Le calme avant la tempête (Caliade)

**TENUE**

9 Février 2023 soit 5 jours avant la soirée des Hounds où tout va partir en couille et à laquelle je serais absent… Pourquoi ?

Depuis que j’ai repris la tête des Hounds, je me retrouve au milieu d’un bordel de gestion qui me donne envie de me tirer une balle. Pourquoi j’ai envié Murdock pour sa place de chef ? Je dois gérer des trucs, mettre des coups de pression, ne jamais me montrer faible… C’est fatiguant. Avec le temps j’arrive à trouver mon rôle et à m’y sentir bien, mais clairement… Je regrette d’avoir désiré la place de Murdock. Ce qui me dérange parfois dans les quelques nuits où je peine à dormir c’est la disparition de Murdock et de son fils qui m’intrigue. Le conseil des fondateurs éliminé Murdock mort et les Russes qui n’ont pas renvoyé son cadavre ça veut dire qu’ils ne l’ont pas. Personne. Murdock s’est juste volatilisé. Lee Sloan ne sait rien non plus il ne l’a pas contacté. Personne. Murdock a purement et simplement disparu. Comme ça m’arrache la gueule de penser que je mène l’enquête comme un putain de poulet à la con, je préfère me dire que j’ai reniflé la piste sans rien lâcher comme un pittbull qui s’accroche à une vieille… L’image me plait plus que celle d’être un enfoiré de flic…

Murdock a purement disparu à partir d’une certaine heure. Plus personne ne l’a vu. Son fils ? Pareil, les membres du conseil ? Personne. J’ai analysé les cartes et je me suis demandé vers où il aurait pu aller. Je fouille le passé de Murdock mais rien. Il a peut-être la vie la plus digne de désintérêt de l’univers ou peut-être qu’il a masqué ses traces… Mais rien… Alors j’ai tenté le tout pour le tout, j’ai fait appel à des témoins. J’ai prétexté que ma moto s’était faite voler par un mec. J’ai donné le modèle et la couleur de celle de Murdock et j’ai promis quelques biftons si ça donnait un truc cohérent. Ce soir, alors que j’arrive au Down, je coupe le moteur de ma bécane et sens mon téléphone vibrer. C’est le Barman d’un petit bar de Welton sur la route 8, il dit que la moto il pense l’avoir vu. Il n’a pas vu le mec dessus en détail mais la description approximative du mec me fait penser à Murdock. Il me dit qu’il s’est probablement arrêté plus loin dans un motel qu’il connait à la sortie de la ville et qu’une certaine Cathy pourra me renseigner. Merde ça fait loin et pourtant j’ai envie de partir maintenant… Je lui dis que je serai à son bar demain avec la récompense et je raccroche. Bordel enfin une piste… Je crois que la bière aura bon gout ce soir.

Quand je rentre j’ai presque envie de me tirer direct Rowan est déchainée. L’organisation de notre fête la met à cran visiblement. Je lui lance un coucou rapide et je vais me foutre très loin du bar au cas où. Je retrouve quelques gars et je tape une bière sur la table. J’ai le smile et ça fait du bien. Enfin ça avance. Enfin un semblant de piste. Je vais peut-être me laisser tenter par un petit billard et un whisky… Oh God j’aurais du aller chercher des cigares. Un bon gros barreau de chaise bien illégal en provenance de Cuba… Je discute avec deux trois mecs et quand la jolie serveuse approche avec son plateau et son plus beau sourire, je lui prends une pinte de blonde dans laquelle je lui demande deux doses de Whisky. J’me fais mes propres mélanges de bière. Quand elle me ramène ça j’ai tombé ma veste pour rester en T-shirt et attendre mon tour pour un billard. C’est là qu’elle entre. Putain ça ne devrait pas être permis d’être aussi canon. Cette nana a un regard qui ferait fondre un iceberg… C’est marrant mais j’ai plus du tout aucun intérêt pour ce que me raconte Larry… Ma bière spéciale arrive et je dois jouer. Je pose 100$ pour intéresser le jeu et Stan souris en me disant que j’ai du fric à perdre… Je joue mais je regarde en permanence vers la jolie dame qui vient de rentrer. Le pire c’est qu’elle croise plusieurs fois mon regard et même si elle regarde ailleurs ses yeux reviennent toujours sur moi… Bon c’est bon. Je décale ma canne et tape la noire qui rentre directement. Fin de partie j’ai perdu. Stan jubile et je lui tape sur l’épaule en tendant ma queue à Larry. Je laisse le billet et m’éloigne avec mon verre de bière presque fini. Je m’approche de la jolie dame et posant mon verre près d’elle je tente une approche.

« Je crois qu’on a un problème tous les deux… Ton joli regard m’a fait perdre 100$ au billard et mon verre est presque vide… »

Je le termine d’un trait et le repose sur le bar avant de me tourner vers elle avec un sourire charmeur.

« Correction il est vite. Tu bois avec moi ou t’avais juste envie de me faire perdre ma partie ? »

Si c’est le cas je vais grogner mais bon une fille avec d’aussi jolis yeux, on peut presque tout lui pardonner non ?

--Outfit-- A peine débarquée et déjà en mission d'infiltration ? Je pense qu'ils sont complètement cinglés... Je suis clairement de la bleusaille et si j'ai eu quelques cours théoriques sur la planque et l'infiltration ou les filatures ça reste de l'abstrait à mes yeux. J'apprends vite, ça ok, j'ai à priori le physique adapté pour jouer la fille à motard... Mon permis moto ce qui ne gâche rien ... Mais putain je suis pas prête.

Pourtant je m'habille et me maquille, range ma plaque et mon arme dans le coffre sous mon lit et je me mets en route. Direction le down alley. On approche de l'anniversaire de la mort de leur conseil et il se murmure en sous marin qu'une grosse fête est prévue. Mon objectif, y être invitée. Pour ça, tous les moyens sont bons.

Il est marrant le cinquantenaire libidineux qui m'a sorti ça en louchant dans mon décolleté... Je suis pas entrée dans la police pour être une pute ! Un soupir et je m'engouffre dans le taxi pour lui filer l'adresse du bar des hellhounds. Il ne fait pas de commentaire mais je vois son regard et ce que j'y lis est plutôt éloquent. A ses yeux je suis de la chair fraîche... Ça tombe bien c'est le but.

Quand j'entre je suis surprise par l'ambiance. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais pas à ça... Je suis aussi surprise par le regard énigmatique et séduisant que je croise immédiatement. Grand bien bâti, un sourire qui creuse une fossette au coin de ses lèvres... Canon ET dangereux. Si je ne fais pas fausse route ce type c'est McNamara celui qui est "suspecté" d'être le nouveau grand manitou, depuis la disparition de l'ancien kome. C'est quoi ces noms à coucher dehors d'ailleurs? Kome, hiema... Chuku. Sans déconner on se croirait dans un vieux film.

Alors que je m'installe et commande ma bière, un sourire taquin se dessine sur mes lèvres en observant le bel inconnu jouer. Je ne sais pas trop pourquoi ni comment mais mon regard fini toujours par revenir sur sa silhouette. Est ce que c'est ce qui le pousse à venir m'accoster ? Son franc-parler et son sourire charmeur m'amusent mais je ne dois pas me laisser distraire. J'ai un rôle à jouer. J'arque donc un sourcil, jouant le jeu tout en gardant un air légèrement espiègle.

« Oh, je suis désolée de t'avoir fait perdre ton argent au billard. Mais tu sais, parfois il faut des sacrifices pour attirer l'attention. » Je laisse échapper un petit rire. « Et quant à ton verre vide, c'est une situation extrêmement grave, il faut absolument y remédier. »

Je jete un coup d'œil à son verre vide et hoche la tête avec un faux air sérieux. « Je suppose que c'est une question de moralité de venir en aide à un homme dans le besoin. Surtout par ma faute !» Mon sourire s'élargit alors que je fais signe au barman avant de plonger mes yeux clairs dans les siens. « Un autre verre, donc. Moi c'est Calista mais mes amis m'appellent Callie.» je fais délibérément trainer les syllabes du mot ami que le sous entendu soit tout à fait perceptible.

