"soirée exotique" (Metzrek)

**THE STYLE**

Je vis chez Nikita et Lev. Et si je me délecte de me trouve proche d’eux et de pouvoir me faire réveiller par mon neveu qui grimpe dans mon lit dans la nuit ou le matin où qui profite de la vie avec moi, j’avoue que je peine à me contenir quand je croise parfois le regard de Nikita ou que je l’entrevois en sous-vêtement dans l’entrebâillement d’une porte alors qu’elle passe de la crème hydratante sur son corps de déesse. Ou quand elle traverse un couloir avec une simple serviette autour d’elle. Ce soir, elle était invitée par Svetlana et un chauffeur était venu la chercher. Elle avait proposé que je profite d’un jour de repos. Nikita avait insisté, mais Svetlana était ferme sur la question. Je me retrouvais donc comme un idiot à les regarder partir avec son fils. Ils ne risquent rien, mais je n’aime pas les laisser seuls. Quand ils s’en vont et que la voiture s’éloigne, je me sens seul et vide.

Je prends une longue douche et m’habille bien. Je ferme la maison et je prends une voiture pour me rendre quelque part. J’ai besoin de découvrir autre chose. On est proche du Mexique, mais j’ai peur de faire une cible délicieuse pour les cartels. En allant me taper un tacos en bord de mer, on me parle de « l’hacienda » je trouve l’adresse sur internet et décide de m’y rendre. Il est 22h et j’ai envie de faire la fête. Je suis oppressé de la présence de Nikita qui me met des désirs plein le corps. Vivre avec elle en permanence c’est être sans cesse exposé à mes désirs et aussi enivrant que ce soit, c’est une torture et j’ai besoin de faire autrement. Alors j’arrive dans ce club un peu sélect avec visiblement des ambiances assez différentes sur plusieurs salles. Je ne sais pas ce que je veux. J’ai pas mal mangé et j’ai besoin de voir du monde. Je m’installe dans un coin à une table et je commande à boire. Je veux un truc dépaysant. Un truc qui sonne mexicain. Un truc qui me réveille les papilles et qui soit loin de la vodka et de ces saveurs que je connais. Coincé dans mon costume trois pièces que j’adore, je bois en observant la pièce et la déco. C’est une ambiance chaleureuse aux couleurs d’Amérique du Sud et ça me dépayse. Ce n'est finalement pas une si mauvaise idée d’être venue ici ce soir ? Allez savoir je s’en sais rien. J’arrête pas de regarder mon téléphone au ça sou Nikita m’écrive. Je n’arrête pas non plus d’imaginer la voir à chaque fois que je porte mon regard sur la foule à un moment ou à un autre. Pourquoi je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à elle ?

--Outfit--Reine en mon domaine, j'arpente l'hacienda, tranquillement, souriante et détendue, saluant nos clients habituels, accueillant avec délicatesse ceux qui pourraient se présenter pour la première fois. J'évolue avec grâce en ce début de soirée, qu'on me voit et que nul n'ignore ma présence. Juan est retenu, c'est donc mon seul et plein devoir que de faire que chaque client ne rêve plus que de revenir.

Que ce soit dans le club ou dans la Catrina d'ailleurs, même si il est encore un peu tôt pour que ma présence y soit nécessaire. Je passe à l'accueil, pour consulter le carnet de réservations et affiche un petit air satisfait. Notre hacienda fonctionne de mieux en mieux et c'est une part de ma réussite. ¿Jefe? Hay un ruso rico perdido solo en una mesa. Je me retourne, pour sourire à Ximena. Elle est douée cette môme, pour repérer toute situation qui sort de l'ordinaire et venir me la rapporter ventre à terre.

Je m'approche et caresse doucement sa joue avant de l'attirer à moi d'une main possessive au creux de sa nuque. Un baiser sur son front. -"Gracias, mi amorcito" Un autre sourire et je m'enligne sur la salle, pour la balayer du regard et découvrir l'homme dont elle m'a parlé. Seul, manifestement pensif, si j'en juge sur son expression. Je me dirige vers le bar, passe derrière et ouvre la petite réserve toute personnelle que j'y ai. J'agrippe une bouteille et deux verres et traverse ensuite la salle pour le rejoindre. Une fois près de sa table, j'y pose les deux verres et la bouteille avant de lui sourire, une fois son attention sur moi. "Buena tarde, señor, encantada de darle la bienvenida." Je commence dans ma langue maternelle, avant de poursuivre en anglais. -"Je me nomme Metztli, vous êtes ici chez moi." Je ne me glisse pas sur la banquette lui faisant face, me contentant de pencher la tête et de l'observer. -"Dans mon pays, la boisson des dieux s'appelle le Pulque, elle est là pour rendre la vie plus heureuse." Je me mordille la lèvre. -"J'en ai bien besoin ce soir, partageriez vous avec moi?" Qu'est ce qui m'a poussée à l'approcher ? La nouveauté sans doute... ce physique aussi, indéniablement. Mannequin célèbre en mon temps, -pas si lointain- je ne peux pas m'empêcher de me demander si ma célébrité est allée jusqu'en Russie. Enfin... si Ximena a raison et qu'elle a bien reconnu l'accent? Parce que pour l'instant je n'en sais rien, finalement.

C'est plutôt agréable, ce petit vent de doute, cette rencontre impromptue. J'ai toujours aimé la nouveauté et le fait de sortir des sentiers battus et finalement même si notre vie ici est dingue... elle est malgré tout plus rangée que dans mes années folles à Mexico. Peut être que c'est ça la maturité? Je n'en sais trop rien, je n'ai pas forcément envie de me pencher sur la question, au fond, accepter de vieillir, ce n'est pas encore pour moi. Et en toute sincérité, je pense que ça ne le sera jamais.

Quand cette déesse drapée dans cette robe sexy débarque à ma table avec une bouteille, je réalise que je suis sans doute le roi des cons. Je suis à San Diego. Avec ma gueule et mon accent russe, je suis immédiatement identifié Bratva. Si j’étais entré dans un bar de motard, je me serais fait trouer le cul directement. Jamais une nana si belle et attirante ne viendrait me brancher comme ça alors que je suis en retrait dans un coin… Je me doute qu’ici les Russes on les redoute où on les déteste. J’en suis un et je viens de comprendre qu’elle a dû me remarquer et elle se présente et me dit que je suis chez elle… Okay je crois que sans le vouloir je viens de lui donner l’impression que je suis là pour la Bratva et que je vais négocier de l’argent ou une agression… J’avais en tête de passer une soirée sympa loin des Russes et de l’ambiance de ces fêtes qui ne me plaisent plus et je viens à créer du trouble sans le vouloir. Elle me parle de sa boisson et alors que mon cerveau fonctionne à toute allure je comprends qu’elle partage une boisson avec moi. Au Moyen Âge offrir à manger ou à boire aux visiteurs était un moyen de leur accorder qu’en ces lieux ne leur sera fait aucun mal. Qu’elle ne fera rien contre moi et qu’en tant que visiteur je ne lui porterai pas préjudice. Je hoche la tête espérant que ce verre qu’elle m’offre symbolisera mon désir de ne pas impliquer la Bratva dans ma venue ici. Je tente de me détendre ne voulant pas créer d’incidents diplomatiques et désirant boire ce verre « de l’amitié » pour éviter les malentendus, mais je ne veux rien précipiter. Elle a un visage d’ange, un physique de déesse et cette maturité qui la marque de quelques petites rides la rend étourdissante. Je tente de parler sans trop faire résonner mon accent russe.

