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Qui se souvient de sa naissance ? Personne ! Je n’y fais pas exception mais je sais que cette nuit-là, cette nuit-là a été le plus beau jour de nos parents. Oui je dis nos parents car je ne suis pas tout seul à être né dans cette chambre d’hôpital de Honolulu. Malo a poussé les premiers cris, alors que je suis sorti à peine quatre minutes plus tard. Oui je sais je voulais vraiment voir le monde où on allait grandir. Deux beaux petits bébés en bonne santé venaient de naitre. Deux enfants, ce qui veut dire aussi deux fois plus de travail pour s’occuper d’eux. Mais nos parents nous ont donné une magnifique enfance remplie d’amour, de joie. C’est étrange que quand tout se passe bien dans la vie, que le bonheur est quasi parfait, il y a toujours une contrepartie, un équilibre à respecter. C’est un peu comme le bien contre le mal, comme le Ying et le Yang, l’un ne va pas sans l’autre. De ce fait, il doit y avoir du malheur dans tout ce bonheur et honnêtement, autant la vie peut apporter de belles choses, autant elle peut être totalement merdique. La suite ne va pas être toute rose malheureusement.
 

Septembre 1992, sud de l’île de Kauai. Au loin, un orage monte. Le ciel s’est assombri à plusieurs dizaines de kilomètres mais on peut voir qu’il arrive sur nous. Nous avions l’habitude d’avoir des orages qui sont assez violent dû à notre climat tropical. Mais cette fois-ci, ce n’était pas un simple orage tropical, non c’est bien un violent ouragan qui s’approchait de notre grand archipel. Notre ile a vite été mise en alerte et nous devions nous protéger, nous préparer à son passage qui devait arriver quelques jours après l’annonce. Les météorologues prévoyaient un déplacement au sud d'Hawaï et que les îles ne seraient affectées que par une mer agitée. Sauf que tout ne s’est pas passé comme ils l’avaient annoncé. Je me souviens qu’on avait été dirigés dans un des deux grands hôtels qui avaient été transformés en centre de Croix-Rouge pour la durée de l’alerte. L’ouragan a finalement frappé le sud de notre île, je vous laisse imaginer les sensations, les ressentis qu’on a pu avoir. C’est un évènement dont je me souviendrais bien que j’ai trente années de plus. J’avais l’impression que l’Enfer s’était déchainé sur nous et je me souviens la peur dans les yeux de ma mère. Huit ans, c’était trop jeune pour moi pour mourir. J’ai prié Dieu pour qu’on reste en vie, pour reste tous les quatre en vie et que tout s’arrête. Malheureusement, le Destin en a décidé autrement et la Mort a emporté Malo. Je ne sais plus comment cela s’est passé, ou simplement mon cerveau ne veut pas se le rappeler pour ne pas que j’en souffre. Des milliers de maisons détruites, coupure de la distribution d'électricité et ravage des récoltes, notre île a subi le plus de dégâts.  Pendant cet ouragan qui a duré plusieurs jours, nous avions perdu notre maison, nous avions tout perdu. J’ai perdu mon frère, ma moitié, mes parents ont perdu un fils. Je vais devoir grandir sans lui et je sais que rien ne sera plus jamais pareil. 


Des mois sont passés depuis ce drame et rien n’est plus pareil. Il va falloir des années pour que toutes nos habitations sur l’île soient reconstruites. C’est dans la famille à Honolulu que nous vivons depuis ce drame. Je n’ai peut-être que huit ans mais je comprends les choses, je vois bien dans le regard de ma mère cette tristesse, ce déchirement qu’elle a depuis la mort de mon frère. Je me sens seul et je pleure tous les jours sa disparition. Je me souviens de ce jour, de ce jour où j’ai entendu une discussion entre mon père et ma mère. Mon père évoquait sa famille qui se trouvait aux Etats Unis et il parlait de déménagement. Voulait-il qu’on parte de chez nous pour aller vivre dans un autre pays ? Je ne voulais pas partir moi, je ne voulais pas partir loin de mon frère. Mes parents m’ont alors dit qu’ils avaient pris une lourde décision, j’avais très bien compris de quoi ils parlaient. C’est comme ça que nous avons quitté l’archipel d’Hawaii pour la ville de San Diego aux Etats Unis. C’est comme ça que j’ai rencontré mes grands-parents paternels pour la première fois depuis ma naissance, enfin je les ai vu quand j’étais bébé mais je n’en ai pas de souvenirs ou très peu. C’est comme ça que j’ai rencontré le reste de ma famille. San Diego est totalement différent de chez nous et j’ai eu du mal à m’habituer à cette nouvelle vie. L’école n’a pas été facile au départ, je me suis senti souvent seul, sans Malo, tout n’était pas pareil. Les années ont passées, la vie américaine est devenue plus facile. Je me suis fait des amis à l’école, puis au collège. Et puis il y a eu cette fille quand j’ai eu quinze ans… 


