Soirée sur la plage. ( Andryl )

Outfit -- San Diego. Pourquoi cette ville plus qu’une autre ? Je n’en sais rien. Ty et moi y avons fait de brèves escales et c’est vrai qu’il y faisait bon vivre, mais de là à y poser mes valises ? Visiblement puisque je suis ici, j’ai même loué un studio pour y déposer mes affaires. Bon, il me sert davantage de dortoir et d’entrepôt pour mes maigres affaires mais c’est probablement mieux qu’un squat. Je suis au moins sur de retrouver mes affaires le soir. Je suis arrivée en ville ça fait quoi ? Deux… trois semaines grand max ? Je n'en sais rien, la notion du temps m’échappe je me demande encore chaque jour comment je vais pouvoir me remettre de sa perte. Ça me parais impossible, et pourtant je lui ai promis… promis de me battre pour avancer et de refaire ma vie sans me retourner sur notre passé. Ca ne pouvait pas être si simple hein ? On ne balais pas plusieurs années de vie comme ça d’un revers de main. Je peux qu’essayer, me battre contre mes propres démons et espérer qu’un jour cela suffira.


Ces derniers jours j’ai beaucoup trainé aux abords de la plage, j’y croisais souvent les mêmes têtes j’ai partagé une clopes ou deux avec une nana avec qui j’ai presque sympathisé. Un semblant de vie sociable ? Il faut croire que quand j’ai envie je peux. Bon, la miss elle est un peu trop enjouée et pétillante pour moi, je prends sur moi, mais une part de moi a envie de lui effacer du visage se sourire trop franc qui me donne envie de gerber. Une telle joie de vivre ça existe ? Ais je un jour souris de la sorte ? Je n'en sais rien, mais elle a l’air tellement niaise à croire que tout le monde il est beau et gentil que j’espère franchement que non. Bref, je suis resté sympa et cordial avec cette fille et pour une raison qui m’échappe je crois qu’elle m’aime bien. Il y a une fête ce soir donnée sur la plage, un truc sympas et elle a tellement insisté pour que je vienne que j’ai accepté. Ça me changera peut être les idées, et sinon, le cocktail drogue/alcool pourra m’y aider. Me mettre la tête à l’envers c’est une idée après tout, ça m’aidera au moins à lâcher prise.

Pour une soirée sur la plage le combo croc top et mini short c’est parfait non ? J’abandonne mes bottes blanche aux pieds de ma moto, pour m’avancer sur la plage et me mêler au monde déjà présent. Ma ‘nouvelle’ amie est déjà présente et dès qu’elle me voit elle m’attrape par le bras. On dirait une pile électrique tant elle est excitée. Elle veut me présenter à son groupe de pote et je ne lui oppose pas la moindre résistance. À quoi bon ? Je suis pas là pour rester seule dans mon coin si ? Je me rettrouve avec une bière entre les mains au milieu d’un groupe de gens que je connais pas. J’ai promis… promis de vivre sans lui. C’est dur j’ai du mal à accepter de me retrouver être le centre de l’attention. Comme si cela pouvais m’aider à trouver du courage, je déscent ma bière. Une seconde atterrit dans mes mains ? Ok, le ton est donné je crois. Je fais l’effort de discuter un petit peu, avant de m’écarter pour m’isoler un peu. L’exercice est plus dur pour moi que ce à quoi je m’attendais. Légèrement à l’écart, la musique me parviens toujours mais d’une manière plus ténue. Je m’assois dans le sable, face à la mer. Ma bière à côté de moi est déjà bien entamée. Je m’allume un joint que je commence à fumer en espérant quoi ? Que ça puisse me détendre ? Peut être. Je crache la fumée dans les airs, me concentrant sur le bruissement des vagues venant avaler le rivage. J’inspire profondément, sursautant quand un bruissement m’extirpe de mes pensées trop sombres. Je tourne la tête, plissant les yeux quand une silhouette se dessine non loin de moi. Moi qui me croyais seule je me sent tout à coup très bête, je passe pour une sauvage ? Il était là ou il vient juste d’arriver ?

« T’en veut une ? »

Je tend dans sa direction un paquet avec quelques clopes améliorées sont prêtes. Ou il peut simplement tirer sur la mienne au fond je m’en fiche. Quand mon regard croise le siens j’ai cette sensation étrange de l’avoir déjà vu. Pas impossible… oui, mais quand je fouille ma mémoire et quand je comprends où et quand j’ai croisé cet homme je suis prise d’un vertige. Ma mémoire est excellente et même si j’aimerais me planter je sais que ce n’est pas le cas. Mon chemin à croisé le siens lors de mon dernier passage à San Diego avec Ty… et il me connait sous le nom de Samara. Sam était une fille très propre sur elle, limite prout prout, et elle est bien loin de la nana qui est ici présente ce soir. Merde si miss tout il est beau tout il est gentil reviens vers moi en criant Cheryl ça craint pour moi. Mon esprit carbure déjà à tout allure cherchant un mensonge envisageable si ça venait à se gâter pour moi.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

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Il n'y a rien à faire, je ne me sens absoluement pas à l'aise au milieu de ce groupe de jeune. Cette arrogance qui transparait dans chacune de leurs paroles, dans chacun de leur geste me donne envie de me casser de cette soirée bien vite. J'ai l'impression s'être qu'une tâche dans le décor. Je n'ai rien à voir avec eux, ma moto trop bruyante et mes fringues font franchement bon marché à côté des leurs. Ma nouvelle amie m'a assuré qu'on passerait une bonne soirée. J'en doutais et j'avais raison. Je ne suis pas comme eux, je suis même tout l'inverse. Je vis avec le peu d'argent qui me reste de nos derniers larcins avec Ty. Le peu qui reste me laisse penser que je vais devoir - comme le commun des mortel - me trouver un job réglo. J'ai pas envie, j'ai toujours cédé à la facilité et à l'appât du gain. Je profite que ma "nouvelle amie" soit occupé à se faire fourailler les amygdales par un type trop propre sur lui pour susciter chez moi le moindre intérêt.  Elle, elle en est folle... je le lui laisse volontiers. Il n'y a pas un mec digne de mon intérêt dans le groupe et je fais ma sauvage en allant le foutre à l'avant que l'un d'eux est la merveilleuse idée de me draguer.

Assise à l'écart avec ma bière et mon joint je profite de la beauté de l'océan dansant devant moi. J'ai peut être l'air d'une sauvage à pas vouloir me mêler au reste de la fête battant son plein non loin mais très honnêtement je n'en ai rien à foutre. Je me sent pas à ma place au milieu d'eux et je ne suis pas du genre à me forcer quand ça ne passe pas. Je tourne la tête lorsqu'une silhouette masculine entre dans mon champ de vision. Je suis soulager de constater que ce n'est pas un de ses fils à papa de la fameuse petite fête. Ainsi, j'esquisse un sourire avant de lui proposer d'en fumer une en ma compagnie. Ma formulation laisse à désirer et il s'en empare pour un trait d'humour qui m'arrache clairement un sourire amusé. Le premier réel et franc depuis le début de la soirée je crois.

