Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
Les températures moyennes fluctuent de 19 ° (février) à 27 ° (août).
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Début avril 2022 La soirée commence à prendre une nouvelle tournure et je dois dire que j’aime beaucoup la direction qu’elle prend. Comme j’ai dit, je n’ai vraiment pas envie de me prendre la tête à cet instant, juste profiter de ce que la vie m’offre aujourd’hui. Et elle m’offre un sexy pompier sur un plateau d’argent. Quand il me pose cette question, je ne peux m’empêcher de venir l’embrasser, lui faisant comprendre que j’avais reçu son message cinq sur cinq. Je sens sa langue, venir danser avec la mienne et je dois dire qu’il embrasse vraiment bien. S’il est aussi doué avec le reste, je sens que la nuit va être diablement excitante. Sa main vient se poser sur mon petit cul qui me fait frissonner. Ce soir, je ne suis pas Emily la maman, mais Emily la femme qui a des envies à assouvir. Alors que je lui demande si ça répond doublement à sa question, j’entends son petit rire quand je lui pose ma question et suite à ça, il prend le shooter qu’il descend d’un trait. Il penche sa tête vers moi et plonge son regard dans le mien, sa main venant derrière ma nuque, il vient m’embrasser à nouveau. « Il sait que s’il continue comme ça, je vais devenir accro à ses lèvres ? »
Se détachant de mes lèvres, il me chuchote le striptease avant ou après qu’il me fasse crier de plaisir. Je souris à ses mots avant de lui chuchoter à mon tour. – Humm avant pour faire monter encore plus l’ambiance. Et je demande à voir ça si tu vas me faire crier de plaisir, monsieur le pompier. Je lui mords sa lèvre alors qu’il me fait une moue de sale gosse. Je crois qu’on peut partir maintenant si ça te dit ? On va chez toi ? Chez moi ce n’est pas possible, ma cousine garde ma fille.« J’ai vraiment l’impression de retrouver la moi d’il y a dix ans, celle qui profiter de la vie sans se poser de questions, qui s’envoyer en l’air avec homme ou femme. » Attendant sa réponse, je prends un des shooters qu’il reste et le bois cul sec. « Je sens que je vais bien m’amuser cette nuit et si vraiment il est aussi bon qu’il le prétend alors je vais prendre mon pied. Pourquoi je sens que je ne vais pas être déçue ? »
C'est marrant cette soirée, ça part de rien, voire même d'un moment pénible et ça devient supra cool. Comme quoi, parfois il faut simplement se laisser porter par l'instant et voir où ça nous mène. Je ne sais pas trop pourquoi je me sens aussi à l'aise avec elle, mais finalement ça n'a pas tant d'importance, c'est juste plaisant à vivre et finalement au fil de ce petit jeu, les esprits s'échauffent. D'ailleurs je crois que je passe un gap en lui posant une question plus que direct, à savoir ce qu'elle penserait de m'enlever l'uniforme.
Je suis venu me coller contre elle et elle n'amorce pas le moindre geste de recul, au contraire c'est elle qui vient poser ses lèvres sur les miennes. Un baiser que j'approfondis naturellement de la langue, tandis que mes mains se referment sur son cul. Je suis clairement respectueux des limites, mais faut m'en mettre, surtout dans cet état là. Je souris quand elle se recule et acquiesce du menton. Oui c'est plutôt clair ! Elle reprend la parole et j'ai un petit rire, avant d'attraper un shooter et de le descendre. Ceci fait je penche la tête pour plonger dans ses yeux et ma main vient capter sa nuque pour tendre son visage vers le mien. Je l'embrasse avec une certaine fièvre et me détache pour chuchoter. -"Et tu veux le striptease avant où après que je te fasse crier de plaisir?" Arrogant? Oui indubitablement, mais c'est totalement assumé. Je sais être un amant agréable, c'est genre pas de la rodomontade mais une certitude. Pourquoi ? Parce que je suis attentif et que je n'ai aucun problème à considérer que ma langue ou mes doigts peuvent valoir mieux que ma queue... Je penche la tête et lui adresse ma plus jolie moue de sale gosse en attendant sa réponse. Clairement je crois qu'on va mettre les voiles et passer disons à une forme de vitesse supérieure, comment ? A elle de décider ! Où ? Mm ça aussi je m'en cogne. Si elle a envie de me voir en uniforme on va devoir se faire un petit arrêt à la caserne ou chez moi... ouais je crois que je préfère chez moi. Pensée qui me fait sourire comme un petit con.
Début avril 2022 Les rencontres comme ça sont vraiment les meilleures et Léo est vraiment un bon gars pour la première impression qu’il me donne. Généralement, je ne me trompe pas sur les gens, j’arrive à les cerner assez rapidement. Le petit jeu qu’on a commencé me fait vraiment du bien et je ne sais pas comment ça va finir mais à cet instant, j’ai juste envie de profiter du moment sans me prendre la tête. Je sens son regard courir sur mon corps et c’est excitant en fait. Je souris à ses dires quand il me dit qu’avec une allure pareille, ça aurait été très triste que personne n’en profite. Il n’a pas tort, il est vraiment sexy et faudrait être conne pour ne pas baver sur lui. Lui posant une nouvelle question, il n’a pas tort je ne vais pas boire. Il fait une grimace et alors qu’il me dit qu’il pense que je connais déjà la réponse, il s’enfile le nouveau shot.
Il m’avoue qu’en jouer est un bien grand mot mais clairement si ça le rend plus sexy, il ne s’en prive pas. Il semble se confier et j’apprécie. Il ne semble pas le gars qui se confie sur ses sentiments facilement alors s’il le fait avec moi tout naturellement, ça me fait encore plus plaisir. A son tour après quelques minutes, il me pose une nouvelle question. Je l’écoute avant d’éclater de rire sans aucune retenue. Je le regarde amusée, le sourire aux lèvres, je prends le verre et le bois cul sec avant de le reposer. Je m’avance vers elle et viens déposer mes lèvres sur les siennes, l’embrassant doucement. – Ça répond doublement à ta question ? Je me recule tout en le regardant dans le blanc des yeux. Je vous l’ai dit, j’ai juste envie de profiter de l’instant présent alors je le fais sans réfléchir à la suite. Je reprends place et réfléchis pour une nouvelle question. – Comme on est dans le strip et uniforme, et que je suis photographe, un shooting strip de toi en uniforme te tenterai-t-il ? Je ne sais pas pourquoi mais son verre va vite se vider de son liquide.
Putain un jour, elle va débouler dans mon bureau et me trouver en train de tringler une fille. Elle ne sait pas qu’on frappe avant d’entrer ? Bon après j’avoue que je ne suis pas d’humeur. Non, pas du tout. Quel père serait content de savoir que sa fille adorée vient de baiser le connard d’opposant politique pour le faire tomber, à part si on s’appelle Donald Trump et qu’on compte probablement se secouer la nouille sur la vidéo en bouffant un KFC crado dans de la sauce au diabète ? Ouais okay en père modèle je me pose là… Bon après Noah c’est la fille dont j’ignorais l’existence. J’ai rencontré cette gamine de 12 ans à mon retour d’Europe. Sa mère était une journaliste que j’ai baisé salement un soir. On avait juste envie de passer un chouette moment et elle a dû se rendre compte trop tard de ce qu’on avait créé cette nuit. Mais j’ai reconnu ma fille tout de suite. J’ai juste regretté de ne pas l’avoir rencontrée plus tôt. Elle était adorable cette gosse et franchement… Elle a mes yeux putain. Et en grandissant elle venait me voir à la caserne et croyez-moi j’ai dû recadrer pas mal de mecs qui reluquaient son cul. Ma gosse elle a tout pour elle. La beauté, l’intelligence, la détermination et un papa qui peut casser des bouches à la phalange. Elle a mis ses études de droit en suspend pour bosser pour moi et j’avoue que c’est un putain d’élément moteur. Atout charme et choc à la fois. Mais quand j’ai eu les grandes lignes de son plan je dois avouer que j’ai ragé comme un malade. Savoir que ma fille se faisait tringler par ce connard de Brikins pour le compromettre me fait chier profondément. Je la foudroie du regard quand elle entre toute fière avec sa clef USB putain ma fille est devenue actrice de cul… Je refuse de regarder ça. Je soupire et sors mon whisky Irlandais et m’en verse dans le mug « DAD #1 » pour « Irisher mon café ». Je prends une gorgée et me lève.
« Je te préviens, je ne regarde pas cette vidéo et je ne veux aucun détails sur sa queue ni sur ce qu’il t’a fait avec… »
Pitié dites-moi qu’elle a pris une douche avant de venir… Comment ce connard a osé baiser ma fille… Si je m’écoutais j’irais bien lui baiser la gueule mais avec mes phalanges… Le pire, c'est qu’elle a fait bien plus que ce qu’il fallait mais je grogne quand même.
« Je continue à dire qu’on aurait pu payer une pute pour faire ça… »
Mais elle va me rétorquer qu’elle avait toutes les cartes pour séduire largement le monsieur et pour éviter d’éveiller ses soupçons. Bref je sais que son plan est super et qu’elle était la plus indiquée et qu’elle aura soigneusement caché son visage mais putain en tant que père j’ai la rage. Je roule des yeux et lui tends ma joue.
« … Vient me faire un bisou avant que je meure de vieillesse et pose tes fesses dans le fauteuil chérie j’ai à te parler »
Ouais je m’en tape j’utilise plein de petits mots mignons et gnangnan. Je sais que c’est sans doute compliqué pour elle, mais moi j’aime ma fille. Je ne savais pas que j’en avais une pendant longtemps et j’aurais juste aimé le savoir plus tôt pour être là avant pour elle. Alors ouais je surjoue le super papa parce que j’ai capté que parfois ça lui arrache un petit sourire et j’adore faire sourire ma gamine.
« T’as mangé ou t’es encore à jeun avec tes conneries de régime ? »
Parfois il faut juste se laisser porter et c'est exactement ce que je fais ce soir. Son regard pétillant trahit une complicité naissante. Je prends une inspiration profonde, m'efforçant de maintenir cette légèreté qui flotte dans l'air, tout en dégustant ce liquide qui s'apprête à m'emmener dans une aventure éphémère. Les rires résonnent autour de nous, une mélodie de plaisirs partagés, et je me laisse emporter par le jeu de cette soirée qui prend des détours inattendus.
