Roxael 1 // Soirée Dantesque

 

Il ne répond pas tout de suite, son regard intense restant fixé sur le mien. Un sourire en coin apparaît sur ses lèvres, révélant une pointe de mystère. Il glisse ses mains le long de mes hanches, m'attirant un peu plus près de lui dans cette danse enfiévrée et sa réponse me tire un petit rire ravi. Sa main dans la mienne je ne me fais pas du tout prier et je le suis avec grand plaisir. Je ne suis pas du style à bouder mes envies ou à me poser milles questions et là... il y'a une alchimie foutrement brulante que j'ai envie d'explorer.

Il semble connaître les lieux et je le laisse pousser une porte, avant de gémir d'envie quand il me plaque au mur. Nos langues se retrouvent, s'aimantent et dansent. Je vibre contre lui, glissant les mains dans les pans de cette chemise d'un autre temps pour trouver la peau de son torse, la musculature de son ventre. J'en éprouve creux et bosses et gémis de plus belle, mais cette fois d'une forme de fureur ardente. J'arrache son haut, plus que je ne lui retire et mes mains viennent ensuite s'attaquer à sa ceinture. Ma bouche rampe sur son torse, je libère les passants et pousse un petit couinement de délices en découvrant la bosse qui déforme son boxer. -"Haaan putain !" Je repars à l'assaut de sa bouche tout en essayant maladroitement de me dessaper en même temps, en tout cas assez pour que nos corps fassent pleinement connaissance.

Je ne connais même pas son nom... pourtant je bous d'une envie furieuse de le sentir au creux de moi. Mon string glisse le long de mes jambes et je m'en défais tout en gardant mes talons. Je relève les yeux, croise les siens et la pointe de ma langue vient humecter mes lèvres avant que je ne glisse les doigts dans l'élastique de son boxer. Je crois que jamais ce n'était parti aussi vite et aussi... loin. Mais je n'ai même pas peur, pas le moindre doute, juste l'impression de vivre un perfect match d'une perfection absolue. Pas de conte de fée et d'amour au premier regard, non, faut pas exagérer. Mais une vague dévorante, une lame de fond d'envie, qui déferle en moi et me met presque en transe. Le baiser est fiévreux, chaque contact résonnant comme une promesse de passion débridée. Nos mains explorent avidement, effaçant toute barrière entre nous. La chaleur monte, et l'étable devient le théâtre d'une liaison enflammée.

Les souvenirs de cette nuit resteront gravés,  j'en suis sure, comme une bulle de passion intense. Là, au milieu de l'étable, entre les ombres dansantes des chevaux et l'excitation palpitante, je donne libre cours à mes désirs, liant nos corps dans une danse passionnée. La réalité peut bien attendre, car dans cet instant volé, seul compte le feu qui nous consume. La beauté du regard qu'il porte sur moi, la façon délicieuse dont sa peau électrise la mienne. Je me fous de tout ce qui n'est pas lui ! Sous la caresse discrète de ses prunelles, je m'agenouille devant lui, emportant son boxer sur mon passage. Je le contemple comme une offrande à l'autel du plaisir, avant que ma bouche se pose contre sa cuisse. Je mordille doucement et un sourire plus tard je viens gifler son extrémité de ma langue. Je me fous de savoir si ce que je fais est moral ou non, si c'est le point de départ de quelque chose ou simplement une délicieuse étreinte presque interdite.

Mes doigts effleurent sa peau avec la délicatesse des pétales de rose, une connexion muette émergeant entre nous, tissée par le désir et la complicité. Les parfums nocturnes, une symphonie d'essences, emplissent l'air d'une promesse qui me coupe presque le souffle. Son regard, constellation dansante, fixé dans le mien, comme me défiant d'aller au bout de mon envie. Je referme les lèvres et ma langue cajole son gland avec une douceur qui m'affole les sens. Mon ventre pulse bientôt au rythme aqueux et indécent des mouvements de mes lèvres le long de sa hampe.

Les soupirs qu'il exhale s'entremêlent à ceux que je ne peux retenir, excitée en diable. Ma bouche, se fait envieuse, puis douce, exigeante, explorant un territoire sacré, cherchant à lui transmettre la fièvre dans laquelle je me trouve. Chaque mouvement, chaque caresse, se veut plus folle que la précédente Lorsque mes lèvres se posent sur la peau de son ventre, son pieu planté dans ma gorge, je suffoque et c'est comme si je capturais la lumière d'une étoile filante, créant une traînée ardente au creux de mon corps, menaçant de me faire défaillir tant je me retrouve trempée et envieuse. Je me perds quelques instants dans cette fellation qui m'excite je le crains tout autant de lui et relève un regard noyé sur lui pour lui dire la voix toute suppliante. -"Bordel ce que j'ai... envie de toi." Cette fois c'est clair, j'en tremble, mes doigts venant se glisser au creux de mon corps, récoltant un peu de mon envie pour la porter à mes lèvres et me déguster en le fixant de manière provocante.