« En général j'attend de connaître davantage avant de coller des baffes, mais si tu insiste, je suppose qu'on pourrait trouver à s'arranger.»

Je lui répond sur le même ton léger et joueur que le sien. Il s'installe à côté de moi, je tourne la tête vers lui. Il est mignon et son petit accent m'arrache un petit frisson oui, je dois bien l'avouer. Cependant, quand ses iris croisent les miens je percute immédiatement. Nos routes se sont déjà croisées... et s'il ne me connaissait pas sous une autre identité la panique ne viendrait pas s'inviter en moi. Si moi je m'en souvient... lui aussi ? Peut être pas remarque, mais comment en être certaine ? Merde, je vais devoir marcher sur des oeufs et je n'avais pas besoin de ça. Pas ce soir. Pas maintenant que j'essais de me reconstruire en occultant ma vie passée. Je lui tend mon joint qu'il attrape pour un tiré une taff avant de me le rendre.

« Oh mince, et moi qui voulait te montrer la dextérité de mon doigté.»

Je m'amuse encore avec lui, flirtant finalement gentiment sur cette ambiance détendue et agréable. Il faut dire que le cadre autour de nous est parfait. Je tire dessus à mon souffle, goûtant au goût exotique de ses lèvres au passage. Il se présente avant de me demander si je suis avec le groupe de gosse de riche. Je tourne la tête en direction du groupe en question avant de soupirer.

« Je me suis laissé entraînée oui, mais je ne suis pas dans l'ambiance.»

J'évite soigneusement de me présenter, je saisi tout de même sa main, lui décochant un sourire franc et radieux. Je ne suis pas certaine qu'il se rappel m'avoir déjà croisé et mes craintes pourraient s'effacer, se gommer aussi promptement qu'elles se sont imposées à moi. Mon regard pétillant se porte sur les deux chiens couchés juste en face de nous. Je souris, tapant doucement sur mes jambes pour les appeler. J'aime les animaux, ils sont aptes à nous offrir bien plus d'amour, et ce, sans conditions, que la plupart des êtres humains. Ils remuent la queue avant de tourner la tête vers leur maître, histoire de voir s'ils ont le droit de céder à l'appel des caresses.

« je suis nouvelle dans le coin et à force de traîner sur la plage j'ai rencontré un nana sympa qui a voulu me convier à cette soirée avec ses amis... mais je fais pas partie du même monde qu'eux. Trop guindé... et précieux à mon goût »  

J'esquisse un sourire un peu plus mesquins quand je parle de ce groupe de jeune qui m'indiffère totalement. Je pense avoir bien plus d'atome crochu avec Andrea qui semble bien vouloir me tenir compagnie. Ses chiens n'ont d'ailleurs pas encore bougés, ils se contentent de nous regarder en attendant l'ordre leur permettant de venir vers nous. Je crache une nouvelle bouffé de fumée dans les airs, avant de me tourner vers lui.

« J'aime la simplicité et les plaisirs simples de la vie, un joint face à l'océan, en charmante compagnie. Je demande pas mieux. »

J'évite toujours soigneusement de lui offrir mon identité. Qu'il s'en doute ou non, c'est totalement délibéré, et s'il ne se souvient pas m'avoir déjà croisé dans un tout autre contexte, je demeuré la petite blonde de la plage. C'est pas mal non ? Mes prunelles brillent d'amusement et de malice, je scrute l'océan en face de nous, de petites vagues vienne s'échouer sur le rivage, caressant le sable doux. Le soleil décline doucement dans le ciel, et le spectacle est superbe, d'un romantisme presque parfait à un détail près nous ne sommes que deux inconnu partageant cet instant d'une rare beauté.

« Sauve-moi de cette soirée d'un ennuis mortel avant qu'ils s'aperçoivent que je ne suis plus parmi eux...»

Je tourne la tête vers eux, mon amie à toujours la langue de l'autre type au fond du gosier, mais elle va tôt ou tard s'apercevoir que je me suis rangée à l'écart, et je ne veux pas avoir à faire semblant avec un faux sourire de circonstance. Je n'ai ni mla force ni la motivation suffisante pour ça, et j'aurai aucun mal à expliquer m'être tirée, attirée par le charme d'un bel âtre aux charmes exotiques.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

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Je ne suis pas une fille spécialement sauvage, au contraire quand je veux bien je suis même plutôt sociable. Actuellement, les choses sont plus compliquées pour moi. Après avoir perdu mon ancre dans son monde, ce phare qui me guide depuis que je ne suis qu'une enfant, c'est plus compliqué pour moi. C'est comme si je devais réapprendre les bases... même respirer me parais quelques choses de difficile. Je suis une loque. C'est pas sexy hein ? Je fais des efforts pourtant, rien que sur mon apparence ce soir, elle est plus soignée que ce à quoi je m'abandonne ces derniers temps. Je crois même qu'un des types de la soirée à même dit que mon petit short me faisais un cul d'enfer. J'étais pas à l'aise dans ce troupeau alors comme d'habitude, j'ai fui... je me suis isolée. Cela dit l'humours avec lequel il m'a abordée semble me détendre.

« Ca aussi ça doit pouvoir s'arranger. »

Je lui répond du tac o tac, un sourire taquin étire mes lèvres, y portant le joint qu'il vient de me rendre. Je ne devrais pas fumer, ça je le sais, mais ça me détend et en ce moment j'en ai franchement besoin. Bien que ce soir, là assise face à l'océan tout me semble plus facile. Je cherche à attirer les chiens qui témoignent leur envie de nous rejoindre mais restent sagement à leur place. J'évite toujours soigneusement de lui donner mon nom. Si je dis Cheryl et qu'il se souvient de moi sous Samara ou Sam, ça craint je me place dans la merde directement et si je dis Sam alors qu'il se souvient de rien, je risque de m'attirer des emmerdes de la manière la plus stupide qui soit. Alors pour l'instant je le garde dans l'ignorance, lui parlant de ce groupe de jeune avec qui je suis supposée m'amusée ce soir. C'est pas le cas mais ça je pense que c'est évident. A son ordre la petite border s'approche de moi, je tend les mains vers elle, la laissant me sentir avant de commencer à la câliner. Second ordre de sa part et elle retourne à sa place et c'est le molosse qui s'approche de moi pour sa dose de câlin. J'aime les animaux, et peut être qu'ils le sentent. Ils repartent et je regarde Andréa avec un sourire amusée quand il se redresse, il me tend la main, m'invitant à le suivre. Sans même que j'y réfléchisse plus que ça mes doigts se nouent autour des siens pour me relever. Être pour lui l'inconnue de la plage au fond je crois que ça m'amuse, et il ne semble visiblement pas s'en formaliser.

