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 Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne

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Cheyenne Cunningham
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MessageSujet: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyDim 27 Aoû - 15:16

Soirée tourmentée 
Comment ai-je pus être naïve au point de m’imaginer qu’un repas avec mon père pouvait bien se passer ? J’ai essayé plusieurs fois, à mainte et mainte reprise et ça a toujours été un échec cuisant. Pourquoi cette fois ça aurait été différent ? C’était cousu d’avance et pourtant je cherche sans cesse sa reconnaissance et son approbation. J’en ai besoin et je n’arrive pas à m’en détacher. Une reconnaissance qui ne viendra jamais, la seule chose qui brillent dans la profondeur obscure de son regard quand il me regarde, c’est la déception. Je ne suis pas la fille qu’il voudrait, je ne suis pas celle qui le rend fière. Je suis faible, je suis fragile et ça il ne le supporte pas. Il désapprouve tout ce que je fais, mon rêve de devenir une artiste est futile à ses yeux et les deux jobs que je cumule pour vivre et me rapprocher un jour de mes objectifs ne sont pas assez bien pour lui. Sa fille est barmaid… il ne le formule pas distinctement mais je lui fais honte.

Il a une fois encore essayé de me faire entendre raison, me proposant un travail au tribunal, mais, encore une fois j’ai refusé. Catégoriquement. Je ne veux pas qu’il se mêle de ma vie, je refuse qu’il la dirige et je me suis emportée. Encore. Mon verre encore plein a volé en éclat contre le mur derrière lui, je le regardais avec cet air fou de colère, le coeur déchiré par la souffrance de ne pas me sentir aimée et acceptée. Je suis partie avant que le dessert atterrisse sur la table, en claquant la porte avec rage. Encore une fois, ça deviens presque une habitude.

La nuit qui a suivi a été agitée, le stresse et l’anxiété causé par ce repas raté a fait resurgir tour mes démons d’un seul coup. La boite de pandore est ouverte et je ne sais pas comment la refermer. Je devrais appeler mon psy, mais je ne peux m’y résoudre, je ne veux pas l’écouter, je ne veux pas qu’il me fasse prendre conscience de ce qu’au fond je sais déjà. Je tente de dormir, mais le réveil fut brutal, à peine ma tête fut posée sur l’oreiller que je revis déjà cette nuit. Cette putain de nuit qui m’a ravagé, qui a marqué ma vie, mon âme au fer rouge. J’entends encore la détonation de l’arme à feu qui a arraché le vie de ma mère, je revois encore le sang maculant le sol blanc… et je revois SON regard, ce bleu abyssale qui a croisé l’espace d’un instant le mien, sa voix rocailleuse aboyant des ordres dans une langue que je sais aujourd’hui être le Russe. Depuis que je travail au Cosmo, cette langue me semble presque familière, ou tout du moins habituelle. Je voudrais savoir ce qui est arrivé à ma mère, je voudrais comprendre pourquoi on lui a ôté la vie, elle qui été si douce et si belle. Mon père refuse d’aborder le sujet avec moi, et j’ai peur de sa réaction s’il venait à savoir que je mets mon nez là où je le devrais pas. Peut être a-t-il peur que je le juge responsable de ce drame ? Il l’est d’une certaine manière, et vaut certainement mieux pour lui que je apprenne jamais. Je ne pourrais jamais pardonner cela.

Il est pas loin de deux heures du matin, je tourne comme un lion en cage dans l’étroitesse de mon appartement. Dire que je suis sous pression est un doux euphémisme, la solitude et le silence me pèse, ce poids que je sent peser sur mon estomac me vrille les entrailles. C’est douloureux, c’est oppressant. Je sais pas quoi faire, je ne sais pas comment réagir. Je dois bouger, c’est la seule chose dont je suis pour l’instant totalement certaine. Si je reste chez moi je vais péter un plomb et je serais même peut être capable de mettre ma vie en danger. Je tiens à la vie certes, mais parfois la douleur mentale est si grande, que la douleur physique me permet de reprendre le contrôle. C’est bête je sais, mais c’est ainsi. Je ne suis pas de service ce soir, mais j’ai besoin de me retrouver dans un endroit familier. Le Cosmo. J’ai besoin de l’ambiance familière, de ses visages que je connais. Pour une fois je me placerais seulement du côté de la clientèle. J’ai pris le temps de me changer à l’arrache, optant pour une robe sombre dévoilant plus de peau qu’elle n’en cache. Un poil provocante peut être, mais très honnêtement c’est ce que je veux. Je veux me changer les esprits, me mettre la tête à l’envers pour me forcer à penser à autre chose. Je ne suis pas raisonnable, mais je crois que je suis incapable de l’être.

Le taxi me dépose à l’entré, dans mon sillage je salut d’un simple hochement de la tête ceux que je connais. La petite barmaid, sage et exempte de tout reproche semble s’être métamorphosé. Venir ici était peut être une erreur, ça pourrait me porter préjudice dans mon job… mais c’est trop tard et je ne suis pas en état de songer à cela pour l’instant. Je marche, sure de moi - en apparence du moins - jusqu’à la discothèque ou la fête bat son plein. L’ambiance est ardente, les corps dansent chaudement les uns contre les autres au rythme d’une musique cadencé. Mon père détesterait l’endroit, il détesterait ma tenue me qualifiant peut être même de prostituée et cette pensé m’arrache un sourire. Je vais lui donner de vraies raisons d’avoir honte de moi.  J’attrape ma chevelure d’ébène et la regroupe d’un seul côté et dégage ma nuque. Je viens m’installer au Bar, le barmaid est dans l’action, la soirée est folle et il ne sait plus ou donner de la tête. Les commandes fusent dans tous les sens, et je le vois complètement dépasser, une de ses collègues l’a lâché. On a déjà bossait ensemble à plusieurs reprise, son regard est suppliant et je sais ce qu’il va me demander avant même qu’il ouvre la bouche. Je lève la main en l’air plaquant mon index sur ses lèvres avant même qu’il ouvre la bouche : ” C’est non !! Je ne boss PAS ce soir. “ Non c’est non !! j’avais d’autres projets pour ce soir… et mentalement, je ne suis pas en état. Je suis trop à fleure de peau, je suis comme un arc tendue prêt à décoche sa flèche à tout moment. La main de son collègue attrape ma main, son pouce caresse ma peau et il me regarde avec cette tendresse suppliante. Il sait, il me connait… Il sait qu’en insistant un peu je ne pourrais pas dire non longtemps. ” Si te plaît Cheyenne… Stacy m’a lâché, je ne peux pas lâcher le Bar les VIP attendent leurs commandes. ” Je soupire. Quand je vous dis que je suis faible… incapable de dire non. Je devrais apprendre à m’endurcir un peu. ” Tu fais chier hien… tu me seras redevable, tu le sais ça ?  Allez… je leur apporte leur commande, et après tu m’oublis. Ok ? “ Il souris et m’adresse un clin d’oeil avant de me remercier, me soufflant que je suis la meilleure. Ouais c’est ça flatte-moi… Les VIP, se sont des Russes qui ont élus le Cosmo comme leur siège, ici se sont des rois et on les traites comme tel. Les faire trop attendre n’est pas une option envisageable. Mon ami pourrait perdre son taff et je veux lui éviter ça. J’attrape le plateau qu’il vient de préparer, il glisse sa main au creux de mes reins, me remerciant en m’embrassant sur la joue.

Allez, mes projets de la soirée sont que remis à plus tard. Je traverse la salle en direction du salon des VIP, je passe à travers une épaisse tenture sombre, débarquant dans une salle ou la musique est toujours audible mais en sourdine. Les regards des occupants se tournent sur moi, j’affiche une mine impassible. Je suis incapable de sourire même si cela serait de bon augure. De l’extérieur, personne ne peut les voir, mais eux de leur alcôve à l’écart ils peuvent tout observer, tel est le miracle des miroir sans teint. ” Pourquoi ç'a été si long ? Stacy est ou ? ” L’un d’eux grogne quand je dépose leur boissons sur la tables devant la banquettes cossue sur laquelle sont installés trois hommes russes qui ne donnent clairement pas envie d’être chatouillé. ” Stacy a eut un soucis d’ordre personnel urgent à régler. J’étais ici ce soir, je la remplace. Veuillez m’excuser pour l’attente.” Ma voix est polie, elle tremble légèrement à cause de l’anxiété. Je sent toutes leurs paires d’yeux fixés sur moi et je me sens presque mise à nu. Je ne compte pas m’éterniser, les boissons déposer, je commence à reculer lorsque mon poignet se retrouve attrapé, comprimé comme dans un étau. “ Je crois pas t’avoir congédié Cheyenne.” Mon coeur bondit dans ma poitrine, son haleine empeste l’alcool, dans mon esprit toutes les sirènes d’alarmes s’enclenche. Si Stacy elle se moque bien de satisfaire ses clients autrement qu’en leur servant à boire, moi, je ne suis pas comme elle. Mon visage grimace de douleur sous la fermeté de sa poigne. Je lui souffle qu’il me fait mal, cherchant vainement à me dérober, cherchant une aide quelconque… mon regard se tournent vers mon collègue au bar qui ne peut pas voir ce qui se passe. Mon regard passe ensuite d’un homme à l’autre. Pourquoi l’un d’eux me viendrait-il en aide ? Je voudrais lui dire que je peux lui appeler des filles… qui seront-elles capables de lui offrir ce qu’il attend, mais aucun son ne parvient passer la frontière de mes lèvres. Muette, ma gorge est nouée.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyMar 29 Aoû - 19:04

Quand vous êtes un soldat de la mafia, vos horaires de travail sont plutôt atypiques. Quand vous êtes capo, les horaires n’existent plus. La salle de gym est ouverte de 8 heures de matin à 18 h le soir, c’est le côté facile de l’emploi. Quand je dis que ma vie n’a pas d’horaire, j’insinue que je peux être appelé toutes les heures du jour ou de la nuit, 7 jours sur 7. Ne suis-je pas ici ce soir ? Ici au cosmos avec comme seuls compagnons un trou duc et un soldat incapable de faire le job comme il se doit ? Je suis assis ici depuis presque deux heures et rien n’avance. Je les écoute discuter, tourner en rond en tentant de trouver une solution, discuter de nouveau, retourner en rond… vous avez la scène bien ancrée dans votre cerveau ? Bien voilà… Je pourrais mettre mon pied dans l’engrenage et imposer ma décision, parce que de toute façon c’est moi qui aurai le dernier mot, mais je préfère les laisser avoir l’air cons avant de le faire. Toutefois, vers les deux heures quelque chose du matin, j’en viens à regretter ma décision. Au moment même où je vois ma muse entrer dans le bar, j’ai envie de me taper le front avant de me traiter d’imbécile. Elle ne travaille pas ce soir, par chance, parce que je n’ai aucune envie de la croiser quand mon sang commence à être échauffé par deux incompétents. Du coin de l’œil je la regarde s’installer au bar et toujours du coin de l’œil, je la vois prendre un cabaret pour se diriger… vers nous. Putain de merde, je vais tuer le premier qui ouvre sa grande gueule.

Pourquoi ç’a été si long ? Stacy est où ?

Ah bah voilà, c’est Vladimir qui aura droit à une balle entre les deux yeux. La brunette nous explique que Stacy a eu un souci personnel et blablabla. Un souci de trop j’en ai peur. Ici tu ne fais pas chier, peu importe l’emploi que tu occupes sinon tu es dans la merde. Stacy a fait chier et je vais moi-même m’occuper de son cas.  

Je crois pas t’avoir congédié Cheyenne. »

J’entends sa supplique et quand elle lui demande de lâcher prise, je comprend qu’elle cherche de l’aide et pourtant je ne fais rien, ne dis rien et ne tente rien. Enfin si, j’attends le bon moment pour mordre. Je regarde donc mon cher et tendre ami Vladimir tirer la jeune femme vers lui et je serre les poings quand je le vois enrouler son bras autour de sa taille. Sa main qui remonte le long de sa jambe me fait littéralement sortir de mon mutisme.

Va zaboczus au raule. (Je m’occupe de Raoul). Cheyenne vient ici !

Quoi ? Merde trouve ta pute, elle est à moi celle-là !

Cheyenne !

Ma voix ne laisse aucune place à la discussion, ni d’un côté ni de l’autre. Il l’a compris et il a desserré sa prise, aidant même la jeune femme à se lever. Pendant qu’elle se décide à venir vers moi, ou pas, je presse le bouton de l’interphone et demande que deux de nos vides couilles montent à l’étage afin de s’occuper du plaisir de mes deux subordonnés. Mon regard la fixe, aucun sourire, aucun mouvement l’insitant à venir vers moi ou à prendre ces jambes à son cou, rien. À oui, pardon, je me suis redressé afin qu’elle comprenne que je la veux installer sur mes genoux, mais bon, testons la théorie du fight or flight. Ce n’est certes pas le meilleur moyen pour se rapprocher de quelqu’un, mais la force est le seul qui me vienne en tête ici. J’ai une image à préserver, je ne vais tout de même pas laisser une femme détruire mon image non ?