Le barman s'approche et je commande un autre verre pour lui et pour moi en levant deux doigts et en désignant le comptoir. Avant de me tourner vers lui avec un clin d'œil mutin. « Voilà, une chance de rédemption pour moi, et un verre de plus pour toi. C'est un échange équitable, non ? Saurais je à qui j'ai fait perdre 100 billets ? »

Je lui lance un regard espiègle, attendant sa réaction tout en trinquant mentalement à la suite de cette rencontre amusante, malgré l'enjeu. Je me mordille la lèvre inférieure, songeant que je pourrais me brûler les ailes, dans le feu de ce regard noir.

J’ai le cœur un peu léger ce soir. La piste de Murdock est prometteuse… Enfin prometteuse. Disons qu’elle est plus stimulante que le néant absolu dans lequel je navigue en général. On dirait que Murdock a juste clignoté et disparu. Mais l’anniversaire approche et ça va faire du bien. Merde un an que je suis le Kome ? Ça me donne l’impression que ça en fait 10. Je vais vieillir avant l’heure. Je regarde la jolie jeune femme qui me j'étais des regards enflammés depuis tout à l’heure et qui ne se rétracte pas quand je m’approche et que je tente de draguer un peu. Au contraire, elle rentre parfaitement dans le scénario d’approche que je lui propose et habilement déclare qu’il faut parfois faire des sacrifices pour attirer l’attention. Ouais j’ai perdu 100$ pour pouvoir contempler ses jolis yeux. Et le plus fou c’est que ses yeux ne sont pas juste ce qu’elle a de plus beau. Cette femme est torride. Et sa manière de lancer une joute verbale est assez délectable. Elle déclare que c’est très grave que mon verre soit vide. Elle dit même que c’est une question de moralité. Je me mets à rire d’un éclat joyeux en dévoilant mes dents blanches et posant mon coude sur le comptoir pour me rapprocher et me tenir face à elle en me rapprochant.

« Oh tu es donc une femme de moralité ? »

Avec tout ce que ça comporte de bizarre en ce lieu et avec nous. Mais j’aime qu’elle feigne l’innocence… Son regard n’a aucune forme de crainte ou d’intimidation. Elle se cramponne à mes yeux et me donne la sensation que rien d’autre que moi n’existe. Putain elle coche toutes les cases la jolie inconnue… Mais soudain, elle commande et me regarde de nouveau dans les yeux et déclare s’appeler Calista mais que ses amis l’appellent Callie. Je prends sa main doucement et la serre avant de répondre.

« Wade… Mes amis m’appelle Wade… Enchanté Callie… »

Je tire un peu sa main en avant et la penche vers moi, juste le temps de poser un baiser sur sa joue en guise de bienvenue. Je me redresse en souriant toujours. Le barman nous apporte nos bières. Je la regarde toujours dans les yeux avant de prendre ma bière et de lui tendre la sienne. Je trinque avec elle et avale une gorgée avant de reposer la bouteille sur le comptoir.

« Alors Callie… Je t’ai jamais vu ici. Tu t’es perdue ? »

Je veux en savoir un peu plus sur elle histoire de faire un peu connaissance. Je me tiens droit face à elle, ne regardant quand ses yeux et buvant ses paroles. Okay je crois que ça fait longtemps que je n'ai pas eu une sensation de légèreté aussi prononcée sur les épaules, qu’en plus je trouve la jeune femme terriblement belle et attirante, ce qui me donne soudaine très envie de pousser un peu le jeu de la séduction…

McNamara sourit, un sourire qui, malgré la situation, me fait une étrange impression. Ses yeux pétillent d'amusement alors qu'il répond à ma réplique taquine et je ne peux m'empêcher d'avoir un petit rire. -"D'une moralité irréprochable bien sur." Ceci dit en riant et en roulant des yeux, ce qui amoindrit clairement le côté sentencieux de ma phrase. Il agrippe ma main et se présente officiellement, tout en déposant ses lèvres sur ma joue un instant. Je frissonne malgré moi et masque cette timidité soudaine sous un sourire. Je me retrouve tout de même à me mordiller la lèvre inférieure en rougissant et en me disant que m'avérer sensible au charme tapageur du mec qui est considéré comme le chef du gang qu'on m'a demandé d'approcher... c'est complètement con.

Le barman revient avec les deux bières, et McNamara lève la sienne pour trinquer avec moi. " À la rédemption et aux rencontres fortuites ", dis-je avec un sourire complice avant de trinquer. Il me regarde avec un air intrigué pour me demander ce qui m'a amenée ici ce soir, sous entendant que je me suis perdue. -"Serais tu en train de sous entendre que je fais tâche dans le décor?" Je ris doucement et avale une nouvelle gorgée de bière.

La conversation semble couler naturellement entre nous, et malgré l'enjeu de ma mission d'infiltration, je commence à me sentir de plus en plus à l'aise en sa présence. McNamara a une assurance plutôt charismatique qui rend difficile de ne pas être attirée par lui, mais je dois rester concentrée sur l'objectif, observer et ramener le fruit de tout ça. C'est un jeu dangereux et je le mesure finalement encore plus maintenant.

Alors que la conversation se poursuit, je dois trouver un équilibre délicat entre l'art de la séduction et la nécessité de recueillir des informations, mais surtout je dois essayer de garder en tête que je ne peux pas fondre pour lui. Qu'il ait un sourire charmeur ne dois pas vraiment entrer en ligne de compte. Et puis depuis quand je fonds pour un bad boy moi d'abord ?

Je prends une gorgée de ma boisson, laissant les yeux errer subtilement autour du bar pour observer les membres du gang. Est ce que tous les clients sont des Hells? Même ceux qui ne portent pas le cuir? Ils sont dispersés dans la pièce, discutant et riant, sans faire attention à nous et ça a tendance à me rassurer. -"Je viens d'arriver à San Diego. Tu vas rire, je suis venue rejoindre mon petit frère... mais ce petit con habite avec deux bombes sexuelles et n'a rien à faire de l'arrivée de sa frangine." Je m'arrange clairement avec le réel puisque Theo n'est même pas au courant que j'ai désormais un appart en ville. -"Alors j'ai eu envie de profiter de ma soirée et en bonne fana de moto... me voici."

Sourire et regard planté dans le sien, je me demande si cette explication va suffire où si il va considérer que je suis suspecte. La hiérarchie m'avait filé une réponse prémâchée mais j'ai réalisé que... ça ne me correspondait pas. Je ne peux pas faire comme si j'étais quelqu'un d'autre, je ne serais pas naturelle et ça serait pire... enfin je crois. Toute manière je suis lancée, alors bon !

-"J'aime bien l'ambiance ici, tu viens souvent?" Façon de relancer la conversation et accessoirement de ne pas faire comme si j'avais des informations sur lui. En même temps... j'ai pas grand chose. D'autant que les photos au poste ne lui rendent vraiment pas hommage, loin de là. Sur les photos qu'on m'a montré, il avait l'air froid, dur, presque désagréable, ou en tout cas patibulaire... et là, il sourit, ça découvre ses dents et ça fait briller ses yeux et j'oublie un peu ce que je fous dans ce bar.

Il se penche un peu plus près de moi, volontairement ou non, je ne saurais le dire, mais je suis confrontée à son parfum et putain... il coche toutes les cases ? Les enjeux sont élevés, mais ils se dissolvent dans le moment m'éloignant doucement et sans que je n'y prenne garde de ce rôle d'infiltration. Peut être pour ça qu'il faut pas envoyer une bleue pour une mission pareille ?