« Oh, aprés les gifles et les caresses monsieur m'offre de me sauver de cette soirée. »   Mon sourire est franc et la malice brillent dans mes iris. « Comment refuser une main aussi gentiment tendue »

Il est cool et semble à lui seul avoir plus de point commun avec moi que tous ses gosses de riches réunis. Je part avec lui sans me retourner, ne regardant même pas si mon amie s'aperçoit que je me casse avec un parfait inconnu. C'est inconscient ? Je ne sais rien de lui ? Là tout de suite je n'en ai rien de foutre. Il est sympa, et en plus, il est sacrément agréable à regarder. Bon, ok, plus que ça, il est carrément beau gosse. Ma main n'a pas lâché la sienne, cette chaleur que j'y ressent est rassurante et apaisante. On s'éloigne ensemble, le son de la musique est encore audible mais de manière bien plus lointaine, le bruissement des vagues semblent vouloir la couvrir et j'ai l'impression de respirer. Je mets ma raison entre parenthèse, je me laisse porter par mon instinct et mes envies. Ça fait du bien de lâcher prise.

Je regarde les deux chiens filer vers un mobil-home en bord de plage, je me tourne vers lui surprise. « Ouah, vivre en bord de plage, ça vend du rêve.» C'est mille fois plus sympas que mon studio minuscule en ville. Se lever chaque matin avec cette vue-là, je dois l'avouer ça me laisse un peu rêveuse. Nous tirons toujours l'un et l'autre sur le joint qui arrive à présent en fin de vie, partageant le goût de nos lèvres pas clope interposée. Mon sourire s'étire quand il propose un bain nocturne. L'idée est en plus d'être attrayante, diablement sexy. Deux options s'offrent à nous, soient nous nous mettons à l'écart pour une plus grande discrétion, et aussi une plus grande tranquillité,  soit nous nous baignons ici et je fait un pied de nez à ces bobos pleins de fric en leur montrant que leur fête et naze et que j'ai trouvé mieux ailleurs. Je me tourne plus franchement vers lui, levant mes grands yeux bleu dans les siens, les reflets de la lune semblent briller dans ses yeux, c'est beau, et à cet instant je balaie d'un revers de main toute cette première partie de soirée sans intérêt. J'ai cette impression agréable que nous sommes dans une sorte de bulle et je profite de l'instant sans me poser de question.

« On m'a toujours dit qu'il ne fallait pas partir avec un inconnu...»  Je me mord la lèvres, me hisse très légèrement sur la pointe des pieds, pour sentir son souffle chaud et parfumé sur mon visage. « Tu n'en est plus un Andréa...» Mes lèvres effleurent subtilement les siennes. Non il n'en ai plus un puisque je connais son prénom. Bon ok, c'est tiré par les cheveux, mais ça me donne bonne conscience. En revanche je demeure une inconnue pour lui, peut être qu'il devrait se méfier du chant de la sirène. Je recule légèrement le regard avec une malice peut être un peu provocatrice aussi. Je lui ais insufflé du chaud et à présent je bat en retraite. Je veux profiter. Je veux jouer et lâcher prise. J'attrape sa main, pour l'attirer vers les rochers pour une baignade à l'abris des regards.

« Je me fiches qu'ils me voient, mais je ne suis pas contre un peu de tranquillité...» Plus de tranquillité ou d'intimité peu importe le prétexte j'assume ma décision, et ce, peu importe ce que l'on pourrait penser. Nous nous glissons entre les rochers. Je lâche sa main que pour déboutonner le bouton de mon short en jean et m'en débarrasser en le poser sur un des rocher, dévoilant un bas de bikini bleu, croc top subit le même sort. À présent dans une tenue plus adaptée à la baignade. Je me tourne face à lui, dos à l'océan et je recule lentement dans l'eau, l'invitant d'un sourire taquin à m'y rejoindre.

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Pando

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C'est amusant de voir qu'au moment où je me faisais le plus chier, cet instant précis ou je pensais sérieusement à me tirer de cette soirée un bel âtre vol à mon secours en venant me tenir compagnie. Il est mignon, il est sympa, et ça me suffit pour le suivre à l'autre bout de la plage sans prévenir personne. Pour leur dire quoi ? Que leur fête est aussi nulle que leur compagnie ? Non, ça ne se fait pas et ma pote m'a invité en pensant bien faire, ça partais d'un bon sentiment. Elle voulait que je m'amuse, elle voulait que je retrouve le sourire est Andrea semble y arriver alors c'est une bonne chose non ?

On s'éloigne ensemble et la musique de la fête en bord de plage devient plus lointaine et ne couvre plus le doux bruissement des vagues. Les chiens nous abandonnes pour retourner à la maison. Sa maison en bord de plage, elle vend carrément du rêve, ce sentiment de liberté lorsque l'on se réveille chaque matin, les pieds dans le sable, le regard perdue dans l'immensité de l'océan. J'opte pour l'option baignade dans les rochers, à l'abris des regards, juste lui et moi pour une baignade au clair de lune. Dit ainsi, ainsi ça pourrait presque apparaitre comme la scène romantique d'un film, alors qu'il s'agit en réalité que de deux âmes en quête d'amusement et de bon temps. Je me montre même particulièrement taquine avec lui, mes lèvres effleurant les siennes comme si par ce geste je l'inviter à jouer. Je me recule, aussi promptement que je me suis approchée. Je me débarasse de mon short puis de mon haut afin de me révéler dans une tenue bien plus propice à la baignade. Je sens son regard sur moi, et c'est électrisant, une sensation de chaleur qui se propage tout au long de ma colonne vertébrale. Ne pas jouer de la situation serait un véritable crime. Je me retourne dos à la mer, et je plante mon regard malicieux dans le sien, reculant lentement tout en roulant des hanches. Il approche lentement au fur et à mesure que je continue de reculer quand subitement il l'alerte à la méduse métamorphose mon visage aux airs provocateurs. Je sursautte et pousse un cris quand je sens ses mains m'attraper et me soulever avec une facilité déconcertante. Je ne suis plus qu'une poupée sur son épaule quand il court pour nous jeter tous les deux à l'eau. Un éclat de rire m'échappe quand je remonde à la surface, ses bras sont autour de ma taille, et j'apprécie cette nouvelle proximité et ce moment d'insouciance qui me permet de mettre entre parenthèse tout ce qui obscurcit mon humeur quotidienne.

« Tu avais seulement envie de me jeter à l'eau oui...»

Je l'éclabousse comme une enfant qui se chamaille dans l'eau, bon à ce petit jeu, je sais qu'il y a peu de chance que je sois gagnante, il suffit de constater avec quel facilité il m'a jetée à l'eau. Comme si je ne pesais rien ou presque.

« Vas -y superman, je te suis, et si je coule, tu sauveras une seconde fois la demoiselle en détresse. »  

Je le taquine tout en commençant à nager pour le suivre. Je ne suis pas une excellente nageuse loin de là, mais je le suis sans mal. Nous contournons quelques rochers pour découvrir une petite grotte. Je le suis, empruntant les escaliers naturels attrapant sa main pour m'aider à franchir les dernières marches quand je craint de glisser. Ça serait con de se faire mal pour de vrais non ?

« C'est superbe...»  

