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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
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Une fois n’est pas coutume, j’ai tapé son numéro. C’est toujours celui que je tape quand je viens ici. Il est tard et elle a bougé son planning pour moi. Il n’était pas prévu que je vienne, mais demain je vois mon fils et je veux être présent pour cet instant. Alors j’ai pris un avion sur un coup de tête après avoir décalé des rendez-vous et me voici. J’ai commandé à manger pour deux et ça attend sagement sous des cloches en inox pour maintenir en température. Je suis debout à regarder la vue, sirotant un peu de Cognac histoire de ne pas faire les cents pas. Ça doit faire un mois que je ne l’ai pas vue. Cette simple constatation allume mes signaux d’alarme. Je ne l’ai pas appelée pour me vider les couilles, mais parce que je voulais la voir. La voir elle. C’est étrange. Mais souvent quand je suis seul en déplacement, je réalise que je n’ai pas envie de voir une fille. Et ce soir c’est elle que je veux voir plus que de baiser. Une nouvelle gorgée du liquide ambré glisse dans ma gorge quand j’entends vibrer mon téléphone. L’espace d’une seconde j’ai peur qu’elle décommande ou annonce du retard. Je prends mon téléphone et souffle en réalisant que c’est Lars. Je décroche et l’écoute.
Il veut faire un point sur le prochain projet que nous mettons en place et qu’il faut qu’on parvienne à convaincre la CIA de rajouter nos modules de visée rapide pour les M4, c’est un cout mais on peut faire baisser le constructeur. Et il veut qu’ensuite on aille voir ces fabricants d’exosquelettes tactiques mais je n’y crois pas car ça couterait trop cher et ce n’est pas judicieux si un soldat est capturé ou que l’équipement tombe dans les mains ennemis. C’est leur faire un cadeau bien utile et très cher. L’armée sera frileuse mais il veut voir… J’entends des coups à la porte et je mets fin à la conversation. Je passe le téléphone en mode avion et m’approche. J’ouvre la porte et la voilà. Je ne dis rien et lui fais un signe de tête pour qu’elle rentre et m’écarte pour la laisser passer. J’en profite pour me délecter de sa tenue la laissant avancer et voir que j’ai prévu le repas. Elle était prévenue et je connais ses gouts. Mais j’approche d’elle par-derrière et lui pose un baiser dans le cou avant de dire.
« Ça fait longtemps… »
Valentina Wilson
WebName : Caro' Date d'inscription : 29/11/2023 Messages : 23Avatar & crédits : Adria Arjona Date de naissance : 05/04/1988 Age : 36
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Mer 20 Déc - 9:43
Ça fait plusieurs semaines que toi et lui ne vous vous êtes pas vu. Tu t’en inquiètes très peu de manière générale, Rob est un client discret dans ces activités. Il ne reste jamais très longtemps au même endroit ni avec du temps libre. S’il t’appelle toujours lorsqu’il est dans le coin, tu supposes que c’est parce que tu es de ces femmes qui sont douces et attentionnées mais qui ne posent aucune question. Et avec lui, tu as vite pressenti que ça serait crucial si tu voulais le garder comme client. Tu as dû t’arranger pour ce soir, t’avait promis la soirée à un petit jeune pleins aux AS dans l’hôtel du casino. Une espèce d’enterrement de vie de jeune garçon qui autorise dans ce milieu des excès de tous les diables. Notamment de se payer une escorte pour une nuit entière. Pas vraiment ta conception du mariage, mais après tout, ce n’est pas ce qu’on te demande. On te paye, tu fais. Les sentiments dans ce boulot, vaut mieux les enterrer profond. Quand Rob t’a laissé un message, tu sais pourtant que tu as ressenti un élan d’envie. Cet homme possède un pouvoir sur toi que tu n’expliques pas, c’est un client rien de plus et tu es certaine qu’il ne te voit absolument pas autrement qu’une pauvre escorte mais… Le revoir ça te fait quelque chose que tu n’expliques pas. Alors tu as modifié le planning et tu as pris la soirée pour être avec lui. Tu es passé dans l’appartement voisin pour embrasser ta mère et Violette son aide-soignante pour la nuit, elle avait l’air en forme. Elle t’a décrite comme une princesse en te voyant… Tu n’es pas certaine qu’une princesse accepterait de faire ce job mais tu as aimé la voir te trouver jolie.
Tu as choisi la tenue pour lui, lorsque tu le vois tu avoues mettre encore plus d’attention dans tes choix. Tu as 5 minutes d’avance lorsque tu arrives dans le hall du grand hôtel où il t’a donné rendez-vous, et te présente à la réception où deux hôteliers se proposent presque exagérément de t’accompagner. Visiblement aucun d’eux ne soupçonnent ce que tu es… Tu les remercies et prends l’ascenseur qui mène à Rob. Tu sens la nervosité familière prendre place sous ta peau et toque à la porte. Tu t’humectes les lèvres à l’instant où il ouvre et ton sourire s’illumine instantanément sur ton visage.
- Salut.
Timbre charmeur, ensorcelant sans pour autant en dire plus. Tu te glisses à l’intérieur de la suite sans marque d’attention plus explicite. Tu tentes toujours d’être discrète et sans vague lorsque vous vous voyez, en tout cas lorsque la porte est ouverte. Ta main passe discrètement sur ton torse pendant qu’il ferme et que le bruit de tes talons sur le sol carrelé, ne se fasse entendre et que tu découvres au centre de la pièce un diner vous attendant. Tu sens ton sourire s’élargir et ces bras qui viennent s’enrouler autour de toi. L’une de tes mains s’apposent sur son avant-bras pour le caresser alors que l’autre vient en arrière pour caresser sa cuisse. Ces lèvres se déposent sur ton cou alors qu’il te susurre que ça fait longtemps. Tu sens le frisson familier que son corps provoque au tien alors que tu murmures.
- C’est vrai, plus d’un mois. Tu as cherché à me remplacer avant de te rendre compte qu’elle ne pourrait pas te satisfaire ?
Tu pivotes sur toi-même, restant dans ces bras mais venant lui faire face. Tes bras glissent sous sa veste de smoking ouverte et tes yeux viennent pénétrer les siens, comme pour savoir s’il va bien. Ce n’est pas parce que Mr Rodgers ne désire rien dire de sa vie que tu n’as pas apprise à en savoir plus. Quand son regard s’ombrage il est tracassé, lorsqu’il est sombre il est soit en colère soit très excité, et à l’instant présent il semble limpide… ça semble en ordre pour lui. Tu approches ta bouche de la sienne l’effleure délicatement avant de susurrer tout contre.
- Tu m’as commandé à diner… Besoin de te faire pardonner ?
WebName : Hortek Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 22Avatar & crédits : Jim Caviezel Date de naissance : 26/09/1978 Age : 46
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Jeu 21 Déc - 23:44
Robe dorée qui donne l’impression d’avoir été cousue sur elle, maquillage léger et délicat, elle s’est faite magnifique et non seulement belle. Je la dévore du regard alors qu’elle me lance un simple salut. Pourquoi pas un check pendant qu’on y est ? Je la laisse faire et ferme derrière elle. Elle fait quelques pas après m’avoir effleuré le torse de sa main. Je n’aime pas la froideur de cette entrée alors quand elle remarque la table, je viens enlacer son corps par derrière nouant sa taille avec mes bras et embrasse son cou alors que ses mains me caressent instantanément l’avant-bras et la cuisse. Son parfum et sa peau m’ont manqué et je me trouble de le réaliser. Je sais pourquoi elle fait ça et moi je suis un vieil homme pathétique qui imagine que ses rêves sont des réalités. Elle me lance alors une pique bien sentie teinter d’une fierté de femme bafouée. Je pourrais grogner mais déjà elle se retourne et m’enlace en passant ses mains sur la taille entre le tissu de la chemise et les pans de la veste. Je me retrouve contre elle. Je la regarde soutenant ses yeux des miens, glissant une main derrière elle au niveau de ses reins. Puis elle remarque que j’ai commandé à dîner et demande si j’ai besoin de me faire pardonner. Je me penche et prends possession de sa bouche d’un baiser féroce et appuyé, envoyant sans attendre ma langue à la rencontre de la sienne avant de couper le baiser en la regardant dans les yeux.
« J’ai commandé à diner parce que j’ai faim et que je dois me nourrir. »
Je me détache d’elle nonchalamment avant d’aller à la table et servir un vin qu’elle aime particulièrement dans deux verres et de venir lui en tendre un en gardant l’autre pour le tendre vers elle dans le but de trinquer.
« Et si ma compagnie n’est plus aussi plaisante pour toi, fais-moi juste une bonne pipe et prends ton fric. »
Je dis ça calmement. Sans ombrage dans la voix. Je suis un négociant en armes. Je n’ai pas peur de négocier et de me faire malmener. Mais je ne fais pas dans la demi-mesure surtout si on se méprend sur ma marchandise ou dans le cas présent de mes intentions. Alors qu’elle pourrait penser dans ma réponse que je me suis fâché ou offusqué, je profite de ce moment où elle pourrait croire que je réagis mal pour lui dire d’une voix douce.
« Tu m’as manqué Valentina… Beaucoup… C’était long. »
Oui ça l’était. Et le fait que je l’appelle par son prénom est un gage de mon affection pour elle. Les femmes comme elles donnent un autre prénom mais elle a fini par me donner le sien. Le vrai et je le garde pour moi ne le lui offrant qu'à de rares occasions comme celle-là où je veux lui rappeler que nous avons un peu plus d’intimité que d’autres. Nous sommes de « vieux amis » dirons-nous…
« Dois-je conclure que je t’ai manqué également ? »
Valentina Wilson
WebName : Caro' Date d'inscription : 29/11/2023 Messages : 23Avatar & crédits : Adria Arjona Date de naissance : 05/04/1988 Age : 36
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Sam 23 Déc - 9:26
D’une manière générale tu fais toujours en sorte qu’aucun détail de ton apparence ne soit négligé. Tu es attentive à chaque détail, les adaptent aussi en fonction de la personne que tu vas rencontrer. Certains hommes préfèrent les femmes fatales, d’autres leurs versions plus rebelles ou d’autres encore douces et soumises. Tu peux être la femme qu’ils désirent sans réellement que cela ne te demande beaucoup d’efforts, la condition ? Qu’il rameute l’argent ensuite.
Avec Rob… C’est différent. Une relation durant depuis un certain temps, laisse la porte ouverte à s’exprimer tel qu’on est. Ce que tu essayes de dissimuler dans chaque rendez-vous avec des étrangers, s’exprime avec lui de manière presque naturelle. Tu es volcanique, impulsive, blagueuse, intelligente, mais aussi délicate et sensible. Ces détails n’intéressent en général personne, pire ça peut rebuter. Avec lui… parfois tu ne contrôles plus très bien l’image et celle que tu es. C’est un job de chaque instant de ne pas oublier ce que vous êtes véritablement l’un pour l’autre. Et tu mentirais si tu disais que parfois, lorsque cela fait plusieurs heures que vos corps se confondent et s’accordent, tu n’oubliais pas un peu quelle est ta place. Toi et lui c’est certes une transaction mais il y a autre chose… beaucoup de passions, des moments plus délicats, des choses confiées, des regards, des caresses. En tout cas, dans ta tête ce n’est pas toujours purement un rendez-vous. Ça ne l’est plus en réalité depuis un petit moment.
Tu l’aperçois enfin, sa stature droite et entretenue. Son visage d’une froideur naturelle, qui pourrait en refroidir des plus affirmées. La brillance de son regard qui allume en toi instantanément quelque chose. C’est vrai Rob, a des années d’avance sur toi, dix années. Et pourtant lorsqu’il te regarde et qu’il te touche, tu pourrais défaillir pour le genre de prise qu’il applique sur toi. La différence entre les hommes de ton âge ou les hommes plus jeunes ? Mr Rodgers sait purement et simplement ce qu’il veut et comment il le veut. Tu pénètres l’appartement qui l’accueille pour son séjour, discrète comme toujours, avant que ces bras ne s’emparent de toi et te câline. Tu pourrais défaillir facilement juste pour ça. Rob est un homme qui ne laisse que peu de places à la douceur, tout dans son attitude montre maitrise et organisation. Alors le sentir te saluer ainsi en dit long pour toi. Il t’a manqué. Bien plus que tu n’aimerais l’avouer. Tu lui fais face et à l’instant où ces yeux pénètrent les tiens, tu frisonnes. Tu lui demandes s’il a besoin de se faire pardonner et sa réponse a le mérite de te faire oublier le reste du monde. Sa bouche kidnappe la tienne, et tu abandonnes un soupire contre sa bouche lorsqu’il force le barrage de tes lèvres pour instantanément te faire comprendre que tu lui appartiens. En tout cas ce soir. Il te laisse à bout de souffle, lorsqu’il dit qu’il a commandé parce qu’il avait faim et qu’il doit se nourrir. Tes iris le dévisagent, soutenant le sien, tu n’as jamais eu peur de lui ou de le défier. Et là tout de suite, tes yeux parlent sans besoin de mot, tu es toi aussi affamé mais pas juste de nourritures. Tu le laisses t’abandonner pour rejoindre la table et servir deux verres de vin et ton sourire prend de l’éclat en distinguant quel type de vin il a pris. Celui que toi tu adores, tu prends délicatement le verre qu’il te tend, ton nez venant doucement sentir le liquide qui te donne un frisson juste par son arome. Vous vous apprêtez à trinquer lorsque Rob, te dit que s’il n’est plus d’assez bonne compagnie pour toi une pipe suffira avant que tu ne puisses prendre ton fric. Tranchant, froid, et terriblement sexy. Tu t’humectes les lèvres, retenant un sourire au coin de ta bouche en avançant contre lui.
