4.1 Event Monsters & Men

Of Monsters
& Men

❥ Folie

14 février, 00h42

Les cris de terreur continuaient de résonner dans l'air, amplifiant la tension déjà palpable. Les invités paniqués se piétinaient mutuellement, cherchant désespérément une échappatoire. Les corps enchevêtrés formaient un amas chaotique, où la violence et la déraison régnaient en maîtres.

La jeune femme en arrière-plan, déchirant ses vêtements et se griffant la gorge, semblait être possédée par une force démoniaque. Ses yeux étaient écarquillés, reflétant une terreur profonde, tandis qu'elle luttait contre ce qui semblait être une agonie insupportable. Ses cris stridents se mêlaient à ceux des autres, ajoutant une note sinistre à cette symphonie macabre.

Dans leur lutte pour la survie, @Kaïs Ackerman et @Imani Simone Vandross se frayaient difficilement un chemin à travers la foule en délire essayant de retrouver une @Louise Evans paniquée et entrainée à l'opposé. Ils étaient enveloppés d'une atmosphère de folie, où la confusion et la terreur se mélangeaient. Les gestes désespérés des autres invités rendaient leur progression de plus en plus périlleuse, et chaque pas semblait être un combat contre l'instinct de survie déchaîné qui s'emparait de chacun. Louise se retrouva entrainée dans un corridor, poussée par la foule vers la porte d'entrée miraculeusement ouverte par le groupe entrainant @Clyde Frost dehors.

Des éclats de verre brisé jonchaient le sol, résultat des bouteilles qui volaient en éclats sous les pieds des personnes désorientées. Les murs eux-mêmes semblaient trembler sous la pression de cette atmosphère étouffante et cauchemardesque. Pas une simple impression d'ailleurs... puisque dans la cour intérieure, la force conjuguée des invités bloqués, fait clairement s'écrouler la grille, dans un bruit d'enfer. Des fragments de murs s'effondrent, blessant un nombre impressionnant de personnes au passage. Conversations déformées, mots incohérents, jurons incompréhensibles, hurlement de folie ou de terreur... Tout s'échappe des lèvres des invités, créant un vacarme assourdissant. Une cacophonie de fin du monde.

Le temps semblait se dilater, chaque seconde s'étirant en une éternité torturante. La réalité était devenue une distorsion terrifiante, où les frontières entre l'illusion et la vérité s'effaçaient. Les corps meurtris et ensanglantés jonchaient le sol, tandis que d'autres continuaient à se battre dans une frénésie de violence insensée.

La soirée chez les Hounds, autrefois animée et joyeuse, autrefois synonyme de soirée dantesque et inoubliable avait été transformée en un cauchemar apocalyptique. Les visages des invités exprimaient la démence, la peur et la déraison, faisant écho à l'emprise démoniaque qui les consumait peu à peu. Devil inside... Le grand maître pouvait clairement savourer sa victoire sur les chiens de l'enfer.

Dans cette ambiance infernale, la question restait : qui survivrait à cette nuit de folie ? Une jeune femme, sans doute moins ivre de peur ou de drogue que les autres, finit par avoir la seule réaction sensée, elle décrocha son téléphone, une fois extirpée de ce bordel, pour composer le 9-1-1.

911 Operator: 911 Emergency Services, what's your emergency?

Luna: (d'une voix tremblante) Oh mon Dieu, vous devez m'aider ! Il y a quelque chose de terrible qui se passe ici ! C'est la soirée chez les Hounds, tout le monde est devenu fou, ils se déchirent et se blessent mutuellement !

911 Operator: Calmez-vous, mademoiselle. Je vais vous aider. Qui êtes vous, comment vous appelez vous? Où êtes-vous exactement ?

Luna: Je m'appelle Luna, Luna Robbins. Je suis à l'extérieur du hangar désaffecté à la sortie de Flinn Springs , il y'avait une fête ici dans la salle principale. C'est l'horreur, je vous dis ! Les gens sont comme possédés, ils se comportent de manière violente et incontrôlable.

911 Operator: Compris, Luna. Nous envoyons immédiatement des secours sur place. Essayez de rester en sécurité et de vous protéger autant que possible. Si vous pouvez, cherchez un endroit où vous cacher en attendant l'arrivée de la police. Des équipes de secours vont les accompagner..

