Am I such a mess ? ∞ Jahadrine

Am I such a mess ?

14 mars 2023

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Trente-deux ans. Ce soir cela fait trente-deux ans aujourd'hui que j'ai uni ma vie à celui que je considérais comme l'homme de ma vie, dans une certaine mesure il l'a été bien sûr. Nous avons eu de belles années, un amour vrai et fort, deux merveilleux enfants, mais tout ça c'est du passé. Il a décidé de tout foutre en l'air pour quoi ? Une pétasse mexicaine de vingt-cinq ans qu'il a réussi à engrosser en plus de cela ! Mon frère pensait à un stratagème de la jeune femme pour qu'un homme riche s'occupe d'elle et son moutard, mais le test de paternité présenté ne laissait aucun doute. Cela fait quatre mois que ma vie à basculé, trois mois que j'ai repris mon nom, trois mois que je suis une femme nouvelle, libre et ce soir seule avec sa tristesse et ses verres de vin.

J'ai décidé pourtant de ne pas me morfondre chez moi, c'est la première fois en trente deux ans que je suis seule à cette date si particulière, je ne voulais pas rester à la maison. Un taxi, un bar hupé mais pas trop fréquenté non plus, je suis restée classique, une petite robe noire décolletée, mes cheveux lâchés, quelques bijoux. Classique mais j'ai tout de même refusé par deux fois des verres envoyés par deux hommes diamétralement différents mais à des années lumières de ce qui pourrait me plaire. Avalant la dernière gorgée de mon verre je fais à nouveau signe au serveur, quand il refuse, je sors ma carte de crédit de ma pochette et la glisse vers lui. "Écoutez-moi jeune homme, j'ai de quoi me payer vos crus les plus cher donc vous allez me servir encore un verre… Je vous prie !" Il prends ma carte et règles mes précédente consommation avant de la glisser à nouveau vers moi. "C'était le dernier Madame, vous devriez songer à rentrer chez vous." Me redressant je la regarde à la fois surprise de son refus et vexée. "Je ne vous permets pas ! Vous êtes en train de faire fondre vos chances de pourboires !" Il tends la main et saisit mon téléphone. "Alors on appelle qui pour venir vous chercher ?" J'éclate de rire, qui viendrait me chercher, qui voudrait me voir aussi avinée ou meilleure question à qui j'accepterais de me montrer dans une telle situation ? "Mes enfants ne sont pas à San Diego, mon ex-mari est au Mexique avec sa poufiasse, je n'ai personne, appelez-moi un taxi !" Il fait non de la tête et je le vois fouiller dans mon téléphone, il faut vraiment que je remette un mot de passe sur ce truc-là. Il tourne le téléphone et je me redresse en faisant de grands gestes en voyant le nom de Syrus s'afficher. "Surtout pas malheureux !!" Non je ne veux pas que notre Grand-Maître me voit dans cet état, je soupire et réfléchit quelque seconde avant de lui répondre. "Essayez de voir si Jahad peut venir me chercher."

@Jahad Fuller

*le look*

Je n’ai pas de nouvelles de ma maitresse aux yeux de folie et au prénom à chier. Ça m’agace parce que je sais l’importance de la famille pour elle. Et j’ai appris par maitre Syrus son divorce et le comportement de son mari. J’étais presque en train de supplier l’univers de me faire la faveur de recevoir l’ordre de le malmener… J’aurais volontiers séparé son corps de son service trois pièces… Qu’importe. Depuis mes blessures j’ai intensifié mon entrainement. Je suis bien remis et maintenant, je dois être plus fort qu’avant. Je m’efforce de maximiser l’entrainement quand je hors service et à la fois, je ne m’efforce pas à me surmener. Hygiène de vie, entrainement adapté. Voilà me force. Je sors de la douche et j’ai enfilé un jogging et un t-shirt blanc. Cheveux lâchés et secs, je m’endors quand mon téléphone sonne. C’est ma maitresse au regard d’ange et au prénom à chier.

« Allo ? »

Une voix d’homme me répond et je me redresse presque prêt à l’attaque.

« Pardon monsieur, ici le barman du bar du Palassio à San Diego. J’ai une dame qui m’a demandé de vous appeler. Elle a trop bu et il serait bon de venir la chercher si vous pouvez ? »

« J’arrive. »

Je raccroche et quitte mon lit. Je mets mes chaussures et sans rien enfiler d’autre, je sors. Je fais quelques pas rapides et traverse deux trois quartiers en enfilade. Syrus a mis à ma disposition quelques voitures au cas où pour éviter que j’en vole à tour de bras et l’idée de balader ma maitresse dans une voiture volée ne me plait pas. Je trouve donc une voiture simple et passe partout. Une Elantra bleu nuit. Je grimpe et roule rapidement sans excès de vitesse. Quand j’arrive à l’hôtel, l’agent d’accueil tente de me bloquer vu ma tenue. Quand il se retrouve face à moi, il se ravise.

« Je viens chercher une amie et je repars. »

Il hoche la tête. J’entre et me dirige vers le bar. J’attire quelques regards et m’avance vers ma maitresse. J’ai envie de plier le genou devant elle, ça fait longtemps. Et je n’aime pas son regard qui est plein de tristesse malgré l’alcool. Je m’avance et me penche pour embrasser sa joue avec douceur.

« Prête à me suivre ? »

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14 mars 2023

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Assise au bar, l'esprit un peu embrumé, mais bien moins que ce que semble en penser le barman, je comprends qu'il ne me servira plus rien à boire, et quand je lui confie le nom de celui qu'il peut appeler il ne se fait pas prier pour faire le nécessaire. Je l'écoute et soupire quand je l'entends car le portrait qu'il fait de moi ne me ressemble pas du tout, selon moi en tout cas ! L'appel ne dure que quelques secondes et il raccroche, me rendant mon portable que je range rapidement dans ma pochette. Il revient quelques secondes plus tard et pose un verre d'eau devant moi, que je repousse vers lui à mon tour. Je ne suis plus une gamine, plus depuis longtemps et je ne me laisserai pas dicter ma conduite par un homme aussi jeune que lui.

Quand est-ce la dernière fois que j'ai bu autant ? Même au mariage de ma fille je n'ai pas fait aussi fort que ce soir, car il fallait que je sois le parent parfait pour la soutenir vu que son enfoiré de père a prétexté une affaire urgente comme excuse alors que la détective de Syrus l'a fait suivre et il a passé tout son temps avec sa poufiasse enceinte jusqu'aux yeux. Je sais que leur bâtard est né, je l'ai su par mon fils, il nous a mis au courant mon frère et moi afin que tout soit clair. Il a décidé de ne pas couper les ponts avec son père et je ne peux pas le forcer, mais il m'a expliqué qu'il restait en contact avec lui pour une seule et unique raison, juste que quelqu'un soit au courant si un jour il nous prépare de nouveau coup fourré, je sais que mon fils m'aime et qu'il avait peur de m'en parler, mais lui au moins n'est pas un mufle comme son père.

Perdue dans mes pensées je sursaute presque lorsque le sens le colosse se pencher sur moi et que ses lèvres se posent avec douceur sur ma joue, me demandant si je suis prête à le suivre. Je relève le visage vers lui est lui souris, me donnant une sorte de contenance en posant ma main sur son poignet, descendant de mon tabouret. "Je n'ai pas trop le choix, il semblerait que ce jeune homme n'aime pas servir ses clients !" Après avoir fusillé le barman d'un regard noir, je passe mon bras sous celui de Jahad et le suis, c'est en mettant un pied devant l'autre avec un peu de difficulté que je réalise que j'ai finalement peut-être bu d'avantage que ce que je pensais. "Excuse-moi de t'avoir fait venir ici, je … je ne savais pas qui d'autre appeler … je n'ai pas gâcher ta soirée ?"