J'ai une moue appréciatrice et je laisse courir les yeux sur son corps avant de confier. -"Avec une allure pareille ça aurait été très triste que personne n'en profite." Je souris, repensant au dernier strip en date que j'ai fait. Mes lèvres s'étirent malicieusement, quand elle me pose une autre question. -"Tu triches là, tu boiras pas !" Je fais une grimace, mais je me laisse entraîner dans cette discussion épicée. La vie, parfois, se résume à ces moments de légèreté où l'on peut oublier les fardeaux qui nous ont rapprochés. La tristesse commune ne s'est pas évaporée, mais elle s'est transformée en une électricité sous-jacente, en une connexion éphémère mais puissante. C'est bien plus agréable. -"Je crois que tu connais déjà la réponse." Froncement de nez et je m'enfile un nouveau shot.
Le liquide brûlant fait son chemin, réchauffant mon être. -"Enfin, en jouer c'est un bien grand mot. Mais clairement si ça me rend plus sexy, je me prive pas !" La discussion flirte entre l'humour et la sincérité, et je me surprends à dévoiler des fragments de moi-même étrangement à l'aise avec elle. Pourtant, derrière le masque de légèreté, des questionnements plus profonds germent en moi. Ma vie a pris un tournant, un détour inattendu, et je suis là, à me demander comment renouer avec le passé ou amorcer un nouveau chapitre. Mes yeux dérivent vers l'inconnu, vers une vie qui pourrait être, et je m'interroge sur la manière dont je peux jongler entre les souvenirs de là-bas et la réalité d'ici. Clairement le terrain sur lequel je me suis engagé avec Lachlan, je n'en maitrise rien. Ces codes là, je les ai pas ! La séduction, le flirt, le cul, ouais j'ai de quoi obtenir une forme de masterclass... Mais les sentiments? Là par contre... c'est un putain de bordel. J'ai pas de modèle auquel m'identifier ou me raccrocher... et ça me fout une putain de trouille. -"A mon tour donc." Je souris et m'avance pour me coller tout près d'elle. -"Est ce que la perspective de me voir en uniforme te donne envie de me l'enlever ?" Je crois qu'on peut pas faire beaucoup plus clair sur mes intentions. A elle de voir si elle me tej ou si ce petit jeu de provocation va plus loin. Elle a les cartes en mains et je sais très bien respecter le "non". Peu importe à quel moment il tombe d'ailleurs.
Je crois que c’est la soirée révélations. Il fallait bien qu’un jour la vérité concernant ses parents éclate au grand jour. J’aurais préféré qu’elle ne sache rien et qu’elle continue de vivre sa vie mais cette personne qui tente de lui faire peur gâche tout cela. J’ai fait une promesse à sa mère il y a plusieurs années de garder un œil sur elle et de la laisser dans « le droit chemin ». Je tiens toujours mes promesses peu importe ce qui peut arriver. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas manqué à ma parole. Alors que je lui révèle ce que je sais à propos de sa mère et de son fumier de père, celle-ci a cru que j’avais des sentiments amoureux de sa mère, sauf que c’était uniquement une forte amitié. Elle me dit alors qu’elle est rassurée, que pendant le court d’un instant, elle pensait que j’aimais réellement sa mère et que c’était réciproque. Elle ajoute qu’elle ose espérer que c’est à moi qu’elle devait son dernier sourire, celui qu’elle lui a offert la veille de sa disparition. Je me souviens de son regard qui était plein de tristesse et de solitude depuis de longs mois, voir années. Elle me révèle qu’avant de partir, elle lui avait laissé un souvenir heureux. Je vois les larmes coulées le long de ses joues. Je peux lui offrir sa vengeance, quand je n’étais qu’un chevalier, je n’avais pas ce pouvoir maintenant avec mon statut de Grand Maitre, j’ai les possibilités de lui donner ce qu’elle veut plus que tout, la preuve que son père est impliqué dans ce qui s’est passé il y a treize ans.
Lui indiquant que je prépare pour son paternel une sentence pire que la mort, je peux voir un sourire sur le coin de ses lèvres s’afficher. Je lui certifie alors qu’elle pourra se charger de lui mais que je veux avant sa fin, le faire souffrir à petit feu. Elle me dit qu’on va enfin pouvoir l’arrêter et mettre fin à ses jours. – Et oui, ma chère… Nous allons mettre un point final sur tout ça et ta mère pourra reposer en paix. Je lui demande de préparer ses valises pour une excursion en quête de réponses et pour assouvir notre vengeance. D’ici une dizaine de minutes, nous serons sur la route afin d’aller chercher la vérité. En attendant, je file récupérer son téléphone et le donnait à la personne qui pourra récupérer les informations que je souhaite. Crystal me demande pourquoi j’ai tant attendu avant de lui parler de ses parents alors que je connaissais déjà la vérité lors de leur première rencontre. Je lui réponds ayant fait une promesse à sa mère, la préserver de la vérité était un mal pour un bien pour la protéger. C’est aussi une des raisons que je les nommais Chevalier pour la garder près de moi et la protéger. Je mentirais si je disais que même si j’ai fait une promesse à sa mère, je me serais bien tapé la petite Crystal car ce n’est plus une enfant maintenant, mais une femme comme une autre qui est bien bandante. Mais je m’égare alors restons plus sérieux.
Je sens dans le son de sa voix qu’elle a peur de devenir comme son père, de devenir une crapule. Je la rassure comme je le peux. – Même si tu as cette envie de lui ôter la vie, tu ne seras jamais comme lui. Il est une pourriture sans nom, tu tiens de ta mère, la douceur et la beauté. Je sais que tu ne deviendras pas un monstre comme lui l’est. Cette noirceur peut être une force pour toi pas un fardeau. Prépare-toi, Crystal. Je reviens dans dix minutes. Je quitte la pièce et va récupérer son téléphone. Passant un appel, je dis à mon contact que nous passerons à sa boutique d’ici 30 minutes. L’attendant dans le hall du Lipstick, je la vois arrivé avec sa valise, la trainant. Je charge un de mes templiers de la mettre dans le coffre de mon SUV. - Prête ? lui demandais-je alors que celle-ci me demande et si on se trompait de cible. Je ne pense pas ma chère, j’ai toujours su qu’il était derrière le meurtre de ta mère mais je n’avais pas les preuves à l’époque pour le faire inculper par notre ancien Grand Maitre. Je sens qu’elle a des doutes concernant son paternel mais pour moi et je suis certain que pour elle aussi, c’est bien lui le coupable, cela ne fait aucun doute. – Même si ton gène est présent en toi, rien n’indique que tu deviendras comme lui. Tu es loin d’être comme lui, sache-le. Tu me fais rappeler ta mère au même âge. Dans le son de sa voix, je sens qu’elle a peur que certains templiers s’interrogent sur cette virée soudaine elle et moi. – Tu sais ce que j’en pense ? Cela ne les regarde pas, ce ne sont pas leurs affaires mais les nôtres et n’oublie pas que tu es supérieur à eux alors tu ne dois pas t’en faire pour cela. Si tu prêtes, nous pouvons y aller. Et nous allons commencer par aller chez mon contact et récupérer ce qu’il y a dans ton téléphone. Quittant le bâtiment, on monte en voiture et je prends la direction de la boutique de téléphones de mon contact.
Début avril 2022 Ma rencontre avec Leo est vraiment tombée à point nommée, j’en avais vraiment besoin. Son petit jeu est vraiment intéressant même si je ne sais pas de lui ou de moi, le premier qui finira ivre mais à première vue, il est bien parti pour l’être. D’ailleurs, il fait la remarque qu’à ce rythme, il va finir complètement ivre et déraisonnable. Il se marre tout en me regardant de haut en bas. Je comprends vite où il veut en venir et j’avoue que je ne serais pas vraiment contre pour m’envoyer en l’air avec lui. C’est un beau mec et je suis célibataire alors pourquoi s’en priver, non ? Je ne sais pas comment la soirée va se terminer mais je suis curieuse de le découvrir. Après avoir bu son shot, à son tour, il me pose une question. Je me mords la lèvre avant de prendre mon verre et le boire. – Déjà fait à mon ex, et elle a adoré me voir me déshabiller comme une fleur qui s’effeuille. Un agréable souvenir d’ailleurs et quand j’y repense, j’ai les joues qui chauffent soudainement. Je sens la chaleur dans mon bas ventre monté en me rappelant la suite après le strip tease.
Je le regarde, cherchant à mon tour une nouvelle question. – Humm à mon tour de te poser une question. Tu es pompier donc … as-tu déjà jouer sur le fait de l’être pour t’envoyer un mec ou une meuf ? ou les deux ?« J’ai bien compris que s’envoyer les deux, n’est pas un souci non plus pour lui tout comme moi étant également bisexuelle. » A vrai dire, à sa place je ferai la même chose, je jouerai de mon métier et mon charme pour séduire la personne que je voudrais. Je le regarde dans les yeux, attendant sa réponse. Va-t-il boire son verre ? J’en suis certaine. Le regardant, j’avoue qu’il est vraiment mignon et qu’il doit être délicieux… « Emily à quoi tu penses. C’est l’alcool qui parle et qui risque de te faire déraper… Ou pas. » Après tout, j’ai des envies à assouvir aussi.
Haussement de sourcil amusé et petit sourire. Le compliment est bien rodé, mais avec un sourire pareil, il fait mouche. Je plonge dans ses yeux noirs et c'est un peu le bordel sous mon crâne. Typiquement mes boss seraient surement ravis que j'ai réussi à approcher de McNamara, ou plutôt qu'il m'approche... mais ils le seraient nettement moins si ils avaient une vague idée du foutoir que ça me colle dans la caboche. Je bois ses paroles, je me surprends à sourire sans que ce soit commandé et j'ai clairement des réactions instinctives à son encontre.
Il se marre en m'écoutant parler de Theo et de ses colocs version Victoria Secrets et je ris avec lui. Il a un rire harmonieux, qui fait briller ses yeux. Et je pars en cacahuète ! Je suis sensée repérer les lieux, les gens, pas m'extasier sur le rire de celui qui est sensé être leur chef. -"Les deux, mais j'ai pris un taxi ce soir." Ma moto est en réparation, mais j'avais surtout complètement conscience que je ne boirais pas que de l'eau et je ne conduis jamais ivre. La conversation se poursuit, il me dit venir souvent et je ne peux que me dire qu'il le fait avec assez de flegme pour qu'on ne puisse pas se douter qu'il est le proprio.
