Very Bad Road Trip | Conlyde #1

Very Bad Road Trip !

Connor & Clyde

«Conduire une moto est sans aucun doute est la sensation la plus intense qu'une machine puisse provoquer..»

~ 14 juillet 2022, San Diego ~

Cinq mois sont passés depuis la mort de notre Conseil. Beaucoup de choses ont changées depuis ce jour et je sais que désormais les choses ne seront plus là-même. On a tous subit un traumatisme et je n’étais malheureusement pas de la partie quand Wade a décidé de riposter contre ces putains de Ruscofs. J’aurais bien mis moi-même une balle dans la tête de cet enculé de Piotr … Mais un des nôtres la fait et tant mieux, même si je me doute qu’en coupant la tête du serpent, une autre va repousser bientôt. Je sais de sources sures qu’ils vont devoir élire un nouveau Pahkan et on va être tranquille pendant un moment. Nous avons mis en terre les nôtres et ça me fait mal de les avoir perdus. Chacun a repris un minimum de vie sociale mais je sais que désormais en poussant les portes du Down, ce n’est plus la même chose. Le sang de notre famille a été versé contre les murs et même si on ne dirait pas, nous le savons nous.

J’aimerai tellement découvrir ce qui s’est passé cette nuit-là. Comment ils ont pu faire de telles horreurs alors qu’on n’avait rien demandé. Enfin pour le moment, Victor mène son enquête et j’espère qu’il trouvera des réponses et pourra éclaircir toute cette triste affaire. Mais pour le moment, c’est Clyde qui me préoccupe le plus. Je sais que depuis ce drame, il est moins présent et a pris du recul. Après tout, chacun vit son deuil à sa manière. Clyde est celui qui se rapproche le plus d’un frère aujourd’hui et ça me fait chier de le voir comme ça. Alors que je suis installé au comptoir du Down, discutant avec Rowan qui s’occupe de servir les autres gars, je réfléchis à comment faire sortir le loup de sa tanière, j’aurais pu dire le chien de sa niche mais je suis entrain de l’imaginer en caniche domestiquer maintenant et ça ne le fait pas trop. Portant ma chope à mes lèvres, je bois une bonne gorgée de ma bière blonde. « Et si … Et si je lui proposais un road trip. Ça peut être pas mal et puis cela fait un moment qu’on n’a pas passé du temps ensemble »

Buvant d’un trait le reste de ma bière, je la repose sur le bar et paie ma consommation. Tout en prenant ma veste de cuir et mon casque, je salue Row et les gars et me dirige vers la porte de sortie. C’est alors qu’une voix m’arrête dans mon élan. – Tu t’en vas déjà, chéri ? Je reconnais la voix immédiatement de Julia et me retourne vers elle. – Comme tu le vois, beauté. J’ai une chose à faire mais si tu veux, on peut se voir plus tard et on avisera de ce qu'on fera. Car je sais que tu veux ma grosse queue., murmurais-je à son oreille. Je tourne les talons et sors du Down. A l’extérieur, je marche en direction de ma moto et prends place dessus. Je la démarre, j’aime entendre le bruit de celle-ci. Il faut que je prépare notre petit voyage et qu’il soit d’accord ou non, il va sortir son cul de chez lui de gré ou de force. Quelques heures plus tard, alors que la nuit est tombée depuis deux bonnes heures, je me retrouve devant la porte de son immeuble. Alors que j’allais sonner à l’interphone, une de ses voisines en sort et me fait un large et grand sourire accompagné d’un regard des plus attentionnés. – Merci, trésor, dis-je en retenant la porte. Mon pack de bières à la main, je prends la direction de son appartement. Devant sa porte, je sonne et attends qu’il m’ouvre. Je n’attends pas longtemps avant de voir la porte s’ouvrir sur un Clyde totalement surpris de me voir là. – Yoo, si tu ne vas pas boire une bière au Down alors c’est les bières qui viennent à toi, bro. J'espère que je ne dérange pas , dis-je de ma voix grave et entrant sans attendre qu'il m'invite à le faire.

@Clyde Frost

(c) DΛNDELION

Very Bad Road Trip

"Quand on est à 150 à l’heure, il se passe quelque chose de spécial. Les pots d’échappements noient n’importe quel bruit, les vibrations du moteur rythment les battements du cœur, le champ de vision élimine tout immédiatement, et tout à coup, t’es plus sur une route, tu fais parti de la route."

Il est près de sept heures du matin lorsque je finis par quitter le Nightclub en compagnie de la ravissante Brittany avec qui j'ai flirté toute la nuit. Dans la voiture, alors que je la ramène chez moi pour lui éviter des ennuis avec son mec, elle commence à me chauffer en me révélant sa magnifique poitrine et en glissant une main à l'intérieur de mon boxer. S'ensuit alors une petite pipe de sa part. Comme tout homme, je savoure ce moment, accélérant légèrement pour arriver plus vite chez moi. Arrivés en bas de chez moi, je coupe le moteur et laisse Brittany poursuivre son travail. Une fois terminée, elle se redresse et se nettoie le contour de la bouche avec un mouchoir que je lui remet. Puis, nous sortons de la voiture et montons à l'appartement. Mais à peine sommes nous à l'étage qu'elle me saute dessus pour m'embrasser et venir me plaquer contre le mur. Je parvins à trouver la serrure pour y insérer la clé. Nus entrons. Je referme la porte derrière nous et je nous conduis au salon, où je la bascule sur le canapé...