« Je crois vous connaitre. J’ai la sensation de vous avoir déjà vu »

Elle a des faux airs de Nikita. Non en fait, elle est très différente, mais brune, élancée, mince et de jolies formes… On dirait qu’elles sortent du même moule. À moins que je sois tellement atteint que j’ai l’impression de voir Nikita dans chaque brune que je regarde ? J’ai même vu ses yeux et son regard dans une blonde qui passait dans la rue au bras d’un mec… C’est tellement le bordel dans mon esprit ce soir. Je suis pourtant habitué à être loin d’elle mais…Vivre avec elle, la croiser parfois peu habillée, sentir son parfum partout, la voir sans cesse… ça me rend presque à une violente solitude quand je ne la vois pas. Parfois je dors même la porte ouverte juste pour essayer de me sentir plus proche d’elle comme si je respirais son parfum. Je regarde la jeune femme, attendant le verre et les réponses, essayant de me montrer doux et de dissiper tout mal entendu si elle pense que je suis ici pour les affaires de la Bratva.

J'aime ce petit moment suspendu, pendant lequel je ne sais pas le moins du monde si je fais fausse route ou non. C'est amusant et rafraichissant et c'est aussi très exactement ce pourquoi j'aime travailler à l'hacienda. Il m'observe un moment et finalement quand il ouvre la bouche, l'accent russe est une évidence. Je souris de nouveau et hoche doucement la tête. -"Je suis ravie de savoir que mon succès a dépassé les frontières de mon pays." Parfaitement exact. Ça a été ma vie, cette carrière et j'en ai adoré chaque minute.

La vie trépidante, ne jamais vraiment savoir de quoi serait fait le lendemain, porter la culture mexicaine à l'international, vivre dans l'opulence, parfois dans le stupre, oui c'était délicieux. Mais sans doute moins que ma vie ici, tout de même. Juan me connait bien, il savait qu'en déposant un royaume à mes pieds, je ne pourrais pas refuser. Mais surtout il savait quel plaisir je prendrais à imprimer ma marque en ces murs. Je m'installe près de lui sur la banquette, puisqu'il ne m'a pas dit non, considérant que son absence de réponse vaut acceptation. -"J'étais mannequin, avant de vivre ici." J'aurais pu dire avant de faire naître ce lieu, ou dire avant de le diriger, mais je n'ai pas besoin d'afficher ça.

Je le sais, ça me suffit. J'aime être la reine, j'aime pouvoir plier cet endroit au moindre de mes caprices. Je verse deux verres de pulque et en glisse un vers lui. -"Je suppose que vous n'en avez jamais gouté. Vous verrez c'est assez particulier, mais c'est normal non? Puisque c'est la porte ouverte vers nos désirs secrets?" Un sourire et je fais tinter mon verre contre le sien avant de le porter à mes lèvres. Un petit bruit appréciateur et je reconcentre l'attention de mes onyx sur lui. -"Sauf erreur de ma part, nous ne vous avions encore jamais croisé ici?" L'hacienda n'est pas un club lambda, on entre pas ici par hasard, alors je me demande qui lui a recommandé les lieux. Et si je ne le précise pas, je sais que je ne fais pas erreur... -"J'espère que vous vous y plairez. C'est un petit bout de Mexique qu'on a importé en terre états-unienne." Je fronce un peu le nez en faisant une moue amusée. -"Pour une fois qu'on est pas reclus derrière un mur." Petit clin d'oeil et je précise finalement ma pensée. -"Le Mexique est indifférent aux affaires qui peuvent agiter la ville."

Je ne suis pas née de la dernière pluie et j'aime autant qu'il ne puisse pas songer qu'on cherche à concurrencer le cosmo ou à marcher sur les plates bandes de la Bratva. A condition qu'il en soit d'ailleurs... Peut être que je fais fausse route et qu'il est un simple vacancier russe. Mais le gabarit, sa façon de se tenir... Je ne vois pas un enfant de choeur, alors autant éviter tout malentendu, non ? Amusant parce que je ne me rends même pas compte à quel point Juan est impliqué dans toutes ces intrigues... Peut être que c'est mieux? Que ça me préserve réellement ? Aucune idée... puisque j'avance majoritairement à vue.

Je l’observe, sa tête me dit quelque chose, je l’ai déjà vue quelque part, son visage m’est familier. Son regard me transperce et même si j’ai soigné ma prononciation, mon accent ressort encore. Elle s’installe près de moi sur la banquette et me signifie qu’elle a été mannequin avant de vivre ici. Je la regarde et soudain je revois cette femme en sous-vêtement dans un appartement magnifique et dont la photo ornait un mur dans la salle où je m’entrainais. Je la regardais souvent, car elle avait un air de Nikita et ça me plaisait d’imaginer que comme elle fixait l’objectif, j’avais l’impression que Nikita me regardait combattre. Stupide, je crois, mais maintenant ça me revient.

« Il y avait une photo vous sur le mur des vestiaires où je m’entrainais. »

Petit sourire pour la saluer alors qu’elle pose ses verres sur la table entre nous et pendant que je me tourne un peu vers elle, je la laisse verser le liquide et pousser le verre dans ma direction. Elle me parle de ce que je vais boire et trinque avec un sourire. Je bois rapidement, car le verre de l’amitié c’est important et je ne veux pas qu’elle pense que je suis ici pour le compte de mon organisation. Mais croira t’elle que je suis arrivé ici par hasard en oubliant les forces en présence dans cette ville ? Je suis loin de chez moi et je suis exposé autant que je peux mettre son affaire dans la merde si on apprend qu’un Russe a eu des ennuis chez elle… La politique et ses conneries j’vous jure. Je bois le verre d’un trait. À la Russe. Ça ne tape pas trop, je m’attendais à pire. C’est comme la tequila mais en plus… Particulier. Mais pas mauvais. Je repose le verre et le repousse vers elle doucement. Je lui signale qu’il est vide et que je suis prêt à en boire un autre si elle me l’offre.