- Oh… Juste une pipe, hein ?
Ces mots pourraient te rebuter mais ce n’est pas le cas, tu as appris à connaître le mystère qui habite cet homme. Du moins, une partie de ce mystère. Et ce qu’il peut dire n’est pas d’une évidence que c’est ce qu’il veut ou pense. Alors ton corps se colle au sien, vos verres légèrement décalés. Tu attrapes ces lèvres les embrassent avec une lenteur vertigineuse, prenant le temps à ce que chaque courbe soient divinement stimulées. Tu laisses le bout de ta langue s’appliquer contre sa lèvre inférieure avant de chuchoter.
- On a besoin d’un peu plus que ça tout les deux, tu ne crois pas ?
Ton regard revient dans le sien alors que tu souris d’une manière chaleureuse. Ton verre teintant dans le sien. Le regardant pendant que tu le glisses contre ta bouche et le penche délicatement. Il articule que tu lui as manqué et tu sens ton cœur se serrer plus fort, lorsqu’il t’appelle par ton prénom, ton vrai prénom. Tu as toujours adoré sa manière de te le murmurer. Tu mordilles doucement ta lèvre inférieure alors que ta main vient doucement se déposer contre sa joue et qu’en pénétrant de nouveau ces iris tu susurres.
- Disons que ça m’a laissé le temps d’imaginer que tu ne voulais plus de moi… Alors oui… Toi aussi tu m’as beaucoup manqué.
Ou plutôt te laisser croire qu’il avait des ennuis. Qu’il n’allait pas bien, et ça c’est ce que tu ne diras pas. Une escorte n’est pas sensée se soucier de la santé de ces clients.
WebName : Hortek Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 22Avatar & crédits : Jim Caviezel Date de naissance : 26/09/1978 Age : 46
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Dim 7 Jan - 21:34
Est-ce que j’ai merdé en l’invitant ? Est-ce que j’aurais dû lui dire d’aller se foutre nue à 4 pattes dans le lit et la baiser sans préliminaire avec beaucoup de lubrifiant ? J’en sais rien. Parfois c’est magique de la voir et ça fait du bien au cœur et parfois, c'est chiant et j’ai envie de lui taper dessus… Mais je crois que j’apprécie cette femme et que j’avais juste envie de me poser quelques heures avec une personne que je connais et qui m’a manqué. J’ai passé beaucoup de temps en voyage et j’avoue que parfois j’ai eu un peu peur dans certaines situations. C’est un peu comme lorsqu’on est soldat et qu’on veut gouter à un truc différent de ce qu’on a subi en mission. Mais alors que je lui propose de me vider les couilles avec sa bouche en lui offrant du vin si visiblement l’idée du repas lui déplait, je vois à son regard qu’elle jouait les pimbêches et qu’il n’en est rien. Qu’elle a envie de me taquiner sans doute. Mais de mon côté j’avais très envie d’une soirée simple et de profiter de sa présence car elle m’a manqué et pas forcément pour son cul magnifique. Mais elle semble apprécier le vin et la phrase sur la pipe. Elle commence à me connaitre et elle sait que je suis capable de l’appeler juste pour regarder un film avec elle sur un canapé. J’ai du fric et je ne sais pas forcément quoi en faire. Mon fils me demande peu d’argent et j’en ai mis assez de côté pour plus tard et pour son avenir. Du coup j’ai un peu trop d’argent à dépenser et j’aime particulièrement le faire avec elle. Alors que nous trinquons, elle avance et m’embrasse et y applique toute sa tendresse et son savoir-faire me perdant dans un monde de douceur dans lequel j’adore revenir me perdre régulièrement. Elle me caresse la lèvre de sa langue et me fait une confidence sur le fait que nous avons sans doute besoin de plus qu’une pipe tous les deux.
Je souris et hoche la tête avant d’avaler une gorgée de vin. Elle fait tinter son verre contre le mien et je lui annonce qu’elle m’a manqué. Oui elle m’a manqué. Beaucoup. Ça fait des années maintenant que je l’appelle régulièrement. Que je vais vers elle quand je rentre à San Diego parce que j’adore sa présence et que j’ai la sensation d’avoir mes marques avec elle. Je suis bien en sa présence et si je sais qu’elle le fait parce que je suis un bon client et que je paye rubis sur l’ongle, j’avoue que parfois je me prends au jeu de l’intimité avec elle. D’ailleurs. Alors qu’elle m’embrasse de nouveau, je la regarde et lui désigne la table.
« Alors peut-être que l’écrin sur ton assiette te fera savoir que j’ai effectivement pensé à toi. »
C’est trop sans doute d’offrir un bijou à une call-girl ? Sans doute, mais elle reste un être humain. Une femme avec qui je couche encore et encore et encore. Et même si je paye pour ça… J’en viens à me faire des nœuds au cerveau… L’écrin contient un collier d’or blanc avec un petit saphir bleu au centre, mais j’avoue que l’idée de la voir le porter ou de l’imaginer nue le portant m’excite terriblement. Je m’écarte pour la laisser aller vers la table si elle le souhaite. Oui je suis totalement en train d’essayer de la séduire.
Valentina Wilson
WebName : Caro' Date d'inscription : 29/11/2023 Messages : 23Avatar & crédits : Adria Arjona Date de naissance : 05/04/1988 Age : 36
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Mer 10 Jan - 11:49
Robert Rodgers est une énigme. Une délicieuse énigme à laquelle tu aimes te vouer. A laquelle tu aimes te perdre. Il te tuerait s’il savait que tu l’appelais par son vrai prénom d’ailleurs dans ton crâne, tu ne sais pas pourquoi il a toujours détesté qu’on ose le prononcer en entier. Tu te souviens qu’au départ de votre relation il t’avait confié qu’il détestait ça, et tu avais trouvé ça étrange. Beaucoup de choses sont étranges dans le monde qu’il côtoie, dans les personnes qu’il fréquente, les collaborateurs avec qui il travaille. Si tu sais que son domaine de compétences touche aux armes et à leurs reventes, tu n’as jamais posé de questions quant à leurs provenances et leurs destinations. Tout comme tu évites de demander ce qu’on été ces dernières missions ou activités. Ce n’est pas du désintérêt ou une limite professionnelle, la véritable explication c’est que tu as trop souvent peur de ce qu’il pourrait te dire. Le job de Rob te fait peur, tu t’es souvent demandé ce que tu ferais si tu apprenais qu’il lui été arrivé quelque chose. La morale te dit que tu ne ferais rien du tout, tu es une pute, de luxe certes mais juste une putain qu’il baise. Probablement que personne ne te mettrait au courant d’ailleurs. Rob est un client que tu possèdes depuis des années maintenant, et s’il paye tes venues, que tout sur le papier est une transaction, tu sais que pour toi il n’est pas simplement un homme qui te paye. Tu tiens à lui. Même quand il affiche cet air de ronchon et de froid glacial. Même quand il te parle comme le plus gros des machos et qu’il se montre d’un détachement extrême. Toi, tu sais pertinemment qu’il n’y a strictement rien de froid à l’intérieur de cet homme.
Il t’a manqué. C’est aussi pour ça que tu as refourgué cet enterrement de vie de garçon. Un petit connard à baiser avant qu’il ne puisse plus ouvertement le faire, croyez-moi c’est loin d’être aussi plaisant qu’une nuit avec le revendeur d’arme. Tu aimerais dire à Rob que tu n’es pas à ses petits soins mais c’est faux, il lui suffit de te dire qu’il désire te voir pour que tu chamboules tout et trouve une solution pour le voir. Il peut garder ces attitudes d’enculés pour une autre, toi tu as pleinement conscience que s’il t’a appelé c’est qu’il avait cruellement envie que tu sois à ces côtés, et pas uniquement pour que ta bouche le suce. Monsieur n’est pas le genre à s’encombrer de présence féminine non profondément désiré. C’est pour cela que tu rappliques, et qu’à présent tu colles ton corps contre lui et profites de ses lèvres pour lui exprimer comme tu ne désires être nulle part ailleurs. Tes iris pénètrent les siennes, tu adores lire comme les siennes brillent à ton contact. Tu lui avoues qu’il t’a manqué lui aussi et que tu avais peur d’avoir été remplacée et il annonce alors que l’écrin à sa place, pourrait peut-être te convaincre du contraire. Ton regard prend une teinte de surprise en fronçant les sourcils, tu le regardes avec étonnement.
- Tu m’as acheté un cadeau ?
Tu élargis un sourire radieux avant même d’avoir vu de quoi il s’agit, tu abandonnes doucement son corps pour déposer ton verre sur la table et la contourner pour te diriger vers la boite élégante couverte de velours qui t’attend sagement. Tu t’en saisie, l’ouvre et l’espace d’un instant tu ouvres la bouche sans en dire un mot. Bordel de merde !
- Waouh, je… Rob ?
Les mots ont dû mal à venir sur l’instant. Rob t’a déjà offert des choses mais rien n’étant aussi précieux et valant aussi cher. Tu relèves les yeux sur lui marquant ta surprise devant le présent qu’il te fait et qui te touche sans aucun doute. Durant ta vie, tu as appris à savoir ce qui était hors de prix de ce qui t’étais possible d’obtenir. Ça… C’est quelque chose que tu n’aurais jamais pu avoir. Et soudainement tu abandonnes un éclat de rire en baissant de nouveau les yeux sur le choix de ce bijou. Tu effleures la pierre précieuse de tes mains, avant d’avancer et tendre la boite vers Rob, les yeux brillants d’émotion.
- Tu es complètement dingue, ça a dû te couter une fortune ! Tu veux bien ?
Tu mordilles doucement ta lèvre inférieure avant de te tourner afin qu’il puisse te déposer lui-même ce collier autour du cou. La sensation de froid sur ta peau est exquis. Et une fois en place, tu reviens à lui, attrapant sa bouche et la dévorant d’une passion qui t’es propre. Ta bouche se fait envieuse, ton corps se presse plus fort contre lui et dans un souffle échauffé tu susurres contre sa bouche, un sourire plein d’amusement sur le visage.
- Tu peux me le dire maintenant, elles étaient plusieurs ?
Tu abandonnes un petit éclat de rire sensuel contre sa bouche alors que tu fais référence à des femmes qu’il aurait pu voir le temps de son absence. Tu n’es pas dupe, Rob en voit d’autres et c’est purement et simplement son droit, t’aime simplement lui rappeler à son retour ce qu’il a raté.
WebName : Hortek Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 22Avatar & crédits : Jim Caviezel Date de naissance : 26/09/1978 Age : 46
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Ven 19 Jan - 10:36
Cette femme… C’est plus qu’une femme qui ouvre ses cuisses, c’est plus qu’une femme que je paye, c’est une personnalité. C’est elle-même. Elle ne vient pas pour me charmer. Elle a rapidement montré sa personnalité et je l’ai adorée. J’y reviens encore et toujours parce que j’aime sa manière de poser ses yeux sur moi, de me sourire, de faire ramper ses mains sur ma peau. Elle est la passion incarnée et au-delà du plaisir sexuel, elle me fait du bien. C’est sans doute pour ça que je l’adore. Bon, j’avoue aussi que parfois j’ai juste envie de lui arracher la tête de toutes mes forces mais au final, je reviens toujours à elle. Je crois même que parfois j’ai envie de me projeter dans plus que ce que je partage déjà avec elle… Mais je me fous une claque mentale féroce pour ne pas oublier que malgré tout les charmes qu’elle déploie, je suis son client. Elle prend de l’argent et elle est charmeuse et douée et je mets sur le compte de sa maitrise qu’elle parvienne à me séduire au point que je me demande si elle ne ressent pas plus de chose pour moi que ce qu’elle devrait le faire. Mais je me trompe sans doute. Je bois une gorgée de vin alors qu’elle découvre avec plaisir que j’ai prévu un cadeau.
Je m’écarte un peu et la laisser aller voir. Comme je m’y attendais, elle adore. Je crois que sans me vanter je commence à connaitre ses gouts. C’est mon truc, je suis vendeur d’arme. J’ai forcément le joujou qui plait à quelqu’un. Je suis un mec qui est capable de deviner qui va aimer quoi. Enfin sauf avec mon fils, mais ça… On a tous une Kryptonite… Val’ est charmée et je sais que j’ai tapé juste à la manière dont elle l’exprime dans son regard. J’ai même réussi à lui occuper le sifflet. Je souris alors qu’elle me demande de l’aider à lui attacher. Je pose mon verre et m’exécute. Puis, elle se tourne et m’enlace avant de me lancer une nouvelle fois une vanne sur le nombre de femmes que je me suis tapé en sous entendant qu’elles étaient plusieurs pour me satisfaire. Je la regarde et lance d’un ton détaché et froids.
« Elles étaient sept… Et ce n'était pas encore à ton niveau. »
J’espère que cette réponse lui fera fermer un peu sa gueule, mais ça n’y arrive pas, ma bouche qui se pose sur la sienne fera le café comme on dit. Je l’embrasse doucement avant de couper le baiser et qu’elle me remercie. Je hoche la tête et prends sa main pour l’emmener à table. Je l’assois et l’installe en poussant sa chaise avant de prendre place en face d’elle après avoir retiré les cloches des entrées pour lui faire voir le saumon fumée avec sa mousseline d’avocat et radis pochés.
« Mon cadeau est intéressé. J’ai un gala important et je voudrais que tu sois ma cavalière. »
Elle sera éblouissante j’en suis sûr, mais des tas d’hommes ramènent des Call-girls et j’en fais partie. Mais Valentina marquera la différence à mon bras et ce bijou donnera l’illusion qu’elle est ma petite amie. C’est en général le rôle que nous jouons.
