WebName : Pivette Date d'inscription : 15/10/2023 Messages : 23 Avatar & crédits : Olivia Culpo (Pivette) Date de naissance : 08/05/1995 Age : 28 Statut civil : Célibataire Occupation : Courtisane en cours :
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| Sujet: Alba Toscani ∞ Forgive me mother, for I have sinned Dim 15 Oct - 20:57 | |
| | Toscani, Alba 29 ans 8 mai 1995 Newport, Rhodes Island USA Trouble Water |
Origine(s) & nationalité(s) Américaine, d'origine italienne Statut civil & orientation sexuelle Célibataire, une préférence pour les hommes mais ne dit pas non à quelques aventures charnelles avec des femmes une fois de temps en temps. Situation familiale Un clan de femmes, avec la Nonna, ma mère et une soeur qui a quelques années de moins, je les aime, elles un peu moins depuis quelques années. Elles n'approuvent pas mon mode de vie, bien qu'elles ne refusent jamais mon argent. Occupations, études & statut financier Prostituée de luxe, escort, le métier a bien des appellations, je préfère le terme de courtisane. Aucun soucis financier à l'horizon. 5-6 $. Les rivalités Cela fait quelques années que je vis à San Diego et que j'apprends tous les jours de nouvelles choses sur cette ville. Mes clients sont riches, généralement très riches même, certains trempent dans une organisation où une autre, parfois ils se confient mais je fais en sorte de ne pas rouler pour une rivalité ou une autre, ce serait dommage de devoir faire une croix sur une partie de ma clientèle. Solaire, cachotière, romantique, matérialiste, affectueuse, impulsive, empathique, vénale, optimiste, narcissique, sincère, susceptible, charmeuse, bienveillante, rêveuse, épanouie, séductrice, cultivée | Quelle est ta chanson ? Forgive me Mother / The Relentless Quel est ton film ou quelle est ta série ? Pretty Woman Quelle est ta voiture ? J'ai un chauffeur. Quelle est ta pire manie ? Croire qu'un jour je trouverai mon vrai prince charmant ? Quelle est ta personne favorite ? les femmes de ma famille, même si elles ne me portent plus dans leur coeur. Lady Grey et Achille bien sûr ! Plutôt dormir ou non ? Dormir dans les suites de grands hôtels c'est toujours agréable. Un mot sur ta dernière relation ? Sentimentale ? C'était un client que j'avais depuis plus de deux ans, ils m'a demandée en mariage, mais tout s'est arrêté quelques mois plus tard quand il a trouvé une femme bien plus vertueuse que moi, une femme bien et qu'il pourrait présenter sans honte à sa famille, ses proches sans avoir peur qu'un de ses amis soit lui aussi un de mes clients. |
Non, je ne suis pas née dans la misère, ni dans l’opulence non plus, ma mère et mon père étaient mariés, je crois que c’était un mariage d’amour, mais je n’ai aucun souvenir de lui, il a aimé ma mère, il l’a épousée, il lui a fait deux enfants, deux filles, et il est parti, il a choisi, disparu du jour au lendemain, rayé de la carte. Il est peut-être mort, il a peut-être refait sa vie avec quelqu’un d’autre. Quand j’étais petite j’aimais croire qu’il était quelqu’un d’important qui avait dû fuir pour nous protéger, nous, les femmes de sa vie, comme dans les films, et qu’un jour il reviendrait et on aurait une vie de rêve. Mais même le jour où je suis devenue l’une des femmes les plus photographiées du monde, il ne s’est pas manifesté, alors j’ai compris que ces rêves étaient juste dans ma tête et mon cœur.
Newport, Rhodes Island, USA. C’est dans cette petite ville, composée principalement de résidences secondaires de gens super riches, et d’autres comme nous, une ville où il fait bon vivre que j'ai grandis. Ma mère a toujours été gouvernante pour une famille qui avait fait fortune dans le commerce de tissus précieux, ils possédaient une superbe maison au bord de l’océan, un château d’au moins vingt pièces qui me paraissait l’endroit le plus grand du monde quand j’étais gamine, j’ai encore en mémoire les parties de cache-cache que l’on faisait avec ma sœur, lorsque ma mère devait nous emmener avec elle quand elle n’avait pas d’autre choix. Le reste du temps on était à l’école et à la maison avec Nonna.