Je le veux au sous-sol dès la mi-journée.

Je ne me suis pas retourné, mais mon second sait exactement ce que veulent dire ces mots. Vladimir aura une dernière nuit de plaisir avec l’une de nos putains et ensuite… il risque de ne pas se remettre de la raclée prévue. Ne m’a-t-il pas désobéi en public ?

Cheyenne !!


Ma voix est plus douce, plus grave, ce qui n’augure rien de bon à ceux et celles qui oseraient me désobéir. J’en viens presque à souhaiter qu’elle tourne les talons, tiens, j’aime bien chasser avant de manger, mais si elle sait ce qui est mieux pour elle, elle posera ces fesses sur mes cuisses.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptySam 2 Sep - 13:11

Soirée tourmentée 
Je ne devrais pas être là ce soir. Je voulais seulement profiter d’une soirée en me plaçant de l’autre côté du bar, seulement profiter de l’instant présent et accessoirement me mettre la tête à l’envers pour oublier l’échec cuisant de ce repas avec mon père. Seulement voilà, mon collègue était dans la merde à cause de Stacy qui l’a lâché. Suis-je trop gentille ? Probablement, le fait est que j’accepte de lui filer un coup de main. Ma robe es clairement trop sexy est ajourée pour bosser, mais trop tard, j’ai dis oui et j’ai déjà le plateau dans les mains pour aller servir le salon VIP de l’autre côté du miroir sans teint.

J'aurais préféré découvrir un groupe de jeunes riches et déjà bien éméchés plutôt qu'un groupe de Russes aux regards perçants. Cependant, je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine anxiété à être entouré de ces hommes qui semblent tout avoir sous leur contrôle. Ils sont en quelque sorte des rois ici, et cela se reflète dans leur comportement. Je me sens à la fois intimidé et intrigué par leur présence. Je m'efforce d'expliquer l'absence de Stacy en espérant qu'elle ne sera pas confrontée à des ennuis. Je me sens mal à l'aise à l'idée de mentir, car je sais que cela n'est pas toléré ici. Il est clair que je suis dans une situation difficile, mais je ne peux pas m'empêcher d'espérer que je pourrai partir sans causer de problèmes. Je suis consciente de ma naïveté, mais je ne peux m'empêcher de vouloir m'en sortir sans heurts.

Vladimir m'enroule sans bras autour de ma taille, me maintenant contre lui. Pendant que l'une de ses mains comprime douloureusement mon poignet comme dans un étau, la seconde remonte le long de ma cuisse, se frayant un chemin sous le tissu fin de ma robe, il m’assoie fermement sur ses genoux comme si je lui appartenais et que mon consentement n’était qu’un détaille insignifiant. Je sens un frisson de peur me parcourir le corps alors que je réalise que je suis piégée dans cette situation. Mes pensées se bousculent dans ma tête, cherchant un moyen de m'échapper de l'emprise de Vladimir. Ma voix de ténor d’Uriel raisonne, il m’ordonne de venir auprès de lui, je le regarde sans comprendre… effrayée et hébétée. Je sent la poigne de Vladimir me lâcher à contre coeur, le ton d’Uriel ne laisse place à aucune discussion pourtant quand Vladimir proteste, disant que je suis sa pute mon sang ne fis qu’un tour.

« Je ne suis pas une putain ! »

Je crache ses mots avec véhémence, non, je suis embauchée ici comme barmaid, et il y a ici assez de pute pour qu’on ne m’emmerde pas. Je refuse de céder à leurs avances, je boss ici parce que je veux m’en sortir par mes propres moyens, si je voulais je pourrais vivre confortablement sur la fortune de mon père. Me ténacité à vouloir subvenir moi-même à mes besoins est admirable, mais là, elle menace de se retourner contre moi. Uriel réitère son ordre, l’aura dominatrice qui émane de cet homme m’écrase, je me sent ridiculement faible et insignifiante devant ce colosse. Il commande deux putes pour ses hommes, j’esquisse un pas vers lui uniquement pour m’éloigner de Vladimir qui me regarde comme si j’étais qu’un morceau de viande qu’il voudrait bouffer.

Il donne ses directives à ses hommes, puis s'installe confortablement, se redressant comme s'il souhaitait silencieusement que je vienne m'asseoir sur ses genoux. Je refuse cette invitation silencieuse, même si cela pourrait avoir des conséquences que je regretterais par la suite. Je ne suis pas disposé à jouer les objets sexuels, je vaux mieux que cela et ma fierté semble vouloir primer sur tout le reste. Je m'écarte, esquissant un pas en arrière pour rester hors de sa portée, car je ne doute pas un instant que s'il m'agrippait avec l'un de ses bras puissants, je serais dans l'impossibilité de me soustraire à son emprise. Je ne prends pas le temps de réfléchir aux conséquences de mes choix. Je suis cependant fière de ma détermination et de ma force de caractère, je refuse de céder à ses demandes ou de me laisser dominer par son charisme écrasant.

« Je dois retourner auprès de mon collègue, il a besoin d’un coup de main. Je vous fais venir une pute pour vous contenter Uriel. »  

Je me sens mal à l'aise lorsqu'il me regarde ainsi, avec une telle intensité. Je ne veux pas croiser son regard, de peur d'y voir de la contrariété, ce qui pourrait me causer d'innombrables ennuis. Pour éviter cela, je fais semblant de ne pas le remarquer et de ne pas comprendre que je suis l'objet de son désir. C'est plus facile pour moi de rester dans cette ignorance. Je préfère garder mes distances plutôt que de risquer de me retrouver dans une situation délicate.
Sans même demander mon reste, je tourne les talons serrant si fort mon plateau entre mes doigts fin que mes articulations blanchissent. Je sort du salon  VIP, mon pas est clairement plus pressé qu’il le devrait, je me sauve, comme une gazelle qui tente vainement d’échapper à un lion affamé. Vas-t-il me laisser filer ? Je n’en sais rien et je ne compte pas m’éterniser pour le savoir. Mon collègue au Bar me regarde, espérant sans doute que je l’aide davantage, au lieu de ça je l’ignore superbement lui jetant presque son plateau à la figure me dirigeant vers la sortie de secours réservé aux employés. je crois entendre mon collègue me demander si ça va mais je l’ignore. Je traverse une pièce sombre, servant de remise, empruntant un couloir sombre qui donne à l’arrière du bâtiments, dans une impasse sombre ou y viens que pour jeter les ordures. J’espère pouvoir filer à l’anglaise sans éveiller l’attention de qui que ce soit. Je suis trop angoissé et dans l’urgence pour voir que me retrouver dans ce genre de ruelles, dans cette tenue est tout sauf une bonne idée… Surtout que j’ai oublié mon sac avec mon téléphone à l’intérieur dans le vestiaire.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyMer 20 Sep - 19:40

Toutes les proies savent, enfin non, toutes les proies croient que de se sauver devant leur prédateur leur sauvera la vie. Faux. Si elles courent, elles réveillent l’instinct de chasseur et que fait un chasseur ? Il chasse, rien de plus et rien de moins. Quel conseil est donné aux gens qui partent en randonnées en montagne ? On leur dit de faire du bruit afin d’effrayer les prédateurs et on leur dit aussi, surtout quand ils rencontrent un ours, de ne jamais le quitter des yeux, de marcher à reculons et bla bla bla. Tout le monde sait ça comme tout le monde sait qu’une fois attaquer il vaut mieux faire le mort afin que le prédateur nous laisse tranquilles. Tout le monde ? Il faut bien croire que non puisque mademoiselle Cheyenne a décidé qu’il était préférable de courir. Mauvaise idée. Ou pas. Le problème n’est pas son refus d’obéir, non, mais bien de l’avoir fait devant témoin. Je ne peux pas perdre la face devant mes hommes.

Pas une pute non… les putes ont les paies pour baiser.  


Signification ? Pour mes hommes cela signifie que je compte prendre qu’elle le souhaite ou non. Les apparences ne l’oubliez pas. Je l’ai regardé tourner les talons, je lui ai donné quelques minutes d’avance puis je me suis levé lentement, avec assurance, la tête haute avant de marcher dans la direction prise par Cheyenne un peu plus tôt. Mon avantage ? Je connais cet endroit comme le fond de ma poche et je sais exactement où mes hommes vont diriger ces pas. Je descends donc les escaliers d’un pas confiant, prends la porte des employés, entre dans une pièce sombre, emprunte un couloir tout aussi sombre pour finir, moi aussi, à côté de la benne à ordure. Toutefois, contrairement à ma proie qui va tourner un peu en rond en tentant de fuir mes hommes, mes pas me mènent au fond d’une ruelle, une impasse, l’endroit exact ou elle finira par me rejoindre. Je colle mon dos au mur du fond, caché dans l’ombre et j’attends. Quelques minutes passent, rien d’alarmant, avant que sa silhouette se dessine. Je la regarde s’avancer dans la ruelle et peu après que son cerveau ait enregistré sa position, le danger de cet endroit sans issue, je fais trois pas vers l’avant.

Moya malenkaya gazel. (Ma petite gazelle…)

Je fais deux pas de plus dans sa direction, puis fais discrètement signe à mes hommes de nous laisser avant d’ouvrir de nouveau la bouche.

Ya vsegda boudou pobeditelem, noh okhota byla priyatnoy. (Je serai toujours le vainqueur, mais la chasse a été agréable.)

J’ai compris que ma langue ne lui était pas très familière, ce qui est un point positif. Je pourrais poursuivre en utilisant ma langue, mais en quoi cela me serait utile en ce moment ? Je reprends donc, mais dans sa langue cette fois. Ma voix est toujours aussi calme, question de faire naitre son angoisse un peu plus encore. Comment dites-vous déjà en Amérique ? Il ne faut pas réveiller l’ours qui dort ?

J’avance vers elle, mon regard bien fixé au sien pour l’hypnotiser par les lueurs qui y brillent. Se rend-elle compte qu’à chaque pas fait vers elle, elle recule ? Lentement, sans un mot, d’un simple regard, je la fais reculer jusqu’au mur et une fois prise au piège je referme la porte de sa prison en posant mes mains de chaque côté de sa tête.

Si j’avais voulu d’une pute, je ne t’aurais pas demandé de venir poser ton joli cul sur mes cuisses… Cheyenne et si j’avais voulu te baiser tu serais déjà sous mon emprise, criant de plaisir… ou pas… Ou pas ? Oui, ou pas, elle pourrait aussi crier de douleur hein, ce n’est pas du tout exclu quand je m’emporte. Puis, au moins j’espère qu’elle a compris le message. Si je l’avais pris pour une pute je me serai déjà vidé et elle serait à genoux à sucer un autre homme.

ya terpelives celovek (Je suis un homme patient). Bien sûr, en disant cela je la dévisage de haut en bas et de bas en haut, ma bouche tout près de son oreille, mon souffle flirte doucement avec sa peau. Nous en sommes à deux !

Deux, quoi ? Deux sauvetages ? Oui, ça fait deux fois que je la sors de la merde. Je sais, je sais, je ne devrais pas parler de notre première rencontre, mais j’aime voir son regard briller de curiosité, je n’y peux rien.

Demain, 20 h, une voiture attendra devant chez toi. Tu y montes et ta désobéissance sera pardonnée. Tu refuses d’y monter ? Je devrai te punir pour ce soir et… pour demain. À moins que tu ne souhaites payer ta dette ici et maintenant ?

C’est moi ou je me transforme en pipelette en sa présence ? En pipelette et en homme de cro magnon. Si je colle mon bassin sur elle mon envie de la sauter ne serait plus un secret j’en ai bien peur.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyMer 27 Sep - 14:28

Soirée tourmentée 
Je suis telle une biche captive des phrases hypnotique d’une voiture. Je voudrais me sauver, je voudrais détaler mais quelques chose me retiens encore. Je sais que je ne pourrais pas me sauver même en détalant comme un lapin, une part de moi le sais parfaitement et pourtant je pense encore pouvoir m’extirper sans trop de mal de cette situation périlleuse dans laquelle je me suis fourrée en voulant simplement rendre service. Putain mais qu’est ce qui m’a pris ? Je ne bossais pas ce soir… Je ne devrais pas être là, à tenter de me détacher de l’emprise ferme et dominatrice des Russes. Je proteste quand on me compare à une putain, affirmant que je n’en suis pas une. La voix grondante d’Uriel m’arrache un frisson qui se propage tout au long de ma colonne vertébrale. Ces paroles me font l’effet d’une gifle en plein visage. Pute ou non, on ne dispose pas de moi comme un objet, je refuse cette fatalité dont il semble se foutre éperdument. Je ne m’attarde pas malgré les ricanements glauques de ses collègues, je détale sans demander mon reste. Je ne jouerais pas les poupée de chiffon docile pour cet homme. J’ai plus d’estime de moi que ça, je boss ici oui, mais je ne suis pas un jouet à leur disposition. Je le refuse.