Luna: D'accord, je vais essayer de trouver un endroit sûr. Mais dépêchez vous, s'il vous plaît ! Les gens sont en train de se faire du mal !

911 Operator: Nous comprenons l'urgence de la situation, Luna. Les secours sont en route. Tenez bon. Si vous pouvez me donner des détails supplémentaires sur ce qui se passe, cela pourrait aider les secours à mieux appréhender la situation une fois sur place.

Luna: Il y a de la violence partout, des personnes qui s'attaquent les unes aux autres, des cris et des pleurs de terreur. Certaines personnes ont perdu conscience, d'autres semblent complètement déconnectées de la réalité. C'est un véritable cauchemar ! Et il y'a un mur qui est tombé... il est tombé sur des gens ! La jeune femme éclate en sanglots.

911 Operator: Nous sommes conscients de la gravité de la situation, Luna. Votre témoignage est précieux pour nos équipes sur le terrain. Nous ferons tout notre possible pour mettre fin à cette situation et vous en sortir en sécurité. Restez en ligne avec moi, si vous le pouvez. Je vais continuer à vous guider jusqu'à l'arrivée des secours. Pouvez vous me dire combien il y'a de victimes?

Luna: Merci, merci beaucoup ! Je suis terrifiée, mais je vais essayer de rester calme. S'il vous plaît, dites-leur de se dépêcher. Je sais pas combien ils sont, beaucoup, vraiment vraiment beaucoup, certains s'enfuient mais d'autres sont toujours coincés à l'intérieur.

911 Operator: Ne vous inquiétez pas, Luna. Les secours sont en chemin. Ils seront là dès que possible. Restez forte, vous n'êtes pas seule. Vous avez fait le bon choix en appelant le 911. Je vais rester avec vous jusqu'à ce que tout soit résolu.

La conversation est en cours alors que la porte principale déverse un flot de personnes, d'autres s'échappant par la grille. Certains n'auront pas cette chance. @Rowan Allistair est retrouvée derrière le bar par un @Leopold Mikaelson qui se met à brailler qu'il a besoin d'aide. Pas encore complètement remis physiquement il est conscient de ne pas pouvoir la sortir de là tout seul mais refuse catégoriquement de la laisser. Quiconque essayant de le déloger de là, subira une rage meurtrière.

@Riley Hobb , happée par la foule, se retrouva isolée dans la cour intérieure, la chance semblant lui sourire puisqu'elle sera indemne du plus gros de la chute des débris. Pouvant s'extraire pour retrouver l'extérieur.

@Eden Beckett, séparé de Riley dans la confusion, tenta de trouver un moyen de se mettre en sécurité et de la rejoindre. Naviguant à travers les débris de la soirée chaotique, il se retrouva également happé dans la cour intérieure, décidant d'aider les autres à sortir ou de suivre les premiers dehors par la grille effondrée?

@Ilyas Ricci , essayant de maintenir le contrôle malgré l'agressivité de la jeune femme qui tentait de l'attaquer, fit preuve d'autorité pour contenir la situation, de violence aussi. Cependant, ses paroles semblaient inaudibles, perdues dans le tumulte ambiant. Il lutta pour garder son calme et protéger @Rebecca Crum en compagnie de @Yaël Devon ils peuvent de leur position observer l'ouverture de la porte principale, de là à la rejoindre dans la cohue?

@Clyde Frost , inconscient mais respirant, était transporté par @Keld Møller et @Cassidy Evans qui luttaient contre les obstacles humains et les attaques violentes de Mike. Ils étaient déterminés à protéger Clyde et à trouver un moyen de sortir de cette nuit cauchemardesque. L'ouverture de la porte fut presque inespérée et @Hayden Sawyer s'engagea à leur suite avec @Roxana Baker , cette dernière parvenant par miracle à lui replacer le bras, au prix d'une sévère douleur, mais lui permettant de retrouver sa mobilité et lui évitant clairement des séquelles à long terme.

Clyde, Keld, Cassidy, Hayden et les autres personnages se trouvaient confrontés à un environnement de plus en plus hostile. Des cris résonnaient à l'extérieur,

Où êtes-vous ? Que faites vous ?

❥ Rappels

Vous pouvez introduire des PNJ, à jouer vous-même. Concernant ceux introduits par Game Master, leurs réactions ne sont pas prévisibles.

Merci de privilégier les réponses courtes et rapides afin de fluidifier le jeu.