La grange et cette porte de bois contre laquelle je viens de la soulever et de la plaquer. Depuis quand je fais ça ? Pourquoi je fais ça ? Je suis taré ou quoi ? C’est qui cette fille ? Je ne la connais pas et hop un regard, une danse, quelques mots et on va baiser ? À quel moment ma vie est devenu un film pornhub ? La fille ne s’en offusque pas. Pire encore, elle répond à mes baisers de manière fiévreuse et passionnée et enroule sa langue à la mienne m’agrippant avec fermeté. Elle me déshabille et quitte ma bouche pour embrasser mon torse. Je me laisse faire et la caresse en lui enlevant ses habits. Elle découvre la bosse sous mon boxer et s’en délecte d’une insanité bien sentie qui me fait rougir de plaisir à l’idée que la dame puisse trouver mes « mensurations » satisfaisantes… Je plonge dans son cou dénudé et l’embrasse et la mordille quand elle fait tomber son string au sol et reste en talons. Bordel c’est Sexy ! Elle glisse sa main dans mon boxer et empoigne mon sexe. Mais qui est cette femme parfaite ? Où était-elle tout ce temps ? Pourquoi j’ai l’impression qu’elle est trop parfaite pour être réelle ? Je me recule et lui vire son haut la mettant enfin nue, mais je n’ai pas le loisir de la contempler car déjà elle est à genoux devant moi et se met à m’embrasser la cuisse. Je tremble en réalisant que nous sommes nus à l’exception de nos chaussures et de mon pantalon à mes chevilles. Je la regarde saisir mon sexe et le frapper sur sa langue d’une manière délicieusement perverse. Puis elle me caresse et lèche habilement mon gland me faisant suffoquer de plaisir. Puis arrive sa bouche qui me suce sans retenue. Elle attaque fort et violemment et je tremble en savourant les bruits sauvages et aqueux de sa fellation dégoulinante de passion. Je me crispe et gémit lascivement sous les sensations de sa bouche. Merde c’est possible que cette nana dont je ne connais pas le nom et que je n’ai jamais vue me donne la meilleure fellation de toute ma vie ?

Je suffoque et baisse les yeux et dans la lueur de la lune qui entre par les fenêtres de la grange, je vois son regard d’ange fixé sur moi, son corps nu à genoux devant moi et je vois ce va et viens qu’elle fait sur mon sexe. Je tremble et pose une main sur la porte pour ne pas tomber en arrière. Mon bassin bouge malgré moi et je crois qu’elle prend ça pour un appel mais elle m’enfonce en entier dans sa gorge et me tient en place ses lèvres à la base de mon sexe alors qu’elle me fixe par en dessous de ses yeux bleus. Je me noie dans son regard pendant les secondes où elle tient la posture et se recule en me souriant avant de déclarer qu’elle a envie de moi et se touche avant de porter ses doigts à sa bouche pour se lécher. Je la relève d’un bond et l’embrasse. Je sens furtivement la saveur de son sexe sur sa langue et j’en raffole. Je dois me calmer ou dans trois secondes, je perds les pédales.

« À moi… »

Je tombe à genoux et la regarde en relevant les yeux. Je lèche son sexe et avec avidité je la déguste alors que je prends sa cuisse pour la poser sur mon épaule. Je lèche ardemment son sexe qui palpite. Elle est déjà trempée, mais je prolonge un peu, juste pour le plaisir de la savourer et de déguster son plaisir et de lui faire sentir la douceur et la chaleur de ma langue. Je m’active contre elle alors que je fourre deux doigts en elle le temps de masser son clitoris de ma langue. Je la fixe et me redresse doucement, léchant son ventre au passage et son sein avant de m’enduire le sexe nue de sa mouille que j’ai récolté sur mes doigts. Je n’ai pas de capote et je n’y pense pas. Je me redresse et me plante en elle en la soulevant. Je la tiens par les fesses et pousse un gémissement rauque quand je me retrouve en elle. Tremblant et vibrant, je me mets à bouger contre elle avide de son corps.