Kayssy Davis ! Cette fille … Je me souviens quand mon regard a croisé le sien quand elle a débarqué dans la salle de classe. Mon cœur s’est mis à battre plus fort, plus vite. J’ai senti ma respiration se saccadait. Le coup de foudre ? Oui je pense que ce jour-là, je suis tombé amoureux de cette jeune fille. Mon premier coup de cœur, mon premier amour. J’ai très vite échangé avec elle, et nous sommes vite devenu amis et complice. Nous avons passé du temps ensemble, de nombreuses heures à parler et je savais que mes sentiments pour elle étaient plus que sincère, qu’à mes yeux, je ressentais plus que de l’amour pour elle mais comment lui dire sans tout gâché ? Je suis tombé un peu de haut quand j’ai appris qu’elle avait un petit copain de trois ans de plus qu’elle et qu’il était un Hellhounds tout comme elle, un groupe de motards bien connu de la ville pour les fêtes les plus folles entre autres. J’ai pris un peu de distance du jour au lendemain avec elle. Je n’aurais peut-être pas du mais j’avais été blessé en pensant qu’elle ressentait la même chose que moi. En vérité, je ne mettais pas tromper, elle ressentait le même amour réciproque que moi. Nous avons eu une discussion et elle s’est dévoilée, elle m’a avoué ses sentiments. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle chose, depuis des années, je ne mettais pas senti aussi heureux. Mais il y avait un problème ? Son petit copain. Car même si elle m’aimait, elle était toujours avec lui et n’avait pas rompu.

Puis un jour, elle lui a parlé. Elle a rompu avec lui et lui a dit les sentiments qu’elle avait à mon égard. Je vous laisse imaginer la suite. Il n’a pas laissé les choses se passaient comme ça, il est venu me voir, en colère, prêt à me foutre sur la gueule. Il pensait vraiment me faire peur mais je n’étais plus ce petit garçon qui est arrivé à l’âge de neuf ans sur le sol américain, non j’étais un adolescent de quinze ans, avec un corps d’homme. Il pensait certainement que je me laisserai faire, seulement ça n’a pas été le cas et je me suis défendu. Tellement défendu que je l’ai battu à plat de couture et c’est lui qui s’est ridiculisé devant tout le monde. J’ai gagné cette bagarre, j’ai gagné l’amour de Kayssy et surtout j’ai gagné une place dans les Hounds. 
 

Parmi ces motards, un certain Victor Shadow m’a repéré et m’a pris sous son aile. C’est là que j’ai rencontré Clyde Frost, le filleul de Victor qui est devenu un de mes amis les plus proches. J’ai gagné beaucoup de choses ce jour-là et je sais que Malo était là avec moi, à mes côtés. Voilà comment du jour au lendemain, je suis passé d’une famille à deux. J’ai eu par Victor mon premier cuir, je me suis fait plusieurs amis au fils des années au sein de ce groupe de motard comme Léo par exemple. Oui il préfère Léo que Léopold, je peux comprendre. D’ailleurs, en parlant de surnom, très vite tout le monde a commencé à m’appeler par mes initiales, C.K (prononcé CiKai). Ma mère ne voyait pas d’un bon œil que je fréquente ces motards mais je lui ai expliqué que nous ne faisions rien de mal, et qu’elle ne devait pas écouter les rumeurs qui pouvaient circulés sur leurs comptes. La plupart étaient fausses mais pour la rassurer, je lui avais dit qu’elles étaient absurdes et que nous étions des jeunes tout simplement en quête d’amusement, et que nous profitions de nos vies d’adolescents. J’aurais aimé partager tout ça avec mon frère mais voilà la vie en avait décidé autrement il y a plusieurs années. Avec l’argent que j’avais économisé depuis un moment et avec un peu d’aide de mon grand-père qui était dans sa jeunesse un biker, j’ai acheté ma première moto, une  Harley Davidson Dyna Glide Low Rider. Mon premier petit bijou que j’ai eu durant plusieurs années. Mon cuir, ma moto, ma petite amie, j’étais un vrai chien de l’Enfer et j’adorais ça. Je sais que je peux compter sur cette deuxième famille quoi qu’il puisse m’arriver.