L’été c’était différent, à peine les vacances commençaient, je me retrouvais dans l’avion pour traverser l’océan et je passais près de deux mois en Italie, en Toscane. Oui oui, mon nom est Toscani et je passais tous mes étés en Toscane, mais ce n’est que parce que par le passé les ancêtres de mon père venaient de cette région. Ma mère m’envoyait chez sa sœur, ma petite sœur était plus difficile, elle avait quelques soucis de santé alors elle restait avec Nonna, et pendant deux mois chaque année, j’étais le centre du monde dans la vie de ma tante, mon oncle, mes cousins et j’adorais ça !
Une vie agréable, je n’avais pas à me plaindre et puis l’été de mes dix-sept ans, je suis retournée en Italie, mais cette fois en Sicile, là où ma tante avait déménagé après une nouvelle opportunité de travail pour mon oncle. Moi qui lisais des romans, qui regardais des comédies romantiques, si j’avais su que cet été-là j’allais vivre mon premier coup de foudre, que j’allais tomber éperdument amoureuse d’un jeune homme avec qui j’ai passé presque chaque seconde de mon été. Si ma mère avait su ça, elle m’aurait fait rentrer sur le champ! Elle qui m’avait toujours dit d’attendre le mariage pour sauter le pas avec un homme, elle avait attendu elle, ça n’avait pas empêché mon père de disparaitre sans un mot quelques années plus tard, moi je ne voulais pas laisser passer celui qui avait embrasé mon cœur. Mais quand je suis repartie, même après s’être promis de s’écrire, de rester en contact, de se retrouver, mon cœur a été réduit en cendres quand cet homme, son frère, son cousin je ne sais plus, m’a dit qu’il s’était juste amusé avec moi, qu’il avait une autre fille dans sa vie, que je n’étais qu’un divertissement estival.
L’été de mes dix-huit ans, c’en était fini de l’Italie, les souvenirs du dernier été étaient encore trop frais pour moi, j’avais essayé de me consoler dans les bras de quelques garçons durant l’année mais même si je leur plaisais, je jouais avec eux plus que je le leur livrais mon cœur. Cet été-là et le suivant, j’ai travaillé un peu avec ma mère, j’ai trouvé un job se serveuse dans un restaurant sur le port et c’est là qu’une femme est venue à ma rencontre avec un formulaire, elle voulait que je m’inscrive à l’élection de Miss Rhodes Island, au début j’ai pensé qu’elle plaisantait mais cette semaine-là elle est revenue tous les soir au restaurant, j’ai fini par passer une soirée à discuter avec elle et je me suis dit que c’était une opportunité qui ne se présente qu'une fois dans une vie alors pourquoi pas ?
Les choses se sont enchainées, c’est aussi là que mes relations avec ma petite sœur se sont dégradées, elle m’en voulait de voir ma mère fière de moi, ma sœur est adorable, mignonne, très jolie et elle plait à beaucoup de monde, elle ne coche peut-être pas toutes les cases pour être mannequin mais elle a la tête bien faite et parfois c’est moi qui l’envie pour ça ! J’ai gagné le titre de Miss Rhodes Island, puis celui de Miss USA et lorsque j’ai appris que j’allais participer à Miss Univers je crois que c’était le jour le plus important de ma vie, jusqu’à ce qu’on pose la couronne de plus belle femme de l’univers sur ma tête, je ne sais pas à quoi ressemble les femmes sur les autres planètes mais je suis ravie de les représenter !
De mes 19 à mes 21 ans je n’ai pas eu une seconde de répit, les shootings photos, les défilés, les interviews, les fêtes, les voyages, j’en passe et des meilleurs. J’ai perdu le fil, on me disait où aller, quoi porter, quand manger, quand dormir. Un parfait petit singe savant, et puis le soir où j’ai déposé la couronne sur la tête de celle qui allait me succéder, tout s’est éteint, du jour au lendemain, plus personne, livrée à moi-même, j’ai déchanté, déprimé durant quelques semaines, je devais libérer l’appartement qu’on me mettait à disposition, je suis retournée chez moi, mais pour ma mère, ma sœur et même ma grand-mère j’étais devenue une étrangère.
J’ai fini par rencontrer un homme, qui m’a fait croire qu’il m’aimait mais il aimait surtout se montrer au bras d’une reine de beauté. Il m’exhibait comme un trophée mais je n’étais rien de plus, une potiche à son bras, soit belle et tais toi. J’ai commencé à boire, de plus en plus souvent, dans les fêtes je flirtais avec qui posait ses yeux ou ses mains sur moi, après trois ans à avoir eu des chaperons sur les talons, je découvrais le plaisir des aventures sans lendemain, j’ai embrassé un paquet de crapauds sans jamais trouver mon prince charmant. Jusqu’à la mauvaise rencontre de trop, un homme odieux qui m’avait achetée avec de belles robe de créateurs, des bijoux et pensait que ça suffisait pour me posséder quand bon lui semblait. C’était un soir, à New York, où j’ai trouvé refuge dans les toilettes pour dames de l’opéra, j’y suis restée jusqu’à ce qu’une femme d’un certain âge arrive à me convaincre qu'avec elle je ne risquais rien et m’en fasse sortir, me proposant de profiter de son chauffeur pour me raccompagner chez moi, je n’avais pas vraiment de chez moi, c’est donc chez elle que j’ai trouvé refuge.