Elle est charmeuse et j’adore ça. Elle est plus qu’adorable dans son approche et c’est tellement plaisant quand une femme qui pourrait avoir n’importe qui dans ce bar d’un claquement de doigt vous fait son petit numéro de charme. Elle a un sourire à tomber et sa manière de poser le regard sur moi, c'est étourdissant. Ça donne des ailes. Ou alors ce soir pour la première fois depuis longtemps, je me sens léger ? La possibilité de cette piste pour retrouver Murdock me donnerait une sensation de légèreté que j’ai perdue depuis longtemps ? Ou alors la jolie dame et ses sourires étourdissants est en train de me faire complètement fondre le cerveau ? Je prends sa main et l’attire vers moi quand je me présente pour venir embrasser sa joue. C’est un test pratique. Si son regard change, c'est que je me suis trompé et que je ne l’intéresse pas. Si elle me gifle, c'est que j’ai merdé et si elle sourit ou me regarde toujours de la même manière, c'est que je ne me suis pas trompé sur elle… Elle me regarde, rougit et se mord la lèvre… Bon, on dirait qu’elle ne fait pas semblant. Je lui plais bien… Les consos arrivent et je glisse un billet en faisant un geste pour qu’il comprenne de tout garder. C’est un bon gars ce petit Ted, Row’ lui a donné une chance et c’est un moyen de lui donner un peu d’argent de poche sur un pourboire. Je trinque avec la jolie Calie et la questionne sur sa présence ici. Elle ironise en me demandant si je veux sous-entendre qu’elle fait tache dans le décor ? Je souris et me penche vers elle, plantant mes yeux dans les siens avec un sourire charmeur.

« Non, je sous-entends que si tu t’étais déjà pointé, je t’aurais remarqué. »

Et puis ici, c'est un endroit libre, on y invite qui on veut. Mais semble venue d’elle-même et à vrai dire, j'ai un peu tendance à cet instant à me foutre royalement des raisons qui l’ont mené ici parce qu’elle y est et que ça fait mes affaires. Le compliment semble passer et elle m’explique ce qu’elle fait là. Elle m’arrache un rire amusé, je crois que je comprends parfaitement son frère. Je ris en avalant une gorgée de bière et elle me dit qu’elle a voulu profiter de sa soirée et qu’en bonne fana de moto, elle est venue. Fana de moto ? Elle ? Sans doute du genre à aimer ça sans pour autant en faire ? Sa tenue n’est pas celle d’une motarde et pas de casque ou de gants. Peut-être qu’elle n’est pas venue avec ce soir.

« Tu roules ou tu aimes être passagère ? »

Alors qu’elle me demande si je viens souvent ici, j’ai un petit regard qui balaye rapidement la salle. Je fais presque partie des meubles. J’ai grandi ici. Là-bas, Murdock m’a appris le poker. Là-bas, j’ai pris ma première cuite. Le seul truc que je regrette presque, c'est de ne pas pouvoir dire que j’ai perdu ma virginité ici…

« Ouais assez souvent. C’est… Familial comme lieu. Personne ne te foutra une main au cul même ivre. »

C’est pourtant vrai. Rowan ne laisserait pas faire et moi encore moins. Si on commence à faire ça, entre nos gueules de biker et ça, aucune nana ne viendra ici. Il faut justement leur signifier que c’est un lieu où elles sont tranquilles et libres de refuser une invitation ou une avance sans aucune conséquence. Je regarde mon verre et jauge son contenant avant de le poser sur la table.

« Bon Calie, on va avoir un choix à faire… J’ai très envie de t’accaparer pour le reste de la soirée. Le choix est le suivant. J’arrête de boire et on fait une virée à moto ou alors, on continue de se bouffer du regard en buvant et on reste ici. »

Je souris pour tenter de la charmer et aussi un peu pour la surprendre. Je suis partant pour les deux, mais ma consommation d’alcool sera bien différente en fonction de ce qu’elle voudra faire avec moi. Dans les deux cas, je vais lui coller au cul avec plaisir…

Haussement de sourcil amusé et petit sourire. Le compliment est bien rodé, mais avec un sourire pareil, il fait mouche. Je plonge dans ses yeux noirs et c'est un peu le bordel sous mon crâne. Typiquement mes boss seraient surement ravis que j'ai réussi à approcher de McNamara, ou plutôt qu'il m'approche... mais ils le seraient nettement moins si ils avaient une vague idée du foutoir que ça me colle dans la caboche. Je bois ses paroles, je me surprends à sourire sans que ce soit commandé et j'ai clairement des réactions instinctives à son encontre.

Il se marre en m'écoutant parler de Theo et de ses colocs version Victoria Secrets et je ris avec lui. Il a un rire harmonieux, qui fait briller ses yeux. Et je pars en cacahuète ! Je suis sensée repérer les lieux, les gens, pas m'extasier sur le rire de celui qui est sensé être leur chef. -"Les deux, mais j'ai pris un taxi ce soir." Ma moto est en réparation, mais j'avais surtout complètement conscience que je ne boirais pas que de l'eau et je ne conduis jamais ivre. La conversation se poursuit, il me dit venir souvent et je ne peux que me dire qu'il le fait avec assez de flegme pour qu'on ne puisse pas se douter qu'il est le proprio.

Enfin co-proprio si j'ai tout retenu. L'autre dirigeant est une femme, blonde, dont le nom m'échappe dans l'instant. Une femme magnifique, que j'ai vu en photo, qui n'est pas là ce soir. Elle y travaille et on m'a déconseillé de l'approcher de manière frontale. Trop repérable qu'ils ont dit... Ils se doutaient que je finirais à partager un verre avec leur cible #1 ? -"Dans la mesure où ils veulent les garder attachées au reste du corps, c'est mieux." C'est sorti tout seul, mon côté caractère de chiotte sans doute. Sauf que ça met surtout en lumière que mes filtres sont en train de fondre à une vitesse flippante.

On parle et finalement il me fait une proposition. Rester à se bouffer des yeux ici, ou partir en moto tous les deux. Dans les deux cas il a l'intention de m'accaparer. Un sourire et je bois une gorgée de mon verre avant de le poser à côté du sien. -"Je suis surement trop prévisible, puisque je vais clairement choisir l'option de la nana qui a très envie de se faire accaparer." Je me lève et fronce le nez un instant avant de lui sourire. -"Je ne connais ni la ville, ni les environs, alors forcément si tu me parles virée à moto... je ne peux pas résister." Inflexions un peu plus lente sur cette ultime partie de ma déclaration. Le sous entendu est clair, tandis que je l'attends, debout près de lui. -"Se bouffer du regard hein?" Ma tête se penche sur la gauche, mon regard se faisant clairement provocateur, prédateur également. Je souris, prends une grosse inspiration et pousse un soupir avant de me retourner vers la porte. Qui m'aime me suive... c'est ce qu'on dit non ? Je me marre tout bas, en me dévorant la lèvre inférieure, complètement consciente que je fais n'importe quoi... J'aurais du affirmer ma volonté de rester dans son bar, le pousser à picoler et peut être à me faire des confidences? En savoir plus sur ces mecs et ces nanas avec leurs cuirs ! Et non, évidemment que non ! Calista Barnett dans toute sa splendeur, en route avec le smile, pour faire une belle connerie !

La dame est belle, la soirée est douce, les perspectives sont plutôt enthousiasmantes et visiblement la dame m’a un peu repéré et si j’en crois les sourires et les regards, je suis plutôt son genre de mec et elle aime bien quand je lui lance mes sourires craquants. Ouais, je sais j’ai un sourire pas si dégueu… C’est pour ça que j’évite de sourire tout le temps. Je n'aurais jamais d’un flingue pour contrer les émeutes… J’avale une gorgée de bière avant de lui faire une proposition pour la soirée. Comme c’est une motarde et qu’elle a visiblement pris un taxi ce soir, elle doit avoir envie de boire un peu et de faire la fête, mais si je ne me trompe pas, la dame ne serait pas forcément contre un petit tête-à-tête en duo non ? Après une mince réflexion, la voilà qui me déclare apprécier l’option ou je l’accapare. Elle se lève et fronce le nez avant de me sourire et de déclarer qu’elle ne connait ni la ville ni les environs et que si je lui parle de virée à moto, elle ne peut pas résister. L’inflexion de sa voix ne ment pas. Je crois que la jolie dame en pince un peu pour moi. C’est loin de me déplaire d’ailleurs. Je me lève et elle continue de me fixer sans reculer, comme si elle voulait une soudaine proximité. Souriant toujours, je la fixe droit dans les yeux quand elle rajoute cette phrase « se bouffer du regard hein ? » Ouais carrément à défaut de se manger la bouche, mais cette là, je la garde pour moi. Elle sourit et se détourne pour se rendre vers la sortie. Je lui emboite le pas.