Enfin co-proprio si j'ai tout retenu. L'autre dirigeant est une femme, blonde, dont le nom m'échappe dans l'instant. Une femme magnifique, que j'ai vu en photo, qui n'est pas là ce soir. Elle y travaille et on m'a déconseillé de l'approcher de manière frontale. Trop repérable qu'ils ont dit... Ils se doutaient que je finirais à partager un verre avec leur cible #1 ? -"Dans la mesure où ils veulent les garder attachées au reste du corps, c'est mieux." C'est sorti tout seul, mon côté caractère de chiotte sans doute. Sauf que ça met surtout en lumière que mes filtres sont en train de fondre à une vitesse flippante.
On parle et finalement il me fait une proposition. Rester à se bouffer des yeux ici, ou partir en moto tous les deux. Dans les deux cas il a l'intention de m'accaparer. Un sourire et je bois une gorgée de mon verre avant de le poser à côté du sien. -"Je suis surement trop prévisible, puisque je vais clairement choisir l'option de la nana qui a très envie de se faire accaparer." Je me lève et fronce le nez un instant avant de lui sourire. -"Je ne connais ni la ville, ni les environs, alors forcément si tu me parles virée à moto... je ne peux pas résister." Inflexions un peu plus lente sur cette ultime partie de ma déclaration. Le sous entendu est clair, tandis que je l'attends, debout près de lui. -"Se bouffer du regard hein?" Ma tête se penche sur la gauche, mon regard se faisant clairement provocateur, prédateur également. Je souris, prends une grosse inspiration et pousse un soupir avant de me retourner vers la porte. Qui m'aime me suive... c'est ce qu'on dit non ? Je me marre tout bas, en me dévorant la lèvre inférieure, complètement consciente que je fais n'importe quoi... J'aurais du affirmer ma volonté de rester dans son bar, le pousser à picoler et peut être à me faire des confidences? En savoir plus sur ces mecs et ces nanas avec leurs cuirs ! Et non, évidemment que non ! Calista Barnett dans toute sa splendeur, en route avec le smile, pour faire une belle connerie !
Son verre reste plein et j'ai une petite moue amusée avant de froncer le nez. -"Clairement oui, testé et approuvé." Je plonge dans ses yeux et elle annonce la suite. Nu dans une piscine? Je souris et avale un nouveau shot. -"A ce rythme je vais finir complètement ivre et déraisonnable." Je me marre et plonge aussi les yeux sur sa silhouette. La conversation offre des perspectives forcément intéressantes, d'autant que même si c'est notre tristesse commune qui nous a rapproché il y'a indubitablement de l'électricité dans l'air. Je m'humecte les lèvres et agrippe déjà un autre petit verre.
-"J'ai jamais fait de strip-tease pour mon ou ma partenaire?" Sourire malicieux et je bois tranquillement mon shooter. C'est un truc un peu délirant et on peut vite se sentir un peu con à le faire. Pourtant c'est kiffant. Ma tenue de taff a d'ailleurs pas mal joué dans l'équation je crois bien. Le fait qu'il y'ait un petit fantasme sur les pompiers étant une variable à exploiter. J'aime le faire et je dois avouer que j'aime aussi en recevoir.
Etre confortablement assis, dans une ambiance un peu feutrée, entendre la musique démarrer et assister à un effeuillage lent et savant... putain ce que ça peut faire monter la fièvre. Rien qu'à imaginer, je me sens tout à coup un peu à l'étroit dans mon pantalon. Danser collé serré avec elle ayant déjà mis le feu aux poudres... Je n'ai eu personne depuis Lach et je crois que ça me pèse de plus en plus. J'ai besoin de retrouver un ersatz de ma vie d'avant, ou de débuter une nouvelle page? Je ne sais pas, j'ignore si c'est possible ou comment. Je suis pas du genre à m'impliquer, sentimentalement parlant et forcément je suis un peu paumé. Qu'est ce que je dois faire? Non c'est pas trop ça la question... parce qu'au fond je doute qu'il y'ait quelque chose à y faire. C'est plutôt de comprendre comment je peux faire avec ou sans... pour simplement continuer à vivre.
J'ai découvert une autre vie là bas, une vie dans laquelle je me suis senti bien, qui m'a permis de supporter la perte de Nellan et d'avancer. Mais je savais dès le départ que ce serait seulement passager. Parce que ma sœur est ici, comme Rowan et que je ne suis pas capable de vivre ailleurs qu'auprès d'elles. Peut être que c'est pour ça que je me suis emballé et laissé aller? Parce que je savais qu'il n'y aurait pas de conséquences ? Possible, je l'ignore. Je suis pas le dieu de l'introspection, plutôt celui de la connerie et de l'irrévérence. On ne peut pas tout avoir. Et j'ai été tellement doté en connerie qu'il n'y avait pas beaucoup de place pour autre chose.
Erin avait eu une importance dans ma vie, elle était plus qu’une amie et je lui avais fait une promesse quand on s’était vu pour la dernière fois sur ce banc, dans ce parc. Elle m’avait demandé que quoi qu’il pourrait lui arriver, je garderai un œil sur sa fille Crystal. Je ne sais pas si elle savait le sort que le Destin lui réservait mais j’avais entendu dans le son de sa voix que ses paroles étaient aussi un aurevoir. Je lui en avais fait la promesse c’est pour cela que notre première rencontre dans ce bar n’était pas vraiment un hasard. Non je gardais un œil sur elle et je tenais simplement ma promesse. L’histoire vous la connaissez, je n’ai pas besoin de la rappeler de comment notre première rencontre s’est faite et ce jour où je lui ai parlé des templiers et de mon offre à faire d’elle un de mes chevaliers. Au moins, en tant que chevalier, en tant qu’assistante je peux garder un œil sur sa personne. Je ne sais pas qui s’amuse à lui envoyer ces photos et cela ne me plait guère car non seulement c’est ignoble vis-à-vis d’elle et c’est un manque de respect pour mon amie. Je vois bien que Crystal est toujours en plein cœur et qu’elle n’a qu’une envie trouver la personne derrière tout cela et elle n’est pas la seule… Je n’aime pas qu’on maltraite mes templiers, s’il y a bien une seule personne qui peut c’est bien moi, le Grand Maitre et personne d’autre. Je sais qu’elle a une rage qui monte en elle là et qui ne demande qu’à exploser. Je crois qu’un petit voyage pour enquêter s’impose.
Je lui avoue mes soupscons concernant son père dans l’assassinat de sa mère car clairement pour moi c’est lui qui a commandité tout cela et je sais que je lui ferai payer un jour quand mon chemin recroisera le sien. A l’époque, je n’avais pas le pouvoir, ce qui n’est plus le cas désormais. Je suis en haut de l’échelle et je peux faire ce que je veux et je sais que je vengerai la mort d’Erin. Alors qu’elle me demande en quoi cette affaire peut bien me regarder, elle me dit que je n’étais qu’un ami de sa mère et soudain elle réalise que j’aimais sa mère. Effectivement j’aimais sa mère, j’avais des sentiments pour elle mais ce n’était pas comme elle imagine. – Oui j’avais des sentiments pour ta mère, je l’aimais mais … mais pas comme tu peux l’imaginer. Entre elle et moi, ce n’était pas une question de sexe ou de relation amoureuse, elle était plus que ça. C’est dur à imaginer venant de moi mais elle était mon âme sœur mais en amitié pas en amour.« Oui je suis entrain de me confier à elle depuis tout à l’heure mais ce n’est que la vérité. Je ne veux pas trop lui montrer de faiblesse mais j’ai un cœur sous toutes mes apparences. » Je la vois pleurer, les larmes coulant le long de ses joues. Je vois du soulagement dans son regard alors qu’elle sèche ses larmes. Elle me dit alors que vu que ce n’est pas parce que j’étais amoureux de sa mère comme elle a pu l’imaginer, peut-être que l’histoire remonte à plus loin et c’est ce qui me pousse à lui réserver un seul que moi seul sait faire. Alors que je lui confirme, je lui dis aussi que le jour où je ferai tomber la sentence, le jour où j’aurai ma vengeance, je lui réserve pire que la Mort. - Le jour où j’appliquerai ma sentence, il subira pire que la Mort et voudra simplement que je termine vite. J’ai longuement depuis des années imaginer ma vengeance, comment je le ferai souffrir lentement pour qu’il comprenne l’erreur qu’il a fait en assassinant Erin.
C’est alors qu’elle prend un ton ferme, qu’elle n’a pas l’intention de décevoir sa mère ou que je brise la promesse que je lui ai faite, mais elle a toujours l’intention de buter cette pourriture et elle apprécierait que je la laisse faire quel que soit sa façon de faire. – Tu pourras le buter si tu veux mais … un sourire machiavélique se montre sur mes lèvres … je vais d’abord le faire souffrir comme il le mérite. J’éclate de rire quand elle ne me répond certainement pas à ma révélation comme quoi je suis son parrain. Je ne pouvais pas m’empêcher de faire cette sornette. Je la vois rassurer juste avant que je lui dis que je veux rendre justice à sa mère et je pense que la situation actuelle est peut-être le moyen d’avoir à tout les deux notre vengeance. Et de découvrir qui est derrière tout ça et également connaitre la vérité sur sa mort. Je lui dis alors de préparer sa valise, et que nous allons partir en quête de réponses et de vengeance. Cette histoire va prendre fin dans quelques temps et je sens que des têtes vont tomber. Elle m’indique qu’elle sera prête dans une dizaine de minutes. – Bien alors je vais aller en attendant récupérer ton téléphone dans ton bureau. Par chance, je connais une personne qui sait comment récupérer des informations dans une téléphone même en miettes. Alors que je me dirige vers la porte, que je commence à saisir la poignée, Crystal m’interpelle. Elle me demande pourquoi, pourquoi avoir attendu tout ce temps pour lui raconter tout ça. Elle me dit donc qu’à notre première rencontre, elle savait qui j’étais déjà et qui était ses parents. Elle me demande comment j’ai pu lui cacher tout cela, tout ces détails. Je souris quand elle me dit de ne pas surtout lui dire que c’était pour la protéger. Et pourtant c’est le cas, c’était pour sa protection. – Aurais-tu rejoins les templiers, aurais-tu rejoins mes rangs si je t’avais dit la vérité ce jour-là ? Je ne pouvais pas prendre ce risque, je ne pouvais pas non plus prendre le risque que tu te fasses tuer par ton enculé de géniteur. Tu n’imagines pas de quoi il est capable, j’ai vu son côté sombre et ce n’est pas beau à voir. Mais par chance, je suis un plus gros méchant que lui. Si je t’en avais parlé, tu aurais fait quelque chose que tu aurais regretté car tu n’étais pas prête mentalement. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Tu es prête et tu auras ta vengeance, ma chère Crystal. Et oui, je sais le gène que tu as en toi. C’est ce gêne qui fait que tu es aujourd’hui prête pour accomplir ton destin. Je te laisse te préparer, on se retrouve à ma voiture en bas. Je quitte sa chambre et referme la porte derrière moi. Descendant à son bureau, je vais récupérer le téléphone qui est effectivement bien explosé sur le sol. Ramassant les débris, je sors mon téléphone avant de composer le numéro de la personne qui va pouvoir récupérer tout ce qu’il y a à l’intérieur.