Mes yeux se régalent du paysage avant de couler sur mon superman des plages, il n'y a pas que le paysage qui est agréable à regarder. C'est intimiste, et avec l'éclat argenté de la lune, ça parait même mystique.

« Merci. »   Je détâche mon regard empreint d'une certaine nostalgie tout ça, cet atmosphère qui nous entoure comme une bulle parfaite nous isolant du reste du monde me touche profondément. C'est ce genre de moment qui me rappel à quel point la vie peut être belle, à quel point il est important d'en apprécier chaque instant à sa juste valeur. « Merci de partager ça avec moi.» Je me redresse, m'approche de lui quant à présent mon regard et toute mon attention se porte sur lui, sa présence est agréable et sa compagnie est rassurante. J'esquisse un sourire à la fois charmant et peut être même un brun timide. Je m'approche et vient écarter une mèche de cheveux trempé de son visage. « Chéryl... Je crois que tu as le droit de savoir qui tu emmènes dans ta forteresse...» Au diable cette femme qu'il a peut être croisé y a longtemps... de toute façon elle n'existe plus et il a gagné le droit de connaître la vérité. Alors maintenant soit il tique, soit il tique pas mais les dés sont jetés, et surtout parce que j'en meurt d'envie plus que pour l'empêcher de réfléchir, je me hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser. L'éclat des rayons sur la lune illumine son visage, l'ambiance est hypnotique, et j'aime le goût salé que cette baignade donne à notre baiser.

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Pando

Outfit -- Appréhender une soirée de manière spontanée et insouciante avait été quelque chose qui m'avait manqué. Et je me suis rendu compte maintenant, dans cette grotte isolée du reste de la plage en sa compagnie, que j'avais besoin de ces moments pour échapper à mes démons et me sentir vivante. Ressentir le bruit des vagues, le rocher sous mes pieds nus, les étoiles scintillantes dans le ciel noir, tout cela crée une atmosphère magique qui me fait me sentir libre et en paix.

Je pourrais presque remercier le ciel pour cet homme charmant qui m'a kidnappée de cette soirée qui ne me ressemblait en rien. Il a réussi à me sortir de cette ambiance morose pour me faire découvrir une soirée pleine de vie, d'enthousiasme et de nouvelles expériences. Bien que je ne fasse pas partie de leur monde de jeunesse dorée, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer à quel point leur vie était insouciante et sans souci. Leurs vies sont mortellement ennuyeuses si je les compare à la mienne. Mon existence, bien que pas toute rose, a toujours été remplie de folie et de délits. Mais autant l'admettre, j'ai toujours aimé vivre dangereusement. L'adrénaline est le moteur de mon existence. Ces moments de spontanéité me permettent de m'évader et d’oublier cette tristesse qui me hantent et des démons qui me poursuivent. Ils sont pour moi comme une bouffée d'air frais dans un monde qui peut être effrayant et oppressant. J'ai besoin de ces moments pour me rappeler que la vie peut être belle et magique, si nous prenons le temps de nous laisser aller et de profiter de l'instant présent.

Je me laisse aller dans l’instant, savourant chaque seconde passée en sa compagnie. Le monde qui nous entoure semble disparaître tandis que je me concentre sur cet homme qui m'a si généreusement invité dans ce petit coin de paradis. Je viens me glisser contre lui, dans cette petite piscine naturelle, cachés du reste du monde. Tout est si paisible, si calme. Je reste là, bercée par l'eau, le court souffle, profitant de chaque instant, le savourant à sa juste valeur. Si j’étais prudente je me garderais de lui souffler enfin mon prénom, je devrais le garder dans l’ignorance parce que s’il fait le rapprochement ça pourrait me compliquer la vie. Je sais trop peu de chose sur lui pour pouvoir à ce point lui faire confiance, mais je prends le risque.Je plonge mon regard dans le sien, captivée par sa profondeur. Je ne peux m'empêcher de prendre quelques mèches mouillées de son visage entre mes doigts, alors que j’ai envie d'être honnête avec lui. Peu importent les risques encourus. Et si jamais il fait le rapprochement, je trouverai bien une explication convaincante pour justifier mes actes. Du moins, c'est ce que j'espère ardemment. Je lui révèle mon nom et avant même qu’il puisse réfléchir mes lèvres viennent capturer les siennes. Ma langue vient forcer le rempart de ses lèvres pour venir danser avec sa jumelle, puis… il me repousse, agrippant mes épaules il me dévisage comme s’il était frappé par la clarté divine. Je me sens subitement captivée par ce regard envoûtant. Tout en sachant que ce baiser avait pour but de l'étourdir, il semblait avoir eu l'effet inverse en lui rendant sa mémoire. Il ne semble cependant pas fâché ni en colère, peut-être juste surpris ? Mes lèvres s'entrouvrent pour tenter de lui donner une bribe d'explication, mais il me cloue au silence en repartant à la conquête de mes lèvres, encore rougies par notre précédent baiser. Je tremble de peur et d'envie, mais je réponds à ce baiser avec une passion dévorante. Je n’entends rien plus que le son de nos respirations haletantes et le contact sensuel de nos lèvres.Il rompt à nouveau le baiser brutalement, me scrutant. C'est alors qu'il comprend enfin que ces baisers fiévreux ne sont pas nos premiers. Je ne suis pas surprise qu'il ait du mal à se souvenir de moi. Après tout, lors de cette soirée, il était tellement ivre que j'espérais même qu'il n'en garde qu'un trou noir. Je lui adresse un sourire presque timide. Je pourrais peut-être tenter de le détromper, lui dire qu'il se trompe, mais s'il perçoit mon trouble, cela ne ferait qu'empirer les choses.

« Ainsi mes baisers ont le pouvoir de rendre la mémoire… intéressant !!  je devrais peut être recommencer pour que tu te rappel de l’intensité de cette nuit… »

Je joue la carte de l'humour pour rendre cette situation moins embarrassante. Nos regards se croisent et je cherche à comprendre ce qui se passe dans son esprit. À l'époque, j'utilisais souvent une fausse identité, au point où j'en suis venu à perdre la trace de qui j'étais réellement. Bien que je lui doive des explications, je ne suis pas obligé de lui dire la vérité absolue. Peut-être que je pourrais trouver un moyen de lui faire oublier ce mensonge passé en utilisant quelques manœuvre dont j’ai le secret. Je pourrais étourdir ses sens pour l’y aider car si j'ai bonne mémoire, Andréa est un sacré amant et il sait comment faire chanter le corps d'une femme.

« Je plaide coupable. Je n’oublis jamais un visage…»

Je ne cherche pas à démentir, cela ne servirait à rien, à part lui donner des soupçons sur les raisons de cette fausse identité, là je peut encore inventer un petit mensonge convaincant. Mes lèvres se pincent alors légèrement. Je viens délasser le haut de mon bikini qui finit par flotter dans la petite piscine naturelle où nous nous trouvons. Une diversion qui vient au même instant où je compte lui donner de brèves explications avant de passer à autre chose.