Une fois dehors, je lui pose la main sur les reins et la guide doucement vers ma moto. Je lui tends mon casque et grimpe sur ma moto sans rien. Je ne mets même pas les gants je m’en tape. Je grimpe et quand elle me rejoint sur la selle je mets les gazs et commence à rouler. Petite balade tranquille, j’ai envie de lui parler pendant qu’on roule et puis on est en ville pour moment. Alors qu’on progresse dans les rues, je commence à me rapprocher d’une route qui longue la côte en direction du sud.

« À ta place, je m’accrocherai un peu. »

À peine cette phrase prononcée, je donne un coup d’accélérateur pour qu’elle s’agrippe à moi par réflexe avant de rouler à vive allure en direction d’un point que je connais. Je prends les virages à bonne allure. La nuit est claire et la lune est haute, on voit plutôt bien ce soir, l’éclairage public disparait et me voici en train de rouler avec elle dans mon dos. Pendant 15 minutes je tourne et accélère sentant son plaisir avant de finalement m’arrêter et d’aller garer ma voiture sur le côté de la route sur un parking, une place. De là on peut contempler un panorama de folie.

« Alors tu trouves comment ? Moi perso je trouve que serait mieux à poil avec une bière tu crois pas ? »

En contre-bas se trouve une petite plage, je ne suis pas branché bain de minuit mais pour voir miss sourire un eu déshabillé je suis prêt à faire un effort.

Je pars en vrille. Je viens d'être missionnée pour approcher les Hounds, on m'a demandé d'observer, de repérer les gens qui portent ce cuir, d'en apprendre plus sur eux... Et moi qu'est ce que je fais? Je pars en balade avec leur chef présumé ? Evidemment... Je crois que je ne grandirais jamais, je suis vraiment atteinte d'un putain de syndrome de Peter pan. Sa main se pose sur mes reins une fois qu'on se retrouve dehors et il me guide vers sa moto. Il me tend son casque que j'enfile en souriant avant de le laisser monter, pour m'installer derrière lui.

Je pose la main droite sur le réservoir, pour m'assurer dans les freinages et la gauche sur son ventre. Il démarre et roule plutôt tranquillement avant d'accélérer brutalement pour me pousser à m'agripper. J'ai un petit rire amusé devant la manœuvre. Motarde moi même, je ne pouvais que m'y attendre. Je pourrais simplement agripper sa veste de mes doigts, et me caler sur le réservoir mais je saisis l'invite implicite et je viens nouer les bras autour de lui, me calant tout contre son dos. Il accélère et je prends clairement mon kif à me laisser aller dans les virages. J'aime quand on penche comme ça, pour affirmer les courbes. Un bras autour de lui, l'autre main glissée contre sa cuisse, je m'abandonne. Il trace et j'ai un large sourire quand il vient se garer.

Je descend la première, retire le casque et secoue mes cheveux, avant d'y passer la main pour les replacer. C'est étonnant de partager un casque, étrangement intime, parce que je viens de baigner dans le parfum viril de sa peau. Un petit soupir à cette pensée et mes yeux plongent dans les siens. Je ris en l'écoutant me dire qu'on serait mieux à poils avec une bière et fronce doucement le nez. -"C'est plutôt un truc de canapé ça non ?" Je m'avance pour poser le casque et me détourne face au panorama. -"C'est magnifique ici !" Constat sur un ton ravi, avant d'aviser le chemin qui mène à la plage en contrebas. -"Quitte à se mettre à poils, on va se baigner?" Sourire petit clin d'oeil et signe de tête vers le sentier.

Je n'attends pas de savoir si ça lui dit, prenant directement la direction de la plage. Je dévale le chemin et me libère de mon débardeur quand je débouche sur le sable. Mes chaussures retirées je laisse mon haut tomber dessus et ouvre mon jean, me tortillant pour le faire glisser le long de mes jambes. Je me retrouve en sous-vêtements, un petit ensemble rose, légèrement orné de dentelle. String et soutien gorge. Mes yeux remontent pour chercher les siens. -"Tu vas quand même pas me laisser y aller seule ?" De sa réponse va aussi dépendre la suite ou non de mon effeuillage. Assumer ma nudité n'est pas un problème, surtout sur la plage, avec la lune pour seul éclairage. Mais je ne vais pas non plus me mettre à nu si il reste confortablement posé sur le sable. Je suis un peu cinglée, mais pas encore à ce point là ! -"Alleeeez !" Petit sourire charmeur et regard pétillant, j'ai très envie et je crois que ça se voit. L'ennui ? Je perds totalement de vue le fait que je suis sensée être en train de bosser ! Mais c'est pas évident aussi ! On me plonge dans un milieu qui me colle à la peau, en me demandant de garder mes distances ? Je sais pas jouer la distance... Soit je donne tout, soit je m'en tape ! Mais faire semblant ? Je crois que je suis dans la merde... sévèrement !

Okay j’avoue que ce qui se passe en ce moment, c'est totalement dans mon mood de fonctionnement. Je suis du genre à parfois laisser une pulsion décider de la marche à suivre et de l’aventure que je vais vivre. Et puis la pulsion est carrément torride. C’est fou qu’une nana aussi canon soit en plus aussi habile en séduction. En général, les plus belles femmes sont nazes pour draguer car elles sont habituées à se faire solliciter. Elle en revanche elle sait y faire et alors qu’on démarre je constate qu’elle connaît la bonne posture à tenir pour rester droite sur la moto sans faire la nénette un peu excitée qui s’agrippe au pilote. Je souris alors que j’accélère et qu’elle comprend le délire en venant me serrer très fort au niveau de la taille. Ses seins écrasés contre mon dos je roule à bonne allure, réalisant que la dame se laisse pencher dans les virages et que j’adore ça. Alors que je trouve enfin le coin idéal, la dame descends de la moto et retire son casque en secouant sa crinière. Bordel elle est complètement torride… Je lui demande comment elle trouve le lieu même si ma préférence c’est plutôt à poil avec une bière. Elle me renvoie une réplique avant d’annoncer, adorer la vue et proposer de se mettre à poil pour se baigner. Elle ponctue son idée d’un clin d’œil et d’un mouvement de tête.

Elle s’élance et je me lève de la moto en la suivant. Je marche derrière elle quand elle commence à se déshabiller en me tournant le dos. La vue de la mer, de la lune et d’elle me tournant le dos en se déshabillant est en train de me faire suffoquer de délice. Finissant en sous-vêtements je la regarde me fixer par-dessus son épaule et me demander si je ne vais quand même pas la laisser y aller seule ? Je fais non de la tête et m’approche. Elle m’encourage d’une aller et comme elle ne part pas en courant vers l’eau, je lui saisis le bras et la tourne vers moi. Je la dévore du regard avant de laisser tomber mon casque dans le sable. Il est rejoint pas mon blouson de Hounds et la fixant je retire mon t-shirt qui part au sol laissant la lumière de la lune faire danser ses reflets sur les courbes sensuelles de ma musculature. Ouais, j’ai un corps que j’aime et j’aime le montrer. Je la regarde toujours avant de détacher ma ceinture et de faire tomber mon jean avant de retirer mes chaussures. Je me retrouve en boxer noir devant elle et si elle est attentive elle va voir qu’une bosse commence à se former dessous. Je prends ses mains et les posent sur mes hanches et glisse mes doigts sur les siens pour qu’ils crochètent l’élastique de mon boxer. Je la regarde en souriant.