Début avril 2022 – Cette soirée qui avait commencé dans la tristesse aller se finir dans la joie et la bonne humeur. Et je sais que mon père c’est ce qu’il aimerait, il aimerait me voir comme cela. Par chance, faire la connaissance de Léo est ce qu’il me fallait. Le jeu qu’il me propose me plait bien et comme je suis toujours partante pour un bon délire, j’accepte sans la moindre hésitation. Le jeu commence avec sa première question, je comprends vite qu’il ne tourne pas autour du pot. Je bois un premier shot en réponse à celle-ci. Je le vois sourire et ça m’amuse. A mon tour, je lance la question. Il vide d’un trait son shot et je continue d’afficher mon plus beau sourire. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que ce Don Juan en face de moi a fait craquer le cœur de plus d’une et d’un. Il me pose à nouveau une question : "Je n’ai jamais… essayé le bondage." Mais cette fois-ci, je ne bois pas mon shot en faisant une mine désolée. – Désolée, jamais été attachée, dis-je en souriant même si Gabriel avait ses menottes, on n’a jamais essayé. Peut-être qu’un jour je testerai, ajoutais-je en lui faisant un clin d’œil. Je le vois alors prendre un shot, puis un second. – Ah ouais … Toi par contre tu as bien testé, rétorquais-je en riant.
Je sens que je vais découvrir beaucoup de petits secrets de Léo ce soir. C’est fou comment il se dévoile alors qu’on se connait que depuis quelques heures. Et puis je me sens bien à cet instant et ça me fait un bien fou. Il faut que je choisisse ma prochaine question. Je réfléchis quelques minutes avant de trouver. – Je n’ai jamais nagé nue dans une piscine. Bon une question assez simple et je sens qu’il va boire son shot. Je rougis juste à y penser car la piscine nue je connais et j’étais bien accompagné ce soir-là. Je sors de mes pensées quand il réponds ..
Origine(s) & nationalité(s) Je suis Hawaïen du côté de ma mère et américain du côté de mon père. Statut civil & orientation sexuelle Actuellement, je suis célibataire et hétérosexuel. Situation familiale Je suis le fils de Edward Keegan et de Maylea "Pōʻalua" Keegan. J’avais un frère jumeau, Malo mais celui-ci est mort lors de l’ouragan Iniki en 1992, le plus puissant ouragan connu ayant jamais touché l'archipel d'Hawaï. Je n’ai pas eu la chance d’avoir d’autres frères et sœurs à la suite de cela. Je suis proche de ma famille, même si une partie se trouve à Hawaii et que je ne peux pas les voir aussi souvent que je le voudrais. Par chance, j’ai ma seconde famille, les Hounds. Ça compense non ? Occupations, études & statut financier J’ai toujours eu ce côté artiste depuis que je suis gosse et ce talent dans le dessin. Sous mes airs de gros dur aux premiers abords, bon même si j’en suis un, on ne va pas se mentir, j’ai fait des études dans une école d’Art. Aujourd’hui, j’allie ma passion pour le dessin et mes talents, je suis tatoueur et j’ai mon propre salon de tatouages. Les rivalités J’ai rejoint les HellHounds quand j’avais 15 ans me semble-t-il. Le temps passe tellement vite en vérité. Aujourd’hui, ce sont mes frères et sœurs et même si on n’a pas de lien de sang, ils sont ma famille et je serai toujours là pour eux dans les coups les plus durs. Ah et je déteste les autres buveurs de Vodka là, ces maudits russes qui salissent les rues de notre ville. Lien vers l'annexe des rivalités
CK est une personne loyale envers les personnes qu’il aime. Vous pouvez compter sur lui en cas de problèmes, il sera toujours présent. Talentueux dans son art tattoo, il a une sacrée maitrise dans les coups de crayons ou ses aiguilles. Il est quelqu’un de très intelligent, il ne se laisse pas manipuler et il est très observateur. Il a un l'humour sarcastique. Même s’il a de nombreuses qualités, il a aussi de gros défauts et le plus gros est certainement son franc parler, il n’a pas sa langue dans sa poche et s’il a quelque chose à te dire, il ne va pas chercher midi à quatorze heures et te le dira sans détours. Comme tous Hounds, il est bagarreur et répond toujours présent pour une bonne baston. Il a déjà consommé de l’Halloween lors de soirée, mais il préfère picoler une bonne chope de bière que fumer un pétard ou tout autre drogue. Mais sous ces airs de gros durs, il ne se confie pas toujours sur ce qu’il ressent comme la mort de Malo, son frère jumeau. Il a grandi sans lui mais seul peu de personne savent et connaissent les sentiments qu’il a suite à la disparition tragique de sa moitié.
Quelle est ta chanson ? Back in black d'AC/DC Quel est ton film ou quelle est ta série ? Biker Boyz est ma petite pépite. Quelle est ta voiture ? Je me déplace le plus souvent avec mon Harley Softail Slim Bike et j'ai également une Harley Davidson Pan America que j’ai totalement customisé. Quelle est ta pire manie ? Je dirais de trop ouvrir ma gueule peut-être ? Mon franc parlé ne plait pas toujours. Quelle est ta personne favorite ? Sans doute ma mère, c’est elle qui m’a donné la vie à moi et mon défunt frère. Plutôt dormir ou non ? Dormir, j’aime bien mais surtout quand je suis accompagné et que je suis bien épuisé, si vous voyez ce que je veux dire. Un mot sur ta dernière relation ? Je crois que son mari n’a pas trop aimé que je couche avec sa femme et que je la baise mieux que lui. Je plaide coupable votre honneur.
Qui se souvient de sa naissance ? Personne ! Je n’y fais pas exception mais je sais que cette nuit-là, cette nuit-là a été le plus beau jour de nos parents. Oui je dis nos parents car je ne suis pas tout seul à être né dans cette chambre d’hôpital de Honolulu. Malo a poussé les premiers cris, alors que je suis sorti à peine quatre minutes plus tard. Oui je sais je voulais vraiment voir le monde où on allait grandir. Deux beaux petits bébés en bonne santé venaient de naitre. Deux enfants, ce qui veut dire aussi deux fois plus de travail pour s’occuper d’eux. Mais nos parents nous ont donné une magnifique enfance remplie d’amour, de joie. C’est étrange que quand tout se passe bien dans la vie, que le bonheur est quasi parfait, il y a toujours une contrepartie, un équilibre à respecter. C’est un peu comme le bien contre le mal, comme le Ying et le Yang, l’un ne va pas sans l’autre. De ce fait, il doit y avoir du malheur dans tout ce bonheur et honnêtement, autant la vie peut apporter de belles choses, autant elle peut être totalement merdique. La suite ne va pas être toute rose malheureusement.
Septembre 1992, sud de l’île de Kauai. Au loin, un orage monte. Le ciel s’est assombri à plusieurs dizaines de kilomètres mais on peut voir qu’il arrive sur nous. Nous avions l’habitude d’avoir des orages qui sont assez violent dû à notre climat tropical. Mais cette fois-ci, ce n’était pas un simple orage tropical, non c’est bien un violent ouragan qui s’approchait de notre grand archipel. Notre ile a vite été mise en alerte et nous devions nous protéger, nous préparer à son passage qui devait arriver quelques jours après l’annonce. Les météorologues prévoyaient un déplacement au sud d'Hawaï et que les îles ne seraient affectées que par une mer agitée. Sauf que tout ne s’est pas passé comme ils l’avaient annoncé. Je me souviens qu’on avait été dirigés dans un des deux grands hôtels qui avaient été transformés en centre de Croix-Rouge pour la durée de l’alerte. L’ouragan a finalement frappé le sud de notre île, je vous laisse imaginer les sensations, les ressentis qu’on a pu avoir. C’est un évènement dont je me souviendrais bien que j’ai trente années de plus. J’avais l’impression que l’Enfer s’était déchainé sur nous et je me souviens la peur dans les yeux de ma mère. Huit ans, c’était trop jeune pour moi pour mourir. J’ai prié Dieu pour qu’on reste en vie, pour reste tous les quatre en vie et que tout s’arrête. Malheureusement, le Destin en a décidé autrement et la Mort a emporté Malo. Je ne sais plus comment cela s’est passé, ou simplement mon cerveau ne veut pas se le rappeler pour ne pas que j’en souffre. Des milliers de maisons détruites, coupure de la distribution d'électricité et ravage des récoltes, notre île a subi le plus de dégâts. Pendant cet ouragan qui a duré plusieurs jours, nous avions perdu notre maison, nous avions tout perdu. J’ai perdu mon frère, ma moitié, mes parents ont perdu un fils. Je vais devoir grandir sans lui et je sais que rien ne sera plus jamais pareil.
Chapitre #3 : Direction les USA ! San Diego nous voilà !