« Merde … C’est trop… Bon… »

Je la baise aussi tendrement que j’aimerais le faire, mais sa manière de bouger, de me serrer, de nouer ses jambes autour de moi me tue de délice. Je la percute sèchement, m’enivrant de son corps. Mon Dieu même son sexe semble fait pour le mien. Je la martèle avec passion, soupirant contre son oreille alors que je lui fais l’amour contre cette foutue porte en savourant ses tremblements et ses soupirs à mon oreille.

Je ne sais pas comment on peut en arriver si vite à l'indécence absolue de cette scène et pour tout dire je m'en contrefiche. Son sexe entre mes lèvres, l'absolue perfection de ses soupirs, cette façon qu'il a de se retenir à la porte comme si mes caresses risquaient de lui faucher les jambes.... bordel j'aime tout de lui, absolument tout ! Je m'enivre et le pousse au creux palpitant de ma gorge avant de gouter mon propre plaisir, qu'il vient cueillir d'un baiser, me faisant délicatement gémir. Quand il se laisse glisser à son tour sur le sol j'ai un petit couinement ravi.

Ma cuisse sur son épaule, mon bassin se tend à la rencontre de l'avidité de sa langue et c'est bientôt un concert de gémissement sonores qui se joue dans la grange. C'est tellement bon que j'en tremble, ondulant lascivement contre ses lèvres et poussant un petit cri ravi quand ses doigts se joignent à la danse. Je ne suis plus que plaisir, le corps parcouru de spasmes et l'esprit en totale déroute. J'abdique, le contrôle, la raison et tout le reste. Quand il se relève, je peine à fixer mon regard, les yeux embrumés, pourtant je ne loupe rien de ce geste torride. Je le vois enduire son sexe de mon plaisir et ça contracte mon ventre à l'en faire imploser.

Il s'avance et je quête ses lèvres, y étouffant un cri de délice quand il se plante en moi avant même de me plaquer au mur à nouveau. Il parle et je tente de répondre, mais les mots s'emmêlent dans ma gorge et je ne parviens qu'à émettre une petite suite de sons incompréhensibles. Je n'y comprends rien et j'écarquille les yeux avant de me cambrer brusquement et violemment. Il vient de me prendre, commence tout juste à aller et venir en moi et pourtant... je jouis. Pas une petite vague annonçant un sommet à venir, mais une sorte de tsunami, violent et dévastateur. Mes lèvres s'entrouvrent et je ne crie même pas, je me contente de happer l'air, le bassin bougeant tout seul et le sexe palpitant comme un fourreau brulant à la rencontre du sien. -"Putaiiiiiin." Je retrouve apparemment la faculté de formuler un mot, unique et résonnant alors que je sens cette vague enfler de nouveau... C'est possible ça ? Alors que je viens de jouir ? Que ça monte encore et encore ? Je ne peux que l'admettre puisque je le ressens ! Mais ça me sidère littéralement. -"Attend !" Encore un mot ? Je progresse ! Je reprends contact avec le sol, pour me tourner, lui jeter un regard incendiaire par dessus mon épaule et lui tendre mes fesses. -"Maintenant... déchaine toi. Je suis à toi... toute la nuit." Je vibre d'une envie que je suis incapable de contenir et j'ai envie qu'il puisse me prendre de toute sa longueur et de toute la passion que je sens vibrer en lui aussi. Le balancement de mes hanches vise à être entêtant et je me cambre le plus démesurément possible pour l'inciter à perdre toute retenue. Je ne sais pas ce qu'il me prend, mais putain c'est clairement la meilleure baise de toute ma vie et je ne veux pas que ça s'arrête ! Cette pensée attire sur mes lèvres un sourire probablement étourdissant tant il traduit la béatitude dans laquelle je me trouve plongée. Retrouver son corps contre le mien me tire un long frisson et un petit cri résonne dans le silence de la nuit.

Je vibre d'une envie brûlante, une pulsion irrépressible qui guide chacun de mes mouvements. C'est totalement fou, indécent, immoral probablement et je m'en cogne comme de ma première petite culotte. Je ne peux pas expliquer ce qui m'a poussée à être aussi directe, mais c'est une évidence. Mon sang est pulsé à un rythme fou, bouillonnement délicieux d'une lave de désir. Comme dans une danse enivrante, mes hanches ondulent, cherchant à attiser le feu qui brûle entre nous. Je me cambre, offrant mon être tout entier à cette passion dévorante, désireuse de sentir chaque parcelle de son être en moi. J'exige, je supplie, je m'offre et je le prend... c'est tout ça à la fois et plus encore.