@Jahad Fuller

J’ai l’impression qu’elle ne me remarque que lorsque mes lèvres se posent sur sa joue avec douceur. Je la regarde réaliser que je me tiens devant elle. Je lui demande si elle est prête à me suivre ou non ? Elle répond ne pas avoir trop le choix puisque le serveur refuse de servir ses clients. Je souris légèrement. Je ne peux pas en vouloir à cet homme, mais je crois ma maitresse bien trop fâchée et inconsciente de son état pour juger elle-même de la situation. Je l'aide à se lever et la retiens alors qu’elle manque de chuter. Je glisse mon bras sous le sien pour l’aider à conserver sa démarche digne et assurée, histoire de ne pas montrer aux gens qu’elle est ivre. Je sais qu’elle aime le contrôle et que ça ne lui plairait pas qu’on la juge. Alors que nous marchons, elle s’excuse de m’avoir fait venir et qu’elle ne savait pas qui appeler d’autre avant de me demander si elle n’a pas gâché ma soirée. Je souris et profitant de ma posture, je pose un baiser sur sa tête. Je crois que j’aime l’idée qu’elle ait pu penser à moi dans cette situation.

« Non je ne faisais rien et je suis content de te revoir maitresse. Tu m’as manqué »

C’est vrai. Il s’est passé du temps et si je n’ai pas à exprimer ce que je ressens je dois avouer que j’apprécie beaucoup ma maitresse au prénom à chier et aux yeux de folie. Puis j’ai appris pour son ex-mari et j’ai été en colère. J’ai espéré qu’on m’envoie le couper en deux mais ça n’est pas arrivé. Une fois à la voiture, je l’aide à s’installer à côté de moi. Ce n’est pas une voiture de luxe mais une voiture banale qui évite d’attirer l’attention. Je grimpe côté conducteur et lui dit alors.

« Ou veux-tu aller maitresse ? »

Elle peut choisir et moi je veillerai sur elle. Si elle veut boire encore elle ira boire et je serai attentif à elle et je la protégerai…

Am I such a mess ?

14 mars 2023

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Savoir qu'il est rapidement venu pour me chercher, voler à mon secours, je sais qu'en tant que templier exemplaire il n'aurait pas dit non, et je m'en veux tout de même un peu de l'avoir fait venir et surtout qu'il soit témoin de l'état dans lequel je me suis mise ce soir. Mais au fond de moi, je crois que ce n'est pas seulement parce que je ne savais pas qui d'autre appeler, mais c'est surtout que je n'ai pas une confiance aussi grande qu'en lui pour me montrer sous ma pire facette. L'avoir à mes côtés, tel un pilier solide sur lequel je peux m'appuyer et surtout me permettre de ne pas vaciller jusqu'à ce que nous sortions d'ici me fait du bien. Je n'aime pas me donner en spectacle, si j'attire l'attention sur moi je souhaite que ce soit pour des choses intéressante et non pas parce que j'ai picolé au bar d'un hôtel et que je ne marche plus très droit. Je m'excuse auprès de lui, espérant ne pas avoir gâcher sa soirée, et mes lèvres s'étirent en un sourire franc quand je sens le baiser qu'il dépose sur ma tête. Je relève un peu le visage vers lui, comme étonnée quand il me dit qu'il est content de me revoir et que je lui ai manqué. "Toi aussi." Je n'en dis pas plus, me concentrant sur mes pas jusqu'à ce que l'on arrive à la voiture, il m'aide à m'installer côté passager avant de venir prendre place devant le volant, me demandant où je souhaite aller.

Je m'adosse au siège et ferme les yeux quelques secondes, comme si ça allait m'aider à dessouler rapidement ou prendre une décision. "Je pense que le plus raisonnable est que tu me ramènes chez moi si tu veux bien ?" J'ai presque envie de m'endormir là et d'espérer me réveiller fraiche comme une rose mais je ne suis pas née d'hier je sais que cela ne fonctionne pas comme ça ! J'ouvre les yeux à nouveau et tourne mon visage vers lui alors qu'il fait ronronner le moteur. "Tu sais que j'ai déménagé depuis … enfin je suis toujours à La Jolla mais du côté d'Ocean Front, au 170" Je n'ai pas envie que sans le vouloir il ne me ramène à mon ancienne adresse, surtout pas ce soir, je ne sais pas comment je pourrai réagir.

@Jahad Fuller

Je suis content de l’entendre me dire qu’elle souhaite que je la ramène chez elle. Je l’aurais accompagnée si elle avait voulu prolonger sa soirée mais je crois que c’est une mauvaise idée. Je hoche la tête à sa demande et démarre. Je roule à peine que déjà elle me dit qu’elle a déménagé et qu’elle est toujours à la Jolla mais pas au même endroit. Elle me donne l’adresse et je change de direction et commence à rouler. Le temps de quelques rues je garde le silence que je brise alors que nous nous stoppons à un feu rouge. Je l’ai juste vue du coin de l’œil et j’ai compris. J’ai vu. Je l’ai senti.

« Ta peine est encore vive maitresse. Je n’aime pas l’éclat de tes yeux quand tu es triste… »

C’est vrai. J’aime ses yeux. J’aime ce qu’ils expriment. Elle est parfois sévère et féroce. Intransigeante et exigeante. Elle est aussi douce et protectrice. Tendre et délicate. Mais je n’aime pas ce qui ternit son regard à cet instant. Mais je sais. Je sais ce qu’elle vit. Je l’ai appris. J’ai compris. J’admire sa manière d’être forte face à tout ça mais ça me révulse fort. Alors que je redémarre je pose ma main sur son genou. Rien de pervers, juste un contact physique pour qu’elle ressente mon soutien dans ce geste que j’essaye de rendre réconfortant même si ce n’est pas quelque chose dans laquelle j’excelle…

« Quand j’ai appris, j’ai espéré qu’on me donne l’ordre de le tuer… J’aurais pris plaisir à le tuer lui pour la méchanceté qu’il a eu envers toi. »

Je me livre à elle sans détours car je sais qu’elle aime la franchise. Soit je dis la vérité, soit je me tais et je ne sais pas pourquoi mais un truc en moi me pousse à lui dire ce que tout ça me fait et combien je voudrais à ma manière lui donner mon soutien.

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14 mars 2023

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Le silence qui règne dans la voiture durant quelques minutes est à la fois pesant et réconfortant, c'est une impression étrange. Je n'aime pas l'état dans lequel je me trouve, je me sens en dessous de tout de m'être laissée aller à la boisson de la sorte ce soir, mais la présence de Jahad à mes côtés m'apaise d'une certaine manière. Alors qu'il arrête la voiture à un feu rouge, ses mots m'interpellent et je tourne le visage vers lui, un sourire un peu triste sur les lèvres. "Je ne sais pas comment ça se fait que tu sois le seul à le voir, depuis le début tu l'as remarqué … que j'étais triste, ce soir-là quand tu es arrivé si mal en point, c'était le lendemain, je venais de découvrir ses infidélités…Tu comprends maintenant, pourquoi je ne pouvais pas te perdre toi en plus !" Je ne pouvais pas, et je ne voulais pas le perdre. Bien que notre première rencontre ne s'était pas véritablement bien passé, les choses ont changées, il est celui sur qui je peux toujours compter pour faire un travail impeccable, il est méticuleux et il veut toujours que je sois contente de lui, et je le suis, à chaque fois. Je ne voudrais pas quelqu'un d'autre pour travailler pour moi.