« Vendredi 14 au Hilton de San Diego. »
Je pose mon regard dans le sien, attendant qu’elle me donne sa réponse. Je ne suis pas du genre à détester le non. Je peux l’entendre et elle sait qu’elle peut simplement refuser. Je paye, mais ça ne me donne pas tous les droits sur elle.
Valentina Wilson
WebName : Caro' Date d'inscription : 29/11/2023 Messages : 23Avatar & crédits : Adria Arjona Date de naissance : 05/04/1988 Age : 36
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Mar 30 Jan - 11:39
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Le retrouver est quelque chose d’assez fou pour une fille comme toi. Dans ce métier, tu apprends très vite à comprendre que la seule chose à espérer d’un client c’est qu’il te paye, et peut être aussi qu’il ne te fasse aucun mal. En te lançant dans ce genre de boulot, tes débuts étaient moins sélectifs, tu avais parfois à faire à des types qui aimait te voir avec le corps recouvert d’hématomes en sortant de votre échange, d’autres aimer que tu puisses les redouter durant leurs prestations. L’une en l’occurrence t’a laissé une marque de canif sur le flanc gauche alors que tu tentais de t’échapper de la chambre. Si les débuts ont été compliqués, tu en as cependant tiré des leçons et aujourd’hui, personne n’osera s’en prendre à toi sans que tu ne sois en accord avec cela. C’est aussi l’avantage d’être une femme n’étant plus dans le besoin. Tu n’es plus obligé aujourd’hui de prendre chaque client comme si cela était vital. Et c’est en partie grâce à l’homme que tu retrouves ce soir que c’est possible.
Il n’était sensé être qu’un mec de passage pour toi. Il était sensé te baiser, repartir et ne plus jamais revenir mais ça ne s’est pas totalement passé comme ça. En le découvrant, tu mentirais si tu disais qu’il ne t’a pas plus. Il y a eu instantanément une séduction, de ta part en tout cas. Il était attentionné malgré que tu sois une pute qu’il payait et dont il aurait les pleins pouvoirs. Il te respectait et c’était quelque chose que tu ne connaissais pas vraiment. Dès les premières heures, tu t’es sentie en sécurité. Puis, ce qui aurais dû être une unique fois a été une seconde puis une troisième rencontre. Tu as découvert une personnalité derrière ce masque mystérieux qu’il garde sans cesse sur son visage de tombeur. Et il a découvert la folie de ton caractère, là aussi malgré toi. Tu as su assez vite qu’il côtoyé un monde brutal et ne permettant pas la moindre erreur, peut être que c’est sans doute ça aussi qui t’a plus chez lui. Sa manière d’affronter l’obscurité sans éprouver la moindre peur. Puis il y a eu les discordes, les moments de passions lorsque vous vous réconciliez… Vous connaissez beaucoup de clients qui vous sautent dessus alors que sa prostituée lui prend la tête ? Rob est un habitué et pourtant parfois tu oublies qu’elle est ta véritable place à ces côtés. Tu es tout au plus une employée à son désir rien de plus. Même si parfois tu dois te forcer à t’en rappeler.
Malgré tes pics de jalousie à lui rappeler qu’il t’a oublié, tu découvres avec émerveillement que ce n’est pas le cas. Le collier qu’il t’a offert en est la preuve. Tu es tellement surprise de son geste, que les mots peinent à revenir, mais ton regard fait le boulot lorsque tu plonges dans les iris bleutées délicieuses de ton client. Rien ne l’oblige à te faire ce genre de faveurs, strictement rien et tu le sais parfaitement. Alors évidement ça te touche. Tu le laisses mettre ce collier à la place qui lui revient et revient face à lui pour le remercier d’un baiser. Tu l’écoutes te dire que tes concurrentes étaient sept et que malgré cela aucune n’a été au niveau. Sa bouche trouve la tienne et tu te laisses aller à la chaleur qu’il provoque en t’embrassant. Un sourire charmé s’élargit sur tes traits et ton regard change doucement de nuances pour le contempler avec une douceur et une délicatesse qui t’es propre.
- Vous pratiquez et vous connaitre demande de l’investissement Mr Rodgers…
Articules-tu en glissant tes mains sur les flancs de Rob. Ta bouche revient contre sa lèvre inférieure et tu effleure sa bouche avant de dévier sur sa mâchoire, puis vers son oreille que tu viens pincer de tes dents délicatement en murmurant.
- Et je commence à très bien te connaître quoi que tu en dises.
Tu lui souris avec malice avant qu’il ne t’oriente vers la table afin que vous vous installiez pour vous mettre à table. Tu l’entends te dire que son cadeau est intéressé et tu soulèves alors un sourcil, un gala et son envie que tu sois sa cavalière. Tu restes muette un instant, descendant ton regard sur le plat délicieux qui apparait sous tes yeux. Alors ce cadeau est juste un moyen de dissimuler le fait que tu puisses être une escorte. Beaucoup d’hommes de pouvoir utilise ce stratagème pour être accompagné lors de réceptions. Ce que tu peux être stupide parfois… Evidement. Tu gardes ton masque de convenance, ce n’est pas la première fois que tu joues ce rôle. Tu vois son regard attendre ta réponse et tu pinces doucement les lèvres avant de susurrer.
- Je serais ravie de t’accompagner. Communique moi simplement l’heure quand tu souhaites que je sois présente.
Tu devrais savoir pourtant, que votre relation n’est qu’une transaction. Que ça ne sert strictement à rien d’en espérer quoi que ce soit mais parfois, c’est plus fort que toi. Tu attrapes délicatement ton verre et revient dans les yeux de Rob.
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Jeu 15 Fév - 23:06
Que ça peut m’agacer quand elle me fait remarquer qu’elle n’est qu’une femme que j’appelle quand je suis ici. Ça fait très épouse blessée et qui reste pour les convenances. Elle sait parfaitement que je n’en suis pas là et que j’aime le temps avec elle et que si j’étais plus souvent à San Diego je passerais mon temps avec elle. Parfois oui j’ai besoin de compagnie et pourtant c’est dans ses bras que je me sens le mieux. Les autres c’est satisfaisant mais ce n’est pas elle. Et elle, c’est ce que j’aime. Même quand elle me fait son show comme en ce moment. Du coup ma réplique sur les 7 femmes qui ont tenté de me combler et qui ne lui arrivaient pas à la cheville tombe comme un couperet pour mettre fin au débat. J’en échange mille contre une seule comme elle. Pourquoi j’ai ce besoin de lui dire des choses qui la glorifie alors que je pourrais juste répondre que ma vie privée ne regarde que moi et que je paye pour ses services ? Parce que c’est faux. J’ai plaisir à la voir même si parfois, elle peut profondément m’agacer. Je lui offre le bijou parce que je sais qu’il va être sublime sur elle et que j’ai été absent longtemps et que si je n’ai pas été un ange, elle m’a sincèrement manqué et je voulais lui faire ce plaisir. Et quand je vois le plaisir qui fait briller ses yeux, mon plaisir est total. Cette femme j’ai beau m’en cacher je l’ai dans la peau et y’a un truc assez satisfaisant à lui faire plaisir. Elle se retourne vers moi après que je l’ai aidé à enfiler le collier et voici qu’elle ponctue ses remerciements d’un baiser et alors que je la guide vers sa chaise elle me murmure qu’elle commence à très bien me connaitre quoi que j’en dise et je ne lui donne pas tort. Je l’invite à s’installer et alors que je réalise qu’elle a sans doute raison je lui explique que mon cadeau est intéressé pour qu’elle vienne avec moi à une soirée.
Je sais que je suis stupide. Je voulais vraiment lui faire plaisir et je l’aurais invitée de toute manière et en cas de refus j’y serais allé seul. Alors pourquoi je saborde mon acte de gentillesse aussi délibérément ? Parce que je suis con. Parce qu’elle est une « professionnelle » et qu’il n’y à pas de place pour « les sentiments » ou l’attachement. Que j’ai peur que si elle découvre que je paye ses services pour elle et pas juste pour son cul elle finisse par ne plus vouloir me voir et que je n’aurai plus aucun recours. Je préfère qu’elle me voit comme un connard qui paye que comme un minable connard au cœur d’artichaut qui s’accroche parce qu’il ne fait pas la part des choses. Et pourtant même si c’est nécessaire et que je n’en montre rien, je déteste voir cette lueur de tristesse dans son regard. J’ai voulu faire les choses en grand ce soir et je crois que j’ai peur qu’elle me perce à jour trop facilement. Elle accepte et me demande de lui communiquer le jour et l’heure. Je hoche la tête alors que je fais passer le gout de morgue dans ma gorge d’une gorgée de vin. Je suis stupide et je viens de saboter mon propre geste de gentillesse. Mais alors que j’ai envie de me maudire elle lève son verre pour trinquer à mon retour à San Diego. Je fais délicatement tinter mon verre contre le sien.
« A mon retour. »
Je pince mes lèvres et commence à manger. J’ai eu l’espace d’un instant envie de lui demander si elle avait été très occupée pendant mon absence mais je n’ai pas envie de la voir se justifier de quoi que ce soit et aussi parce que ça me ferait chier. Je repose mon verre et ma fourchette.
« Et si je décide de louer tes services un jour avant et un jour après la soirée ? Tu crois que ce serait possible ? »
Comme elle l’a dit c’est mon retour à San Diego et ça me ferait chier d’être ici sans la voir. Et j’ai envie de passer du temps avec elle. Donc autant profiter d’un petit prétexte pour maximiser le temps en sa présence si c’est possible. Elle est peut-être bookée pour un moment mais j’aime autant l’idée de me l’accaparer un long moment très bientôt…
Valentina Wilson
WebName : Caro' Date d'inscription : 29/11/2023 Messages : 23Avatar & crédits : Adria Arjona Date de naissance : 05/04/1988 Age : 36
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Parfois la réalité est difficile à accepter. Parfois dans ce métier où tout n’est qu’une affaire d’illusion afin de préserver les vices et plaisirs de tes clients, il arrive malgré toutes les précautions, que des affections naissent de rencontres régulières. Ne vous méprenez pas, aucune femme évoluant dans ce business depuis assez de temps, ne se laissera prendre à l’espérance d’une romance naissante. Les clients richissimes à la « Pretty Woman » n’existent aucunement ailleurs que dans les comédies romantiques. Et tu es une idiote… de parfois en espérer qu’il puisse en être autrement. Les hommes que tu côtoies sont parfois mariés, parfois libres comme l’air, quoi qu’il en soit, s’ils emploient tes services c’est bel et bien pour ce qu’ils sont, une compagnie, une présence qu’ils peuvent consommer jusqu’à plus soif et avec une durée limitée sans engagement. Pas de besoin de se justifier, de se confier ou de s’emmerder avec le comment des séparations. La prestation est établie d’une heure à une autre, point. Avec Rob, tes principes volent régulièrement en éclat. Ça ne devrait pas, et tu le sais pertinemment mais ça dépasse tout bonnement l’entendement. Lorsque son numéro de téléphone s’affiche sur ton portable ou qu’un message de lui te parvient, ton corps s’agite instantanément, tout comme ton esprit, là où tes autres clients t’indifférent purement et simplement.
Savoir qu’il voit d’autres femmes n’est pas sensé t’intéresser, ça n’est même pas sensé te concerner. Et pourtant… Si tu joues la taquine c’est aussi parce que tu aurais sans doute des difficultés à ne plus le voir. Rob n’est pas simplement un client important pour ton affaire, c’est un homme que tu aimes voir, avec qui tu aimes discuter. Ce trafiquant d’arme te charme, te séduit de part sa vie, sa manière d’être, de penser, de se comporter. Il a l’apparence la plus froide de l’univers et pourtant le corps d’une ardeur volcanique. Il se montre détaché de l’ensemble du monde, et pourtant il est d’une extrême chaleur parfois avec toi. Tu le répètes, tu es une idiote et cette soirée te le prouve un peu plus encore une fois. Lorsqu’il t’offre ce collier divin et d’une perfection absolue. L’espace d’un instant tu y crois, tu y crois vraiment au fait que tu ai pu lui manquer assez pour qu’il ai eu envie de te faire ce cadeau. Mais tes illusions ne restent que ce qu’elles sont, des inepties.
Prenant place autour de cette table dressée pour l’occasion, ton regard se pose sur l’assiette présente face à toi alors que Rob remet le contexte en place, et annonce que son cadeau est un acte intéressé. Tes iris s’obligent à ne pas rencontrer les siennes, le temps pour toi de reprendre contenance et masquer toute trace de ton ressenti face à la situation. Rodgers souhaite t’avoir à son bras pour l’une de ces prochaines réceptions. Tu attrapes ton verre portant un toast à son retour en reprenant ton sourire charmeur. Rob est un client, tu dois cesser de simplement te faire des films sur la comète. Tu acceptes de l’accompagner, la simple idée qu’il puisse envisager de le demander à quelqu’un d’autre t’irriterait probablement encore plus. Tu fais tinter ton verre dans le sien, avant d’en déguster une gorgée et le reposer. Tu commences ta dégustation aventurant par moment tes iris dans les siennes, le bleu de son regard t’hypnotise tout bonnement. Le calme s’instaure alors qu’il reprend la parole et demande si tu accepterais de lui louer tes services un jour avant et un jour après cette soirée. Tu marques un temps d’arrêt dans le mouvement de ta bouche, tu prends le temps de l’observer, déglutissant avant d’élargir un sourire.
- Si tu le décidais, je ferais sans doute en sorte de me rendre disponible oui… Encore faut-il que tu me dises quand cela sera ? Que je puisses voir comment rompre ou décaler mes engagements…
Tu inspires en regardant cette posture tellement solennelle entre vous, et inspire avant de te relever, prenant ton assiette et tes couverts d’une main, tu avances d’une démarche féline le rejoignant. Déposant ton assiette contre la sienne, tu viens lentement perdre tes lèvres sur les siennes en un baiser sensuel avant de glisser ton fessier sur ces genoux.