Dans cette étreinte enflammée, chaque geste est un écho de nos désirs les plus profonds, chaque baiser un serment de plaisir éternel. Je me laisse emporter par le tourbillon de sensations, un tourbillon où le temps et l'espace semblent se dissoudre, ne laissant que l'ardent désir qui nous consume. Il approche et me somme de lui dire que je ne suis pas une hallucination mais mon rire s'éteint avant même de franchir ma gorge. Pourquoi ? Parce qu'il vient de se planter en moi et que la sensation de son sexe forçant mon fourreau brulant, vient de me faire frissonner d'extase.

Retrouver son corps contre le mien est une caresse céleste, un frisson qui parcourt mon être tout entier. Dans le silence de la nuit, nos soupirs se mêlent dans une symphonie de passion, une ode à l'extase suprême. Putain comment le sexe peut il être aussi bon ? Dans cette position, à chaque fois que je sens son bassin buter contre mes fesses, je peine à retenir un cri. Son sexe semble avoir été moulé pour le mien, écrasant mon point G à chaque pénétration, me tirant des frissons d'ivresse passionnelle.

Chaque instant est une éternité, chaque mouvement un hymne à une connexion indomptable et surgit du néant. Je me laisse emporter par la félicité de l'instant présent, savourant chaque sensation, chaque émotion qui danse à travers nous. Son corps étreint le mien et mon âme virevolte. Et dans cette danse enflammée, je me sens vivante, vibrante, totalement moi-même trouvant dans la passion qui nous lie la quintessence absolue de mon être. Nos corps s'accordent dans un ballet passionné, mes gémissements se mêlant aux siens, créant une harmonie envoûtante qui résonne dans l'atmosphère de la grange. Il tire sur mes cheveux, sa bouche couvre la mienne et ma langue vient immédiatement à sa rencontre. Je brule, littéralement, j'ai l'impression que mon corps est en fusion. C'est fou et grand et je me perds dans cet état de béatitude, abandonnant tout contrôle, toute raison.

Nos lèvres se cherchent, se trouvent, s'abandonnent, se conquièrent à nouveau. Il se plante plus fort en moi et je me plaque contre sa bouche y étouffant un cri de délice. Les mots se perdent dans ma gorge, je serais bien en peine de parler, trop excitée, trop terrassée de plaisir. Il m'ordonne de jouir à l'instant même où je perdais pied, comme déjà maitre de mon corps et c'est un soubresaut d'extase qui me saisit avec une force irrésistible. Mes sens s'embrasent, mon corps s'abandonne à la vague déferlante de plaisir, m'arrachant à toute réalité, me plongeant dans un état de transcendance qui n'existe finalement pas qu'en songes.

Dans les méandres du temps, il y a des moments qui se gravent à jamais dans la mémoire, des instants où l'âme s'élève au-delà des limites du corps, où le cœur bat comme à l'unisson de l'univers. C'est ce qui est en train de m'arriver, quand naît le chapitre de l'apogée éclatant, le récit onirique du plus bel orgasme de ma vie.

Il y a dans l'union de nos êtres une forme de communion sacrée, un feu ardent qui consume tout sur son passage. Ce n'est pas simplement un pic de plaisir, mais une explosion de félicité qui transcende les frontières de mon corps pour me lier à plus grand, pour m'enivrer de lui. L'éclat brûlant de notre passion, illuminant l'obscurité de la nuit est une forme de phare dans l'obscurité qu'était ma vie avant cette seconde bouleversante. Mon corps tremble sous l'assaut de cette déferlante de plaisir, mes sens engourdis par l'intensité de la sensation. Chaque fibre de mon être vibre en harmonie avec les mouvements de son corps au creux du mien. Dans cet instant, je me sens vivante comme jamais, connectée à l'essence même de la vie.