La voiture redémarre et je sens sa main se poser sur mon genou, je l'écoute me dire qu'il aurait voulu recevoir l'ordre d'ôter la vie de mon mari pour ce qu'il m'a fait. J'aime sa franchise, et je sais que s'il me le dit c'est qu'il le pense. Il sait que je n'aime pas les mensonges et les non-dits, il a compris qu'avec moi, il pouvait dire ce qu'il pensait et que je serais toujours là pour l'aider à comprendre ce qui peut se passer en lui pour gérer ses émotions. Ma main se pose doucement sur la sienne, non pas pour la retirer, j'aime ce contact avec lui et je ne sais pas si c'est l'alcool qui me fait agir de la sorte mais j'attire sa main vers mon visage, déposant mes lèvres sur son dos avant de reposer nos mains sur mon genou. "Si ça avait été ma décision de le faire tuer, je sais que j'aurais pu compter sur toi pour le faire. Mais même s'il m'a blessée, il reste le père de mes enfants, et la mort aurait été une échappatoire trop douce pour lui !" Je préfère le déshonneur du bannissement que cela fait subir à toute sa famille, et avoir fait expulsé sa pétasse des USA, savoir qu'il l'a suivie ça me blesse tout autant si ce n'est plus que d'avoir appris qu'il me trompait.

@Jahad Fuller

Fière et discrète. Combien de personnes à sa place, mettant sa famille au cœur de son existence se serait effondrée avec tout ça ? Pas elle. Ma maitresse tient bon et se montre digne et forte même si je sens qu’en elle la tempête fais rage. Alors que nous roulons depuis un moment dans le silence, je pose ma main sur son genou et lui fais un aveu concernant son ex-mari. Elle prend ma main et l’attire vers son visage. Elle y pose un baiser et la repose ou elle était avant de me dire qu’elle aurait fait appel à moi pour le tuer, mais qu’il reste le père de ses enfants et que la mort serait une sorte de libération pour lui et qu’il ne mérite pas quelque chose d’aussi doux. Je comprends la démarche et l’accepte même si les considérations des gens normaux sont un peu étranges parfois pour moi. Mais je suis seul et autonome là où elle pense par rapport à sa famille. Même nos places sont différentes au sein des templiers et je ne suis pas capable de prendre en compte de nombreux paramètres qu’elle peut envisager. Je ne sais pas gérer des gens. Je fonctionne seul ou avec des ordres d’un supérieur. Donnez-moi 50 mecs à gérer et ça va finir en Battle royale avec un seul survivant et des blessés qui seront les lieutenants… Pas très intéressant sans parler que je serai incapable de faire tourner les affaires de notre ordre.

Nous arrivons devant chez elle et je me gare en coupant le moteur. La maison est encore plus grande que l’autre. Ma première pensée, c'est de me dire qu’elle doit se sentir bien seule là-dedans. On pourrait loger facilement 20 personnes… Puis, que ça doit être sacrément chiant de devoir faire le ménage… Je sors de la voiture et la contourne pour lui ouvrir la porte. Je prends sa main et l’aide à sortir avant de venir passer mon bras autour d’elle pour la tenir fermement et l’aider à marcher sans tomber.

« Je pourrais te porter maitresse si préfères. »

Mais étrangement je me doute de la réponse. De toute manière, je pense que si elle avait préféré être portée, il vaudrait mieux que tout cela vienne de moi, car je ne la vois pas vraiment me dire « je ne veux pas marcher porte-moi Jahad » non en effet ce n’est pas une super idée.

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14 mars 2023

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Cacher mes émotions c’est quelque chose que je fais depuis bien longtemps, on m’a appris, on m’a élevée de cette manière, il ne faut pas faire de scandale, pas devenir le sujet de conversation des commères. Alors au fil du temps je suis devenue secrète, froide de premiers abords mais pour qui me connait véritablement je ne suis pas cette reine des glaces, je suis douce, aimante et attentive à ceux que j’aime, pour qui je ferais tout, je déplacerais des montagnes, je pourrais sans doute donner ma vie pour l’un de mes enfants, avant j’aurais sans doute dire pour lui aussi, mais c’est du passé désormais. Alors savoir que dès ce soir-là, malgré l’état dans lequel il était, et quoi qu’il puisse dire et arguer ne pas comprendre les émotions des gens normaux comme il les qualifie, Jahad a vu clair en moi, il a senti que c’était de la tristesse qui m’enveloppait, même s’il y avait une grande part de colère aussi.

Le silence qui règne dans l’habitacle de la voiture me fait du bien, pourquoi j’ai bu autant ce soir ? Je vais le regretter demain je le sais, j’en suis plus que convaincue, mais avoir la compagnie de Jahad à mes côtés, sentir sa main sur mon genou me réconforte même si c’est un geste qui peut paraitre anodin. Je lui confie que s’il avait fallu ôter la vie à mon ex-époux, c’est à lui que j’aurais ait appel, parce que j’ai confiance en lui, parce que je sais sa loyauté à notre congrégation et, je l’espère, à ma personne d’une certaine manière.

Lorsqu’il coupe le moteur, je me redresse sur le siège et il a déjà fait le tour du véhicule et vient m’ouvrir la porte, ma main se pose dans la sienne et je sors en sentant aussitôt son bras venir m’entourer, je laisse un éclat de rire se faire entendre quand il me dit qu’il pourrait me porter si je le souhaite. Je pose ma main sur son torse et le tapote doucement. "Que diraient les voisins … après tous je m’en fiche, je ne les connais pas et personne n’a de vue directe sur ma maison…" Je me fais un devoir de réussir à mettre un pied devant l’autre, grâce à son aide, sentant mon corps prendre appui sur le sien. Arrivés devant la porte, je lui tends ma pochette. "Cependant je pense que je vais te laisser prendre mes clés et ouvrir la porte parce que si je m’en occupe on risque d’être là encore une bonne partie de la nuit je le crains."

@Jahad Fuller

Si ma proposition de la porter tombe lamentablement à l’eau, elle a au moins le mérite de la faire rire un bon coup. Elle me tapote le torse et me donne une explication qu’elle démonte toute seule dans la foulée mais je comprends que sa fierté est quelque chose d’important pour elle et que si elle accepte de marcher avec mon aide, elle ne souhaite pas se laisser porter. Arrivés devant la porte elle me tend sa pochette et la voilà qui me dit qu’elle pense qu’elle va me laisser ses clefs et ouvrir la porte car sinon on va y passer la nuit. Je hoche la tête. Comme je ne veux pas la lâcher de peur de la faire tomber, je la tourne vers moi et lui fais passer les bras autour de moi la collant à mon torse. Comme ça si elle tombe je la rééquilibre avec mes bras. J’ouvre la pochette et prends les clefs. Je la regarde et doucement la détache de moi pour lui faire reprendre sa place d’origine. Nous passons la porte et je pose la pochette sur un meuble et ferme la porte du pied avant de regarder autour de moi.

« Il faut un GPS pour pas se paumer non ? »

Bon on ne risque plus rien avec les voisins. Je me tourne et la soulève pour la prendre dans mes bras doucement. Elle a assez fait la fière et maintenant ça n’est plus important. Personne ne peut nous voir.