Je n’ai pas trouvé mon prince charmant mais c’est ma marraine la bonne fée que j’ai rencontrée ce soir-là. Elle m’a prise sous son aile, sous prétexte qu’elle voyait en moi une version plus jeune d’une personne qu’elle avait connue jadis. Je me suis remise sur pied, un jour elle m’a invitée dans son bureau et m’a avoué son secret, sa double vie. Aux yeux de tous elle était cette matriarche aristo philanthrope côtoyant toute la haute société, dans l’ombre elle était Lady Grey, une femme qui mettait en relation des femmes d’exception, sublimes, cultivées, bien éduquée et aux bonnes manières, sachant se tenir dans les hautes sphères, avec des hommes qui payait des fortunes pour leur compagnie. Elle ne se considérait pas exactement comme une véritable maquerelle car chaque fille pouvait choisir d’inclure ou non le sexe dans ses transactions. J’ai pris des cours, j’ai suivi ses enseignements durant des mois avant d’être prête pour mon premier client.
Ces hommes payaient cher pour ma compagnie, avoir une jeune femme comme moi à leur bras, les clients étaient divers et variés, toujours riches, très riches, certains n’avaient besoin que de galante compagnie pour rendre jaloux une ex-femme, d’autres voulaient en mettre plein la vue à leurs collègues lors d’une soirée d’entreprise, j’ai aussi été durant des mois la fausse petite amie d’un homme qui n’osait pas faire son coming out à sa famille. Avec certains j’ai sauté le pas, je ne me considère pas comme une prostituée, je préfère le terme de courtisane. Lady Grey est une femme qui compte énormément pour moi et je fais toujours tout mon possible pour la rendre fière, je suis l’une des filles les plus onéreuse de son cercle. C’est de cette manière que j’ai fait la connaissance d’Achille qu'elle à mis à ma disposition, ce n’est pas son prénom, c’est comme ça que j’aime l’appelé car il est beau, puissant et depuis sept ans maintenant il est celui qui veille sur moi, il est le chauffeur qui m’accompagne où je souhaite, il est celui qui gère mes rendez-vous faisant l’intermédiaire entre l’assistante de Lady Grey et moi, il est celui que j’appelle quand je sens qu’un rendez-vous dérape. Depuis sept ans il est également celui qui m’a vu pleurer à l’arrière de la voiture, celui qui me voit sans maquillage et dans un t-shirt informe lorsque je traine chez moi, il est mon ami, mon confident, il est celui qui ne paie pas pour mon corps mais à qui je m’offre parfois lorsque j’ai besoin de tendresse. Mais on sait tous les deux qu’entre nous une véritable histoire ne serait pas possible, il m’a toujours dit qu’il ne pourrait pas faire sa vie avec une femme qui fait ce que je fais, même s’il ne me juge pas moi en particulier.
Cela fait trois ans désormais que je me suis installée à San Diego, j’ai mon appartement, Achille habite en face sur le même palier, mes clients sont principalement des clients réguliers, de longues dates, avec qui je passe souvent plusieurs jours, parfois même plusieurs semaines. Je les respectes ces femmes qui doivent se contenter de faire des passes sur le trottoir, jamais je ne pourrais faire ça, au fil des ans je suis devenue experte en placements, j’ai un compte en banque des plus fournis parce que je sais que je ne serai pas aussi belle toute ma vie, il faut bien assurez ses arrières. Malgré ce qu’on peut penser, j’aime ce que je fais, j’aime ma vie, et j’aime rêver qu’un jour moi aussi j'aurai le droit de rencontrer mon prince charmant, un prince qui voudra bien d’une princesse qui ne pourra jamais se marier en blanc !
À vos chéquiers !
pseudo/prénom Pivette âge 39 ans pays & présence Chocolatland, tout le temps là ou quand, comment ? écrire ici. (découverte du forum) prélien ? inventé ? inventé Commentaires Je vous Trigger Warning On discute en amont | |
Dernière édition par Alba Toscani le Mer 18 Oct - 20:33, édité 3 fois |
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