«Clyde, réveille-toi. Clyde !»

«Je... Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Quelle heure il est ?»

«Il est presque vingt-et-une heures et je risque encore de me faire insulter par mon mec.»

«Putain. Dis moi pas qu'on a encore baisés ensemble ?»

Elle me tend un préservatif plein.

«S'il n'y avait que ça. Mais là, j'ai pratiquement vingt appels en absences et je risque vraiment de me faire tuer s'il savait pour nous.»

«Au pire, tu sais où aller s'il te flanque à la porte.» je lui dis en plaisantant de la situation.

«C'est pas drôle, Clyde. C'est la cinquième fois que je le trompe avec toi. Tu sais pas de quoi il est capable quand il est furieux. Et j'espère sincèrement qu'il ne le découvrira pas.»

«C'est mignon tout plein. Mais tu ne sais pas non plus de quoi je suis capable quand un homme s'en prend à une femme, par exemple.»

«Bien joué, Don Juan. Mais je ne pense que tu puisses faire du mal à une mouche. Tu es bien trop bon pour ça.» elle me dit en se penchant pour m'embrasser. «Mais je pense qu'il vaut mieux pour toi et moi, que nous arrêtions de nous voir pendant un certain temps. Mais si ça peut te rassurer, tu restes un bien meilleur coup que lui.» elle ajoute en jetant un dernier regard sur ma queue. «Tu devrais jeter cette capote avant que quelqu'un ne la voie.»

Elle finit par s'en aller. Je me recouche quelques instants, pensant pouvoir me reposer davantage. Mais en même pas une dizaine de minutes, quelqu'un sonne à la porte. «Pas là.» je dis en plaquant un oreiller sur ma tête. Finalement, je sors de mon lit et ouvre la porte. Je suis surpris de la visite aussi tardive de Connor. J'ai un foutu mal de crâne et la voix de Connor, aussi grave qu'elle soit... j'ai besoin d'un cacheton. «C'est toi. Qu'est-ce que tu fiches ici ?» Il m'annonce que comme je ne viens plus au Down pour boire de la bière, c'est elles qui viennent vers moi. Il espère également ne pas me déranger et entre dans l'appartement. «Je t'en prie, fais comme chez toi, je ne te dirais rien.» je murmure à moi-même. «Que me vaut cette visite aussi inattendue soit-elle, Connor ? Et je croyais avoir été assez clair sur le sujet : je ne remettrais plus les pieds dans ce bar. Pas après ce qui s'est passé il y a cinq mois. Alors il ne faut pas vous étonner de ne plus me revoir par là-bas.»

@Connor Keegan

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Connor & Clyde

«Conduire une moto est sans aucun doute,la sensation la plus intense qu'une machine puisse provoquer..»

~ 14 juillet 2022, San Diego ~

Je sais que ce drame nous a tous affecté, moi le premier. Chacun de nous fait le deuil à sa manière mais nous éloignez au lieu de rester soudé n’est pas la meilleure solution et ça je veux que Clyde le comprenne. Et puis il est censé être le Hiema de Wade donc présent à ses côtés. Alors s’il ne va pas boire une bière au Down, les bières viennent à lui, c’est aussi simple que ça. Me voilà donc devant sa porte, un pack de bières à la main. Je sonne à sa porte et attends quelques minutes avant qu’il n’ouvre… en boxer. Il est surpris de me voir là et me demande ce que je fous ici. Je ne dis rien sur sa tenue, mais lui dis que s’il ne va pas boire une bière au Down alors c’est les bières qui viennent à lui. Espérant ne pas le déranger et avant même qu’il ne réponde, je fais irruption dans son appart. Je l’entends me dire de faire comme chez moi et qu’il ne dira rien. Je souris en me tournant vers lui. – Humm… Très aimable de ta part, bro. Il me demande alors ce que lui vaut cette visite inattendue, surtout à cette heure-ci. Il ajoute qu’il pensait avoir été clair qu’il ne remettrait plus les pieds dans ce bar, pas après ce qui s’est passé il y a cinq mois et qu’il ne faut pas qu’on s’étonne de ne plus le voir là-bas.