Des mois sont passés depuis ce drame et rien n’est plus pareil. Il va falloir des années pour que toutes nos habitations sur l’île soient reconstruites. C’est dans la famille à Honolulu que nous vivons depuis ce drame. Je n’ai peut-être que huit ans mais je comprends les choses, je vois bien dans le regard de ma mère cette tristesse, ce déchirement qu’elle a depuis la mort de mon frère. Je me sens seul et je pleure tous les jours sa disparition. Je me souviens de ce jour, de ce jour où j’ai entendu une discussion entre mon père et ma mère. Mon père évoquait sa famille qui se trouvait aux Etats Unis et il parlait de déménagement. Voulait-il qu’on parte de chez nous pour aller vivre dans un autre pays ? Je ne voulais pas partir moi, je ne voulais pas partir loin de mon frère. Mes parents m’ont alors dit qu’ils avaient pris une lourde décision, j’avais très bien compris de quoi ils parlaient. C’est comme ça que nous avons quitté l’archipel d’Hawaii pour la ville de San Diego aux Etats Unis. C’est comme ça que j’ai rencontré mes grands-parents paternels pour la première fois depuis ma naissance, enfin je les ai vu quand j’étais bébé mais je n’en ai pas de souvenirs ou très peu. C’est comme ça que j’ai rencontré le reste de ma famille. San Diego est totalement différent de chez nous et j’ai eu du mal à m’habituer à cette nouvelle vie. L’école n’a pas été facile au départ, je me suis senti souvent seul, sans Malo, tout n’était pas pareil. Les années ont passées, la vie américaine est devenue plus facile. Je me suis fait des amis à l’école, puis au collège. Et puis il y a eu cette fille quand j’ai eu quinze ans…
Kayssy Davis ! Cette fille … Je me souviens quand mon regard a croisé le sien quand elle a débarqué dans la salle de classe. Mon cœur s’est mis à battre plus fort, plus vite. J’ai senti ma respiration se saccadait. Le coup de foudre ? Oui je pense que ce jour-là, je suis tombé amoureux de cette jeune fille. Mon premier coup de cœur, mon premier amour. J’ai très vite échangé avec elle, et nous sommes vite devenu amis et complice. Nous avons passé du temps ensemble, de nombreuses heures à parler et je savais que mes sentiments pour elle étaient plus que sincère, qu’à mes yeux, je ressentais plus que de l’amour pour elle mais comment lui dire sans tout gâché ? Je suis tombé un peu de haut quand j’ai appris qu’elle avait un petit copain de trois ans de plus qu’elle et qu’il était un Hellhounds tout comme elle, un groupe de motards bien connu de la ville pour les fêtes les plus folles entre autres. J’ai pris un peu de distance du jour au lendemain avec elle. Je n’aurais peut-être pas du mais j’avais été blessé en pensant qu’elle ressentait la même chose que moi. En vérité, je ne mettais pas tromper, elle ressentait le même amour réciproque que moi. Nous avons eu une discussion et elle s’est dévoilée, elle m’a avoué ses sentiments. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle chose, depuis des années, je ne mettais pas senti aussi heureux. Mais il y avait un problème ? Son petit copain. Car même si elle m’aimait, elle était toujours avec lui et n’avait pas rompu.
Puis un jour, elle lui a parlé. Elle a rompu avec lui et lui a dit les sentiments qu’elle avait à mon égard. Je vous laisse imaginer la suite. Il n’a pas laissé les choses se passaient comme ça, il est venu me voir, en colère, prêt à me foutre sur la gueule. Il pensait vraiment me faire peur mais je n’étais plus ce petit garçon qui est arrivé à l’âge de neuf ans sur le sol américain, non j’étais un adolescent de quinze ans, avec un corps d’homme. Il pensait certainement que je me laisserai faire, seulement ça n’a pas été le cas et je me suis défendu. Tellement défendu que je l’ai battu à plat de couture et c’est lui qui s’est ridiculisé devant tout le monde. J’ai gagné cette bagarre, j’ai gagné l’amour de Kayssy et surtout j’ai gagné une place dans les Hounds.
Chapitre #5 : Deux familles en valent mieux qu’une !
Parmi ces motards, un certain Victor Shadow m’a repéré et m’a pris sous son aile. C’est là que j’ai rencontré Clyde Frost, le filleul de Victor qui est devenu un de mes amis les plus proches. J’ai gagné beaucoup de choses ce jour-là et je sais que Malo était là avec moi, à mes côtés. Voilà comment du jour au lendemain, je suis passé d’une famille à deux. J’ai eu par Victor mon premier cuir, je me suis fait plusieurs amis au fils des années au sein de ce groupe de motard comme Léo par exemple. Oui il préfère Léo que Léopold, je peux comprendre. D’ailleurs, en parlant de surnom, très vite tout le monde a commencé à m’appeler par mes initiales, C.K (prononcé CiKai). Ma mère ne voyait pas d’un bon œil que je fréquente ces motards mais je lui ai expliqué que nous ne faisions rien de mal, et qu’elle ne devait pas écouter les rumeurs qui pouvaient circulés sur leurs comptes. La plupart étaient fausses mais pour la rassurer, je lui avais dit qu’elles étaient absurdes et que nous étions des jeunes tout simplement en quête d’amusement, et que nous profitions de nos vies d’adolescents. J’aurais aimé partager tout ça avec mon frère mais voilà la vie en avait décidé autrement il y a plusieurs années. Avec l’argent que j’avais économisé depuis un moment et avec un peu d’aide de mon grand-père qui était dans sa jeunesse un biker, j’ai acheté ma première moto, une Harley Davidson Dyna Glide Low Rider. Mon premier petit bijou que j’ai eu durant plusieurs années. Mon cuir, ma moto, ma petite amie, j’étais un vrai chien de l’Enfer et j’adorais ça. Je sais que je peux compter sur cette deuxième famille quoi qu’il puisse m’arriver.
J’ai toujours eu une passion depuis que je suis gosse, et sans conteste un talent inné, c’est le dessin. J’ai un sacré coup de crayon et j’épate plus d’une personne avec ce don que j’ai dans les mains. Ainsi dont, j’ai choisi de faire des études dans le domaine de l’Art, dans le dessin. Je me suis aussi découvert une passion pour les tatouages. On sait tous que les tatouages ont une signification propre à chacun et qu’ils sont une marque de notre passé, des événements importants qu’on a subis positivement tout comme négativement. Et puis, il ne faut pas oublier que dans ma culture, dans mon pays les tatouages ont une grande importance. Après tout, je suis Hawaiien avant d’être américain. Ce n'est pas parce que je vis depuis des années ici aux Etats Unis que j’oublie Hawaii, que j’oublie l’île où j’ai passé les huit premières années de ma vie, que j’oublie le drame qui nous a conduit à venir vivre ici. Je me suis souvent demandé comment ma vie serait aujourd’hui s’il n’y avait pas eu cet ouragan, si nous n’avions pas tout perdu, si Malo était toujours en vie. Tout aurait été différent. Et un jour, après avant la fin de mes études, j’ai trouvé comment allier mon talent pour le dessin et ma passion pour les tatouages. J’allais devenir tout simplement tatoueur. Voilà comment j’ai fait de mes passions mon métier et que j’en vis aujourd’hui.
Chapitre #7 : Crois toujours en toi, crois toujours en tes rêves !
Quand tu as un rêve, il faut toujours y croire, qu’il soit possible ou non à réaliser, crois en lui. Car c’est en restant positif que tu attires le positif à toi. Et la Loi de l’attraction est une chose véridique. Comme je vous le disais, j’ai allié passion et métier pour mon plus grand bonheur. Commençant par travailler pour un tatoueur qui m’a lancé dans le métier, c’est à vingt-six ans que j’ai pris un jour mon envol en ouvrant mon propre salon de tatouages, le Malo Tattoo. De bouches à oreilles, mon petit business a vite grimpé en hausse et je me suis fait rapidement une bonne clientèle. Beaucoup de Hounds se font tatouer par mes soins désormais. A défaut d’avoir quelqu’un dans ma vie, car oui même si je n’en ai pas parlé, je ne suis plus avec Kayssy depuis des années, difficile de garder son premier amour hein. J’ai eu de nombreuses relations depuis mais ça n’a jamais fonctionné. La dernière en date, la femme mariée. Je peux vous dire qu’elle a pris tarif de nombreuses fois, je ne dirais pas que je suis un Dieu au pieux, cela serait prétentieux de ma part mais elle a pris plus de plaisirs dans mes draps que dans les bras de son mari. D’ailleurs, celui-ci n’a pas trop aimé que je couche avec sa femme et que je la baise mieux que lui. Je plaide coupable votre honneur. Oops je crois que je me suis un peu égaré dans mes pensées là. Pour revenir au sujet, côté taf ça marche plutôt bien, côté love, on va dire que ça fait sa route, ça se fraye son chemin comme ça peut.
Chapitre #8 : Un drame frappe toujours deux fois !
Février 2022, Kaui, Archipel d’Hawaii. Voilà plusieurs semaines que je suis sur l’île de mon enfance. Mes parents sont revenus habité ici il y a quelques années. Tout a été reconstruit mais la terre est toujours marquée par le passé, par ce drame qui a frappé toute la population. Cela me fait bizarre à chaque fois que je reviens ici, ce que je me souviens de cette période me revient à l’esprit même si des fois tout n’est pas clair. J’ai grandi sans lui, sans mon frère et même si j’ai les Hounds, mes frères, ce n’est pas pareil, ils ne sont pas Malo. Alors que je suis sur le bateau de pêche de mon paternel avec lui, profitant d’un moment père/fils, je reçois un appel de Clyde. Il y a eu un drame. J’entends dans le son de sa voix que c’est vraiment quelque chose d’horrible. Il me dit que tout le Conseil a été retrouvé mort dans le Down, abattu d’une balle dans la tête. Slaughter a disparu, aucune trace de lui, ils ne savent pas si c’est lui qui en est la cause, ou s’il a été enlevé. Il est peut-être mort, personne ne sait. Il me confie que Victor va bien quand je lui pose la question. Je me sens rassuré à ces dires. Victor est comme un père pour moi, il est celui qui a fait de moi le Hounds que je suis aujourd’hui et malgré sa décision il y a plusieurs années de quitter le Conseil et les Hounds, je ne lui en ai jamais voulu. J’ai toujours soutenu sa décision, et encore aujourd’hui, je le referai. Je sens alors une rage monter en moi en apprenant cela. Les membres du Conseil n’était pas tous parfait c’est sûr, mais ce n’était pas une raison pour qu’ils trouvent la mort dans une telle circonstance. Il m’explique ce qui s’est passé ensuite. Pensant que c’était un coup des Russes, Wade a lancé une contre-attaque et il y a eu une fusillade devant le Cosmo. Leur Pahkan, Piotr et son fils ont été tués. Déjà que je ne pouvais pas les blairer avec leur accent à la con, croyez-moi, tant pis si je finis en taule, mais ces fils de pute crèveront un à un pour avoir tuer notre famille, peu importe le temps que cela prendra.
pseudo/prénom Geitgets âge 36 ans dans quelques mois pays & présence France, tout le temps ou quand, comment ? Avec mon premier compte, Emily Morgan prélien ? inventé ? Inventé de ma petite tête Commentaires Je vous love. Trigger Warning écrire ici.
Je savais que ce jour arriverait. Ce jour où Crystal me demanderait des informations sur la mort de sa mère. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit dans ces circonstances. Quelqu’un essaie de lui faire peur en envoyant des messages étranges, en essayant de lui faire peur et à la vue de ses réactions, cela fonctionne. Je vois dans son regard la peur et je ne peux pas laisser faire cela. Alors qu’elle me demande ce que je sais, je lui dis que je sais des choses mais pas tout. A l’époque, j’ai eu mes propres soupçons concernant son père. Pour moi, c’est lui qui était derrière tout cela quand il a découvert qu’elle voulait le quitter avec Crystal. Mais je n’étais qu’un templier à cette période-là, je n’avais aucun pouvoir comme maintenant.