Les interventions de GM guideront le déroulement des événements. La prochaine aura lieu d’ici 5 jours maximum (mais ça peut toujours être avant)

❥ Informations

Ceci est la dernière intervention de Game Master dans l'event.
Prenez en compte l'arrivée des ambulances et des forces de police dans les prochaines minutes. Les victimes encore sur place seront transportées en direction de l'hôpital.
Les symptômes de la Devil, commenceront à diminuer d'ici environ 2h, pour un complet retour à la normale dans 6h environ. Les consommateurs involontaires vont se retrouver extrêmement fatigués, et déshydratés. Si des analyses toxicologiques sont effectuées elles ne mettront pas de nom sur le produit utilisé, ce cocktail étant nouveau et jalousement tenu secret.
Il n’y a pas d’ordre préétabli pour poster, ni de délai à respecter entre chacune de vos réponses. Néanmoins, afin de laisser la place à tout le monde, si vous souhaitez prolonger votre réponse par un rp en Duo / Trio, merci d’ouvrir un sujet portant la mention “Event 4.1 suites & conséquences”
Merci pour votre participation à cet Event.

❥ Liste des joueurs inscrits

@Victor Shadow ; @Eden Beckett ; @Riley Hobb ; @Keld Møller ; @Cassidy Evans ; @Roxana Baker ; @Abigaël Kowalski ; @Hayden Sawyer ; @Rebecca Crum ; @Ilyas Ricci ; @Mattia Mancini ; @Imani Simone Vandross ; @Clyde Frost ; @Kaïs Ackerman ; @Yaël Devon ; @Vince Crane ; @Louise Evans @Rowan Allistair

J'fatigue mais grave, en levant tête pour signifier qu'on a réussi j'vois celle de Keld ! On dirait qu'i' vient d'voir un zombie sortir de terre ? C'est là que j'prends conscience que derrière moi, c'est encore pire que dedans et qu'en fait le mec qui s'est fait refouler et qu'on a suivi, i'd'vait plutôt essayer de s'mettre à l'abri !

Dans la cour, ça gueule de ouf, y a une fille qui chante une espèce de chant guerrier comme dans les jeux vidéos, deux mecs que j'entends distinctement s'invectiver et se cogner, des voix qui appellent, des hurlements du côté de la cour intérieure et un boucan d'enfer, un bout d'mur vient se casser la gueule ! Puis les sirènes, y a un ou une qu'a appelé le 911 ? Putain ça va faire un bazar encore ça ! Mais faut des secours c'est vrai, Clyde a besoin qu'on l'embarque, et Mike aussi !

Mike, il s'traîne comme un mort vivant de The Walking Dead ! On lui a bien cassé les pattes pourtant mais on dirait qu'i' sent rien ?

Autour ça y est, c'est pire que les spots d'une boîte de nuit, les gyrophares illuminent la nuit ! Je me mets à gueuler pour attirer l'attention ! Faut qu'i's nous sortent le hiema d'là avant qu'i' s'fasse zigouiller par l'autre bancal ! Et qu'i's nous débarrasse de lui par la même occasion...

Puis j'fronce le nez ? Là-bas, y a d'autres cris ? Y a quand même pas un débile qu'a foutu l'feu ?

Jeté de 2 dés 100 :
1 - Cassidy arrive-t-il à faire évacuer Clyde ?
2 - Est-il parano ou y a-t-il bien un début d'incendie ?

Le membre 'Cassidy Evans' a effectué l'action suivante : Le destin infernal

'Dé 100' : 38, 98

Monsters & Men

ft. Event

OUTFIT - Mon cœur se promenait au bord de mes lèvres, puis retombait furieusement au creux de mon ventre, comme une montagne russe. Mort. Le mec était mort. Devant moi. Et je ne pouvais rien faire. En couverture, cela arrivait de voir des morts, mais c’était des règlements de compte, de fusillades. C’était simple, rapide. Celui-là, si c’était un règlement de compte, c’était d’une cruauté sans nom. Parce qu’il y avait des victimes collatérales en bien trop grand nombre. Ce n’était pas propre. Il y avait plein de civils dans cette fête. À travers la brume dans mon cerveau, je réussissais quand même à penser au rapport d’évènement que j’allais devoir relater à mes supérieurs. Bordel…

Nous avancions lentement, bousculés par la foule. Ma main s’appuyait sur Kaïs pour m’empêcher de tomber à la renverse. L’atmosphère était chaotique, les cris étaient déchirants, mais je pensais surtout à ma propre survie et celle de mon microgroupe. Au diable les autres pour le moment.