Je quitte les lieux ignorant les interrogations inquiète de mon collègue derrière le bar. Ma seule pensé c’est : Tire toi de là. Faut que je sorte, que je regagne l’intimité rassurante de mes appartements. Mon coeur bat à tout rompre dans ma poitrine, il bat si fort que j’ai l’impression qu’il pourrait exploser à n’importe quel moment. Mon esprit est submergé par une multitude de pensées et d'émotions, créant un tourbillon d'incertitude et d'anxiété. Je prends la direction de la petite porte destiné habituellement aux employés en service, elle débouche après un dédal de couloir sombres et étroits dans une impasse mal éclairé. C’est un bien mauvais calcul quand on y pense mais je suis bien incapable de penser convenablement. Toute mes pensées sont dirigé vers ce viking blond dont un seul regard suffit à me faire trembler et perdre mes moyens. J’arrive dans la ruelle d’un pas précipité, mes talons claquant bruyamment sur le bitume, ne faisant pas preuve de la meilleure discrétion. Les pas lourds d’un homme s’approchant dans ma direction font paniquer mon cœur, me poussant à remonter la ruelle dans l’autre sens, m’enfonçant au fond de cette impasse où je sais pertinemment que je n’aurai aucune issue possible. L’angoisse monte en moi, nouant ma gorge gracile, mon regard scrute fiévreusement les alentours à la recherche du moindre recoin où je pourrais me dissimuler. Je me sens tel un animal effrayé… et acculé. Mon esprit est submergé et je me trouve bien incapable de penser de manière cohérente. Tout mon être est enveloppé par une terreur indicible, comme si chaque seconde qui passe était chargée d’une menace imminente prête à fondre sur moi.

Sa voix grondante raisonne dans l’intensité de cette nuit étoilée, son visage apparaît dans les rayons froid et argenté de la lune. Je sursaute, me tourne vers lui, commençant à reculer au fur et mesure qu’il s’avance dans direction. Je suis piégée je sens son piège se refermer lentement sur moi… Il me parle en Russe, langue dont je parviens qu’à comprendre quelques mots ci et là… Il s’avance vers moi comme un prédateur féroce prêt à dévorer sa proie. Acculée contre le mur gelé en pierre, mes iris brillant de panique de parviennent pas à se détacher des siens. Son pas et lent et sa silhouette massive s’avance dans ma direction avec lenteur. Comme s’il savait que je ne pouvais plus lui échapper. C’est le cas… tout espoir de fuir est désormais réduit à néant je peux que contempler ma défaite et lui accorder cette victoire…  Les battements de mon coeur sont si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression que je pourrais en compter chaque battement. Il reprend la parole d’un anglais semblant parfait bien que son accent russe soit encore très prononcé, donnant à son intonation un charme auquel je voudrais demeurer insensible.

Il a présent si proche de moi que j’inspire l’air qu’il expire, nos souffles se mêle et cette situation me fais un effet que je voudrais pouvoir ignorer. La flamme que je vois danser dans ses iris et celle du désir… l’envie de la possession, et nul doute que j’en suis l’origine. Une part de moi est flattée quand la seconde tire les sonnettes d’alarmes d’un danger imminent et inévitable. Ais-je réveillé l’ours ? A n’en point douter et lui résister encore est probablement le pire choix que je pourrais faire. Uriel n’est pas le genre d’homme connue pour sa douceur, bien au contraire, ce qu’il n’obtient pas en demandant il le prends par la force s’il le faut, et il semblerait que ce soir c’est moi qu’il veut… Mon souffle est court, et ma respiration complètement chaotique. Il me rappel durement ce qui me sépare d’une putain, que si c’est ce que j’étais à ces yeux nous ne serions pas là tout les deux entrain de converser…

” Qu’est ce… Qu’est ce que tu veux alors Uriel ? Qu’attends tu de moi…”

S’il en avait qu’après mon corps, comme il me le fait si bien remarqué nous ne serion pas là, ma robe serait probablement qu’un lointain souvenir, jonchant le sol à moitié déchiré, et les sons passant la frontière de mes lèvres seraient que cris et gémissements. Hors, ce n’est pas le cas. Il joue avec moi me faisant comprendre que si j’ai pus m’enfuir c’est uniquement parce que lui le voulait bien. Ma poitrine se soulève au rythme décadent de ma respiration, trop rapide, trop irrégulière… il reprend quelques intonations russe avant de me dévisager comme si j’étais un plat au menu. Ses iris bleu me scannant me font étonnement un effet de fou, animant entre mes cuisses un désir que je réprime avec fermeté. Le danger m’attise, le danger m’excite me fais me sentir que plus vivante, mais là ou ne parle pas de jouer avec le feu, c’est avec des flammes ardentes et gigantesque que je m’apprête à valser. La brûlure est imminente et certaine, ce n’est qu’une question de temps. Je le sais mais refuse pourtant de l’avouer.

Deux ? Je relève la tête pour planter mon regard dans le sien, mes iris brillent d’une curiosité qui je sais ce soir demeurera insatisfaite. Son souffle caresse la peau nue et sensible de ma gorge, m’arrachant des frissons que j’espère - naïvement peut être -  qu’il ne remarquera pas. Il ne me laisse de toute manière pas le temps de le questionner davantage, il m’impose un rendez vous avec lui… me mettant en garde si toute fois je venais à refuser ce qui pour l’instant s’apparente à une invitation. Bon ok, il me force la main, mais il me laisse un choix à faire. J’accepte et on efface l’ardoise, ou je refuse et j’affronte des emmerdes dont je ne mesure pas encore l’immensité. Un ricanement amère m’échappe quand il émet l’idée de payer ma dette ici et maintenant.

” Et quel serait le coût de cette dette au juste …? “

L’intonation de ma voix change légèrement, je m’efforce de reprendre contenance et de ne pas laisser la peur m’envahir. J’affronte la dureté de ses iris avec une forme de détermination nouvelle, bien prête à ne pas lui céder trop de terrain sans montrer un minimum les crocs.

” Je suis barmaide ici, mon job c’est vous apporter vos boissons, pas frotter mon petit cul sur tes genoux. A moins que les termes de mon contrat aient changés ? “

J’arque un sourcil interrogateur avant de tenter de me redresser légèrement, mon geste fais que minimiser cette distance ridicule entre son corps est le mien, mon bassin effleure le mien et je dégluti péniblement en ne pouvant ignorer ses bosse déformant son pantalon, preuve de son excitation dont je suis l’origine. Il aurait put me dompter en usant de la force devant ses hommes… il ne l’a pas fait et ça me laisse penser qu’il m’estime plus qu’une putain oeuvrant ici au Cosmo.

“ Et comment dois-je m’habiller ? “ Une manière détourné d’accepter ce rendez vous qu’il m’impose plus ou moins. Alors que mon visage est extrêmement proche de sien, ma langue vient humidifier mes lèvres d’un geste délibérément très lent. Mes lèvres s’entrouvrent et je ne peux réprimer un sourire presque provoquant avant d’ajouter : ” Tes manières d’obtenir un rencard avec une nana sont un peu… cavalière, tu le sais ça ? . La prochaine fois tu devrais essayer en demandant simplement…”

Bon ok, j’aurais probablement dis non, non pas parce que je ne le trouve pas bel homme. Uriel possède ce charme viril et sauvage qui m’arrache un frisson d’un seul regard, d’une seule intonation. J’aurais dis non parce que c’est un homme dangereux… Mais maintenant que je n’ai pas le choix… cette chaleur que je sens poindre entre mes cuisses, c’est bien lui qui en est l’origine, lui et son charme brutal et sauvage. Ses yeux me sonde avec une telle intensité qu’il semble désirer percer mon âme et bien plus encore.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptySam 7 Oct - 19:41

Qu’attends-tu de moi… »

Je n’ai pas répondu à sa question parce que je ne peux pas le faire sans jeter toutes mes cartes d’un seul coup. Au lieu de cela je lui ai dicté deux options possibles. Demain 20 heures ou payer sa dette ici et maintenant. Sa réaction me plait, oh ce qu’elle me plait je ne vous raconte pas. Cette lueur de rébellion qui vient de se glisser dans ces yeux est délicieuse, mais elle affame la bête.

« Et comment dois-je m’habiller ?

Pas comme une barmaid puisque tu ne seras pas de service.

Définition plus longue de ce que je viens de lui chuchoter au creux de l’oreille ? Demain je ne sors pas avec la barmaid, mais la femme, ce qui la forcera à laisser les termes de son < contrat > chez elle, ce qui lui enlève, de ce fait, l’arme ultime de < je suis hors d’atteinte parce que je travaille ce soir >. En gros ? Si je veux te baiser, je vais te baiser, ni plus ni moins. J’aurais pu lui dire tout cela, mais je n’aime pas gaspiller ma salive et je la crois assez intelligente pour comprendre tous les sous-entendus. Sinon, bah, elle aura une jolie surprise.

Puis ce n’est pas un rancard, mais le paiement d’une dette. Toutefois, si tu préfères te faire remplir les trous au lieu de bouger ton petit cul sur mes cuisses, tu es libre de retourner au bar.

Je recule de deux pas, la regarde de haut en bas et de bas en haut, sourire en coin, puis tourne les talons, décidant que ce sera la soirée plutôt que le paiement rapide.


***

Il est maintenant 20 h 30 et je n’ai pas de nouvelle de miss petit cul apetissant, ce qui ne devrait pas tarder. Le chauffeur ne m’a pas appelé pour me dire qu’elle n’était pas montée dans la voiture, ce qui veut dire qu’en principe elle y est montée. Ma patience a pourtant des limites. Habillé d’un jean et d’une chemise blanche, moulante, j’attends que l’on cogne à ma porte. Oui, le rendez-vous est chez moi et non, je me fout bien de savoir qu’elle peut maintenant revenir ici quand bon lui semble. Mon antre est privé pour des raisons de sécurité, sauf pour elle puisque je dois la séduire, le modeler, la faire mienne… enfin non, le but premier n’est pas de la faire mienne, mais bien de surveiller papa par son entremise, mais pourquoi me priver ? Elle sait ou se trouve mon antre, geste de bonne foi pour abaisser sa méfiance, tout est calculé. AU pire je la bute et on n’en parle plus. Quand enfin des bruits sur ma porte se font ressentir, je prends min à temps pour aller ouvrir, puis la détaille de haut en bas encore une fois. Tout pour la mettre mal l’aise parce que j’aime voir briller ce petit côté rebelle dans le fond de ces prunelles.

Je vois que mes cuisses étaient plus attirantes.

Je recule pour la laisser passer, mais non sans lui offrir le plus beau sourire de connard possible et imaginable. Une fois ma proie à l’intérieur, je l’invite à prendre place dans le salon pendant que je nous verse un verre de vin, un verre que je lui offre avec ce même sourire de vainqueur sur les lèvres. Tout pour la faire chier. Ensuite ? Bah ensuite je prends place assise sur le canapé et tout en la regardant droit dans les yeux, j’ordonne. Ma main tape sur ma cuisse pour lui indiquer qu’il est préférable pour elle de poser son cul sur ma cuisse si elle ne veut pas finir en poupée gonflable. Pourquoi ouvrir la bouche quand d’un geste je sais qu’elle va comprendre exactement ce que je veux.

Et relève ta robe assez haut pour éviter toute… interférence.

En gros ? Je veux le moins de tissu possible entre ton entre cuisse et mon jean. Simple, non ? Je prends une gorgée de vin en attendant qu’elle prenne sa décision. Obéir ou non ? Une ou l’autre des options me va, c’est elle qui va écoper, peu importe.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyLun 9 Oct - 23:13

Soirée tourmentée 
Seule, dans cette ruelle, coincée entre le mur glacé et ce viking la peur se propage en moi, prenant possession de mon corps de la tête au orteils. Qu’est-ce qu’il attend de moi… C’est la première question passant la frontière de mes lèvres tremblante. Je veux et j’ai besoin de savoir, de comprendre pourquoi. Pourquoi il m’a poursuit jusque dans cette ruelle. Moi, la petite barmaid sans histoire. Je lui plais ? Non, où alors ça serait une manière bien étrange de le montrer. Il m’intimide, sa carrure, sa voix grondante, ses iris perçant… tout ça forme un cocktail détonnant. Il ne répondra pas à ma question, il l’ignore superbement pour me conserver dans l’ignorance la plus totale.

Plus il cherche à m’intimider plus une part de moi veux se prêter au jeu, pousser la provocation. Entre la peur et l’envie de jouer avec le feu j’oscille. La flamme vacillante que je suis se laisse attiser par ce danger qu’il représente. Je lui demande comment m’habiller. Pas comme une barmaid ? c’est vaste, mais son désir quant à ma tenue est clair : il veut du sexy, du sulfureux… une petite dose de provocation aussi. Malgré le ton de l’obligation qu’il m’impose mes lèvres tentent de s’étirer dans une forme de sourire à la fois froid et provocant. Le petit chaton acculé tente de sortir les griffes ? Peut être bien. Je tente un brin d’humour, me moquant de ses manière d’inviter une nana à un rancard. Il ne s’agit pas de ça non, je le sais parfaitement, il veut me punir pour l’avoir défier, de l’avoir éconduit devant ses hommes quand il l’exigeait. Je ne suis pas une pute. Je maintiens. Avec force et conviction.