« Tu veux boire de l’eau avant de dormir maitresse ou je t’emmène à ta chambre tout de suite ? »

Je ne lui imposerais rien, et si je respecte sa fierté, je trouve idiot d’avancer à deux à l’heure dans cette baraque où personne ne peut nous voir surtout que vu comme c’est grand on va probablement marcher deux heures ou devoir prendre une voiturette de golf pour aller vers sa chambre. D’ailleurs pour la visite je verrai demain. Je vais même faire un tour du lieu pour repérer afin de connaitre où elle vit pour si jamais il y avait un souci, j’ai besoin de connaitre les lieux. Mais pour l’heure je dois la coucher.

« Elle est où ta chambre ? »

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14 mars 2023

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Tenter de mettre un pied devant l’autre est une nouvelle épreuve et je peux compter sur le bras du colosse autours de ma taille qui m’empêche de partir dans le décor et de me retrouver allongée dans l’allée. Une fois devant la porte d’entrée je confie à Jahad la tâche de nous ouvrir la porte. Je me laisse faire un peu surprise lorsqu’il me manipule doucement pour que je me retrouve contre son torse, les bras autour de lui, je laisse échapper un léger rire, je me trouve ridicule mais je crois que c’est parce que c’est lui que je me laisse aller, avec quiconque d’autre je pense que je ne me sentirais pas autant en sécurité qu’avec lui.

Il reprend sa posture d’origine après avoir ouvert la porte, et une fois à l’intérieure il referme la porte derrière nous, je lève les yeux vers lui quand il fait référence à la taille de ma nouvelle demeure. "Je te ferais bien le tour du propriétaire mais … pas ce soir si tu veux bien …" Même moi je ne suis pas encore totalement habituée à ce nouvel endroit mais je m’y sens bien, je m’y sens chez moi. Chez moi uniquement et plus dans un endroit rempli de souvenirs de mon mariage désastreux. "C’est peut-être un peu trop grand juste pour moi …" je ne réalise pas que je dis ces mots à haute voix, mais j’aurais pu me contenter d’un appartement sans doute, pourtant l’idée de pouvoir recevoir mes enfants, organiser des diner, c’est important pour moi d’avoir de la place.

Soudain je sans que je ne touche plus le sol et que Jahad est en train de me prendre dans ses bras pour me porter, me demandant si je veux boire de l’eau ou s’il m’emmène directement à ma chambre. Je passe mes bras autour de son cou et lui souris. Alors qu’il poursuit en me demandant où se trouve ma chambre. "C’est à l’étage, au fond du couloir la grande chambre avec la baie vitrée sur la mer … mais il fait nuit, on ne voit pas grand-chose …" d’un geste du pied je lui indique les escaliers et m’accroche à son cou avec un sentiment étrange, est-ce qu’on m’a déjà portée de cette manière ? Peut-être juste un instant pour me faire franchir la porte de notre première maison, une fois mariés, pour la tradition, mais rien de pareil.

@Jahad Fuller

C'est marrant je ne m'attendais pas à un accueil aussi chaleureux à l'idée de la porter. Elle m'indique cependant la direction à prendre. Lentement je la porte essayant de ne pas trop la secouer pendant le trajet. Elle n'est pas un sac à patate. Elle est ma maitresse templière et sa maison est bien trop belle pour être souillée par du vomi et je n'ai pas envi de faire le ménage à cette heure. Je grimpe donc à l'étage repérant la demeure et quelques accès histoire de parvenir à me souvenir de comment sa maison est faite ? Je dois m'assurer de sa sécurité. Une grande maison a des avantages et des inconvénients mais j'ai besoin de connaitre.

Je rentre donc dans la chambre et trouve que c'est bien plus grand que là où je vie. Le pire c'est le lit on pourrait en foutre facilement 4 comme moi dedans. Dire que je dors sur un lit de camp tout petit. C'est assez amusant à réaliser. La chambre est belle et si la vue n'est pas époustouflante de nuit, la vue des étoiles et de la mer est particulièrement sympathique.

"C'est plutôt joli je trouve"

Je l'emmène vers le lit et la dépose en douceur. Je prends ses chaussures et les lui retire pour les poser soigneusement l'une contre l'autre à côté de la porte de la chambre. Elle ne m'a répondu pour l'eau. Mais ça me servira d'excuse si elle veut se déshabiller sans avoir à le faire devant moi. Je sais qu'elle a des soucis avec la nudité.

"Je vais te chercher à boire je toquerai avant de rentrer."

Je ressors et descends vers la cuisine. Elle a de l'eau au frigo et je prends un verre que je rempli. je reviens avec vérifiant que la maison est silencieuse et que rien ne cloche. Je vais probablement rester cette nuit et faire un repérage. Je remonte et toque doucement à la porte pour savoir si je peux entrer ?

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14 mars 2023

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Il me porte dans ses bras comme si je ne pesais rien de plus qu’une plume, il traverse l’étage nous arrivons dans ma chambre. J’acquiesce d’un signe de tête lorsqu’il dit qu’il trouve ça joli, moi aussi j’aime cet endroit, j’en ai fait un cocon dans lequel je me sens bien. Doucement il me dépose sur mon lit et je ressens un léger frisson lorsque ses mains glissent sur mes pieds pour me retirer mes talons hauts, m’annonçant qu’il va me chercher à boire, il précise qu’il toquera avant d’entrer. J’ai beau avoir l’esprit embrumé par l’alcool, je sais que par le passé lorsqu’il a vécu chez moi une semaine, j’étais pudique en sa compagnie et puis j’étais encore mariée à l’époque, je sais qu’il me laisse pour que je puisse me préparer pour me mettre au lit si je le souhaite.

Je me relève, ma tête tourne un peu et je me contorsionne un peu pour réussir à dégrafer ma robe, avec un peu de peine j’arrive à m’en défaire et la laisse glisser sur le sol, ramassant le vêtement je le dépose sur l’un des fauteuils de la chambre, j’attrape le léger kimono blanc suspendu près de mon lit et l’enfile, le vêtement ne se fermant pas, il dévoile un peu de ma poitrine. Je tourne la tête lorsque j’entent toquer contre la porte. "Tu peux entrer." Je lui fais face et je sais que sans l’alcool dans mon sang, mon premier réflexe face au colosse serait de refermer rapidement les pans du kimono pour me couvrir d’avantage, mais je n’en fais rien, acceptant le verre d’eau fraiche qu’il m’amène. J’en bois quelques gorgées avant de poser le verre sur la table de nuit, m’asseyant sur le lit. Je tends ma main et attrape doucement celle du jeune templier "Est-ce que … est-ce que tu veux bien … rester près de moi Jahad ?" Je suis sa maitresse, je sais qu’il ne dira sans doute pas non si c’est un ordre mais je ne lui donne pas l’ordre de rester, je lui demande s’il souhaite me tenir compagnie dans ma chambre. Alexandrine de Fontange, que diable t’arrive t’il donc pour que tu propose à ce jeune homme, qui travaille pour toi, de rester ici dans ton intimité alors que tu devrais simplement te coucher et dormir ?

@Jahad Fuller

Je toque à la porte et la vision que j’ai m’arrache un haussement de sourcil interrogatif. Elle est presque nue et on dirait que son kimono va s’envoler et tout me montrer. Elle porte encore sa culotte et me fait face sans aucune pudeur. C’est l’alcool qui fait ça ? Je lui tends l’eau qu’elle prend et avale alors que je la regarde, ne sachant pas trop si elle m’invite à le faire ou si l’alcool fait qu’elle s’en tape ? Elle s’assoit alors sur le lit et je prends le verre que je pose sur sa table de nuit. Elle prend alors ma main et me fait asseoir à côté d’elle. Elle me demande alors de rester avec elle. J’avais prévu de le faire dans tous les cas. Je hoche la tête, pensais dormir en bas ou devant sa porte pour ne pas la déranger. Mais elle semble triste derrière son regard embué par l’alcool.