Elle commence à parler et à me signifier qu’elle ne m’a jamais croisé ici. Elle me dit espérer que je m’y plaise et après quelques habiletés de langage, elle sous-entends que le Mexique est indifférent aux affaires qui peuvent agiter la ville. On y vient. En douceur et avec un savoir-faire propre à une vraie diplomate. Ce que je ne suis pas. Je suis un gros bourrin bien trop con pour manier sa langue aussi habilement qu’elle. Je la regarde et lui dit alors sans détours.

« Je suis arrivé il y a peu. Je voulais manger quelque chose d’ensoleillé et j’ai opté pour le stand de burritos au bord de la plage. Le cuistot m’a parlé de ce lieu. »

C’est sans doute naïf pour elle mon attitude, mais c’est véritablement ça. Si elle ne veut pas s’impliquer dans les rivalités de cette ville, je n’y tiens pas non plus et je ne suis pas là pour le compte de mon équipe.

« Je ne suis pas là pour représenter la Bratva. Je me suis naïvement laissé entrainer vers l’aventure. Je n’ai aucune intention de vous offenser ou de vous menacer. »

Je suis sans doute de trop ici ? Peut-être bien. Je suis habitué à ne pas être désiré où que j’aille de toute manière. Je me redresse et lui dit.

« J’ai été ravi de vous rencontrer en vrai et si vous voulez bien me pardonner mon erreur naïve, je veux bien m’en aller sans vous importuner d’avantage. »

Une photo de moi ? Je souris et plisse un peu les yeux. Si c'est le cas, il ne doit pas ignorer grand chose de mon anatomie... Que m'importe... au contraire ça a un côté délicieusement amusant. On trinque, on boit et je peux voir la surprise sur ses traits. Cette boisson est étrange et forcément quand on y goute pour la première fois, ça déconcerte un peu. La suite ? Je tente le charme diplomate et manifestement je me plante sur toute la ligne.

Soit il prend très mal que je sois venue ainsi le confronter, soit il n'a tout simplement pas la moindre envie d'échanger et l'idée d'être relié à la Bratva ne lui plaisir pas du tout? Je ne sais pas. En tout cas il s'excuse et se justifie, avant de se redresser et de se lever, prenant clairement congé. Je lève les mains en signe d'apaisement, me penche et agrippe doucement son poignet. Sans aucune brusquerie, juste pour le retenir.

Mes yeux noirs plongent dans les siens et mon sourire vient orner mes lèvres. -"Je suis désolée si je vous ai fait vous sentir mal." Ma tête désigne de nouveau la banquette, qu'il se réinstalle à mes côtés. -"Je voulais vous souhaiter la bienvenue et vous assurer que les affaires de la Bratva, comme des autres, restent à la porte de ce club." Clairement ce n'est pas une bonne idée de jouer sur leurs plates bandes, pas plus que sur celles des autres grandes organisations criminelles. Non... ici c'est une safe zone, uniquement dédiée au plaisir des sens. Et ce quels qu'ils soient. Une bulle, une parenthèse enchantée sur la terre de mes ancêtres. En tout cas un ersatz de ce qu'est le Mexique. -"Je peux vous offrir ma compagnie, ou vous laisser profiter des charmes du club en solitaire si vous préférez?" Une question d'une voix douce avant de poursuivre. -"A moins que vous souhaitiez la compagnie d'une des filles ?"

Après tout... peut être ne suis je pas à son goût tout simplement? Et je me doute qu'il saura exactement à quoi je fais référence en parlant des filles. Après tout il n'a pas parlé de la Russie mais bien de sa mafia. Imprudent, ou extrêmement assuré... ou peut être les deux. Sans risque, ici, hormis celui de tomber dans mes filets, mais ça... c'est toujours un danger. Mon petit côté veuve noire sans doute... Je relâche son poignet pour nous servir deux nouveaux verres. -"Ici il n'y a que le plaisir et la douceur de vivre." Petit froncement de nez et je penche doucement la tête pour le regarder par en dessous. Une pose qui est plus naturelle qu'étudiée mais qui a pour bénéfice de le plonger dans la profondeur de mes yeux. Il m'interroge. Peut être parce qu'il a préféré battre en retraite que faire étalage de sa puissance? Oui surement. Je suis lasse des hommes qui pensent que la virilité doit forcément se traduire par la violence et les rodomontades. Je préfère d'autres expressions... plus fines... plus douces... nettement plus intéressantes.

C’est le souci quand des femmes posent en petites tenues, les mecs regardent et ça fini par s’imprimer dans le cerveau au point qu’on finit par se dire qu’on est intime avec la personne. C’est sans doute aussi comme pour les personnages que des acteurs interprètent. Parfois, on ne voit que le personnage et plus l’acteur et on est presque choqué de réaliser que l’acteur n’est pas le personnage. Mais alors qu’elle m’explique la marche à suivre, je pense qu’elle me menace avec les formes en me mettant en garde si je suis venu pour les affaires de la Bratva. Je suis encore nouveau ici, mon anglais n’est pas encore assez bon et si j’ai les grandes lignes des rivalités de cette ville, je dois avouer que j’aurais largement été capable de me pointer dans un bar de Hell Hounds pour boire une bière… Bon okay j’avoue sans doute pas à ce point-là… Mais quand même. Alors que je me lève pour faire amende honorable et proposer mon départ, elle s’excuse de me faire sentir mal et elle me désigne la banquette. Mes yeux se portent sur son regard et ses épaules. Réflexe de combattant. Elle est relâchée et son regard n’exprime aucune malice. Je fais fausse route ? J’en ai la certitude. Je repose mes fesses et l’écoute. Elle m’explique qu’elle voulait me souhaiter la bienvenue et m’assurer que les affaires de la Bratva comme les autres restent à la porte de ce club. Je hoche doucement la tête.

« Pardonnez-moi, je suis venu par curiosité et parce qu’on m’a parlé d’ici. Je connais peu de choses, mais je ne suis pas là pour la Bratva. Juste moi et rien d’autre. »

Elle déclare pouvoir m’offrir sa compagnie. Où me laisser profiter des charmes du club en solitaire et me propose même une des filles. Je capte son regard et réalise alors qu’elle tenait mon poignet tout ce temps et que j’ai à peine senti. Je crois que j’ai aimé le contact puisqu’il n’a pas été enregistré par mon cerveau. Elle prend la bouteille et nous sert. Un rapide coup d’œil à la salle me confirme que personne ne nous surveille. Sans baisser la garde totalement, je réalise qu’elle dit la vérité. C’est Safe ici. Ainsi quand elle dit qu’il n’y a que plaisir et douceur de vivre ici, l’image de Nikita me vient immédiatement au visage et quand je regarde Metztli, je lui trouve des ressemblances avec cette femme qui me trouble. Je prends le verre et le tien vers le sien pour qu’elle trinque avec moi.