- Je te comprends, Clyde mais je te rappelle que tu es le bras droit de Wade maintenant et on a besoin de rester soudé tous ensemble. On a perdu des membres de notre famille et on aura notre vengeance crois-moi mais en étant unis. Donc tu vas te bouger le cul et repointer ta jolie frimousse dans ce bar comme tu dis. C’est ta maison Clyde et de plus tu manques à beaucoup d’entre nous surtout Row. Enfin, je ne suis pas venu que pour ça, dis-je en m’installant sur son canap après avoir posé le pack sur sa table de salon. Est-ce qu’un road trip te branche de plusieurs jours ? J’ai envie de retrouver mon petit frère. « Clyde je le considère comme mon petit frère depuis de nombreuses années maintenant et j’ai promis à Papi de toujours veiller sur lui si un jour il n’était plus là pour le faire. Alors je tiens mon engagement. » Je saisis une bière et me relève pour aller dans sa cuisine, chercher dans un tiroir un décapsuleur. « Oui, je fais comme chez moi et alors ?» Une fois trouvé, je retourne dans le salon et ouvre ma bière buvant une bonne gorgée. Je le regarde tout en souriant. – Alors partant ? Par contre, une question comme ça, pas que je trouve ça gênant mais tu reçois souvent tes invités en calbute ? Ou alors tu n’es pas seul ? Ou plus seul ! Je lâche un sourire malicieux. Avoue mon salaud, il y avait quelqu’un avant que j’arrive ?

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Very Bad Road Trip

"Quand on est à 150 à l’heure, il se passe quelque chose de spécial. Les pots d’échappements noient n’importe quel bruit, les vibrations du moteur rythment les battements du cœur, le champ de vision élimine tout immédiatement, et tout à coup, t’es plus sur une route, tu fais parti de la route."

Je ne m'attendais pas du tout à recevoir une quelconque visite, pas à cette heure-ci tout du moins. Et encore moins, la visite inattendue de Connor, celui que je considère comme mon frère depuis qu'il a débarqué dans notre vie il y a quelques années. Cela dit, je dois reconnaître que je suis bien content de le voir, même si j'avoue que j'aurais préféré qu'il me prévienne plus tôt. Déjà, je l'aurais accueilli plus chaleureusement et avec un mal de crâne en moins. Là, ce n'est pas du tout la forme, comme il va très certainement le remarquer d'ici quelques secondes. Mais je doute que ça l'empêcherait d'entrer chez moi sans y être invité. En temps normal, je n'aurais pas été mécontent qu'il fasse comme chez lui, mais là, dans mon état actuel, je trouve son intrusion quelque peu déplacée. Néanmoins, je reste toujours aussi content de le voir. Connor profite de mon léger agacement pour commenter ma réaction. Mais je ne peux pas m'empêcher de rire bêtement à sa réponse. Il me répond ça sur un ton assez humoristique.

Je finis par fermer la porte d'entrée tout en lui demandant ce qui l'amène par ici et j'en profite pour réitérer la raison pour laquelle je ne mettrais plus les pieds au Down, ce à quoi Connor me rappelle que je suis le bras droit de Wade et qu'on a tous besoin de rester soudés et ce, malgré la perte d'il y a cinq mois. Et sur un ton de plaisanterie – en tout cas, je le prends de cette manière -, il ajoute que je dois bouger mon cul et ramener ma frimousse au Down et qu'en plus de ça, je manque à beaucoup d'entre nous mais surtout à Rowan. Puis, il ajoute que ce n'est pas cette raison-là qui l'a conduit jusqu'à chez moi. Les bras croisés, je l'écoute me parler d'un Road Trip de plusieurs jours et qu'en plus, il a envie de me retrouver. Je le vois entre-temps se rendre dans la cuisine et revenir avec un décapsuleur et il me demande si je suis partant. Au moment où je tente d'en placer une, il reprend la parole – à croire qu'il a énormément du mal à rester silencieux – et me demande si je reçois souvent mes invités en calbute. Puis, soudainement, il réalise que je ne suis peut-être pas seul ou plus seul. Là, ça devient légèrement gênant lorsqu'il me demande s'il y avait quelqu'un avant son arrivée. «T'as fini, c'est bon ? Je peux en placer une ?» je demande en récupérant mon jean sur un tabouret près de l'entrée. «Alors non, il n'y a personne avec moi au moment où je te parle. Du moins, elle vient de partir.. Et peut-être que si tu avais prévenu, peut-être que j'aurais enfilé mon pantalon. Et bien que ça me fasse plaisir que tu te soucies de moi... que vous vous souciez tous de moi, je ne peux pas revenir au Down tant que je n'aurais pas réussi à m'enlever de la tête les cadavres de ceux qui m'ont élevés. J'en fais encore des cauchemars la nuit et je... j'ai beaucoup de mal à trouver le sommeil depuis ce jour. Je suis pas de bonne compagnie en ce moment. Et concernant Row, il y a bien longtemps que je ne lui ai pas parlé. Je doute qu'elle accepte que son grand con de meilleur ami refasse partie de sa vie. Et je ne lui en voudrais pas. Par contre, ton idée de Road Trip je ne dis pas non. Quitter cette ville quelques temps pourrait me faire le plus grand bien.»

Je dois l'avouer que fuir San Diego pour partir à la vie sauvage est quelque chose que je n'aurais jamais pensé par les temps qui courent. Enfourcher ma moto, il y a belle lurette aussi que je ne l'ai pas fait. La dernière fois était en février pour fuir les flics qui se trouvaient à notre poursuite. «Et ce serait pour quand ce Road Trip, exactement ? Que je voie si je peux me libérer ou pas ?»