Kaïs me mentionnait que je lui devais un verre et malgré mon égarement, je lui répondais rapidement :

« Ton verre va attendre, la partie n’était même pas terminée. »

Un petit sourire malicieux malgré mes yeux dans le vague. Les vêtements de Kaïs étaient soudainement d’une grande douceur et j’étais de plus en plus perdue. Le tourbillon de panique ne semblait presque plus m’affecter. Mon propre vertige était suffisant pour me préoccuper. J’émettais un gloussement diffus quand mon compagnon me disait que c’était le plus beau compliment qu’il avait reçu. Vraiment?

Louise n’était plus avec nous. Mais impossible de partir à sa recherche, puisque mon preux chevalier venait de me cueillir au vol. Je n’arrivais qu’à ânonner le prénom de cette quasi-inconnue à laquelle je semblais m’être accrochée trop vite.

« Louiiiiise!!! Louiiiiii-se! Louiiise! »

Mon orgueil s’était éclipsé. J’étais transportée comme une princesse, c’était loin de mes habitudes et pourtant je ne rechignais pas. Je voyais mal comment j’aurais réussi à franchir la distance qui nous séparait d’une éventuelle sortie. Encore fallait-il passer la foule amassée et paniquée. Kaïs faisait quelques pas dans le sens inverse, tentant de retrouver notre camarade. Je voyais ses cheveux et une sortie. Elle était en sûreté.

« Elle est là! Elle est arrivée à sortir! »

Je pointais vaguement ce que j’avais vu. Maintenant, nous devions aussi nous mettre à l’abri. Des gens nous bousculaient et je ne trouvais rien de mieux à faire que les engueuler. Une grille tombait dans un fracas assourdissant. Mais c’était une porte de sortie intéressante. La foule finirait par se dissiper et nous permettrait de nous enfuir à notre tour. J’entendais les sirènes des premiers répondants. Je tapotais l’épaule de Kaïs pour lui indiquer le nouveau chemin improvisé par le trou béant laissé par la clôture.

« Par là! »

[Avec @Kaïs Ackerman, en quête d'une sortie.]

Code by Joy

Le brouha qui nous entour est infernale, j'ai l'impression affreuse que ma tête est compressée dans un étau. Tout ce qui m'entour me semble irréel. Je ne suis pas dans mon état normal, mon corps m'obéit qu'à moitié et mon esprit est obscurcit par un épais brouillard qui ne semble pas vouloir se dissiper. Je suis comme obsédée par cette furie qui nous casse les couilles depuis le début de cet enfer et j'ai qu'une envie c'est de lui éclater la gueule et je ne retiens pas un cris jubilatoire quand Ilyas s'en charge. Quoi ? Pour une fois que lui et moi on est sur la même longueur d'onde.

Si Yaël ne me maintenait pas fermement par la taille, je ne suis pas sur que je serais capable d'avancer. Ma cheville que je me suis foulée un peu plus tôt à cause de cette conasse me fais souffrir, mais la peur qui me tenaille les entrailles m'empêche de me plaindre, j'ai comme tout le monde ici je crois qu'une obsession me casser de cet enfer au plus vite ! ! La sortie est proche et grâce à Yaël qui joue des coudes avec détermination nous sommes en bonne voie. Sauf que je n'entend pas la voix agaçant d'Ilyas, je jette un oeil en arrière pour l'apercevoir mais rien. Putain mais il est passé ou encore ? C'est encore cette furie ? Sérieux ? Même assommée elle est encore capable de nous chier dans les bottes ? Il n'y a pas assez de gens à viser ici ? Je le cherche du regard. Je sens la poigne inquiète de mon ami se raffermir autour de ma taille. Il panique. Sa voix raisonne dans mes oreilles, je le sent me lâcher et me pousser en avant aprés m'avoir donné ses instructions.