Nous voilà dans sa chambre et une fois dans celle-ci, je referme la porte derrière moi. Elle se retourne face à moi, attendant mes explications. Je n’y vais pas par quatre chemins et commence par lui dévoiler le fait qu’Erin voulait quitter son père afin de lui offrir une meilleure vie. Je vois sur son visage de la surprise. Elle ne savait donc pas cette information. Je continue mon récit, lui avouant que j’avais des soupçons contre son père. Pour moi, c’était lui qui l’avait tué ou du moins orchestré son assassinat. Il est certain qu’elle a été assassinée, même si on n’a jamais retrouvé son corps. Son regard change au fur et à mesure de mes dires, je vois de la colère, de la rage. Je sais ce qu’elle pense, je sais ce qu’elle veut à cet instant, le retrouver et le tuer. Je lui donnerai ce qu’elle désire en tant voulu. Dans un ton colérique, elle me dit qu’elle refuse que je me mêle de cette affaire, et que si c’est lui qui la priver de sa mère, alors elle va personnellement s’en charger et lui faire regretter son crime. Pour elle avec mes révélations, il ne fait aucun doute que c’est lui le meurtrier et me dit qu’il est inutile de perdre mon temps. Elle va lui faire payer ses actes et me confesse qu’elle regrette de ne pas l’avoir tué quand il était à sa merci. Elle veut cette fois-ci en finir avec lui.
Je la regarde, le sourire aux lèvres avant de lui répondre. - Ce n’est peut-être pas mon affaire comme tu viens de me le dire, mais Erin était mon amie et crois-moi, je suis le premier à vouloir crier vengeance et faire payer à ce fils de pute … désolé pour ta grand-mère … ce qu’il a fait. Comme je t’ai dit, je n’étais qu’un simple templier à l’époque sans le moindre pouvoir, aujourd’hui, je suis un Grand Maitre, TON Grand Maitre. Alors non seulement cette affaire me regarde mais en plus j’ai le pouvoir de faire ce qu’il faut pour lui faire la pire misère. Crois-moi qu’il va vouloir vite mourir avec ce que je lui réserve comme souffrance et sentence. Et puis il faut bien te couvrir, couvrir ce que tu t’apprêtes à faire. Je n’ai pas vraiment envie de te voir pourrir derrière les barreaux. J’ai … J’ai fait une promesse à ta mère de garder un œil sur toi, alors crois-moi, je ne te laisserai pas te faire prendre. Avec ce que je viens de lui dire, elle va vite comprendre que notre première rencontre n’était pas anodine et qu’elle a toujours été sous ma protection bien avant que je devienne le Big Boss.
Elle me demande si je sais quelque chose d’autre à propos de son stalker et pourquoi je m’implique autant dans cette affaire personnelle qui est la sienne alors que je n’en ferai pas autant pour d’autres templiers. Elle me demande ce que j’ai à y gagner dans l’affaire et me rappelle qu’après tout, je n’étais qu’un simple templier à ce moment-là. – Pourquoi ? Parce que comme je t’ai dit ma chère Crystal, ta mère était mon amie alors effectivement, je n’étais qu’un templier que je ne suis plus désormais. Et puis, je dois te faire une révélation de plus … Je la regarde, petit sourire sur le coin des lèvres… Crystal, je suis …ton p…. parrain….« Oui je viens de faire un mix entre Dark Vador et Harry Potter. » Je laisse plusieurs secondes avant d’éclater de rire et reprendre mon sérieux. - Trêve de plaisanteries. Ce que j’ai à y gagner dans l’affaire ? Pouvoir rendre justice à mon amie.« Non je ne lui montre pas une faiblesse, je lui montre que je peux aussi avoir des sentiments humains derrière mon statut de Grand Maitre. » Elle me dit alors que si je veux son téléphone, je peux me faire plaisir, je le trouverai assez facilement sur le sol mais elle ne retournera pas dans ce bureau. – Bien alors, je vais aller le chercher et en attendant ma chère et tendre Crystal, prépare ton sac… On va partir en escapade pour découvrir qui est ton stalker et régler le compte de ton père. Oh et une chose encore, ne me fait pas attendre, tu sais bien que je n’aime pas ça. Je lui fais un petit clin d’œil et un petit sourire avant de tourner les talons vers la porte de sa chambre afin d’aller dans son bureau récupéré son téléphone.
Première question et je me retourne vers Emily, un sourire joueur aux lèvres. J'attends le verdict et hausse un sourcil charmé quand sa réponse arrive. Ainsi elle n'a pas froid aux yeux? Je sais pas pourquoi, je suis pas étonné. On va probablement enchaîner les shots, riant et dansant sur la musique entraînante du bar et ça me semble juste être le meilleur des programmes.
Je me sens bien avec elle, comme si on se connaissait depuis des années, alors qu'on vient de faire connaissance. On discute de tout et de rien, c'est finalement étrangement facile. Elle lance la prochaine question et mon sourire vient étirer le coin de mes lèvres avant que je ne vide clairement mon shooter. Une gorgée n'aurait pas suffit à affirmer ma réponse. Je suis curieux de voir ce qu'il va advenir du sien en revanche? Les orgies des hounds n'ont rien de secrètes... bon elle ne peut pas savoir que je suis un chien de l'enfer, mais faut croire que j'ai la gueule de l'emploi. En même temps j'ai jamais boudé mon plaisir, et il y'a quelque chose de faramineusement bandant dans ce genre d'enchevêtrement de corps. Je l'observe et lui adresse un petit clin d'oeil avant de poursuivre. -"Je n’ai jamais… essayé le bondage." J'ai laissé plané un petit silence avant de lancer le sujet. Clairement ça part dans la surenchère, mais elle a pas l'air du genre à s'offusquer, et c'est quand même beaucoup plus marrant à savoir, que si elle a déjà fait un excès de vitesse, non ?
Je la regarde dans les yeux, ma langue vient humecter doucement mes lèvres et je saisi un shot que je m'envoie cul sec avant de faire une petite moue en hochant la tête avant de m'en enfiler un deuxième. Mmm oui je le confesse, attacher mon/ma partenaire, c'est un vrai kif. Bon pas le truc qu'on peut forcément faire avec n'importe qui et pas non plus en version donjon bdsm... quoique, je crois que ça me ferait bien délirer ça aussi. J'attends sa prochaine question, en me disant que j'ai peut être trouvé la mienne, ce qui me fait étirer mon sourire de plus belle.
Début avril 2022 – Cette rencontre s’annonce vraiment tombée au bon moment. J’avais vraiment ce besoin de me vider la tête et Léo me la permit. Il est vrai que danser donne soif et alors qu’on quitte la piste de danse pour aller se réhydrater. Installé sur mon tabouret haut, Leo commande un mètre d’orgasme et me demande si je suis joueuse, si on part sur un jeu à boire ou simple dégustation. Je souris, le regarde droit dans les yeux et lui dis qu’il ne me connait pas encore assez bien pour savoir que je suis toujours partante pour m’éclater. Je lui confirme que ça sera jeu à boire. Je peux voir un large sourire s’afficher sur sa gueule d’ange. Je l’écoute quand il reprend la parole. J’avoue qu’une course classique chacun à un bout pour voir qui chope le plus n’a rien d’intéressant. – J’avoue, pas très intéressant, ce n’est je crois pas le but qu’on recherche. Mais pourquoi je sens que tu as une bonne idée derrière la tête, je me trompe monsieur Leopold ?
Je ne tarde pas trop à le savoir quand il me propose son idée, tout en posant ses lèvres sur ma main avant qu’il ne la relâche. Il me propose un « je n’ai jamais. Je souris à son idée et confirme ses dernières paroles. – Et bien, je confirme tes dires et bien entendu je suis partante pour ton idée. Il commence le jeu dans du direct. -"Je n'ai jamais couché avec une fille dans un bar." Il me regarde, le sourire aux lèvres attendant certainement de voir si je bois ou non mon verre. Je fais durer le suspense pendant plusieurs secondes, avant de boire mon verre et le reposer. – Oops, dis-je en rougissant. Je le vois sourire à nouveau et me dit que c’est à mon tour. Je réfléchis quelques secondes avant de le regarder dans les yeux. – Je n’ai jamais été dans un orgie. Je le regarde, je ne sais pas pourquoi mais je sens que son verre va vite finir dans son gosier. C’est vrai que ce jeu va être très drôle et je sens qu’on va apprendre l’un de l’autre beaucoup de secret.
Danser donne soif... boire de l'alcool donne envie de danser... Putain les enculés ! Ils ont trouvé un moyen de folie de nous faire consommer toujours plus. Je me marre en y pensant et hoche la tête quand elle me demande si on joue. -"Y'avait la course. Classique. Chacun à un bout du mètre et on voit qui en chope le plus. Mais c'est pas très marrant. Enfin pour se mettre la tête à l'envers si bien sur... mais tu vois l'idée?" Un sourire et mes lèvres qui viennent se poser sur sa main avant de la relâcher. -"Alors je me dis qu'on peut se faire un je n'ai jamais?" Mon sourire se fait clairement séducteur. -"Une chouette façon de faire connaissance non ?" De finir complètement beurré aussi mais ça... c'est une autre histoire. -"Je n'ai jamais couché avec une fille dans un bar." Je souris et plonge dans son regard attendant de voir si elle va boire ou non. Après tout mademoiselle pratique aussi les demoiselles non ? Et si j'ai déjà couché dans un bar, c'était avec un mec... donc je ne bois pas.
Ce jeu m'a toujours amusé. Comme tous les jeux à boire en fait... comme tous les jeux tout court d'ailleurs. J'aime jouer, faire le con, ne me soucier de rien. J'ai passé l'âge? Oui sans doute mais on ne se refait pas. Je pense que je suis atteint d'un bon syndrome de peter pan. Je ne veux pas grandir. Sans doute parce que j'ai toujours considéré les adultes comme hostiles. Je le dois à mon père, y'a pas besoin d'aller chercher très loin, ni de voir un psy. Alors bien sur je pourrais faire le choix d'avancer, de faire une putain de psychothérapie et de m'y faire, mais j'ai pas envie. Si ça convient pas à quelqu'un, c'est lui que ça gène. Moi je suis très bien dans ma vie, telle qu'elle est ! Avec mes travers et mes comportements immatures. -"A ton tour jolie dame." Je suis curieux de savoir ce qu'elle va choisir, sachant que j'ai bien axé les choses sur le cul... mais là encore, on ne se refait pas.