J’ai toujours eu une passion depuis que je suis gosse, et sans conteste un talent inné, c’est le dessin. J’ai un sacré coup de crayon et j’épate plus d’une personne avec ce don que j’ai dans les mains. Ainsi dont, j’ai choisi de faire des études dans le domaine de l’Art, dans le dessin. Je me suis aussi découvert une passion pour les tatouages. On sait tous que les tatouages ont une signification propre à chacun et qu’ils sont une marque de notre passé, des événements importants qu’on a subis positivement tout comme négativement. Et puis, il ne faut pas oublier que dans ma culture, dans mon pays les tatouages ont une grande importance. Après tout, je suis Hawaiien avant d’être américain. Ce n'est pas parce que je vis depuis des années ici aux Etats Unis que j’oublie Hawaii, que j’oublie l’île où j’ai passé les huit premières années de ma vie, que j’oublie le drame qui nous a conduit à venir vivre ici. Je me suis souvent demandé comment ma vie serait aujourd’hui s’il n’y avait pas eu cet ouragan, si nous n’avions pas tout perdu, si Malo était toujours en vie. Tout aurait été différent. Et un jour, après avant la fin de mes études, j’ai trouvé comment allier mon talent pour le dessin et ma passion pour les tatouages. J’allais devenir tout simplement tatoueur. Voilà comment j’ai fait de mes passions mon métier et que j’en vis aujourd’hui. 


Quand tu as un rêve, il faut toujours y croire, qu’il soit possible ou non à réaliser, crois en lui. Car c’est en restant positif que tu attires le positif à toi. Et la Loi de l’attraction est une chose véridique. Comme je vous le disais, j’ai allié passion et métier pour mon plus grand bonheur. Commençant par travailler pour un tatoueur qui m’a lancé dans le métier, c’est à vingt-six ans que j’ai pris un jour mon envol en ouvrant mon propre salon de tatouages, le Malo Tattoo. De bouches à oreilles, mon petit business a vite grimpé en hausse et je me suis fait rapidement une bonne clientèle. Beaucoup de Hounds se font tatouer par mes soins désormais. A défaut d’avoir quelqu’un dans ma vie, car oui même si je n’en ai pas parlé, je ne suis plus avec Kayssy depuis des années, difficile de garder son premier amour hein. J’ai eu de nombreuses relations depuis mais ça n’a jamais fonctionné. La dernière en date, la femme mariée. Je peux vous dire qu’elle a pris tarif de nombreuses fois, je ne dirais pas que je suis un Dieu au pieux, cela serait prétentieux de ma part mais elle a pris plus de plaisirs dans mes draps que dans les bras de son mari. D’ailleurs, celui-ci n’a pas trop aimé que je couche avec sa femme et que je la baise mieux que lui. Je plaide coupable votre honneur. Oops je crois que je me suis un peu égaré dans mes pensées là. Pour revenir au sujet, côté taf ça marche plutôt bien, côté love, on va dire que ça fait sa route, ça se fraye son chemin comme ça peut.
 

Février 2022, Kaui, Archipel d’Hawaii.  Voilà plusieurs semaines que je suis sur l’île de mon enfance. Mes parents sont revenus habité ici il y a quelques années. Tout a été reconstruit mais la terre est toujours marquée par le passé, par ce drame qui a frappé toute la population. Cela me fait bizarre à chaque fois que je reviens ici, ce que je me souviens de cette période me revient à l’esprit même si des fois tout n’est pas clair. J’ai grandi sans lui, sans mon frère et même si j’ai les Hounds, mes frères, ce n’est pas pareil, ils ne sont pas Malo. Alors que je suis sur le bateau de pêche de mon paternel avec lui, profitant d’un moment père/fils, je reçois un appel de Clyde. Il y a eu un drame. J’entends dans le son de sa voix que c’est vraiment quelque chose d’horrible. Il me dit que tout le Conseil a été retrouvé mort dans le Down, abattu d’une balle dans la tête. Slaughter a disparu, aucune trace de lui, ils ne savent pas si c’est lui qui en est la cause, ou s’il a été enlevé. Il est peut-être mort, personne ne sait. Il me confie que Victor va bien quand je lui pose la question. Je me sens rassuré à ces dires. Victor est comme un père pour moi, il est celui qui a fait de moi le Hounds que je suis aujourd’hui et malgré sa décision il y a plusieurs années de quitter le Conseil et les Hounds, je ne lui en ai jamais voulu. J’ai toujours soutenu sa décision, et encore aujourd’hui, je le referai. Je sens alors une rage monter en moi en apprenant cela. Les membres du Conseil n’était pas tous parfait c’est sûr, mais ce n’était pas une raison pour qu’ils trouvent la mort dans une telle circonstance. Il m’explique ce qui s’est passé ensuite. Pensant que c’était un coup des Russes, Wade a lancé une contre-attaque et il y a eu une fusillade devant le Cosmo. Leur Pahkan, Piotr et son fils ont été tués. Déjà que je ne pouvais pas les blairer avec leur accent à la con, croyez-moi, tant pis si je finis en taule, mais ces fils de pute crèveront un à un pour avoir tuer notre famille, peu importe le temps que cela prendra. 
 