« Putain, mais dans quel monde t'as cru que j'allais vous laisser dans la merde... »

Je grogne, mais dans mon état les mots ne sonnent pas aussi clairement que dans mon esprit. Je ne sais pas s'il a ignoré mes paroles délibérément ou s'il ne les a pas entendus à cause de la cohue ambiante, mais quand il me demande si j'ai compris, je secoue la tête refusant de poursuivre sans eux. Pourtant, son regard suppliant me laisse guère le choix, je l'emcombre et je ne peut pas lui demander de perdre plus de temps à partir à sa recherche. Quoi qu'il en soit, avant que j'ai le temps de lui dire quoi que ce soit il agrippe une fille à qui il demande de m'aider à sortir d'ici. La dernière qu'il ait ramassée comme ça au hasard ce n'était pas une riche idée. Je regarde cette fille avec suspicion. Quoi ? C'est normal non ? Yaël disparait dans la foulle et quand je m'appraite à lui faire suite la nénette m'attrape par le coude pour tenter de me raisonner pour m'emmener avec elle vers la sortie. Elle s'adresse à moi, elle est terrorisée, mais elle semble animer par de bonnes intentions, elle tente de me raisonner, mais je suis obnubilée par mes amis en retraits. Je le vois s'éloigner et j'ai beau lutter contre le mouvement de foule, je suis obligée de finir par capituler. Je grimace en avançant sans l'aide solide de Yaël ma cheville est dans le mal. J'essaie d'avancer tout en jetant sans cesse des regards en arrière, mais j'ai l'impression de faire du sur place. La foule autour de moi, pousse dans tous les sens, je me retrouve écrasée comprimée. J'ai l'impression d'être une putain de sardine dans une boite. Les gens autour de moi sont affolés, ça crie dans tous les sens. J'ai mal au crâne et ma vision n'est pas aussi claire qu'elle le devrait. Mon coeur bat si vite dans ma poitrine que j'ai l'impression qu'il pourrait exploser d'un instant à l'autre. Je suis fébrile est clairement dans un état second. C'est la voix d'Ilyas qui m'extirpe de cette léthargie qui menaçais de m'emporter. Je n'ai même pas vue que la miss qui était avec moi est déjà loin devant visiblement agacer que je refuse d'avancer. Ballottée de droite à gauche je ne sais pas par quel miracle je parviens à garder l'équilibre. Quand j'apperçois enfin Yaël et Ilyas je suis soulagée. Ils sont là, pas si loin derrière moi, mais ils restent hors d'atteinte. Je dois les rejoindre, c'est bien la seule chose dont je suis certaine. J'essaie de jouer des coudes pour gagner un peu de terrain, mais j'ai l'impression de nager contre le courant. Heurtée je manque je perdre l'équilibre un nombre incalculable de fois. Si je chute je risque de me faire piétiner, alors je m'agrippe à tout ce que je trouve, me moquant bien à qui appartient le bras, l'épaule, le torse contre lequel je prend appuis pour ne pas tomber. Je tente de crier leur noms, mais j'ai l'impression que je n'ai pas assez de puissance dans ma voix pour me faire entendre. La distance s'amenuise entre eux et moi, enfin je crois... j'en ai l'impression mais tout flanche autour de moi, tout tourne et mes jambes peine à me porter un peu plus à chaque pas.

[proche de la sortie et tente de rejoindre tant bien que mal Ilyas et Yaël malgré son état précaire.]

Monsters and men
EVENT

out-fit

Yaël parvient à aider Ilyas à s’extirper de la furie et en croisant son regard, le soulagement lui dévale les veines avec force. « - Je t’ai dit de te barrer putain ! » Il se fait engueuler, en plus ? Le pilote plisse les yeux. « Tu l’aurais fait ? » Le défi dans son regard est clair, précis. Il sait qu’Ilyas n’aurait jamais quitté les lieux sans lui. Il ne peut pas comprendre ça ? Il va pourtant falloir qu’il s’en accommode. Pas sans lui. Jamais. La gosse revient à la charge mais cette fois, Ilyas parvient à la neutraliser. Yaël détourne les yeux une fraction de seconde, mâchoires serrées avant que le journaliste ne le tire à lui et ne lui demande où se trouve Becca. « Dehors, j’espère. » L’inquiétude lui remonte à la gorge mais il n’y peut rien, il n’aurait pas été capable de sortir sans lui. Il repart en arrière, cette fois, sa main retrouve naturellement celle d’Ilyas et ne s’en déloge pas. Plus question de se séparer. Le journaliste a même l’air de penser que lui broyer les os de la main est une bonne stratégie pour avancer. Mais il est bien trop rassuré par son contact, impossible de ne pas lui rendre son étreinte. Il l’entend gueuler le prénom de sa collègue et il tourne la tête dans sa direction. Elle aussi, elle a rebroussé chemin putain ! Il serre les dents, joue des coudes en laissant Ilyas se faufiler à sa suite. Ils se rapprochent.