- Loin de moi l’idée de te déranger mais, je te trouvais terriblement loin. Ca ne te déplait pas j'espère ?
Tu marques un sourire avant de prendre sa fourchette et piquer un bout de viande que tu amènes en direction de sa bouche. Tu aventures un regard sur lui, plein d’amusement, détaillant sa bouche qui s’ouvre et attrape sa nourriture. Ces lèvres sont d’une divination à regarder, et il te faut reprendre contenance pour en revenir à toi et au fait que tu dois te nourrir.
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Ven 1 Mar - 23:54
Que devrais-je lui dire ? Que je suis pitoyable au point de croire qu’elle puisse ressentir des choses pour le mec qui la paye pour jouer à la femme que je voudrais qu’elle soit ? Elle me fait oublier qu’elle joue un rôle et pourtant je dois ne jamais l’oublier. Elle joue un rôle. Elle est payée pour me faire croire que je suis, unique, important. Je ne suis qu’une source d’argent et je l’accepte. Car cet argent me permet de profiter d’elle. De m’attacher à quelque chose qui me manque et que je n’ose nommer. Avec elle c’est simple et facile. Je paye, elle vient. Et pourtant je voudrais que ce soit tellement plus réel… Non… je divague. Ce sont les névroses d’un homme seul qui se rapproche à un truc qui n’est pas réel. Elle joue superbement l’attirance et l’affection et je ne lui en veux pas, au contraire. J’y prends gout. Plus que je ne le montre ou ne veux l’avouer. Elle m’a terriblement manqué et si je m’écoutais, je me lèverais de ma chaise, la basculerait en arrière sur la sienne et lui roulerait une pelle torride avant de lui murmurer que j’ai détesté tout ce temps sans elle. Et je ne bouge pas. Je ne montre rien. Je ne m’en rends pas compte mais je suis terriblement glacial. Je ne réalise pas non plus que je n’ai jamais dit « je t’aime » à mon fils. Que je ne lui parle pas. Que je l’aime si fort et que je l’admire tellement que juste respirer le même air que lui en silence me fait du bien et me gorge de fierté. Je suis un handicapé du sentiment. Alors quand elle m’explique les modalités pour que j’obtienne sa compagnie pour ma soirée je lui envoie un sms rapidement pour lui donner le carton d’invitation afin qu’elle puisse tout avoir.
« Je t’ai envoyé l’invitation. Si tu veux bien, j’aimerais aussi un supplément nuit. »
Je sais qu’elle va être éblouissante et je préfère qu’elle prévoit ses dispos pour être à moi et que je puisse lui retirer sa robe dans l’intimité de ma chambre d’hôtel. C’est comme ça que j’arrive à me sentir chez moi quelque part. Quand elle s’y trouve nue avec moi. Alors sans prévenir, elle se lève et avec son assiette, elle approche de moi et s’installe sur moi après un baiser sensuel qui achève de faire fondre mon cœur de plaisir. C’est exactement ce dont j’avais besoin. Je passe une main autour de sa taille et l’attire pour qu’elle appuie ses fesses contre mon bassin ses reins pressés contre mon ventre. Je pose un baiser sur son épaule nue quand elle me demande si ça ne me déplait pas ?
« Non, au contraire. Le seul moyen de rendre ça plus parfait serait de faire ça nu après avoir fait l’amour et de manger froid. »
Je souris et prends la bouchée qu’elle me donne alors que je la regarde dans les yeux alors qu’elle recommence à manger et que je fais taire mon désir de la mettre nue. De balayer d’un geste toute cette table et de me plonger en elle et de la marteler en lui disant de ne jamais me quitter… Je m’apprête à saisir la fermeture éclaire de sa robe pour la descendre quand elle me demande si je pense rester un moment en ville ? Je calme mes ardeurs et recommence à manger d’une main gardant l’autre sur elle.
« Je repars demain pour Houston et je reviens vendredi pour 2 mois si tout va bien. »
Je vais voir mon fils je pense, mais j’ai très envie de lui proposer de passer quelque temps avec moi. Genre vie à deux une semaine ou deux. Elle et moi dans une baraque que je vais louer. Mais je vais le garder pour moi encore un peu. Je ne veux pas qu’elle se dise que je suis déjà accro et que je deviens dangereux parce que je ne sais pas faire la part des choses. Mais j’y arrive de moins en moins et alors qu’elle se tient sur moi et m’enivre de son parfum, je me penche et embrasse de nouveau son épaule.
« Tu m’as manqué. »
Valentina Wilson
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Lun 18 Mar - 15:30
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Tu sais que tu devrais te préserver de cette faiblesse que Rob représente à tes yeux. Tu sais que tu ne devrais pas être aussi réceptive à son regard, à ses sourires qu’il ne fait si souvent, ni à ces mots qui ne sont que l’expression d’un client content de pouvoir prendre un peu de bon temps avec une professionnelle qui justement ne lui causera aucun tort. La vérité c’est que, après autant d’année à le côtoyer, à apprendre à le connaître lui et ces réactions parfois d’une froideur folle, tu as appris à aimer bons nombres d’aspects de ce monsieur. C’est un perpétuel devoir en sa présence que de te rappeler que tu es une prestation, une distraction et qu’il ne te doit rien. Ni attention, ni nouvelle, ni information sur sa vie. Qu’il est un homme libre et tu es uniquement la pute qu’il saute et qu’il paye pour cela. D’ailleurs il semble parfois te le rappeler, comme lorsqu’il t’offre ce cadeau avant de te rappeler qu’il est intéressé et qu’il aimerait que tu le portes à une certaine occasion. Evidemment. Pourquoi en serait-il autrement ? D’un certain côté tu te demandes pourquoi tu continues d’endurer cela. Ça pourrait être beaucoup simple, tu pourrais lui être moins disponible, lui dire que malheureusement tu es complète pour les semaines à venir et ainsi t’épargner ce sentiment ambigu et torturant que tu nourris à son égard. Sauf que tu n’as pas le courage de le faire. Non… Tu préfères agoniser et attendre ces appels ou messages dans l’angoisse qu’il aille bien plutôt que de tenter de lui dire ce que tu ressens et ne plus jamais le revoir. Tu l’écoutes te dire qu’il t’a envoyé le carton d’invitation par sms et qu’il aimerait un supplément nuit à cette occasion. Tu relèves tes iris sur ton client, et étire un sourire étudié comme pour lui spécifier que tu vas y réfléchir.
- Je devrais pouvoir te dire assez rapidement si je suis disponible.
Tu marques un petit regard entendu, avant de reprendre ton repas. Le repas est délicieux mais tu ne te sens pas à ton aise. Depuis quand vos repas sont-ils aussi conventionnels ? Tu pinces délicatement les lèvres avant de prendre la décision de le rejoindre. Il pourrait ne pas apprécier mais le culot est un peu ta marque de fabrique et en général, ça a tendance à charmer Mr Rodgers. Raison pour laquelle tu le rejoins et prends place sur ces genoux pour continuer à manger. Position probablement plus délicate mais tu t’en cognes, la sensation de ces genoux et de son torse contre ton dos n’a pas de prix. Sa main emprisonne ta taille comme pour t’y maintenir et tu dissimules à peine le sourire de contentement qui pointe sur ton visage. Tu l’entends te dire que la seule chose pouvant rendre cet instant plus parfait sera que vous soyez nus et tu prends une bouchée de ton plat, un sourire amusé s’étirant sur ton minois en le regardant.
- Ne te retiens surtout pas de me retirer les vêtements qui t’indispose. Je serais profondément déçue de vous frustrer Monsieur.
Tu mordilles doucement ta lèvre inférieure en le fixant d’une manière amusée. Tu te saisie de nouveau de sa fourchette et le nourris parfaitement consciente du fait que tu fais par tes réactions attiser un brasier qui ne demande qu’à prendre vie. Tu le questionnes à savoir quand il compte repartir et un pincement dans ta cage thoracique se fait ressentir en l’entendant dire qu’il repart à nouveau quelques jours des demain. Tu détestes ce planning surchargé qu’il possède en toute circonstance. Cette manière chronométrée qu’il a de vivre. Tu gardes pour toi le fait que tu aimerais annuler tout de ton propre planning pour juste être avec lui. Mais au lieu de cela, tu te laisses aller au silence. En tout cas jusqu’à ce qu’il te dise que tu lui as manqué et que ton cœur manque un battement. Tu sais que ça n’a pas la même signification pour toi que pour lui. Tu dois t’en souvenir pour rester toi. Tu inspires et te tourne vers lui, tu reposes tes couverts et susurre.
- Je ne sais pas toi mais j’ai assez envie que tu me montre à quel point je t’ai manqué ?
Un sourire en coin vient illuminer ton visage, avant que tu ne reviennes prendre possession des lèvres de ton client. Tu glisses délicatement tes doigts dans ces cheveux, l’amenant d’une légère pression à venir presser plus fort ces lèvres contres les tiennes.
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Dim 31 Mar - 23:10
Je crois que cette femme ne mesure pas combien je peux l’avoir dans la peau. Pas plus que je ne suis capable de le lui avouer ou de me l’avouer clairement. C’est pathétique. Le mec qui se laisse assez griser par le talent de la dame pour imaginer qu’elle puisse après tout ce temps le vouloir lui uniquement plutôt que son argent… Quelle femme tombe amoureuse de son bourreau ? Je ne suis pas dupe. On ne se prostitue pas par plaisir. C’est un fantasme de mec pour se dire qu’on n’est ni pathétique ni dégueulasse et on se convainc qu’on a le beau rôle, qu’on donne du plaisir et du répit à la dame. Mais nous ne sommes qu’un lot immense de connards qui profitent de leur fric pour avoir des femmes, qu’ils ne pourraient jamais avoir ça sans… Profiter de la misère des autres pour son propre bénéfice et laisser un peu d’argent avec l’illusion qu’on fait un truc bien et réglo… Je suis minable. Parce que j’ai beau m’en cacher, sa seule présence me régale. C’est elle que je veux voir quand je reviens. C’est dans ses yeux que je me sens désirable. C’est dans ses bras que je respire et c’est avec elle que j’aime être. Je pourrais arrêter et rester avec elle si elle me le demandait. Je ne l’ai pas fait pour ma femme et je crois que j’ai compris la leçon. La vie est courte et nous sommes mortels… Pourtant, je n’ose pas franchir le pas. Parce que l’avoir à moitié ou pas complètement comme je le veux c’est toujours mieux que de ne pas l’avoir du tout. C’est dévorant et au final si j’en veux plus, je ne peux me résoudre à ce cruel quitte ou double… J’ai trop à perdre. Si je franchis la ligne avec laquelle on flirte bien trop, je vais me bruler les ailes. Et elle mettra fin à nos échanges. Et j’ai peur de comment je pourrais réagir en la perdant.
Je réalise qu’il faut que je mange au lieu de l’écouter parler. Le rendez-vous est pris pour notre soirée et pour l’heure je me contente de sa présence. Mais rapidement elle se lève et vient se placer sur moi, elle me demande pardon et je la rassure car j’aime sa présence et la chaleur de son corps. Le plus frustrant est de devoir jouer le détachement quand elle enflamme clairement chaque parcelle de mon épiderme. Je peine même à respirer tant son parfum affole mes sens. Elle est un idéal si proche et impossible à atteindre… Cependant, je viens lui avouer que j’aime quand nous mangeons froids parce que c’est intenable pour moi de rester sage en sa présence. Je suis faible face à elle et j’ai du mal à me l’avouer ou à lui avouer à elle. Ma bouche avoue ma faiblesse quand mes lèvres se posent sur son épaule dégustant sa peau. J’avoue qu’elle m’a manqué parce que c’est vrai. Parce que je suis épuisé d’être insensible quand elle là.
Alors à cet instant précis derrière ses sourires et ses petites piques douces pour me rappeler que je n’ai pas à me retenir, elle me nourrit et me demande de lui montrer combien elle a pu me manquer. Le cœur battant, je l’attire et glisse mes doigts sur sa nuque et l’attire. Je rapproche nos visages alors qu’elle me sourit et que ses yeux se plissent. Nos souffles se mélangent et enfin je pose mes lèvres sur les siennes. Puis, elles s’entrouvrent et ma langue retrouve la sienne et j’ai une sensation de poids qui s’échappe de ma poitrine. J’enroule ma langue à la sienne avec douceur et passion. Je l’embrasse avidement, vibrant et excité. Je tremble et alors que ma langue déguste la sienne, je trouve la fermeture éclaire de sa robe et lentement je la fais descendre pour sentir en remontant mes doigts le velouté de sa peau sous la pulpe de mes doigts. Ma bouche s’active contre la sienne et je ne veux pas couper ce baiser alors que ma main sur sa cuisse remonte et la caresse glissant sous le tissu pour venir la caresser délicatement. Détachant à peine mes lèvres des siennes je murmure.