La femme parfaite ! Je viens de tomber sur la femme parfaite !!! Belle, torride, délurée, totalement cinglée et dénuée de toute logique. Putain on s’est à peine parlé et je suis cramponné à ses hanches la martelant sans aucune protection autour de mon sexe lui ordonnant de jouir car je crois que je vais être incapable de me contenir plus longtemps. Merde c’est quoi son nom ? Pourquoi elle est là ? Qui elle est ? Pourquoi elle est aussi canon ? Pourquoi moi ? Mon corps est ravagé de pétillement électriques qui foisonnent dans mon être. Mes nerfs en tensions sont parcourus de vibrations délicieuses qui les font surchauffer. Mon ventre liquéfié par la chaleur m’accable à chaque fois que mon sexe force les parois du sien. Son antre m’aspire et m’écrase et chaque pénétration est plus douce et intense que la précédente. J’ai l’impression de buter en elle, d’avoir la queue parfaite pour son corps. Je tremble et la contemple. Elle est divine. Parfaite. Sublime. C’est une déesse. C’est un rêve, une hallucination de mon cerveau. Je tremble alors que mon corps en tension s’acharne contre elle. Je ne me reconnais plus. Je suis une bête fauve affamée de sex et de luxure. Je me donne à elle sans concession comme si à force de la marteler j’allais fusionner avec elle. Que nos corps allaient se muer en un seul être et nos peaux vont se mélanger à jamais. Putain je baise une fille merveilleuse dont je ne connais pas le nom et dont je ne sais rien et j’ai le cœur qui tambourine comme un malade. Mon cerveau déconne à plein régime ! Je me penche et mords son épaule pour ne pas lui gémir « je t’aime ! » Putain qui es-tu déesse inconnue ? Qui es-tu femme parfaite qui m’accable aussi intensément ? Je tremble et je peine à conserver mon contrôle.

Je veux la faire crever de plaisir et ma main profite de la proximité de nos corps pour se glisser contre elle et mes doigts viennent masser son clitoris avec avidité. Je la masturbe sans relâche et elle jouit contre moi tournant la tête pour venir capter mes lèvres. Nos langues se mélangent avec délice. Sa bouche est exquise, sa langue chaude et douce. Son sexe me met au supplice. Je vais jouir. Je sens le sien se contracter et amener le mien vers l’extase. Encore une petite minute même pas et je vais exploser sous les caresses ardentes de son intimité contractée…

Mais soudain j’entends des rires et je me fige contre elle. Serré à son corps je n’ose plus bouger et coupe le baiser alors que j’entends un couple approcher en riant lourdement. Ils ont bu et soudain je tourne le regard vers elle paniqué. On va nous surprendre. Je m’arrache à elle quand j’entends approcher les amoureux et se plaquer de l’extérieur contre la porte où nous nous tenons unis. Je me retire d’elle mordant son épaule pour ne pas gémir de plaisir. J’étais à deux pas de jouir. Je me rhabille et elle aussi et alors qu’on va filer, la porte s’ouvre brutalement. Elle s’enfonce dans l’ombre de son côté et moi du mien. Elle sort et moi je reste dans mon coin le temps que le couple termine. Fort heureusement ça ne dure pas longtemps et les voici en train de filer j’attends un moment et sort à mon tour. Je tourne et vire et ne retrouve pas la jolie blonde qui a du filer. Je retrouve Oscar et Jenny alors que je suis mi-charmé mi-frustré. La soirée terminé sans que je ne parle plus de cette déesse blonde. Le soir dans mon lit, je refais le match et me fais jouir plusieurs fois…

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La journée du lendemain passe sans que je ne cesse de l’avoir dans la tête. Putain c’était qui cette fille ? Je réfléchis à comment je peux la retrouver ? Je réfléchis encore et encore et je crois que je vais devoir tout raconter à Oscar et Jenny pour qu’ils m’aident. Putain j’ai du mal à assumer que j’ai sauté comme ça sur cette fille que je connais à peine parce que c’était purement irrésistible… Malheureusement cette journée part en couille et je galère très fort, si bien que lorsque Jenny et Oscar arrivent je suis encore torse nu, puant de transpiration à réparer mon putain de toit dont l’étanchéité a bougé… Forcément quand vous voulez construire votre maison autour d’un arbre centenaire qui continue de grossir… Ils me passent un savon et Jenny me traine presque sous la douche. Je délaisse le costume que j’avais prévu et je passe une tenue plus simple qui me vaut un « pfeuh » bien senti de Jenny.

tenue

Me voici donc à la soirée des anciens élèves… Jenny et Oscar sont au taquet avec leur bébé qui va venir et ça fais des sourires. Moi j’ai mon étiquette sur le cœur et je vois les noms en me disant qu'eux ne se souviennent probablement pas du mec timide qui a du se tirer avant la fin de l’année pour travailler sur des chantiers. Mais soudain c’est une vision fugace d’une nuit de passion qui attire mon regard. Cette tignasse blonde parfaitement coiffée… C’est elle ? Mon inconnue ? Je contourne la salle pour venir me placer dans son champ de vision et je fige alors qu’elle est là ! C’est bien elle. Mon inconnue blonde… Mon cœur tape à tout rompre dans ma poitrine. Je n’ai jamais ressenti ça.