Après quelques efforts, Yaël finit par apercevoir les traits de Becca de plus en plus près. Il prend tellement de coudes dans les côtes à force de se frayer un chemin qu’il a l’impression de ne plus sentir la moindre douleur. Quand, enfin, ses doigts se referment sur le poignet de la jeune pilote, il en soupire de soulagement. Il est bien forcé de lâcher Ilyas pour faire passer la jeune femme tremblante et vacillante entre eux. D’un regard, il cherche celui du journaliste avant de le tourner vers elle. « Je t’avais dit de sortir ! » Est-ce qu’il vient d’engueuler la pilote exactement comme Ilyas vient de le faire avec lui ? En toute mauvaise foi, bien sûr. Il attrape la taille de Becca, passe son bras autour d’elle pour venir en appui et en soutien. Il invite Ilyas à faire pareil pour pouvoir glisser son bras contre le sien dans son dos. Ainsi accrochés, ils vont pouvoir avancer. Et ils le font, centimètre par centimètre, ils parviennent à voir la sortie.

Mieux encore, ils se retrouvent enfin dehors et Yaël a l’impression que le froid de cette fin d’hiver s’infiltre de partout mais surtout, réactive la mécanique branlante de ses poumons. C’est la cohue dehors aussi mais au moins, ils peuvent s’éloigner de la foule et tirer Rebecca loin de tout ce tumulte. « Comment tu te sens ? » Il s’avance pour qu’ils puissent se poser contre un muret. L’adrénaline se déverse en lui avec la puissance d’un raz de marée. C’est violent et douloureux mais il connaît bien les signes. Il y est habitué. Il sort son téléphone et n’attend pas plus longtemps pour envoyer un message à Laury. « Tu es venue en voiture ? » Il cherche d’un regard la caisse de la jeune femme, aussi voyante que peut l’être la sienne. Ils ne peuvent pas transporter Becca en moto, si Laury parvient à les rejoindre, elle pourra emmener sa sœur à l’hôpital pour qu’elle soit prise en charge. Instinctivement, il se retourne vers Ilyas, son regard rencontre le sien et il vient immédiatement accrocher sa hanche de sa main pour se pencher et déposer un baiser dans son cou, soulagé qu’ils soient sortis. Mais son geste à un autre but, parce qu’il a l’impression que tout pourrait à nouveau lui échapper. Pas question qu’Ilyas y retourne, il n’a même pas intérêt à y songer.

[Enfin dehors avec Rebecca et Ilyas. Envoie un message à Laury.]

©️crack in time

4.1 Event Monsters & Men

FT. Hounds et invités

C'est un bordel sans nom ! Des cris, des hurlements, des sirènes, des gyrophares !

Je regarde Cassidy, j'ai une sainte horreur des flics et des ambulances ! Trop de vécu derrière ! Je dois marquer le coup parce qu'il me jette un regard inquiet, non, pas d'inquiétude ! je vais tenir ! Je suis capable de conserver mon calme, il FAUT que je conserve mon calme !

En règle générale les voitures de police ne me font aucun effet, heureusement vu que je côtoie les forces de l'ordre de façon régulière pour le Cabinet, non, la flicaille classique ne me fait pas grand chose, si je devais faire dans mon froc à chaque fois que j'ai affaire à eux je serais derrière les barreaux depuis longtemps... Mais la conjonction des secours avec les flics ! Ils ont déjà sorti des brancards et drainent les blessés les plus graves vers les véhicules chargés de les emporter vers les hôpitaux...