Début avril 2022 – Ma rencontre avec Léo est vraiment tombée à point nommée. Cela me fait un bien fou de penser à autre chose, de m’occuper l’esprit. Je sens que je peux parler facilement avec lui et c’est très agréable. Danser, discuter, se désaltérer avec un bon cocktail, c’est vraiment une soirée parfaite. Et je ne pourrais jamais assez le remercier pour cela. Alors que je lui demande s’il sait danser naturellement ou s’il a pris des cours, il me dit qu’il a apprit mais pas en suivant des cours, mais il s’est frotté à des danseuses dans des positions clairement acrobatique. J’aime comme la nette impression qu’on ne parle plus vraiment de danse là, et je me mets à rougir d’un coup comprenant où il veut en venir. Il me fait tournoyer alors que la musique change de rythme pour du plus intense, du plus rapide. Les pas s’enchainent et il finit par me libérer de l’emprise de ses bras tandis que les dernières notes de la musique retentissent. Il m’invite à le suivre pour boire un nouveau verre tout en glissant sa main dans le bas de mon dos, ce qui me fait frissonner un cours instant. On se pose au bar, je m’installe sur le tabouret vide qu’il m’avise alors qu’il s’appuie contre le bar. Il commande un mètre d’orgasme, je le regarde amusé par sa demande. Il me regarde faisant sa moue de petit con qui est craquante en vérité. Il n’a pas tort, un orgasme contre la morosité c’est le top. « En parlant d’orgasme, j’en aurais bien besoin car cela fait un petit moment qu’on ne m’a pas envoyé au huitième ciel. »
Je me mets à rougir à mes propres pensées et je ne me dis qu’heureusement personne ne peut les entendre. Il se marre comme un couillon et je vois dans son regard qu’il est fier de sa connerie mais j’adore. Je le rejoins dans son fou rire. – Je ne peux que confirmer tes dires. Je regarde le serveur mettre plusieurs verres de shooter sur le bar et les remplir. Je le regarde prendre le premier shooter, y tremper ses lèvres avant qu’il me demande : jeu à boire ou simple dégustation. – Et bien mon cher Léo, tu ne me connais pas encore assez bien mais je suis toujours partante pour m’éclater, pour m’amuser même si je suis aujourd’hui une maman super canon… ça sera bien évidemment jeu à boire. Sinon ça ne serait pas drôle, tu ne crois pas ? Je ne sais pourquoi je me mordille la lèvre en le regardant dans les yeux quand je le vois se lécher sa lèvre inférieure. « Emi, à quoi tu penses là ? »On joue alors ? lui demandais-je le sourire aux lèvres.
Elle veut que je lui dise tout ce que je sais sur ses parents. Je sais des choses que je pourrais lui dévoiler mais d’autres choses qu’il vaut mieux laisser là où elles sont. Ce qu’elle ne sait pas c’est que notre première rencontre dans cette boite de nuit en 2018 n’était pas anodine. Je savais très bien qui elle était, je savais très bien qu’elle était la fille d’Erin. Je lui ai fait une promesse avant qu’elle ne soit mystérieusement assassinée, même si j’ai toujours eu des doutes sur l’identité de son tueur. Pour moi, c’est Jack son mari qui lui a pris sa vie. J’ai toujours pensé qu’il avait dû découvrir que j’avais eu une liaison avec sa femme. Malheureusement, je n’ai jamais pu le prouver, je n’ai jamais trouvé les preuves qui ramenaient à ce qu’il soit le tueur. Alors que je lui dis que je vais lui dire ce que je sais, je réactive l’ascenseur qui monte à son étage après avoir réappuyer sur le bouton. On sort de celui-ci et je la suis jusqu’à sa chambre.
Entrant et refermant la porte derrière moi, je prends la parole après qu’elle m’ait demandé ce que je savais, si je savais qui était le responsable de la mort de sa mère, si c’était son père, si celui qui la harcèle c’est lui. – Je vais te dire ce que je sais, ce que j’ai découvert sur tes parents quand je suis devenu un Chevalier… Ta mère est venue me voir quelques jours avant sa mort, m’avouant qu’elle voulait partir loin de ton père, loin des Templiers. Elle voulait une meilleure vie pour elle et … pour toi … J’ai toujours eu des soupçons contre ton père … Malheureusement, je n’ai jamais pu le prouver … Je n’avais pas assez de pouvoir à l’époque … Quand ta mère est morte, je n’étais qu’un simple Templier. Je ne sais pas si c’est lui qui t’envoie ces messages morbides vu qu’il me semble qu’aux dernières nouvelles, il est encore derrière les barreaux. Je peux me renseigner si tu le souhaites et je peux t’aider … Je peux t’aider à trouver qui est la personne qui t’envoie ces messages et qui essaie de t’atteindre. Il est bien dommage que tu aies détruit ton téléphone. Je réfléchis quelques minutes, installant un silence dans sa chambre. Mais on peut, je pense, essayer d’y récupérer les données.
Je n’ai pas vraiment compris ce qu’il se passait quand Crystal est entrée dans mon bureau, quand elle me dit qu’elle veut me parler et quelques secondes plus tard se défile apeurée avant de quitter les lieux. Demandant à mon interlocutrice si je peux la rappeler, je la remercie avant de raccrocher, me lever et quitter mon bureau pour aller rejoindre Crystal qui se trouve devant l’ascenseur. Je traverse le couloir pour la rejoindre, elle entre à l’intérieur et arrive juste à temps, bloquant la fermeture des portes. J’entre dans celui-ci et lui demande ce qu’il se passe. Elle me répond qu’il n’y a rien, et une nouvelle fois, s’excuse de m’avoir dérangé à mon coup de fil, et refuse de parler de ses problèmes à qui que ce soit. « Elle se fout de moi là, non ? Elle fait irruption dans mon bureau sans que je l’invite à entrer et se casse illico presto en bafouillant des excuses… » - J’exige une explication de ta part et crois-moi je ne lâcherai pas l’affaire avant que tu m’ais dit toute la vérité et le pourquoi de cette entrée et sortie de mon bureau… Elle appuie sur le bouton de son étage, mais j’appuie sur le bouton qui stoppe tout. Elle me supplie de la laisser partir, de la laisser retourner à son appartement, elle ajoute qu’elle n’a pas envie d’en parler ni à moi ni à personne, que ça ne concerne qu’elle. Je la regarde sans la lâcher du regard. – Et c’est pour ça que tu es venue me voir pour me parler avant de déchanter ? Je ne crois pas que ça va être possible, Crystal. Tu es venue pour une raison donc je vais te le répéter une seule fois … Parle-moi !
Elle finit par lever les yeux dans ma direction, et je peux voir de la panique dans son regard. Elle sait que je ne lâcherai pas l’affaire et elle finira par tout me dire donc qu’elle le fasse rapidement. Quelques secondes passent et elle finit par s’ouvrir, me dire ce qui se passe. Depuis une bonne semaine, elle se fait harceler de messages par un type qu’elle ne connait pas et celui-ci lui a envoyé ce soir une photo du cadavre de sa mère. Elle m’avoue qu’elle ne sait plus quoi faire, qu’elle a peur là, une peur bleue de ce type. Elle ajoute qu’il sait qui elle est et où elle habite. Elle continue en me disant qu’elle sait que je sais des choses sur ses parents que j’ai tenu secret jusqu’à aujourd’hui. Elle n'a pas tort, je sais des choses sur ses parents, c’est aussi pour cette raison qu’aujourd’hui, elle est un de mes Chevaliers, je l’ai prise sous mon aile afin de la protéger. – Humm… Je vois … Tu as ton téléphone que je vois les messages ? Elle me répond qu’elle n’a plus son téléphone, qu’elle a violemment jeter au sol et qu’il est en miette. Je veux bien te dire ce que je sais mais pas ici, montons dans ta chambre. Appuyant sur le bouton, je réactive l’ascenseur qui monte à son étage. On sort de celui-ci et je la suis jusqu’à sa chambre. On entre et referme la porte derrière moi. – Je vais te dire ce que je sais, ce que j’ai découvert sur tes parents quand je suis devenu un Chevalier…
- Mais quel fils de puteeeee ! Quel sale enculé putain ! Je regarde le corps de Ryan sur le sol, une balle en pleine tête. Mon arme est toujours pointée vers son corps sans vie. Je lance un regard à Jakob qui se trouve sur le sol pas loin. – Putain Ryan, qu’est-ce que tu m’as fait faire, mec. Ce fils de pute nous la clairement mis à l’envers. Soi-disant il voulait se débarrasser de ces putains de Hells Dogs mais en réalité, il était complice avec eux, il jouait double jeu. « - Payns, je ne peux pas te laisser monter dans la hiérarchie des Templiers, ma place en dépends. Oui je mène un double jeu, je suis un putain de Hells Dogs et je ne peux pas te laisser vivre maintenant que tu connais la vérité sur moi. C’est toi ou moi, Payns. Un seul des deux peut vivre et crois-moi ça sera moi. Mais d’abord, je dois buter ce connard de tueur » Voilà ses derniers mots avant que je n’appuie sur la gâchette qui fait partir la balle du chargeur, avant qu’il ne tire sur Jakob. Je viens de commettre un meurtre, je viens de buter un chevalier et je suis dans la merde, on est dans la merde. – Putainnnn faiiiis chierrrrr. J’hurle un coup dans ce putain d’hangar. Je m’avance vers celui que je considérais en début de soirée comme mon ennemi et qui en lui sauvant la vie est peut-être devenu mon allié. Je lui tends la main pour qu’il se relève, il me la saisit et je l’aide à se remettre sur ses deux jambes. – Désolé mec mais … je … Je vais devoir appeler notre Grand Maitre et on va devoir lui faire face….
[AUJOURD’HUI – 02 DECEMBRE 2022, DANS MON BUREAU]
- Oui effectivement, je pense qu’il y a de la place pour que vous puissiez faire une représentation de votre numéro sur ma scène. Je dois juste consulter mon agenda et voir si on peut se rencontrer pour en discuter… Au tour d’un diner ? Oui je pense que je pourrais me libérer facilement … Attendez, je regarde ça … Ne bougez pas ma chère … Je prends mon agenda et regarde pour le début de semaine ou même pour demain soir. – Et bien lundi soir, est-ce que vous êtes disponible ? Parfait ! 20 heures ? A l’Eccel…. Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que j’entends frapper à la porte et tandis que je n’ai pas le temps de dire d’entrer, je vois Crystal passer le montant de porte. Je suis surpris de sa part mais je peux voir sur son visage qu’il y a quelque chose qui ne va pas. S’excusant de son intrusion, elle me dit qu’elle a un besoin urgent de me parler. Je ne comprends pas ce qui se passe, elle souhaite me parler et la seconde d’après, elle me dit finalement d’oublier ce qu’elle venait de me dire, que c’était une erreur de sa part.