« Retire ta robe… »
Elle sait que j’aime la dévorer des yeux alors qu’elle me fixe en retirant sa robe d’une manière qui me rend totalement fou. J’ai besoin de la contempler, de la voir jouer avec moi et mon désir. J’aime me sentir
Valentina Wilson
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Mar 2 Avr - 9:29
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Dans ce genre de job, il faut toujours rester lucide. Tu en as connues des filles… Des nanas heureuses de pouvoir exercer leurs charmes sur des hommes séduisants, des hommes riches, des hommes avenants, polis et respectueux. Avant tout, elles étaient remerciantes de ne pas se retrouver sur un trottoir à devoir accepter de l’argent de personnes plus douteuses et parfois très malveillantes. On a toute souhaité cela un jour, ne jamais finir là où certaines de nos sœurs se mettent en danger à chaque passe, a chaque client qu’elle accepte de faire rêvasser. Savez vous combien d’entre vous disparaisse chaque année ? Combien de filles acceptant de louer leurs services s’évanouissent dans la nature sans jamais être réclamée ? Dans ce métier, il y a des pièges partout… Le game over pouvant venir de n’importe où, d’un mauvais endroit, d’un mauvais client, d’un défaut de paiement. Les embrouilles sont nombreuses, et si jusque-là tu t’en es plutôt bien sorti c’est simplement parce que tu as toujours fait en sorte de privilégier qui serait tes clients, au paquet d’oseille qu’ils pouvaient te fournir. Tu n’as dérogé qu’une seule fois à cette règle et ton corps garde encore quelques stigmates de la violence de ce mec. Robert Rodgers est entré dans ta vie quelques mois plus tard. En le rencontrant tu étais méfiante, il ne t’a fallut très longtemps pour comprendre que cet homme venait d’un milieu aussi obscur que le tien. Il avait être beau comme un dieu et séduisant à souhait, tout tes sens étaient en alerte en le rencontrant. Tu abandonnes un petit sourire à ce souvenir. Tu ne t’étais clairement pas trompé sur le diagnostic… Rob est dangereux, il l’est tout particulièrement pour toi parce qu’avec toi, il est tout ce que tu attends d’un homme. Pas d’un client. D’un homme, d’un être que tu pourrais aimer. Et au fond auquel tu tiens déjà depuis longtemps. Avec lui… Ca n’est plus vraiment un rendez vous professionnel à tes yeux. Quand ton téléphone sonne et découvre que c’est lui, c’est l’effervescence dans ton corps, c’est le bordel dans ta tête. Tu sais que tu annulerais une soirée à la maison blanche s’il le désirer. Et ce sentiment t’effraie. Ouais… tu es terrorisée par ce que tu es en mesure de ressentir pour lui. Parce que le jour où il le découvrira… Tout s’écroulera.
L’instant est semblable à chacun que tu passes avec lui. Il a disparu longtemps et il t’a manqué horriblement. Alors lorsqu’il te dit que toi aussi tu lui as manqué, c’est un part de ton âme qui s’illumine doucement. Tu tentes de dissimuler tes émotions, en prenant cet air inné chez toi de taquinerie, et de le provoquer en lui disant de te prouver à quel point tu lui as manqué. Tes iris brillent d’amusement à l’instant où il s’empare de ta nuque, t’approche et prend son temps avant de se saisir de ta bouche. Sa manière affamée qu’il a de vous dévorer une bouche, c’est à en perdre la tête. L’ensemble de ton corps, frisonne de plaisir sous cette manière qu’il a d’introduire sa langue à la rencontre de la tienne. Ta main se dépose sur sa joue et tu l’amènes plus proche de toi. Tu sens sa main glisser la fermeture éclair de ta robe avec une douceur inimitable. Tu mords délicatement sa lèvre inférieure en sentant son autre main sur ta cuisse remonter doucement. Avec lui, ce n’est pas simplement toi qui fais la cour à un homme, non… Lui aussi s’amuse de ce jeu-là. L’intensité de vos bouches se fait plus exigeantes et plus urgentes dans ce que vous désirez tout les deux. Tes mains s’attaquent déjà à sa chemise que tu ouvres en y glissant tes doigts manucurés contre son épiderme. Son souffle se saccadent et contre tes lèvres tu l’entends te demander de retirer ta robe.
- Tes désirs sont des ordres.
Tu souris et te redresse, déposant ton pied entre les jambes de Rob pour en écarter la chaise de la table et la faire pivoter de sorte qu’il ne soit qu’uniquement face à toi. Devant lui, ton regard s’accroche au sien, et tu élargis un sourire à demi timide, en dénudant une épaule, le tissu glissant contre ton épiderme. Tu prends un temps étudié pour le faire, tu sais qu’il aime particulièrement un déshabillé fait avec maitrise. Ton regard se pose sur ton épaule dénudée et tu renouvelles ton geste avec l’autre. La robe tombante sur tes hanches dévoilant ta lingerie sombre sur ton corps. La lenteur restante de mise, tu reviens à Rob, le regardant en ondulant des hanches pour retirant totalement ta robe et la chasser du tableau. Le laissant totalement spectateur des portes jarretelles de dentelle qui orne ton corps. Tu approches, repose ton pied entre les jambes de Rob, sur la chaise, la pointe étant totalement en mesure de presser une zone très sensible de cet homme. Orientant ton regard sur ta cuisse, tu murmures.
- Tu veux bien me donner un coup de main ?
Tu parles des attaches de tes talons. Tu adores le sentir te toucher, le sentir délicat et minutieux, là où, il pourrait tout arracher. Tu le fixes droit dans les yeux, patientant le temps qu’il s’exécute. Tu souris, et retire tes escarpins. T’agenouillant doucement devant l’homme d’un charme magnétique qui ne cesse de te regarder comme si tu étais la 8eme merveille du monde. Tes doigts déboutonnent les derniers boutons de sa chemise et tes doigts s’attardent à sa ceinture et son pantalon pendant que ta bouche s’approche et vient embrasser son torse. Un soupire t’échappe en sentant le parfum de sa peau.
- Hum… Ce parfum aussi m’avait manqué.
Tu l’embrasses à plusieurs endroits, te délectant de sa chaleur. Il peut penser que tu joues un rôle, à cet instant précis, tu perds déjà de la magie d’une escorte… Tu deviens toi… juste toi… Ton regard remonte sur lui qui t’observe et tes iris prennent une autre teinte… Celle de la dévotion.
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Ven 26 Avr - 11:49
Pourquoi j’en suis encore parfois réduit à rêver que dans le noir me croyant endormi elle me demanderait de l’emporter avec moi, de rendre nos parenthèses quotidiennes… Je suis sans doute trop flippé à l’idée de la voir me repousser parce que je franchis la limite et ne plus jamais me revoir car un client qui s’attache émotionnellement ce n’est pas désirable. Mais je refuse de me laisser tenter par ce désir, de l’accaparer pour moi seul et à chaque fois que le désir me vient je l’étouffe et le repousse aussi loin que possible de moi. Je suis lamentable et je le sais. Mais je m’en tape. Parce que je me sens bien avec elle et que c’est tout ce que je demande à la vie encore et encore, du temps avec cette femme. Encore et encore. Mais même si j’ai mis en place ce repas qu’elle va adorer car c’est tout ce qu’elle aime et que je veux lui donner la possibilité de pouvoir éviter de se dire qu’elle ne vient que pour écarter les cuisses. J’avais envie de sa présence, de son sourire. Mais rapidement c’est elle qui semble noyée de désir et elle vient s’installer sur moi avec une effronterie que j’aime particulièrement. Alors pendant qu’elle me conforte dans l’idée que ses désirs sont de ne pas manger chaud ce soir, je lui demande de retirer sa robe. Simplement parce que j’adore la contempler quand elle s’effeuille pour moi seul.
Elle pose son pied entre mes jambes sur la chaise et me force à reculer. Je la regarde alors qu’elle me sourit et dénude une épaule. Je l’ai vue nue tellement de fois, mais à chaque fois l’émoi que je ressens est renouvelé, cette femme me fait un effet détonant. Elle retire sa robe et je découvre le porte-jarretelles qu’elle a décidé de porter ce soir pour l’occasion. Toujours le soin des petits détails, toujours la mise en scène la plus étourdissante, toujours cette habitude de se rendre étourdissante et merveilleuse. Je la regarde poser son pied entre mes cuisses sur la chaise et venir presser doucement mon sexe sous mon pantalon du bout de son pied. Elle me demande alors si je veux bien lui donner un coup de main ? Je hoche la tête et glisse mes doigts derrière son genou pour doucement le plier légèrement vers moi. Je me penche et pose ma bouche dessus embrassant le tissu de son collant avant de la regarder en effleurant du revers de mes doigts l’intérieur de sa cuisse avant de revenir et de les glisser sur son mollet et descendre sur sa cheville. Je détache ses escarpins et la voilà qui se glisse à genoux devant moi et je le dévore d’un regard plein de passion et de désir. Elle se met à déboutonner ma chemise et l’ouvre délicatement. Elle s’attaque alors à mon pantalon pendant qu’elle se redresse sur ses genoux et embrasse ma peau. Le feu de ses lèvres enflamme ma peau qui frisonne alors que la chaleur est indescriptible de perfection. Elle me dit que ce parfum lui avait manqué et je caresse sa joue pour tenir sa tête relevée et lui embrasse le dessus de la tête.
« Celui-là aussi m’avait manqué. »
J’aime le parfum de ses cheveux. J’aime m’endormir en la tenant contre moi et le visage noyé dans ses cheveux, sa peau contre la mienne. Je n’en peux plus et je stoppe un instant sa progression sur mon torse pour m’octroyer sa bouche. Je l’embrasse doucement et délicatement, enroulant ma langue à la sienne. Je l’attire et l’installe à califourchon sur moi, voulant la sentir presser contre mon corps et sentir son poids sur la bosse orgueilleuse qui se cache sous mon pantalon. Alors pendant que nos langues s’enveloppent l’une à l’autre dans un balai savoureux, je glisse mes mains sur ses fesses et la soulève la portant contre moi en continuant de l’embrasser. Je la porte ainsi en souriant vers le lit la tenant contre moi avant de la déposer dessus délicatement, restant contre elle en venant m’allonger sur son corps, continuant les baisers alors que je me frotte contre son corps plus que de raison…
Valentina Wilson
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Jeu 2 Mai - 23:47
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Tu sais ce qu’il lui plait. Tu sais ce qu’il peut potentiellement aimer et ce qu’il détestera, pas parce qu’il te l’a dit, Rob n’est pas réellement le genre d’homme à s’exprimer beaucoup sur ces émotions. Cependant tu décryptes assez bien ce qui peut faire briller une lueur bien particulière dans ces yeux, ou ce qui va tendre son corps à l’extrême sous l’excitation. Il n’a jamais eu besoin de le dire, s’il est une énigme pour son entourage ou pour ces collaborateurs, il n’est pas aussi impénétrable à tes yeux. Sans doute que ce genre de chose se remarque après autant de temps passé l’un avec l’autre. Ou peut être est ce simplement le fait que tu sois incapable de ne pas remarquer ces choses puisque ça le concerne. Il est magnifique. Il est d’une beauté impossible à dénigrer lorsque tu t’effeuilles et qu’il n’en perd pas une miette depuis son siège, que la lueur de son regard prend cette teinte ombragée et qu’il ouvre imperceptiblement d’un millimètre la bouche, tu sens comme ton corps à toi aussi se tend. Il est là affalé dans ce siège, l’air le plus tranquille du monde et pourtant tout dans ces yeux indique l’intensité qui gronde en lui. Tu lui demande s’il accepte de t’aider, et alors qu’il approuve et se redresse pour déposer ces doigts avec délicatesse sur ton genou. Comment fait-il pour être aussi sensuel dans sa manière de faire, là où il peut être aussi craint devant certaines autres personnes ? Tu ne perds aucune miette de son attitude et entrouvre même les lèvres en le sentant rapprocher ton genou de lui pour le faire plier. Tu pinces de tes dents ta lèvre inférieure sans te défaire de ton sourire en coin. Sa bouche s’approche et il dépose un baiser au creux de ta cuisse, l’un de ces doigts coulant sur l’intérieur de ta cuisse qui instinctivement éveille des frissons dans l’ensemble de ton corps. Tu te hais d’être aussi réceptive à ces gestes, à son contact. Tu détestes le pouvoir qu’il possède sur toi, cette manière totalement impossible d’affoler tes sens, de mettre le feu à chaque parcelle de ton corps. C’est un effort constant de te rappeler qu’il est un client et que ce qu’il recherche n’est rien d’autre qu’un moment d’évasion. Tu l’observes durant toute sa manœuvre et finalement revient contre son corps, le chevauchant et le déshabillant. Tu n’arrives pas à t’empêcher de l’embrasser, tu aimerais mais ce n’est pas le cas. Tu sens la caresse de sa main contre ta joue qui t’amène à reporter tes iris sur lui. Il amène son visage contre tes cheveux et dit que ce parfum lui avait manqué aussi. Tu sens comme ta poitrine charge d’émotion que tu comptes effroyablement garder enterré. Il freine ta progression, attrapant ta bouche pour t’embrasser de nouveau et tu le remercie silencieusement de t’offrir ce répit pour éviter qu’il ne remarque quelque chose dans tes yeux. Sa langue vient à la rencontre de la tienne et tu sens comme le feu en toi grimpe. Ta main vient délicatement rejoindre sa joue, tes doigts attrapant sa nuque avec douceur. Il t’aide à revenir sur lui, et alors que vos bouches ne souhaite aucunement se délaisser, il te porte comme si tu ne représentais aucun effort pour t’emmener dans la chambre qu’il a décidé de vous offrir. Tu abandonnes un rire alors qu’il te dépose sur le lit et s’allonge sur ton corps. Tes doigts viennent se faufiler sous sa chemise qu’il porte toujours. Son bassin se presse contre le tien et tu sens comme chaque mouvement enflamme ton entrejambe. La pulpe de tes doigts parcoure sa peau, tu es ivre de lui, de sa manière de faire et tu termines votre langoureux baiser en une morsure, ton regard s’ouvre de nouveau sur lui et tu susurres.
- Je crois que tu m’as demandé quelque chose un peu plus tôt.