« Je désire votre compagnie. Faites-moi découvrir ce monde de plaisir et de douceur de vivre. »

J’en ai besoin. Pourquoi n’ai-je pas prononcé ces mots ? Parce que je renferme tout ce que je peux craindre, espérer, redouter et désirer sous une chape de plomb. Je ne montre rien au monde, car plus, je suis lisse moins on peut m’agripper et me faire mal. Alexis l’a suffisamment fait. À ce jour les seuls messages de mes parents sont pour me dire combien ils sont dévastés de la mort de leur fils et combien ils auraient préféré que je sois mort plutôt que lui… L’amertume envahie ma bouche et j’en passe le gout en avalant une gorgée. J’ai envie de lui dire qu’elle ressemble à la femme qui hante mes désirs et alors que je la regarde un peu trop fixement, je lui demande pour cacher mon trouble et mon émoi.

« Vous faites encore des photos ? »

Mes paroles flottent dans l'air, l'invitant à naviguer entre les ombres de la Bratva et les lumières du plaisir partagé. Il semble y être sensible puisqu'il se réinstalle. Les verres se remplissent à nouveau, leur liquide ambré reflétant les éclats tamisés de la pièce. Un nouveau geste, une nouvelle invitation à la détente, à l'oubli des enjeux extérieurs.

-"Vous avez bien fait, la curiosité est souvent un guide divin." Je perçois dans son regard une lueur d'interrogation, une curiosité teintée de prudence. C'est dans ces instants que l'on découvre la complexité des individus, au-delà des masques qu'ils portent. Un petit sourire en coin accompagne mon observation, une pointe d'humour subtil qui cherche à esquisser un échange plus léger. Il n'est pas là comme représentant de la Bratva et c'est tant mieux.

Je m'éloigne du jeu des pouvoirs, des démonstrations de force, pour ouvrir la porte à une découverte plus tranquille et lui propose ma compagnie ou celle d'une des filles. Les tensions, bien que palpables au démarrage, semblent s'atténuer légèrement. Les verres trinquent à nouveau, une célébration silencieuse de la possibilité d'une entente. Les effluves du mystérieux breuvage flottent dans l'air, éveillant les sens à la promesse d'un moment délicieux. J'aime cet alcool, il me rappelle mon pays.

-"Alors, je serais ravie de vous l'offrir." Quelques mots d'un ton doux, mon regard toujours empreint d'une chaleur accueillante. Son choix a été évident et l a façon dont il me regardé dévoile sans doute bien des aspects de sa personnalité. Dans ce club dédié aux plaisirs, chaque décision façonne une histoire unique. Mon regard reste ouvert, invitant le dialogue, cherchant à dissiper les nuages d'incompréhension qui pourraient persister.

-"Je serais enchantée d'être votre guide pour explorer ce lieu, et découvrir ses secrets, à votre rythme." Je m'efforce de créer un espace où les choix sont respectés, où chaque individu peut trouver ce qu'il cherche, qu'il soit en quête de détente, de compagnie, ou de la découverte de plaisirs insoupçonnés. En revanche je ne propose que rarement d'être l'un des éléments de ce voyage. Son regard se fixe sur moi et j'ai presque le sentiment qu'il oscille entre les options qui s'offrent à lui, j'ai le sentiment d'une énigme à décrypter dans le langage subtil de ses pupilles. Les verres trônent devant nous, témoins silencieux d'une soirée qui peut prendre bien des tournures.

Sa question suspendue dans l'air me tire un sourire. -"C'est désormais rarissime." Poser est un lointain souvenir, ce qui me manque parfois, mais ma vie est devenue bien plus intéressante ici. -"Vous souhaitez rester dans cette salle jusqu'au spectacle?" Je désigne la scène, sur laquelle un effeuillage aura bientôt lieu. -"Ou plonger dans les arcanes du lieu? Et en découvrir la profondeur autant que la douceur?" Un choix qui dévoilera un peu de sa nature, de ses désirs. Je prends une gorgée, savourant la texture veloutée du breuvage, attendant sa réponse avec une patience qui naît de la confiance que j'ai dans notre petit paradis.

Mon regard, une invitation bienveillante, cherche à établir une connexion plus profonde. Je suis curieuse, mais respectueuse des frontières qu'il pourrait poser. Le silence se prolonge, vibrant d'une attente paisible. Puis, un éclat fugace traverse ses yeux, une décision ou une question murissant sans doute dans l'ombre de ses pensées. Je me contente d'attendre, mes yeux profonds et doux, paisibles dans les siens. Il dégage une aura de force, mais une sorte de vulnérabilité également, une douceur que je ne m'explique pas tellement, mais qui naît dans son regard et dans la façon dont il pose les yeux sur moi.

Je suis nouveau ici et j’avoue que le changement de décors et de pays me donne la sensation d’arrivée dans un endroit où les choses sont différentes et j’ai totalement oublié de réfléchir au fait que les soucis existent ici également. Et que la présence d’un membre de la Bratva pourrait être perçu comme une déclaration d’hostilités. Mais rapidement, je dissipe le malentendu et elle redouble de charmes, louant mon initiative de curiosité. Elle tente de pousser l’échange vers la légèreté et dans son sourire et sa manière de me regarder, je me trouble à lui trouver des ressemblances avec une jeune femme magnifique qui hante mes pensées et mes désirs… Je chasse ces pensées dans une gorgée d’alcool et lui déclare face à ses propositions d’organisation de soirée qu’elle me conserve sa compagnie et qu’elle me fasse découvrir ce monde dont elle me vante les bénéfices et les bienfaits. Voulant alors changer de sujet et m’intéresser à elle, je lui demande si elle fait toujours des photos mais elle me répond que c’est rarissime et je sens une pointe de déception. Elle est très belle et je trouve dommage qu’elle prive les gens de la vue de son corps même si je peux comprendre que ce genre de vie puisse lasser. À moins que ça ne soit moi qui regrette de ne pouvoir étancher mon regard sur ses courbes plus que sur les sous-vêtements qu’elle portait sur ses photos. Je bois une nouvelle gorgée pour me changer les idées. Décidément mon esprit divague de manière bien inconséquente ce soir. Puis, elle me demande si je compte rester dans cette salle jusqu’au spectacle et je marque ma surprise dans mon expression faciale. Un spectacle ? Je réalise que je ne connais rien de ce lieu et je suis loin du compte quand elle m’explique que je peux aussi plonger dans les arcanes de ce lieu et découvrir la profondeur. C’est énigmatique et elle semble s’amuser de son effet de manche. Je la regarde boire avant de fixer la scène et je ne pas parvenir à me décider.