L'intensité des sensations menace de me faire perdre la raison ! Son sexe semble fait pour le mien, m'envahissant avec une perfection qui me fait fondre. Je peine à retenir mes cris de plaisir et tremble bientôt d'un orgasme dévastateur. Poupée de chiffon dans ses bras je pousse un gémissement rauque quand il s'arrache à moi et met quelques secondes à réaliser qu'on va se faire surprendre. Il se jette sur ses fringues, je fais de même et on se retrouve chacun d'un côté de la lumière qui pénètre les lieux quand la porte s'ouvre. Je mime Désolée ! et m'enfonce dans les profondeurs de la grange pour trouver une sortie.

J'espère l'y retrouver et... clairement finir ce qu'on a commencé mais il n'arrive pas. Je fais le tour et à moins qu'on se cherche chacun d'un côté... Il est juste parti. Morsure d'égo ? Non même pas. Je suis bien trop sur mon petit nuage pour que quoi que ce soit puisse m'atteindre. J'aurais bien rejoins la soirée, mais quand je croise mon reflet, mes cheveux en bataille, mon sourire béat... je me dis que ça va être sévèrement grillé et je me décide à trouver un taxi pour me raccompagner chez moi. Je devrais me jeter sous la douche avant de dormir, mais j'ai l'odeur de sa peau sur la mienne, le gout de ses baisers sur les lèvres et je vais me coucher pour me caresser doucement en repensant à la folie de cette rencontre.

Le lendemain je rameute un peu tout le monde, sans réussir à obtenir son identité, ce qui me frustre à mort. Je finirais par le recroiser... c'est pas possible autrement. Le karma ne peut pas être une pute à ce point là ! Je ne peux pas rencontrer le mec le plus doué pour me faire jouir et ne plus jamais le revoir ! Je refuse ! Et ce que Roxane Brimsley veut, s'obtient, toujours !

--Outfit--

Je me suis préparée avec soin, comme si chaque détail de ma tenue devait refléter l'éclat de cette soirée. Ou plus précisément celui que j'avais lors de nos années lycée. La tenue, choisie avec minutie, épouse mes courbes avec une élégance délicate, tandis que mes talons martèlent évidemment le sol avec assurance, réveillant en moi les souvenirs engourdis de mes années de jeunesse.

La salle, illuminée de lueurs chatoyantes, semble vibrer d'une énergie contagieuse, m'entourant d'un halo de promesses et d'attentes. Je me suis avancée, le cœur palpitant, prête à plonger dans le tourbillon de retrouvailles et de souvenirs. J'ai adoré mes années de bahut, donc j'adore l'idée de retrouver tout un chacun. Je suis fière de la vie que je mène, de mes réussites, de tout mon parcours en fait et ne nous leurrons pas, j'aime briller.

Je discute avec deux anciennes amies, que je ne vois plus que très rarement et puis, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, je le vois. Ses yeux sombres, brûlants d'une intensité envoûtante, capturent mon regard, me faisant oublier tout le reste. Un frisson parcourt ma peau, éveillant en moi des émotions enfouies, des désirs interdits. Lui !

Je m'approche, le sourire aux lèvres, aveuglée par la perspective de cette rencontre inattendue, sans faire attention aux murmures discrets de mes amies qui semblent
annoncer un présage funeste, une ombre planant sur mon bonheur naissant à l'idée de le revoir. Son nom, prononcé dans un murmure, résonne en moi comme un écho du passé, éveillant les souvenirs d'une époque révolue. Alors je quitte ses yeux pour les poser sur son badge. Rafael. Le nom de celui qui a fait vaciller mon monde, dans cette grange, de celui qui sème la confusion dans mon cœur, mais aussi celui dont le mépris m'a laissé des cicatrices invisibles... Je détestais l'indifférer... alors que j'essayais par tous les putains de moyens d'attirer son attention.

La vérité me frappe de plein fouet, cruelle comme une lame tranchante. Comment ai-je pu succomber à l'attraction de cet homme, à la tentation de ses yeux brûlants de passion et de mystère ? Comment ai-je pu oublier les blessures qu'il a infligées à mon égo comme à mon âme fragile ? Fragile à cette époque là en tout cas. Les souvenirs se précipitent, des fragments d'une histoire douloureuse, des éclats de bonheur étouffés par les ténèbres d'une fin d'adolescence dans deux mondes aux antipodes. Je recule d'un demi pas, le sourire figé sur mes lèvres, tandis que la sidération menace de briser mes défenses.