« Je reste près de toi Maitresse, allonge-toi je veille sur toi »

Je me tourne et prends le drap que j’écarte pour lui faire une place. Je crois que je n’aime pas la voir aussi mal et aussi vulnérable. Non pas que je lui interdise de se sentir ainsi, mais je n’aime pas pour la peine et la douleur dans ses yeux. Je regarde vers elle et me penche pour lui embrasser le dessus de la tête.

« Allonge-toi maitresse je reste près de toi pendant que tu dors. »

J’aime l’idée qu’elle dorme sans crainte car je veille sur elle. Je crois qu’elle est fatiguée et qu’il est temps qu’elle se mette au lit. Je lève le bras et l’invite à se mettre debout pour avancer. Je reste assis et la fait me contourner avant de me lever pour lui laisser la place de venir s’allonger et que je puisse la border.

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14 mars 2023

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Le cocktail d’alcool, de fatigue et de mes émotions en vrac n’est pas celui vers lequel j’aurais dû me tourner ce soir, je n’ai plus l’âge de faire de tels excès, je suis simplement pathétique. C’est l’idée, et c’est surtout l’image que me renvoie mon reflet dans la baie vitrée de ma chambre, je suis loin d’être laide pourtant, pourquoi a-t-il fallu qu’il décide de jeter ma confiance au sol avec mon égo et l’a piétiné. Il n’était pas réellement là pour le faire mais l’ombre de mon passé n’a pas voulu me quitter un jour comme aujourd’hui. Je me tourne vers la porte lorsque Jahad toque et je ne prends pas la peine de refermer mon kimono, comme si je ne réalisais même pas qu’à tout moment il pourrait glisser sur mon corps et dévoiler bien plus que je l’imagine à mon jeune chevalier.

J’accepte le verre d’eau et puis il le reprend et le pose sur la table de nuit alors qu’assise sur le lit, j’attrape sa main et lui demande s’il veut bien rester avec moi ce soir. J’ai un sourire triste quand il accepte, m’invitant à m’allonger et m’annonçant qu’il va veiller sur moi. Est-ce que j’aurais pu penser, ce tout premier soir au funérarium lorsque j’ai giflé ce colosse pour avoir fait preuve d’autant de brutalité avec un corps, qu’il serait sans doute l’une des personnes les plus délicat avec ma personne ? Jamais !

L’observant écarter le drap pour m’ouvrir le lit avant qu’il ne me dise de m’allonger, m’annonçant une nouvelle fois qu’il va rester près de moi. Je soupire d’aise en sentant son baiser sur le dessus de ma tête, cette sorte de marque de fabrique qu’il a avec moi, du fait de sa stature bien entendu mais je crois que j’apprécie de me retrouver dans cette position, d’être dominée par sa hauteur, sachant que d’un simple geste il pourrait me protéger au creux des ses bras. Je me relève et le contourne avant de grimper sur le lit et de m’installer alors que je le sens remonter la couette sur moi. Je ferme les yeux une seconde et lorsque je les ouvre à nouveau je peux le voir baisser la lumière et je tends ma main vers lui jusqu’à ce que ses doigts soient à porter des miens, les serrant doucement. "Viens t’installer près de moi, je ne peux pas dormir seule cette nuit …" Malgré l’alcool je commence à me rendre compte du message que cela peut envoyer à Jahad, lui qui m’a confier ne pas toujours comprendre les gens, en tant que sa maitresse je lui ai promis de l’aider sur ce chemin, même si dans cet état je ne sais pas si j’en serai très capable. "J’aimerais juste que tu sois près de moi, j’ai besoin de ta présence pour m’endormir … Jahad, tu accepterai de prendre ta maitresse dans tes bras le temps qu’elle s’endorme ?" Mais pourquoi je commence à parler de moi comme si j’étais hors de la pièce ? Peut-être parce que d’une certaine manière je suis là sans véritablement l’être.

@Jahad Fuller

Je ne reconnais plus ma maitresse dans sa manière d’agir, mais est-ce une mauvaise chose ? Je n’en sais rien. Je contemple ce corps qu’elle offre à ma vue, elle si pudique d’ordinaire. Je dois avouer qu’elle est belle, si c’est son regard qui avait attiré mon attention de prime abord, je dois avouer que ce corps qu’elle cachait sous ses habits est un pur délice à regarder et maintenant qu’elle vient de s’allonger, elle me laisse voir sa poitrine également. Je ramène la couette sur elle et m’apprête à la laisser à sa nuit quand elle me demande de m’installer près d’elle, de ne pas la laisser dormir seule cette nuit. L’espace d’une seconde je la regarde essayant de savoir si elle me donne un « ordre indirect » ? Mais rapidement, elle précise qu’elle aimerait juste que je sois près d’elle et que je la prenne dans mes bras pour qu’elle s’endorme. Je hoche la tête et écarte doucement la couette. Je retire mes chaussures et chaussette. Je porte un jopping et un t-shirt alors ça ira pour dormir. Je me glisse près d’elle et doucement, je lui retire son kimono la laissant en culotte. Je balance le kimono au pif et viens enrouler mes bras autour de son corps me plaçant sur le flanc et la tenant contre moi de manière à ce qu’elle me tourne le dos. Ses fesses contre mon bassin, je replie les jambes pour lui faire une sorte de cocon dans lequel j’espère qu’elle trouvera le sommeil.

Je réalise alors que j’ai ses fesses contre mon bassin, mes bras autour d’elle et que je sens sa poitrine contre eux… Dans d’autres circonstances j’aurais une tout autre vision de nous en ce moment. Pour l’heure, je respire son odeur, les lèvres posées contre l’arrière de sa tête, essayant de l’apaiser de mon souffle avant de dire.

« La prochaine fois que tu iras boire maitresse, pense à me prévenir que je vienne avec toi… »

Histoire de la faire sourire un peu à l’idée de partager un verre avec moi.

Am I such a mess ?

14 mars 2023

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Allongée sur le lit, avec l’alcool qui coule dans mes veines, je ne réalise à aucun moment que le fin tissu de mon kimono glisse alors que je m’installe et que celui-ci révèle ma poitrine à son regard. Je le sens remonter la couette sur moi et je tends la main pour attraper doucement la sienne, lui demandant de ne pas me laisser puis de lui confier que sa maitresse souhaite s’endormir dans ses bras. Je ne sais pas s’il va accepter ou non, après tout je ne lui ai donné aucun ordre, il peut me laisser là et partir, il a fait ce pourquoi il était venu, me ramener en sécurité chez moi.

Dans la pénombre je le vois hocher la tête pour accepter et je souris alors que je sens la couette me quitter et que quelques secondes plus tard il vient se glisser dans le lit à mes côtés. Sans que je ne lui demande rien je sens le tissu glisser alors qu’il me débarrasse de mon kimono, je le laisse faire sans opposer aucune résistance, et je me retrouve bientôt blottie au creux des bras du colosse, jamais je n’ai eu telle proximité avec mon templier, ses bras autour de ma poitrine, son bassin contre mes fesses, je suis étrangement bien ainsi lovée contre lui, je me sens en sécurité, ma respiration se fait plus calme alors que je pose mes mains sur ses bras. Mes paupières se ferment quelques instants et je me laisse bercer doucement son souffle contre ma nuque.