En quelques secondes, je fais le point, un spectacle, c'est chouette, mais elle l’a résumé à cette simple appellation. En revanche elle semble bien plus enclin à détailler l’autre possibilité, ce qui aiguise ma curiosité et qui me semble selon ce qu’elle traduit par ses mots et son langage corporels, ce qui semble être une préférence personnelle. Elle me fixe et me laisse décider et je me dis que je suis déjà allé trop loin pour faire demi-tour.

« La seconde option. »

Que vais-je découvrir ? C’est peut-être tout le sel de la chose justement. Ainsi je dois me laisser mener et découvrir ce qui se cache derrière tant de mystères et de descriptions ? Je crois d’ailleurs que je n’ai aucune idée de ce qui peut se passer ici en règle générale, même si soyons honnête, sa manière de s’habiller et de me proposer la compagnie de filles indique des petites choses mais de toute manière j’ai pris ma décision et j’attends qu’elle me guide et me fasse découvrir ce fameux monde…

Alors qu'il accepte mon invitation à explorer les mystères de ce lieu, je ressens un frisson d'excitation mêlé à une pointe de curiosité. Son regard profond me captive, révélant une complexité qui attise ma propre fascination. Dans ses yeux sombres, je lis une volonté de découvrir, une soif d'aventure qui résonne étrangement avec la mienne. Mais je lis aussi des failles, des blessures, une douceur étrange, comme si elle ne m'était pas destinée, alors même qu'il me l'offre sur un plateau d'argent.

Un léger sourire se dessine sur mes lèvres alors que je sens nos destins s'entrelacer dans cette nuit chargée de promesses. J'aime cette sensation de nouveauté et de mystère qui vibre autour de sa silhouette. Il choisit de me suivre, de plonger dans l'inconnu à mes côtés, et cette décision éveille en moi une vague d'anticipation et d'envie. Je me sens honorée d'être choisie comme guide à travers les méandres envoûtants de ce paradis caché. Je suis consciente de la beauté des filles qui hantent nos murs, j'y ai veillé, ça ne m'empêche pas d'apprécier qu'on puisse remarquer la mienne. Même si j'ai l'étrange sentiment que c'est ailleurs que ça se loge.

Dans le scintillement des verres, je vois le reflet de notre complicité naissante, de notre désir commun d'exploration. Chaque gorgée de liquide ambré semble marquer le début d'une nouvelle aventure, un voyage à travers les recoins les plus sombres et les plus secrets de mon domaine et quand je repose mon verre vide c'est pour me lever et lui tendre la main. J'attends qu'il se lève pour entrelacer mes doigts aux siens et le guider tranquillement à travers la salle.

Je suis prête à me laisser emporter par le flux tumultueux de cette nuit, à lui faire découvrir une part des secrets qui se cachent dans l'ombre des alcôves sombres et des couloirs silencieux. Dans chaque pas que nous faisons ensemble, je sens la promesse d'une nuit captivante et je m'offre à cette idée avec un large sourire. Avec la détermination teintée d'audace qui me caractérise, je me prépare à guider cet homme à travers les dédales envoûtants de notre petit paradis, prête à découvrir ce que la nuit nous réserve, prête à percer les mystères qui se cachent dans les douces profondeurs de son regard. Nous sortons, traversons la cour et on ouvre les porte de la Catrina devant nous. Les lumières sont tamisées, la porte donne sur le salon d'accueil que j'ignore pour prendre sur la gauche un couloir étroit qui mène à un escalier descendant dans les entrailles du lieu. -"Prêt?" Un murmure, alors que je me suis arrêtée devant une porte. Je la loge dans mon dos, tire sur nos mains nouées et l'attire ainsi plus près de moi. Mes jambes se nouent aux siennes, je lâche sa main, remonte les miennes le long de ses bras, pour les nouer autour de sa nuque. Ma bouche vient chercher son cou, mordille, rampe, remonte le longe de la ligne de sa mâchoire et avant de la poser sur la sienne je murmure. -"Quand tu le seras, ouvre." Mes lèvres s'entrouvrent en touchant les siennes et ma langue vient doucement se présenter contre sa jumelle. Derrière la porte, une salle comme il y'en a de nombreuses au sein de la Catrina. Les profanes diraient un donjon, je préfère l'envisager comme un Eden. Lit aux proportions étourdissantes, miroir au plafond, accessoires variés, mini bar, champagne au frais, glaçons, bougies... Les possibilités en ce lieu sont tout simplement infinies, reste à voir si il a réellement envie de les découvrir.

Est-ce que j’ai envie de la suivre ? Je n’en sais rien et à la fois, je ne veux pas reculer. Ai-je seulement l’habitude de faire des choses pour moi-même ? Je me sens vide et froid de l’intérieur. Cette sensation glaçante de vide et d’infini qui donne le vertige et qui oppresse. Je la regarde et plus je le fais plus j’ai la sensation de voir mon idéal féminin. Cette femme à la peau si douce, aux cheveux noirs et au corps de déesse. Ses yeux sont différents de la femme de mes rêves, mais je dois avouer qu’elle est belle. Alors peu m’importe. Si elle trouve un quelconque intérêt à ma piètre et fade personne, je serai un abruti finit de ne pas profiter de cette chance qui s’étale devant moi. Et puis je dois avouer qu’elle pique ma curiosité. Je me lève et prends sa main me laissant mener. Serait-elle le passeur me faisant passer le Styx pour me guider aux enfers ? Qu’importe la destination, elle est avec moi et le besoin de ressentir autre chose que du vide se fait oppressant. Je veux ressentir un truc. Peu importe quoi. Je tiens sa main et nous nous enfonçons dans les méandres de son royaume. Je marche dans ses bras me laissant entrainer avec douceur.