Je relève la tête, voulant voir la vérité dans son regard, y trouver la froideur ou le mépris dissimulé derrière un masque d'indifférence... ou la même surprise que je ressens en cette seconde. Je sens presque mon cœur se briser en mille morceaux, emportant avec lui les espoirs fous d'un amour impossible. C'est complètement con non ? Après un moment volé ? Peut être... mais c'était un putain de moment ! Croire toucher les étoiles et se planter en plein vol, putain ça fait mal.

J'ai l'impression d'avancer au ralenti, comme dans ces putains de comédies romantiques. C'est fou et ça ne me ressemble pas, mais j'ai le coeur qui tambourine jusque dans mes oreilles, me faisant vibrer la peau comme si ses doigts rampaient encore à sa surface. Il est là ! Avec ce sourire délicieux aux lèvres et sa silhouette qui me donne envie de me fondre contre lui. Je me vois déjà nouer les bras autour de sa nuque et lui donner un baiser étourdissant pour fêter des retrouvailles auxquelles je ne croyais plus. Sauf que... je lis son nom sur cette putain d'étiquette et que je me fige. Il lit mon nom et le prononce avec un dégoût qui me tord le bide et fait flamber mon égo.

Je relève les yeux et au creux de mon regard s'annonce la tempête que je peux représenter. Quoi ? Il va encore me rejeter comme une merde ? A croire que j'ai jamais été assez bien pour lui en fin de compte? Il reprend la parole et je me rends compte que... que lui savait ? Mais putain s'il m'a reconnue cette nuit là, pourquoi il ne l'a pas dit ? Je comprends rien à la suite. C'est moi qu'il accuse de jouer un jeu cruel ? Me moquer de lui ? Oui bien sur que je le chambrais, essayant de récolter une miette d'attention quand manifestement il se foutait bien de qui j'étais. Forcément l'étiquette de la fille populaire ça résumait tout mon être ? J'ai un mouvement de tête qui montre bien l'humeur exécrable dans laquelle il me plonge, mais pas le temps de lui répondre qu'il fait une volte face digne d'un putain de podium et me plante là sous les regards amusés de l'assistance. Il me fait passer pour qui bordel ?

Je serre les poings, prend une grosse inspiration et je fais demi tour moi aussi. J'ai envie de hurler et quand les "copines" viennent m'entourer en caquetant pour savoir de quoi il parlait en disant "hier" elles ne récoltent qu'un regard courroucé. -"Oh et puis vous savez quoi ? Vos gueule !" J'ai l'impression d'être une cocotte minute sous le feu le plus intense et ça menace de déborder. Ce type qui semblait l'accompagner m'approche. Il se passe quoi avec Rafael ? -"Mais putain vous allez tous me lâcher avec ça ?" J'ai un mouvement d'humeur et à mon tour je prends je chemin de la sortie. Avec moins de panache à n'en pas douter, mais c'est moins simple perchée sur des talons de quinze centimètres.

Je sors retire mes pompes et je vais planter les pieds dans l'herbe, cherchant ma décapotable des yeux. J'ai envie de me tirer, tout en ayant aucune envie qu'on puisse penser que je suis si facile à abattre. Merde ! Voilà ! Je pousse un bruit de frustration et envoie un coup de pied dans la première bagnole à ma portée. -"Aïiiiie putain !" J'en redonne un autre, histoire de décharger ma frustration même si je me fais mal et reste plantée là à prendre de larges inspirations pour essayer de me calmer. Depuis quand on me traite comme ça ? Je suis sans doute trop habituée aux égards... à moins que ça me touche parce que... parce que cette connexion cette nuit là m'a laissé croire que tout pouvait être différent ? Mais non ! Bien sur que non ! Les comédies romantiques ne sont qu'un ramassis de conneries ! Et quand on est une femme qui réussit on a le droit que de se faire prendre de haut.... voilà ça c'est la vraie vie. Les yeux fermés, les poings serrés, j'essaie de faire le vide. Je crois que c'est le coup de grâce... après l'ultimatum complètement what the fuck de mon père, il ne manquait plus que ça ! -"Roxane Brimsleyyy" Je l'imite et ajoute -"Ouais et après ?" en plein dialogue surréaliste et imaginaire avec... moi même !