@Connor Keegan

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Very Bad Road Trip !

Connor & Clyde

«Conduire une moto est sans aucun doute, la sensation la plus intense qu'une machine puisse provoquer..»

~ 14 juillet 2022, San Diego ~

J’avoue que j’aurais pu prévenir de ma venue avant mais m’aurait-il accueilli ? Pas sûr. Alors une petite visite impromptue était nécessaire et puis c’est tellement drôle de le surprendre comme ça. Par chance, il porte un calbute, heureusement il ne m’a pas ouvert à poil. Il sait que j’aime bien l’emmerder à ma façon. Je fais irruption dans l’appart avant qu’il ne m’invite et je le regarde fermer la porte derrière moi. Me demandant la raison de ma présence, je lui rappelle sa fonction au sein de notre club, il est le bras droit de Wade et qui le veuille ou non, sa présence est nécessaire là-bas. Je peux comprendre que mettre nos amis, notre Conseil est quelque chose de difficile, je suis le premier à vivre leur perte soudaine et déchirante mais on ne doit pas se laisser abattre. Cela ferait trop plaisir à ces connards de russes. Je sais qu’on aura notre vengeance dans quelques temps mais pour le moment il faut que tous les Hounds restent unis et fort ensemble, pas éparpillés aux quatre coins de la ville.

J’ajoute que ma venue n’est pas l’unique raison et que je suis ici pour lui proposer un road trip pour lui faire changer d’air et aussi profiter un peu de sa présence car ce petit con me manque. Comme je l’ai dit, il est comme mon petit frère et lui je n’ai pas envie de le perdre comme j’ai perdu Malo quand on avait huit ans. Je m’avance vers sa cuisine, ouvrant un tiroir et prenant un décapsuleur, j’ouvre ma cannette de bière et lui en ouvre une. Je lui demande s’il est partant pour cette virée qui ne pourrait lui faire que du bien. Je ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre que j’enchaine à nouveau lui demandant s’il recevait tous ses invités en calbute et avant de lui demander s’il est seul ou était seul. J’éclate de rire quand il me demande si j’ai fini et s’il peut en placer une. « Bon j’avoue, je n’ai pas ma langue dans ma poche et que quand je parle, on a du mal à en placer une. » Je le regarde récupérer son jean et l’enfiler. Il me dit que non il n’y a personne avec lui actuellement au moment où on se parle. En fait, elle vient de partir et peut-être que si je l’avais prévenu avant, il aurait enfilé son pantalon. Il ajoute que bien que ça lui fasse plaisir que je me soucie de lui, qu’on se soucie tous de lui, il ne peut pas revenir au Down tant qu’il n’aura pas réussi à s’enlever de la tête les cadavres de ceux qui l’ont élevé. Il m’avoue qu’il fait des cauchemars la nuit et a beaucoup de mal à trouver le sommeil depuis ce jour. Je comprends alors qu’il est plus touché que je ne le croyais. Cette virée tombe vraiment à point nommé alors. Il me dit qu’il n’est pas de bonne compagnie en ce moment et concernant Row, il pense qu’elle accepte le retour de son grand con de meilleur ami. Il me dit que mon idée de road trip est intéressante et qu’il ne dit pas non, quitter cette ville quelques temps pourrait lui faire le plus grand bien. Il me demande pour quand serait ce road trip pour qu’il puisse ou non se libérer.

Je le regarde, l’écouter, le laissant parler pour ne pas l’interrompre. Une fois fini, je reprends la parole. – Hummm attends mon salaud, la fille qui était là c’est celle que j’ai croisé en bas et qui m’a ouvert la porte. Ça va tu ne te refuses rien, un beau petit lot. Pour en revenir au sujet de nos défunts amis, je comprends ce que tu peux ressentir. Je sais que l’on vit ce deuil chacun différemment et je crois bien que cette virée tombe à point nommé. Pour Row, ne t’inquiète pas pour elle, elle ne t’en voudra pas. Comme tu l’as dit tu es son grand con de meilleur ami, elle te pardonnera et je suis certain qu’elle comprend très bien la situation. Je te rappelle qu’elle le vit aussi. Humm pour répondre à ta question de quand on quitte la ville pour changer d’air … et bien …. Demain matin, on enfourche nos bécanes et on se tire quelques jours loin d’ici… Et ne me cherche pas d’excuses bidon, tu es le boss de ton garage alors tu fais comme tu veux mais demain, tu as intérêt à être prêt. Et ne me regarde pas comme ça, je suis sérieux, dis-je en portant le goulot de ma bière à ma bouche, buvant une bonne gorgée.

(c) DΛNDELION

Very Bad Road Trip

"Quand on est à 150 à l’heure, il se passe quelque chose de spécial. Les pots d’échappements noient n’importe quel bruit, les vibrations du moteur rythment les battements du cœur, le champ de vision élimine tout immédiatement, et tout à coup, t’es plus sur une route, tu fais parti de la route."