Arrivant dehors, nous traversons une cour et nous arrivons à un endroit mais elle change de direction et m’entraîne à gauche. Privilège de la patronne ? Nous descendons et elle me demande soudain si je suis prêt alors qu’elle fait face à une porte. Je hoche la tête et non, je n’étais pas prêt. Si je m’attendais à quelque chose dans ce gout-là, je dois dire que c’est ostensiblement limpide ce qui se passe ici et pourquoi elle vient de m’y emmener. Je ressens un vif émoi à l’idée qu’elle me mène en ce lieu si chargé d’évidence… Son corps se presse au mien, s’y noue avec délice et désir. Je me sens attiré par elle et profondément désiré. C’est totalement dingue de ressentir ça. Sa bouche qui rampe sur la mienne, sa manière de s’écraser contre moi en me serrant est un délice. Son corps qu’elle écrase contre moi m'enflamme et sa bouche qui rampe sur mon cou et accable ma peau de frisson est un délice. Je la tiens contre moi quand elle me dit après un baiser d’ouvrir quand je serais prêt. Ma main se pose sur la poignée et ouvre sans plus attendre alors qu’elle recommence à m’embrasser. Je réponds à son baiser alors que la porte s’ouvre et que je ne regarde pas encore ce qui nous attends.

Je coupe le baiser un instant et constate que j’ai ouvert la porte sur un temple du sex. Tout est fin et décadent. C’est extravagant et à la fois riches de plein de choses pouvant mettre en situations des pratiques diverses et savoureuses. Je m’arrête de l’embrasser et la tient contre moi réalisant à peine la richesse de luxure et de possibilités qui s’offre à moi ici. Puis je réalise que c’est avec elle que je vais partager ça. Je suis un peu étourdi en réalisant qu’une nuit ne suffirait pas à exploiter le 100eme de ce lieu… Je me tourne vers elle et d’un geste je repousse la porte qui se ferme doucement et claque-nous enfermant ici.

« par quoi on commence ? »

Il me suit calmement, c'est assez étonnant d'ailleurs, il ne semble pas du tout anxieux à l'idée de cette découverte. Peut être a t'il déjà entendu parler de la catrina et de ce qui s'y trouve? Je l'ignore et finalement cela m'indiffère. Je le guide, les portes s'ouvrant devant nous comme j'en ai l'habitude. Je suis ici chez moi, c'est mon royaume. Arrivée devant la porte de la pièce visant à nous accueillir je me fonds contre lui et son baiser répond au mien, satisfaisant d'ardeur.

Il n'hésite pas, ouvre la porte et découvre les lieux. Son corps happe le mien, m'entraine à l'intérieur et il referme doucement la porte avant d'abandonner mes lèvres pour me demander par quoi on commence. J'ai un sourire qui étire le coin de ma bouche, quand je relève les yeux sur lui. Je m'avance, le pousse doucement, l'invite à s'assoir dans un fauteuil club. -"Ce lieu peut répondre à chacun de tes désirs." Mon sourire vient se perdre dans son cou, quand je grimpe sur lui à califourchon, me moquant totalement que ma robe remonte jusqu'à découvrir la naissance de mes fesses.

Mes doigts fins et agiles viennent s'attaquer à son gilet. Ces costumes sont d'une élégance folle et je crois que j'adore avoir à le déshabiller. J'écarte le gilet et les yeux dans les siens je viens ouvrir les boutons de sa chemise. Mes lèvres viennent doucement papillonner avec les siennes mais je me recule quand j'ouvre le dernier bouton. J'écarte le tissu et un petit gémissement satisfait franchit ma bouche quand je découvre son torse et son ventre. Les creux et les bosses viriles me font pulser le cœur plus vite et mes doigts courent rapidement à la découverte du velouté de sa peau.

Je me redresse, pour apposer les fesses contre sa virilité et j'ondule doucement avant de me lever. Je viens basculer la luminosité sur quelque chose de plus tendre, allume la musique au passage et récupère un petit bol de glaçons. Ceci fait, ma robe passe au dessus de ma tête révélant un ensemble de lingerie noire. Je reviens à lui, ondulant au rythme de la musique et je lui écarte les jambes de mes mains posées sur ses genoux avant de me laisser glisser entre elles. Je tire sur ses jambes, qu'il s'avachisse un peu dans le fauteuil, avant de dégrafer sa braguette. Quand j'offre sa virilité à ma vue, je prends une large inspiration et pousse un soupir délicat. -"Et si on commençait par te mettre dans l'ambiance?" Sourire sibyllin, coup de langue provoquant. Je viens caresser sa longueur du plat de la langue, avant de prendre son gland entre mes lèvres. Je lui fais découvrir la chaleur brulante de ma cavité buccale avant de prendre un glaçon en bouche. Le contraste entre la glace et les caresses ardentes, c'est perturbant, tout en étant particulièrement dévorant. C'est aussi très excitant pour moi, comme si sa virilité venait me réchauffer la bouche, autant que le corps.

Je suis… Affamé de désir… En manque serait un peu trop cru et loin de la vérité. Je suis dingue de Nikita depuis la seconde où cette porte s’est ouverte sur elle et que nos regards se sont croisés. Depuis le temps a passé et cette femme hante mes jours, mes nuits. Sa douceur me séduit, je ne trouve aucun défaut chez elle. Je la désire au point que je peine à regarder les femmes qui n’ont pas de ressemblance avec elle. Metzli m’y fait penser et pour ce soir, cette belle femme qui m’offre une proposition des plus alléchantes aiguise mes envies. Je suis loin de Nikita et j’en souffre, mais j’ai envie de faire l’amour. J’ai envie sentir une femme sous mes doigts. J’ai envie de jouir, d’entendre des soupirs de plaisir. D’oublier un peu le mal qui me ronge et parce que j’ai besoin et envi de cette femme. J’entre avec elle à peine ses lèvres contre les miennes et ferme derrière nous. Si c’est un piège, je me jette volontiers dedans et sans réfléchir. Tant pis. J’abandonne ce qu’il peut me rester de volonté, de résistance ou d’intelligence. Je lui demande par quoi on commence et elle me pousse dans un des fauteuils Club et déclare que ce lieu peut répondre à chacun de mes désirs… Elle sourit et grimpe à califourchon sur moi en dévorant tendrement mon cou. Sa robe remonte mais je crois qu’on n’en est plus à faire dans la pudeur non ?