« Cheryl… Samara n’était qu’une pauvre fille perdue qui avait besoin d’un brin de folie dans sa vie, je l’avais inventé de toute pièce pour me donner bonne conscience, mais elle n’est plus. »

Il va peut être me prendre pour une folle mais peu importe je ne peux pas lui dire que j’ai inventé cette femme pour plumer un type à l’époque. On lui avait dérobé une somme rondelette en bijoux et liasse de billet avant de nous volatiliser dans la nature. Je peux clairement pas lui donner la réelle explication, alors qu’il me prenne pour une folle c’est moins… dangereux pour moi. Je me décolle légèrement de lui seulement pour venir m’installer face à lui, à califourchon sur ses genoux. Je me penche en avant pour venir effleurer ses lèvres des miennes afin de nous replonger dans une intimité chaude et partagée.

« Tu me pardonnes ce petit mensonge…? »

Ces paroles sont soufflées contre ses lèvres que je viens posséder le temps d’un baiser débordant de passion. Je veux passer à autre chose et ne pas m’étendre sur cette part secrète et folle de mon existence. Avoir évoqué cette nuit passé à ranimer en moi le feu du désir, j’ignore s’il en est de même pour lui mais je part du principe que oui.

« Cheryl vaut la peine d’être connue aussi je crois… si tu veux bien lui laisser une chance. »

Peut être qu’il n’en a pas envie, ainsi je lui laisse une porte de sortie… qu’il ne prendra pas j’espère. Désireuse de plus de contact, de baiser et de caresse, je vient presser mon bassin contre le sien, le laissant imaginer ainsi aisément tout ce qui pourrait ce passer dans cette bulle paradisiaque semblant hors du temps et de l’espace. Mes lèvres plonge dans son cou que je viens mordiller avec envie. Je ne la joue pas à la loyale en le chauffant de la sorte… mais peut importe… quoi qu’il en soit le futur de cette nuit est entre ses mains.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

Outfit -- Pendant des années, j'ai changé de prénom aussi souvent et aussi aisément que l'on change de fringue. Je me rappelle de Samara, Amanda, Cassy et bien d'autres encore, mais j'ai arrêté d'essayer de tous les retenir. Cependant, malgré ma tendance à changer de nom, je n'oublie jamais un visage. J'ai une mémoire photographique très développée et je me souviens avec précision d'Andréa, ainsi que de ce moment de passion qui a suivi notre rencontre. Bien que je sois partie avant même que le soleil ne se lève, je n'ai pas oublié la sensation de son corps contre le mien. De son côté, les souvenirs prennent plus de temps à refaire surface. Mais avec un simple baiser, l'intensité de mes lèvres pressées contre les siennes a suffi à le ramener à moi et à raviver sa mémoire. Et je ne lui en veux pas pour cela. En fait, je ne serais pas ici avec lui si c'était le cas.

Je m’amuse et prends la chose à la légère, je veux et j’ai besoin de légèreté, de m’amuser sans songer aux conséquences, ni au pourquoi du comment. Qu’on est déjà partagé une nuit embrumé par les vapeurs d’une soirée trop arrosée n’a pas n’importance. Qu’il se souvienne de moi sous un autre nom n’en à pas non plus. Je délasse les liens de mon maillot pour libérer ma poitrine de ce morceau de tissus ridicule. Je m’amuse à échauffer ses sens quand il me demande qui je suis réellement, Cheryl ou Samara. J’esquisse un sourire comme si cela n’avait aucune importance alors qu’au fond je sais que la vérité aux mauvaises oreilles pourrait m’apporter un bon lot d’emmerde, mais pas ici, pas avec lui, en tout les cas je ne pense pas, c’est exactement pour ça que je suis on ne peut plus honnête.  

Je souris quand il me demande de quoi Cheryl à besoin, je me penche en avant, effleurant ses lèvres des miennes. « De légèreté et d’amusement… » Ma voix est basse, à peine un murmure quand la pointe de ma langue glisse jusque dans son cou ou je m’attarde avant de remonter jusqu’au lobe de son oreille que je mordille avant de reprendre sur le même ton chaud et suave : « De prendre du bon temps et de s’envoyer en  l’air avec un brésilien sexy…»

Je parle de moi presque comme d’une entité à part, non parce que je me pense au dessus du lot, non c’est même tout le contraire. J’ai l’impression de n’être que la spectatrice de ma propre vie,  c’est étrange et cesser de penser et de réfléchir et clairement la meilleure chose à faire pour remédier à tout ça. Je veux profiter et m’étourdir les sens jusqu’à en oublier ma propre identité, je veux qu’être une femme brûlante et tremblante d’un plaisir qui la dépasse.

Je me glisse sur ses genoux, à califourchon frissonnant quand je le sens glisser ses mains autour de ma taille pour presser mon corps contre le sien. Je m’amuse de sentir son regard couler sur ma poitrine, juste sous ses yeux, elle lui est offerte, et je constate que la vue semble lui plaire. Je me lui demande s’il me pardonne mon mensonge, seulement pour être certaine que tout est cool, sa réponse m’arrache un sourire à la fois taquin et plein de provocation.

« Marché conclus… mais je te promets qu’après cette nuit, tu te souviendras de moi…»

Pas d’alcool pour effacer sa mémoire, et je compte bien mettre la barre plus haut encore que la denrière fois. C’est pas possible ? Si, ça l’est toujours, d’autant plus aujourd’hui que je n’ai plus d’entraves, plus d’attache pouvant me brider. Ses doigts glissent sur ma peau, m’arrachant des soupires d’aise. Nos lèvres se trouvent et jouent, nos langues se cherchent, dansent langoureusement ensemble. Ce baiser me donne terriblement chaud et c’est pire encore lorsque je sens cette bosse, preuve que ce désir naissant en moi est réciproque. Il pince et embrasse mes seins, l’un après l'autre, avec attention. Ma poitrine est tendue et sensible, mon regard cherche le sien quand à présent j’ai l’impression que nous sommes seuls au monde. Lui et moi avec ce désir palpable et évident entre nous. Il m’embrasse, avec passion et chaleur, je suis fébrile en tremblante contre lui. Ses doigts courent sur mes fessiers galbé quand les miens glissent dans ses cheveux, glissant sur ses épaules, sont torses… pour finir par s’attarder sur sa virilité qui semble avoir qu’une envie, que l’on s’occupe d’elle.  