Je dois bien reconnaître que je ne suis pas très accueillant et très peu chaleureux depuis que Connor s'est pointé chez moi. Mais s'il savait le mal de crâne que j'ai depuis que je me suis réveillé, il comprendrait sûrement la raison de mon humeur actuel. Cela dit, je tente de faire bonne figure pour éviter qu'il ne remarque ma gueule de bois, même si elle doit se voir à des centaines de kilomètres. Je ne sais plus exactement le nombre de verres que je me mis dans la gueule la nuit dernière mais je n'y suis pas allé de main morte. Sans parler du fait que la drogue qu'on a consommé devait, elle aussi, être très puissante. Dormir toute une journée, il faut le faire. Du moins, quelques heures seulement, car avant ça, on a fini cette fin de nuit dans mon pieu à user de nos dernières forces à forniquer dans le dos de son mec. Je sais, c'est vraiment pas cool de notre part de lui faire ça, mais inutile de dire que Brittany sait parfaitement s'y prendre pour me satisfaire. Je serais donc bien resté couché, mais avec Connor, autant dire que c'est impossible.

Quand je finis enfin de parler à mon tour, je me suis rhabillé. Je vais rapidement dans la cuisine et me passe de l'eau sur le visage afin d'essayer de retirer cette mine affreuse qui se voit de très loin, j'en suis sûr. Puis, je me prends un aspirine pour faire passer ce foutu mal de tête parce qu'avoir la voix de Connor qui résonne comme un écho dans ma tête, c'est pas plaisant. Je reviens ensuite vers lui et me place sur l'accoudoir du canapé. C'est alors qu'il reprend la parole et comprends que la fille qu'il a croisé dans le hall était Brittany. Je hausse les épaules et lui lance un sourire. S'il savait qu'elle était en couple, je sais pas s'il le prendrait de la même façon. Puis il revient au sujet qui me fait horriblement mal : nos défunts. Je n'ai pas envie d'entendre ce qu'il va me dire, car je crois savoir à peu près de quoi sera fait son discours et je préférerais de loin ne pas écouter ce qu'il a à me dire. Mais j'ai comme l'impression que je vais devoir passer par là... encore. Finalement, je me trompais. Il me fait juste comprendre que chacun vit son deuil à sa façon et que cette virée tombe à pique. Puis il ajoute que pour Row, je n'ai pas à m'en faire car elle aussi est endeuillée et que, comme je suis son grand con de meilleur ami, elle me pardonnera. Il enchaîne ensuite sur notre Road Trip qu'il le prévoit pour demain matin et que pour ce faire, je n'ai aucune excuse pour prétexter un empêcher, car je suis mon propre patron de mon garage. Il porte sa bière à sa bouche et commence à la boire. «Tu sais être convaincant finalement. Tu n'es pas aussi con que je le pensais.» je lui dis en prenant une bière. Je la porte à ma bouche et bois une gorgée. «Je pense que tu as raison au sujet de plein de chose. Je crois que j'ai pris trop à cœur ce deuil et que je me suis trouvé énormément d'excuses pour ne pas affronter la réalité.» Petit silence. Je porte à nouveau le goulot à ma bouche. «Tu sais, quand j'ai vu les corps étendus sur le sol, j'ai pas pu m'empêcher de penser à mes parents. Ils étaient leurs amis et ils sont morts dans cet incendie. Et s'ils n'avaient pas péris cette nuit-là, eux aussi, ils auraient pu se faire massacrer avec les autres. Je ne sais pas de quoi j'aurais été capable si ça avait été le cas. Je suis bien content que Victor ait été absent. S'il avait été là, je n'aurais plus aucun membre de ma famille en vie – hormis les Hounds, je veux dire. Je suis bien content que tu m'aies proposé cette virée, mon frère, car c'est exactement ce qu'il me faut pour... pour retrouver le Clyde qui a disparu des radars et je sais que j'ai dû être l'objet de certaines conversations depuis que je me suis légèrement laisser disparaître.»

@Connor Keegan

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Connor & Clyde

«Conduire une moto est sans aucun doute, la sensation la plus intense qu'une machine puisse provoquer..»

~ 14 juillet 2022, San Diego ~

Sans gênes, moi ? Non pas du tout ! Je fais comme chez moi et je sais que ça ne va pas le déranger enfin … je crois parce que vu son expression faciale, j’ai un doute maintenant. Mais tant pis, ce qui est fait est fait. Je le laisse quand même en placer une, c’est vrai que dès que je commence à ouvrir la bouche, j’ai du mal à m’arrêter. Lui faisant la remarque sur la jolie demoiselle qui vient de partir, je le vois sourire et j’ai comme l’impression que ce n’est pas la première fois qu’il la saute. Est-ce sa régulière ? Je ne sais pas et ce sont des affaires. En parlant de régulière, je devrais peut-être m’en trouver une, tiens. Je finis par évoquer le sujet qui fait mal mais s’il s’attendait à ce que je le sermonne, que je lui fasse la morale, ce n’est pas le cas. Je veux juste qu’il comprenne qu’on vit tous ce deuil différemment et on ne lui en veut pas qu’il est disparu mais il n’a pas choisi la bonne solution. Nous sommes une famille, nous sommes des frères et nous devons restés unis contre tout ça. C’est pour ça aussi que je lui propose cette virée, il a besoin de changer d’air, de partir loin d’ici quelques jours et puis, cela va nous permettre de passer du temps ensemble.