Ces mots me font sourire. "La prochaine fois, j’essaierai de te prévenir avant de sortir … pour que tu puisses m’empêcher de me ridiculiser de la sorte !" Sans vraiment réfléchir je gigote un peu, lui restant sur son flan alors que je me positionne sur le dos, lui offrant une vue plongeante sur ma poitrine, je crois que le fait de me sentir bien avec lui me désinhibe de ma pudeur habituelle. Mes doigts caressent doucement son bras posé en travers de mon corps alors que je capte son regard, brillant d’une lueur rassurante dans la pénombre. "Je pensais que j’avais digérer tout ça … mais ce soir … ce soir c’était notre anniversaire de mariage … et pour la première fois depuis trente deux ans je me suis retrouvée seule …" Je ne sais pas pourquoi je lui parle de ça, pourquoi à lui, lui qui a déjà du mal parfois à assimiler les comportements qui vont de soi pour la plupart des gens. Mon autre main se tend vers son visage et je le caresse tendrement. "Merci d’être venu me chercher, merci d’être là pour moi Jahad !"

@Jahad Fuller

C’est toujours étrange qu’on cherche du réconfort auprès de moi. Je n’ai rien de réconfortant. La plupart des gens détournent le regard en me voyant arriver. Je ne fais aucune pitié pour quiconque. Un combat pour moi est forcément un combat à mort. Et pourtant ma maitresse est en quête de réconfort dans mes bras ? C’est assez étrange. Quoi qu’étant certaine que je ne lui ferai aucun mal sauf si Syrus m’en donnait l’ordre, elle doit se sentir calme et protégée. C’est peut-être pour ça ? Je n’en sais rien en fait. Je fais ce qu’elle me demande et c’est assez étrange pour le dire, mais c’est loin d’être désagréable en fait. De sentir qu’on peut inspirer autre chose que la peur. C’est assez particulier. Je reste contre elle dans la pénombre de sa chambre et contemple les étoiles dehors que je vois par la baie vitrée de la chambre. Son souffle n’est pas calme. Elle est tourmentée. Ça se sent dans sa manière de respirer. Dans sa manière de se tenir. Je lui dis alors que la prochaine fois qu’elle ira boire, elle pourra me prévenir que je le fasse avec elle. Elle rectifie en me disant que la prochaine fois elle essaiera de me prévenir avant de sortir et de l'empêcher de se ridiculiser de la sorte.

« Ridiculiser ? Non. Tu n’es pas ridicule maitresse »

Elle se love contre moi et écrasant un instant ses fesses contre mon bassin elle se couche sur le dos restant près de moi. Décidément elle ne fait plus aucun cas de sa nudité et m’offre toute la vue sur ses seins. La lumière de la lune entre doucement et je peux contempler les courbes de son corps. Elle caresse mon bras que je baisse un peu le laissant au niveau de son sternum continuant de la regarder. Elle me dit qu’elle pensait avoir digérer tout ça, mais que ce soir c’était la première fois qu’elle se retrouve seule en 32 ans. Elle avance sa main vers mon visage et me caresse en me disant merci d’être venu la chercher et d’être là pour elle.

« C’est normal et tu n’es pas vraiment seule je suis là. »

Je réponds de manière primaire. Seule c’est sans personne. Je suis une personne donc elle n’est pas seule. Je n’envisage pas la partie émotionnelle dans ma réflexion. Alors que je la regarde je lui demande alors.

« On est censé offrir quoi pour un anniversaire de mariage ? »

Je ne connais pas tout ça, alors du coup je me dis qu’un cadeau ça pourrait être un moyen de la rendre moins triste ? Elle a déjà beaucoup mais si ça peut lui rendre le sourire. Je ne suis pas très doué pour réconforter les gens. C’est une compétence que je n’ai pas. C’est le souci quand on n’a qu’une corde à son arc. On est costaud mais pas polyvalent.

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14 mars 2023

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Me sentir à l’abri m’apaise. Bien sûr cette nouvelle demeure possède tout un système de sécurité puisque je vis désormais seule mais ce n’est pas pareil, je pourrais me sentir à l’abri aussi si Jahad dormais dans l’une des autres chambres ou même dans le séjour, mais après la soirée que j’ai passée j’ai besoin de sentir un contact qui me rassure. Je ferme les yeux en souriant lorsqu’il dit que je ne suis pas ridicule, j’aime cette honnêteté presque naïve qui peut parfois émaner de lui, je crois que c’est pour ça que je l’apprécie autant, je suis presque certaine que lui au moins ne s’embarrasse pas de mensonges lorsqu’il me parle ou qu’il passe du temps avec moi lorsque l’on travaille.

M’agitant un peu, je ne sais pas si ce sont mes émotions en vrac ou l’alcool qui ne me permet pas de trouver rapidement le sommeil, je fini par me retrouver sur le dos, le bras de Jahad sur mon sternum, mes doigts continue de caresser doucement celui-ci presque comme naturellement alors qu’il me rassure, confirmant que je ne suis pas seule puisqu’il est là. "Je suis contente que ce soit toi qui sois venu, je crois que ce soir, je n’aurais voulu de personne d’autre à mes côtés." Malgré mon état je sais que j’aurais pu faire appel à Syrus qu’il serait sans doute venu mais je ne voulais pas le déranger et je n’avais pas envie de devoir me justifier de ma consommation excessive d’alcool de ce soir, pas avec lui. Non de tous les contacts que je peux avoir dans mon téléphone c’est Jahad que je voulais avoir à mes côtés à ce moment-là.

Ma main se tends vers son visage que je caresse doucement, il y a cette sorte de dualité en lui que je remarque encore mieux avec les effets de l’alcool. C’est un colosse, rien que sa stature imposante peut faire peur, moi-même lors de notre toute première rencontre j’ai bien pensé qu’après l’avoir giflé s’il répliquait il pourrait me briser les os d’un simple revers de la main. Et pourtant il y a une douceur et une bienveillance que j’ai pu découvrir lorsque je suis en tête à tête avec lui, cette cohabitation d’une semaine après l’avoir arraché des griffes de la faucheuse nous a permis de nous connaitre et de nous apprivoiser un peu plus, il n’a plus vraiment ce sursaut ou ce mouvement de recule lorsque je pose mes mains sur lui. "C’est difficile à dire, normalement comme c’est une anniversaire de mariage on s’offre quelque chose qui a du sens, quelque chose qui peut rappeler un événement ou un souvenir qui nous est cher, certaines personnes restent sur des choses plus simple comme des fleurs, des chocolat, un bijou, mais c’est l’occasion de montrer qu’on tient à l’autre, que cela fait un an de plus qu’on apprécie de vivre à ses côtés …" Ma réponse est sincère parce que je sais que sa question l’est tout autant, j’aurais pu balancer une boutade mais, même alcoolisée, je tiens ma promesse de l’aider à comprendre les gens. "Ce qui compte c’est le geste !"

@Jahad Fuller

Je ne vois pas de soucis a ce qu'elle ait pu boire et d'un côté je me dis surtout qu'elle avait besoin de le faire pour effacer la peine de sa tête. C'est commun et compréhensible. Pourtant je ne juge pas. Je crois que j'irais bien tuer son ex mari si elle me le demandait. Je reste près d'elle lui posant des questions parce que je connais pas bien certaines coutumes. Les états-unis je ne connais pas tellement en fait. Je la laisse me caresser le bras et la regarde alors qu'elle me parle. Je laisse mes yeux glisser sur son corps nu qu'elle offre à ma vue. Je l'écoute parler et m'expliquer et pendant que j'assimile les termes et les concepts qu'elle m'explique tout en regardant son corps nu. Elle est plutôt très belle, c'est dommage qu'elle soit aussi prude enfin... Sauf lorsqu'elle à bu. Doucement je remonte mon regard sur son visage pour cesser de me rincer l'oeil et d'éviter de me foutre une érection de tous les diables.