« Je te remercie pour cette offre généreuse, mais quitte à choisir entre la peste et le coléra, je crois que je vais opter pour la soirée en ta compagnie…»

Il recule et me toise de toute sa hauteur, j’’ai l’impression d’être passée entièrement au scanner. Il me reluque sans s’en cacher avant de me planter là. Me laissant avec mes doutes, mes craintes et mes appréhensions… Non sans je dois le reconnaître une pointe d’excitation. C’est certainement dû au danger, à l’adrénaline qui se déverse en moi. Je le regarde s’éloigner, massif et tellement sur de lui. Je demeure ainsi immobile quand il n’est plus là pendant de longues minutes avant d’enfin bouger pour regagner le cocon rassurant de mon appartement.

***

Je regarde mon reflet dans le miroir, je replace une longue mèche de ma chevelure d’ébène derrière mon oreille. Ses mots raisonnent : pas comme une barmaid. Avec cette robe je crois qu’on est dans le thème, sombre le décolleté et vertigineux et la longueur… clairement trop courte. Vat-t-il apprécier l’effort ? Je me surprend à espérer que oui. Un sourire anime mes lèvres quand je pense à la surprise que je lui réserve s’il venait à tenter de remonter ma robe un peu trop haut : mon absence de sous-vêtement. Parce que soyons honnête un instant, ce n’est pas ses intentions ? Je me surprends à rougir, bien sur que si.

Le véhicule est à l’heure. Je pénètre à l’intérieur non sans une once d’hésitation. Je sais pas au-delà de quoi je m’aventure, je sais seulement que je n’ai pas le choix. Je suis sa proie et il est le prédateur, lui échapper en détallant n’est pas une option envisageable. Je le sais. Il le sait et il doit  jubiler à cette pensée. Je m’attendais à être conduite au Cosmo, son fief, mais c’est dans son antre que l’on me conduit. Le chauffeur me laisse devant non sans me reluquer au passage. Mon coeur bat à tout rompre dans ma poitrine. Anxieuse ? Oui. Effrayée ? Oui… mais pas seulement. Comprendre les émotions me traversant à cet instant est tellement complexe… il y a une forme d’excitation qui réchauffe mon bât ventre quand j'aperçois. Cet homme est attirant et ça m’emmerde clairement de le reconnaître. C’est mon maître chanteur en quelque sorte… ou en tout cas il joue avec moi et je ne peux pas ressentir une once de désir pour lui. Non. Pas sans finir de sombrer dans la folie.

Chez lui… Je me demande pourquoi. Il court des risques et je sais pourtant qu’il les a parfaitement calculé. Malgré ses airs d’ours c’est un homme intelligent. Je le sais, c’est évident on en arrive pas là où il est aujourd'hui s’il ne sait pas se servir de sa matière grise aussi bien qu’il se sert de ses poings. Il me détaille, me laissant m’avancer, pénétrant ainsi dans sa tanière avant de se gausser de mon choix pour sa compagnie plutôt que se servir de vides couilles au bar.

« Tu en doutais ?»

Un fin sourire étire mes lèvres quand je joue clairement la carte de la provocation, à laquelle il répond en m’adressant un sourire dévoilant toutes ses dents. Il est satisfait par ce qu’il voit ? Satisfait de m’avoir attirer dans sa tanière pour me dévorer ? Je n'en sais rien… Le fait est qu’il ne m’a pas invitée pour jouer aux cartes ou pour discuter sagement. Je m’avance jusque dans la salon ou il place un verre de vin entre mes mains. Verre dont je bois immédiatement une gorgée comme si j’avais besoin d’une dose de courage liquide.

« Tu pourrais au moins cacher ta joie… N’oublis pas que je ne suis pas ici seulement pour tes beaux yeux…»

Non, bien qu’il est des yeux de fou dans lesquels je me perds un instant avant de reprendre brusquement contenance. Je me retiens de lui balancer que je suis là sous le coup de la menace… parce que vu ce petit sourire que j’affiche et ma tenue choisi avec plus de soin que je le devrais je ne suis pas certaine d’être totalement convaincante. Il s’assois sur le canapé, tapant sa cuisse comme s’il ordonnait à la chienne docile de venir s’installer à ses pieds. Je lâche un soupire et lève les yeux au ciel quand il demande de remonter ma robe. Quoi ? Elle n’est pas assez courte là ? J’ai déjà l’impression qu’au moindre mouvement on pourrait trop en voir. Je m’avance vers lui non sans le toiser avec un air se voulant d’une étonnante assurance. Mes doigts agrippent les pans de ma robe les remontant légèrement… Juste ce qu’il faut pour ne pas lui offrir ma “surprise” sur un plateau trop vite. Lentement je viens m’installer sur ses genoux, frémissant malgré moi à son contact. Je tourne la tête vers lui, plaçant mon visage si proche du sien qu’il peut sentir mon souffle caresser les traits dur et virile de son visage.

« Ca ira ainsi … ? Monsieur Belov est-il pleinement satisfait ?»

Mes lèvres sont dangereusement proches des siennes. Trop proches, et pourtant si loin parce que le contact n’est pas là. Je joue, je provoque, je joue avec le feu et une part de moi adore quand la seconde me suppkit de reculer pendant qu’il en est encore temps. Il en est encore temps ? Quand mes iris plongent dans les siens pour tenter de le sonder je me permet d’en douter.

« M’inviter chez toi est un choix surprenant… je te pensais plus prudent que ça.»

Les mots sont dits en parfaite connaissance de cause, pourtant je ne représente aucune menace. Je pourrais si je déliais ma langue auprès des bonnes personnes mais ce n’est pas dans mes intentions, je souhaite seulement lui envoyer un message lui faire comprendre que malgré mes airs de chaton fragile je suis capable de sortir les griffes.
Pando
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyJeu 12 Oct - 1:13

« Tu en doutais ? »

Son courage devrait me faire grincer des dents et pourtant, ce n’est pas de l’impatience qui en résulte, mais de la fierté. Ce petit bout de femme, malgré sa peur, se tient la tête droite. Un chaton qui sort les griffes, c’est mignon, inutile, mais mignon. Je ne le dirai pas haut et fort, mais j’admire ce masque de confiance qu’elle essaie de porter. Là où n’importe quel idiot ne verrait que du feu, moi je me régale de sa tentative. Je ne vais tout de même pas péter sa bulle maintenant n’est-ce pas ? Je vais jouer comme elle semble vouloir jouer, un pion à la fois et que le meilleur gagne.

Tu en es sure ?  

Certaine de ne pas être ici pour mes beaux yeux ? Je dis cela, je ne dis rien, mais entre vous et moi mon regard semble la captiver plus que toute autre chose. Pour ma part c’est son sourire qui me donne des frissons de plaisir. Il est magnifique. Parfois provocateur, parfois joueur et parfois timide. Peu importe, il est magnifique. Cependant, sourire n’est pas tout et quand je lui ordonne d’un geste de venir prendre place sur moi après m’être installé sur le canapé, je peux voir le chaton colérique se transformer en tigresse, peu à peu. Je la regarde soulever sa robe au minimum, juste pour dire qu’elle obéit, ce qui me soutire un sourire moqueur. Je crois que je n’ai jamais autant souri qu’en sa présence.

Je vous conseille de laisser le sarcasme bien enfoui en vous, mademoiselle Cunningham.

Elle peut tenter de me séduire en revanche, je n’ai aucun problème avec cela.

« M’inviter chez toi est un choix surprenant… je te pensais plus prudent que ça. »

Par réflexe, l’un de mes sourcils se soulève, curieux. Mille et une questions et répliques me brulent la langue, mais puisque les gestes valent mille mots et que me mains sont restées, jusque-là, positionnés de chaque côté de mes cuisses, je me permets un peu de luxure. Ma main droite se soulève et je laisse mon index venir glisser entre ces seins. Lentement, doucement, de haut en bas, je le glisse son pourtant quitter son regard et si, par inadvertance elle détourne le sien, ma main gauche va venir empoigner son menton pour la forcer à me regarder. Mon doigt remonte et c’est deux doigts qui redescendent, glissant sous l’un de ces seins sas pour autant en titiller la pointe. Je ne dis rien, pas encore, je me contente de caresser sa peau, attendant le moment où sa respiration changera de rythme pour faire un pas de plus. C’est-à-dire ? Au lieu de glisser entre ces deux seins, ma main se faufile sous le tissu de sa robe pour soupeser le droit avant de le libérer de son carcan en glissant le tissu vers l’extérieur. Je fais la même chose pour l’autre, les laissant coller l’un à l’autre, prisonniers d’une robe qu’elle regrette surement d’avoir mis maintenant. Je continue à la torturer en permettant au bout de mes doigts de caresser le galbe de ces seins, oubliant encore une fois la pointe pour une raison bien précise. C’est moi ou son cœur bat plus rapidement ? Je ne souris plus, mon visage est neutre, mais mon regard est de braise. J’ai envie d’elle et elle peut le lire avec une grande facilité puisque je ne veux pas le cacher.

Le choix de t’inviter chez moi a bel et bien été réfléchis Cheyenne et je peux même t’en résumer la raison. Vois-tu… en sachant où je demeure, cela te permettra d’y revenir sans y être convié quand tu commenceras à rêver que je te baise. Bientôt, au petit matin ou au milieu de la nuit, tu vas te réveiller en sueur et mouiller après avoir rêvé que ma bouche te dévore la chatte avec gourmandise ou que ma queue te pilonne avec force, cherchant ta jouissance. Tu vas te réveiller chaude et en manques. Tes doigts ne suffiront plus et tu viendras cogner, quémander que je te fasse mienne.

Ma bouche vient gouter la peau de son cou et mes lèvres papillonnent. Je pourrais glisser un doigt sous sa robe pur vérifier à quel point mes paroles l’affectent, mais je ne le fais pas, pas encore.

Deux mains…

Je ne lui demande pas la permission, je la préviens tout simplement parce que je ne perds pas de temps et la soulève pour la retourner. Ces fesses sont maintenant positionnées entre mes cuisses, cuisses que je resserre pour l’empêcher d’ouvrir les jambes quand ma torture sera trop difficile à supporter. Ma bouche revient vers elle, mais cette fois elle s’active à laisser ma marque, soit une morsure que j’accompagne d’un pincement sauvage de ces deux tétons. Elle ne peut pas me fuir ainsi, elle peut se débattre, certes, mais elle ne peut pas me fuir et je compte bien en profiter.

Ça c’était pour ne pas avoir complètement relevé ta robe comme je te l’ai demandé.  

L’une de mes mains glisse sur son ventre alors que l’autre tire sa chevelure vers l’arrière.

Pour quelle autre raison je dois te punir Cheyenne, hum ?
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyMer 18 Oct - 17:00

Soirée tourmentée 
Attirée dans son antre comme sa captive, je devrais normalement être dominée par la peur. Cependant, une part de moi ne peut résister à cette envie de le provoquer. Jouer avec le feu, me mettre délibérément en danger, cela a quelque chose d'excitant et de grisant, mais aussi d'inquiétant et d'audacieux. L'adrénaline qui monte en moi lorsque je défie les limites est indescriptible. Chaque pulsation de mon cœur est un rappel de ma capacité à embrasser l'inconnu et à surmonter mes craintes. Je suis prête à l’affronter car c’est ainsi que je me sens plus vivante.

Je ne suis pas ici pour ses beaux yeux, je lance cette affirmation tout en me perdant dans le bleu abyssal de son regard. Merde. Je ne suis pas crédible là. Pas du tout, et ça il ne manque d’ailleurs pas de me le faire remarquer. Mes lèvres se pincent quand je refuse de lui offrir la joie de me voir acquiescer. Mes lèvres refusent de lui donner raison quand mon corps lui semble comme animer par un désir pour son bourreau. Car c’est bien ce qu’il est d’une certaine manière ? Il s’impose à moi par la force brutal et virile de sa volonté. Il ne me laisse finalement aucune chance de lui résister. Mes lèvres s’étirent d’un sourire plein de provocation quand il me conseille de laisser mon sarcasme de côté.

« Sinon quoi…? » Je me penche légèrement en avant, le provoquant honteusement en effleurant ses lèvres des miennes sans pour autant lui offrir l’ombre ou même l’espoir d’un baiser : « Je suis déjà chez vous… et à votre merci Mr Belov… dites-moi ce que je risque de plus… car entre nous, nous savons que je ne ressortirais pas de chez vous aussi blanche et innocente que j’y suis entrée…»   J’affirme sans pour autant être certaine, mais sa réputation le précède et je pense viser juste en affirmant cela. Oh je ne suis pas si innocente que j’en ais l’air et il s’en apercevra certainement bien assez tôt. Mon absence de sous-vêtement sous cette robe trop osé en est une preuve flagrante.