Alors qu’il me demande quand est-ce road trip, c’est un large sourire qui apparait sur mes lèvres et je lui dis que c’est demain matin et qu’aucun prétexte bidon ne doit sortir de sa bouche. Je bois ma bière et le regarde attendant sa réponse. Il me dit que je sais être convaincant et que je ne suis pas aussi con qu’il ne le pensait. Il prend une bière à son tour et la décapsule, puis prend une gorgée de celle-ci. Il m’avoue que j’ai raison sur pleins de choses que je viens de dire, ce qui me fait sourire. Il ajoute qu’il a pris trop à cœur ce deuil et qu’il s’est trouvé énormément d’excuses pour ne pas affronter la réalité. Un petit silence règne dans la pièce avant qu’il ne reprenne la parole. Il se confie alors, quand il a vu les corps étendus sur le sol, il n’a pas pu s’empêcher de penser à ses parents morts dans un incendie. Je me souviens que Victor m’en avait parlé et cela m’avait attristé d’apprendre ça. C’est une des raisons quand je suis arrivé en tant que prospect dans le club et que Victor m’a pris sous son aile, je me suis rapproché de Clyde qui est devenu comme mon frère. A mes yeux, il est mon frère, même si nous ne sommes pas du même sang.

Il m’avoue que s’ils n’avaient pas péri cette nuit-là dans ce terrible incendie, ils auraient pu être au Down la nuit du massacre. Il me dit qu’il ne sait pas de quoi il aurait été capable si ça avait été le cas. Il est content aussi que Victor ait été absent. J’avoue que je suis content aussi que Victor n’y était pas et qu’il ait quitté le Conseil il y a des années. Clyde me dit qu’il est bien content que je lui propose cette virée car c’est exactement ce qu’il lui faut maintenant. Je souris à ses mots quand il finit par dire qu’il faut qu’il retrouve l’ancien Clyde. – Alors c’est parfait mon frère, je suis tombé au très bon moment avec ma proposition. Et je suis de ton avis, je suis bien content que Victor n’était pas là. Je n’aurai pas aimé le savoir mort avec nos autres frères. On aurait ses fils de pute de russes tôt ou tard et dis-toi que déjà ce connard de Piotr est six pieds sous terre. Finissant ma bière d’un trait, je pose ma canette sur la table. Je me lève du canapé. Bon allez ce n’est pas que je ne suis pas bien avec moi mais je vais te laisser dormir quelques heures avant de te laisser te préparer pour demain car aux aurores, je serais en bas, près à partir. Je prends deux bières et lui laisse les deux autres. Je m’avance vers la porte. – Hop pour la route ! Bonne nuit Clyde, dis-je en ouvrant la porte et sortant de l’appart.

Le lendemain matin, aux aurores. J’espère qu’il est prêt car sinon je vais le sortir rapidement de son lit. Prenant mon téléphone, je l’appelle et tombe sur son répondeur. Je laisse un message – Yo mon frère, c’est bon tu as saqué ton cul de ton pieu et tu es prêt ? Je suis en bas je t’attends fin prêt pour notre virée. Rappelle-moi !! Bon déjà s’il ne répond pas, c’est pas bon signe.

(c) DΛNDELION

Very Bad Road Trip

"Quand on est à 150 à l’heure, il se passe quelque chose de spécial. Les pots d’échappements noient n’importe quel bruit, les vibrations du moteur rythment les battements du cœur, le champ de vision élimine tout immédiatement, et tout à coup, t’es plus sur une route, tu fais parti de la route."

Ces derniers mois, ma vie se résumait à rien d'autre qu'à travailler dans mon garage, faire la fête pour oublier les galères, boire et me droguer - malgré le fait que je m'étais promis de ne plus retoucher à cette merde -, rencontrer des femmes, puis Brittany, une de mes voisines de l'immeuble d'en face avec laquelle je baise pour lui faire oublier sa vie avec son connard de mec. C'est à ça que ressemble ma vie en ce moment, depuis plus de cinq mois. Mais je sais que ce n'est pas la solution à tous les problèmes et Connor me l'a bien fait comprendre d'ailleurs. Peut-être qu'il me fallait partager une bière avec lui pour qu'il puisse m'ouvrir les yeux et par la suite repartir à zéro. Peut-être que son idée de Road Trip est le premier chapitre de mon nouveau départ. Qui sait ? Réponse dans les prochains jours.