"du coup ça doit te sembler bizarre de te retrouver seule et donc tu as bu."

Je résume froidement les choses comme je les perçois c'est assez étrange pour moi les gens normaux. Alors qu'elle caresse toujours mon avant bras, je décidé doucement de remonter mes doigts caressant son corps entre les seins, faisant glisser délicatement la pulpe de mes doigts contre son sternum avec douceur. Je caresse délicatement et remonte sur sa gorge avant de devenir effleurer son épaule avant de glisser vers son sein.

"Tu devrais fermer les yeux et te détendre maitresse, demain tu va être très fatiguée"

Délicatement je glisse sur son sein effleurant son téton avant de glisser sous son sein que je caresse doucement avant de venir sur son ventre. Je cherche des points sensibles pour qu'elle se calme et posant ma main à plat sur son ventre je fais de petits mouvements circulaires très lents pour tenter de l'apaiser avec la chaleur de ma peau

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14 mars 2023

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Ne pas subir de jugement, c’est pour ça que c’est lui que j’ai appelé ce soir pour venir me chercher, pour venir me ramener chez moi et je n’ai pas envie qu’il s’en aille, j’ai besoin d’une présence, de sa présence à mes côtés. Mes doigts glissent sur son bras traçant des lignes invisibles ou suivant les dessins encrés sur sa peau, comme si sentir sa peau sous mes doigts me permettait de savoir, en plus de sa chaleur et de sa voix, qu’il est bien là près de moi. Je souris en caressant encore son visage lorsqu’il résume de manière très terre à terre ma soirée avant de reposer mon bras sur le lit, entre nos deux corps. Je ferme les yeux quelques secondes et bien que je réalise que j’offre la vue de mon corps presque entièrement nu à ses yeux pour la première fois, je ne cherche pas à le cacher comme j’aurais pu le faire si j’étais totalement à jeun et je crois que d’une certaine manière l’avoir à mes côtés sans qu’il ne cherche à me sauter dessus est ce qui m’apaise, je peux me détendre et calmer mes émotions qui se battent dans ma tête et mon cœur.

Un frisson me parcourt lorsque je sens le bout de ses doigts glisser sur la peau fine entre mes seins, puis sur ma gorge, traçant sa route sur mon épaule et mourir sur mon sein. Sa voix m’invite a fermer les yeux et me détendre, me disant que je serai fatiguée demain. J’ai un sourire sur les lèvres alors que je me retrouve à obéir à mon templier, frissonnant en sentant sa main reprendre sa route. Des caresses que je le laisse entreprendre sans rechigner pour plusieurs raisons. Je sais qu’il est respectueux et que je ne risque rien avec lui, qu’il ne ferait jamais quelque chose pour laquelle je ne lui donnerais pas ma permission. Je ne peux le nier sentir ses mains découvrir si délicatement mon corps me fait du bien et me détend, je ne sais pas quand c’était la dernière fois que l’on m’a touché avec une telle douceur mais je réalise que cela m’a manqué. Je n’ai pas besoin d’avoir les paupières ouvertes pour savoir qu’au passage de sa main, mes tétons se durcissent et en sentant sa main se poser sur mon ventre je sens une douce chaleur au creux de mon bas-ventre. Je laisse un soupire d’aise m’échapper mais je n’en fais pas cas, d'une voix douce, basse, presque un murmure je lui confie "Jahad … ça me fait du bien … tes caresses …" Je m’offre encore quelques minutes à ses explorations, je gigote une dernière fois et viens me lover dans ses bras, tout contre lui, mon visage et l’une de mes main posés sur son torse alors que je sens le sommeil me gagner.

@Jahad Fuller

Je n’ai jamais vu ma maîtresse ainsi. J’entends par là qu’elle ne montre pas vraiment ses faiblesses. Quand j’ai pu déceler en elle une souffrance, elle a d’office réfuté mes observations avant de me donner raison dans mon observation et de finalement me rassurer en m’expliquant qu’elle allait gérer ça. Je ne m’y suis pas trompé, elle est capable de gérer seule, mais elle a craqué ce soir et je suis celui devant lequel elle peut baisser sa garde sans jugement et sans perdre sa valeur pour les templiers. D’autres chevaliers eux auraient sans doute profité de sa faiblesse, mais moi, je fais comme elle quand elle m’a sauvé. Elle m’a caché et a pansé mes plaies alors je peux également faire ça pour elle. Je tente de l’apaiser assez pour qu’elle laisse le sommeil la saisir. J’ai de l’eau tout près de nous et je sais qu’elle ne vomira pas. Je passe délicatement mes doigts sur son corps nu que je regarde en réalisant que si en robe ou en maillot de bain, elle était très belle et attirante, nue elle l’est tout autant. Je souris à l’idée que si elle souffre de la fin de son mariage, elle retrouvera bien vite un homme qui se fera un délice de combler un corps si attirant. Il faut cependant qu’elle accepte les femmes au caractère trempé. Certains n’aiment pas. Certaines subtilités m’échappent encore, je dois dire. Moi-même excité de cette vue, de cette proximité, d’être couché à moitié nu contre ma maîtresse au prénom à chier m’excite beaucoup et si l’envie de voir si je suis capable de lui donner envie de moi comme ma maîtresse de Léon m’a appris à le faire me tente, je crois que je détesterai essayer alors qu’elle a bu et qu’elle est vulnérable. Elle regretterait sans doute au matin et ça ne me plairait pas qu’elle pense que j’ai abusé de la situation. Je préfère essayer le jour où elle ne sera pas disposée à me céder trop aisément, ou en tout cas à ne pas utiliser son ébriété à mon avantage.

Alors que mes doigts glissent sur elle, découvrant son corps presque entièrement nu, je donne l’impression de « profiter » mais le chemin invisible que je trace est avant tout celui de certains points nerveux qui font que la caresse diffuse une sensation de bienêtre qui va l’aider à se calmer. Roselyn de Léon m’a appris et je suis capable de la faire monter en désir par mes caresses si je le veux, mais là ce n’est pas mon but, elle avoue alors que mes caresses lui font du bien et je ne réponds rien baissant juste les yeux sur son corps nu que je cajole en la massant pour la détendre. Les minutes filent et c’est elle qui bouge et se love contre moi, exprimant dans le relâchement de son corps l’imminence de son endormissement. Je la laisse se presser contre moi et si elle sent maintenant mon désir écrasé entre nos corps, ma main qui la caressait vient glisser sur sa nuque et mes doigts s’enfoncent dans ses cheveux venant masser doucement l’arrière de sa tête alors que je me tiens contre elle, excité et calme. Le sommeil va la prendre et la prends déjà sans doute. Dans la pénombre de la chambre j’écoute sa respiration et je reste contre elle, berçant son corps malgré le feu du mien. Au loin, je contemple la vue sur la mer. Je cherche des yeux les étoiles, mais c’est un petit flash qui me fait réaliser que les nuages sont amoncelés et que c’est l’orage qui approche. 30 minutes se passent et je ramène la couette sur nous pour la baigner dans un cocon alors que l’orage est là et que s’il ne tonne pas et ne fait pas d’éclairs, la pluie tombe lourdement sur la maison et nous enveloppe dans un tourbillon de calme et de sérénité.