« L’écho doit être dingue ici…»

Mes mots sont qu’un souffle amusé contre ses lèvres, quand mon bassin vient se presser contre le siens. Mes doigts agrippent l’élastique de son maillot pour le faire glisser et libérer son sexe bandé. Mon regard tombe dessus et un sourire désireux étire mes lèvres…

« Re-Bonjour toi… ça faisait longtemps…»

Je m’amuse, le caresse, je le chauffe comme une dingue, jouant de baiser d’effleurement et de caresse. J’aime voir naître le désir dans le regard ténébreux et brûlant d’un homme, sentir ses caresses se faire de plus en plus pressantes et aventureuses. Ma langue vient humidifier mes lèvres avec une lenteur calculé quand mes doigts eux se referment sur son pieu de chair pour le caresser.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

Outfit -- Ce soir, cette nuit, peu importe mon prénom, un détail sans importance, quand dans les faits je suis juste MOI, je ne joue aucun rôle et c’est une sensation vivifiante. Nous sommes comme dans une bulle à l’intimité parfaite, tel deux corps tendus et galvanisé par un désir puissant et sauvage. Je m’amuse de ce baiser qui semble lui avoir rendu la mémoire. Pour sa défense cette nuit-là il avait sacrément bu quand moi j’avais gardé les idées parfaitement clairs. Une clarté qui m’a laissé de ce beau Brésilien ténébreux un souvenir parfait et intact. Je veux m’amuser et profiter de cet instant, le savourer comme s’il était unique. Je me laisse happer par la beauté brûlante de cet instant éclairé par les rayons argentés de la lune. Mes lèvres se promènent lentement sur son corps magnifiquement sculpté, explorant chaque courbe et chaque muscle avec une admiration sans fin. Je suis submergé par un désir ardent de nous élever dans les airs, de nous abandonner à une passion dévorante. Il répond à mes envies avec une énergie inépuisable, m'attirant fermement contre lui et enroulant ses bras puissants autour de ma taille, créant ainsi une union indissoluble entre nos corps. Ses baisers sur mes seins sont à la fois tendres et audacieux, faisant naître en moi une vague de plaisir inattendu. Il capture mes pointes avec ses lèvres expertes, les caressant et les taquinant avec une habileté exquise qui m'enivre de plaisir.

Cet entrain, et ce besoin impérieux de jouer et de profiter de chaque instant de mon existence dissimule des blessures profondément ancrées en moi. Reprendre goût à la vie, espoir en un avenir est plus difficile que je l’aurais pensé. Je joue et profite, je dévoile qu’une femme séductrice aux mœurs légères et discutables. Mes lèvres le dévorent et mes doigts s’activent à le délester de son maillot de bain afin de venir empoigner sa virilité que je sent délicieusement d’éveiller et de pulser sous mes attentions. Une chaleur divine s’empare  de mon corps, une excitation intense qui en est pourtant encore qu’à ces prémices. Mes dents viennent malmener ma lèvres quand je sent ses doigts inquisiteurs de frayer un chemin entre mes cuisses. Je suis chaude et trempée. Preuve d’une excitation violente et sauvage.

« Fais vite… avant que ce “quelqu’un” en prenne ombrage.»

Il m’embrasse me dévore quand ma voix chaude est une invitation à la débauche la plus intense. Il m’attrape, emprisonne ma taille entre ses mains puissante pour m’inviter à me relever. J’agrippe le plafond froid et humide de la grotte mes jambes s’écartent instinctivement pour lui céder le passage. Il embrasse mon pubis et mon coeur manque un battement. Mon maillot glisse sous son impulsion le long de mes jambes. Il a le champ libre. Je baisse les yeux, mes prunelles brillent et s’animent d’un désir sauvage. Il embrasse mon clitoris battant sous sa langue. Il commence alors à me déguster, me fouillant avec sa langue experte, m’arrachant des gémissements de plus en plus puissant et sonore. L’écho de la grotte est mystique et le bruissement de l’océan en arrière-fond est magique. Nous sommes seuls au monde, seuls avec ce désir qui nous unis.

Je laisse glisser une de mes mains dans les boucles brunes de ses cheveux l’invitant à m’en offrir toujours plus. Lui imposant avec une certaine tendresse teinté d’une impatience évidente ce rythme qui me rends folle Ses doigts s’invitent dans l’équation, pénétrant mes lèvres intimes pour continuer de me torturer. Une torture divine est parfaite dont je ne me passerais pour rien au monde. Pour lui offrir un meilleur angle d’attaque une de mes jambes vient prendre appuis son épaule. Mon bassin ondule contre sa langue inquisitrice alors que je m’agrippe à la roche de la grotte comme si j’en avais besoin pour ne pas perdre pied. Le plaisir bouillonne en moi, il monte et menace d’exploser. Pas si vite, pas tout de suite, je veux profiter de cet instant au sommet. Ma poigne se raffermit sur sa chevelure, tirant sa tête en arrière pour le forcer à s’écarter avant que j’explose littéralement de plaisir.

Je reviens contre lui, dévorant ses lèvres, goûtant contre ses lipes mon propre plaisir. Je plonge mes iris brillant dans les siens, y lisant un désir à la hauteur du mien. Ma langue vient lécher ses lèvres dans un geste de provocation glissant le long de l’arrête de sa mâchoire, de sa gorges… ses pectoraux… poursuivant ma descente le long de ses abdominaux. Je tombe à genoux et ma langue joue avec son gland, se stoppant un instant, relevant sur lui un regard joueur :

« Laisse-moi te dévorer… »

Cette supplique se meurt quand mes lèvres capte son sexe, glissant le long de son pei de chaire bandé et raide d’un désir que je me plais à constater. Une gourmandise délicieuse avant un corps à corps sauvage et sans bornes. Je veux l’exciter et le pousser au bords de  l’explosion comme il vient de le faire pour moi. Pendant que mes lèvres entreprennent de lents vas et viens mes iris se lèvent et capte son regard pour lire sur son visage ce plaisir dont je suis l’autrice.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

Outfit -- Tomber sur lui est une surprise inentendue certes mais pas moins délectable. Il me sauve de cette fête ou je ne me sentais pas à ma place, m’emportant avec lui dans cet endroit à l’atmosphère presque mystique pour me faire atteindre les plus haute sphère d’un plaisir unique et sauvage. Je me laisse emporter par l’envie, par ses caresses prometteuses et ses baiser chaud. Je profite de l’instant sans me soucier des conséquences, pour la première fois depuis trop longtemps je jouis de la vie sans réfléchir, et putain qu’est-ce que c’est bon.

Je m’agrippe à la roche humide et rappeuse quand entre mes cuisses sa langue prend possession de mon intimité. Sa langue danse et joue contre mon clitoris avec une dextérité qui me fais perdre la tête. Mes gémissements raisonnent dans cette cavité, nous enfermant dans cette bulle de plaisir absolument parfait. Ses mains larges emprisonnent mon bassin pour me maintenir sagement en place pendant qu’il me rend folle d’un plaisir puissant et sonore. Sa dextérité est étourdissante, la chaleur qui bouillonne en moi pourrais me laisser penser que mon sang est devenu de la lave en fusion. Ma main libre agrippe ses cheveux, s’y emmêlant non pas pour imposer mais seulement pour inciter à davantage d’attentions. Brûlante et insatiable, je baisse mon regard sur cet homme qui est entrain de me dévorer comme si j’étais une délectable gourmandise. Soumise à ce plaisir indescriptible mon corps tremble, mon bassin ondule comme si je tentais d’assumer ses vagues de plaisir submersives. Je bouillonne, je m’embrase d’un plaisir tourbillonnant, l’explosion de plaisir intense étourdi mes sens, mon intimité palpite contre sa langue inquisitrice. Mes gémissements raisonnent, témoignant de ce plaisir puissant qui me domine et dont il est l’auteur. Le souffle chaud et court je le pousse des yeux avant de l’inviter à se redresser. Mon corps vient se lover contre le sien, je l’embrasse et goûte à même ses lèvres le goût de mon propre plaisir. Mon excitation est d’une violence écrasante. Nos langues partagent un balais sensuellement brûlant, ses mains puissantes pressent mon corps contre le sien. J’ai l’impression d’être en feu, la température est telle que je pourrais m’embraser de manière spontanée.