Savoir que Piotr est mort est déjà une bonne chose pour nous autres. Mais il reste encore à faire pour retrouver entièrement la paix au sein des Hounds. Mais je suppose que ça finira par arriver, comme me l'a si bien dit Connor. Et quand ce jour arrivera, je me tiendrais prêt. Prête à rendre justice à nos père fondateurs et venger leur mort, peu importe la façon dont on s'y prendra. Mais une chose est certaine : je serai là, plus en forme que jamais, ça je peux le certifié.

Finissant d'une traite sa bière, Connor pose sa canette sur la table et se lève pour rentrer chez lui afin de me laisser dormir, se prend deux bières pour lui puis il me confirme que nous partirons aux aurores. «Je serais prêt... normalement, si je n'ai pas trop la gueule de bois. Mais une bonne douche, une aspirine et tout devrait bien se dérouler. Bonne nuit, Connor. Rentre bien.» Je ferme la porte, puis l'ouvre à nouveau. «Connor. Je marque un temps d'arrêt. «Merci pour tout. Pour ton soutien et ta patience. Ça me touche vraiment beaucoup. Je tenais à te le dire.

Après le passage de Connor, une bonne douche s'impose. Une fois sorti de celle-ci, je me mets à préparer mes affaires pour le voyage. Minuit passé, je vais me coucher, mais le sommeil se fait rare. La douche et notre Road Trip me maintienne en réveille. Puis, il n'est plus question de boire et de se droguer avant très très longtemps. Le deuil, je vais l'affronter naturellement. Ça prendra du temps, certes, mais j'aurais le mérite de me souvenir de tout. Quant à Brittany, j'ignore si je vais continuer à la revoir. Mais juste pour faire chier son mec, je me la taperais selon sa volonté, désormais.

Mon téléphone se met à sonner et à me réveiller. Trop la flemme pour y répondre, je laisse couler. Mais une petite notification me rappelle que ça doit être Connor. Je lis le message qu'il m'envoie et me dépêche de me lever. Je me mets à la fenêtre. «Je vais descendre, j'étais... à la douche.» je dis d'une voix assez forte pour qu'il m'entende et voit par lui-même que je suis bien réveillé. «J'arrive d'ici une dizaine de minutes.» Chose promise, chose due. Je passe la porte du hall d'entrée avec mes sacoches de moto. «Salut vieux frère. Avoue que tu pensais que j'étais en train de roupiller ? Si on avait parié, je t'aurais battu à plate couture.» je lui dis en lui donnant une tape à l'épaule. «Il faut juste que je passe au garage chercher ma moto. Il faut dire que tu m'as pris au dépourvu hier avec ton idée de Road Trip. Heureusement pour toi, j'entretiens toujours ma moto et ce, malgré mon état actuel. Je dois juste aller mettre de l'essence et on sera bon.»

Quelques minutes plus tard, j'arrive au garage en voiture. Je la gare à l'intérieur et retire le drap de ma moto que je n'ai plus utilisée depuis tout ce temps. «Salut ma belle. Prête pour une longue virée ensemble ?» je lui murmure en prenant place sur celle-ci. «Ne fais surtout aucun commentaire. J'aime toujours parler à ma moto.» je dis à Connor lorsqu'il arrive à son tour à l'intérieur du garage et que je soupçonne vouloir commencer à me sortir une connerie concernant le fait que je parle à ma moto. Avec lui, je m'attends toujours à tout. «Plus qu'à prendre la route, mon frère !»

@Connor Keegan

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Very Bad Road Trip !

Connor & Clyde

«Conduire une moto est sans aucun doute, la sensation la plus intense qu'une machine puisse provoquer..»

~ 14 juillet 2022, San Diego ~

Forcer la main ? Non ce n’est pas mon style du tout ! Bon là pour le coup si, je force les choses mais il en a besoin, il a besoin aussi de changer d’air pour le faire revenir. Je sais que ça a été un drame qui nous a tous marqué moi le premier et que chacun de nous faisons notre deuil à notre manière. Mais à mes yeux et à mon sens, s’éloigner de tout le monde n’est pas la meilleure solution. Alors c’est pour cela que j’ai décidé de lui proposer ce road trip. Et mon idée semble lui plaire et ça c’est cool. Je le laisse pour qu’il dorme un peu quand même et lui donne rendez-vous le lendemain matin aux aurores. Alors que je quitte son appart et que je suis dans le couloir de l’immeuble devant la porte de l’ascenseur, je vois sa porte s’ouvrir à nouveau et celui me remercie pour mon soutien et ma patience. – De rien, bro. Tu sais que je serai toujours là pour toi ! Allez reposes-toi, demain on part tôt. Je lui fais un signe de main alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Je m’engouffre dedans et appuie sur le bouton du rez-de-chaussée. Je quitte son immeuble et remontant sur ma moto, je rentre chez moi.