Elle me souhaite une bonne soirée et me prie une nouvelle fois de l’excuser de cette intrusion. Elle sort de mon bureau aussi vite qu’elle est entrée. – Je … Je peux vous rappeler dans quelques minutes ? Je crois qu’il y a un petit souci à régler ici. Merci, vous êtes un amour, très chère … Je vous rappelle dans quelques minutes… Je raccroche et me lève de mon fauteuil, marche d’un pas rapide jusqu’à la porte d’entrée, l’ouvre et sors. J’aperçois Crystal devant la porte de l’ascenseur. – Crystal, arrête-toi, dis-je à l’autre bout du couloir, alors que je m’avance vers elle. Qu’est-ce que tu viens de me faire là ? Je me retrouve face à elle et je peux constater qu’elle est en pleure, les larmes coulant le long de ses joues et faisant couler son mascara.
On danse, on discute, on danse encore. Cocktail parfait pour une soirée réussie, en tout cas dans mon univers. -"Appris? Non, enfin pas en suivant des cours." Je souris et échappe même un petit rire. -"En revanche je me suis frotté à des danseuses dans des positions clairement acrobatiques." Humour de beauf bonsoir... mais je suis pas loin de la réalité. J'ai appris en pratiquant, en osant surtout, parce que j'ai remarqué que bon nombre de mecs préfèrent rester assis, plutôt que de demander à essayer.
J'ai jamais gardé mon cul vissé sur une chaise, pas alors que l'ambiance brulait sur le dance floor en tout cas. J'aime bien trop m'amuser pour ça. Je la fais tournoyer et la musique change de rythme alors je suis. Plus rapide et intense, ça me va aussi. On enchaine les pas et je la libère de l'emprise de mes bras quand la musique se termine. -"Viens, il nous faut un verre." Sourire et je glisse la main dans son dos pour l'entrainer avec moi, jusqu'au bar. J'avise un tabouret libre et le lui désigne, alors que je m'appuie à côté contre le bar. -"Un mètre d'orgasme siouplait." Je la regarde et lui adresse ma plus belle moue de petit con. -"Quoi de mieux qu'un orgasme contre la morosité, franchement?" Je me marre, comme un couillon, fier de ma connerie en plus.
Je sais qu'elle a besoin de rire, j'ai bien compris pourquoi en plus, donc si je peux faire le couillon et aider un peu, ça me va. Et puis c'est un excellent dérivatif à mes propres tourments après tout. Parce que plus rien n'a tout à fait la même saveur, depuis que j'ai quitté l'Australie. Je crois que le pire, en fait, c'est de me dire que j'y retournerais pas. On peut trouver ça complètement con, vu comment je kiffe ce mec... Mais je suis pas sur que j'aurais la force de le laisser une nouvelle fois... Sauf que ma vie est ici, ma mère, mon job, ça je pourrais faire sans. C'est horrible, mais même mon petit frère, si je le vois deux fois par an, ça me va. Mais Rowan ? Et Cassy ! Impossible ! Je peux pas ne pas respirer le même air que les femmes de ma vie. J'ai besoin d'être là, pas loin, si besoin... Comme j'ai besoin de les voir... D'autant que Row' putain, je l'ai plantée, au moment où elle avait surement le plus besoin de voir ma face de petit con.
Je soupire et esquisse une petite moue triste, que je viens effacer en trempant les lèvres dans le premier shooter. -"Alors miss, jeu à boire ou simple dégustation ?" Je repose la mixture en ayant juste gouté et me lèche tranquillement la lèvre inférieure en attendant le verdict.
Début avril 2022 – Parler avec un étranger est parfois plus simple et j’avoue que cette rencontre avec Léo me fait du bien. J’avais vraiment besoin de ça pour me sentir mieux. Je ne sais pas s’il est du genre à se confier mais il me raconte pas mal de choses sur lui, de sa vie personnelle, de sa vie amoureuse. Il me touche énormément, me fais sourire. Sa rencontre avec son petit ami est tellement belle et je sens dans le son de sa voix qu’il éprouve quelque chose de fort pour lui et que ça lui fait de la peine d’être loin de lui. J’ai connu ça avec Gabriel, nous avions commencé notre histoire qui n’a pas duré longtemps avant de se retrouver deux ans plus tard. Bien que le destin a été contre nous au final, comme si notre amour nous était interdit, il m’a laissé le plus beau des cadeaux avant de quitter cette terre, le fruit de notre amour, ma fille Lenaya.
J’accepte son invitation et on part pour ce bar où on va danser jusqu’au bout de la nuit. Entrant à l’intérieur, il me fait tourner avant de me plaquer dos à lui. Je le sens onduler contre moi, je le suis sur le rythme et je sens qu’il adore ça. Il me remercie d’ailleurs, me souriant, il me fait tourner une nouvelle fois et je me retrouve face à lui, sa main posée au creux de mes reins. Un frisson me parcourt le dos au contact de sa main. Son front contre le mien, je souris à mon tour à son clin d’œil. Mon sourire s’agrandit quand il me dit que je me défends pas mal moi aussi. – C’est ma tante qui m’a appris à danser quand j’étais plus jeune donc tu pourras la remercier pour ça. Et j’arrive à m’adapter à toutes danses. Et toi, c’est naturel ou tu as appris aussi ? Peut-être une de tes partenaires de nuit, dis-je amusée tout en continuant de danser. Cela me fait tellement du bien, à cet instant, je ne pense plus à rien, je profite juste de ce moment en très bonne compagnie de Léo. Je lâche prise sur tout durant cette nuit et même si je ne sais pas comment cela se terminera, je ne veux pas me prendre la tête, juste… profiter sans me soucier de rien pour quelques heures.
Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi je l'ai approchée ? Elle avait l'air triste, dégageait quelque chose de touchant. Et puis... je me faisais chier ? Oui surement ! Clairement je ne suis pas un roi de la grandeur d'âme. On a discuté et j'en ai même raconté un sacré paquet sur moi et mes péripéties australiennes. Fou ça... Moi qui n'aime pas parler de ce qui me chiffonne...
Parfois ça ne se commande pas, c'est juste naturel. Alors je me prends pas le chou, je laisse venir et quand on arrive dans ce bar que je lui ai recommandé je la fais tourner pour la plaquer dos à moi. J'ondule contre elle, mes pieds suivants le rythme sans peine. Elle suit et ça me rend plus aventureux sur le choix des pas. -"Merci miss !" Je souris et la fait tourner de nouveau, face à moi, la main posée au creux de ses reins.
Mon front trouve le sien, mon regard rieur se voilant d'un clin d'oeil amusé. Jusqu'au bout de la nuit... c'est ce que je lui ai proposé et me connaissant ce n'est pas un vain mot. Je suis l'archétype du fêtard que rien n'arrête. Et puis... c'est pas comme si j'avais une raison de rentrer après tout hein? Personne ne m'attend chez moi qu'un grand lit vide et je déteste dormir seul. Plus encore depuis que j'ai visité le pays des kangourous... Effet secondaire du plaisir de dormir contre lui? Oui clairement ! Ce mec est une putain de drogue en fait? Et quand on connait ma tendance à l'addiction... tout s'explique non ? Je sais pas... c'est nébuleux et complexe, mais je l'ai dans la peau, ça au moins c'est une certitude. Je danse toujours, ne m'arrêtant que quelques secondes quand le morceau change pour retrouver mes sensations. J'ai toujours aimé danser et j'ai eu quelques ex dont c'était le métier. Une prof de danse... et son danseur fétiche. Ce souvenir m'arrache un sourire plutôt satisfait alors que je replonge dans les yeux de ma cavalière. -"Tu te défends pas mal toi aussi." C'est agréable d'avoir quelqu'un qui me suit ainsi, instinctivement.
Début avril 2022 – Ma rencontre avec Léo fait un bien fou et me donne le sourire. Je le connais que depuis peu, vraiment très peu et pourtant je ne saurai l’expliquer mais je sais qu’on peut avoir confiance en lui. Aller danser est un très bon exutoire pour tout mal que l’on peut ressentir alors quand il me la proposait, je n’ai pas hésité longtemps. Sur le chemin pour s’y rendre, on discute et je sens dans le son de sa voix quand il me parle de l’homme qu’il a rencontré lors de son séjour en Australie, il en est vraiment amoureux. Cela fait longtemps que je n’ai pas ressentie une telle chose, pas depuis Gabriel en fait. Pourtant l’année dernière, mon premier amour Solène est revenue un temps dans ma vie et après avoir découvert la vérité sur ce qui s’était passé il y a dix ans après notre douloureuse rupture, je lui avais pardonné. Elle est restée un temps avec moi mais je ne sais pas si ce n'était pas le bon moment après la mort du père de ma fille ou bien si c’est que j’avais muri, si j’avais trop changé, mais ce n’était plus la même chose.
Je sors de mes pensées quand on arrive devant le bar. M’incitant à entrer avec un sourire des plus charmants et charmeurs et dont aucune personne ne pourrait résister, je le suis et après avoir déposé mes affaires, il me prend la main pour m’attirer contre lui. La musique est forte et résonne dans tout le lieu et je souris quand il commence à danser. Très vite, il s’aligne sur le rythme de la musique et très vite, je fais de même. Danser, j’adore ça. Je passais souvent mes weekends dans des bars, dans des boites pour me défouler sur les pistes de danse en compagnie de mes amis quand j’étais à Chicago, idem quand j’étais à Santa Monica. Alors que l’on danse, Leo vient poser son front contre le mien et m’entraine dans une bachata endiablée et sensuelle. « Me lâcher jusqu’au bout de la nuit ? J’y compte bien »- J’y compte bien, lui rétorquais-je alors qu’il me fait tournoyer sur moi-même avant que je me retrouve dos contre son torse, mes fesses contre son intimité, on bouge ensemble sur le même rythme. C’est vraiment agréable de danser avec un bon danseur et j’avoue qu’il m’épate totalement. – Tu es un merveilleux danseur, tu le sais ça, Leo ?
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