Cass' essaie d'attirer l'attention d'une équipe pour qu'ils ramassent Clyde, et Mike par la même occasion, sans le hiema on s'en sortira mille fois mieux ! Je ne veux qu'une chose c'est m'extirper de là, que personne ne fasse le rapprochement entre mon nom et le blouson que je porte ! Je ne prends même pas conscience que je suis en train de vriller, pourquoi les gens qui sont ici me reprocheraient-ils d'être hound à une fête organisée par les hellhounds ? C'est que moi pour les gens que je rencontre le jour, je suis la respectabilité incarnée, ma couverture est sacrée, si elle vient à sauter trop de bizarreries remonteraient en mémoire de quelques uns, peu de curieux, mais suffisamment pour me foutre dans la merde ! Pour les autorités, je reste Keld Møller, fils de pasteur, qui a lui-même étudié la théologie avant d'obliquer vers les chiffres, parcours atypique certes mais courageux, mieux vaut un métier trivial que tromper Dieu n'est-ce pas ? J'ai intégré le personnage, du gosse Harald Kjær, fils aîné d'ouvrier alcoolo suicidé après avoir perdu son boulot et d'une brave femme totalement dépassée par l'élevage de quatre enfants en solitaire ! il ne reste rien. Rien... un peu peut-être quand je suis en bonne compagnie, c'est à dire Cassidy qui l'a connu ce gamin déjà bien décidé à faire son chemin.

Un premier brancard nous passe sous le nez et Cass' sacre entre ses dents, je me propulse presque sous les roues d'un second leur montrant Clyde inconscient et Mike en train de manger le sol sur lequel il a vomi, soudainement vide de toute énergie, et puis l'air de mon mec m'alerte ? Cette odeur ? Ça sent le brûlé ? Qu'est-ce qu'ils ont foutu ! Je me jette sur lui pour lui prendre son arme, je ne veux buter personne, juste tirer en l'air pour qu'ils dégagent le passage ! Comme il me repousse en faisant « non » de la tête, je perds contenance et murmure d'une voix beaucoup trop aiguë, dans ma langue natale « Jeg vender ikke tilbage til bålet! hellere dø! » (*) Mes jambes me font mal, comme en réaction à une possible flamme, je préfère mourir que finir à nouveau torche vivante ! Plus jamais !

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(*) je ne retournerai pas sur le bûcher ! plutôt crever !

Code by Joy

Trop absorbé par l’idée de nous faire quitter ce merdier, je ne fais clairement pas dans la dentelle. Mon bras se resserre autour de Becca. Je crois même qu’à certains moments, on la porte plus qu’on ne la soutient. Cette fois-ci, je ne cherche même plus à lui balancer des vacheries à la gueuler pour détourner son attention. Le chaos environnant, elle le subit autant que nous. Rien de ce que je pourrais dire ou faire ne pourrait l’atténuer. Même une fois dehors, je pousse pour qu’on continue. - Avancez encore ! Les sirènes hurlent déjà. Leurs lumières déchirent l’obscurité de la nuit. Je devrais sans doute être soulagé. Je devrais… À fleurs de ma conscience, d’autres souvenirs menacent frémissent. Un an déjà.

Je secoue la tête pour chasser cette pensée. La respiration saccadée, j’ai les sens en alerte. Putain… Putain de merde ! La pression exercée par Yaël me pousse à chercher son regard. Je suis désolé. Sincèrement désolé pour ce que je vais faire. - Chope un ambulancier, elle sera prise en charge plus vite. Ceci dit, vu le champ de bataille, les chances qu’elle soit prise en charge de façon prioritaire sont probablement minces. Mon cœur s’ébat comme un dératé dans ma poitrine. J’ai pas envie d’y retourner. J’ai pas envie de me confronter à cet enfer. Je déglutis péniblement, opte pour la lâche en fuyant le regard du pilote pour me concentrer sur sa collègue. J’attrape son menton entre mes doigts afin qu’elle me regarde. - Ca va aller, ok ? Il va t’emmener et rester avec toi le temps que ta sœur arrive. J’vous retrouve après. Pourquoi je fais ça ? C’est complètement con. Je suis sûrement dans le top 3 des pires personnes au monde pouvant la rassurer. Mais, je sais pas. C’est genre… instinctif ?

Du pouce, je la taquine avec une pichenette sur la joue. J’essaie de sourire, mais celui-ci s’estompe à l’instant où je reporte mon attention sur Yaël. Je recule d’un pas, les bras écartés pour me dédouaner d’avance. Il sait. Il a compris. - Faut que j’aille aider. Une mince goutte de sang roule dans mon cou, là où cette timbrée m’a lacéré la peau. - J’peux pas les laisser…. Ma voix s'enroue sous le poids du regret. Ou alors celui de l’inquiétude. Je jette un coup d'œil anxieux en direction de l’entrée. Déjà, les uniformes s’activent pour sécuriser le périmètre. Si je veux tenter ma chance, c’est maintenant ou jamais. Les hounds sont ma famille. Des putains des frères détraqués, des sœurs à l’esprit fracassés. Ils ne partagent pas mon sang, c’est différent. Ça n’a même rien à voir. N’empêche que je peux pas les laisser. Dans une tentative, un peu désespérée, je fais marche arrière en direction de la porte.