« C’est toujours plus sympa quand c’est une jolie femme qui me l’enlève… »

Et puis histoire de lui donner un peu de courage, je me penche sur l’avant et vient lui poser ma bouche sur la sienne avant d’entrouvrir les lèvres et de venir chercher délicatement sa langue avec la mienne pendant que mes mains se glissent sur ses reins et l’attire à moi pour qu’elle écrase son corps contre le mien…

Finalement il ne met que très peu de temps à me rejoindre. Sa main sur mon poignet me tourne face à lui et je contemple son effeuillage en me disant que je suis en train de faire l'une des pires conneries de ma vie et que... j'adore ça. La façon dont la lumière joue sur les creux et les bosses de son ventre m'assèche graduellement la bouche et je ne me fais pas prier pour approcher quand il se saisit de mes mains. Elles glissent sous l'élastique et je tire doucement pour le faire tomber au sol. Pendant ce temps, sa bouche a trouvé la mienne et j'ai un petit gémissement quand nos langues s'aimantent.

Mon corps plaqué à lui, je ne peux rien louper de son désir qui s'anime et c'est un nouveau gémissement qui se meurt contre sa bouche. Il y'a une forme d'alchimie brute qui émane de ce baiser, à moins que ce soit juste la force magnétique de ce mec ? J'en sais rien... je ne pense plus à rien qu'à l'orgueilleuse virilité écrasée entre nos deux corps. Je prends pourtant une petite inspiration et me recule. Un sourire et mes mains remontent pour faire tomber mon soutien gorge, libérant ma poitrine sous les lueurs de la lune. Un pas en arrière de plus et je me mordille furieusement la lèvre inférieure avant de livrer -"Point commun alors, j'adore voir un mec s'agenouiller pour me déshabiller."

La provocation est prononcé d'un ton suave, ma peau frissonnant légèrement, non sous l'effet de la fraicheur de la nuit, mais bien à cause de l'excitation qui pulse dans mes veines. Je ne sais pas si je m'attends à ce qu'il me prenne au mot ou à ce qu'il s'offusque ? C'est intéressant à apprendre ceci dit. Enfin intéressant... à titre purement personnel, parce que ça ma hiérarchie s'en bat les reins. Sauf que là tout de suite ? Je m'en fous, mais tellement fort. Je dois être la pire flic sous couverture de la planète en fait... Mais je sais pas, y'a un truc chez ce mec. Ce sourire... oui bien sur ça aide pas à garder la tête froide. Et merde ce corps... Comment je fais moi maintenant ? J'ai l'impression étrange d'être à la fois la biche prise dans les phares d'une voiture au beau milieu de l'autoroute, et la chatte indolente qui s'amuse joyeusement avec la petite souris qui a croisé son chemin. Je me sens vulnérable et en même temps puissante. Ma féminité semble presque me déborder et je me sens pleinement à l'aise avec ce jeu de séduction presque primal qui s'anime entre nous.

Alors oui, je fais une connerie, en tout connaissance de cause et sans le moindre remords. La sensation du sable sous mes pieds nus est agréable, et le ressac de l'océan dans mon dos crée une mélodie apaisante, mais surtout l'impression qu'on est seuls au monde. On a même pas vérifié? Enfin lui peut être, mais moi, j'ai même pas eu la présence d'esprit de vérifier qu'on était seuls. Ok c'est définitif... j'ai vrillé. Mais... je... ce.. ce mec... la façon dont il m'regarde. Je sais pas... je crois que ça en vaut la peine ?

Comment j’aurais pu laisser une bombe pareille s’éloigner aussi loin de moi ? Imaginez qu’en entrant dans l’eau elle se fasse attaquer par un requin ? C’est la pire manière de foutre en l’air une session de sex torride… Non je refuse. Bon okay cette histoire de requin, c'est complètement minable pour expliquer que j’ai subitement envie de voir le devant plus que le dos et aussi pour ne pas cacher que je l’ai emmené à l’écart de la ville et du Down pour prendre le temps de bien profiter de la nuit ensemble. Je n’ai pas en tête d’être sage, alors pourquoi faire croire que je cherche à l’être ? Face à elle, je l’embrasse en guidant ses mains sur moi pour qu’elle sente mon désir et mon excitation. Je savoure sa présence et je vous avoue que j’aime ses baisers et sentir son corps contre le mien… Le baiser est si fou que je m’en étourdis avant de réaliser qu’il me fait un effet monstrueux. Ses doigts crochetés à l’élastique de mon boxer je la regarde et lui lance une petite vanne alors qu’elle répond du tac au tac une phrase torride qui me fait arquer un sourcil. Elle réalise que si je pars à genoux devant elle ça ne sera pas juste pour la déshabiller ? Elle est troublée et me fixe et je l’embrasse avant de dire.

« Faut toujours faire attention à ce qu’on souhaite… »

Je tombe à genoux devant elle dans le sable. Mes bras puissants entourent ses jambes et je pose ma bouche sur son ventre. Je fourre ma langue dans son nombril et elle tourne délicatement encore et encore. Je la regarde et descends, agrippant sa culotte de mes dents et tire dessus avant de la lui retirer. Je me retrouve le visage face à son intimité alors qu’elle me regarde par en haut. Je souris et embrasse son pubis en souriant alors qu’elle porte toujours son soutient gorge.

« Moi quand je suis à genoux c’est pas pour faire uniquement du déshabillage… »

Ma langue s’étire et vient passer le long de la fente brulante de la jeune femme la provoquant de mon regard brulant. Comme je suis un peu en dessous d’elle, je la nargue en tirant mon boxer pour qu’elle aperçoive mon sexe raidit dans mon boxer avant de le laisser en partie sorti retenu par l’élastique du Boxer pendant que je me met à fouiller son sexe de ma langue pour venir ensuite lui lécher le clitoris et fourrer délicatement deux doigts dans son sexe trempé en la dévorant d’un regard brulant histoire de la questionner en silence pour savoir à quel moment elle compte vriller et abandonner sa raison et sa logique pour plonger dans la luxure avec moi ?

La façon dont il m'embrasse avant de se laisser choir sur le sol allume un brasier incommensurable dans mon ventre. J'expulse difficilement un soupir et je couine en l'entendant me dire qu'il faut faire attention à ce que l'on souhaite. Il laisse sa langue errer sur mon ventre et je suis d'ores et déjà transcendée d'envie. Il tire sur ma lingerie de ses dents et les miennes agrippent furieusement ma lèvre inférieure. Sa langue vient fouailler mon intimité, mes doigts viennent se perdre dans ses cheveux et je gémis de plaisir.

Quand ses doigts se joignent à la danse, c'est un gémissement rauque qui vient se perdre dans la nuit. Il me nargue de sa science du plaisir féminin autant qu'en me donnant une vue plongeante sur la dureté de son sexe coincé par l'élastique de son boxer. J'ondule contre sa bouche, plante ses doigts plus férocement en moi et je me laisse aller au plaisir. Les secondes s'égrènent jusqu'à ce qu'une pensée obsédante prenne le pas sur tout le reste. Je veux le sentir en moi. Alors je me recule, juste pour échapper à ses doigts et je glisse contre son corps pour m'agenouiller sur lui, à califourchon, mes bras enserrant sa nuque. Mon bassin s'écrase contre son sexe dont la pointe vient exciter mon clitoris me tirant un petit cri d'envie. Je le laisse se dépétrer de son boxer pour caresser sa longueur de ma fente brulante jusqu'à ce qu'enfin je sente son gland perforer doucement mon sexe. Je frémis et descend très lentement le long de sa hampe, savourant son entrée en moi et les sensations électriques qui s'enroulent autour de ma colonne vertébrale.

Je monte doucement et me laisse ensuite retomber sur son sexe bandé, mes yeux s'écarquillent ma bouche s'arrondit et je souris avant de fixer mes prunelles dans les siennes. -"Je m'en souviendrais... toujours faire attention." Je le dis sur un ton provocateur, balançant mes hanches à un rythme lancinant qui me monte à la tête. Ceci avant de me pencher en arrière pour l'entrainer avec moi et me retrouver sur le dos son corps solidement planté en moi, les jambes enroulées à lui. -"Putain Wade... ce que c'est bon !" J'ai perdu toute logique, toute raison et je m'en fous... je me sens juste parfaitement à ma place, profitant du plaisir de son corps réveillant le mien. Il est diantrement beau, sa musculature roule sous sa peau et affole totalement mes sens. Mes mains viennent caresser son dos, griffent sans doute, descendent et saisissent ses fesses, comme pour l'enjoindre silencieusement à se déchainer et à me prendre plus fort encore. Je ne devrais pas faire ça et une petite voix me le murmure, essayant de me faire entendre raison au milieu de ce tumulte sensoriel, mais elle est tellement faible au regard de la passion dévorante que ce quasi inconnu m'insuffle... C'est perdu d'avance ! Je suis en train de me perdre, au moins autant qu'il se perd en moi en cette seconde.