Le lendemain aux aurores comme promis, je suis devant son immeuble, près à partir pour quelques jours. J’espère qu’il est levé, et qu’il ne va pas m’obliger à monter et lui extirper son cul de son plumard. Je vois sa tronche passer par la fenêtre et me dire qu’il va descendre et qu’il était à la douche. Il ajoute qu’il arrive d’ici une dizaine de minutes. C’est bien je vais lui laisser penser que je le crois alors que je sais très bien qu’il dormait comme un gros loir. Une bonne dizaine de minutes plus tard, je le vois passer la porte du hall d’entrée avec ses sacoches de moto. J’éclate de rire quand il me dit de lui avouer que je le pensais encore en train de roupiller et ajoute que si on avait parié, il m’aurait battu à plate couture. – Salut vieux frère mais toi avoue plutôt que tu étais encore en train de roupiller comme une grosse marmotte donc j’aurais gagné mon pari haut la main. Mais je ne t’en veux pas, tu as fait beaucoup d’efforts de ton corps hier soir. Je lui fais un clin d’œil. Il me dit qu’il faut juste passer au garage chercher sa moto, je l’ai pris un peu au dépourvu hier avec mon idée de road trip. Il me dit que par chance pour moi, il entretient sa moto malgré son état actuel. Il doit juste mettre de l’essence et on pourra y aller. – J’espère que tu l’entretiens ta moto, c’est comme une femme, faut toujours y mettre un coup de graisse et de polish. Allons-y alors. Je le laisse monter dans sa voiture tandis que je remets mon casque et démarre ma moto.

On y arrive assez vite et alors qu’il rentre sa voiture à l’intérieur, je le vois retirer ensuite le drap qu’il couvre sa moto. Je le vois parler à sa moto et souris en le voyant faire. Je finis par éclater de rire en levant les mains en signe de totale innocence. – Je ne te juge pas, mec. Si tu as envie de draguer ta moto, libre à toi ! Je souris quand il me dit qu’on a plus qu’à prendre la route. – Oui, prêt à partir et enflammer le bitume sous nos roues. N’oublie pas de mettre de l’essence sinon on ne va pas aller loin. On se rejoint dehors, dis-je en sortant pour regagner ma moto.

(c) DΛNDELION

Very Bad Road Trip

"Quand on est à 150 à l’heure, il se passe quelque chose de spécial. Les pots d’échappements noient n’importe quel bruit, les vibrations du moteur rythment les battements du cœur, le champ de vision élimine tout immédiatement, et tout à coup, t’es plus sur une route, tu fais parti de la route."

Se réveiller à une heure aussi tôt, je ne sais plus le faire. En général, c'est les heures où je rentre de soirées, le taux de sang bien alcoolisé. Je ne suis plus fait pour me lever aux aurores, encore moins depuis des lustres. J'en ai vraiment plus rien à foutre d'être exemplaire et d'arriver à l'heure à mon garage, certainement l'un des avantages que j'ai de posséder ma propre entreprise. Je ne suis plus plier aux ordres de n'importe quel patron casse-burne. Je suis mes propres règles, c'est aussi simple que ça. Mais là, ce matin, ça pique sévère, je dois bien le reconnaître. En même temps, avec tout ce que je me suis filé il y a deux nuits, et la journée que j'ai passé à roupiller aux côtés de Brittany. Mais il a fallu qu'elle retourne auprès de son connard de mec qui n'en a que faire d'elle. M'enfin, si elle préfère passer son temps à ses côtés, c'est son choix. Moi ça m'empêchera pas de la revoir et de forniquer avec elle. Elle reviendra toujours vers moi, ça je le sais. En attendant, je dois faire face au retour de la réalité et me sortir de mon lit pour rejoindre mon pote qui m'attend en bas de l'immeuble, prêt pour notre virée. Finalement, je me trouve une excuse, qui j'espère, le convaincra et finis par me joindre à lui, la tête toujours dans le cul, je ne vais pas le nier.

Oui, il aurait gagné son pari, ça c'est certain, mais je ne lui avouerais pas cette vérité, car ça lui donnerait raison et j'ai horreur de ça, qu'il ait toujours raison. Alors, je me contente de lui donner une tape à l'épaule et de rejoindre ma bagnole. Là, je lui fais savoir que je dois me rendre au garage pour faire quelques petites et rapides vérifications. Là, il ose me demander si j'entretiens bien ma moto comme j'entretiens une femme. Je souris et lui fais un clin d’œil. «Qu'est-ce que tu crois ? Pourquoi j'entretiens aussi bien les femmes que je fréquentes ? C'est parce que j'entretiens ma moto comme l'une d'elle.»

Remonter sur ma moto m'avait bien manqué. Il n'y a qu'à voir ma joie lorsque je fais ronfler le moteur à plusieurs reprises. Cette moto appartenait à mon père, alors il est évident que je m'en occupe comme la prunelle de mes yeux comme Victor l'avait bichonnée avant moi. Mais son sourire moqueur ne me laisse pas indifférent lorsqu'il me surprend en train de parler à ma moto. «T'as plutôt intérêt à ne faire aucun commentaire, mec, parce que cette moto, elle en a vécu des choses depuis qu'elle fait partie de ma famille. Je crois me souvenir qu'elle date de l'année de ma naissance. Un cadeau qu'on avait fait à mon père à l'annonce de la grossesse de ma mère. