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 Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]

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MessageSujet: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyJeu 4 Mai - 16:25

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Je venais à peine de fermer la boutique, heureusement, je n’avais pas gardé les lourdes portes de l’ancienne église, bien utiles pour éviter les vols, mais devoir l’ouvrir tous les jours ? Non merci. Le soleil commence à venir s’écraser sur la ligne d’horizon des lignes de buildings, je regarde vite fait ma montre, elle ne devrait plus tarder.
Je soupire légèrement, je me demandais, une fois retombée cette légère tension qu’il y avait eu entre nous, si c’était une vraie bonne idée ? Non pas que je doute de son investissement… Mais, vraiment, j’avais le don pour me mettre dans des galères, comme pour mon départ de la faculté… Pense parfois avec autre chose que ta bite Volkan et peut-être qu’un nouveau monde s’ouvrira à toi.


Allez, on va rester professionnel, lui montrer le bâtiment… Sauf peut-être, deux trois pièces… Voir un étage complet, mais c’est pour son bien. Je me demande si elle voudra manger, enfin, je ne sais pas trop combien de temps ça va durer, si elle a beaucoup de questions. Je crois que je me prends définitivement la tête pour ce qui ne doit être qu’une simple formalité. Mais bon, je réagis comme sûrement à cause des autres idées qui viennent griffer au plus profond de mon cerveau mes désirs et mes envies de luxure.
Je n’étais pas un nymphomane, pas un prédateur sexuel, un pervers, quoi que pour ça… Je n’étais pas ce genre-là non, mais je ne sais pas, le jeu de séduction, ce petit regard de coin, ses lèvres qui se tordent dans une moue de désir qu’elle tente de réfréner, le jeu de jambes se voulant involontaire, mais qui découvre ses cuisses, ce petit mouvement de tête, faisant onduler ses cheveux pour qu’ensuite le regard de l’homme se porte sur sa nuque, offerte, diablement irrésistible pour mon appétit. Voilà ce que j’aimais, au diable ce que les gens peuvent penser, du moment que ma main se pose sur sa peau nue, ressentir le frisson, le petit soupire dans le creux de mon oreille… Cette tentation, cette envie… Je ferme un instant les yeux, putain que je pouvais vite dériver, je devais rapidement mettre un terme à tout ça avant qu’elle n’arrive sinon je ne serais plus qu’un lion qui se lève pour le repas… Putain, mais arrête, là ça fait prédateur sexuel.

Je tente de m’occuper, maudissant peut-être de ne pas avoir le temps de monter à l’étage pour aller prendre une douche. j’imagine que c’est trop tard et bon l’accueillir en peignoir, ce serait très déplacé et elle se poserait des questions et j’aimerais éviter qu’elle me dise que c’est cool de pouvoir utiliser la douche qui se trouve à l’étage.
Bref, je dois essayer de m’occuper pour éviter d’aller plus loin dans ce délire qui me vient quand je pense à elle. Bon dieu Volkan, c’est une cliente avant tout qui veut aider, pas une petite bombe dévergondée qui veut de suite se faire sauter. Un café ! Voilà la solution.

C’est juste quelques minutes plus tard, lorsque je bois tranquillement que mon esprit se vide, comme si mon élixir noir aux arômes de noisettes et d’amandes réussissait à venir embrumer mon moi qui est plus que vicieux, vu qu’il se glisse sans la moindre hésitation sur de simples petits coups d’œil. Alors que je termine une gorgée, j’entends la sonnerie de l’entrée de la librairie, je regarde ma montre, ponctuelle, un bon point mine de rien. Je me dirige tranquillement vers l’entrée, buvant mon café avant d’ouvrir en grand après avoir tapé le code et j’offre un sourire chaleureux à Cheyenne.

“Bonsoir mademoiselle ponctualité, un bon point, entres.”

Je me décale pour la laisser passer et je ne sais pas pourquoi, mais, l’espace d’un instant, mes yeux se ferment et mes narines prennent leur dose, comme un camé habitué, de son parfum… Putain merde, je recommence.

“Voilà donc là où tu vas venir parfois aider un mec au bord du burn-out. Tu as des questions où tu veux déjà commencer la visite ?”

Je la regarde avec un petit air d’homme heureux de pouvoir dire “Hey tu vas voir, je suis un patron cool et le job est génial aussi.” Mais c’est comme ça, je ne peux pas m’en empêcher et j’ai hâte de pouvoir lui faire le tour du propriétaire.

Pando
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptySam 20 Mai - 17:40

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Est-ce que j’ai vraiment besoin d’un second job ? Non pas vraiment, si je le voulais je n’aurais même pas besoin de travailler, mais je n’ai jamais accepté de me reposer sur la fortune de papa. Je veux voler de mes propres ailes, je veux pouvoir un jour me retourner sur ma vie et être fière de moi, avoir la satisfaction de dire que ce que j’ai, je l’ai gagné au mérite. De plus j’ai besoin de m’occuper l’esprit pour le bien de ma santé mentale. Je ne suis pas dingue, non, enfin… je crois. Je me suis habituée à mon instabilité émotionnelle et j’ai surtout appris à vivre avec. Accepter cet emploi dans cette librairie dans laquelle j’aime tant puiser mon inspiration me semble être une excellente chose. Est-ce que je charme de mon futur employeur m’a aidé à prendre une décision ? C’est évident oui… mais est-ce que le fait qu’il devienne mon chef bride ce jeu de séduction déjà instauré entre lui et moi ? Je n’en suis pas certaine. Je ne suis pas une fille “raisonnable” et j’ai tendance à désirer l’interdit… l’inaccessible.

La nuit commence  à tomber doucement sur San Diego quand je sort de chez moi pour me rendre à ce rendez vous un peu particulier. Visiter la librairie après sa fermeture à quelque chose d’excitant, l’atmosphère y régnant doit être différente et particulière. Je suis partagée entre l’impatience et un brin d’anxiété. Une part de moi me répète que ce n’est peut être pas une bonne idée quand la seconde me pousse irrémédiablement dans la gueule du loup. Je ne le vois pas comme un loup, non, bien sur que non. Il me plait, je mentirais si j’osais prétendre le contraire, il est ce que l’on appel un bel homme, il possède un charme et un charisme qui me séduit tout particulièrement. Je ne devrais pas m’autoriser ce genre de pensées vis-à-vis de mon futur employeur et pourtant c’est plus fort que moi… le choix de ma tenue mettant parfaitement ma silhouette en valeur n’est pas innocent d’ailleurs.

J’arrive devant l’entré, c’est étrange de voir l’établissement fermé. Je sonne. Je suis parfaitement à l’heure. Ni en avance et encore moins en retard, d’une ponctualité des plus remarquable. Un sourire chaleureux étire mes lèvres quand il ouvre la porte. Oui, je suis ravie de le revoir et je ne m’en cache pas, mon comportement n’est peut être pas des plus professionnels, mais qu’importe. Je ne suis actuellement pas vraiment aptes à analyser mon comportement, j’agis instinctivement, sans songer aux conséquences, je suis ainsi.

« Je m’en voudrais de vous faire regretter votre offre si généreuse. » Je lui adresse un sourire franc, et le regard que je pose sur lui et plus appréciateur que la bienveillance le permet « Je vous en prit, si je suis amenée à travailler pour vous, appelez-moi Cheyenne.»   Suis je trop familière ? M’en tiendra-t-il rigueur ? Nous verrons bien…

Je pénètre à l’intérieur de l’établissement. Le fait que nous nous trouvons dans une ancienne église, seuls et à la nuit tombé de surcroît, nous enveloppe d’une ambiance presque mystique. J’en ai presque des frissons. C’est étrangement excitant je dois bien le reconnaître. Je fais quelques pas en  avant de me retourner pour lui faire face. Il est nettement plus grand que moi et je suis obligée de relever la tête pour venir ancrer mes iris dans les siens.

« Si j’ai le pouvoir de vous soulager dans votre travail j’en suis ravie.D’autant plus que l’opportunité de travailler dans cet endroit tellement inspirant pour moi est une aubaine à côté de laquelle je ne peux pas passer. »

Depuis que je viens ici, depuis que je lui ai acheté ce carnet de croquis je ne m’arrête plus de dessiner. Je ne sais pas vraiment à quoi ça tien… l’endroit… l’ambiance particulière qui y règne… je ne sais pas vraiment mais qu’importe, il faut parfois accepter de ne pas tout pouvoir expliquer.

« Je commencerais bien par une petite visite, je connais la pièce principale, mais je suis curieuse d’en découvrir davantage, cet endroit magnifique et ce que vous en avez fait est tellement inspirant…»  

Pour ce qui est des questions, nous pourrons y revenir plus tard, mais pour ce qui est de jeter un oeil sur la salle et servir les clients au comptoir, je sais faire. Mon sourire est avenant et poli, je sais que je m’en sortirais sans mal. Je suis le genre de personne qui passe bien avec la clientèle, et je flâne ici depuis suffisamment longtemps pour commencer à bien connaitre les lieux. Ceux où le public à accès du moins. Je suis très curieuse de découvrir… les coulisses.

« Je ne sais pas si ça tien à l’objet, ou l’atmosphère particulière régnant ici,, mais je n’ai jamais été autant inspirée dans mon art que depuis que je t’ai acheté ce carnet de croquis.

Un aveu que j’appuis avec ce sourire charmant qui me caractérise. L’inspiration c’est quelque chose de fragile et qui tient parfois à peu de chose. Un brin gênée par mes propres paroles un rouge très léger vient tinter mes joues quand mes doigts attrape ma chevelure d’ébène pour la regrouper sur la même épaule.
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyLun 29 Mai - 11:35

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Elle était vraiment magnifique, rien que de poser mes yeux sur elle me donnait envie de soupirer de plaisir et il fallait un effort sur-humain pour que je ne reste pas juste là, comme un ado devant son premier coup de foudre et plus encore lorsqu’elle passe devant moi, vous savez, cette envie de respirer son odeur, ses cheveux, un vrai pervers quoi.
Le pire c’est qu’elle avait tout pour elle, une beauté à damner un saint, mais aussi l’esprit, l’esprit bordel, je n’aimais pas les femmes lorsqu’elles étaient de simple bombe sexuelles avec rien dans le crâne mais elle, elle avait la passion, l’envie, l’intelligence, bref, elle allait clairement briser des coeurs ici je n’en doutais pas et j’allais devoir peut-être faire attention à ça mais c’était un détail car je ne doutais pas qu’elle soit capable de gérer les étudiants ayant un trop plein d’hormones. Fermant la porte, je tape le code de sécurité et un chuintement se fait entendre, preuve que l’alarme se met en route.
Elle me parle, toujours avec cette même passion qui me fait sourire alors que nous marchons dans la vaste salle jusqu’au moment où je m’arrête pour la regarder avec un léger sourire sur mon visage.
“J’ai l’impression que j’ai trouvé la perle rare avec toi… Oui, si je dois dire Cheyenne, s’il te plaît, tutoyons nous, ce sera plus simple, de toute façon, les formalités, très peu pour moi.”


Je réfléchis à ce que je pourrais bien dire, regardant autour de nous avant de reporter mon attention sur cette beauté sublime qui deviendra la muse des lieux à n’en pas douter, sera t’elle la succube, c’est autre chose. “Bon, vu que tu veux en savoir plus…” Je me tourne et retourne, me frottant les mains me demandant comment j’allais pouvoir lui expliquer tout ce qu’elle allait devoir savoir.

“Alors, tu connais la pièce principale… Je crois bien que tous les fauteuils doivent avoir un moulage de ton postérieur.” Je rigole doucement, espérant ne pas être trop lourdaud. “Il y a deux pièces latérales, l’une d’elles est mon bureau, tu pourras y accéder, je pense, ne serait-ce que pour les plannings ou me laisser un mot si jamais je ne suis pas là. L’autre pièce mène au clocher. Pour l’instant, il n’y a rien de bien intéressant, tout est en travaux là-bas, aussi, évites d’y aller, je n’aimerais pas devoir jouer les pompiers…” Je me penche comme pour lui faire une confidence. “Car en vrai, je ne suis pas capable de faire quoi que ce soit hormis du bouche à bouche.”

Je restais vague sur le clocher, mais si elle avait envie d’en savoir plus je serais heureux de lui en parler plus. “Au fond de la salle principale, tu as sûrement remarqué l’escalier qui descend, tu accèdes au sous-sol, c’est là-bas que je fais mes restaurations.” Je lui tourne le dos avant de pointer du doigt une autre petite porte. “Ici, tu as la réserve pour…. Et bien tout, boissons, café, mais aussi ramettes de feuilles, stylos… Un joyeux bordel que je devrais organiser un jour.”

Je me retourne vers elle en croisant mes bras sur mon torse. “Rassure-toi, la visite n'est pas terminée, si tu veux aller voir une pièce ou l’autre, n’hésite pas à me dire. J’imagine que même si les lieux t'inspirent, tu as aussi une étincelle de curiosité non ?” J’attendais donc de voir ce qu’elle allait me demander, c’était aussi un petit test, afin de voir si elle était vraiment intéressée par le travail ou juste par le cadre.
Bon en réalité, je ne doutais pas qu’elle s'était investit totalement, mais je préférais tout de même voir de mes propres yeux. C’est, alors que je pense à tout ça, je n’ai même pas proposé quelque chose à Cheyenne. “Mais avant tout ça, as-tu envie de quelque chose ? Boisson ? Je peux commander si tu veux aussi… En vrai, je te parle, je te parle, mais il est tard et je suis un mauvais homme de ne rien te proposer.”

Je lui offre un sourire amusé, c’est vrai que quand même, au lieu de la bombarder d’infos, je pourrais peut-être me montrer plus gentleman. “Il y a un Thaï non loin qui fait des plats à emporter à se damner… Pas autant qu’en te regardant, mais presque.”

Charmeur ? Oui, toujours, mais cette partie de moi ne pouvait pas se taire trop longtemps, j’aime flirter avec de belles femmes même si au final il n’y a que ça qui ressort de la conversation, mais oui, j’aime ce sentiment qui fait chauffer mon corps et mon âme, chercher parfois un indice, sans jamais le trouver. Bref, une fois qu’elle m’aura répondu, nous pourrions parler boulot, enfin, pas trop longtemps. C’est bien beau de proposer une nuit ici, je n’allais pas la garder prisonnière ici… Enfin… Il y a bien une pièce qui me le permettrait… Volkan calme toi.
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptySam 3 Juin - 16:45

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Mes intentions sont sincères, travailler pour lui me charme totalement, mais je n’ai pas saisi cette offre au vol parce que j’ai besoin d’argent. Si je le voulais, je n’aurais même pas besoin de travailler du tout, papa pourrait m’entretenir aisément, mais je ressent ce besoin de m’occuper le corps et l’esprit, de voler de mes propres ailes. Une question de fierté oui, mais pas seulement. Je garde bien sûr à l’esprit que je suis ici pour des raisons professionnel avant toute chose, mais l’idée de passer une soirée en sa compagnie me séduit entièrement. J’ai parfaitement conscience de ce petit jeu de séduction qui s'est installé entre nous, et je serai bien naïve de croire que c’est complètement anodin. Je m’aventure dans un jeu dangereux, peut être même sur une pente glissante, mais c’est plus fort que moi. Rien que le choix de ma tenue ce soir n’est pas innocent, elle est correcte certes, mais elle mets parfaitement ma silhouette en valeur, moulant mes hanches et mon petit cul au galbes avantageux.

Je m’avance au coeur de la librairie un sourire charmant flotte sur mon visage. Je suis ravie d’être ici et je ne cherche nullement à le dissimuler. Je laisse ma passion et mon entrain s’exprimer, tout en ce lieu m’inspire, l’atmosphère qui y règne est plaisante et envoûtante. Je me laisse une fois encore emporter par ce flot d’émotion mais c’est une chose que je suis incapable de contrôler. Mes émotions me gouverne et guide mes pas, que je ne veuille ou non. Lutter contre et le meilleur moyen de ne pas en réchapper.

« Tu as raison, excuses moi, je crois que je suis encore légèrement… intimidée. »

Un sourire franc et teint d’une légère timidité vient étirer mes lèvres. Oui, je dois le reconnaître, seule en la compagnie de cet homme au charisme envoûtant, je suis plus intimidée que je le voudrais. J’essais de mettre le fait qu’il me plaise de côté pour me concentrer sur le réel objectif de cette rencontre, mais ce n’est pas évident. Je le laisse me guider pour une visite des lieux disons plus… approfondis. Mes lèvres se pincent, répprimant un sourire taquin quand il évoque la trace de mon postérieur sur chacun des fauteuil. J’ai passé tant de temps ici ? À gribouiller sur mon carnet ? Il faut croire.

Mon regard se porte sur chacune des pièces qu’il me désigne. Ne pas monter au clocher, c’est noté… sous peine de devoir être réanimé avec un bouche-à-bouche appliqué ? Pourquoi sa mise en garde sonne comme une invitation ? L’image de ses lèvres venant se presser contre les miennes chauffe mon esprit… mes joues s’empourprent que très légèrement. Je chasse cette image. C’est pas le moment de partir dans ces délires-là…

« Je tâcherais d’être sage et prudente… Histoire de ne pas te mettre dans l’embarras… » Prudente… peut être, mais pour ce qui est d’être sage, je ne suis pas certaine de pouvoir tenir cette promesse. « Puis-je te demander ce que tu prévois d’amménager dans le clocher ? Ou c’est prématuré ?» Je suis curieuse oui, mais aussi très intéressée des projets qu’il nourrit pour son établissement que j’aime déjà tant. Il finit de me décrire les lieux avant de me proposer de me faire visiter les pièces qui attisent le plus ma curiosité. « J’aimerais beaucoup découvrir le sous-sol, arpenter ce havre de paix ou tu travail pour alimenter cet endroit d’oeuvre d’exception.» De plus je dois avouer qu’avoir la primeur d’arpenter cette pièce ou très peu de personne on du pouvoir y mettre les pieds me séduit énormément. Voir son repère, son antre de travail, découvrir sur quel projet il travail actuellement. Je suis débordante de curiosité et mes iris pétillent d’une excitation que je suis incapable de dissimuler.

Je ne m’en rend même pas compte, mais je ne l’ai à aucun moment lâché des yeux. Dire que je le dévore du regard serait probablement exagéré mais j’apprécie très clairement la vue qu’il m’offre. Cet homme est séduisant… extrêmement attirant et qu’il devienne mon patron ne semble pas calmer ce désir qui mûrit en moi. J’avance de quelques pas dans sa direction relevant légèrement la tête pour ne pas rompre ce contact visuel tellement plaisant. L’idée de nous commander un repas à partager dans l’intimité de cet endroit me séduit totalement. Il me charme, j’en ai pleinement conscience et je rentre dans son jeu sans même me soucier des conséquences que pourraient avoir un tel rapport avec mon employeur.  

« Poursuivre cette discussion autour d’un diner est une perspective particulièrement alléchante.» Je joue négligemment avec une mèche brune de mes cheveux l’entortillant autour de mon index quand ma langue vient elle humidifier mes lèvres. Je sais parfaitement que je suis trop dans la séduction, que je joue même peut être trop les allumeuses, mais j’ai cette impression d’être comme un papillon attiré irrémédiablement vers la lumière. Je sais que je risque de me brûler les ailes mais ça ne m’empêche pas de foncer droit devant. « Peut être pas des plus professionnel… mais je suis totalement sous le charme de cet endroit…» Je parle de l’endroit, mais je suis aussi sous le charme du propriétaire et c’est ce que semble crier silencieusement mes prunelles brillantes de malice alors qu’elles sont plantées dans les siennes. « A moins que tu sois trop fatigué de ta journée, je ne voudrais pas abuser de ton temps.» Je lui offre une porte de sortis si jamais il veut abréger cet entretien peu conventionnel, en ce qui me concerne le temps est comme suspendu, et la perspective d’une soirée charmante, oscillant entre charme et sérieux c’est tout ce à quoi j’aspire pour cette nuit. J’ai l’impression de progresser lentement, un pied devant l’autre sur une corde d’équilibriste prête à tomber d’un côté ou de l’autre à n’importe quel moment. L’aura mystérieuse qui enveloppe cet homme m’électrise, et je suis comme hypnotisée, attirée sans que je puisse rien faire d’autre que céder à cet attraction. Il suffirait d’un rien pour mettre le feu au poudre, le moindre contact pourrait donner une tout autre dimension à cet entretien.
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyMar 20 Juin - 19:01

Une nuit à la libraire  
Outfit -- J’aimais les femmes, c’était aussi évident que le soleil qui se lève en début de journée, j’aimais leurs attitudes, leurs courbes, mais pourtant, il y avait quelque chose que je détestais, qui me faisait ne pas me retourner, ne pas provoquer en moi un désir.
C’était les aguicheuses, celles qui s’habillent de façon outrancière, dévoilant leurs courbes plus que de raison, évoquant non pas l’érotisme, mais le sexe le plus vulgaire, ce genre de femme qui d’un simple sourire mutuel, pouvait écarter ses cuisses dans la minute. J’imagine que c’était peut-être un jugement assez dur porté, mais je ne pouvais pas penser autrement, ainsi va la vie.
Nan ce que j’aimais, c’étaient les femmes qui savaient comment suggérer le vice, la luxure, celles qui s’habillaient en fonction des occasions, le genre à laisser deviner ce qui se cache en dessous, laisser l’imagination débordante des hommes, celles qui te regardent en sachant que tu la désires, oui, c’était ce que j’aimais et autant dire que Cheyenne…

Cheyenne, oui, alors que nous parlons, que nous discutons, mes yeux ne peuvent se détacher de son corps, cette jupe qui dévoile ses jambes, mais plus que tout, ce chemisier, blanc, un blanc qui presque brûle les yeux à cause du contraste de sa peau, quasi parfaite d’après ce que je peux deviner.
Haaa c’était peut-être moi qui me faisais des films, peut-être que je voyais trop de signes, comme par exemple ses regards, son attitude, oui, peut-être que comme beaucoup d’hommes, je m’imaginais trop et je me disais dans un sens que ce n’était pas très sain pour le travail, mais en même temps… Quelle sensation incroyable, c’est tellement grisant et…. Excitant.


Mais peut-être qu’il était temps de revenir au présent.

“Oh en réalité, je comptais aménager pour en faire un appartement.” Je restais plutôt vague, je dois avouer que je n’étais pas totalement arrêté encore sur le sujet, d’ailleurs, elle devait le comprendre, car je commençais à réfléchir à toutes les possibilités. Mais une chose est sûre, je ne voulais pas que ce soit quelque chose de liée au travail et ce n’était pas non plus, même si j’en faisais véritablement un appartement, quelque chose qui me ferait même dormir au boulot, non, jamais de la vie.
Alors que je pense à tout ce qu’il reste à faire, sa demande, concernant le sous-sol, illumine mon visage et je me frotte les mains, comme un enfant devant ses cadeaux de noël.

“Vraiment le sous-sol ? Et bien, c’est avec plaisir que je vais te faire découvrir l’endroit, promis, rien de bizarre ne t’attends en bas.”

Je rigole doucement, tout semble bien se passer, oui, le courant passe entre nous, c’est certains, mais il y a quand même cette légère tension sexuelle, difficile à oublier, intéressante, mais attention tout de même, je ne voudrais pas que cela gâche tout, après ceci-dit, je ne lui connais pas un petit, ou petite, ami(e) alors après tout… Non, Volkan, calme toi, d’abord boulot… Non, pas juste d’abord, juste boulot…. Mais pourtant, qu’elle est diablement belle cette Cheyenne, je m’imagine goûter sa peau que j’imagine aussi délicieuse que le mets divin par excellence.
Heureusement, ses mots arrivent à me distraire d’idées lubriques, je devrais remercier mon cerveau qui tente de raisonner simplement au son d’où viens sa divine gorge… Oh merde. Bon, elle est d’accord pour le repas, je lui laisse toujours voir un sourire qui, je dois bien avouer est sûrement celui de l’homme conquis que celui du patron content de son employée après une vente record. Quant à sa dernière phrase…. Oh ma pauvre, si tu savais que le moindre attouchement entre nous pourrait me faire tenir, éveiller toute une nuit pour en apprendre plus ce que tu aimes… Je débloque vraiment totalement, à force, je vais l’avoir dans la peau, dans l’esprit.

“Tu peux abuser jusqu’à la lie Cheyenne. Allez, viens, je vais d’abord te montrer mon antre et ensuite, on mange.”

Je suis très certainement trop enjoué, d’ailleurs, lorsque je l’invite à me suivre, je me surprends à chantonner ce qui avec, je me rends compte maintenant, la fin de ma phrase pourrait faire croire qu’elle ne reverra jamais la lumière du jour et que mon antre sera sa prison. Nous traversons toute la librairie jusqu’à arriver à une sorte de kiosque en bois, incongru dans cet endroit et en même temps tellement naturel, un lieu hors du temps pour une librairie. Avant de descendre, je me retourne vers Cheyenne.

“Tu feras attention l’escalier est raide et en colimaçon, pose ta main sur mon épaule si tu préfères, moi la première fois, j’ai glissé.”

Un petit rire comme pour l’encourager et voilà que nous descendons, la lumière s'allume à notre détection jusqu’à arriver vers une lourde porte en bois.
Lorsque je l’ouvre, un sentiment de fierté m'envahit en même temps que les odeurs de bois, de papier, d’épices et de cire, en vrai, c’est une véritable bataille olfactive. Le cuir venait agresser les narines et je ne pouvais m’empêcher de respirer à pleins poumons.
La pièce était grande, beaucoup de lumière, j’avais refait le sol pour du bois et tout semblait indiquer le travail à l’ancienne, entre les différents établis, les instruments pendants et semblants accuser un âge vénérable tout en étant encore agréable à l’oeil, mais malgré tout ce qui semblait respirer le vintage, une pièce en son centre, un cube de plexi avec une table. On pourrait croire à une table d’opération et c’est en vérité un peu le cas, mais pour les livres. La pièce est sphérique, donnant à l’ensemble un petit air de cocon et pour finir, une porte rouge au fond, voici mon antre.

Je m’écarte pour la laisser entrer et laisse la porte légèrement entrouverte. “Et voilà le cœur de la librairie.” Oui, de l’émotion se perle dans ma gorge et mes yeux pétillent. Je bombe inconsciemment le torse et croise mes bras, la laissant s’imprégner de l’endroit.

“Alors ?”

Oui, je n’avais qu’une seule question, simple et en même temps primordiale à mon sens. C’était peut-être idiot, mais j’avais peur d’être déçu de sa réaction alors qu’en réalité, cela ne devrait pas affecter mon jugement, mais elle était dans le cœur de ma passion alors il fallait me pardonner.

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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyMar 27 Juin - 22:45

Une nuit à la libraire  
Outfit -- En toute logique, la séduction ne devrait pas avoir sa place dans un entretien d’embauche, et pourtant elle est présente, pas ouvertement certes, mais elle est largement suggérée et je suis certaine d’une chose c’est que l’un comme l’autre nous en avons conscience. Cependant, nous sommes sur la retenu parce que nous sommes des êtres civilisés ? On va dire les choses ainsi oui. Volkan est attirant, il possède un charme naturel, une aura charismatique qui fait vibrer quelque chose en moi, me poussant à être plus charmeuse que je le devrais. Il ne faudrait pas grand-chose pour laisser mon imagination filer vers des songes érotiques.

Dès l’instant ou j’ai pénétré dans cette librairie, cette aura douce et chaleureuse m’a enveloppé. C’est peut être ridicule, mais je sens extrêmement bien dans ce lieu qui m’est aujourd’hui familier. Toute mon attention se retrouve rapidement happée par le maître des lieux. Nous commençons à discuter, de part sa taille nettement supérieur à la mienne, je suis obligée de relever la tête pour plonger mes iris dans les siens. Je ne pense pas me faire des idées, l’air est chargé en électricité, cette attirance entre lui et moi est presque palpable. Je crois que c’est justement cette notion d’interdit qui donne cette dimension hors norme à cet entretien. Cependant, je ne feint pas mon intérêt pour l’endroit où le travail proposé. Je suis totalement sincère dans ma démarche. En même temps il faudrait être fêlée pour accepter un emploi seulement pour tenter de séduire le patron. Je ne suis la personne la plus saine d’esprit qui soit… mon psy que je vois régulièrement pourrait en témoigner, mais quand même.

Rapidement je lui fais part de ma curiosité de découvrir son antre personnel au sous-sol de la librairie. Il me parle de cet endroit tel un sanctuaire sacré, il m’en a fait une telle description passionné que j’ai qu’une seule envie : le découvrir. Ma curiosité semble l’enchanté, il sourit comme un enfant, et sa bonne humeur est communicative.  

« Oui, je suis très curieuse… Rien de bizarre hein. Ca va je suis rassurée. »  

Le ton de ma voix est taquin, un brin moqueur. Malgré nos efforts sans doute commun pour demeurer raisonnable et concentré sur le travail… seulement le travail, l’ambiguïté demeure. Tenace elle imprègne chacune de mes pensées. Lorsque je lui confis que mon inspiration est directement liée à cet endroit, son sourire conquis manque de me faire rougir. Merde. C’est peut être pas que l’endroit qui a cet effet-là sur moi… Lui ? Je me mordille la lèvre frénétiquement à cette pensée. J’ai dessiné ce regard intense et pénétrant… Oui, si j’ai fermé aussi promptement mon carnet de croquis la dernière fois c’est que je n’assume pas l’intégralité de mes croquis. Oh je ne nourris pas une sorte d’obsession malsaine non, loin de là, il m’arrive souvent de dessiner les traits de personnes que je croise, une expression, une posture… un regard. L’inspiration peut être partout.

Je le suis sur le chemin nous conduisant au sous-sol, il fredonne et cet air enjoué me fais sourire. L’idée que son antre pourrait devenir ma prison ne m’effleure même pas l’esprit. C’est un scénario digne d’un film ça non ? C’est étrange parce que je ne le connais que très peu, mais je suis en confiance en sa présence. Calme. Apaisée. Nous arrivons à la hauteur d’un petit kiosque en bois conférant à cet endroit une impression d’être hors du temps et de l’espace. Cette atmosphère est presque mystique, emprunt d’une intensité qui pèse sur mes épaules. Devant les escaliers, avant de prendre les premières marches il se tourne vers moi, prévenant m’offre son épaules pour me retenir si besoin. Je le remercie pour un sourire, déposant dans un geste léger ma main sur son épaule. Ce n’était pas une invitation ? Nous descendons marche après marche, jusqu’au coeur même du bâtiment, cette impression d’approcher du saint Graal est saisissante. Une lourde porte en bois se dresse devant nous. Il l’ouvre et toutes les effluves de bois et de papier me parvienne. J’ignore si c’est parce que nous nous trouvons dans une église, mais j’ai cette sensation de me trouver dans un sanctuaire sacré. Happée par ce spectacle visuel s’offrant à moi je reste sans voix. On pourrait se croire dans un lieu ou le temps n’a pas d’emprise dessus. Je comprend aisément pourquoi il veut pouvoir se concentrer davantage sur son travail ici, cette pièce possède une atmosphère unique. C’est incroyable. Une sorte de pièce en plexi trône au milieu de la pièce, jurant un peu avec la rusticité du reste de la pièce.

« Je n’ai pas de mot, cet endroit est juste… incroyable. »

Je m’avance observer chaque recoin de l’espace sans rien oser toucher, pourtant mes doigts meurent d’envie de caresser le cuir à l’odeur entêtante. Je m’abstient. J’ère dans la pièce quelques instant silencieuse, mes yeux… mes narines se régalent de tout ce que m’offrir cet endroit. Je relève la tête vers lui que lorsqu’il s’excuse de devoir me laisser un instant. Je suis tellement hypnotisée par la beauté des lieux que je n’en ai pas réellement saisit les raisons. Il me laisse rester ici jusqu’à son retour. Je lui promet de ne rien toucher. Je respecte trop son travail hors du commun pour cela. Seule, je m’avance jusque dans le fond de la pièce contourne la cage en plexi pour finir cette visite silencieuse des lieux. Mon regard est attiré par cette porte rouge. Je m’avance, mes sourcils se froncent quand je me demande ce qui se cache derrière. Ma curiosité est telle que je ne résiste pas à l’envie de voir ce qui se cacher derrière. Lorsque mes doigts fins s’enroulent autour de la poignée, je sais que je franchis les limites de l’interdit et de l’acceptable… pourtant, j’appuis sur la poignée et pénètre dans cette pièce qui a su attiser ma curiosité jusqu’à son paroxysme. Mes paupières papillonnent… je n’étais pas prête à découvrir ce qui se cachait derrière cette porte. Je ne m’attendais à tout sauf à ça. L’ambiance feutré au ton chaud… une pièce regorgeant d’objets dont j’ignore même l’utilité. Mes doigts glissent le long du cuir d’une cravache reposant sur un présentoir à l’entrée. Merde je suis ou… Je fais quoi là ? Je reprend subitement pied avec la réalité, les battements de mon coeur s’accélèrent dans ma poitrine quand je sors de la pièce promptement. Je referme la porte au même moment où j’enttend l’autre porte s’ouvrir, m’indiquant son retour. Merde… je n'ai rien vu. Je n'ai rien fait. Il n’a pas du entendre la porte rouge claquer si ? Je crois avoir été discrète mais dans la précipitation je ne suis plus sur de rien. Mince… mon coeur bat à tout rompre dans ma poitrine et ma respiration devient rapide et irrégulière. Il ne rénove pas que des livres ici… Mon regard se pose sur lui quand je viens lentement à se rencontre, mes talons claquent sur le sol et raisonnent dans l’immensité de le pièce. Mes joues sont plus rougies qu’elles le devraient, j’ai du mal à contrôler ce trop-plein d’émotion. Mes émotions ont toujours étaient mes ennemies… extrêmement dures à contrôler et à contenir quand elles dansent ainsi dans mon esprit.

« Je comprends que tu aimes à ce point cet endroit… c’est une véritable bulle hors du temps et de l’espace. Ce que tu as fais de cette bâtisse est incroyable. Je suis admirative d’un tel travail…»

J’essaie de reprendre contenance, d’avoir l’air aussi normal et détendu que possible. Une personne normal devrait fuir après ce que je viens de découvrir non ? Alors pourquoi je sent cette sensation de douce chaleur poindre dans mon ventre et me tordre les entrailles ? Je suis fébrile, et clairement pas dans le même ‘état’ que lorsqu’il m’a laissé. J’avais promis d’être sage et de ne rien toucher ? J’ai manqué à ma promesse, la curiosité l’a emporté et maintenant je n’ose plus le regarder dans les yeux, non pas parce que je suis outrée par ce que j’ai découvert, mais parce que j’ai peur de ce qu’il pourrait lire dans mes prunelles.
Pando
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyDim 2 Juil - 15:14

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Je pense que la fierté devait irradier de moi lorsque je lui avais présenté le cœur de ma vie, mais encore plus lorsqu’elle me donne ses impressions. Je crois que j’ai un sérieux problème avec ma boutique, on pourrait presque dire que c’est à la fois mon amante, ma femme et mon enfant. Oui, il fallait que je puisse me déconnecter, assumer moins de choses pour éviter que ma passion soit un gouffre qui me ronge de l’intérieur.
Mais ce soir, je ne voulais pas m’en détourner, non, je suis juste fier de l’effet sur Cheyenne.

“Merci, vraiment, ça me fait plaisir que tu aimes cet endroit.”

Oh ce n’est pas la première à voir cet endroit, enfin, disons que certaines femmes sont passées par ici pour se diriger vers la porte rouge, souvent intriguée par l’endroit, jamais l’une d’elles avait eu vraiment la visite guidée de ma salle de restauration, on allait au plus direct.
Mais Cheyenne c’était différent, elle était mon employée et elle aurait peut-être parfois l’occasion de revenir ici et donc, c’était d’une logique presque implacable.
D’ailleurs, en pensant à cela, j’allais oublier quelque chose. Je m’excuse auprès de Cheyenne, la laissant seule pour remonter les escaliers, j’avais prévu une sorte de petit “kit” de bienvenue à Cheyenne, avec les diverses clés etc, les infos et numéros importants, bref tout ce qui fallait pour être une bonne employée bien que je doute que ce soit vraiment utile, elle avait vraiment l’air de vouloir s’investir mais bon, c’était comme un cadeau.
Je prends la boîte avec tout le nécessaire et redescends tranquillement pour retrouver Cheyenne presque où je l’avais laissée. Elle vient à ma rencontre, mais… J’ai l’impression que quelque chose cloche, elle était loin d’être aussi émerveillée que quand je l’ai laissée… Bon, c’était peut-être un peu orgueilleux de croire qu’elle serait subjuguée des heures de cette découverte, mais non, définitivement, quelque chose cloche dans son attitude. Même ses mots me semblent disons… Je ne sais pas, non pas sincère, mais… Non vraiment, la sensation est trop étrange et alors d'instinct, mon regard se tourne très vite vers la porte rouge.


Cette pièce était particulière, jamais fermée à clé, c’était, si ma salle de restauration était mon cœur, et bien l’éclat dans ce même cœur de la luxure, du désir incontrôlable et inavouable.Cette pièce était particulière, jamais fermée à clé, c’était, si ma salle de restauration était mon cœur, et bien l’éclat dans ce même cœur de la luxure, du désir incontrôlable et inavouable. Aurait-elle osé ? Impossible, déjà, elle était du genre à respecter non ? Impossible qu’elle soit ce genre de femme, encore que, une porte rouge, sans serrure ça doit être intrigant non ?

“Tu vas me faire rougir à force, mais ça me rend fier de t’entendre dire ça. J’ai passé du temps et c’est un peu comme mon bébé.” Je me penche légèrement vers elle pour essayer de capter son regard, de plonger mes iris dans les siens, sonder ? Non, je ne suis pas si manipulateur et paranoïaque, encore que, cette façon qu’elle a d'éviter mon regard. Si jamais elle a franchi le Rubicon, il n’y a que deux solutions, soit elle fuit en me traitant de pervers et de malade, soit… Soit tout ça l’intrigue et lui fait envie, comme si quelqu’un dans sa tête avait juste laissé le fragment d’une étincelle et que lentement, cette étincelle s’embrase, couve dans le foyer, il pourrait prendre jusqu’à s’embraser et dans ce cas, je serais dans le retour de flammes ou alors, cette braise pouvait s’éteindre, s’étouffer dans la peur et l’incompréhension de posséder une pièce des plaisirs. Dans les deux solutions, Cheyenne avait alors choisi la deuxième, mais je ne pouvais pas en être sûr, c’était juste mon esprit qui se voulait joueur.

“Et tiens, en guise de bienvenue, voici une petite boîte, avec tout ce qu’il faut pour faire tourner la boutique. Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te lâcher comme ça et profiter pour prendre des vacances, la moindre question, tu n'hésites pas, je serais là.”

Ma voix est du velours, elle réchauffe, je veux la voir reprendre des couleurs, encore qu'elle n’est pas pâle au contraire. Décidément, elle va me mettre le doute. Autant chasser tout ça maintenant et ne plus y penser. Je claque mes mains et la regarde avant de prendre mon portable pour regarder l’avancement de la commande.

“Le traiteur arrive bientôt, tu préfères manger où ? Dans mon bureau ? Ici ou alors au milieu des livres, je te laisse le choix.”

Ma voix était enjouée, mais avait-elle compris que derrière ce large choix, il y avait aussi mon esprit tordu qui marchait à plein régime ? Plusieurs choix, mais certains pouvaient être lourds de conséquences et au moins, je serais fixé sur ce qui lui a fait changer d’attitude à mon égard même si cela ne me gêne pas, j’aime bien ce côté presque timide, comme si ma présence l’écrasait. Oui, je sais, ça pue l’ego, mais je suis un homme aux multiples facettes et il m’arrive parfois d’être aussi dur qu’un iceberg et d’autre, un véritable chevalier servant.
Si je n’avais pas à le point ce doute, j’aurais déjà posé mes doigts sur son corps, pris entre eux son menton, pour la regarder et lui dire d’une voix clair de se mettre à genoux et la suite, oh la suite aurait été une totale découverte de son corps, de ses envies, d’apprécier ses soupirs, la chaleur de sa peau… Bref, n’y pense pas Volkan, concentre-toi sur ce que tu sais et ne laisses pas ton imagination trop débordée.

C’est marrant, mais en essayant de chasser mes pensées tordues, je m’imagine utiliser la cravache sur sa courbe des fesses, une envie irrépressible de la punir pour avoir ouvert la porte. Je secoue la tête, en avant, je la regarde droit dans les yeux avec un sourire sincère, attendant de savoir ce qu’elle avait décidée.


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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyMar 4 Juil - 22:54

Une nuit à la libraire  
Outfit --


Me retrouver au coeur même de cet endroit qui m'obsède depuis quelque temps me procure une satisfaction que j'exprime sans rougir. Je ne feind pas mon intérêt pour tenter de plaire à cet homme, je n'en ai pas besoin, tout dans mon attitude et dans ma démarche pour ce travail est sincère. Je dois reconnaître que le voir ainsi gonflé de fierté lors de cette visite guidée est un spectacle des plus agréables. Je secoue doucement la tête pour me ramener les pieds sur terre. La manière dont je regarde cet homme n'a rien de conventionnel, ce n'est pas acceptable même de porter un regard aussi gourmand sur celui qui sera mon patron. Ce petit jeu de séduction allait bien quand j'étais encore qu'une cliente, mais maintenant ? Il semble pourtant s'aventurer sur le même pente glissante que moi non ? Est-ce mieux pour autant ? je n'en suis pas certaine, mais je ne suis pas certaine d'être capable de lutter contre mes propres instincts.

Quand il me laisse seule quelques instants, ma curiosité naturelle m'a poussé une porte qui aurait certainement dû me rester close. Ce que j'ai découvert derrière cette porte je n'aurais jamais dû le voir. Ça j'en ai l'exact certitude. J'aurai dû la refermer aussi promptement et brutalement que je l'ai ouverte et pourtant j'ai été comme hypnotisée par ce que j'ai découvert derrière. Je me suis mise à l'imaginer déambuler dans cette pièce au milieu de tous ces instruments... et... et moi au milieu...Merde, cette chaleur que je sens poindre dans mon bas ventre m'indique que je déraille totalement. Je perds complètement la tête. Une personne saine d'esprit serait partie en courant non ? Moi, je suis encore là, laissant mes doigts courir sur le cuir d'une cravache. J'ai l'impression de perdre l'esprit... de foncer dans un mur qui pourtant semble inévitable.

Je ressors de la pièce. Chamboulée n'est pas le terme exact pour décrire mon état d'esprit, troublée serait certainement plus juste. Je la referme délicatement sans bruit. Genre ni vu ni connu. Quelle serait sa réaction s'il apprenait  que j'ai fourré mon nez là où il ne fallait pas ? N'avais je pas promis d'être sage et de ne toucher à rien ? Je mordille ma lèvres inférieur en envisageant quelles pourraient être ses réactions. Il me virerait avant même que je commencer ? Je ne préfère pas y penser. Je sursaute presque quand il revint, me confiant une boite avec le nécessaire indispensable pour mon futur travail. Je m'efforce de dissimuler mon trouble, je ne suis pas des plus douer pour faire taire mes émotions. Je suis même franchement mauvaise, ces dernières me submerges et m'engloutissent. J'ai l'impression qu'il se doute de quelques choses quand son regard se lève sur la porte rouge. Je déglutis péniblement. Il sait ? Il sait pas ? Je n'en sais rien et cette incertitude me vrille le cerveau. Il se penche vers moi, ses iris dans les miens. Les battements de mon coeur s'accélèrent et ma respiration se fait plus forte et irrégulière. Il est si proche que je penx sentir son souffle chaud sur mon visage. Je cherche à éviter ce regard que je me plaisais tant à soutenir un peu plus tôt. J'agis comme une coupable. J'en ai conscience, mais j'ai peur que si par malheur il pouvait sonder mon regard il y lirait la vérité. Est-ce que je suis capable d'assumer ? Je n'en sais rien. Je ne suis plus sure de rien. J'ai cette impression de perdre pied.... lentement... mais inévitablement pourtant.

« Merci. » Cette proximité soudaine entre lui et moi me donne l'impression que l'air autour de moi se raréfie. Il n'a rien fait pour me mettre mal à l'aise, c'est moi qui me suis mise dans cette situation compliqué. Je suis agitée entre ma raison qui veut bien faire les choses, et cette envie qui se consume de l'intérieur. Je le sais, ma raison ne fait JAMAIS le poids face au reste. « Merci pour ce travail, ta confiance...» Confiance que j'ai déjà ébranlé en mettant mon nez là où il ne fallait pas.

Sa voix chaude fait monter le rose à mes joues. J'ai subitement très chaud et j'ai du mal à garder la tête froide. Ma raison et mes désirs se voue une lutte acharné seulement j'en connais déjà les vainqueur. J'esquisse un léger mouvement en avant, subtile, mais mes lèvres ont effleuré les siennes. Un contact léger oui mais qui allume en moi un feu qui je le sais ne pourra pas être éteint. Il me consumera de l'intérieur jusqu'à ce que cède enfin. Je sursaute quand il claque dans ses mains. Je reprend conscience de la réalité ? Oui, plus ou moins. Ou nous mangeons ? J'incline la tête sur le côté réfléchissant aux options qui se présentent. La plus sage c'est à l'étage dans la pièce principale au milieux des libres, son bureau... est une option mais ce n'est pas ce que je veux. Je veux rester ici... dans cette pièce ou l'atmosphère chaleureuse de l'interdit m'enveloppe. « Ici ? Tu me crois si je te dis que je ne veux pas quitter cet endroit...» Ma voix est plus chaude et suave que je le voulais. S'il savait que j'avais mis les pieds dans sa pièce "secrête" mes paroles pourraient être perçus d'une tout autre manière. Mais, il ne sait rien non ? Peut être se doute-t-il ? A cette pensée mon coeur manque un battement. « Je pourrais y passer la nuit entière, l'ambiance ici est électrisante. L'odeur du papier... et du cuire... c'est tellement plaisant. » Je fais un pas vers lui retrouvant la proximité que nous avions plustôt. Cette fois mes iris plongent dans les siens. Si il y lit mon forfait, j'en assumerais les conséquences. Trop de pensées, d'images brûlantes se bousculent dans mon esprit pour que je résiste et demeure sage. J'ai du mal à croire que l'homme souriant en face de moi s'adonne à ce genre de pratiques, mais je suis forcée d'admettre le contraire. J'ai trop envie de découvrir cette facette de son être pour m'arrêter. Je joue avec le feu ? Je risque de me brûler ? Je me mords la lèvre à cette idée. Je me consume déjà d'une certaine manière. Je retiens mon souffle quand cette trop grande proximité n'a rien d'innocent. « Vous cachez beaucoup de secret ici Monsieur Ambrose ?» Je le vouvoie délibérément, un fin sourire étire mes lèvres. À la foi taquin et provoquant avant que mes lèvres effleurent les siennes. Je crois que je suis prête à me brûler avec le feu de ma curiosité à présent... r-left: 10px solid #35A97A;border-right: 10px solid #35A97A;color: #4a3737;font-family: georgia display;font-size: 6.5px;letter-spacing: 2px;line-height: 100%;padding: 9px 0;text-transform: uppercase;width: 431px;"> @Cheyenne Cunningham
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyDim 9 Juil - 15:11

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Les femmes étaient si complexe, rien ne pouvait prédire avec exactitude le moment où vous pouviez espérer la charmer pour au final voir la déception dans ses yeux. Et si seulement ce n’était que ça, mais non, une femme était trop imprévisible, mais c’est aussi ce qui faisait leur charme, rendre fou un homme, le rendre aussi parfois perplexe ou bien encore totalement fou. Oui, parfois, je me disais rencontrer une femme était digne du plus grand défi, comme pour un mathématicien devant un problème insoluble.
Et avec Cheyenne, le même schéma se répétait. Je l’avais connue émerveillée, pleine de sous-entendu et maintenant, en face de moi, j’avais une jeune femme timorée. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer pour qu’elle change autant ? Alors, oui, forcément, je regarde encore en direction de la porte rouge. Non, était-elle finalement une petite fouineuse que je n’avais pas su déceler ? Après, il est vrai que je cherchais le diable dans le moindre de ses détails en peignant la porte en rouge… Une sorte d’invitation, mais il fallait comprendre mon schéma de pensée. La porte rouge était pour celle qui venait pour ça, une sorte d’étape finale à la regarder avant de la franchir, cela marquait l’esprit et lorsque j’endossais le rôle de dominateur, il me fallait la marquer au fer rouge. Je pouvais dire cela surtout d’une de mes soumises, la plus incroyable, celle qui avait une dualité incroyable face au public et face ensuite à son maître.
Bref, c’était peut-être ça ou alors, le temps que je parte, elle avait réalisée le lieu, l’importance que ce boulot pouvait avoir et que ce petit jeu de séduction était allé bien trop loin ? Oui, Cheyenne était aussi complexe que n’importe qui, mais malheureusement elle avait cette beauté rare qui faisait que je n’étais pas rebuté par ce changement d’attitude, bien au contraire, cela m’intriguait, je voulais savoir la raison de son changement, pouvoir m’en délecter.
Mais forcément, il fallait marcher sur des œufs. Pas de soucis, je pouvais m’adapter, mais était-ce bien raisonnable ? J’étais sur le point de devenir un prédateur, pas seulement un charmeur qui voulait juste voir son sourire, non, je voulais la soumettre à mes caprices, voir son corps se tendre sous le plaisir interdit qu’elle n’avait jamais connu, je voulais la voir nue, offerte, parfois révêche pour simplement pouvoir la punir, je sens mon esprit vriller, vriller bien trop dangereusement, devenir ce qu’elle pourrait redouter ? Cette vrille commençait à faire son office dans mon estomac, mes tripes, celles qui parfois étaient liées aux sentiments viscéraux, ceux d’une envie soudaine.


Calme-toi Volkan, lui sauter dessus ne servirait à rien… Après, elle est magnifique, j’imagine mes doigts arracher son haut, entendre la couture qui craque, une apparition violente, sans concession de sa poitrine, je pourrais m’émerveiller sur le galbe d’un de ses seins, aller toujours plus loin, sentir, goûter sa peau… Entendre ses gémissements, mais non, Volkan, les gémissements pouvaient aussi se transformer en cris, en douleur, tu ne savais pas, les femmes sont complexe, ne l’oublie pas. Alors, pour arrêter d’y penser, je claque des mains, comme un clap de fin, la dernière scène. Elle sursaute, oui, quelque chose cloche, mais quoi exactement ?

Finalement, elle décide de manger ici, sa voix est chaude comme une dangereuse braise, celle que l’œil exercé sait qu’elle peut s'enflammer d’un coup. Que s'est-il encore passé dans sa tête ? Voilà que la mutique et timorée devenait une langoureuse féline ? Elle va me rendre fou.
Elle me parle d’odeurs, mais j’ai l’impression qu’il y a autre chose, essaye t’elle de me faire comprendre quelque chose ? La porte rouge, encore une fois frappe mon esprit dans un flash de couleur vermeille.
Elle fait un nouveau pas, un pas bien décidé, nous rapprochant presque comme avant mon regard se pose sur elle, mon sourcil légèrement arqué. Et là, le coup fatal, une duelliste hors pair, je dois l’admettre. Lorsque notre intimité ne fait plus aucun doute car je peux parfaitement sentir son parfum, sentir même la chaleur de sa peau qui semble vibrer avec la mienne, elle lance une dernière question, la question qui me fait comprendre qu’elle avait bel et bien jetée un coup d’oeil derrière ma porte rouge mais pour être ainsi intimiste que ça, ne voulait elle pas franchir ma porte ?

Ses lèvres, elles passent tellement près des miennes, j’ai presque l’impression que je suis devant l’avant-goût du paradis alors pourquoi n’aurais-je pas le droit d’y goûter ?

Sans hésiter, mes lèvres viennent capturer les siennes, mes bras se posent, entrelacés dans son dos pour l’attirer d’une façon plus que passionnelle, je sens son bassin, son cœur semble cogner contre mon torse. Ma bouche s’entrouvre ma langue pointe, juste quelques secondes, je goûte juste ses lèvre, je sens son soupir chaud mais ma langue ne décide que de lécher ses lèvres avant que je ne m’écarte avec un demi-sourire, mes mains se délient et je pose mes mains sur ses épaules avant de pencher ma tête, oblitérant son champs de vision et ma bouche s’approche de son oreille.

“Vous n’avez pas idée… Mademoiselle Cunningham.. Vous avez à peine effleuré votre découverte…”

Ma voix est suave, chaude, provocante, intimidante, elle traîne alors que je m’écarte d’elle, d’un pas, cela peut sembler dur, mais nous en sommes à une nouvelle étape de notre relation. Ma main se pose sur mon torse et lentement, je descends, mon index traçant une ligne imaginaire de mon poitrail jusqu’à mon nombril avant de descendre alors vers ma ceinture, dernière étape, la plus évocatrice de ce qu’elle peut déclencher.

“Mais cela mériterait une punition… Avant toute réponse.”

Autant le dire, mon petit Volkan, il n’y que deux options, soient elle viens vers toi pour jouer ou alors, elle te traite de gros pervers et de connard avant de se barrer et d’appeler les flics… Bien sûr, il y a toujours une solution, mais elle était moins agréable. Mon regard dans le sien, je me demandais ce qui allait arriver, ce qu’elle allait faire, je n’ose imaginer ce qui se passe dans son crâne quand je sens le mien me hurler d’envie et de peur aussi, elle était la maîtresse du temps et de notre relation, une des seules fois peut-être, ou elle pourra affirmer sa décision.


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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyLun 17 Juil - 10:21

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Cette « découverte » à une incidence sur mon comportement. Comment est-ce qu'il pourrait en être autrement ?  Ce que j'ai découvert derrière cette porte écarlate à tout de ses antres dédiés à la luxure que l'on peut apercevoir dans certains livres ou films. Je ne suis pas naïve au point de ne pas m'imaginer ce qu'il peut bien faire d'un tel endroit. Oh oui, je l'imagine même très bien et là est d'ailleurs tout le problème. Quand une personne saine d'esprit devrait se sauver, moi je suis comme un papillon attiré par la lumière. Je sais que je risque de m'y brûler les ailes, oui, bien sur que je le sais mais ça ne me suffis pas pour écouter la voix de la raison. Je me retrouve devant lui, et la lueure brillant dans mon regard a changé, je suis à juste titre certainement intimidée.

Je n'aurais jamais dû franchir cette porte je le sais parfaitement, s'il l'apprend je vais lui apparaitre comme sale fouineuse, mais c'était plus fort que moi, elle m'apparaissait comme une invitation. Hypnotisée et à présent je suis la captive des pensées luxurieuses dont l'origine est cette fameuse découverte. Je devrais chasser ses songes de mon esprit embrumé, mais le fait est que j'en suis totalement incapable, ce à quoi je pense me fais en plus du reste monter le rouge aux joues. Merde, j'ai l'impression que cette soudaine excitation est à présent écrite en lettre capitale sur mon front. Je tente de reprendre contenance, lui exposant mon désir de manger ici même. Une manière détourner d'avouer vouloir m'appesantir ici même... avec lui. Est-ce qu'il peut lire entre les lignes ? Je n'en sais rien, je ne suis même pas certaine qu'il se doute de cette curiosité qui m'a poussé à mettre mon petit nez là où je devais pas, mais c'est un homme intelligent... alors peut être qu'il à des doutes ? Surement même. Mais peut être qu'il a besoin de cette étincelle qui lui confirmera ses soupçons, cette même étincelle capable d'enflammer un véritable brasier.

En proie à ce feu d'artifice d'émotion, je lui insuffle chaud et froid sans réellement même m'en rendre compte. Contrôler mes émotions, ne m'a jamais été possible, elles sont maîtresses de ma vie et de mon quotidien depuis que j'ai perdu ma mère quand j'étais qu'une gamine et que ce trouble de la personnalité a émergé pour régenter ma vie toute entière. Mon comportement peut parfois paraître surprenant et inattendue, et c'est uniquement parce que ma raison n'a pas son mot à dire et que le moindre de mes mots, le moindre de mes souffles ou même des mes actes est gouvernée par ses émotions trop souvent violentes et dévastatrices.

Je me sens subitement bien incapable de résister à cette attraction qui s'impose à moi. Ce sont mes iris plongés dans les siens que j'approche de lui, lentement oui... dangereusement également. Je suis si proche de lui à présent qu'en relevant la tête vers lui, je peux sentir son souffle chaud caresser mon visage. Les mots que je souffle chaudement éclipses subitement tous les doutes qui pouvaient encore subsister. J'ai franchit la porte...  plus aucun doute ne peux exister à présent. Il ne pourra lire aucune crainte dans la profondeur de mon regard. De l'excitation. Assurément... de la curiosité aussi mêlé à un désir qui me fais rosir les joues malgré le teint hâlé de ma peau. Je m'adonne à un jeu bien dangereux en laissant mes lèvres venir effleurer les siennes. Je me délecte de son goût sucré, de son odeur emplissant ma poitrine. Mon coeur manque un battement quand je sent ses lèvres happer les miennes, les domptant avec un désir semblant en tout point partagé. Ses bras glissent dans mon dos, raffermissant sa prise pour me rapprocher de lui. Les paumes de mes mains viennent se poser sur sa large poitrine, remontant doucement pour se nouer autour de sa nuque. Mes lèvres s'entrouvrent légèrement quand sa langue vient passer lentement sur mes lippes. Bon sang, ce type est entrain de me retourner le cerveau. Quand il s'écarte de moi je suis tremblante et fébrile, je me sent subitement toute petite et presque vulnérable lorsqu'il me toise de toute sa hauteur. Les mots qui susurre à mon oreille me font frissonner de la tête au pied. Ce tourbillon émotionnel qui s'empare de moi à cet instant est indéfinissable, je le regarde les yeux brillant  Est-ce que je suis vraiment prête à aller au bout de mes découvertes ? Je crois que ma curiosité mêler étroitement à mon désir pour cet homme me pousse inévitablement vers cette option. De la folie ? Peut être bien, mais je me sais incapable de lutter contre ce désir.

Il s'écarte légèrement de moi. Depuis que mes lèvres ont rencontré les siennes je n'ai pas soufflé le moindre mot. Comme si l'émotion me nouais la gorge alors qu'il m'a connue bien plus bavarde que ça. Sa main dessine un ligne imaginaire de sa poitrine à la bouche de sa ceinture. Mes iris ont suivi le mouvement lent et parfaitement calculé de ses doigts. Je frissonne quand il dit que je mérite une punition. Je ne suis pas assez naïve pour ne pas avoir une idée de ce à quoi il fait allusion. Est-ce qu'il espérait m'effrayer suffisament pour me voir tourner les talons sans demander mon reste ? Je n'en sais rien, mais quoi qu'il en soit, ce n'est pas le cas. S'il est attentif, ce n'est pas de la crainte qu'il lira dans la profondeur de mes iris mais un désir mêlé à une peut être trop grande curiosité. Au fond, mon choix est déjà fait, maintenant je dois l'accepter et le revendiquer. Mes lèvres se pincent après une profonde inspiration, j'avance, je fais un pas vers lui, puis un second, scellant par cette action pourtant simple et le plus souvent anodine ce que sera le reste de cette soirée...

« Tu veux punir ma trop grande curiosité ? Mais la couleur de cette porte, contrastant avec tout le reste semblait raisonner comme une véritable invitation...»

Je m'arrête, juste devant lui. Je lève la tête pour affronter la dureté de ce regard qui me fait si délicieusement frissonner. Ma poitrine se soulève au rythme rapide et complètement anarchique de ma respiration. Un fin sourire étire alors mes lèvres, un signe discret mais pourtant bien réel comme quoi j'ai conscience de me lancer dans quelque chose de plus grand que moi...

« Tu m'aurais invité à découvrir ce qui se cache derrière cette porte si je t'avais simplement posé la question ? »

L'atmosphère autour de nous c'est tendue au moins autant qu'elle semble s'être réchauffée. J'ai encore le goût de ses lèvres sur les miennes et si son imposante carrure ne m'intimidé pas je me serais déjà hissé sur la pointe des pieds pour y goûter à nouveau... mais là, je demeure immobile, presque sage. Je suis comme suspendue à sa volonté, totalement hypnotisé par la profondeur abyssal de ses yeux.




Pando
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyLun 17 Juil - 14:50

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Ce sentiment, celui qui gronde, au départ un simple murmure, une pensée brève, un peut être ou pas, ce sentiment qui vrille l’estomac jusqu’au dénouement, la joie, l’envie, le désir, l’excitation qui venait avec un simple sourire, une acceptation.
Elle s’approche de moi, je ne sens pas l’envie de vite sortir, de me bousculer pour s’échapper, hurler au malade, non, il y a autre chose dans ses prunelles, son attitude, elle est une mosaïque de sentiments, de tourments, d’envie simple, une allégorie de ce qui fait que les hommes se damnent dans les fresques d’un autre temps face aux déesses éternelles, elle est Aphrodite pour mon subconscient, j’ai envie de me mettre à genoux, la voir nue, dans le plus simple appareil et devenir son sculpteur, pour le simple plaisir de toucher, modeler, presser, pincer mais ce serait bien trop simple, je ne suis pas n’importe qui.
Ce n’est pas de l’ego, encore qu’il faut bien en avoir parfois, non, c’est juste ce que je suis, dans ce moment précis, dans ce moment où, ma question trouve une réponse et Cheyenne le fait bien. Un léger sourire s’étire le long de mon visage alors que mes yeux, braqués sur elle, ne semblent pas vouloir se détacher de ce qui s’annonce.

“La couleur n’a rien à voir, elle est juste l’expression pigmentée de nos désirs, de nos envies mademoiselle Cunningham. Vous voyez le rouge de la passion, du plaisir, oui, mais si vous savez, pourquoi diable ouvrir à moins de justement envie d’aller tirer la queue dudit diable non ?”



Ma voix est chaude comme une brise acérée dans le désert du Sahara, elle cingle ses oreilles, s’enroule, lui fait comprendre les sous-entendus aussi simplement qu’un babillage d’enfant. Elle est proche et pourtant, je ne fais rien, l’étreinte de tout à l’heure était ce qui se rapprochait le plus d’un avant-goût et je dois dire qu’elle y a répondu favorablement, en l'occurrence, elle cherche toujours à jouer avec le feu et je vais l’y aider.
Un léger rire à sa question, bien sûr, elle connaît la réponse, je me penche en avant pour venir presque coller mon visage au sien, en réalité, nos fronts se touchent, je peux sentir sa respiration sur mes lèvres, comme des murmures d’une invitation lubrique.

“Tu aurais juste eu le droit à c’est mon jardin secret.”

Je me penche encore plus dangereusement, mes mains viennent presque agripper ses hanches, mes lèvres frôlent presque les siennes, mais tout est dans le presque, je fais un pas de côté, l’ignorant presque, seule une de mes mains vient caresser de petits tapotement son ventre alors que je viens me glisser derrière elle. “Mais tu n’auras pas le plaisir de poser cette question, tu ne crois pas ?”

Mon murmure s’échappe avec un rire cristallin alors que ma main baladeuse reste sur son ventre, comme pour apprécier la douceur du tissu qui le recouvre. Il était maintenant le temps de jouer, mais est-ce que j’étais d’humeur dominateur machiavélique ? Ou alors initiateur ? Joueur ?
Mon nez s’égare dans sa chevelure, je respire, cela pouvait peut-être paraître pervers, mais je ne pouvais pas tout simplement m’en empêcher, je voulais m’imprégner de son odeur, j’exulte presque lorsque mes narines sont envahies de la délicate odeur qui émane de sa crinière d’ébène.

Mes doigts devenues des serres d’envie se glissent entre son haut blanc d’une pureté virginale et sa jupe, je joue, à me glisser, essayer et agripper son haut, le faire ressortir en une cascade d’écume et ma pogne se pose sur son ventre, j’effleure sa peau, la pulpe de mes doigts semble avoir presque peur de la toucher, peur de s’y brûler.
Mes lèvres elles, viennent s’écraser sur sa nuque, que j’ai préalablement dégagée de ses cheveux avec ma main qui semblait jusque-là inerte, mes lèvres s’échouent sur sa peau, comme un naufragé sur une plage de sable chaud, la délivrance, mais pourtant, mes gestes ne sont pas approfondies, ils restent comme suspendus.

“Mais tu n’as toujours pas répondu… Il me faut tes mots d’abord… Ensuite, peut-être, si l’envie me tient…” Et en disant cela, mon bassin va à la rencontre de la courbe de ses fesses, elle peut y sentir le désir, une dureté que je ne peux pas nier et surtout ne pas négliger. “.... Ton corps sera la suite…”

Et je m’arrête là, je ne pousse pas car même si son corps, ses paroles me laisse deviner qu’elle est ouverte à un jeu au delà du boulot, je veux entendre distinctement, comme une preuve, un moyen d’avoir le lead’, peut-être que cela semble gonflé, cru mais c’est ainsi que ce petit univers tourne, si elle veut jouer, nous pouvons, voir celui qui craque le premier en de simples petites caresses et promesses mais elle doit s’attendre à perdre, je suis mauvais joueur.
Mes hanches retrouvent les siennes dans un lent mouvement, telles des vagues s’écrasant paresseusement sur le sable, je sens nos corps s’emparer d’une certaine lassitude à la luxure simple de chairs collées, mais encore prisonnières de nos vêtements.
Comme emportés dans une mélodie, nos courbes dansent, nos mains se cherchent, mon souffle contre son oreille, il est presque inhumain de ne pas succomber à la seconde mais pourtant, je me détache d’elle, reculant de plusieurs pas pour venir m’adosser contre une table où trône de nombreux livres et je pose la paume de mes mains sur le bois avant de regarder une Cheyenne qui semble avoir du mal à me faire face.

“Au final, c’est toi qui as le dernier mot…”

Il y a de la provocation dans ma phrase, elle peut le sentir, oui, je joue, je veux voir si elle a toujours du répondant, je veux voir la braise s’enflammer dans ses prunelles, je veux peut-être aussi qu’elle me provoque ? Difficile à dire, du moment que c’est Cheyenne, je me satisfais de ce qu’elle m’offre. L’idée de manger, du boulot ne me viennent pas à l’esprit, j’ai autre chose en tête, quand bien même cela doit compliquer notre relation professionnelle, j’ai envie d’elle.
Après tout, même si l’on dérape, rien ne dit que cela ne va pas rajouter un petit plus dans la boutique ? Oh ! Diable que oui, j’imagine déjà ce que je pourrais lui faire faire… Oserais-je pervertir totalement cette fille ? Je ne sais pas, j’aurai certainement des réponses très bientôt.



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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptySam 22 Juil - 14:57

Une nuit à la libraire  
Outfit -- J'aime jouer avec le feu, j'aime cette sensation d'interdit et de me confronter à quelque chose qui me dépasse. Mon esprit émotionnellement complexe aime ça. Cette sensation de danger me donne l'impression d'être vivante et j'en ai besoin, ça m'est aussi vital que l'air que je respire. Ce que j'ai découvert à cause de ma trop grande curiosité me pousse à l'affronter, à me frotter à cet homme charismatique plutôt que de le fuir. C'est ce que ferais pourtant une personne saine d'esprit, mais je ne le suis pas. Je suis émotionnellement instable et mes actes sont trop souvent la conséquence d'émotion contre lesquelles toutes luttes est juste impossible.

Mon corps frissonnant est si proche de sien que je peux sentir son souffle et son odeur étourdir mon esprit qui à présent est focalisé sur. Focaliser sur cet homme auquel je révèle avoir outrepassé sa confiance. Je lui avoue ce que ma trop grande curiosité m'a poussé à faire. J'évoque l'idée qu'il puisse me punir pour avoir outrepassé sa confiance, mon corps frisonne à cette idée. Je le provoque presque en acceptant ce désir interdit qu'il m'évoque. Un sourire franc étire mes lèvres quand il me demande pourquoi ouvrir la porte si je me doutais y découvrir quelques chose d'interdit, je me tourne un instant pour regarder cette porte, symbole d'envies brûlantes avant de me tourner vers lui, ancrant mes iris dans les siens avec une détermination nouvelle.  

«  Le diable est tentateur, et je crois que je n'ai pas su lui  résister, n'est pas d'ailleurs toujours ainsi avec lui, il vous tente, attise votre désir jusqu'à ce que vous veniez vous brûler les ailes au coeur de ses flammes ? »

Il est si proche de moi, son front contre le mien que je peux sentir son souffle chaud. Chacune de ses expirations me fais frisonner, attise en moi les braises d'un désir qui couve pour lui depuis ce jeu de séduction qui s'est instauré entre nous depuis un moment déjà. Il me confirme que je n'aurais eut aucune réponse satisfaisante si j'avais simplement posé la question, ma curiosité n'aurais pas été satisfaite. Ce qui en soi est logique vu ce que dissimule cette pièce... « Et maintenant que j'ai forcé la porte de ce jardin ? » Soufflais je presque instentanément à ses paroles, mes lèvres effleurant les sienne à chaque mots que j'articule. Sa réaction ne se fait pas attendre, il empoigne mes hanches m'arrachant un soupir d'aise au passage, ce jeu ou son corps n'a de cesse de frôler le mien d'attiser ses braise qui couvent dans mon esprit me rend folle. Le fait que nous sommes dans le sous-sol de sa librairie me donne davantage l'impression que nous nous trouvons dans une bulle d'intimité. Il glisse derrière moi, je sens la pression de son corps puissant contre le mien. Je le désir avec force. Son souffle dans la nuque m'électrise, face à lui je me sent toute petite, presque insignifiante comme s'il pouvait me contenir dans la paume de sa main. « En effet...» Ses mots sont à peine audibles, ils ne sont qu'un souffle mourant sur mes lèvres tremblantes. Sa main court sur mon ventre, l'étoffe de mon haut m'empêche de ressentir la chaleur de sa paume sur ma peau mais pas la fermeté. Je le sent droit et fort derrière moi, je sens sa respiration, sa chaleur et son odeur. Un cocktail détonnant dont la chaleur me rend fébrile. L'effet qu'il me fais n'a rien d'innocent. Oh non, c'est là tout le contraire. C'est pervers, c'est envoutant et hypnotique. Je suis telle une biche captive des phares d'une voiture. Je vois le danger, mais je suis incapable de l'éviter. Parce que je ne le veut pas et parce que je veux aller au bout de cette curiosité dévorante.

Un hoquet sonore m'échappe lorsque je le sent se frayer un chemin entre ma jupe et mon haut, le délogeant avant que je sente la pulpe de ses doigts m'effleurer. Son geste est doux et léger, emprunt d'une sorte de retenue qui ne semble plus avoir sa place entre son corps et le mien. En tous les cas je n'en veux pas, je veux sentir la fermeté de sa poigne, la violence sauvage et envoutante de ses baisers.  Ses lèvres dévorant la peau vulnérable et sensible de ma nuque semble abattre les dernières barrière, muselant férocement ma raison pour laisser le seul désir me consumer et me contrôler. J'en veux plus, tellement plus. La douceur de ses gestes, la chaleur de ses lèvres m'hypnotisent et me laisse les sens en éveille. Les paroles de cet homme soufflé au creux de ma nuque m'ensorcelle, je frissonne en sentant son bassin se presser doucement contre ma croupe. Il me provoque, il veut me pousser à admettre ces désirs sombres qui me dévorent. Est-ce que j'assume cette luxure dévorante qui m'anime ? Cette sombre passion qui pourrait me pousser à réclamer l'impensable ? Une part de moi l'est... la seconde hésite encore. Une dualité saisissante entre plusieurs facettes de mon être. « Tu veux m'entendre dire quoi ? Qu'après avoir tiré la queue du diable je veux en voir la face ? en découvrir ses facettes les plus sombres ? »   Ses mots peinent à passer la frontière de mes lèvres, ils semblent se mourir dans des soupires incendiaire, que je peine à contrôle tant le rythme de ma respiration est anarchique. Je dois me livrer, accepter ce désir qui me consume, pour qu'il consente peut être à franchir les limites de ce qui devrait être l'acceptable. Mon corps semble vouloir se défaire de ses barrières, il se cambre pour se presser contre son bassin, comme si de sentir la dureté de son membre contre mes fesses pouvait me donner du courage. Étrangement, c'est le cas. Mes paupières se rouvrent brusquement animé d'un désir fou et sauvage. Mes mains le cherchent et lorsqu'il s'écarte de moi, je me retourne pour lui faire fasse. J'assume ses envies qui me transpercent de toute part, ce jeu et dangereux certes mais la peur d'évite pas le danger et je veux m'y confronter. Je veux voir le diable et me soumettre à ses caprices. Je veux être cette ange de pureté sombrant peu à peu dans la décadence et la déchéance. Je grossis les trait en le plaçant comme le démon et moi l'être angélique, mais c'est ainsi que je veux être consumée par les flammes du plaisir. Je veux sombrer avec lui.

« Je désire voir le diable en face et sombrer dans les flammes de la luxure de sa main. »

Ma voix chaude certes, mais mes paroles sont prononcées avec une assurance qui me surprend presque moi-même. Je suis étrangement sure de moi. Sur ces belles paroles, je rompt cette distance entre nos deux corps qui me rend folle. Mon bassin contre le siens mes doigts remontent le long de ses bras fermes et musclés,  poursuivant leur courses de ses pectoraux à ses abdominaux dont j'apprécie la fermeté. Nous avons déjà dérapé, et le point de non-retour à était atteint en ce qui me concerne. Je me hisse sur la pointe des pieds pour venir l'embrasser quand mes mains elles viennent défaire sa ceinture. Le tintement de la boucle métallique sonne pour moi comme le basculement dans son monde.  « Je te désire plus que je le devrais... mais je suis incapable d'ignorer ce désir que tu provoques. Il me consume...   En même temps que je souffle c'est parole, je défais sa ceinture, un passant après l'autre pour la remettre entre ses mains, comme une symbolique de mon abandon total. « Je m'abandonne à toi ...» je souffle ces paroles doucement, comme un aveu d'un désir honteux que j'avoue et assume enfin, mes lèvres effleurent les siennes avant que je me recul légèrement pour que mes iris affrontent enfin les siennes, brillante d'un feu qui enflamme mon âme toute entière. Je me livre totalement, je m'offre sur un plateau d'argent et je suis curieuse de la réaction qu'auront mes paroles sur lui.

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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyDim 27 Aoû - 15:35

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Parfois, je le confesse, je deviens loup, un prédateur, reniflant une proie, ici, l’odeur est celle de la soumission, je ne peux pas résister, mais alors, le libraire, le patron cool, disparaît. Il devient, je deviens, un autre homme, plus sombre, maître de ses désirs, mais aussi esclave des désirs de ma partenaire. Il est difficile de se contrôler dans ce genre de situation, mes envies deviennent impérieuses, je veux goûter, je veux ressentir son frisson de douleur après une fessée appuyée qui marque sa peau, mais aussi la moiteur de son entre cuisses après un doigt curieux, jamais soumis, mais maître généreux si la soumise est docile… Encore que, une soumise rétive est tout aussi délectable dans un autre registre, peut-être plus sombre et magnétique encore.
Nos corps ont eu le temps de se chauffer dans notre étreinte emplie d’érotisme, ses mots, à mes oreilles, étaient du miel, un nectar qui me donnait la force de devenir ce prédateur. Elle en voulait plus, elle avait non pas juste effleurée de ses dents le fruit défendu, non, elle avait croquée en plein dedans, voulant savourer sa chair et son jus. Bien, cela m’était fort appréciable, mon sexe pulsant à travers mon pantalon en était témoin.
La biche s’offre, s’approche de moi, je sens son parfum en premier, avant que ses yeux me captent, ce bref instant, les rôles avaient été inversés, une fraction de seconde, son choix, son acceptation à s’abandonner à moi, au point qu’elle n’avait même plus la retenue lorsqu’elle s’écrase contre moi. Je sens, comme des dards les pointes de ses seins enflés, j’en serais presque à frissonner de plaisir, mais je me retiens, car je veux en apprendre davantage sur son acceptation et elle ne me déçoit pas.


Bien au contraire, ce corps contre le mien, elle m’explose t’elle une grenade en pleine face, surtout lorsque mes lèvres rencontrent les siennes, sa langue pulsant vers la mienne pour un ballet sensuel, mais avec ce soupçon d’envie dévorante, une envie venant des tripes. Je l’accepte volontiers alors que je sens ses mains sur ma ceinture, une envie impérieuse ? Oh, je note dans ma tête qu’il y a peut-être bien chez elle, quelque chose qui sera amusant de provoquer en plein pendant le boulot.

Et enfin la phrase en même temps que la remise de ma ceinture de ses propres mains. Je dois dire que pour une envie de découvrir, Cheyenne s’abandonne totalement, comme un papillon de nuit voulant se brûler les ailes dans les flammes. Aurait-elle quelque chose à expier ? Je peux être son confesseur, mais alors la dîme sera rude pour ses chairs, mais elle aimera. Oui, l’orgueil, voilà aussi ce qui me caractérisait dans ce genre de moment, cette assurance qui me permet d’être au-dessus. Elle s’écarte de moi, l'ange échevelé face à moi, prête à recevoir sa première plume noire dans la décadence.
Je savoure cet instant, je pose mon regard sur ma ceinture que je fais claquer un bref instant avant de la regarder, mes iris se posant sur elle, des iris de prédateur. Un fin sourire étire alors mes lèvres et je me redresse du bureau. Je n’avais encore rien dit, mes mains firent encore claquer le cuir de la ceinture, un geste sec, comme s’il m’était nécessaire pour rester concentré. Encore une fois, comme si c’était une marque de fabrique, je tourne autour d’elle avant d’arriver dans son dos, mes lèvres frôlent le lobe de son oreille.

“Le Diable se moque de la pureté, soit disante de l’ange, prêt toujours à la souiller.”

Les mots pouvaient sembler durs mais ce qui vint ensuite le fut plus, sans attendre une réaction de la belle dans mon piège, je passe ma ceinture contre la peau de son cou, dans une légère prise, je resserre, une douce étreinte, j’allais ainsi voir si elle était capable, si elle c’était totalement abandonnée ou alors, il y avait encore une lueur de pureté.

“Avant tout, ta punition…”

Mon étreinte se dessert lentement de son cou, la ceinture glisse le long de la marque légère, imprimée dans sa chair et alors je la pousse doucement contre le bureau. Je colle alors mon bassin contre le sien, me penchant pour qu’elle puisse entendre ma voix qui était basse, comme pour qu’elle imprime tout ce que je vais lui dire.

“Penche-toi en avant et surtout, je dis bien surtout, sous aucun prétexte Cheyenne, tu ne devras pas te retourner. Si tu as compris, penche-toi en avant, pas un mot non plus… Sauf tes gémissements…”

Il y a un petit rire dans ma voix basse, comme si l’idée m’amusait, peut-être pour détendre l’atmosphère ? J’attends sa réponse sans bouger, sans rien lui faire sauf imprimer ma bosse entre ses fesses.



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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyMer 13 Sep - 9:50

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Cette sensation de perte de contrôle et de danger est à la fois agréable et excitante. Elle me procure une montée d'adrénaline et une sensation de liberté que je ne peux trouver nulle part ailleurs. Je sais que je prends des risques, que je joue avec le feu, mais je suis incapable de me retenir. C'est comme si je cherchais sans cesse à repousser mes limites, à vivre des expériences intenses et inoubliables. Mon esprit est souvent compliqué et déséquilibré, mais cela me fait me sentir vivante. Certaines personnes peuvent penser que c'est déraisonnable, mais j'ai renoncé depuis longtemps à essayer de me faire comprendre par les autres. Au lieu de cela, j'ai appris à embrasser ma complexité et à l'accepter comme faisant partie de qui je suis. Cette façon de voir les choses m'a permis de me libérer des attentes des autres et de vivre selon mes propres termes. Ainsi, j'apprécie chaque jour en me laissant guider par mon intuition et en explorant le monde avec un esprit ouvert.

L'attraction entre nos deux corps en fusion est si intense que je ressens chaque mouvement, chaque contact comme une onde de chaleur qui se propage dans mon corps. L'air est devenu plus lourd et plus dense, et je sens que je dois respirer plus fort. Tirer la queue du diable n'était que le début, car maintenant je veux bien plus que ce que je devrais vouloir. Mon désir grandit à chaque instant, me poussant à me montrer plus audacieuse et plus désireuse et à m'immerger dans cette passion qui nous embrase. Mes entrailles vibrent à l'unisson de ce désir qui ne cesse de croître, et je me laisse emporter par cette vague de sensations qui m'envahit.

Je m'offre à lui sans condition et sans l'ombre d'une hésitation. Mon désir et mon esprit compliqué sont gouvernés par des forces qui me dépassent. Je suis subjuguée par la fermeté de son torse musclé, et je ne peux ignorer la virilité qui se dresse contre mon bas-ventre. Mes courbes épousent les siennes, et je me sens envoûtée par ses lèvres entrouvertes qui m'appellent de façon hypnotique. Je ne peux résister davantage à l'envie d'écraser mes lèvres contre les siennes et de l'embrasser avec un désir sauvage. Je me sens de plus en plus attirée par lui, et je suis prête à lui céder totalement. Mes mots s'échappent de ma bouche comme des souffles brûlants, témoignant de mes souhaits dangereux. Je suis prête à explorer ce désir dangereux et à le savourer pleinement.

Mon impatience transpire par tous les pores de ma peau. Mes doigts s’activent déjà à le délester de sa ceinture en cuir que je viens remettre entre ses mains comme un symbole, une acceptation à m’enfoncer dans ce monde inconnu qui m’excite et m’attise. Je m’écarte alors légèrement, sans le lâcher des yeux, mes iris brillant sondent les siens et je sursaute quand il fait claquer sa ceinture des les airs. Je demeure immobile et droite quand il tourne autour de moi comme un prédateur ferrant sa proie. Je retiens mon souffle, frissonnant délicieusement quand je sens son souffle chaud dans ma nuque, ses lèvres flirtent avec le lobe sensible de mon oreille. Mes dents malmènent instinctivement la lèvre inférieure, non par anxiété mais en signe d'une excitation débordante qui malmène mon corps et mon âme. Mes pensées se dispersent alors, imaginant les scénarios possibles de ce moment sensuel. Je me laisse emporter par le désir, ressentant chaque sensation avec une intensité qui me submerge. Dans cet instant, je suis envoûtée, emportée dans un tourbillon de plaisirs, de sensations et d'émotions qui me submergent. Et je me laisse aller, savourant chaque instants.

” Souillez-moi, ma pureté apparente n’est qu’un leurre, un masque prêt à tomber…”

J’articule ces mots péniblement, retenant mon souffle quand son serpent de cuir vient s’enrouler et comprimer ma gorge, rendant ainsi tout respiration plus compliqué et douloureuse. Je me sens comme un prisonnière dans les serres d'un animal sauvage, incapable de bouger ou de me libérer, et cette sensation est grisante. Sa promesse d’une punition claque dans les airs comme une sentence clair et irrévocable. Son bassin est collé contre la croupe, et sa prise autour de ma gorge se desserre légèrement, laissant apparaitre une marqué légère et rougis. Sa voix grave raisonne à mes oreilles, j’accueille ces mots comme des ordres incontestable. Frémissante, je retiens mon souffle sans en avoir pleinement conscience. Un gémissement s’échappe de ma gorge comme un signe d’acceptation inconsciente. Mes doigts agrippent le bords du bureau en bois, avant de commencer à me pencher avec lenteur. Au fur et à mesure que je descends, ma croupe se tend et pointe en arrière se pressant contre cette érection pleine de promesse. Je ne sais pas exactement dans quoi je m’embarque, mais j’y fonce sans me poser davantage de question, j’écoute les désir de mon corps brûlant, y cédant sans réserve. Mon buste s’écrase contre la surface rude de son bureau, ma poitrine et écrasée et comprimer contre le bois. Je tourne légèrement la tête, pour que se soit ma joue qui repose contre la surfasse rèche. Lentement je remonte mes mains pour les laisser reposer de chaque côté de mon visage. Le souffle court, mon regard se perds devant moi, attendant de subir la sentence qu’il jugera juste pour cette curiosité condamnable. Aucun mots ne passera la frontière tremblantes de mes lèvres rien d’autre que le bruit de ma respiration ou des gémissements incontrôlés et incontrolables.

Pando
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyMar 23 Jan - 18:43

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Difficile de dire pourquoi diable j’aimais bien plus ce côté pervertie du sexe que du classique, j’imagine que cela dépend du caractère d’une personne, peut-être aussi de sa famille ? Ohh, je n’ai jamais eu à me plaindre, c’était peut-être ça au final ? Une vie sans problème fait aspirer les gens à dévier pour obtenir un frisson.
Et là, en face de moi, oui, je dois avouer que j’avais un frisson, une pulsion même, voir une fille sans histoire apparente s’offrir ainsi, la voir soumise à mes caprices, installée contre cette table, sa croupe offerte, prête à toutes mes envies, même les plus perverses, oui, c’était ce frisson que je recherchais et elle, elle s'offre sur un plateau alors je n’allais pas bouder mon plaisir et l’idée de la rendre chèvre me fit élargir mon sourire. Corps-à-corps qui pour l’instant était en stand-by mais toujours si…. Brûlant. Mon bassin se frotte toujours contre elle, je me penche, collant mon torse contre son dos et j’embrasse de nouveau sa nuque.

“Te souiller hein ? Faire tomber le masque… Tu sais me plaire…”

Ma voix, comme un murmure, une promesse s’accompagne de mes mains qui viennent caresser ses cuisses, remontant, s’amusant à caresser d’abord le côté, avant de se glisser à l'intérieur et remontant jusqu’à atteindre sa jupe en cuir, cette sensation, un délice, je l’imagine avec bien d’autres atours pour sculpter son corps, si elle aime le cuir, peut-être pourrais-je lui offrir une tenue qui va mieux à une ange souillée ?
D’un coup sec, je lui remonte sa jupe, dévoilant encore plus ses courbes et admirant le dessous qu’elle porte, de la dentelle d’un blanc presque virginal. J’aurais presque envie de rire, cela sonne véritablement comme une innocence qui va tomber dans le vice. Je ne dis plus rien, je me redresse pour pouvoir mieux admirer ses superbes fesses emprisonnées, mes mains caresses, pince légèrement, je m’amuse même à tirer légèrement sa lingerie avant que le bruit caractéristique d’une braguette ne se fasse entendre dans la vaste pièce.

“Mais si je dois te souiller, il faut y aller à fond dans la perversité pour voir jusqu’où tu es prête à aller n’est-ce pas ?”

En disant cela, ma verge tendue, chaude, brûlante même de l’envie de la prendre contre cette table se pose contre ses fesses, même avec sa lingerie, elle peut sûrement sentir ma chaleur, mon envie. Mais je ne vais pas m’arrêter là, il faut tester, provoquer, voir si déjà, mes premières directives seront respectées.
Alors, mes doigts, viles fourbes se glissent entre la lingerie et sa peau de pêche, je dessine les contours de son bas, m’amuse à descendre le long, arrivant de nouveau entre ses cuisses puis remonter. Oh Cheyenne, ce n’est pas l’envie qui me manque, mais j’ai un rôle à jouer non ? Vicieusement, je décale légèrement sa lingerie avant de glisser ma queue dans le sillon de ses fesses, mon gland suinte d’une perle de mon envie et commence à me frotter de façon perverse contre elle, imprimant un mouvement de bas en haut, je savoure, un léger grognement s'échappa d’entre mes lèvres, elle voulait être souillée non ? Et bien lorsqu’elle repartira d’ici, lorsqu’elle marchera dans la rue, elle sentira cette souillure sur sa peau, imbibée dans sa lingerie si adorable et innocente.

Je voulais la faire languir, oui, je suis un salaud, mais n’était-ce pas excitant ? C’était également à double tranchant, il faut l’avouer. Après tout, c’était une chose de vouloir s’amuser avec son patron, un peu de piquant oui, mais ce que j’allais lui faire, ce qu’elle allait devenir pour cette nuit, elle prendrait peut-être peur, dans ce cas, je devais compter uniquement sur sa honte pour ne pas qu’elle m’offre une pub désastreuse.
Je me repenche, mes doigts trouvent sa tignasse d’ébène que je tire, l’obligeant à se cambrer contre mon sexe qui sillonne son joli petit cul, je l’oblige à tourner la tête et je l’embrasse à pleine bouche, ma langue lance un assaut, je cherche la sienne, je veux sentir son envie pour moi, pour ce que j’allais lui offrir et ce qu’elle allait m’offrir. Et lorsque je romps le baiser, je plonge mon regard dans le sien.

“L’ange que tu es va regarder cette intrigante porte pendant toute la soirée, un jour peut-être, tu pourras y pénétrer, uniquement lorsque tu seras totalement souillée.”

Je relâche sa tignasse devenue furibonde et mes mains s’ancrent sur ses reins et mon gland glisse, lentement, laissant sa marque envieuse dans son sillon jusqu’a ce qu’il vienne embrasser sa fente, je ressent la chaleur, j’ai une envie, me glisser entre ses cuisses mais je résiste, je l’embrasse juste de mon sexe, déformant maladroitement sa lingerie et bientôt, je coulisse entre ses cuisses, humidifiant de plus en plus sa culotte.

Dans notre petit jeu, il était difficile, même pour moi de ne pas avoir envie de déjà la pénétrer, mais elle avait envie de découvrir une nouvelle facette de moi, mais surtout, d’elle et ce n’était pas en étant basique qu’elle allait le découvrir. Tout en continuant de coulisser, j’abats ma main sur ses fesses, claquant sa peau, un bruit qui résonne dans la pièce, un sourire, encore, mon dieu, Volkan, espèce de pervers.

“Dit moi Cheyenne… Quelle est ta plus sombre pulsion qui pourrait noircir des pages entières du livre de tes fantasmes ? Hmmm… Tu es si chaude… Vas y répond moi, je t’autorise…”

Tiens tiens, voilà qu’une idée me vient, ce serait tellement amusant de voir ça… Oserais-je ?


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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyMer 14 Fév - 15:59

Une nuit à la libraire  
Outfit -- Je ne sais pas si on peut dire que j’ai enfreint des règles, probablement mais ma curiosité m’y à poussé. Je ne me cherche pas d’excuse, je n’en ai pas, mais j’ai toujours eut un mal tout particulier à résister à l’attrait de mes émotions. Elles me gouvernent avec une force contre laquelle j’ai abandonné de luter depuis bien longtemps. Cette faiblesse fait part intégrante de moi depuis que j’ai perdue ma mère en de tragique circonstance. Les psychologues me dise que j’ai ce que l’on nomme une personnalité borderline, je n’aime pas cette étiquette mais je fais avec. Le plus dur pour moi est d’être aux yeux de mon père sa plus grande déception.

Je vis l’instant présent avec une intensité totale, accueillant chaque frisson et chaque désir qui me traverse comme une vague déferlante. Chaque moment est vécu pleinement, sans aucun frein, profitant de chaque sensation, de chaque émotion qui jaillit en moi. L'idée de me soumettre à cet homme peut sembler être un caprice, une décision soudaine prise sous l’impulsion d’un désir sauvage, impétueux... c’est peut-être le cas. En vérité, je cède à mes envies sans me poser davantage de question, sans analyser ou rationaliser, simplement en me laissant emporter par le flot de mes sentiments. Cette sensation qui m’habite à cet instant est grisante, exaltante. Je me sens tellement vivante, débordante d'énergie, c’est étourdissant, presque enivrant. C'est un sentiment qui m'envahit, intense et puissant, comme une éclatante affirmation de ma propre existence.

Le buste écrasé contre le bois rustique je lui offre ma croupe non sans rougir. Mon innocente apparence n’est qu’un leurre et je lui affirme être prête à faire tomber le masque. Je retiens la respiration lorsque son bassin se presse durement contre mes fesses, je ne peux pas ignorer cette érection, dure et impérieuse dont je suis indéniablement l’origine. Susciter en lui un tel désir anime en moi les braises d’un feu dont je vais bientôt perdre le contrôle. Je suis à sa merci et mon corps frissonnant semble adorer celà, ses doigts jouent sur ma peau, gratifiant mon corps de caresse tendre et parfaitement orchestré afin de provoquer un désir impérieux. M’attiser, me rendre ivre d’un désir fou… Volkan excelle dans ce domaine.

Avec un mouvement soudain et décisif, il remonte ma jupe en cuir, lui offrant une vue ininterrompue et parfaite sur l'arrondi de mon fessier, encore prisonnier d’un dessous en dentelle délicate et élégante d'un blanc immaculé. Je mords ma lèvre inférieure, retenant un petit cri de surprise en sentant la vigueur de ses mains, à la fois ferme et dominatrice, jouer avec moi. Mon corps est en feu, une sensation intense et envahissante, j’ai l’impression que mon sang est devenue lave en fusion, brûlant chaque centimètre de ma peau. Le son caractéristique de sa braguette s’ouvrant se fait entendre, libérant son colosse de chair et de sang, une présence imposante qui ne peut être niée ni ignorée. L’envie de me retourner, de voir ce qui m’attend, me torture l'esprit, mais avec un effort monumental, je résiste à la tentation, je reste là, face à l'obstacle, immobile… et docile, prête à accepter ce qui vient ensuite.

” Je vous en pris… ne me ménagez pas… Surtout pas. “

C'est une situation où tout le monde semble me traiter avec une extrême prudence, comme si j'étais une sorte de porcelaine fragile, quelque chose que je déteste profondément. Je sais, en mon for intérieur, que je suis beaucoup plus forte que ce que mon apparence laisse transparaître, et je suis résolue à le lui prouver. Alors que je retiens mon souffle, je peux sentir la pression de son sexe contre le mien, bien qu'il y ait encore un obstacle, mon sous-vêtement, entre nous deux. Malgré cette barrière, je peux ressentir sa dureté, la chaleur qu'il dégage est tout simplement enivrante. Il parvient à attiser la flamme de mon désir, un désir qui a depuis longtemps dépassé le point de non-retour, mais cela ne l'empêche pas de continuer à me pousser au bord de la folie. Il écarte légèrement ma dentelle, permettant à son sexe de glisser dans le sillon de mes fesses. Ces caresses, d'une perversion si parfaite, me font pousser des gémissements que je ne peux absolument pas contrôler. La tension sexuelle qui nous enveloppe est d'une perfection divine, créant une atmosphère chargée de désir et de passion.

Dans ce moment suspendu, il joue avec ma frustration, faisant languir le désir en moi avec une dextérité qui confine à l'ahurissante. Le temps d'une nuit, je deviens bien plus qu'un simple être humain - je suis sa chose, le jouet dans lequel il peut projeter ses désirs, l’objet de ses caprices les plus intimes. Son poing se referme avec autorité sur ma tignasse d’ébène, forçant mon corps à adopter une cambrure exagérée, presque théâtrale. Pendant qu’il m’embrasse avec une intensité à en perdre haleine, je peux sentir son sexe durcit pressé contre ma croupe, le tissu de nos vêtements ne faisant qu'accentuer la tension. Ma langue cherche la sienne, se lançant dans une danse à la fois langoureuse et passionnée. Le regard qu’il me lance une fois le baiser rompu est d’une intensité qui me laisse sans voix. Il ne dit rien, mais ses yeux parlent pour lui - il va me souiller, et l'idée me fait frissonner d’excitation… Je dois lui faire mes preuves, lui prouver que je suis capable de m’abandonner totalement à lui sans conditions. Un hochement de la tête discret lui signifie que j’ai compris. Il relâche ma tignasse et, avec une lenteur presque tortueuse, pousse son gland jusqu’à ce qu’il vienne embrasser ma fente, déjà largement lubrifiée par mon propre désir. Je suis trempée, et ce constat fait légèrement rosir mes joues.

Il claque mon cul et un couinement sonore retenti et raisonne dans la pièce. Ma respiration se fait plus courte et rapide. Ma peau rougie sous l’impact de sa paume mordant ma peau. Je peine à reprendre ma respiration, mon coeur bat à tout rompre dans ma poitrine. Un frisson délicieux me parcours quand son souffle lèche ma nuque me demandant de lui révéler mes pulsions, mes désirs les plus sombres… les plus interdit. Je hoqueté de surprise, peinant à mettre mes pensés en ordre tant mon esprit est embrumé par ce désir impérieux. Je déglutis péniblement, fixant cette porte rouge qui semble me narguer et m’inviter du côté obscure de la force.

“ La plus sombre… “ Je prononce ces mots dans un souffle à peine audible, comme si j’avais besoin de confirmer sa question avant d’y répondre, m’offrant également quelques instant supplémentaire pour rassembler mes pensés. ” La perte de contrôle, cet instant ou mon propre plaisir ne m’appartiens plus vraiment, ou mon plaisir dépend du bon vouloir capricieux de mon partenaire… “ La frustration est l’envie sont des moteurs puissant dans la quête de l’extase, je tourne la tête légèrement sur le côté pour tenter d’accrocher son regard du mien. Mon bassin se cambre, cherchant son contact encore et encore. Il a allumé en moi un brasier… un brasier qui me consume et qui devra être éteint mais seul lui en a le pouvoir. “ Sentir le plaisir bouillir en moi, le corps malmené par les affres de la frustration et de la douleur… “ Je pousse trop loins, me livre trop ? Mes dents malmène durement ma lèvres comme si j’en avais besoin afin de m’arrêter de parler, me retenir de gémir… de le supplier de me libérer de cette frustration qui semble prendre plaisir à faire grandir.
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MessageSujet: Re: Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham]   Une nuit à la libraire [F. Cheyenne Cunningham] EmptyVen 12 Avr - 18:58

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Outfit -- “Ha Cheyenne, c’est une très belle déclaration… Vraiment…”

Je sens son bassin vouloir se lover, épouser le mien. Il serait si simple, maintenant, de venir totalement me glisser en elle, ce serait d’une délicate facilité vue à quel point mon gland qui pulse à l’unisson de mon cœur est humidifié par les pulsions charnelles de cette belle. Mais au lieu de ça, j’empoigne mon membre, me faisant grogner à ce contact et je pousse, mon gland entre, écarte sa fente, bruisse dans un doux bruit humide et salace, je sens sa chaleur, elle m’appelle, mais alors que je pousse encore, ma main empêche toute pénétration.
Je suis là, à jouer contre elle, essayant de forcer, mais n’y arrivant pas par pure malice et perversité, tant que ma main empoigne mon attribut, impossible qu’elle la satisfasse au plus profond d’elle. Ma voix est lourde d’envie, mon souffle est chaotique, cherchant parfois un air empli d’une luxure qui demande à exploser, je me contrôle, pire, j’en tire une excitation grandissante pour elle.
Oui, je pourrais, elle succomberait, mais je ne le ferai pas, car elle m’a offert les armes pour faire d’elle un jouet, une poupée de pulsions perverses alors je vais jouer encore un peu avec elle, pire même.

“J’espère que tu es prête….”


Mauvaise personne que je suis, je lui offre peut-être cette envie, ma main quitte ma verge tendue, mon bassin s’approche, mon gland entre, avec elle l’espoir et alors je me retire, non sans fermer les yeux pour savourer cette chaleur qui quitte mon gland et mes doigts agrippent sa culotte que je baisse lentement, tout en suivant mon mouvement, je me baisse, mon souffle contre la peau de ses fesses parfaites et je m’amuse à déposer quelques baisers mais aussi la morsure de mes dents, de légères marques, rien de bien méchant.
Lorsque sa culotte est enfin à ses chevilles, je reste derrière elle à admirer cette vue digne d’une nymphe qui s’offre à un héros de la mythologie grecque. J’ai envie de dévorer ses monts de Vénus, j’ai envie de partir en quête de multiples plaisirs, tel un Hercule d’un porno, l’image me fait rire intérieurement. J’approche ma bouche de sa vulve offerte, elle ne doit pas bouger, elle le sait.

Ma langue vient alors darder, elle se glisse, remonte le long de ses dryades érotiques sa sève coule, j’aspire, mais je n’insiste pas, je remonte juste un simple coup de langue avant de me redresser totalement, me retrouvant toujours derrière elle.
Ma verge se glisse de nouveau contre son sillon et mon gland lâche quelques gouttes d’une envie de baise, tout simplement. Je l’empoigne par les hanches, par sa petite jupe retroussée et je murmure doucement.

“Car tu viens de faire un pas dans un monde qui va te faire devenir une véritable droguée, tu seras ma Persephone et moi ton Hadès, tu viendras un jour franchir cette porte rouge, à chaque fois, tu seras à moi et au-dessus, devant les gens, tu seras la parfaite employée… Ou peut-être une succube qui sait, mais en attendant…”

Je me redresse alors et fait glisser sa jupe pour la replacer.

“En attendant, tu vas remonter et on se dit à demain… Tu as une première chose à faire pour moi…. Entre temps, je t’interdis de porter une culotte d’accord ? Demain, je vérifierai, si tu as été obéissante et tu auras une récompense…. Tu vas attendre que je sois remonté pour te redresser et remettre dans l’ordre dans tes vêtements et partir… Pas un mot…”

Ma voix avait été suave, lourde d’une envie, elle devait savoir que je n’avais qu’une envie, c’était de la prendre, mais non, j’allais lui faire comprendre ce que la frustration pouvait donner comme plaisir. Peut-être que je faisais une erreur, peut-être qu’elle allait me le faire payer ? Je ne savais pas. En-tout-cas, je me rhabille, laissant une dernière main caresser sa croupe et je remonte les escaliers, laissant la porte ouverte avant d’aller jusqu’à l’entrée du magasin, ouvrant la porte et attendant de voir comment elle allait remonter. En furie ? Troublée ? Désireuse ? Frustrée ? Oh j’avais hâte de savoir ce qu’elle allait m’offrir comme remontée jusqu’ici.


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