Espiègle et tentatrice je tombe à genoux devant lui, mes intentions sont claires, mais je le lui avoue clairement, mes iris plantés dans les siens. Mon souffle chaud caresse son gland comme une promesse de plaisir et de volupté. Je veux et je vais le dévorer, mes mots sont clairs et cette émotions que je lis sur son visage à cet instant est délicieuse. Je n’attend d’ailleurs pas son autorisation, mes lèvres se referment autour de son sexe, le comprimant, glissant sur sa longueur lentement, aspirant chaque centimètre jusqu’à ce que mon nez arrive contre son ventre. J’entame de lent vas et viens. Mon objectif c’est de le rendre fou, susciter en lui un tel tourbillon d’envie qu’il déraille, ne pouvant rien faire d’autre que céder à ses pulsions. Je le suce avec une ardeur démente, poussant quelques gémissements qui se retrouvent étouffé par son sexe immobilisé au fond de ma gorge. Sa poigne se raffermit sur ma chevelure, mon regard brille quand j’aime le voir ainsi prendre le contrôle de mes propres attentions. Il mène la danse et mon intimité s’enflamme d’un désir sauvage. Il pousse son sexe au fond de ma gorge, m’imposant son rythme, ses envies sans se soucier que je suffoque ou non. Les bruits s’échappant de ma gorges quand il en prend possession peuvent semble obscène, mais moi il m’embrase le corps et l’esprit d’un désir fou. La douleur se mêle à l’envi et mon regard semble lui hurler de poursuivre de m’en donner encore et encore. Mon corps est en feu et quand il me dit qu’il en veut plus  j’ai l’impression qu’une putain de soupape de sécurité explose en moi. J’en veux plus. Je veux plus de lui. C’est pressant, c’est violent, mes yeux lui cris à quel point j’en ai envie moi aussi. Mes mains viennent se plaquer contre ses cuisses pour m’écarter de son emprise, seulement le temps de me redresse venant l’embrasser comme si ma vie tout entière en dépendait.

« Alors prends-moi…  »

Mes mots sont qu’un souffle à peine audible. Je me recule lentement, mordillant sa lèvre inférieur avant de le relâcher non sans esquisser un sourire plein de provocation. Lentement je me retourne, dos à lui je tourne la tête pour lui balancer un regards brûlant par-dessus mon épaule.

« Lire l’envie dans tes yeux… ça n’a pas de prix.»

Lentement, je me penche en avant pour lui offrir mon petit cul qui doucement vient se frotter contre sa virilité bandé. Le sentir dur et gorgé d’envie m’arrache des gémissements d’envie, je le chauffe, le provoque. J’agite un drapeau rouge devant le taureau parce que je veux qu’il m’étourdisse de plaisir, qu’il me fasse crier et me baise jusqu’à ce je n’en puisse plus. Oublier dans le stupre, me sentir vivant dans le plaisir le plus décadent… oui c’est tout ce à quoi j’aspire et j’assume cette envie sans rougir.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando

Outfit -- Cette grotte mystérieuse où il m’a emmenée me donne l'impression d'être dans une bulle hors du temps et de l'espace. Les envies et les désirs y règnent en maîtres incontestés et incontestables. L'atmosphère est saturée d'une chaleur sauvage et indomptable. Je ressens encore la sensation de sa langue brûlante contre mon intimité frémissante pendant que mes lèvres s'activent pour le rendre complètement fou. Son souffle chaud devient court, preuve d'un plaisir grandissant en lui. Je souhaite l'envoûter et le combler d'un plaisir intense. J’aime le goût qu’il laisse sur ma langue inquisitrice, je le suce avec une envie que j’assume totalement. J’aime être l’investigatrice de ses soubresaut de plaisir, être l’auteur de ce plaisir qui le consume de l’intérieur et lui vrille les entrailles. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de voir naître le désir dans le regard d’un homme. Ça me donne chaud… ça me rend brûlante et d’une audace démesurée.

Ses doigts agrippent ma tignasse, m’imposant son rythme, baisant mes lèvres évidement comme s’il cédait à un caprice. Je relève mes iris claires sur lui, hoquetant de surprise quand mes lèvres deviennent siennes. Il baise ma bouche comme si j’étais sienne et mon ventre se tord d’un désir puissant. Il est possessif, il est sauvage et il ne m’en faut pas plus pour m’animer d’un désir brûlant. Je le veux. Oh oui, putain, je le veux avec une ardeur dépassant l’entendement. Il me veut ? A ses mots, mon corps tout entier s’enflamme, animer d’une passion dévorante, je me redresse et l’embrasser avec une passion traduisant à elle seule tout le désir qu’il m’évoque. Ma langue part à l’assaut de sa jumelle le temps d’une danse étourdissante. Notre désir mutuelle est là seule chose qui a de l’importance à mes yeux. Je me détache de lui, le regrettant presque à la seconde ou la fraicheur laissée par sa peau plus collé contre la mienne me fais frisonner. Je le veux oui… putain oui. Je me retourne et me positionne de manière à lui offrir une vue parfaite sur ma croupe, le regard que je lui lance par-dessus mon épaule est comme une invitation à venir me posséder sans autre forme de procès. Je retiens mon souffle quand il se penche au-dessus de moi, sa chaleur, son sexe dur effleurant le mien m’attise au-delà de ce que les mots pourraient exprimer.  

Mon coeur manque un battement, et un gémissement puissant et sonore m’échappe quand il s’enfonce en moi. Lentement, mon corps semble avaler chaque centimètre de son pieu de chair. Oh putain que c’est bon !! Mon corps se cambre, il s’arc comme si je voulais le sentir aller encore plus loin… avec la même lenteur il se retire, sortant presque entièrement avant de s’enfoncer encore une fois… il recommence encore et encore, secouant mon corps d’un plaisir brûlant et grandissant. Seigneur… cet homme est un dieu. Mon corps se cambre et se tortille pour l’accueillir en moi toujours plus profondément. Ses coups de reins et ses caresses brûlant ma peau me rendent folle, ivre d’un plaisir violent qui me consume. Il mords ma peau, y laissant une trace durable de son passage. Son bassin claque contre ma croupe dans un rythme cadencé et hypnotique, le monde pourrait bien s’écrouler tout autour de nous après cette baise sauvage que je n'en aurais rien à faire. La seule chose qui compte à mes yeux à cet instant, c’est lui et ce plaisir incroyable qui nous unis à cet instant.

Il claque mon cul d’une fessée puissante, cinglante elle fait rougir ma peau et m’arrache un couinement qui raisonne dans cette atmosphère ou la décadence règne. Je me mords la lèvres inférieure férocement comme si je devais me contenir, résister à ce plaisir sauvage qui menace de me posséder de m’emporter, comme si je voulais prolonger ce moment précédant l’extase promise et inévitable. Un couinement de surprise m’échappe quand je sent son pouce jouer avec mon anus, l’idée qu’il pourrait s’y glisser tords mes entrailles d’un désir aussi fou et puissant qu’un cheval fou lancé au grand galop. Il me demande si c’était aussi bon la première fois… Mes joues, on prit cette teinte légèrement rosés, je tourne mon visage pour enchaîner mes iris au sien.

« Rien… rien n'est plus bon que toi à cet instant…»

Je suis ivre de plaisir, folle de cette chaleur qui me consume alors qu’il me besogne encore et encore, avec toujours plus de rage, avec toujours plus de fougue. Je bouillonne, je suis un véritable volcan en pleine éruption, mon plaisir est puissant, il est sauvage et il menace de m’emporter dans un orgasme d’une intensité rare et puissante. Mon corps tremblant explose et semble vouloir l’aspirer en moi pour ne plus jamais le libérer. Je le veux. Je le veux encore. Mon souffle est court et chaud, mon esprit embrumé me donne cette impression incroyable de perdre complètement pied.

« Tu me rends folle putain…»

Ma voix n’est qu’un grognement entrecoupé par les spasmes d’un plaisir violent et incontrôlable. Mon cul se dandine contre lui, son pouce toujours contre mon œillet attise en moi une envie folle. Il pourrait se sentir tellement plus à l’étroit qu’à cet instant… je pourrais le rendre plus fou encore… mais le plaisir me ravageant semble vouloir bloquer les mots dans ma gorges… Alors je relève ce regard ardent et brûlant de ce désir interdit qui me consume, mon regard croise le sien et mon cul ondule contre son doigts, le pressant contre comme une invitation silencieuse à dépasser des limites que lui et moi n’avons jamais franchit. Notre première nuits avait était inscrite sous une pleine lune brûlante et décadente, divine et sauvage et pourtant si loin de l’intensité de cet instant précis…

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Pando

Outfit -- Cette grotte nous isole du reste du monde, elle est l’antre de notre plaisir et toute cette atmosphère, ce contexte rends ce moment à a fois unique et précieux. Comme une parenthèse brûlante hors du temps et de l’espace. L’excitation prend possession de mon corps tout entier, gouvernant mon corps et mes pensées, me poussant à m’enfoncer dans les affres d’un plaisir puissant et sauvage. Je le veux, et c’est absolument tout ce qui compte à cet instant.

C’est qu’après m’être délecté du goût savoureux de son sexe entre mes lèvres que je me redresse pour l’embrasser comme une folle avant de me retourner pour m’offrir à lui, à la manière d’une invitation savoureuse pour venir s’ancrer en moi et me baiser sauvagement. Je retiens mon souffle quand il agrippe mes hanches pour venir s’ancrer en moi. Un coup de rein, puissant et sauvage qui m’arrache un cri raisonnant dans l’antre de notre plaisir. Pris d’une frénésie folle il se met à me marteler avec force, son bassin claquant contre ma croupe à chaque coup de rein. Il me baise sauvagement, secouant mon corps de ses assauts, je m’agrippe à la paroi rocheuse comme si cela pouvait m’aider à encaisser la violence de ses coups de reins. Nos gémissements et nos cris de plaisir raisonnent dans la nuit comme une symphonie merveilleuse, les étoiles et la lune sont les seuls témoins de cette nuit d’ivresse.

Entre deux gémissements pressant je lui souffle qu’il me rend folle, totalement ivre d’un plaisir dont mon corps semble peiner à assumer l’intensité. A mes mots, il se déchaîne comme un fou, me martelant plus vivement encore, comme si ce corps à cet instant lui appartenait. Sa poigne ferme et dominatrice capture ma tignasse pour me forcer à me redresser, planquant mon dos contre son torse aux muscles brillants et parfaitement dessinés. Mon regard vient se noyer dans le sien, j’y lis les flammes d’un plaisir fou et sauvage. Sa main libre glisse le long de mon ventre, venant torturer mon clitoris de ses doigts alors qu’il ralenti la vitesse de ses coups de rein pour me pénétrer plus profondément, avec plus de force et de détermination. Mes gémissements ne sont plus que des cris de plaisir puissants et incontrôlable. Mon corps est en feu, c’est fou, c’est puissant et sauvage. Ainsi maintenus contre son corps je fonds de plaisir. Mes doigts cherchent à agripper son corps, à caresser la moindre parcelle de peau accessible. Le toucher, le caresser... l’embrasser. Mon souffle court et chaud se meurt contre ses lèvres qui viennent capturer les miennes le temps d’un baiser passionné.

Il coupe le baiser seulement lorsque l’air vient à nous manquer, mes lèvres tremblantes et gonflés àà cause de l’intensité de ce baiser effleurent les siennes. Mes iris viennent se noyer dans les siens, le plaisir que j’y lis est un spectacle merveilleux. Mon plaisir est entre ses mains et il mène la danse avec une vivacité étourdissante. Je gémis son nom, quémandant des baisers quand le plaisir m’envahit, se propage dans toutes les fibres de mon être, de mon âme, explosant comme un feu d’artifice : virulent et spectaculaire. Mes gémissements, mes cris sont la preuve d’un plaisir trop grand que je suis incapable de contenir une seconde de plus. Mon corps s’arc, secoué par des spasmes de plaisir violent. Mon intimité est animée d’une passion sauvage, comme si elle tentait de l’engloutir et de le garder captif. J’ai du mal à retrouver contenance, à reprendre pied dans la réalité. Je l’agrippe et vient étouffer mes derniers gémissements d’un plaisir violent contre ses lèvres. Je presse ma croupe comme son bassin, comme si une part de moi craignait qu’il m’échappe qu’il déserte la chaleur de mon corps.

« Oh putain, tu es tellement...

Je ne parviens même pas à terminer ma phrase, mes mots se meurt dans ma gorge et mes lèvres repartent à l’assaut des siennes. Inutile de poursuivre je crois qu’il se rennd compte de l’état de fébrilité de dingue dans lequel il m’a plongé à la seule force de ses coups de rein. Lentement je me penche et pousse un couinement de frustration quand il se retire me laissant une sensation de manque instantané. Mon corps tremble encore de la virulence de ce plaisir, mais j’en veux plus. Plus de lui. Plus de plaisir. Plus de paradis.

« J’espère que cette fois ci j’aurais suffisamment marqué ton esprit pour que tu te souviennes de moi...»

Je viens appuyer mon front contre le sien, l’embrassant tendrement pendant que mes bras passent autour de taille, se posant sur son fessier musclé, le claquant dans un geste provocateur avant de poursuivre :

« A moins qu’il faille que j’en rajoute une couche... Histoire d’en être bien sure...

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando