4.1 Event 911 This is an SOS

911 This is an SOS

-Seriously guys?!-

@Sören Von Rosen @Julian Harper

@Angel Von Tapp Nathaniel Jenkins

Les paroles alarmantes de la médecin surprises Nate qui détourna brièvement le regard afin de comprendre ce qui venait de se passer, mais le forcené ne lui offrit guère ce luxe. Déployant toute sa force, le militaire tentait tant bien que mal de maîtriser le gaillard dépourvu de tout raisonnement logique ou même de lucidité.
On lui balança l’ordre de bien le tenir. Roulant des yeux, le membre des forces armées américaines maugréa. Qu’est-ce qu’elle pensait qu’il faisait présentement? Jouer à qui étranglera son prochain le plus vite peut-être?

— C’est quand vous voulez!

Autant qu’elle s’active plutôt que de le prévenir et gaspiller son temps, puisqu’à chaque seconde, il avait l’impression de perdre le contrôle sur ce fou furieux qui se débattait. Ce qui ne manqua pas d’arriver. Ce débile brisa l’emprise du militaire et se jeta sur cette blonde tandis qu’il se réceptionna contre le brancard avec le patient qui devait être pris en charge, mais maintenant laissé à l’abandon.
Un bruit sourd d’un corps heurtant le sol attira son attention et il constata une vision inquiétante. Ce déchaîné était-il réellement en train de clamser? La chance lui souriait dans sa malchance puisqu’au moins il était déjà au bon endroit.

— Désolé, dit-il à l’intention du pauvre malheureux dont plus personne ne portait attention.

Nate tira sur l’oreiller où reposait le patient je-veux-tuer-tout-le-monde selon les dires de la blonde. Il l’apposa sous la tête du furieux épris de convulsions avant de s’écarter et être hors de la portée de ce dernier. Les dégâts crâniens devraient être moindres et puis le personnel soignant saura mieux que lui comment prendre en charge la suite.
Une infirmière entra, informant de la situation générale avant de rappliquer auprès de l’ambulancier.

— Vous devriez plutôt vous occuper de lui avant qu’il flanche, dit Nate en désignant l’invité surprise dans un état préoccupant. Et de l’autre qui divague dans sa douleur.

Avant qu’on le questionne quant à sa présence dans ce bloc, le militaire quitta la salle. Les employés pourront reprendre le contrôle sans trop de difficulté et l’état de l'accueil décrit par l’infirmière l’alarma davantage. Il y sera sans doute plus utile.

911 this is an SOS

feat @Angel Von Tapp - @Julian Harper - @Nathaniel Jenkins

Oui, un bad trip ! ça ne peut être que ça ?! Comment est-ce que je sais moi ce que c'est ? Je n'ai jamais pris d'autre poison que de l'alcool -modérément- et du tabac, beaucoup trop... Mais je suis... putain. Putain de luxe, certes, mais il faut assumer, et les gens qui payent des prostitués ne sont pas toujours clean, un client pris de convulsion ou menaçant de rester dans le lit parce que son cœur est -non pas pris d'amour fou pour toi- mais sous l'emprise d'un truc qui devait lui assurer d'être viril en diable, j'ai déjà eu.

- Tenez le bien ! elle a dit ? Apparemment le mec a compris, le dingue est au sol, ligoté, une infirmière entre totalement hystérique, qu'est-ce que je fais là ?

J'essaie de me souvenir... Je me vois marcher, d'un pas douloureux, comme un zombie dans une rue, à demi-inconscient déjà ? On m'a tiré dessus ? Moi ! On a tiré sur moi ? C'est incroyable, qu'ai-je fait pour mériter qu'on me plante une balle dans la couenne ? J'essaie de me souvenir de ce qu'est devenu mon compagnon mais c'est le noir ? Je ne sais pas non plus comment je suis arrivé là où on m'a ramassé ? La conclusion que j'étais déjà shooté en arrivant me saute à la figure comme le malade mental là a sauté à celle de la toubib.

Ils ont retiré la balle ? Je ne sais plus, je ne sais rien, sinon que cet endroit est dangereux, plus encore que la rue. Je dois rentrer chez moi ! A ce que dit l'infirmière -si je comprends bien, et si elle est réelle !- c'est pire encore dans les couloirs. Elle parle d'une fête ? Une fête qui aurait mal tourné ? J'ai été sollicité par une cliente qui voulait aller -accompagnée- à un truc organisé par des motards ? Ai-je une tête à aller me galvauder avec un gang de rue ! J'ai poliment décliné prétextant un autre engagement...

Malgré la douleur je me redresse au mieux, tout tourne autour de moi, je dois me tirer ! J'ai vraiment l'art de me trouver où il ne faut pas ces derniers temps, elle a massacré mon pantalon, enfin son assistant... Pas grave, je dois sortir et trouver un taxi ! Déjà, descendre de ce truc, ce qu'il y a de bien quand on plane, c'est que ça relativise la souffrance, de moins bien, c'est qu'on a du mal à voir clair...

J'ai réussi à m'assoir, ça n'a l'air de rien mais c'est incroyable, je dois me laisser glisser au sol tout en restant debout, et quitter cet asile de fous !

PrettyGirl

Je sais, je sais, je n’ai pas toujours les bons réflexes quand vient le temps de sauver ma peau, oui, je le sais. Pourquoi tenter de lui attacher les mains ? Parce que logiquement parlant c’est censé aider à maitriser les victimes ? Quoi ? Je le savais moi qu’il était plus fort que Hulk ? Non, mais, je ne suis peut-être pas très musclé, mais je vous jure que sur l’adrénaline je peux faire des choses plutôt hilarantes. Mon point fort est que sa main, sur ma gorge, ne déclenche pas une réaction de fuite comme elle aurait dû le faire. J’ai vu pire et par pire, je veux dire bien pire. Ça va me faire un mal de chien demain, mais demain c’est demain parce que là, maintenant, je suis occupée. Puis si je me fie à l’infirmière qui vient de me hurler dessus, la nuit va être longue.

Quand tu auras fini avec lui appelle du renfort. Je veux tous les docs et les infirmières que tu pourras rejoindre ici. Je ne veux pas savoir où ils sont et ce qu’ils font, s’ils peuvent parler et marcher je les veux ici.

Sans regarder derrière je sors de la pièce pour aller voir par moi-même ce qui se passe. LE BORDEL !!!

C’est la pleine lune ou quoi ? Un astéroïde menace la terre ?

Je suis là, debout dans le corridor, bouche bée. Il y a des infirmières qui courent dans tous les sens et Doc White qui essaie de ne pas se faire éventrer par une femme pratiquement deux fois plus petite que lui. Il me faut un court moment avant de me reprendre et rapidement, je pousse la dame afin de sauver mon collègue.

Les calmants semblent fonctionner… semble…

Il me dit qu’il s’en occupe et j’en profite pour retourner dans la pièce.

Ju ? Si tu as des contacts à la base tu veux bien les mettre en stand by, on a un foutu problème de merde sur les bras et je n’ai aucune idée de quoi il s’agit.

Au diable le langage soigné, je n’ai pas le temps.

911
This is a SOS

❥ Folie furieuse.

14 février, vers 01h20 - Urgences de Scripps Mercy

Face à la détérioration rapide de la situation à l'hôpital, le White prend une décision cruciale. Il se tourne vers l'infirmière, dont le regard est empli d'appréhension, et lui dit d'une voix ferme :

« Préparez-vous à déclencher le Code Silver. Nous devons sécuriser l'hôpital et protéger le personnel et les patients. »

L'infirmière hoche la tête, comprenant l'urgence de la situation, et se précipite vers le poste de communication pour alerter tout le personnel et mettre en place les mesures prévues dans le protocole du Code Silver. Le directeur de garde est appelé et tout s'enclenche.

Dans les couloirs, l'agitation grandit alors que les membres du personnel médical se préparent à affronter la vague de patients délirants et potentiellement violents qui arrivent à l'accueil. Des bruits de pas précipités, de portes qui claquent et d'équipements qui sont rassemblés se font entendre dans toute l'unité des urgences, le chaos ne règne plus, les secours s'organisent, les renforts arrivent en même temps que les premières ambulances accompagnées des forces de police.

Des infirmières et des médecins s'équipent de gants, de masques et de protections supplémentaires pour se prémunir contre les agressions et les risques de contamination. Les agents de sécurité renforcent leurs effectifs et se positionnent stratégiquement dans les zones critiques de l'hôpital.

Le Code Silver est annoncé dans les haut-parleurs, avertissant tout le personnel de l'urgence de la situation et de la nécessité de suivre les procédures établies pour faire face à cette crise. Sous l'impulsion du Dr. Von Tapp, et du Dr White le personnel médical et les agents de sécurité se déploient rapidement dans tout l'hôpital. Les patients sont évacués des zones les plus exposées et dirigés vers des lieux sûrs. Des barricades improvisées sont mises en place pour limiter l'accès à certains secteurs sensibles.

La tension est palpable alors que les équipes se préparent à accueillir les victimes de la fête débordante. Les bruits de chaos et de cris provenant de l'accueil s'intensifient, résonnant dans les couloirs comme un sombre avertissement.

Le Dr. Von Tapp se dirige vers l'accueil, guidée par l'urgence de la situation. Elle passe devant des patients en état de confusion, certains agités et d'autres désorientés, cherchant à apporter de l'aide dans la mesure du possible tout en veillant à leur propre sécurité. Arrivée à l'accueil, elle constate un spectacle chaotique. Des personnes droguées, incohérentes et violentes sont amenées par les pompiers et les ambulanciers. Le personnel de triage travaille frénétiquement pour évaluer rapidement l'état des patients et les orienter vers les services appropriés.

Le Dr. White prend la parole d'une voix forte et calme :

« Priorisez les patients les plus critiques et ceux nécessitant une intervention immédiate. Établissez une zone de confinement sécurisée pour les patients agités et assurez-vous que le personnel dispose de toutes les ressources nécessaires pour se protéger. Angel on est dans la merde, essaie de gérer l'aile chirurgicale, prend le personnel qu'il te faut.»

Ses instructions sont suivies avec diligence par le personnel, qui redouble d'efforts pour assurer la sécurité et le traitement des patients dans ce contexte chaotique. La nuit se prolonge dans une atmosphère tendue, mais les équipes restent résolues à mener le navire à bon port à travers cette crise. Ils coordonnent les efforts, font appel aux renforts et veillent à ce que chaque patient reçoive les soins dont il a besoin malgré les circonstances difficiles.

Dans l'obscurité de la nuit du 14 au 15 février 2023, l'hôpital Scripps Mercy de San Diego se transforme en forteresse de soins, où le personnel lutte contre l'afflux massif de patients délirants et violents, déployant toute son expertise et sa détermination pour faire face à cette crise sans précédent.

Que faites vous ?

❥ Rappels

Ceci est la dernière intervention du Game Master dans cet Event.
Merci de votre participation, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Les PNJ restent accessibles. Personnels de santé, comme de sécurité, comme fêtards imbibés.
Il règne une ambiance plus qu'étrange dans les lieux.
Le Code Silver aux USA est l'équivalent d'un plan blanc en France. Le Code Silver est utilisé pour signaler une situation d'urgence dans un établissement de soins de santé, généralement liée à une menace imminente pour la sécurité, comme une attaque armée, une prise d'otages ou une intrusion violente. Il est déclenché pour mobiliser les ressources nécessaires et coordonner la réponse de l'établissement et des forces de l'ordre afin de protéger les patients, le personnel médical et les visiteurs.

❥ Informations

Veillez à faire soigner vos blessures.
Il n’y a pas d’ordre préétabli pour poster, ni de délai à respecter entre chacune de vos réponses. Néanmoins, afin de laisser la place à tout le monde, si vous souhaitez prolonger votre réponse par un rp en Duo / Trio, merci d’ouvrir un sujet portant la mention “Event 4.1 Suite & Conséquences.”

❥ Liste des joueurs inscrits

@Nathaniel Jenkins ; @Angel Von Tapp ; @Julian Harper ; @Sören Von Rosen

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911 this is an SOS

feat @Angel Von Tapp - @Julian Harper - @Nathaniel Jenkins

- On a un foutu problème de merde sur les bras elle a dit ? Je me trouve recouché avec la force d'un finaliste en arts martiaux qui rêve d'aller se doucher après avoir vaincu l'adversaire. Une infirmière fait des signes impossibles à traduire à des brancardiers, je suis propulsé comme sur un manège qui se mettrait en route trop brusquement et roulé "en sécurité" ! Dans les couloirs traversés, on se croirait dans une super production de films de zombies, entre les blessés et les cinglés qui marchent en titubant et en ânonnant plus que jamais je n'ai qu'une envie : aller cacher mon corps blessé dans mon bunker ultra sophistiqué !

Pour ce qui est de sortir, j'ai peur que ça soit trop tard, des flots d'entrants s'engouffrent dans les couloirs pour être triés et orientés dans différentes salles...

J'ai la vision de ce que serait l'apocalypse avant de sombrer, je crois qu'ils m'ont administré un calmant !

PrettyGirl

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