[On passe en PV mais je reviendrais maybe avec Ilyas en soutien ]

Je ne peux rien faire. Rien du tout. Je suis totalement impuissant, aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois. La fille avec moi vient de me remettre ma foutue épaule. ça fait un mal de chien, mais je crois que ça va aller avec le temps. Par contre je n'ai aucune force dans ce bras là. Mon arme ne m'est d'aucune utilité et le feu semble prendre, les secours ont été appelés et ça arrive toute part. On est dans la merde. C'est le chaos, le bordel le plus total. Je suis totalement dépassé et je ne sais pas quoi faire pour aider. Si j'y retourne je vais déranger les secours et je vais me mettre encore plus dans la merde. Les flics ! Putain les flics vont venir et je vais me retrouver encore plus dans la merde. La peur me fout un pic d'adrénaline je vais devoir serrer les dents et rouler, la manette des gars va clairement être douloureuse à tourner mais tant pis. C'est ça ou retrouver les flics...

"Merci... Pour le bras. Vient on se tire j'te dépose où tu veux. Mais moi j'me tire"

Pas de flics, les secours sont là tout ce que je vais faire c'est finir en taule ou dans la merde. Je grimpe sur ma moto. Si la fille vient avec moi je vais lui donner mon casque et la déposer ou elle me dira de la lâcher et moi je vais rouler et me terrer quelque part le temps que tout ça retombe. Mon dieu c'est le bordel !! Je démarre ma moto et part en trombe avec soit la jeune femme qui part avec moi soit tout seul.

La vue dérangeante de son épaule démise, la sensation de ses rotules sous mes doigts, le bruit singulier d’une articulation remise brutalement en place… Les hurlements qui s’élèvent haut dans le ciel, sans réponse à leur détresse… Je ne comprends pas le quart de ce qui se passe autour de moi, mais je sens bien mon estomac se soulever lorsque je parviens à rendre sa mobilité à mon sauveur improvisé. C’est tout ce que j’ai pu faire au milieu de cette hécatombe : m’improviser infirmière, après m’être laissé porter par des gens plus futés que moi. Y a pas de quoi se réjouir, ni même se sentir soulager. Il suffit de regarder l’état du hangar pour comprendre que rien ne va aller mieux. Comme si la violence ne suffisait pas, maintenant les flammes se joignent à la partie… Y a encore des gens là-dedans… Des personnes bloquées, ou pire transporté par cette transe démoniaque, qui semble s’être embrasé aussi vite que l’incendie qui prend vie sous nos yeux. Les sirènes me sortent de ma torpeur contemplative et je me rends enfin compte que si les secours sont là, les flics ne sont pas loin, non plus. Est-ce que je devrais rester pour aider ? Pourquoi je le ferai, j’ai pas envie d’y retourner.

« J’te suis, dépose-moi à Ocean Beach, j’me débrouillerai après. »

Je n’ai pas besoin de jouer les héros, je ne ferais que gêner les secours. Ouais, je ferais mieux de partir d’ici. J’enfile le casque qu’il me donne et grimpe derrière lui, me cramponnant à sa taille en regardant une dernière fois derrière nous. De loin, on dirait que le bâtiment se fait engloutir par le sol, sous des reflets de spots bleu et rouge… Sur un fond de fumée menaçante. Je me contente de garder le silence tout le long du trajet, pour finalement dire que quelques mots à cet inconnu à qui je dois surement la vie. « Merci. Fais gaffe à toi. » Je finis ma route à moitié consciente. Je peux sentir mes jambes s’alourdir à mesure que j’approche de mon van et finalement, je m’écroule sur mon lit. Incapable de trouver le sommeil, je repense aux événements de la soirée avec la nette sensation de n’avoir servi à rien.

[Roxana s’en va avec @Hayden Sawyer et la soirée s’arrête là pour elle. Merci pour cet event :3 4.1 Event Monsters & Men - Page 5 1f353

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