Mon cœur manque un battement quand ses doigts glissent sur ma peau, glissant entre mes seins comme si le fait de lui appartenir était plus qu’un détail insignifiant. Sa main libre me saisi par le menton pour me forcer à affronter son regard. Je brûle pour lui d’un désir que je n’assume pas encore totalement. Mon désir pour cet homme me domine davantage à chaque instant bien que je me l’interdise fermement. Ses doigts dansent autour de mes seins avant de les extirper l’un puis l’autre de leur carcan de tissu, ces derniers se retrouvent coincés à l’extérieur de ma robe, comprimé et offert à son regard inquisiteur. Le rouge me monte aux joues quand je n’assume clairement pas de susciter chez lui un désir aussi prononcé. Mes lèvres s’entrouvrent et ma respiration devient plus rapide et irrégulière. Mes seins pointent comme une invitation silencieuse à venir les torturer et les malmener davantage. Mon coeur bat plus rapidement dans ma poitrine quand je peine clairement à affronter son regard de braise, son visage se fend d’un sourire que je ne lui connaissais pas. Son regard me hurle qu’il va me dévorer et ça me fais clairement plus d’effet que je voudrais le tolérer. Il me révèle les raisons qui l’ont poussé à m’inviter chez lui et pas dans un endroit neutre. Mon coeur manque un battement quand je craint que ses affirmations devienne réalité. Je pourrais réellement désirer cet homme plus que de raison, et croyez-moi pour moi c’est terriblement difficile à accepter. Désirer cet homme qui m’a limite menacer pour me faire venir jusqu’ici.

« Tu sembles beaucoup trop sur de toi… » Mes mots sont qu’un souffle à peine audible quand ses lèvres se perdent dans ma gorge gracile. Je voudrais lui crier qu’il se trompe, qu’il me fait aucun effet, mais mon corps parait lui hurler le contraire. Mes seins pointent avec une telle fierté que s’en est indécent. « Je pourrais aussi te causer du tords… j’aimerais savoir pourquoi tu es aussi certain que je ne le ferais pas…»

Il me soulève avec une facilité déconcertante, me positionnant d’une telle manière que je lui suis totalement offerte… sans espoir de fuite ou de délivrance. Il comprime mes cuisses pour m’empêcher de les ouvrir si l’envie m’en prenait. Ses lèvres viennent dompter ma nuque pour l’attaquer et y déposer une marque qui se disparaîtra pas rapidement. Je couine quand ses doigts pincent mes seins qui pointent comme une offrande. C’est une punition pour ne pas avoir suffisamment relevé ma robe. Je mordille ma lèvre inférieur férocement afin de m’aider à me contenir. Sa main glisse sur mon ventre et la seconde agrippe ma tignasse pour me forcer à me cambrer de manière exagérée.

« Tu meurt d’envie de me punir depuis ce soir où je t’ai défié devant tes hommes… pourquoi chercher d’autres raisons ? »  

J’esquisse un sourire plein de provocation, déposant mes mains sur mes cuisses les laissant remonter jusqu’à cette bosse formé par son sexe en érection. Je l’effleure, appréciant plus que je le devrais l’effet que j’ai sur lui. Ses lèvres dans ma nuque sont une véritable tortures, faisant naître en moi un désir que je préférerais pouvoir ignorer.

« Mais puisqu’il te faut des raisons supplémentaires alors soit…»  

Je tourne mon visage pour le défier du regard lui adressant un sourire plein de provocation quand mes lèvres effleure les siennes, simulant un baiser qui ne viendra pas cette fois non plus.

« Punis-moi pour cette tenue incomplète… Punis-moi pour mon insolence… Punis-moi mes provocations incessantes… »   Mes doigts s’attardent sur son sexe aussi dur que du béton. Mes paroles sont qu’un souffle, traduisant cette excitation qui me domine à cet instant. « Punis-moi pour ma résistance actuelle… et future…» Cette fois, mes lèvres effleurent les siennes de manières plus appuyées, finissant par capter ses lèvres, l’embrassant quand oui, j’en meurt d’envie. Mon corps tremble d’un plaisir que je n’assume pas. Mon intimité est dégoulinante d’un désir que je suis bien incapable de contrôler. « Punis-moi pour oser espérer te sentir faire faire rougir ma peau… Punis-moi pour oser désirer l’homme que je ne devrais pas désirer à ce point. » Je parle de lui c’est d’une évidence incroyable… Je ne devrais pas le désirer parce qu’il représente le danger… il pourrait me briser en deux avec une facilité déconcertante et pourtant je suis là, je le provoque et l’attise pour le faire perdre le contrôle.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyMer 1 Nov - 0:52

Car entre nous, nous savons que je ne ressortirais pas de chez vous aussi blanche et innocente que j’y suis entrée…

Elle a un peu de cervelle, c’est bien. Voyons voir si le reste de la soirée va dans le même sens ou pas. Quoi ? Un éclair de lucidité ne peut pas transformer le plus con en Einstein non plus. Puis, en jouant ainsi avec son corps, il ne fait pas avoir un QI très élevé non plus pour comprendre ce que je veux et ce que je vais m’amuser à prendre. Je ne dis pas qu’elle est conne, non, je dis juste qu’elle a beaucoup de chemin à faire pour me prouver qu’elle entre dans la catégorie des femmes digne de ma présence. Autre que pour la baise on s’entend… Bref, je lui explique pourquoi mon choix de l’inviter chez moi était judicieux, riant le ciel que ce sera le premier et le seul discours de la soirée. Parler et écouter ne sont pas complémentaire. Parler et observer non plus. Je peux d’ores et déjà comprendre que j’ai raison d’affirmer qu’elle reviendra vers moi, son corps ne ment pas. Trop sûr de moi ? Oui, non, je m’en fous dans le fond. Je sais qu’elle reviendra et le ton de sa voix ne me contredit pas.

Me causer du tort ?

Putain oui, oui elle pourrait m’en causer et elle a ma mort au bout des doigts. Je ne suis pas assez con pour lui dévoiler ce détail, certes, mais cela ne l’empêche pas d’être vrai. Voyez-vous, en la gardant en vie il y a plusieurs années, en cachant sa présence à tous, je me suis mis une arme sur la tempe. Je dois la surveiller, mais je la veux, la désire avec tellement de force que chaque geste doit être pensé et repensé. Quand elle comprendra qui je suis, elle devra être tellement accro à ma personne qu’elle rejettera du revers de la main la moindre idée de vendre ma trahison à qui veut. Pour le moment inutile de répondre. Laissons le passé dans le passé pour nous concentrer sur le moment présent, un moment qui va finir par la faire fondre comme beurre au soleil.

La soulever est un jeu d’enfants, l’installer entre mes jambes encore plus. Il faut dire qu’elle ne se débat pas beaucoup. Je dirais même qu’elle désire sentir mes mains sur sa peau, qu’elle souhaite me voir laisser un sillon de baiser dans le creux de son cou. Ce que je fais, parce que… je le peux ? Je crois ne jamais pouvoir me lasser de voir sa poitrine se soulever de plaisir sous mon emprise. À ma question elle me répond quoi ? Pourquoi chercher d’autre raison ? Un petit rire quitte mes lèvres.

Observatrice ?

Et provocatrice… Ces mains me font durcir et je retiens un grognement de plaisir de justesse. Si elle cherche à me faire flancher, a ce rythme, elle va réussir. Putain, j’ai passé l’âge de bander au premier toucher et pourtant c’est exactement ce que je fais. Heureusement elle me remet les yeux en face des trous quand elle se tourne vers moi pour me donner d’autres… raisons. Taquine… Non, pardon, je devrais plutôt dire provocante. Les raisons tombent et j’en viens à me demander qui d’elle ou de moi est vraiment dans la merde cette fois. Tenue incomplète, insolence, provocations incessantes…

Ne t’inquiète pas, ta peau sera belle et bien rouge quand j’en aurai fini avec toi. Rouge et meurtrie. En revanche, te punir parce que tu me désires ? Est-ce vraiment nécessaire puisque c’est exactement ce que je recherche ? Pour ce qui est de ta résistance actuelle et future… Tu parles de tes seins qui cherchent le bout de mes doigts ? De ton bassin qui meurt d’envie de se frotter contre ma queue ? De ta bouche qui essaie de me faire flancher ?

Elle aimerait que je l’embrasse, que je partage ma fougue, que je la prenne avec une force telle qu’elle n’aurait d’autre choix que de me détester par la suite.

Voyons voir… Tenue incomplète, hum ?

Je délaisse ces cheveux et la mets debout devant moi, ces fesses au niveau de mon visage. Des fesses impudique, nue, que je viens de dévoiler en remontant sa robe sur ces hanches. Coquine ? Provocante ? Oui et oui, mais je vais ajouter une salope aussi pourquoi pas. Un changement de plan s’impose et ce n’est plus son cou que j’embrasse goulûment, non, je goute ces fesses avec adoration tout en faisant remonter sa robe pour qu’elle soit complètement nue désormais. Je laisse même ma langue glisser entre ces fesses et mes doigts flirter avec son entrejambe sans jamais toucher à son intimité.

Ce qui mérites d’être puni c’est ta facilité à me faire parler.

Putain, mais quoi, je déteste ça. Je me lève donc, lui prend une main et la traine dans mon sillage jusqu’à mon lit puis, d’un geste habitué, je fouille dans le tiroir pour prendre une paire de menottes. Sans lui laisser le temps de filer, elle se retrouve rapidement avec les deux mains derrière le dos. Une fois fait, je la place devant moi pour qu’elle me voie avant de prendre place sur le lit. Encore une fois, je la positionne entre mes jambes. Ouvrir les jambes ? Je ne crois pas non. Elle a de la chance de ne pas être bâillonnée. Ce serait con de ne pas entendre ces cris de douleur et de plaisir quand même n’est-ce pas ? La suite ? Je vais faire pleuvoir les claques. L’extérieur de ces cuisses, son ventre, ces seins et ces épaules. Je frappe un peu partout sur tout ce qui se trouve entre le cou et les genoux en oubliant ces fesses parce que je leur garde un traitement bien spécial. Je prends même un malin plaisir à frapper plus fort sur ces seins avant de leur offrir, de temps à autre, la douce chaleur de ma bouche pour lui faire perdre pied.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyDim 5 Nov - 14:55

Soirée tourmentée 
Je me retrouve encore et encore à me questionner sur les raisons pour lesquelles il a choisi de jeter son dévolu sur moi. Serait-ce parce que j'ai réussi à échapper à son emprise la veille ? Est-il possible qu'il mette autant d'énergie, d'effort et de volonté à punir chacune de celles qui osent tenter de lui résister, de lui tenir tête, de défier son autorité ? J'ai du mal à croire qu'il emmène toutes celles qui lui résistent chez lui, cela représenterait bien trop de risques, d'incertitudes et de dangers potentiels. Mais peut-être que je me trompe. Peut-être sous-estimé-je sa détermination ou peut-être surestimé-je les risques qu'il est prêt à prendre pour avoir la main mise sur moi.  

Mes joues s’empourprent et gomme légèrement mon assurance de façade quand il évoque les raisons qui l’ont poussé à m’inviter dans son antre. Il est si sûr de lui que ça me donne presque le vertige. La trop grande proximité de son corps réchauffe le mien de manière quasi instantanée. Je refuse de désirer cet homme qui joue avec moi comme un félin avec une petite souris et pourtant mon épiderme qui s’échauffe et réagis au moindre contact parle pour moi. Je ne peux pas nier l’évidence.  

Le simple fait de connaître son lieu de résidence me donne un avantage qu'il ne peut nier. Il est pleinement conscient des risques qu'il court en m'accordant cette information, et pourtant, il semble dégager une assurance inébranlable. Soit il ne me considère pas comme une menace significative, soit il a une confiance aveugle en moi, persuadé que je n'aurais pas l'intention de lui nuire. À ce stade, je me trouve un peu déboussolée, et sa présence presque envahissante m'empêche de réfléchir clairement. Cela devient encore plus compliqué quand il commence à jouer avec ma poitrine comme s'il en était le propriétaire. Il la caresse de ses mains fermes et autoritaires, me faisant frissonner avec une intensité que je m'efforce de contenir. En vain.

Je me retrouve comme une captive dans ses bras, soumise à l'emprise qu'il exerce sur moi. Cependant, quand on observe de près les réactions instinctives et incontestables de mon corps sous l'impulsion de ses baisers passionnés, on ne peut que constater un fait indéniable : je semble non seulement apprécier cette situation, mais même en redemander. Pire encore, j'encourage tacitement son comportement. Mon geste peut être presque imperceptible pour un observateur extérieur, mais c'est bien réel - je penche légèrement la tête sur le côté, offrant ainsi à son insatiable désir ce cou qu'il dévore de baisers, tous plus ardents et enflammés les uns que les autres.

Je dois absolument reprendre le contrôle de moi-même, retrouver la maîtrise de ce corps qui est sur le point de céder à ce désir ardent qui me consume de l'intérieur. Mes doigts, comme des papillons effleurent délicatement le renflement proéminent qui se dessine à l'entrejambe de son pantalon. Sentir cette dureté, ce témoin manifeste de son désir pour moi, me laisse dans un état de fébrilité intense. Comme une déesse offrant ses sacrifices, je lui présente une à une toutes les raisons qui pourraient justifier qu'il me punisse. De manière provocante et totalement consciente de mes actes, je joue avec le feu, je danse au bord du précipice, je flirte audacieusement avec ces flammes dévorantes que je souhaite secrètement voir me consumer jusqu'à ne faire qu'un avec elles.

« Pour ce qui est de ta résistance actuelle et future… Tu parles de tes seins qui cherchent le bout de mes doigts ? De ton bassin qui meurt d’envie de se frotter contre ma queue ? De ta bouche qui essaie de me faire flancher ? »

Mes iris, ces miroirs de l'âme, plongent dans les siens, les fixant avec une intensité inébranlable, comme si je cherchais à sonder les profondeurs d'une âme tourmentée et indéchiffrable, qui semble échapper à toute compréhension humaine. Ses paroles, criantes de vérité et de sincérité brute, me laissent sans voix, sidérée, le cœur tambourinant à mille à l’heure dans ma poitrine, comme un tambour de guerre résonnant dans la nuit. L'idée de désirer cet homme, ce joueur, ce manipulateur, est difficile à accepter, presque insupportable, pourtant lui, il semble s'en amuser, se délecter de ce jeu. Il m’observe, un prédateur patient et calculateur, me regardant danser au bord du gouffre, prêt à me faire tomber à chaque instant, seulement pour me capturer dans ses filets, comme une proie attrapée dans la toile d'une araignée.

« Je devrais certainement partir tant qu’il me reste encore un tant soit peu de volonté... Ça serait plus sage...»

Je devrais, sans l'ombre d'un doute, faire un mouvement, prendre une décision. Pourtant, je reste immobile, pas un millimètre de mon corps ne bouge, comme si mon destin était déjà déterminé, gravé dans le marbre de l'inévitabilité. D'une certaine façon, c'est le cas. J'abandonne toute forme de sagesse, de réflexion rationnelle. De toute façon, je doute qu'il me laisserait simplement m'échapper dans l'obscurité de la nuit sans résistance. Avec une facilité déconcertante, il me soulève et me place debout, mon dos tourné vers lui. Il remonte le bas de ma robe jusqu'à ma taille, exposant mon derrière nu à sa vue. Je rougie, mes cuisses se serrent l'une contre l'autre dans une vaine tentative de protection, comme si ce simple geste pourrait suffire à l'arrêter s'il décidait d'aller plus loin dans son exploration. Un petit cri de surprise m'échappe lorsque je sens ses lèvres sur mes fesses, les couvrant de baisers ardents qui allument un feu dans mon corps déjà tremblant d'anticipation.

« Pour y remédier la solution est pourtant simple... Il te suffirait de ma chasser d’ici et de faire en sorte que nos chemins ne se recroisent plus, mais tu ne le feras pas. L’occasion de me tourmenter est trop belle n’est-ce pas ?»  

Uriel Belov à la réputation de parler peu mais d’agir sans tourner autour du pot. Direct et sûr de lui. Cependant en ma compagnie je le découvre plus bavard que je l’imaginais et je crois que j’apprécie ce fait que lui semble déplorer.  

Dans un mouvement rapide et déterminé, il se lève, sa large paume se referme fermement sur mon poignet. Il m'entraîne avec lui, me guidant à travers le couloir jusqu'à sa chambre. Les événements se déroulent en un éclair, tout va si vite que je peine à comprendre ce qui se passe.

Avant même que je ne puisse protester ou réagir, je sens quelque chose de froid et de dur se refermer autour de mes poignets. Je suis menottée, mes mains liées derrière mon dos. Je tire instinctivement sur les menottes, mais le bruit métallique qui résonne dans la pièce fait disparaître toute lueur d'espoir de me libérer. Ces menottes ne sont pas comme celles que les couples utilisent pour leurs jeux intimes. Non, ce sont de vraies menottes, solides et intransigeantes. Je comprends alors que je ne pourrai pas me libérer de ces liens de métal sans aide extérieure.

« C’est réellement nécessaire ? Tu as à ce point peur que je t’échappe ? »

J'aurais dû réprimer cet acte de provocation, mais une force intérieure plus grande que moi m'en a empêché. C'est comme un mécanisme de défense involontaire, qui, je le sais, ne me protégera pas de l'inévitable conclusion qui m'est destinée. Installé avec une assurance déconcertante sur le lit, il m'attire vers lui, entre ses jambes, avant de commencer à laisser tomber les coups avec une précision calculée. Des cris de douleur s'échappent de mes lèvres, de plus en plus fort au fur et à mesure que ma peau rougit sous ses attentions. Ses gestes sont fermes, précis, il sait exactement ce qu'il fait. La douleur mord ma peau, un rappel constant de sa présence. Je le déteste quand il mêle l'envie à la douleur, dévorant mes seins de ses lèvres ensorcelantes. Il associe si étroitement le plaisir et la douleur que je perds le sens de la réalité, j'en arrive presque à désirer le coup suivant parce que je sais qu'un baiser viendra ensuite. C'est de la folie, je ne vois pas d'autres explications à ces cris que je pousse, qui ne sont pas aussi clairement liés à la douleur que je le voudrais. C'est un mélange exquis et étourdissant de désir et de douleur, un tourbillon d'émotions qui me laisse désemparée.

« Je crois que tu as oublié un endroit... »

Ma voix, autrefois puissante et assurée, n'est plus qu'un souffle laborieux qui se perd entre deux couinements presque inaudibles. Je plante mon regard dans le sien, un regard qui exprime à la fois le défi et le regret. Un regret qui s'installe presque aussitôt que ces mots provocants ont franchi la barrière de mes lèvres. Je fais clairement référence à mes fesses, dont la blancheur immaculée semble en elle-même être une provocation. Il les a épargnées, pour une raison qui m'échappe encore, comme une énigme non résolue.

Je me retrouve entre deux mondes, happée par un désir que je réfute encore avec toute la force et la conviction qui me restent. Mon buste semble pourtant se pencher légèrement vers lui, comme si, malgré moi, je réclamais ses attentions, ses caresses, son contact. Tourmentée et désemparée, je ne sais plus où j'en suis, ce que je ressens n'est plus qu'un immense flou artistique, une peinture abstraite de sentiments et de sensations.

La rage et la passion s'emparent de moi, prenant mon corps en otage, muselant avec une extrême férocité cette raison qui tente encore de se rappeler à moi. Cette raison qui, dans de vaines tentatives, tente de faire entendre sa voix, mais qui se retrouve étouffée par l'écho assourdissant de mes pulsions.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyDim 3 Déc - 0:05

Je marche sur un chemin dangereux. Il est miné et à chaque pas ma vie pourrait prendre un tournant imprévu voir mortel. Non, je n’ai pas le don d’exagération, pourquoi je me mentirais à moi-même ? Le jeu à laquelle je joue est bel et bien dangereux et si ma vie est en danger, si je ne calcule pas bien, elle n’est pas la seule qui pourrait être perdue. Cheyenne est déjà censé est six pieds sous terre. Elle aurait prendre une balle il y a des années et j’ai joué à Dieu, à Lucifer peu importe. La tuer aujourd’hui serait facile et terminé l’angoisse de voir une balle me transpercer les deux yeux… Au mieux. Aurais-je le temps de les convaincre qu’elle a une plus-value dans l’histoire sans avoir l’air de l’amoureux transi ? Le pire c’est qu’elle a plus de valeur vivante que morte, seules les circonstances laissent à désirer. Je n’aide pas ma cause en lui demandant, non, en lui ordonnant de venir chez moi. Pourquoi j’enfile les mauvaises décisions pour ce qui la concerne ? Elle n’était qu’une gamine non ?

Plus je la regarde et plus je sais que sa place est chez moi. Elle ne le sait pas encore, mais elle sera mienne, non, elle est mienne, mais je dois jouer le jeu du froid et de la neutralité aussi longtemps que possible. Ce sera difficile quand, à chaque fois, le rouge lui monte aux joues. Plus difficile encore quand son corps chante pour moi à chaque caresse. Je suis la victime ou le persécuteur ? Même moi je n’en suis plus certain à ce stage, je n’ose pas imaginer la suite. Elle flanchera avant moi. Elle cède déjà plus vite que moi. S’abandonner est difficile et pourtant ma bouche à elle seule fait tomber les briques de son armure les unes après les autres. Son cou qui m’offre plus d’espace est un signe qu’elle se casse.

« Ça serait plus sage… »

Mhmmm !

Je veux croire qu’il lui reste un peu de volonté, mais est-ce que partir serait vraiment plus sage ? Tous dépens de la définition donner au mot sagesse. Quitter et ne pas savoir si demain se lèvera ou lire entre les lignes et savoir, devinez, qu’être sous ma protection est de loin préférable ? Dans ce cas précis, il serait donc plus sage de rester, même si nous avons conscience que la nuit sera douloureuse, mais orgasmique. Je pourrais lui dévorer le cul toute la nuit…

« L’occasion de me tourmenter est trop belle n’est-ce pas ? »  

Non je ne le ferais pas, je ne la chasserai pas et oui l’occasion est trop belle, mais elle est plus belle encore. Me lever et la trainer derrière moi jusqu’à la chambre m’a semblé être une bonne idée. Lui attacher les mains dans le dos, le frapper ici et là et la retenir prisonnière entre mes jambes m’a semblé être une bonne idée. Ces paroles tournent en boucle dans ma tête. Est-ce nécessaire ? Ai-je peur à ce point de la voir m’échapper ?

« Je crois que tu as oublié un endroit… »

Si, après cela, elle ose dire qu’elle n’est pas à moi, personne ne la croira.

Tu crois hum ?

Pour la première fois depuis son arrivée, je fais glisser l’un de mes doigts le long de sa fente humide avant de le glisser entre mes lèvres pour la gouter.

Exquise !

Elle n’est pas encore mure pour être cueillie, mais je me lève après lui avoir fait faire deux pas vers l’arrière.

Regarde-moi Cheyenne…

Je me déshabille lentement et me délecte de tous les petits réflexes inconscients de son corps qui appelle le mien. Elle est plus que divine putain de merde, sans le savoir elle contrôle et c’est ce fait qui me fait peur. Être nu a des avantages… Je peux profiter d’elle comme il me plait. Je peux même la prendre contre son gré si c’est cela que j’ai envie et pourtant, au lieu de continuer à diriger la danse, je la fais tourner pour lui détacher les mains. En silence, comme d’habitude avant de la ramener avec moi dans notre position initiale. Moi, les fesses sur le lit, elle entre mes jambes, ces seins et son visage tourner vers moi. Nos regards se parlent alors que mes mains remontent le long de ces jambes pour venir agripper son bassin solidement.

Ton petit cul restera blanc tant et aussi longtemps que tu ne m’auras pas demandé de me glisser dans ta petite fente pour te baiser Cheyenne et tu as tort. Partir d’ici sans te retourner n’est pas plus sage, mais je te laisse décider. Tu peux reculer, enfiler tes vêtements et quitter mon antre, je ne lèverai pas le moindre petit doigt pour t’en empêcher. Ta vie… ton chemin…

Ta mort…

Ou tu peux me faire confiance sur un point et un seul point soit sur le fait qu’ici est l’endroit où tu es le plus en sécurité. Ne me demande pas pourquoi, tu dois me croire sur parole. Si ton choix est de rester alors… approche et fais glisser ma queue en toi. Avec moi il n’y a pas de vanille cheyenne… je ne baise point.

Mes doigts caressent ces fesses quand ils redescendent le long de ces flancs, terminé le pincement de ces tétons, terminé les frissons d’envie et terminé le jeu. Elle reste et je la baise. Elle part et…. On verra ?
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyVen 29 Déc - 21:35

Soirée tourmentée 
Pourquoi moi ? Cette question me trotte dans la tête depuis ce soir ou il m’a coincée entre le mur galcé et son corps chaud et massif. Pourquoi lorsqu’il me regarde avec ces yeux d’un bleu glacier j’ai l’impression de fondre comme neige au soleil ? Je ne comprends pas l’effet qu’il à sur moi, je ne contrôle pas ce flot d’émotions tourbillonnantes qu’il fait naître au creux de mon ventre. Mes émotions ont toujours étaient ma faiblesses, elles sont fortes et puissantes, m’arrivent par vagues qui me submergent et m’engloutissent totalement. Il serait plus sage de me sauver tout de suite et maintenant mais le fait est que j’en suis tout bonnement incapable. Chaque baiser, chaque caresser fait flancher le peu de résistance qui me restais encore. Je lui cède et lentement… doucement et ce constat est difficile à digérer.

La situation m'échappe totalement. Ma robe n’est plus qu’un souvenir diffus et je me retrouve dans sa chambre, coincée entre ses jambes puissantes les mains captives dans mon dos. Je frissonne non pas de peur mais d’excitation et c’est la mon plus gros problème. Il m’assène des coups, joue avec moi comme avec une poupée et la douleur décuples mon excitation. Je serre les cuisses comme si je cherchais à lui cacher que je suis trempée. Trempée d’envie. Pour lui. J’ai même l’audace de lui faire remarquer qu’il a oublié de flatter mon cul du plat de sa main. Suis-je folle ? Je crois que oui, je perds la tête. Il me fait perdre l’esprit. Sa voix de ténor raisonne de la chambre. Son regard brûle ma peau et me fais détourner le regard. Un frisson, suivi d’un couinement de surprise m’échappe lorsqu’il laisse ses doigts glisser entre les cuisses. Mes joues s’empourprent quand il peu qu’aisément constater dans quel état il me met. Il me déguste, léchant ses doigts avec une lenteur qui fait instantanément monter la température. Le regarder ? Putain, mais si je croise son regard là tout de suite, je serais comme une biche prisonnière des phares aveuglant d’une bagnole. Captive et hypnotisée. Et ça manière de prononcer mon nom… Merde, je suis incapable de lui résister. Il joue avec moi, s’impose à moi, et mon corps tout entier semble vouloir en redemander.

Mon regard croise le sien. Mes lèvres s’entrouvrent comme pour prononcer des mots qui demeureront noués et coincés au fond de ma gorge. Il me fait reculer pour se lever. Je reste plantée là, sans bouger, hypnotisé par cet homme qui est entrain de se mettre a nu. Son corps semble taillé dans la pierre, massif et musclé, il me fait penser à un Viking, à la beauté sauvage et indomptable, doté d’une virilité étourdissante. Un hoquet de surprise m’échappe quand il libère mes poignets. Il me rends toute ma liberté de mouvement, me laissant l’opportunité de fuir son antre si c’est ce que je souhaite. Je le souhaite ? Je me mordille férocement la lèvre inférieure. Je n’en sais rien. Oui… non… peut-être… putain, je n'en sais rien. Je suis hypnotisée, partagée entre cette crainte qu’il suscite en moi et cette attraction féroce.

Il revient se placer dans sa position initiale, m’agrippant férocement pour m’attirer contre lui. Sa peau chaude réchauffe la mienne m’arrachant des frissons délicieux. Il prend la parole, son accent Russe lui confère un charme particulier. Je ne me rends même pas compte que pendant qu’il parle, mes doigts courent sur les siens, remontant sur ses avants bras puissants. Mon choix est déjà fait, je ne le sais seulement pas encore. Mon coeur manque un battement quand il me dit me laisser le choix. Mes sourcils se froncent légèrement quand il m’affirme qu’il ne fera rien pour me retenir si je décidais de partir. Déçue ? Hum… peut être un petit peu, je crois que j’aime attiser le désir de cet homme plus que je suis capable de me l’avouer à moi-même. Il me propose de lui faire confiance, une confiance aveugle, car il n‘entrera pas dans les détails, je n’aurais aucune explication. Est-ce que je suis en sécurité entre les griffes de ce colosse ? J’ai du mal à le croire et pourtant je ne bouge pas d’un millimètre. Pire même, mes caresses s’approfondissent comme si je cherchais à conserver, à prolonger ce contact physique électrisant.

« Tu te rends compte que tu me demandes d’avoir en toi une confiance aveugle ? Mes doigts remontent le long de son torse, effleurant sa joue rugueuse alors que mes iris se noient dans les siens. « Alors que je ne sais rien de toi… »

Je m’appuie sur lui, m’avançant pour placer mes genoux en appuis sur le lit de part et d’autre de son corps. Je demeure ainsi dans cette position subjective, mon front presque collé contre le sien, mon regard enchainé aux siens, comme si je cherchais à sonder son âme, à lire dans l’immensité azuréenne de ses yeux.

« Ça serait de l’inconscience pure… »

Mes lèvres effleurent les siennes. Je l’embrasse d’abords timidement puis de manière plus appuyée laissant son gland effleurer mes lèvres intimes. Mon corps hurle l’exacte contraire des mots que prononcent mes lèvres. Ma raison me hurle de me tirer d’ici, mais j’en suis incapable. Je désire cet homme, je ne le devrais pas, mais je meurt d’envie qu’il me baise là…. tout de suite.

« Et pourtant j’ai tellement envie de toi…» Lentement, mon corps décent, son gland se presse contre mes lèvres intime avant de les pénétrer d’une extrême lenteur. Mes dents viennent agripper ses lèvres, la mordillant avant de souffler doucement : « De la sentir en moi… profondément…» Mes gestes sont d’une lenteur délibérée, mes mots murmurés chaudement pour l’exciter, l’aguicher plus encore. Il n’aime pas la vanille ? Moi non plus, j’aime que l’on me baise sauvagement, que l’on ne me prenne pas pour une petite fleur fragile que l’on peut briser. « Sauvagement…» Je me fige une fois totalement empalée sur lui, son pieu de chair imposant logé en moi. Mes iris brillant d’envie et d’excitation plongent dans les siens le suppliant silencieusement de me baiser. « Je le demanderai qu’une seule fois…» Mon bassin ondule lentement et un gémissement m’échappe. « Baise moi ! »
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyDim 11 Fév - 2:37

« Alors que je ne sais rien de toi… »

Je demande plus que ce qu’une femme dotée d’intelligence est censée pouvoir offrir, je le sais et cela ne m’empêche pourtant pas de le faire. Oui, je lui demande bel et bien de me faire confiance aveuglément et non, elle ne sait rien de moi, ou presque. C’est bien là une des définitions de confiance aveugle, non ? Le temps arrangera les choses, ou pas, tout dépendra des pions avancer d’une part et l’autre de l’échiquier. Nous jouons tous les deux plus gros que prévu, mais la voir avancée vers moi et la sentir s’installer à califourchon en vaut la peine.

Il faut prendre des risques sinon nos vies s’enfoncent.

Faire du sur place ou se complaire dans la routine est ce qui tue la plus grande majorité des gens. Dépression, crise du cœur, suicide et j’en passe. Je ne lui demande pas de sauter en bas d’une falaise, enfin si, le courage nécessaire doit être plus ou moins identique.

« Et pourtant j’ai tellement envie de toi…
 »

Il est difficile de lire dans un regard quand celui-ci est aussi près de notre. J’ai besoin des mouvements du corps pour nuancer les lueurs pouvant valser ici et là aux fonds des prunelles. Toutefois, ce baiser qu’elle m’offre, timide en premier, lui puis passionné par la suite, parle de lui-même. Elle me désire autant que je la désire et le nier est inutile. Nier et étirer le supplice. Pourtant elle se glisse sur moi à pas de tortue. Sa morsure est douce, brise de fraicheur pour le feu ardent que me brulent les entrailles. J’ai cette envie de pousser ma queue en elle, mais je ne fais rien. La patience étant une vertu que je possède…

« Sauvagement… »

Oui ? Mais encore ? Si mes mains la caresse avec douceur, doux retour de l’ascenseur, j’attends le mot magique. Elle ne me le demandera qu’une seule fois ? N’est-ce pas exactement le nombre de fois nécessaire pour me confirmer son envie ?

. « Baise-moi ! »


Enfin ? Je pourrais la désigner comme un homme des cavernes dès maintenant, mais je ne le fais pas. Au lieu de laisser mon instinct guider mes gestes, je laisse mes mains caresser son dos encore un peu, remontant et redescendant avant que mes doigts agrippent son joli fessier avec force. Demain on pourra voir un joli tatouage temporaire sur sa peau douce et fragile. Le bout de mes doigts s’enfonce pour me permettre non seulement de la tenir fermement lorsque je me lève, mais aussi pour briser la pureté de sa peau. Debout, elle n’a d’autre choix que d’enrouler ces jambes autour de ma taille et ces bras autour de mes épaules ou de mon cou, peu m’importe. Je tiens son popotin fermement et les jambes légèrement écartées afin de garder mon équilibre, je la défonce de mes coups de reins. Après quelques coups, je desserre mon emprise qu’au moment ou je m’enfonce en elle afin de laisser la graviter amplifier les coups. Je la laisse littéralement tomber sur ma queue pour la soulever de nouveau, encore et encore, modifiant deux ou trois fois l’angle d’attaque afin de frapper là où tous les petits nerfs semblent se concentrer. Le point G les rend folles et je ne compte pas m’arrêter à un ou deux orgasmes. Disons trois ? Dans cette position ? Ensuite je l’allongerai sur le lit, le dos collé sur le matelas, mais les fesses dans le vide et je vais la faire jouir de nouveau. On verra si je peux encore tenir ensuite ou pas. J’ai de l’endurance, mais il ne faut pas exagérer quand même.

Les murs sont bien isolés.

Traduction ? Tu peux crier aussi fort qu’il te plaira, personne ne devrait venir se plaindre. Elle peut aussi m’embrasser ou me mordre l’épaule si cela lui chante, je n’en ai rien à foutre. Elle a sauté dans le vide et sa confiance me fait vraiment plaisir. À moi de ne pas briser ce lien en disant un truc moche ou en jouant le mauvais pion. Je trouverais dommage d’avoir à lui enlever la vie, croyez-moi. Puis… la laisser vivre est, dans les faits, ma plus grosse erreur et ma plus grosse réussite. Voyons voir ce que l’avenir nous réserve.

Abandonne-toi et tu seras mienne.

Oui je sais, sur le coup j'exagère et mes paroles risque de lui foutre la trouille plus qu'autre chose, mais je n'ai pas pu m'en empêcher.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyJeu 22 Fév - 15:37

Soirée tourmentée 
Non, je ne connais rien de lui, rien de cet homme mystérieux et intriguant qui déclenche en moi tous les signaux d'alarme possibles. Il a tout d'un prédateur, avec son regard intense et sa présence imposante, et pourtant, je me trouve inexplicablement attirée par lui, en train de fondre dans ses bras puissants et rassurants. Ce qu'il me demande, c'est quelque chose qui semble tout simplement inconcevable. Il veut que je lui voue une confiance aveugle, une confiance totale, alors même qu'il m'a contrainte à venir ici, dans ce lieu inconnu. Il paraît fou de même envisager une telle chose et pourtant, contre toute attente, chaque fibre de mon corps, chaque battement de mon cœur, me pousse à accepter sa proposition.

« Rien qu’en venant ici j’ai plis plus de risque que je devrais en prendre pendant toute une vie…»

Uriel est un homme dangereux, une vérité que j'ai apprise à connaître que trop bien au fil du temps. L'idée même de m'aventurer dans son antre, c'est comme flirter avec l'idée de la folie pure, c'est comme danser sur le bord d'un précipice. Et pourtant, je me trouve là, sur lui à califourchon, à un pas de l'inconnu. Je suis prête à lui céder totalement, à franchir ce pas et à sauter de cette falaise avec lui, même si je sais que c'est de la folie pure. C'est une pensée que j'ai du mal à éloigner de mon esprit, même si je sais à quel point c'est risqué. Pourtant, je suis impuissante face à ce puissant désir qui me submerge, un désir qui semble n'avoir qu'une seule source, lui.

Ses doigts, avec une douceur parfaite et une tendresse infinie, caressent chaque parcelle de mon corps, chaque contact, chaque effleurement, même le plus subtil, attise mon désir, le fait monter en flèche. Chaque fois qu'il me touche, une vague de désir se déferle en moi, un désir si puissant qu'il me prend le souffle. Je m’efforce, avec toute la force que j'ai, de verbaliser le désir dévorant qu’il m’insuffle, qu'il fait naître en moi, un désir qui consume tout mon être. Mon corps, guidé par son instinct le plus basique, cherche le contact du sien, le réclame, le désire ardemment. Je m’agrippe à lui, mes doigts s'enfonçant dans sa peau, lorsqu’il me soulève pour m’emporter avec lui dans cet univers de plaisir. Je m’agrippe à lui avec une fermeté féroce, comme si ma vie en dépendait, poussant un cri de plaisir puissant, un cri qui résonne dans la pièce lorsqu’il me laisse tomber sur sa queue. Oh ciel !! Je ne sais pas si c’est mon corps qui est trop étroit ou son sexe qui est trop massif, mais la sensation est incroyable, elle envahit tout mon corps, la laissant parcourir chaque fibre de mon être.

À chaque impact de son corps contre le mien, chaque coup de rein qu'il donne avec une virilité brute, je sens une pulsion déferlante qui me projette vers des sommets insoupçonnés de plaisir. Il me fait décoller, m'emporte dans un tourbillon de sensations intenses et chaotiques. Mon visage vient se nicher dans le creux de son cou, un refuge où je peux étouffer mes cris, des cris qui sont le témoignage silencieux de mon plaisir débordant. Mes dents, dans un geste presque animal, viennent mordiller sa gorge avec une douceur sauvage, laissant derrière elles une marque indélébile, une preuve tangible de cet instant partagé. Je le marque, je le signe, comme pour rendre tout ceci plus... réel, plus ancré dans la réalité. Qu'il puisse être offusqué par ce geste à cet instant précis est la dernière de mes préoccupations. Il me veut à lui, tremblante, submergée par un plaisir que je ne peux contenir, et bien, il m'a. Il possède chaque fibre de mon être, chaque parcelle de ma conscience, dans cet échange passionné et intense.

« Abandonne-toi et tu seras mienne » Ses paroles résonnent profondément en moi, vibrantes d'une intensité qui me laisse sans voix. À l'instant précis où il m'entraîne vers les sommets vertigineux d'un orgasme puissant et inoubliable, je prends conscience d'une vérité qui me frappe de plein fouet : je lui appartiens. Sienne. Une partie de moi se rebelle instinctivement à cette idée, effrayée par l'ampleur de ce sentiment, tandis qu'une autre partie se réjouit un peu trop de cette révélation. Mon esprit est dans la tourmente, mes émotions sont entrelacées, brouillées par le plaisir intense qui fait vibrer chaque fibre de mon corps en feu, pressé contre le sien dans une étreinte passionnée et sauvage.

« Fais-moi jouir… encore et encore jusqu’à ce que mes forces m'abandonnent et que mon corps ne puisse plus le supporter… et je serais tienne… »  

Est-ce que ma folie atteint un niveau suffisant pour le mettre au défi ? Est-ce que je suis assez imprudente pour lui faire une promesse, une promesse de lui appartenir en échange d’une seule nuit de plaisir inégalée ? Il est vrai, j'ai peut-être agi avec une certaine folie, une folie qui m'a poussée à faire ce que je n'aurais probablement pas dû faire. Cependant, malgré l'absurdité apparente de mon acte, je l'ai fait, et je ne reviendrais pas sur mes paroles. Je suis une femme d'une seule parole, et je suis prête à affronter les conséquences de mes actions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Nous verrons si l’avenir me fait regretter ces paroles. Mais pour l’instant, je me laisse emporter par l'intensité du moment. Mes doigts se crispent sur son visage, effleurant doucement ses joues rugueuses, avant de me perdre dans la passion d'un baiser sauvage que je lui offre sans retenue.

« Tu me rends folle… folle de désir… »

Je murmure doucement ses mots contre ses lèvres, pendant que mon bassin ondule délicatement pour le sentir bouger en moi. Mon corps est en feu, comme une chandelle brûlant de chaque côté, et mon sang est devenu comme une lave en fusion qui coule dans mes veines. Il est le seul à pouvoir éteindre ce feu qui me consume, qui me ravage de l’intérieur, et qui n'a d'égale que l'intensité de mon désir pour lui. J'ai l'impression d'être plus qu'une simple poupée entre ses bras puissants, je suis en fait l'objet de son désir le plus profond, le jouet de son excitation.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyDim 31 Mar - 23:51

Notre passé commun influence notre présent. Elle est celle qui aurait dû mourir, celle que je n’ai pas tuée. Aujourd’hui elle est encore celle qui aurait dû mourir, mais elle est aussi celle que je vais me promettre de protéger. Je le sens. Plus les minutes s’écoulent et plus elle s’infiltre sous ma peau. Plus les secondes s’égrènent et plus le regret d’avoir laissé un témoin derrière se transforme en fierté. J’ai eu du mal à comprendre mon comportement jadis et j’ai dû mal à le comprendre maintenant. Enfin non, un serpent s’enroule autour de mon ça me et de mon esprit, je suis la pomme qui sera à croquer. Reprendre le contrôle, remettre les pendules à l’heure, oublier et passer à autre chose ? Trop tard… Si je n’avais pas osé gouter la marchandise peut-être que le résultat de tout cela aurait été différent. Trop tard aussi… J’ai gouté et maintenant je veux déguster.

En ce moment je veux qu’elle soit mienne sans lui en divulguer les raisons. Ce n’est pas sain, ce n’est pas la bonne façon de faire, mais je m’en contre-balance. Ce qui me rassure un minimum c’est sa capacité à reconnaitre que venir ici était risqué. La biche sait qu’elle est entrée dans la tanière du loup et je crois que la biche aime surfer sur son adrénaline. J’aime la voir surfer sur son adrénaline. Saute ma bichette, saute, abandonne-toi, laisse-toi bouffer et soit mienne… Quoi ? Elle répond si bien à mes caresses et je ne parle pas de ces cris qui ressemblent au chant d’une sirène. Les réactions de son corps, ces frissons, les vibrations qu’elle m’offre sans retenue me font fondre à mon tour.

« Fais-moi jouir… et je serais tienne… »  

Le faire jouir ? Bien sûr… Encore et encore ? Je ne demande pas mieux, jusqu’à ce que ces forces l’abandonnent et que son corps ne puisse plus la supporter ? Me pense-t-elle capable de moins ? J’ai vu pire comme façon de faire tomber une femme en pâmoison que de la baiser jusqu’à épuisement. Il y a pire que de tomber en pâmoison pour une femme que par se faire littéralement envahir par sa passion. Ce baiser offert, cette passion transmise de ces lèvres aux miennes a fait fondre mes barrières et je ne suis pourtant pas un homme facile à briser.

« Tu me rends folle… folle de désir… »

Nous sommes deux personnes souffrant de folie dans ce cas. La seule différence entre elle et moi est que je ne compte pas le lui avouer… jamais. Je sais qu’il ne faut jamais dire jamais, je suis assez intelligent p pour comprendre que parfois le criminel devient la victime, mais je ne suis pas encore près à avouer que ce type de retournement finira par me frapper dans le front. Je ne serai jamais la victime. Je ne suis pas là pour devenir la victime, mais pour m’assurer que la mienne ferme sa gueule, coopère et ne fait pas de conneries susceptibles de me foutre dans la merde. Oui, ME foutre dans la merde puisqu’elle est en vie par ma faute, grâce à une faiblesse passagère. Je ne suis pas faible et au lieu de succomber à la douceur de ces mots, au lieu de danser une valse avec elle, je trouve plus amusant de la traiter comme une petite pute en la baisant comme si elle en était une. Mes coups se font donc plus durs, plus sauvages. Je ne suis pas faible. Je la baise avec force, tentant de la défoncer tout en accumulant ces orgasmes comme on accumule les bouchons de bouteilles de bière.

Tu es déjà mienne !

Elle n’a guère e choix de prendre ce que je lui offre, mais si cette vérité ne lui plait pas.

Compte… Voyons combien il te faudra d’orgasmes avant de fermer les yeux définitivement.

Combien d’orgasmes avant de mourir ? Non, mais non, mais n’e vient-elle pas de dire qu’elle veut jouir jusqu’à perdre conscience ? Je vais donc la baiser dans cette position jusqu’à la jouissance, puis la tourner pour la baiser vu de haut, puis l’installer sur la table, dans la douche, le dos au mur, soulever par la seule force de mes bras, a quatre pattes par terre et moi au-dessus comme si j’essaie de lui forer un troisième trou ou derrière comme une chienne. Je vais jouir aussi, je ne peux pas la baiser aussi longtemps sans lui cracher mon foutre, cela ne m’empêchera pas de la baiser. Pour le moment, mon regard bien ancré dans le sien, je laisse mes couilles cogner à son entrée encore et encore.

Sois une gentille fille et jouis pour moi.

Ma main tire sa chevelure afin que sa tête se tourne sur le côté pour que, quand son orgasme va exploser, mes dents pour lui offrir une douleur identique. Douleur et jouissance, une bombe.
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MessageSujet: Re: Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne   Soirée tourmentée - Uriel & Cheyenne EmptyDim 14 Avr - 15:39

Soirée tourmentée 
Je peine à comprendre réellement ce qui se passe, mon esprit est embrumée par les vapeur d’un plaisir trop grand. Celui que j’ai d’abords perçus comme un prédateur et ensuite comme mon bourreau s’avère devenir également mon amant. Le feu qu’il fait naître en moi me rends folle, ivre d’un plaisir qu’il m’est bien impossible de contrôler. De toute manière, lorsqu’il s’agit de mes émotions, le contrôle est impossible, ces dernières me dominent depuis si longtemps que j’ai appris à cesser de lutter. Je craint toujours autant cet homme au allures de puissants Viking, mais je le désire tout autant et c’est bien là le coeur de mon problème. Je suis attirée par ce genre de mauvais garçons, ceux qui je sais sont mauvais pour moi et mon équilibre, mais c’est ainsi. Tellement plus puissant que moi. Je le supplie, l’implore presque de me posséder. Mon corps tremble sous ses caresses. Je suis la biche prise aux pièges des phares aveuglant d’une voiture. Je perçois le danger, mais je suis incapable de l’éviter.

Je suis déjà sienne ? Ses mots me font hoqueter de surprise, mais aussi d’envie. Je ne perçois pas encore à quel point il a raison. Je voudrais lui affirmer le contraire, mais aucun mots ne semble vouloir passer la frontière de mes lèvres entrouvertes. Comme si mon corps s’acharner à me faire comprendre ce que mon esprit refuse encore d’admettre. Sienne. Entièrement. Totalement. Brûlante je tremble contre lui, je gémis, et cris de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il me besogne avec de plus en plus de vigueur. Sa force brut est tout simplement étourdissante. Je perds totalement pied et le monde pourrait bien s’écrouler autour de nous que j’en aurais rien à foutre. La seule chose que je veux lui et le plaisir qu’il est en mesure de m’offrir. Je me prête au jeu de mon bourreau, en ais-je seulement conscience ? Pas vraiment, je ne suis absolument plus rationnelle. Mon corps ondule au dessus du sien, mes ongles griffes la peau de son torse comme si ça pouvait m’aider à ne pas venir trop vite. Qu’est ce que je peux être naïve… mon sang est devenue plus brûlant que de la lave en fusion, se propageant dans toutes les cellules de mon être. Mon regard ancré dans le sien, j’aime lire dans l’éclat glacial de ses iris cette satisfaction de me voir lui succomber.

“ Et si… et si je n’étais pas une gentille fille ? “

Quoi ? Je le provoque alors que je ne suis clairement pas en position de force, mais je tente encore de lutter de repousser cette vague de jouissance qui menace de m’emporter à chaque seconde. Je résiste pour lui prouver que je suis plus résistante que j’en ai l’air, et puis parce que je ne veux pas que tout ça s’arrête, j’en veux plus. Plus de sexe, plus de lui… Cheyenne, tu dérailles totalement… Qu’est ce que dirais mon père s’il me savais soumise aux assaut brutaux d’un homme de la Bratva ? Inutile d’y songer, il ne le saura jamais. J’y veillerais.

“ Oh oui !! C’est si … “

Avant même que je puisse terminer ma phrase, une vague de jouissance m'emporte. Ses dents se referment brusquement sur ma peau, ajoutant une douleur vive et brutale à mon plaisir explosif. Mes cris, à ce moment-là, sont ceux d'une femme déchirée entre le plaisir et la douleur, les entrelaçant si étroitement que je ne peux plus distinguer l'un de l'autre. C'est une expérience à la fois écrasante et exaltante, où chaque sensation est amplifiée au point où je ne peux plus dire si je suis en train de crier de douleur ou de plaisir. Je m’écroule sur lui, écrasant ma poitrine sur son torse. D’un coup de rein vif il me retourne, me surplombant à présent de toute sa hauteur. Sa stature imposante me fais frissonner d’un plaisir étourdissant.

“ Et de un… “

Le premier orgasme a frappé, m'abattant avec une force dévastatrice. Il m'avait demandé de les compter, n'est-ce pas ? Mes joues commencent à rosir légèrement, une teinte douce qui contraste avec l'intensité de l'expérience. Mes doigts, tremblants mais déterminés, viennent crocheter sa nuque, le tirant vers moi dans un mouvement presque désespéré. Je lui vole un baiser, un échange qui est chargé d'une envie presque insoutenable, une soif qui semble être à peine apprivoisée. Ce baiser se termine avec une morsure de sa lèvre inférieure, un mélange de douleur et de plaisir qui provoque un frisson qui me parcourt l'échine. La douleur et le plaisir... Le plaisir et la douleur... Les deux semblent si étroitement liés, si inextricablement enchevêtrés qu'ils deviennent indissociables.

"Et maintenant, pour le deuxième," je murmure contre sa peau, une provocation audacieuse qui danse sur la pointe de ma langue. Je suis prête pour plus, prête pour lui. Prête pour la douleur et le plaisir qui se mêlent si bien ensemble, formant une symphonie de sensations qui me laisse haletante et impatiente.

Ses mains parcourent mon corps avec une avidité sans précédent, chaque toucher, chaque caresse, chaque pression me faisant frissonner d'anticipation. Je suis à lui, totalement à sa merci, et cette pensée me fait vibrer d'excitation.

"Fais-moi tienne... encore," je souffle dans son oreille, ma voix teintée d'une envie insatiable. Ma demande semble l'amuser, un sourire s'étirant sur ses lèvres alors que son regard s'illumine d'une lueur sauvage. Il réponda à ma supplique avec une ferveur renouvelée, chaque mouvement, chaque poussée, chaque soupir partagé nous rapprochant inexorablement de ce deuxième sommet de plaisir. Je sens mon corps se tendre sous lui, mes sens en éveil, chaque fibre de mon être concentrée sur les sensations qu'il provoque en moi.

"Je... je..." Mes mots se perdent dans un gémissement alors que la vague de plaisir m'emporte une fois de plus. Mes doigts se crispent sur son dos, mes ongles traçant des lignes écarlates sur sa peau alors que je succombe au plaisir, mes cris de jouissance se perdant dans la pièce.

"Et de deux..." je murmurais, mon souffle haché, mon corps tremblant sous l'assaut de sensations. Je le regarde, mes yeux brillants de désir et de satisfaction, prête à recommencer, à le laisser me mener encore et encore vers ces hauteurs de plaisir.
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