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14 mars 2023

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Me sentir bien, en sécurité, à l'aise alors que je suis pratiquement nue dans les bras de ce colosse qu'est Jahad pourrait prêter à sourire et pourtant il est tout ce dont je pouvais rêver ce soir. Cette présence forte, massive qui contraste avec l'infinie douceur des caresses que ses doigts dessinent sur mon corps, je lui exprime mon bien-être alors que je suis déjà dans un demi-sommeil causé par l'accumulation d'émotions et les effets de l'alcool que je regretterai sans doute demain. Ce que je ne regrette pas c'est de l'avoir appeler lui pour venir à mon secours, ni de lui avoir demandé de rester à mes côtés, ici, dans ma chambre, dans mon lit. En venant me lover tout contre lui, mon corps épousant presque le sien je ne peux ignorer la sensation qui me parcours lorsque je sens son membre, que je sais déjà imposant, tendu contre mon ventre et pourtant je n'en fais pas cas. Est-ce un désir manifeste ou une simple réaction naturelle de son corps à la proximité du mien, je n'en sais rien et mon état de fatigue est bien trop avancé pour essayer de le comprendre, je me laisse bercer en sentant sa main venir se perdre dans ma chevelure et sombre rapidement dans le sommeil, apaisée, calmée, en confiance dans les bras de ce géant.

C'est un grondement qui me réveille quelques heures plus tard, j'ouvre les yeux et ceux-ci se fixe sur le torse de Jahad dont la respiration calme me fait comprendre qu'il s'est endormi lui aussi, je ne bouge pas, je comprends que le bruit est celui de la forte pluie qui cogne contre les baies vitrées de ma chambre. Je me libère doucement des bras de mon templier, me tournant et tendant mon corps pour atteindre la table de chevet sur lequel trône le verre d'eau que je porte à mes lèvres, ma gorge est sèche et je veux éviter d'avoir la tête trop lourde au petit matin. Je sens un mouvement et me rapproche de Jahad sur le front duquel je viens déposer mes lèvres. "Rendors-toi, tout va bien." Je me glisse à nouveau sous la couette, mon dos venant prendre place contre son torse, ma main cherchant la sienne pour la tenir dans la mienne, tout contre mon ventre alors que je ferme les yeux à nouveau et repart pour un autre cycle de sommeil.

Lorsque mes paupières s'ouvrent à nouveau il fait déjà jour, et je sens l'étreinte du colosse autour de moi, réalisant bientôt contre mes fesses que tout est bien colossal chez lui, je ne bouge pas pour le moment, refaisant petit à petit ma soirée dans mon esprit. Je me sens étrangement bien, et malgré le fait que je sois pratiquement nue dans ses bras, je ne ressens aucun gène comme cela aurait pu être les cas auparavant, pas de fausse pudeur à vouloir tirer la couette pour me couvrir ou m'éloigner de son corps, je suis surtout curieuse. Curieuse de savoir si cela changera quelque chose dans la dynamique de notre relation qui s'étoffe petit à petit depuis qu'il a commencé à travailler pour moi. Je me surprends à fermer les yeux et trouver agréable la sensation de sentir son membre contre moi, ne sachant pas si c'est déplacé ou non. Je gigote un peu et me retrouve mon visage contre son torse comme lorsque je me suis endormie la nuit dernière, en relevant mon visage vers le sien je peux plonger mon regard dans le sien, ma main viens se poser sur sa joue et mes lèvres viennent chastement se poser sur les siennes. "Merci d'avoir été là pour moi et d'être resté près de moi cette nuit Jahad." Malgré moi, je crois que ses douces caresses sur mon corps me manquent déjà, peut-être que j'aurais dû retarder mon sommeil pour en profiter encore d'avantage. Comment un homme aussi imposant et massif que lui, qui peut donner l'impression de pouvoir vous briser d'un revers de la main, peut il être celui qui m'a touché avec le plus de délicatesse depuis si longtemps ?

@Jahad Fuller

Je me love contre ma maitresse. Je suis presque étonné de la sentir aussi détendue et impudique. Je le lui avais dit, même si elle était nue à se frotter contre moi et si je dévoilais tous les signaux du désir masculin, je ne ferais de chose qu’avec son accord. C’est un chevalier de l’ordre et je ne ferai rien qui lui causerait du tort. La nudité pour moi ça n’est qu’un détail, mais elle m’avait expliqué que pour elle il en était autrement. C’est sans doute pour ça que je trouve étonnant qu’elle se sente aussi à l’aise alors que clairement je peux la regarder autant que je le désire. Elle est vraiment très belle et les quelques rides sur son visage lui donnent un côté distingué que j’aime bien. En tout cas c’est bon elle dort. Je me colle à elle et ferme les yeux. Je m’endors. J’entends l’orage et je continue de dormir. J’écoute la maison et rien ne bouge. Nous sommes seuls, elle et moi quand elle se réveille je fais mine de rien. Sans doute serait-elle dérangée de me savoir réveillé et près d’elle alors qu’elle est nue ? Elle va peut-être aller s’habiller ? Non, elle prend son verre et bois avant de m’embrasser sur le front et me dire de me rendormir que tout va bien. Je souris amusé. Ma Maitresse est très intelligente et j’ai encore plus d’admiration pour elle. Elle démontre sa supériorité. Elle sait que je me suis éveillé au premier mouvement qu’elle a fait et elle a du soin pour moi. Je la laisse revenir contre moi et l’enlace car étrangement l’idée d’être dans mes bras semble lui plaire. Elle se rendort, son dos écrasé contre moi.

Au matin je la sens se réveiller. La pluie tombe et nous enveloppe de son bruit d’ambiance alors que la luminosité est douce. Je la sens frotter ses fesses contre mon sexe qui déforme mon pantalon de sport. Elle est nue à l’exception de ce truc autour d’elle qui le cache rien et de sa culotte. Puis se tortillant, elle caresse mon sexe en se tournant alors que je pousse une seconde mon bassin contre elle comme par réflexe. Elle vient se serrer contre moi le visage contre mon torse. Puis sa main caresse ma joue et elle vient me déposer un petit baiser sur la bouche. Ça c’est surprenant mais pas désagréable. Elle me remercie et je vais répondre que j’ai fait mon devoir, mais ma main passe derrière elle et sans aucune forme de pudeur je la colle contre moi. Ses seins s’écrasent sur mon torse et contre elle, elle peut sentir mon sexe déformé par la vigueur du réveil. Je la tiens ainsi avant de déclarer.

« Alors reste encore un peu Maitresse… Rien ne presse, prends le temps. »

J’aime bien l’atmosphère de ce moment et j’ai un peu envie de le savourer. Le lit est confortable et elle aime bien me sentir contre elle j’ai l’impression. La lumière est douce et le son de la pluie est relaxant. J’aime la pluie. Je baisse les yeux et la regarde avant de lui dire.

« Il va falloir boire de l’eau maitresse. Est-ce que ta tête tourne ? »

Joignant le geste à la parole, ma grosse main glisse sur son dos et vient derrière sa tête la masser doucement de mes doigts énormes. Je souhaite la soulager de la douleur et du malaise de l’alcool. J’ai parfois pu découvrir ce que l’abus nocturne d’alcool peut faire au réveil et je n’aime pas ça. On verra plus tard sur ce qu’il compte de faire aujourd’hui mais pour l’heure je préfère qu’elle démarre sa journée en douceur.

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