Quand sa voix résonne, je me redresse comme si on m'avait piqué et mes yeux clairs se chargent d'orage. -"Mais va te faire foutre avec ta caisse de merde !" Franchement de tout ce qu'il y'aurait à dire c'est ça son sujet favori ? Sa putain de bagnole de merde toute moche ? Je crois que je peine à y voir le moindre sens et ça me rend légèrement hystérique ! De toute manière monsieur Landon considère clairement ne plus rien avoir à faire avec moi, il m'a tirée alors j'ai sans doute perdu tout intérêt, c'est ça la vie non ? Pas les putains de papillons dans le ventre et le rêve de le revoir... J'aurais mieux fait de m'ancrer dans ce putain de sol au lieu d'avoir la tête dans les étoiles. Ce serait surement moins douloureux, que de regarder ses feux disparaitre au loin en contenant mes larmes comme je peux.

Quand une perle d'eau échappe à mon contrôle pour dévaler ma joue, c'est le signal. Je dois me casser de là, et vite. Avant de me donner encore plus en spectacle et de me ridiculiser. Alors je fais le nécessaire pour retrouver ma villa et me vautrer dans un bain moussant qui n'arrive pas à me calmer. J'en sors quand il se trouve froid et que la mousse n'est plus qu'un lointain souvenir. Je croise mon reflet et m'adresse un fuck en découvrant la sale tête que j'ai. Soupirs et je me rends dans mon bureau, pour me mettre à bosser. Il est inutile d'espèrer dormir quand mon esprit me torture. Autant abattre un peu de la somme de travail que j'ai à faire, au moins ce sera une insomnie prolifique.

Quand le soleil se lève, je suis fourbue, j'ai mal au dos et à la nuque, mais je m'en fous, je m'enroule dans une couverture et ouvre la baie vitrée pour sortir sur la terrasse et contempler le levé du soleil. J'adore la beauté du ciel à l'aube, ça gorge d'énergie et je crois que ça me permet de laisser s'échapper les ombres de cette soirée qui m'a fait mal. Je rentre après quelques minutes, laisse tomber le plaid sur le chemin de la salle de bain et me glisse sous une douche brulante. Ceci fait, je me rends dans ma chambre et enfile une tenue d'équitation. Je suis crevée, je n'ai pas dormi une minute de la nuit, mais j'ai surtout besoin que mon corps transcende les émotions difficiles qui tournoient dans mon ventre autant que dans ma tête. Alors je me prépare, en hâte, récupère ma voiture et prends la route de Canyonside.

Quartz est magnifique et douce, apaisante à souhait. L'idéal serait surement que je parte sur la piste de cross pour me défouler, mais je suis consciente qu'avec ce degré de fatigue ce serait risqué. Alors je rejoins la carrière et me mêle aux cavaliers de dressage. Le problème c'est que même l'intensité de ma passion équine ne suffit pas à effacer le souvenir de ce regard de dégout qu'il a posé sur moi. Je ne peux pas m'empêcher de vivre ce moment, cette seconde où il réalise qui je suis et où son corps exprime son rejet, recule, m'échappe. Moi qui n'ai jamais cru au coup de foudre, je crois que je ne sais pas du tout gérer le fait d'en avoir vécu un, qui s'est transformé en coup de tonnerre... Je ferme les yeux, j'inspire et je réalise que je galope à droite alors que j'ai pris la piste à main gauche. C'est n'importe quoi... je suis une cavalière de haut niveau et on croirait que je monte comme une courge. Je place mes aides, avance ma jambe et demande le changement de pied, m'agaçant encore plus quand je sens Quartz hésiter et repasser au trot. J'ai beau être convaincue de l'importance d'une monte naturelle et peu contraignante je crois que mes émotions débordent, en fait j'en suis sure, puisque je lui colle un coup de talon en claquant la langue. La jument n'apprécie pas du tout ce traitement auquel elle est tout sauf habituée et elle cabre. Je ne suis pas spécialement désequilibrée, capable de gérer, mais c'est clairement pas le moment rêvé pour regarder aux alentours et croiser... son regard. Je serre les dents, repasse au pas et en longeant la carrière je passe devant lui. -"Quoi ta bagnole est cabossée ? C'était pas la peine de venir me poursuivre jusqu'ici pour si peu." Je me voulais distante et détachée, je suis juste triste et rageuse. Je déteste qu'il me mette en situation de perdre mon masque. La peste Brimsley, celle qu'on craint, qu'on ne vient pas astiquoter de peur de prendre la foudre, pourquoi faut il que j'en perde tous les bénéfices pile quand j'en ai tous les emmerdements ?