Cheyenne Cunningham ~ "prends le contrôle de tes émotions avant qu'elles ne prennent le contrôle sur toi"

D’aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai eut une enfance heureuse. Fille unique j’ai toujours été choyée et dorlotée. Enfant, j’étais le genre d’enfant douce et joviale, qui à toujours le sourire. Ca peu parraitre ciché, mais j'étais le rayon de soleil qui réchauffé notre foyer.  Le sourire rayonnant de ma mère flotte encore aujourd’hui dans mon esprit. Les souvenirs que j’ai d’elle sont ce que j’ai de plus précieux, parce qu’ils sont rares… et j’ai l’impression que chaque années qui passent les atténues. J’ai peur qu’elle sombre un jour dans l’oublis et ça je ne pourrait pas le supporter. Ma mère est morte quand j’avais treize ans. Je me souviens de ce jour noir de mon existance comme si c’était hier.

Insouciante, je jouais dans ma chambre jusqu’à ce qu’un cris strident, suivi d’un coup de feu retentit, troublant la tranquillité paisible de la propriété. Ce que j’ai fais ensuite est flou… j’ai du me précipiter hors de ma chambre du haut des escaliers j’ai apperçut son corps innerte ensanglanté. Je me rappel avoir voulu hurler de douleur, mais une main s’est plaqué sur ma bouche, me clouant ainsi au silence. Je me rappel avoir relevé les yeux paniqué, j’ai cessé de lutter contre cette force qui me maintenais tranquille que lorsque j’ai vu qu’il s’agissait de la bonne de la maison. La peur transpirait par tous les pores de sa peau. Les agresseurs étaient encore dans la maison… je les ais vu cracher sur le corps de ma mère. Impuissante je n’ai rien pus faire. Spectatrice ce que j’ai vu ce jour là marquera à jamais mon âme. Cagoulé je n’ai jamais apperçut leurs visage, je me rappel seulement du regard de l'un d’entre eux. J’aurai juré qu’il a croisé le mien… s’il a perçut ma présence il n’a rien dit à ses complices, il c’est contenter de cracher des ordres dans une langue que je ne connaissais pas. Du Russe peut être ? Je ne saurais le dire. Ils sont partis… et après ce drâme ma vie toute entière à basculé.

Du jour au lendemain je me suis retrouvée seule avec mon père qui était extrêment prit par son travail. Juge au tribunal, on travail c’est toute sa vie. Je l’ai toujours vue avec mes yeux admiratifs de petite fille. Pour moi il protège les innocents et envoie les méchants derrière les barreau, mais la vérité est tout autre. Pourris jusqu’à l’os il accepte divers pots de vin, trempes dans affaires plus que louches… Si aujourd’hui je serais capable de m’en appercevoir, je nie cette vérité qui n’est pas acceptable à mes yeux.

Une partie de moi est morte le jour à ma mère est partie. Je revivais ce jour chaque nuit, dès que je ferme les yeux je revois son corps inerte, la tache de sang tout autour d’elle… et le regard froid de cet homme. Plus je grandissais et plus j’étais dfficile à gérer. Mon père à mis longtemps ça sur le dos du traumatisme, mais ce qui m’arrivais était plus important que ça. J’ai seize ans quand mon psycologue pose une diagnostique. J’ai ce que l’on appel dans leur jargon une personnalité Borderline. Pour la faire courte, la moindre émotion prends chez moi des proportions gigantesque. J’ai ce besoin constant de reconnaissance et d’attention. Lorsque je juge que l’on ne prend pas assez soin de moi, que l’on me délaisse, je part en crise et me met en danger. Un comportement autodestructeur pour attirer l’attention. Une sorte d’appel à l’aide. Je n’ai pas de tendance sucuidaire, je tiens à la vie, mais je suis capable de m’auto mutiler juste pour sentir la douleur, me sentir vivre par ce biais. Je ne supporte pas d’être seul, c’est angoissant pour moi et l’anxiété est principalement ce qui peut déclencher des crises. Ce qui peut sembler être que détails pour ceux qui m’entourent peut prendre pour moi des proportions qui dépasse l’entendements. Gérer ma colère est quasi impossible, je m’irrite facilement et manière injustifiée et excessive. Quand la pression retombe et que je me rends compte de la violence de mes excés je m’en veux énormément. Je vis très mal cette prise de concience. Mon comportement est souvent impulsif et auto destructeur, pour attirer l’attention je peux m’adonner à des pratiques dangereuse, prise de divers substances, pratiques sexuel à risques, jeux dangereux… Ces comportements auto destructeur sont souvent lié à un rejet ( du moins à ce que j’interprète comme tel )

Pour palier au mieu à ce trouble, pour minimiser les crises je consulte un psycologue depuis des années. Les consultations s’espace lorsque je vais mieu mais malheureusement ça ne dure jamais longtemps. La moindre contrariété, le moindre stresse provoque chez moi des réactions en cascade. Le dessin m’aide beaucoup à extérioriser et contrôler ce flot d’émotions qui danse sans cesse en moi. Mon père n’a jamais accepté ma maladie, il pense que je suis faible… trop fragile pour ce monde. Peut être qu’il a raison au fond… Lire la déception dans ses yeux est insuportable pour moi.

Après les études d’Art à l’université de San Diego, j’ai désir voler de mes propres ailes, m’éloigner de lui et de son influance. Il a jamais vu mon côté artiste d’un bon oeil. J’ai constaté par moi même que vivre de son art est extrêmement difficile et si j’espère toujours y parvenir un jour, pour l’instant, je me suis trouvé un petit studio en centre ville… Bon l’appartement appartien a mon père, sans ça j’aurais probablement jamais put me permettre de quitter la propriété familliale. Cependant je refuse catégoriquement que mon père me donne de l’argent, je veux réussir par mes propres moyens. Je suis loins du jobs de mes rêves, mais je me suis trouvé une place comme barmaid au Cosmo. L’ambiance raignant dans cet établissement est étrange, mais la paie est plus qu’acceptable, et tant que je ne trouve pas mieux je n’y suis pas si mal.