À genoux devant elle, je lèche et doigte sa chatte sans aucune forme de retenue, cherchant à simplement la pousser dans un état de folie qui va la faire succomber aux délices les plus fous et les plus ardents qui soient. Je veux cette femme et je ne m’en cache pas. Elle a piqué un truc chez moi qui me mets le feu. Je suis en transe et déjà son regard collé au mien me rends fou. Je lèche son sexe la regardant d’en dessous alors que mes doigts miment ce que mon sexe rêve de faire au sien. Elle savoure en ne se privant pas de m’abreuver de ses soupirs délicats. Je frissonne d’extase de la voir onduler contre ma bouche et mes doigts quand elle se recule, m’arrêtant alors que j’étais encore au tout début de ce que je comptais lui faire, et la voilà qui s’accroupît sur moi et présente son sexe trempé au-dessus du mien. Oh bordel elle est sérieuse ? Son regard s’arrime au mien et je comprends que oui. Je sors mon sexe de mon boxer et le tient bien raide et dressé vers le haut. Je la fixe dans les yeux au moment où mon gland perfore son sexe. Putain… Elle ne m’enfile même pas une capote ? Rien ? Je soupire de délice alors qu’elle me défie du regard. Cette femme est une déesse et enfin son sexe aspire le mien et la voici empalée sur mon corps. Je tremble d’extase en me noyant dans ses yeux alors qu’elle tremble sur moi. Je la vois alors remonter un peu et se laisse retomber sur moi avec une délicieuse expression de surprise sur le visage… Comme si elle ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi bon… Putain elle joue superbement bien la comédie ou alors cette femme a réellement un truc avec moi… Elle me dit qu’elle s’en souviendra de toujours faire attention et je souris quand elle se penche et m’entraine, se retrouvant allongée sur le dos et moi sur elle. Elle enroule ses jambes autour de moi et je me mets à la pilonner sans attendre. Je soupire de plaisir quand elle me dit que c’est bon en jurant de plaisir.

Je me redresse bras tendus de part et d’autre d’elle et la regardant, je frappe son bassin avec le mien faisant bouger ses gros seins à chaque coup de butoir que je lui inflige. Je baisse un instant mes yeux et regarde mon putain de sexe nu qui fourre le sien avec une ardeur de mec qui n’a pas baisé depuis un siècle… Mais bordel ça ne fait pas un siècle !!!! C’est possible une putain de nana aussi ardente et sexy qui me regarde comme elle le fait en ce moment ? Je me sens pousser des ailes et quand enfin elle pousse un cri rauque et que son corps se tend et tremble frénétiquement, je lui envoie encore quelques coups bien ajustés avant de me retirer d’elle et de venir placer un genou de part et d’autre d’elle. Mon sexe se glisse tout luisant de sa mouille entre ses gros seins alors que je lui adresse un sourire charmeur.

« Tu déboules de quelle planète toi ? »

Je souris et comme je suis trop loin de sa bouche j’embrasse mon index et mon majeur avant de venir les poser sur ses lèvres. Je bouge le bassin, attendant qu’elle écrase ses gros seins autour de ma queue pour me faire savourer ses attributs généreux avant que je ne retourne la baiser comme il faut, mais j’avoue que l’idée de me perdre un peu dans ses yeux, le sexe coincé entre ses seins… C’était irrésistible…

Je devrais pas faire ça ! Je ne devrais pas faire ça ! Je me le répète en boucle et pourtant putain à aucun moment je n'ai la moindre intention de m'arrêter. Je l'ai attiré à moi, me retrouvant sur le dos, le bassin offert, les jambes s'enroulant passionnément à lui et... la fièvre avec laquelle il fait claquer son bassin contre le mien me tire des gémissements plus que ravis. C'est terriblement sexy de le voir contempler les va et vient de son sexe en moi et j'aime le regard qu'il pose sur mon corps. Je tremble et mes soupirs deviennent de plus en plus proches les uns des autres, tout mon corps frémit à la rencontre du sien et je me tends, un peu plus fort à chaque seconde. Cette montée en pression est juste totalement délectable, elle me serre le ventre d'envie et d'un plaisir qui ne tarde pas à exploser. Feu d'artifice dans le siècle nocturne qui me fait tressauter sous ses assauts et mes yeux se voilent sous la pression de l'orgasme. Il s'arrache à mon corps et j'ai envie de le retenir mais je n'en ai pas la force à cette seconde.

Quand il m'enjambe, je tourne la tête, pour mordiller la peau à ma portée et je le vois se placer entre mes seins, me faisant plisser les yeux alors qu'il me demande de quelle planète je viens. J'ai un petit rire, écrasant de mes mains mes seins autour de son sexe crachant sur son extrémité au moment où elle en dépasse, j'embrasse les doigts qu'il me tend et y enroule la langue. Je mime une fellation durant quelques secondes avant de pointe une langue taquine entre mes lèvres. -"En cette seconde je ne sais plus comment je m'appelle... alors d'où je viens? C'est beaucoup trop me demander !" Sourire malicieux et je me redresse, tirant sur ma nuque pour venir placer mes lèvres à portée de son sexe qui coulisse entre mes seins. Particulièrement inconfortable mais je m'en moque, j'aime gouter mon plaisir sur le velouté de son gland et j'ai bien envie de lui faire perdre pieds à son tour. Alors je joue de la pression de mes lèvres, de ma langue qui se fait tantôt taquine, tantôt aventureuse et je me mets à me tortiller sous lui, mon corps exprimant mon désarroi à avoir aussi peu de latitude pour bouger. J'ai de plus en plus envie de me jeter sur lui... ce qui est illogique puisque je viens de jouir ! Et pourtant bordel, le sentir aussi dur... et cette façon qu'il a de me regarder quand je relève les yeux, clairement comme si il allait ne faire de moi qu'une bouchée. C'est diablement sexy... comme la façon dont ses muscles roulent sous sa peau ! J'en couine d'envie sans trop m'en rendre compte et je relaisse tomber ma tête dans le sable pour murmurer. -"J'ai envie... tellement envie de toi."

Oh bordel !!! C’est quoi ? Mon jour de chance ? Elle est gaulée comme une déesse et en plus elle a le genre de tempérament qui me fait de l’effet et le pire c’est qu’elle est complètement douée pour séduire. Les belles femmes sont fades parce qu’elles ne savent pas draguer mais elle, putain c’est Masterclass sur masterclass… Puis on dirait qu’elle cherche à me prendre à défaut et ça me fait bien rire. C’est sur que j’aurais probablement damné toute mon âme pour la voir nue à genoux devant moi en train de me fixer pendant qu’elle me suce la bite, mais puisque c’est elle qui me propose de me foutre à genoux et de lui manger la chatte, je ne me fais pas prier. Pire, je saisis son cul que je masse vivement pour la tenir contre moi de sorte qu’elle l’échappe pas à ma langue qui se déchaine sur elle sans relâche. Je la regarde par en dessous et je savoure la chance que j’ai autant que ses gémissements et ses ondulations frénétiques et incontrôlables… Puis elle m’arrêtait, s’empale sans plus de cérémonie sur moi et je crois que c’est à cet instant précis que mon cerveau a vrillé. Sentir son sexe aspirer le mien de cette manière c’est fou. Je la prends par les fesses et la fais danser sur moi tendrement. Je soupire alors qu’elle ondule son corps avec grâce. Durant de longues secondes je soupire et la savoure quand soudain, elle se fait transpercer par un orgasme puissant. Je souris et la laisse exploser sur moi avant de l’allonger sur le dos et de venir coincer mon sexe raide et luisant de son plaisir entre ses seins énormes. Je la regarde dans les yeux en baisant sa poitrine.