#1 : naissance dans une famille bourgeoise sur le Rocher de Monaco. L'argent n'est pas un problème et j'ai la chance de grandir dans une famille aimante. Seul fils de mes parents je porte le poids des traditions et les attentes paternelles.

#2: transmettre le nom de Florès ... Un truc dont mon père rêve depuis si longtemps. Peut être aussi pour ça que j'ai eu une adolescence aussi compliquée. De conneries en conneries, menu larcins, soirées dantesques et le surf ! Découverte de ma passion numéro une quand j'avais 13 ou 14 ans.

#3 : rapidement c'est devenu ma priorité. Seule et unique. Les cours tout ça... C'était pas mon truc. Pas que je sois mauvais à l'école mais j'aimais pas ça. J'étais trop épris de ma liberté et puis faut avouer que le contenu des cours est parfois d'un chiant intégral. Mes parents ont été convoqués quand j'avais 16ans, le dirlo du bahut leur a dit une phrase qui reste gravée dans mon esprit depuis "Soit c'est un génie, soit c'est un demeuré ou un petit con, et sincèrement je mise sur la seconde option." Ma mère a pleuré, mon père a gueulé... Et moi bah j'ai continué à rien branler! Enfin si en vrai, je surfais. Je suis devenu bon d'ailleurs, j'ai même commencé à faire de la compétition. Intégrant un club dans le pays basque français j'ai eu la chance de débuter les voyages.

#4: 18 ans c'est l'âge que j'avais quand j'ai découvert les rouleaux du Pacifique pour la première fois. Surfing USA... Quel pied ! Je me suis promis de revenir et je m'en suis donné les moyens. Bosser et obtenir les diplômes nécessaires pour avoir un job! Le job de mes rêves découvert sur la plage à L.A. ça aurait pu être en regardant cette connerie de bay Watch... Mais non ! Sauveteur en mer, mon nouvel objectif de vie.

#5: j'ai la bougeotte, je suis ma sœur en France, et puis je rejoins l'autre en Italie, toujours proche de l'eau, toujours libre et incapable de me poser, bossant pour mettre de côté et me payer un billet sans retour. J'aurais pu demander à mes parents mais c'est pas le style de la.maison. Par nature  je préfère ne rien devoir à personne.

#6 : 2013 c'est l'année du grand départ pour vivre mon rêve américain. Loin de la route 66 et du grand canyon, tout près du pacifique, le sable doré pour maison. Van lifer ! Quel pied. Mes parents me prennent pour un dingue mais finalement ils sont habitués et je crois qu'au fond ils sont un peu fier que j'ai réussi ! Que je sois allé au bout !

#7 : j'ai rencontré des gens géniaux sur la plage, une espèce de bande de hippies dont je me sens super proche. J'aimerais avoir la même décontraction pour affronter la vie et cette façon de prôner l'amour universel me plaît beaucoup. On chante autour d'un putain de feu de camp, les pétards tournent un peu, le sexe est plutôt débridé, sans prise de tête... J'aime !