Délicatement elle me déshabille alors que je la regarde faire. Cette femme je l’ai contemplé sur ses photos de mode et elle est ici assise sur la bosse qui pointe sous mon pantalon. Elle ouvre mon gilet et attaque ma chemise. Elle revient m’embrasser et je réponds à son baiser caressant ses cuisses nues remontant mes mains sous sa robe. Elle se redresse et coupe le baiser au moment ou elle ouvre enfin ma chemise et je crois qu’elle aime ce qu’elle a sous les yeux. Elle ondule son bassin contre moi avant de se lever et change la luminosité, la musique et ramène un petit bol avec des glaçons. Je la regarde faire alors qu’elle arrive vers moi et retire sa robe pour dévoiler un ensemble de lingerie noire absolument parfaite sur elle. Elle danse en s’approchant et soudain elle m’agrippe les jambes et me tire vers elle pour m’avachir dans le fauteuil. Surpris, je la laisse faire et la regarde alors qu’elle remonte ses mains et ouvre mon pantalon. Mon sexe est rapidement extirpé de sa prison de tissus et s’affiche raide et délicieusement courbé. J’ai le souffle court et je déglutis péniblement. C’est… Étourdissant. Metztli Rivera est en sous-vêtement devant moi et tient mon sexe raide dans sa main… Elle me demande si on ne commencerait pas par me mettre dans l’ambiance et avant que je réponde, sa langue s’écrase sur le plat de mon sexe glissant sur toute sa longueur. Je pousse un gémissement rauque. Metztli Rivera vient de lécher mon sexe en me regardant dans les yeux… Elle aspire alors mon gland et se met à me sucer en me regardant dans les yeux quand elle cesse pour prendre un glaçon et me faire un truc bizarre mais étonnement savoureux. Le contraste du froid avec le glaçon et du chaud avec sa langue, c'est juste étourdissant. Je soupire. Je suis avachi dans ce fauteuil la chemise et le gilet ouvert alors que mes bras sont toujours passés dedans. J’ai le pantalon ouvert et j’ai une femme magnifique qui me suce en me dévorant du regard… Je serre les accoudoirs comme si je n’osais pas encore poser mes mains sur elle. Comme si la magie risquait de disparaitre si je venais à la toucher. Je me laisse sucer longuement jusqu’à ce que le glaçon meure et qu’il ne reste que la chaleur de sa bouche. Je me noie dans ses yeux quand dans un soupir je lui lance.

« Attends… Je veux te voir nue… Déshabille-toi… »

Elle est magnifique, mais je veux la contempler sans aucune forme de vêtement et le côté pratiqué c’est que je vais pouvoir souffler un peu parce qu’elle démarre très très fort et que je peine à rester calme. Mais on dirait qu’elle cherche justement à me déchainer… Je continue de la fixer et de la contempler alors que je n’ai pas encore reçu d’acceptation de sa part et qu’elle continue de me sucer en me fixant d’une manière étourdissante et dont je n’ai pas l’habitude. Je me sens tellement désirable dans ses yeux que j’en suis tout étourdit… Et j’adore ça.

La nuit enveloppe le club d’une aura de mystère et d'excitation, chaque recoin respirant le secret et la tentation. Je suis la reine incontestée de ce royaume clandestin et ça m'apporte un plaisir que je serais bien en peine de décrire. La décoration au thème mexicain, m'aide à me sentir chez moi, mais c'est surtout l'endroit sur cette terre où les plaisirs interdits trouvent leur expression la plus pure. Ce soir, les voiles de la nuit sont levés et je me tiens prête à guider un nouvel adepte dans les abysses de la dévotion et de la douleur, dans les profondeurs de la passion et de la luxure. Je me veux reine de l'indécence, vautrée dans les plaisirs charnels les plus fous.

Il me suit, ses yeux brûlant de désir et sans doute de curiosité. Les murs sont drapés de tissus sombres, parsemés de motifs aztèques, et des bougies vacillantes projettent des ombres dansantes sur les surfaces. J'aime cette ambiance, douce, intime. Je l’installe dans un fauteuil club, l'assise en cuir usé offrant une promesse de confort absolu, alors que je pars en quête de son excitation. Ses yeux ne quittent pas les miens alors que je m'agenouille devant lui, un sourire mystérieux jouant sur mes lèvres. Sans un mot, je commence une fellation brûlante, mon souffle chaud contrastant avec la froideur du glaçon que je fais glisser le long de sa virilité. Urek gémit, son corps se tendant sous le plaisir inattendu et intense et j'aime terriblement les résonnances rauques qui échappent à sa gorge. Quand il réclame de me voir nue, dans une demande empreinte de désir impérieux, un sourire naît sur mes lèvres, déformées par la virilité du jeune homme, comme si j'entendais son besoin de souffler, sans vouloir y répondre.

Parce que je ne suis pas prête à lui accorder ce répit. Au contraire, je me fais plus féroce, suçant avec une ardeur indécente et renouvelée. Chaque mouvement de ma bouche est une promesse de délice et de torture mêlés, chaque coup de langue une déclaration de ma volonté de maîtrise totale. Quand je me redresse, c’est tout de même en partie pour exaucer son souhait. Mes mains glissent le long de mon buste, contre mon dos, dénouant lentement mon soutien-gorge. La pointe de ma langue s’enroule toujours autour de l’extrémité veloutée de son sexe, cherchant à envoyer des frissons de plaisir tout au long de son corps.

Je me redresse complètement, laissant le tissu tomber au sol, révélant ma peau nue à la lueur des bougies. Mes yeux captent les siens. -"Ici c'est le royaume de l'abandon. Celui ou on peut choisir de satisfaire chacun de ses désirs. " Je souris et fais glisser mon string le long de mes jambes, l'abandonnant sur le sol avant de remonter sur lui à califourchon. C'est ma fente brulante qui caresse désormais la longueur de son sexe, me tirant nettement des frissons au passage. "Tu as déjà profité de chaque instant, de chaque sensation, comme si ta vie en dépendait ? " Féline, provoquante, ondulant contre lui alors que je mordille la peau de son cou et que je tire pour enfin achever de deshabiller son torse. Il a un physique d'apollon qui échauffe clairement mes sens et éveille nettement mes instincts de dominatrice. Mais dominer c'est un art... ça prend du temps, ça demande de nombreux pré requis. J'ai besoin de le... sentir? Oui quelque chose de cet ordre, plutôt en fait de : le ressentir. Et je sais que ce n'est pas de nature à se faire en quelques secondes.

Cette femme c’est une déesse. C’est une femme que le monde entier à oublié mais qu’il était impossible de ne pas regarder quand on tombait sur une photo d’elle. Elle absorbait votre attention et chaque cliché était un appel à la contemplation. Et ça c’est quand elle était habillée normalement. Car une fois en sous-vêtements ou en maillot, c'était terminé. Je ne me souviens même plus le nombre de mecs qui avaient des photos d’elle dans les salles d’entrainement ou j’allais en Russie. C’était même au point que je m’arrangeais parfois pour être proche de ces mecs quand ils ouvraient leurs casiers pour jeter un œil rapidement. Et là, Cette femme est en train de lécher et de caresser mon sexe en me regardant dans les yeux. Je crois que c’est complètement dingue ce qui m’arrive et croyez-moi quand elle me suce ardemment les yeux plantés dans les miens j’ai la sensation étrange et merveilleuse que le temps vient de s’arrêter. Je ne cache pas le plaisir que je ressens car de toute manière j’en suis incapable. Chaque assaut de sa bouche me donne l’impression que je vais jouir et chaque mouvement de sa langue me donne envie de plus de férocité et de passion. Je craque et lui demande alors de se déshabiller juste pour me laisser le temps de souffler plutôt que de lui inonder la bouche avec une jouissance trop précoce.

Mais elle n’est pas dupe et se met à me sucer comme si elle cherchait à me faire exploser dans les 10 prochaines secondes. Je grogne de plaisir mais doucement elle se redresse et passe ses mains dans son dos. Elle dénoue son soutient gorge et continue penchée en avant de jouer de sa langue sur mon gland. Finalement elle se redresse et tombe ses habits pour finir nue devant moi. Je la contemple toute nue devant moi alors que je bande comme un taureau le sexe enduit de sa salive brulante. Elle me déclare alors que ce lieu est celui de l’abandon ou je peux choisir de satisfaire chacun de mes désirs. Je la regarde sourire et retirer son string s’affichant entièrement nue devant moi. Elle remonte sur moi a califourchon et me caresse le sexe de son intimité brulante. Elle a des frissons que je peux sentir sur sa peau que je caresse et ses tétons pointent délicieusement vers moi. Elle me demande alors si j’ai déjà profité de chaque sensation comme si ma vie en dépendait et la regardant dans les yeux, je lui fais non de la tête.

Elle se jette sur moi et m’enlève mes habits pour me mettre nu. Je la regarde couler un regard gourmand sur mon corps entrainé et je remonte mes mains sur ses seins me redressant pour venir aspirer et sucer ses seins avec férocité. Je tremble d’envie et gardant ma bouche au niveau de sa poitrine que je dévore comme un loup affamé, je viens cramponner mes mains à son cul et la force à onduler contre moi comme si je la baisais avec force. Mon sexe s’enduit de mouille brûlante et se montre plus raide et glissant que jamais. On aurait pu penser à une capote, mais c’est trop tard, je viens de la soulever et mon bassin roule habilement. Quand elle retombe c’est, empalé sur mon sexe nu.

Féroce et puissant je me lève d’un bond la forçant par réflexe à agripper ma nuque à deux mains alors que j’enroule mes bras autour d’elle pour l’empêcher de tomber si elle n’avait pas le réflexe et je me mets à la tamponner sèchement debout la portant dans mes bras pour la faire danser sur moi et se prendre toute la longueur de mon sexe nu au fond du sien pesant sur moi de tout son poids à chaque fois que je la fais retomber sur ma queue.

Avant que tout bascule dans l'extase brute, il y a ce moment suspendu où je me tiens sur la fine ligne entre le contrôle absolu et l'abandon total. C’est là, dans ce tiraillement électrique, que mon désir s’épanouit. Chaque fois que je plonge dans ces jeux de domination et de soumission, je me sens à la fois invincible et vulnérable. C'est une danse qui me défie à chaque fois, où je flirte avec la perte de moi-même, tout en savourant ce pouvoir secret de me laisser posséder.

Le frisson qui parcourt ma peau n’est pas seulement dû au contact de ses mains, mais à cette montée d'adrénaline quand je sens que je perds pied, que je m'abandonne entièrement à la passion brute. J'aime cette sensation de me livrer, de m’offrir, de laisser mon corps répondre à une force plus grande que moi. Mais même là, dans cet abandon, je sais que je reste maîtresse du jeu. Le paradoxe m’enivre : je cède, je suis soumise, et pourtant je règne dans cette vulnérabilité volontaire. Mon plaisir naît dans cette lutte silencieuse, cette envie viscérale de me laisser submerger, de sentir ma chair céder, tout en sachant que c'est moi qui orchestre cette symphonie de sensations. Lâcher prise, perdre le contrôle, c'est là que je trouve la liberté, celle de m'abandonner à mes instincts les plus primaux, à cette douleur délicieuse qui se fond en plaisir pur. Alors que je le sens me soulever, son sexe m'emplissant avec une force brutale, une vague dévorante monte en moi. Chaque mouvement, chaque coup de reins me projette dans une transe où le plaisir se mêle à un désir d'une intensité viscérale. Mon corps s’abandonne totalement à lui, à sa domination implacable, et chaque impact contre ma chair me rapproche d’un point de non-retour.

Je le sens en moi, sa virilité pénétrant jusqu’à l'âme, me déchirant délicieusement alors que je m'accroche à lui, mes doigts enfoncés dans sa nuque, agrippant sa peau comme si ma vie en dépendait. Il me pousse à la limite de ce que je peux endurer, et pourtant je ne veux pas qu’il arrête. Ma respiration se fait plus difficile, chaque halètement brûlant mes poumons alors que mon corps réagit instinctivement, se pressant contre lui, cherchant plus, toujours plus. Son sexe glisse en moi avec une férocité animale, et cette friction exquise, cet abandon total à sa puissance me fait trembler. Mon esprit vacille entre la soumission et la domination, je suis prise entre deux mondes, où mes désirs les plus profonds se révèlent dans l’excitation et l’impossibilité de contrôler ce qui se passe. Je le sens, puissant, brutal, mais c’est ce dont j’ai besoin, une explosion démesurée qui balaye toute rationalité. J'aime le sentir aussi fort, capable de me briser d'un geste et pourtant si dévoué à me donner du plaisir, tout autant qu'à en prendre.

Ma peau est en feu, mes seins se dressent contre son torse, chaque frisson amplifié par la tension insoutenable qui grandit en moi. Mes gémissements s'échappent malgré moi, de plus en plus forts, et avec chaque coup de bassin, je sens ce volcan de désir prêt à exploser. Il me possède et cette perte de contrôle, cette danse sauvage, m'enivre au-delà de toute limite. Je me cambre contre lui, cherchant à sentir encore plus cette présence qui me consume, mon ventre se contractant sous la montée irrépressible du plaisir. Tout autour de nous disparaît, il n'y a plus que nos corps en fusion, mon sexe inondé de sa chaleur brûlante, et cette cadence impitoyable qui me guide vers l’abîme. Mon souffle se bloque, ma vision se trouble. Je suis au bord de l'explosion, prête à m'effondrer sous le poids de ce plaisir insoutenable, et quand je me laisse enfin aller, c'est comme si la terre elle-même s'effondrait sous mes pieds. Je m'envole, je virevolte, gémissant mon plaisir, poussant un cri libérateur alors que mes dents viennent se planter voracement dans son cou.

» Et une soirée de plus (Persia)
» Soirée travail (Jahadney)
» Soirée Business (DANTLEK)
» Rokita // soirée de gala.
» Soirée solitaire (Matson)

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Tags
Recherche avancée