4.1 Event 911 This is an SOS

-Seriously guys?!-

@Sören Von Rosen @Julian Harper

@Angel Von Tapp Nathaniel Jenkins

Pouvait-on parler de bon timing? Pour elle, certainement. Pour lui… ça se discutait.
Cette si douce voisine de l’âge d’or qui avait abordé le militaire dès qu’il s'apprêtait à mettre le pied dans son appartement. Il ne pouvait pas le nier, elle était un véritable ange. Toujours à s’assurer qu’il se portait bien. Lui relatait toutes les allées et venues dans l’immeuble. Lui offrait parfois quelques sucreries de sa confection malgré les innombrables rappels qu’il ne possédait pas la dent sucrée, mais rien à faire. Il finissait constamment avec ces derniers entre les mains après l’insistance incessante de la gente dame d’une quatre-vingt dizaine d’années dont il se doutait qu’elle le considérait tel un petit fils qu’elle n’a jamais eu.
Tel un Game Master qui se montrait blasé de la routine psalmodique de ses joueurs, le destin parsema le dénouement de leur discussion par une faiblesse de maintenir l’équilibre pour ensuite s’écrouler au sol.

Résultat; voilà Nate qui repassait pour la mille et unième fois devant cette même affiche. Il pourrait la citer sans même y poser ses iris bleutés tant il ne savait plus quoi faire pour tuer le temps. Ça faisait des heures qu’il errait dans ce hall d’attente à poireauter qu’un membre du personnel daigne l’informer de la situation de sa voisine.
On lui avait refusé l’accompagnement plus loin que cette délimitation monotone comme il n’avait aucun lien de parenté avec la patiente. Il aurait pu rebrousser chemin. Rentrer chez lui et rejoindre son lit pour se reposer. Mais il ne pouvait se résigner à quitter l’hôpital tant qu’il ne connaîtra pas l’état de santé de celle qui vivait dans l’appartement à côté.
Et chaque personne qu’il voyait franchir les portes battantes escortées par des ambulanciers ajoutait incontestablement des minutes, voire même des heures de plus à son attente frôlant l’éternité. À ce compte, il y passera la nuit entière. Diantre, que faisaient les gens lors du soir de la Saint-Valentin pour engorger autant les urgences? Quoique, Nate n’y tenait pas réellement à trouver réponse à cette interrogation futile. L’être humain était certainement l’espèce capable des plus pires imbécilités à travers leurs idées aussi… sidérantes les unes que les autres.

Un homme attira son attention. Ça faisait déjà un moment qu’il gigotait dans son coin comme s’il ruminait quelque chose. Sans compter que l’uniforme inexistant sur ses épaules avec la combinaison qu’il déambula de l'autre côté des portes du département hors de la portée des citoyens sans carte d’identité de l’hôpital le tiqua.
Bordel, il y avait vraiment des individus qui jouissaient d’un sacré passe-droit quand même! Néanmoins, un mauvais pressentiment le piqua. Se filtrait dans ses veines. Celui qui vous prenait aux tripes et qui vous donnait quasi l’envie de gerber. Ce même ressentit lorsqu’il frôlait le champ de bataille.
Nate ne put s’empêcher d’emprunter le chemin que cet inconnu. Faisant attention de passer sous la surveillance des agents de sécurité. Quelle connerie aussi…

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[Résultat du dé supérieur à 50, Nate suit l'homme]

-Seriously guys?!-

@Sören Von Rosen @Julian Harper

@Angel Von Tapp Nathaniel Jenkins

Zigzaguant à travers les employés, Nate ne lâcha pas de ses iris bleutés l’individu interlope voguant vers il ne savait trop où. Ni lui ni cet homme à la carrure imposante ne se fit intercepter. L’agitation palpable semblait les rendre invisibles aux yeux des salariés.
La silhouette qu’il prenait en chasse se volatilisa derrière les portes menant à un box. Il attirera l’attention à coup sûr s’il franchit le seuil de la salle. Le militaire poursuivit plutôt son chemin jusqu’à parvenir à l’affichette de l’autre côté, notant le numéro du local dans un coin de sa mémoire. Il patienta, un membre entra dans la pièce. Finalement, le civil avait dû se faire repérer et ça ne sera qu’une question de temps à ce qu’il soit escorté. Il ne devrait pas traîner non plus avant qu’un autre ne lui indique la sortie.

À peine un pas entrepris afin de rebrousser le chemin jusqu’à la salle d’attente, des hurlements rugirent de l’intérieur. Il s’écarta de l'entrée, évitant ainsi une collision avec une infirmière sortant en trombe -qui l’ignora au passage-. Nate profita de ce moment pour s’incruster dans ce box avant que la porte ne se ferme. Il balaya la scène, fit un état des lieux. L’homme qu’il avait vu s'introduire un peu plus tôt, du sang longeant son bras. Un patient sur un brancard plié sur lui-même. Une lame miroitante au sol. L’individu perdu tenant fermement une femme vêtissant l’uniforme de l’hôpital.
Le membre des forces armées américaines fonça vers le vagabond impromptu, donna un coup de pied sur le scalpel au passage -le faisant glisser hors de la portée de toute personne avoisinante-. La priorité étant de mettre le grand gaillard hors d'état de nuire pour que les effectifs soignants puissent s’occuper des blessés -qui feront un bien meilleur job que lui assurément à ce niveau-. Autant parier sur ses propres forces. Il empoigna les bras du fou et tenta de briser l’emprise que celui-ci possédait sur la blonde avant de songer à le plaquer au sol et éviter qu’il n’entraîne l’employée avec lui.

— Bordel, tu vas la lâcher! maugréa-t-il.