#8 : il y a un an j'ai rencontré une fille, enfin en vrai Lincoln m'a présenté sa soeur, jolie comme un cœur, marrante, sexy. J'ai flashé et coup de chance elle aussi. On a très vite commencé une histoire. J'étais bien, exclusif sans me sentir étouffé. L'ennui c'est qu'il y a 7 mois j'ai tout foutu par terre. Soirée arrosée en boîte et je sais pas... De vieux démons ou un truc que j'assume pas... Je ... Enfin ... Avec son frère on s'est chauffés mais genre vraiment vraiment hard et j'ai vrillé. Je lui ai dévoré la bouche et j'ai eu envie de lui comme rarement dans ma vie. Le mec m'a mis le feu à une vitesse ahurissante. Link... Putain ! De tous les mecs de la terre fallait que je roule une pelle au jumeau de ma meuf ? Panique à bord, soldat à terre. Je me suis barré, comme un pleutre, j'ai pas avoué ce que j'avais fait... Trop dur ! Trop intime aussi ? Pas assumé en tout cas ! Je suis pas gay putain ! Alors quoi ? En tout cas je l'ai quitté sous des prétextes à la con. Elle m'en a voulu bien sûr, mais on se voit encore souvent. Comme des potes. Je crois que je lui plais toujours... Mais moi ? Quand j'imagine nos corps enlacés, c'est l'image de ce con qui vient me hanter... Le feu de ses lèvres, le galbe de ce cul parfait... Merde ! Voilà je recommence à divaguer ? Lincoln lui par contre je l'évite ... Au maximum depuis cette soirée. Il me prend pour un connard sûrement... Il a d'ailleurs peut être pas complétement tort.

#9 : Je suis un dingue de sport, c'est même essentiel à mon équilibre. Tout comme le fait de passer la majorité de mon temps en extérieur. Je vis très mal l'enfermement. Planche à voile, surf evidemment mais aussi plongée, footing, un peu de boxe anglaise... J'aime aussi les sports un peu plus extrêmes. Que ce soit mécanique ou tout simplement sortir avec ma planche en pleine tempête. J'ai un petit côté tête brulée, depuis l'adolescence.

#10 : Je suis quelqu'un de plutôt sociable, en tout cas tant que les relations sont superficielles. Je n'aime pas trop quand on creuse et qu'on essaye d'en savoir trop. Tout le monde pense très bien me connaître mais personne n'arrive vraiment à me sonder au delà de la surface.

#11 : J'adore sortir, voir du monde, faire la fête. Je suis plutôt bon danseur, mais ce que je préfère c'est jour de la guitare ou de l'harmonica. Surtout si je trouve une jolie voix pour m'accompagner. Je chante plutôt pas mal, avec une belle voix de basse mais j'assume pas tellement, alors c'est plutôt le truc que je fais quand je suis tout seul.

#12 : J'aime l'odeur du café, entendre le bruit de l'océan, faire de nouvelles rencontres, le coucher et le lever du soleil, les nuits blanches à refaire le monde, les yeux qui pétillent, la nature, l'ouverture d'esprit, le bleu, la chaleur, ma liberté, le chili con carne, passer du temps sous la douche quand je lâche mon van...

#13 : Je n'aime pas l'odeur de la brioche toastée, c'est gerbant, le rouge, les bruits de la ville, être enfermé, boire de l'eau pétillante, les gens qui ne parlent que de leurs petits nombrils, les fachos, le froid, les journées à ne rien faire, les gens qui jugent, la foule, qu'on me dise ce que je dois ou ne dois pas faire, l'aubergine sous toutes ses formes, boire de l'eau du robinet (ouais c'est pas écolo mais c'est dégueulasse) ....

#14 : Je rêve d'avoir un chien, mais c'est pas simple avec la vie que je mène. N'empêche que je me vois avec un berger australien qui me suivrait partout. Je l'appelerais Neville, parce que je suis un putain de PotterHead.

#15 : Mon van est petit alors de fait j'ai du apprendre à renoncer. Le matérialisme est clairement aux antipodes de la vie que je mène, mais ça me va comme ça. Se contenter de l'essentiel c'est un crédo qui me convient plutôt bien.

#16 : J'ai des parents qui s'aiment comme des fous malgré les années et le temps qui passe. Je crois que ça m'a fait intégrer une sorte de schéma du couple et de la famille idéale... C'est la merde parce qu'au fond c'est pas vraiment moi, mais je galère à m'en défaire.

#17: ma grand-mère paternelle, que j'adorais de façon démesurée disait souvent "Val mon chou, tu es capable du pire comme du meilleur, essaye de te concentrer sur le beau". J'essaye... mais parfois mes démons me rattrapent et je me montre parfaitement odieux, voir pire... Je déteste qu'on tente de me dicter ma conduite. Au mieux je fuis, au pire je clashe et c'est sale. Je sais généralement appuyer pile là où ça fait mal, et quand on m'a poussé jusque là je n'hésite pas. Je ne frappe pas au hasard, je le fais vraiment pour faire mal, volontairement et sans aucun remord. Je me doute que ça ne fait pas vraiment de moi un type bien, mais vous savez quoi ? Je m'en BRANLE !