Loin de s’offusquer elle me regarde et accueille mon gland de ses lèvres et de sa langue. Je tremble de plaisir avant qu’elle ne réponde à ma question sur le nom de sa planète et elle m’arrache un sourire délicat et enivré. Putain… Elle réalise qu’elle me retourne le cerveau cette nana ? Je redouble d’ardeur à faire coulisser ma verge entre ses seins. Je tremble et je continue de la fixer quand enfin elle me murmure qu’elle à envie de moi… Je me dresse et malgré mon désir de la voir enfin me sucer vraiment, je m’allonge sur elle ouvrant ses cuisses alors que je l’embrasse pendant que je frotte mon sexe contre le sien. Je la pénètre et pousse un soupire en me cambrant avant de la regarder dans les yeux tout amusé et charmé d’être de nouveau dans son corps.

« J’ai cru que jamais t'allait me le dire putain… »

Je l’embrasse et me met à la marteler sèchement claquant mon bassin contre le sien alors que le sable nous sert de matelas. Je la pilonne ardemment. En fait je m’en tape si je jouis dans trois secondes. Je vais la prendre encore et encore et j’en ai un peu rien à foutre. Elle me met le feu et j’ai l’impression d’avoir de la lave en fusion dans tous le corps. Putain cette nana me fait un putain d’effet c’est… Indécent ! Je quitte sa bouche et mords son cou avant de murmurer.

« Si t’as une dernière volonté ou retenue à formuler, c’est maintenant parce que je ne vais plus être capable de me contrôler dans quelques minutes… »

Les verrous de la retenue ne sont qu'un lointain souvenir. Allongée sur le sable, tel un drap de soie caressant la peau de la Terre, je me sens comme une étoile filante traversant le firmament, guidée par la lumière des émotions et sensations brulantes qui m'envahissent. Wade, mon amant, est l'astre qui illumine cet univers intime que nous créons, où chaque grain de sable devient un témoin muet de notre passion brûlante. Il me rejoint, son corps vient épouser le mien et je pousse un cri qui meurt sur ses lèvres quand il se plante âprement en moi.

Les vagues viennent lécher nos pieds nus, comme des doux baisers de l'océan, tandis que le murmure de la mer accompagne nos étreintes en une symphonie envoûtante. Dans ce tableau, je suis une âme égarée, trouvant enfin refuge dans les bras solides de Wade, là où je peux déployer mes ailes et m'abandonner à la douce mélodie de la passion charnelle. Ses mains, telles des artistes, parcourent les courbes de mon corps comme des pinceaux traceraient des arabesques sur une toile vierge. Chaque caresse est une note de musique, chaque souffle est une brise légère qui fait frissonner les feuilles de mon être. Je me sens comme une fleur éclose sous le baiser bienveillant du soleil, offrant mes pétales à la tendresse de ses gestes. Mon corps a connu l'extase absolue et pourtant il brule déjà, il brule encore et j'ondule sous le sien.

Les étoiles, ces témoins éternels de nos ébats, peignent le ciel de nuances d'or et de bleu, comme si elles voulaient célébrer la splendeur du moment qu'on partage. Les nuages, tels des danseurs célestes, s'écartent pour laisser place à la lueur chaude d'une nuit de magie, enveloppant notre étreinte d'une aura magique et éphémère. Dans les yeux de McNamara, je vois un océan de désirs inassouvis, un univers infini où se mêlent le feu de la passion et la douceur de la tendresse. Chaque regard est un poème silencieux, chaque sourire est une étoile filante illuminant le ciel. Je devrais réagir, réaliser que je suis en train de me bruler les ailes... mais c'est peine perdue. J'ai l'impression étrange d'être une âme errante, trouvant enfin refuge dans la sienne, dans cette parenthèse enchantée où le temps semble suspendu.

Dans cet éden de sensations, je me sens comme une déesse antique, étreignant le monde entre mes bras, faisant vibrer chaque atome de mon être au rythme de l'univers. Et quand nos corps s'unissent dans une danse enivrante, je sens l'écho de nos soupirs se mêler au chant des étoiles, formant une mélodie éternelle qui résonne à travers l'espace et le temps. Ainsi, dans cet instant éphémère, je me sens vivante, plus vivante que jamais, bercée par la douceur de l'océan et la passion de mon amant, le rythme entêtant de son bassin qui claque contre le mien. La nuit enveloppe le monde de son manteau sombre, pourtant j'ai l'impression de briller de mille feux en pleine lumière. -"Ne te contrôle... surtout pas." Je souris et couine sous la morsure de ses dents. -"Aucune retenue... et... oooh putain !" Une décharge de plaisir me fait peiner à parler, pourtant je lèche doucement le lobe de son oreille et termine. -"Et prends moi... toute la nuit."

Le mortel l’ignore sans doute car y penser rendrait fou, mais la vie est courte et chaque instant peut être le dernier. Malgré ma prudence je pourrais revenir de cette plage au petit matin et me faire renverser par une voiture. Mourir ou me faire foutre une balle dans la tête par des Russes… L’immortalité, c'est le nom qu’on donne à ceux dont on ne peut oublier le nom mais immortalité ne veut pas dire vie éternelle. Alors quand la chance frappe à ta porte, oublie un instant la logique et la retenue et rappelle-toi que tu es mortel et que cet instant est peut-être ton dernier. C’est sans doute pour ça que je suis allongé sur elle dans le sable et que je la larde de coups de bassin puissants et vigoureux en l’écoutant gémir et en sentant son corps se contracter autour du mien. Je tremble de plaisir cette communion des sens… J’aime la sensation de son corps qui m’aspire et qui refuse de me lâcher. Ses bras qui m’attirent et qui m’écrasent contre elle. J’ai l’impression folle d’un désir incontrôlable. Elle ne veut pas juste que je la saute, c’est difficile à dire, mais je ressens que cette femme veut me ressentir. Ce n’est pas seulement le plaisir que je fais naitre entre ses cuisses. C’est un ensemble. Elle aime cette sensation que je glisse en elle. Elle aime ma peau, me toucher. Sentir mon poids sur elle. Sentir mon parfum, me regarder, gouter ma peau. Le son de mes gémissements. C’est peut-être un délire de mec qui se pense bien plus parfait et irrésistible qu’il ne l’est en réalité. Mais j’ai l’impression d’une passion dévorante et sincère. Que cette femme me ressent en elle, dans ses entrailles. Pourquoi je pense ça ? Parce que je crois qu’elle est en train de me faire cet effet-là. Tout entier. Putain ce n’est pas la première, j’ai déjà fait ça avec d’autres. J’ai éprouvé des sensations merveilleuses et pourtant c’est… Différent. C’est plus… C’est autre chose. C’est pas facile à décrire. Non en fait, ce n’est pas facile, c’est indescriptible. Mais c’est bon. C’est foutrement bon. C’est un peu comme si je découvrais le gout du sucre et que je doive le décrire.

Ivre de plaisir et de fougue, je frappe mon bassin contre le sien mordant son cou quand je lui parle d’une dernière volonté avant que perde et abandonne la dernière bribe de la mienne. Elle m’ordonne alors de ne pas me contrôler. Surtout pas. Elle ne veut aucune retenue et me demande de la prendre toute la nuit… Je frissonne de plaisir et réalise qu’elle a raison. On a toute la nuit… Toute la nuit putain. Juste elle et moi sur cette plage… Je me dis alors qu’il n’est pas nécessaire que je m’enflamme trop vite, que rien ne presse… Mais bat les couilles comme on dit. Ses propos m’ont mis le feu et j’ai le regard qui brille. Je glisse mes bras sous ses jambes et la pliure de ses genoux se retrouve au niveau de la pliure de mes bras. Je remonte et lui fait prendre une posture de grenouille sur le dos alors que je me tiens penché au-dessus d’elle mon visage près du sien alors que je libérer mes coups de bassin en la dévorant du regard glissant mon sexe dans ce fourreau étroit et serré que sa position rend démentielle à pénétrer. Je tremble d’extase. Vibrant de plaisir je bouge le bassin comme un damné venant claquer mon corps contre le sien avant délice.

Les minutes filent et je suis incapable de m’empêcher de venir régulièrement apposer ma bouche sur la sienne. Elle me fait vrombir de plaisir et je suis accablé de désirs complètement cinglés. Putain c’est qui cette meuf ? Je suis tombé sur une déesse Antique de la séduction et du plaisir ? Parce qu’une femme pareil c’est forcément une putain de fiction… Excité et je l’agrippe et rassemblant ma force, je la soulève et la place sur moi alors que je me tiens à genoux dans le sable, mes fesses sur mes talons et que je la soulève et la descends sur mon sexe pour qu’elle comprenne ce que je veux d’elle. Je la regarde dans les yeux en relevant le menton et m’agrippe à ses fesses pour qu’elle ondule son bassin comme une déesse.

La douceur de la nuit enveloppe la plage dans une aura scintillante, les vagues chuchotant leur mélodie hypnotique tandis que nous nous abandonnons à la passion dévorante qui nous consume. Wade, cet homme que je viens pourtant de rencontrer, m'entraine dans une étreinte transcendante qui me rend totalement ivre. Ses mains parcourant mon corps sont comme des poèmes érotiques, écrivant sur ma peau des vers enflammés qui me font frissonner. Je m'abandonne à lui avec une confiance aveugle, plongeant dans l'océan de ses désirs sans retenue ni peur. Comment fait il ça ? Je me sens belle dans ses yeux, féminine, sexy... c'est tellement agréable.

Lorsqu'il me soulève, sans désunir nos corps, je me sens comme une héroïne, portée par les bras puissants de mon amant vers des cieux inexplorés où se mêlent plaisir et extase. Je me retrouve alors sur lui, nos corps fusionnant dans une danse enivrante où chaque mouvement est une ode à l'amour et à la luxure. Il y'a tant de puissance qui roule sous sa peau; je le caresse, je m'agrippe, je me perds. J'ai l'impression de virevolter dans les cieux, entre deux étoiles.

Je me laisse emporter par la musique envoûtante de nos soupirs et de nos gémissements, perdant tout sens du temps et de l'espace dans cette étreinte éternelle. Je suis une étoile filante au firmament de mes désirs, sur le point d'exploser dans une nuée ardente. Dans cet instant de communion parfaite, mon front sur le sien, ma langue flirtant avec sa jumelle j'ai l'impression d'être une muse, l'incarnation même de la sensualité et de la félicité. Je me laisse consumer par le feu sacré de son étreinte, offrant mon corps et mon âme à celui qui a su réveiller en moi des passions que je croyais impossibles à éprouver.

C'est fou, désuet peut être, romantique sans doute, mais dans l'étreinte brûlante de nos corps entrelacés, je découvre une vérité aussi vieille que le monde lui-même : que l'amour physique est la seule force capable de transcender toutes les limites. Sur cette plage où les vagues caressent le sable nous sommes comme des amants éperdus, abandonnés, seuls au monde. Wade, avec ses yeux d'ambre et ses mains habiles, m'entraîne dans une valse sensuelle où le plaisir est roi et la passion, sa reine.

Agrippé à mes fesses, sous le ciel étoilé qui nous observe avec envie, je me laisse emporter par le tourbillon des sensations et j'ondule à sa rencontre, gémissant chaque fois qu'il se retrouve bien planté en moi. Plongeant tête la première dans cet océan de désir et de luxure. Les vagues s'échouent en un murmure mélodieux, pas aussi doux toutefois que les gémissements susurrés à mon oreille par cet homme qui me fait frémir de plaisir. Je me sens vibrer au diapason de ses désirs, mon corps se pliant aux volontés de cet amant divin qui me guide vers un orgasme qui me cueille de plein fouet. La violence de la vague qui me submerge me fait pousser un petit cri, quand tout mon corps se crispe, chacun de mes muscles parcourus de décharges électriques.

L'apogée de cette étreinte, est tout aussi magique que chaque instant depuis qu'on s'est isolés tous les deux. Je sens mon être se fondre dans celui de Wade, à moins que ce soit l'inverse ? Je ne sais pas, c'est trop, trop puissant, trop fort, tellement intense que je perds toute notion extérieure à sa peau épousant la mienne. Dans cet instant aussi fugace qu'éternel, il m'élève au rang de déesse de la passion, alors qu'il règne en maître sur ce royaume où je m'abandonne totalement à lui.

Passion folle. Fougue ardente. C’est qui cette nana ? C’est qui cette putain de déesse ? Pourquoi elle endort toutes mes méfiances et fait immédiatement naitre dans mon corps ce désir et cet appel à la passion ? Pourquoi j’ai cette sensation d’être moi-même et complet quand mon sexe est en elle ? Pourquoi je ne pense à rien d’autre qu’à la faire gémir plus fort et combler ma verge avec la douceur de ses caresses ? Je craque pour une nénette toute jeune que je ne connais pas et qui a des putains d’allures de déesse à mes yeux. Comment une nana pareille peut exister ? Peut me faire ça ? Me chambouler à ce point ? Je suis ivre et je n’arrive plus à réfléchir, d’ailleurs, je n’essaye pas… La lune et l’océan seront témoins de ma folie. Elle pourrait être une fille engagée par les Russes. Ils vont débouler pour me buter où ils sont déjà là ? Elle fait partie d’un Cartel qui cherche à me buter ? Est-ce qu’elle bosse avec un tueur en série qui va bouffer mes organes ? Sa bande pique ma moto et va me passer à tabac ? Elle va me buter après la jouissance ? Ou pire, c’est une flic qui emploie une nouvelle méthode pour me baiser ? En fait, à cet instant précis, je n’en ai rien à foutre. Tout ce qui compte c’est elle. C’est nous. C’est cet instant précis. Parce que pour la première fois depuis longtemps j’oublie tout et je ne pense qu’à moi et à personne d’autre.

Je tremble alors qu’elle se tient sur moi et que je la tiens, la laissant danser sur moi et nous accabler de plaisir alors que je la dévore avec des yeux gourmands essayant de me demander à quelle divinité je dois d’avoir cette femme qui s’empale sur moi avec cette frénésie savoureuse. Ses coups de bassin qu’elle donne vers le mien résonnent en moi et me retournent de plaisir. Putain c’est pas une manière de faire. J’ai l’impression que c’est elle qui me baise et j’adore ça… Je tremble alors qu’elle jouit sur moi et que je prends le relais, faisant appelle à toute ma musculature pour la percuter avec force me mettant au supplice. Ma jouissance arrive et je me souviens que j’ai oublié d’être intelligent… Je la repousse et me redresse. À genoux devant moi, j’agrippe ses cheveux et trois mouvements de poignet suffisent à me faire exploser. Je jouis sur sa poitrine énorme avant de réaliser qu’elle se penche et je termine de jouir dans sa bouche alors qu’elle me suce m’arrachant des gémissements frénétiques. Je grogne et pousse mon bassin lascivement venant déformer sa joue. Je me redresse et contemple son regard alors que sa poitrine est souillée. Je tiens encore ses cheveux et me retire de sa bouche avec un plop savoureux. Elle récolte une petite biffle provocatrice avant que je ne la contourne. D’une main je la force à rester en place.

J’ai à peine jouit, mais je me sens gorgée d’une vigueur divine et sacrée. Je tire ses cheveux et la force à se cambrer. Sans attendre, mon sexe retrouve sa place dans le sien par-derrière. Mon bassin se plaque contre ses fesses parfaites et rapidement le bruit des vagues est couvert par la cadence violente de mes assauts. Mon corps frappe le sien sans ménagement alors que je tiens toujours ses cheveux et que je lui tourne la tête pour me perdre dans son regard… Putain… Qui que tu sois… T’es en train de me ravager de l’intérieur…

« Bordel que t’es belle putain… »

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