Tes mains viennent de rejoindre son pantalon et tu l’ouvres pour le descendre révélant la magnifique courbure de son fessier. Tu souris à son air interrogateur, tes yeux gorgeaient de malice, et lui laisse un petit baiser chaste sur la bouche avant de te dandiner pour glisser vers le bas, sous lui. Tu embrasse chaque parcelle de son buste à nouveau et descend encore juste te retrouver face à son boxer. Tu souris avant de l’attraper de tes dents et le tirer un instant pour le faire claquer contre sa peau, avant que tu n’aides de tes doigts sa verge à sortir de son carcan. La position est délicate mais tu t’en moques. Tu viens embrasser sa hanche alors que ta main vient encercler la longueur de son membre qui semble très en forme.
- Vous semblez terriblement en forme Mr Rodgers…
Tu sens la contracture de ces abdos à tes gestes et tout en prenant ton temps, tu souffles sur son bas ventre avant de délicatement amener tes lèvres contre l’extrémité de sa verge. Ta langue vient le flatter, avant de finalement passer le relai à tes lèvres, puis à la cavité chaude de ta bouche.
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Jeu 20 Juin - 16:03
Je déraille complètement et je le sais… Je n’ai pas besoin de tirer mon coup, c’est bien au-delà de ça. J’ai besoin… D’elle. Tirer un coup n’est qu’une foutu excuse parce que ça devient vital de la voir. J’ai son numéro et je ne la contacte que pour obtenir une prestation. Son employeur a accès à ses messages et je ne suis pas assez idiot pour tenter de changer notre relation. Elle peut ne pas avoir les mêmes désirs. Je suis sans un doute un vieil idiot pathétique qui s’attache à sa pute… Ridicule. Ça ne fonctionne que dans les séries à la con. Pas dans la vraie vie. Elle joue un rôle et elle le joue à merveille. Jamais elle ne cherchera à changer ce qui lui rapporte de l’argent et une belle stabilité. Je ne suis pas le seul. Je le sais parfaitement et malgré tout, j’ai la sensation qu’elle n’a que moi. Je me leurre totalement je le sais et pourtant j’aime y croire… Autant que je me plais à croire que je la baise comme j’ai envie et non pas que je suis en train de lui faire l’amour. Parce que je serais ridicule à faire l’amour à une pute qui n’ouvre ses cuisses que contre de l’argent. Je paye pour une illusion et un soulagement voilà tout. Et malgré ça j’ai toujours cette étrange sensation qui voudrait me faire penser qu’elle ne fait plus ça pour l’argent… Mensonge d’un homme vil et pitoyable. Je suis un connard friqué qui paye pour vider ses couilles. Mais c’est parfois juste ça présence que j’aimerais me payer et le sex ça vient parce que je n’arrive pas à lui résister. Elle a du finir par me cerner totalement parce que je suis incapable de retenue quand elle me regarde comme elle le fait. Chaque caresse, chaque approche me rend complètement fou de désir pour elle.
Malgré mes émotions passant parfois du chaud au froid, je me laisse totalement charmer par son approche et ses caresses. Elle sait y faire et j’aime être le terrain de jeu de ses baisers ardents. Je la contemple, la dévore du regard alors qu’elle soigne son approche et joue à me déguster comme si j’étais un vin précieux dont elle savoure chaque gorgée. Je me noie dans ses yeux et m’abandonne à ses caresses. Elle continue de m’effeuiller et faisant référence à ma phrase un peu provocatrice de tout à l’heure, elle se retrouve face à mon sexe dont elle gratifie le sommet des baisers de ses lèvres douces. Je soupire alors qu’elle se fait douce et câline et que j’aime chaque seconde de ce qu’elle m’offre. Alors qu’elle continue de jouer avec moi de ses caresses et de ses paroles douces je perds soudainement tout désir de jeu parce que la douceur de sa bouche sur mon sexe dans ce contact léger vient de me mettre au supplice. Je glisse ma main sur sa joue et délicatement, je l’attire en direction de mon sexe que je lui fais lentement prendre dans sa bouche. Le souffle court, j’expulse l’air de mes poumons au moment ou elle fait glisser mon sexe sur sa langue et trouver la moiteur sidérante de sa bouche. Je savoure son regard et me noie dans ses yeux alors que je la regarde faire monter et descendre sa bouche le long de mon sexe. Chemise ouverte pour unique vêtement je regarde la jeune femme me sucer alors que je me tiens dans ce fauteuil. Les secondes passent et je me redresse doucement avant de me tenir debout face à elle et de tenir ses cheveux plus fermement car je me met à doucement baiser sa bouche comme pour lui rappeler combien c’est délicieux quand je fais coulisser mon sexe en elle… Je veux lui mettre le feu, je veux qu’elle me désire au point de cesser de me sucer et de me demander de la prendre sans plus attendre. Je veux qu’elle me désire à en devenir folle. Qu’elle goute enfin à ce qu’elle me fait ressentir à chaque fois que je la vois…
Valentina Wilson
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Mer 26 Juin - 11:14
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Il y a longtemps déjà que tu te voiles la face sur tes rendez vous avec lui. Tu ne t’es jamais attaché à personne dans le milieu. C’est l’une des premières règles que tu intègres en commençant ce métier. Que tes clients soient séduisants ou non, ils ne sont là que pour une chose, le sexe. L’amour n’est pour eux, ou l’attachement, n’est envisageable qu’avec une femme avec bien plus de dignité. Tu ne te leurres pas, c’est ainsi que les filles comme toi sont considérées, et ce n’est pas bien grave. Ça ne touche pas vraiment, tu leur offre un service, un moment d’évasion, une parenthèse où ils prennent leurs pieds et ensuite la vie continue avec une liasse d’argent de ton côté. Certains sont réguliers, d’autres de passage. Quoi qu’il advienne aujourd’hui tu es plus sélective qu’auparavant. Aujourd’hui tu peux te le permettre, grâce aux hommes tel que Rob, qui paye foutrement cher pour t’obtenir quelques heures. Robert a été différent assez rapidement. Il payait plus, il ne semblait pas attiré que par l’acte en lui-même. Il n’a jamais montré une quelconque impatience à te voir partir, c’était même le contraire parfois. Tu avais par moment l’impression que dans son regard, il avait l’envie que tu restes. L’impression que tu n’étais pas seulement un corps à baiser. Tu as sans doute imaginé cela, mais c’est probablement à ce moment là que tu n’as plus été totalement indifférente à ses charmes. En même temps, vous l’avez regardé ? Cet air impénétrable qui semble être en mesure de résister à tout, ce regard d’un bleu paradisiaque qui sait tout aussi bien faire régner la lave que la glace. Cette force et cette manière sur de lui dont il a le secret, tu ne t’es jamais sentie aussi en sécurité qu’avec lui. C’est idiot t’en a éperdument conscience, mais si on te posait la question à savoir quel serait ton idéal d’homme… C’est lui que tu citerais.
Avec les années tu as appris à décrypter que son air sombre n’est pas réellement ce qu’il laisse présager. Dans la profondeur de ses yeux, il y a une teinte d’obscurité caractéristique lorsqu’il te désire, lorsqu’il fait preuve d’une retenue qui le ronge, lorsqu’il fait de son mieux pour se contrôler. Tu ne décrypte sans doute pas tout chez lui, mais là où certain ou certaine lirait de la froideur, toi tu distingues les braises dans une forêt desséchée. Et tu adores la voir devenir incendiaire. Comme à cet instant où il te soulève et t’amène dans cette suite de luxe qui promette d’accueillir vos moments intimes. Tu te laisses étourdir par son corps s’allongeant contre le tien, sa peau chaude réchauffant la tienne, sa bouche d’une divine saveur. Puis tu te glisses sous lui pour venir gratifier son membre, et honorer sa demande peut être un peu abrupte lors de ta venue. Tu ne t’en offusque pas, Rob est du genre direct lorsqu’il se méprend ou est trop tendu. Ta bouche l’embrasse d’abord avant de le laisser goûter à ta cavité buccale. La position est délicate et rapidement il se redresse, se remettant debout alors que tu rampes sur le lit et vient t’agenouiller au sol, en perçant de tes iris les siennes. Un sourire au coin des lèvres, tu approches et saisit la base de son membre pour le guider à revenir au chaud entre tes lèvres. Sa main rejoint avec douceur ta joue et tu fermes un instant les yeux à son contact. Tu devrais te montrer moins réceptive, mais c’est plus fort que toi, il n’y a qu’à le regarder, lui et son charme qui te font perdre la tête. Cette manière dont il expire comme si tu faisais bien plus que lui donner une simple pipe. Tu avances, puis recule ton visage, ta langue s’enroulant sensuellement tour de sa dureté. Tu reviens dans ses yeux et ne perds pas une miette du spectacle qu’il représente. Tu aurais presque envie de lui dire à quel point il est divin. Pourtant rien ne sortira de ta bouche. Sa main vient délicatement prendre possession de tes cheveux, il les agrippe et tu écartes un peu plus les jambes pour mieux te placer, sachant qu’il risque de te vouloir plus profondément. Ta main vient s’apposer à sa cuisse et elle se crispe légèrement contre sa chaire. On pourrait croire qu’il est le seul à prendre du plaisir dans cet instant. Ce n’est pas le cas, le voir s’abandonner comme il le fait, à tes gestes, ça te provoque des frissons tout au travers de ton corps. Ça incendie ton bas ventre, ça met tes sens en ébullition sans que tu ne puisses le lui montrer. Il baise tes lèvres avec une force un peu plus conséquente et tu te détends pour l’accueillir et l’amener de plus en plus profondément entre tes lèvres, jusqu’à ce que sa en devienne même suffoquant en gorge profonde. Tes iris ne le quittent pas d’une semelle, tu veux voir à quel point il aime ça. Tu veux graver à nouveau les traits de son visage qui se déforme sous le plaisir. Tu veux tout simplement le combler comme il le mérite, parce qu’à tes yeux rien n’est assez beau pour lui. Même pas toi.
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Dim 7 Juil - 21:51
Je ne suis pas idiot au point de croire que je sois le seul de ses clients, pas plus qu’elle ne doit se dire que je ne vois qu’elle, pourtant l’embrasse, l’avoir avec moi et la contempler se glissant entre mes jambes rapprochant son visage de mon sexe… C’est une sorte de féroce sensation de bien être qui m’enveloppe. Je me sens bien avec elle. C’est un peu comme un point d’ancrage dans l’univers auquel je reviens toujours. J’aime le grain satiné de sa peau, j’aime la douceur de ses cheveux, son allure de déesse. J’aime ses regards et son corps tout entier. J’aime revenir à elle. Bordel je suis vraiment en train de perdre les pédales et il est temps que je me ressaisisse un peu. Je regarde ses yeux au moment où sa langue s’enroule autour de mon sexe. Elle me dévore avec des yeux pleins de vénération et je préfère me dire qu’elle le fait à tous ses clients et que ce regard plein de vénération ne m’est pas directement destiné. J’ai besoin de me préserver et de me dire qu’elle ne me considère pas plus que comme un client. Je suis un parmi les autres et je ne veux pas me bercer d’illusions. Alors pendant qu’elle se replace pour engouffrer mon sexe dans sa bouche, je glisse une main dans ses cheveux. Ma prise se durcit et elle se replace posant sa main à l’intérieur de ma cuisse et se plaçant. Je pousse sa tête pour forcer une pénétration plus profonde. Rien de trop intense. Juste une pipe plus appuyée. Plus féroce et passionnée. Puis je lui impose la profondeur féroce d’une gorge profonde. D’abords des accoups pour préparer sa gorge. Puis au milieu des bruits de gorge, je force sa gorge à m’encaisser et à supporter quelques secondes d’immobilités au pire endroit de sa gorge. Puis je la libère et recommence plusieurs fois jouant à m’enduire le sexe de sa salive et à la tourmenter en la privant d’air parce que je sais qu’elle aime vraiment quand je m’octroie sa bouche ainsi…
Les yeux dans les yeux je la force à me sucer comme je le désire et je m’abandonne au délice de voir son visage s’empourprer ses yeux se faire plus larmoyant et sa bouche plus avide. Elle me bave dessus et je me délecte de chaque instant de cette caresse. Mais doucement je la remonte sur ce lit. Je suis assis et l’attire pour l’embrasser. Elle monte sur moi et je m’allonge doucement. J’enroule ma langue à la sienne mais je la repousse pour qu’elle continue d’avancer sur le lit. Mon visage se trouve sur ses seins que j’embrasse. Puis son ventre. Je la repousse encore et j’arrive sur son ventre. J’y dépose de nombreux baisers avant de faire rouler mangue dans son nombril. Puis j’embrasse son pubis et la fait monter juste assez pour qu’elle puisse s’installer sur mon visage ma bouche se trouvant au niveau de son sexe qui est déjà trempé et que je lèche délicatement pour le nettoyer de tout ce désir avant de faire rouler ma langue dessus et forcer le passage de ses lèvres intimes pour la déguster avant de revenir lécher son clitoris et de recommencer mes douces caresses en frottant mes lèvres contre son intimité massant au passage son clitoris avec mes lèvres et mon menton.
Valentina Wilson
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Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Sam 20 Juil - 11:28
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Dans ce monde il n’y a aucun prince charmant, aucune jolie demoiselle en détresse, pas de pro chevalier, et les princesses ne tombent pas amoureuses de leurs sauveurs. Ça fait bien longtemps que tu as compris que tu ne serais jamais la femme d’un seul homme. Pas que tu n’en avais pas l’étoffe ou la beauté ou peut-être même l’envie. Tu es assez lucide pour reconnaitre que tu as des atouts qui plaisent et un caractère assez modulable pour la majorité des gens. Quant à l’envie… Eh bien, il a disparu le jour où tu as compris que si tu voulais garder ta mère en vie, il vous faudrait de l’argent. Qu’elle et toi vous serez seules à faire face à cela, pendant que ton frère s’amuse à jouer les sauveurs pour le reste du monde. L’amour ne sera donc pas pour toi, pas quand ton job est d’écarter les cuisses pour d’autres. Puis un jour Rob est arrivé. Il a sollicité tes services, il n’était qu’un client de plus avec des allures très plaisantes mais, rien d’autre qu’un homme de plus ayant des besoins. Tu ne sais pas trop ce qu’il l’a fait revenir à chaque fois, mais tu sais ce qui toi, t’a plus lorsque tu le voyais. La manière dont ses yeux te regardent, la façon dont ses mains te touchent à la fois comme si tu étais précieuse et respectable, cette manière bien à lui de vouloir toujours te faire passer un moment plus long que la passe en elle-même. Rob s’est toujours arrangé pour qu’en sortant de ce moment avec lui tu ai mangé, et la somme qu’il te réglait a toujours été plus élevé que ce que tu demandais. Peut être qu’en y réfléchissant si tu ne t’ai pas effondré après ce client qui t’avait fait du mal, c’est parce qu’il t’a remise en confiance ensuite.
Nier la chaleur qu’il fait naître en toi lorsque tu réalises cette passe serait tout bonnement inutile. Oui, il t’excite. Oui lui faire une passe, n’est ouvertement pas un effort. Tu sais pertinemment que lorsque tu cherches à le séduire, tout ne se résume pas à l’argent. Même si pour lui c’est le cas. Il fait partie des hommes qui comptent dans ce monde, quelqu’un qui a une vie, qui a été marié, qui trafique et qui doit constamment être vigilant. Jamais une femme comme toi ne serait à la hauteur d’un homme tel que lui. Alors tu prends ce qu’il accepte de donner durant vos échanges. Et lorsqu’il te demande de le sucer, tu t’appliques et tu tentes au travers de tes cils sombres de faire en sorte qu’il n’oublie jamais à quel point il prend son pied. Ta bouche l’accueille dans sa cavité humide, tes mains venant prendre ses hanches pour appuis. Tu aimes à le rendre fou et tu sais qu’il aime particulièrement la profondeur de ta bouche. Alors ta langue vient le cajoler, tes lèvres viennent le stimuler jusqu’à ce qu’il prenne le contrôle de sa main dans tes cheveux. Tes genoux se repositionnent pour un équilibre plus fort alors qu’à chaque venue de son membre tu le sens vouloir gagner du terrain. Tes iris viennent capturer les siennes et tu ne perds pas un instant de ces réactions. Il cède à ses envies, gagnant plus que ta bouche, ta gorge et l’air se raréfie sans que tu n’objectes. Tu as confiance en lui, et ta main vient même gagner ses bourses pour les câliner pendant cet acte. Il bloque ta tête lors d’une gorge profonde et tes yeux s’enflamment malgré les larmes qui dévalent tes joues. Tu fais même quelque chose d’assez perturbant pour certains hommes, tu déglutis, comme pour que ta gorge se serre plus intensément sur lui. Rob abandonne une espèce de soupire ? Avant de finalement se retirer, et t’offrir ta liberté, sans attention tu le rejoins en venant félinement revenir à califourchon sur lui pour l’embrasser.
- Il semblerait que ma bouche te faisait très envie…
Tu te jettes sans doute un peu trop vite sur la sienne de bouche mais c’est plus fort que toi. Ton corps se presse contre le sien, tu peux dire ce que tu veux, tu as envie de lui. Tu es qu’une pauvre petite pute en train de vouloir son client comme une pauvre chienne en chaleur. Sa langue s’enroule à la tienne, et tu soupires contre celle-ci. Tes doigts s’aventurant à se glisser au travers de ses cheveux pour le masser sensuellement. Son corps s’allonge et il t’indique d’avancer, de continuer à remonter le lit. Tu lui obéis accentuant la courbure de ton dos peut être un peu plus franchement. Sa bouche dévale ton corps, tes seins, puis ton ventre avant de finalement rejoindre l’endroit le plus sensible de ton être. Au contact de ses lèvres, ta tête s’arque en abandonnant un petit gémissement. Tu écartes un peu plus les cuisses cherchant à lui donner un total accès à tes courbes. L’une de tes mains revient contre ses cheveux que tu érafles lentement dès tes ongles. Sa bouche te dévore et tu adores cela. Rob est en mesure à la fois de te faire grimper et en même temps sans jamais être sans contrôle. Tu frisonnes de la tête au pieds, chaque baiser qu’il t’administre rendant ton corps tel un arc électrique. Tu peines à contenir tes soupires, tes réactions, sous l’intensité qui règne à ses caresses.
- Oh bon sang, Rob…
Ca t'échappe, et il est trop tôt ou trop tard pour que tu puisses y réfléchir et en tirer les conséquences de tes actes.
WebName : Hortek Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 22Avatar & crédits : Jim Caviezel Date de naissance : 26/09/1978 Age : 46
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Sam 3 Aoû - 23:29
Je ne comprends pas pourquoi je suis aussi… Pitoyable. Je suis attaché à elle envers et contre toute logique. Cette femme me fait un effet de malade. Elle me transperce de toutes parts avec ses sourires et ses regards. Depuis la première nuit je suis complètement accro. Je me suis dit que j’avais juste trouvé la fille qui me vide le mieux les couilles, mais rapidement j’ai même fini par juste désirer sa présence sans pour autant avoir envie de la baiser. Nous nous sommes même engueulés comme un vieux couple et elle est revenue, a écouté mes excuses et nous nous sommes réconciliés. Putain parfois j’ai l’impression qu’on est en couple… Non, c’est stupide. C’est une professionnelle et moi un client. Je suis un vieux dégueulasse qui paye pour s’imaginer être désirable parce qu’une femme que je ne paye pas n’aura pas un intérêt suffisant pour moi. Valentina a cette manière de me regarder, de me toucher. J’ai la sensation d’être un bocal à bonbons face à une femme en plein régime… C’est torride et ça fini par me donner des sensations à tomber. Je suis dingue de cette femme. Je m’efforce de le nier pour ne pas tomber de haut ni la perdre mais je suis bel et bien dingue de toi Valentina Wilson…
Alors pendant qu’elle me dévore le sexe avec une hardiesse merveilleuse et que je pourrais sans aucune difficulté me contenter de me faire pomper jusqu’à la dernière goutte, je remonte la jeune femme pour le plaisir de l’embrasser et la remonte encore en m’allongeant sous elle jusqu’à ce qu’elle se retrouve les genoux de part et d’autre de mon visage et ma langue qui vient la fouiller. Elle tremble et ondule et je saisis à pleines mains ses fesses pour la forcer à rester le sexe collé à ma bouche les lèvres frottant son clitoris et ma langue faisant des ravages plongeant en elle sortant pour la masser et titiller son clitoris. Je l’entends gémir mon prénom et réalise qu’elle savoure sans chercher à prendre l’avantage ou essayer autre chose. Elle me laisse la combler. Je viens alors aspirer son clitoris et le torture en le suçant, l’étirant délicatement en le pinçant pour frotter ma langue dessus. Elle se retrouve forcée de tenir bras tendu et le bassin plaqué à mon visage quand ma main droite quitte ses fesses et plonge deux doigts dans son sexe pour faire des va et viens en elle.
Mes doigts tournent et viennent s’écarter et se resserrer pour varier les sensations que je peux lui infliger. Je me délecte de l’entendre soupirer, trembler, se cambrer. Elle affole mes sens et je suis plus raide qu’un poteau. Je tourne et retourne mes doigts en elle et cherche son point G que je titille par moment la position n’étant pas idéale pour ça, mais je le touche néanmoins pour parvenir à la faire devenir folle. Ma main qui était alors sur sa fesse s’étire un peu et c’est délicatement du bout de mon majeur que je viens effleurer son anus pour une caresse délicate et tout en douceur pour parvenir à la faire carrément exploser sous mes caresses. Je crois que je la tiens soumise et profite pour lui donner autant de plaisir que je peux…
Valentina Wilson
WebName : Caro' Date d'inscription : 29/11/2023 Messages : 23Avatar & crédits : Adria Arjona Date de naissance : 05/04/1988 Age : 36
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Ven 23 Aoû - 15:26
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Quand on joue trop longtemps à la séduction avec quelqu’un, il est parfois facile de se perdre entre les limites de ce qui est consenti ou non. Rob compte parmi tes clients depuis tellement longtemps que tu te demandes parfois s’il en est vraiment encore un aujourd’hui ou non. Ouais, tu es une pute. Tu pourrais même être catégorisée comme une putain de luxe vu ce que tu empoches pour passer du temps avec certains de tes clients. Pourtant aucun de tes clients n’aurait ton attention s’il ne payait pas le pactole. Aucun… Sauf Rob. Parfois ça t’arrive de presque oublier qu’il te paye lui aussi, qu’il dépose ce foutu fric sur ta table de chevet lorsque le moment est terminé et que souvent tu n’as pas du tout envie de le prendre. Parfois, tu as envie de le lui jeter au visage, lui faisant mâcher un de 100$ en lui hurlant que ce que tu fais avec lui n’est plus une passe depuis bien longtemps. En tout cas pour toi… Mais si tu faisais ça, sans doute que ça signerait la fin de votre « histoire ». Même ce mot ne signifie strictement rien entre vous. Tu ne mérites pas un homme tel que lui… Et pourtant tu te laisses imaginer parfois, lorsque son regard s’attarde un temps de trop sur toi. Lorsqu’il te retient quelque fois lorsque tu dois t’en aller. Lorsqu’il t’offre des cadeaux et que tu te laisses imaginer que ce n’est pas juste pour illusion de l’accompagner à un évènement. Ou lorsqu’il décide te faire du bien comme à cet instant au lieu de simplement te baiser et ne penser qu’à lui.
Sait il a quel point tu perds pieds lorsque sa langue t’embrasse l’intimité aussi sensuellement ? Sait-il comme tu aimes qu’il presse ton fessier de cette manière comme si tu lui appartiens à lui, rien qu’à lui ? Sait-il comme il te donne du plaisir, comme ton corps s’incendie parce que c’est lui et pas un autre qui te fait du bien ? Sait-il comme tu fantasmes sur lui ? Non. Il ignore tout de ce que tu peux ressentir, parce que tu y veilles cruellement depuis des mois. Te raisonnant après chaque moment passé à ses côtés pour te rappeler que tu es une femme de joie qu’il appelle pour se donner du plaisir et rien d’autre. Tu perds quelque peu de ta maîtrise lorsqu’il s’acharne à t’embrasser et que ces doigts viennent se joindre à la danse qui manque de te faire défaillir. Tu gémis son prénom, plusieurs fois, et ondule des hanches malgré sa poigne a tenter de te maintenir en place. Ton corps tremble, s’échauffe de tant d’attention et ta main vient s’agripper à ses cheveux alors que tu susurres.
- Tu m’as tellement manqué…
Ca t’échappe, et pourtant c’est dit avec tellement de sensualité que tu es certaine qu’il pensera que ce n’est qu’un stratagème de plus pour le complimenter. Tu sais comment il pense… Robert Rodgers n’est pas si compliqué à comprendre lorsqu’on prend le temps de le découvrir. Il se pense trop vieux pour plaire, trop inadapté pour mériter l’attention d’une femme, alors qu’à lui tout seul il pourrait avoir la moitié de la gente féminine. Tu sens son autre main venir à l’assaut de ton corps et soudainement il stimule à la fois ton intimité et ton fessier. Tu sens ton souffle manqué d’air, ton cœur raté un battement et ton regard descend sur le sien qui est d’une nuance perçante entre tes cuisses. Tu entrouvres la bouche devant la beauté de cet homme.
- Rob je… Attend, je…
Tu tentes de lui indiquer que tu vas succomber mais la nuance dans ton regard finit de t’achever et les spasmes de ton corps se déclenche. Tu abandonnes un cris ta main se plaquant presque en dernier recours pour te soutenir avant de chuter. Tu subis un instant de pur délice avant que ton corps n’accepte de te rendre un peu de contrôle sur toi et ta dignité. Tu examines le visage de ce merveilleux homme qui se montre fier de lui et décale de ses lèvres pour revenir t’allonger sur son corps. Son membre est fort tendu, et tu souris en le regardant, t’abaissant pour venir glisser tes lèvres contre les siennes. Il porte ton goût et tu préfères clairement le sien.
- Dites moi Mr Rodgers votre queue est foutrement douloureuse… Vous devez terriblement souffrir ?
Ton bassin revient contre le sien, ton entrejambe venant doucement coulisser contre la sienne, alors que tu es encore très sensible de l’orgasme qu’il vient de te donner. Tu glisses ta langue le long de sa lèvre inférieure laissant tes iris l’admirait aussi fort qu’il le mérite.
- Dis moi ce que tu veux, et comment tu le veux… J’ai très envie de te satisfaire.
WebName : Hortek Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 22Avatar & crédits : Jim Caviezel Date de naissance : 26/09/1978 Age : 46
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Sam 31 Aoû - 0:11
Retrouver cette femme, caresse sa peau, écouter sa voix, respirer son parfum, lui faire l’amour… Tout ça donne le sentiment d’être… Chez moi. Je n’ai plus cette sensation depuis longtemps. Même quand je vais chez mes parents ou que je retrouve mon fils. Je n’éprouve cette sensation de plénitude et de sécurité que lorsque je suis avec elle. Une étrange osmose s’installe et existe entre nous. J’ai cette femme dans la peau au-delà de tout sens commun. Je suis ivre de cette femme merveilleuse et alors qu’elle se tient sur moi, gémissante et fébrile, le corps tendu et cambré à recevoir les assauts de ma langue alors que je tiens ses cuisses allongées sous elle, je réalise combien j’aime le corps de cette femme. Combien le sex avec elle revêt une sensation bien plus grisante et bienfaisante qu’un simple coup tiré hyper satisfaisant. Elle me donne l’impression que je suis unique. Que personne en dehors de moi ne peut lui faire ressentir ça. Et j’y crois. J’ai besoin de me rappeler constamment à l’ordre. Qu’elle est dans son rôle, qu’elle est payée pour me bercer d’illusions et que j’adore ça. Que son corps elle me l’offre, qu’elle joue sans doute avec plaisir avec moi, mais ça ne va pas au-delà et si je lui avoue que j’aimerais pouvoir l’avoir juste pour moi plus souvent… Que je me passerai de la payer non pas parce que je suis pingre mais parce que je voudrais… Essayer un autre type de relation… Je sais qu’elle va me rejeter. Que le contrat sera rompu. Que je ne la récupèrerai jamais et… Je ne suis pas prêt.
Je réalise alors que je la lèche plus fort et plus sauvagement, bercé par la sensation que je peux la perdre et que cette énergie décuple mon désir de m’ancrer en elle. Elle m’appelle et déclare qu’elle jouit. Je prolonge mes assauts cherchant à lui donner cet orgasme qui menace et savoure par ma position du dessous cette jouissance qui vient de la saisir. Elle me regarde souriante et alanguie et se couche sur moi venant m’embrasser. Merde j’aime l’embrasser… J’aime son sourire et ses cheveux en vrac, ses yeux brillants de plaisir alors qu’elle frissonne encore de plaisir. Elle joue et m’appelle Mr Rodgers avant de se frotter contre moi. Je devrais mettre une capote mais mon bassin se soulève et joue avec elle. Son intimité glisse contre ma verge gonflée de désir. Si je la rentre en elle je vais tenir 4 secondes… Merde sans protection c’est pas une idée géniale… Mais alors que je vais la repousser pour chercher de quoi, elle me demande de lui dire ce que je veux et comment je le veux qu’elle veut me satisfaire…
« Faire une connerie avec toi… »
Je la regarde et glisse mes mains sur ses fesses, mon sexe se fond contre le sien et le gland trouve l’entrée de son corps. Je la regarde dans les yeux au moment ou j’envahis lentement son corps sans aucune protection. Je tremble en sentant son sexe palpiter autour du mien durant la pénétration. Je me plante enfin en elle et ondule presque immédiatement le bassin. Je fais n’importe quoi… Je sens qu’elle va gueuler, mais je l’embrasse et la bascule pour venir sur elle. C’est rare de ne pas utiliser de protection entre nous. C’est arrivé en de rares occasions… Mais là je ne veux pas faire avec… Je m’écrase sur elle et me met à la larder de coups de bassins puissants et féroces en la regardant dans les yeux. Engueule-moi si tu veux Valentina… Pourrie moi, surtaxe-moi cette soirée… Je m’en tape. Je donne mon âme au diable en échange s’il le veut. Je viens de céder à une pulsion… Je me noie dans ses yeux l’accablant d’assauts saccadés. Son sexe est trempé. Brulant. Merveilleux. Il masse mon sexe à chaque assaut et me met au supplice. Putain je ne vais pas tenir longtemps et je m’en tape en fait. Je serre les dents, mais je veux me sentir en elle sans protection parce que j’ai envie l’espace d’un tout petit instant qu’elle soit à moi sans barrière. Je suis fou et tant pis. J’assume ma folie.
Valentina Wilson
WebName : Caro' Date d'inscription : 29/11/2023 Messages : 23Avatar & crédits : Adria Arjona Date de naissance : 05/04/1988 Age : 36
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Mer 11 Sep - 15:32
Parfois on pense tout contrôler alors que ça n'en est qu'une illusion
-- Tenue-- Ça peut paraître totalement fou, irraisonné et même étrange mais ce que tu vis en sa présence se passe de mots. Il n’y aucune simulation, que ce soit dans ce que tu ressens ou dans ce que tu vis en sa présence. Tu n’as absolument pas besoin de forcer un quelconque trait, ou une quelconque émotion. Robert Rodgers est une énigme, un foutu mystère que tu n’as jamais tenté de résoudre mais qui pourtant t’attire et te retiens à ses côtés depuis des années. Tu ne sais pas vraiment ce que tu ressens à son égard, mais tu frémis lorsque tu n’as pas de nouvelles comme si ton monde pouvait s’écrouler, tu suffoques lorsqu’un texto de lui apparait sur ton écran de portable, tu rougis lorsqu’il te complimente, tu frisonnes lorsqu’il te caresse, tu jouis lorsqu’il te baise. Tu ignores ce que c’est que d’aimer quelqu’un véritablement mais si on te demandait de décrire quelque chose qui s’y assimile tu crois bien que ce sont les traits de son visage qui t’apparaitrait en premier.
L’ensemble de ton corps est fébrile fout de la passion qu’il accepte de te donner et des folles caresses qui te rende addicte de lui. Tu t’égares parfois à penser que tu pourrais être la seule qu’il regarde ainsi, qu’il convoite avec autant de fougue, qu’il désire avec autant de passion ou qu’il câline avec autant de tendresse. Seulement tu sais que tu te leurres, que ce qu’il te donne n’est que le reflet de ce qu’il donne à toutes les femmes avec qui il passe du temps. Et ça devrait t’indifféré au fond, les règles sont établies depuis des années. Pourtant tu ne peux t’empêcher de ressentir ce méandre de possessivité qui t’envahit. Cette jalousie maladive qui coule dans le plus profond de tes veines, et que tu tais de toutes tes forces en sachant que si elle se dévoile, tout se terminera.
C’est en sachant que tu pourrais le perdre que tu exploses à t’en faire griller les neurones sous les coups de langue de Rob. Telle une électrocution qui te transperce le corps et l’âme tu vibres, et cris en tremblant de bien être après cette déferlante de plaisir. Tu te reprends après presque une minute de frisson et retourne sur son corps galbé et délicieux. Tu aimes chaque parcelle, chaque cicatrise, chaque perfection qui a tes yeux sont divines. Tu lui demandes ce qu’il désire, et comment il le veut, désireuse de le faire perdre la tête autant qu’il ne le fait pour toi. Il te repousse sur le dos et alors que tu abandonnes un éclat de rire il revient à toi, s’installant avant de grogner qu’il veut faire une connerie avec toi. Tes iris sombres foncent dans les siennes et tu frisonnes en comprenant ce qu’il va faire. D’un coup sec de butoir, il s’enfonce en toi et ton corps s’arque dans une surprise. Il vide tes poumons de leur air et tu suffoques en le sentant buter tout au fond de toi.
- Rob qu’est-ce que… Oh merde !
Avec empressement, tu attrapes sa bouche et grogne contre ses lèvres, ton corps ondule contre le sien rapidement vos peaux s’échauffent, vos cœurs prend un rythme plus soutenu et ton souffle lui oublie une ou deux respirations. Tu ne maîtrises absolument rien, pourquoi tu l’autorises à faire ça ? C’est déjà arrivé auparavant oui, mais… Bordel tu ne peux pas te permettre de faire n’importe quoi. Rob, n’est pas n’importe qui mais… Des putes qui se montrent imprudente et qui ruine leur fond de commerce ce n’est pas aussi rare qu’on le pense. Mais en attendant tu halètes, la chaleur et la dureté de son membre te faire perdre la raison, tu t’agrippes à son corps, et gémis contre sa bouche, alors que ta langue cherche la sienne. Il sait que tu vas parler, son corps s’écrase plus fort comme pour te maintenir sous sa coupe alors qu’il bute plus fort de secondes en secondes en toi.
- Rob, on n’est pas… Putain on doit pas faire ça !
Son regard plonge dans le tien et tu sens le frisson parcourir ton échine et ta peau. Tu serres la mâchoire, abandonnant un grognement en attrapant ses cheveux entre tes doigts et en l’obligeant à ne pas laisser le moindre de ses souffles s’échouer ailleurs que sur tes lèvres.
- Envisage simplement d’arrêter et je te tue !
Tu l’engueules ouais… Mais au fond tu ne te sens jamais plus vivante, désirée et divine que lorsqu’il craque et franchit ce genre de limite pour prouver à quel point tu es en mesure de lui faire perdre les pédales. Alors tu t’offres plus fort, tu enroules tes jambes autour de son bassin et l’aide à te soulever afin que la pénétration soit plus étroite et profonde.
WebName : Hortek Date d'inscription : 12/12/2023 Messages : 22Avatar & crédits : Jim Caviezel Date de naissance : 26/09/1978 Age : 46
Sujet: Re: Nuit à l'hôtel (Robentina) Jeu 3 Oct - 20:15
Pourquoi j’ai cette sensation plaisante quand je pense à elle ou quand je la vois approcher ? Pourquoi son parfum me donne la sensation de « maison » ? Pourquoi je ressens tout ça alors que je ne devrais pas. Les choses sont claires non ? Elle vient parce que je la paye et même si depuis le temps nous avons une sorte d’habitude je m’efforce de rationaliser tout ça. Je ne dois pas tomber dans la pathétique, dans cette sensation grisante qu’on est unique à ses yeux. C’est ce qu’on doit ressentir vis-à-vis de la professionnelle qu’elle est. Alors pourquoi j’ai autant envie de la voir repartir avec des étoiles dans les yeux que j’ai envie de la faire sourire ? Je suis minable. Je m’attache à une illusion. Je ne suis qu’un vieux pathétique qui aimerait des choses qui n’existent pas. Les choses sont établies et pourtant mon cerveau cherche tous les « et si » qui se présentent. Ils n’ont ni queue ni tête et pourtant ils sont là. Ils me reviennent à chaque regard, paroles, soupire, caresse. Alors pour faire taire ces voix, pour faire taire ces paroles suaves qui me donnent le tournis, je lèche son corps. Ma langue se fait féroce, douce, délicate, aventureuse, taquine et meurtrière. Je ne vais pas m’arrêter malgré ses suppliques. Je la rapproche secondes après secondes du précipice et je compte la pousser dedans une fois au bord. Mes doigts se joignent à la danse et dans un ultime sursaut je la contemple jouissant sur ma langue.
Le feu du désir se fait alors bien trop ardent et je remonte le long de son corps brulant et tremblant. Je lui demande alors que je suis à l’agonie de mon désir, de faire une connerie avec moi. Elle n’a pas le temps de répondre que déjà, mon sexe nu transperce délicatement le sien. C’est une merveilleuse connerie et pourtant, je la fais. Je transperce son intimité lentement et le dernier tiers se retrouve enfoncé dans son corps d’un grand coup de bassin. Elle réalise ce que je viens de faire et alors que je l’embrasse elle grogne et répond à mon baiser avec passion. Nos langues s’entremêlent férocement. Je tremble contre elle et ondule mon bassin faisant glisser mon sexe en elle qui se plonge dans son intimité et je deviens de moins en moins doux. Le doux venin du plaisir rampant dans mes veines fait peu à peu de moi un démon affamé et mes assauts se font rudes et suaves. Elle me repousse le temps de me reprocher ma bêtise me disant qu’on ne doit pas faire ça. Mais nos regards se croisent et elle agrippe mes cheveux m’approchant d’elle avant de me menacer de me tuer si je m’arrête. En guise de réponse ma bouche s’écrase sur la sienne. Je l’embrasse à pleine bouche buvant ses soupirs alors que ma langue s’entortille à la sienne et que mon bassin frappe sans retenue le sien. Je perds les pédales et visiblement elle ne sera pas la voix de la raison… Alors allons-y de toutes nos forces. Jetons-nous dans cette connerie qu’on aura tout le loisir de regretter plus tard… Si regret il y a…
Je frappe sans relâche le corps de Valentina avec le mien. Mon sexe nue glisse et écarte le sien sous son passage. Elle se serre, elle tremble. Elle fait vivre à mon sexe des sensations rarement éprouvées et mon corps est en feu. Mon esprit lui est train de crever parce que mon cœur tambourine à tout rompre. Je me redresse un peu pour parvenir à respirer et mon front posé sur le sien je plonge mes yeux bleus dans les ténèbres des siens. La douceur onyx de ses prunelles m’enveloppe et je grogne de délice.
« Serre… Moi… Fort… »
Je veux qu’elle me retienne en elle. Je veux qu’elle me serre au point de m’interdire un sursaut de conscience, d’intelligence… Je tremble alors que je noie dans ses yeux et que mon bassin ne cesse d’aller et venir contre elle. Les mouvements sont saccadés et presque brutaux tant je ne les contrôle plus. Je tremble et suffoque. La délicieuse sensation de plaisir monte et je sens mon sexe se contracter. Mon bas ventre se comprime et je pousse plus fort en me raidissant. Mon Dieu, je vais vraiment le faire ? Je me perds dans ses yeux et un ultime coupe de bassin arrive. Je me recule et le temps se stoppe. Les secondes ne défilent plus. L’espace d’un instant je suis figé dans le corps de Valentina nos regards tendrement enlacés à l’image de nos corps. Et soudain, c'est l’explosion. Je me sens aspiré en elle et je me plante au fond de son intimité jouissant sans retenue des flots de plaisir que déverse dans son corps haletant de bonheur en revenant chercher sa bouche pour un baiser intense.
Je l’embrasse jusqu’à la fin de ma jouissance et tremblant je continue de l’embrasser même quelques secondes après ma jouissance. Une minute passe, peut être deux. Je reste noyé dans son corps tremblant encore et l’embrassant avidement. Je me redresse et la regarde dans les yeux mon visage près du sien nos souffles se mélangeant délicatement alors que du revers de mes doigts je caresse sa joue tendrement. Je me sens vulnérable et tellement… Bien.
« Ne bouge pas. Laisse-moi encore quelques instants dans cette bulle avec toi… »
Ce n’est pas un ordre c’est la supplique d’un homme à l’agonie. Je crois que cet instant était à la mesure du manque que j’ai ressenti.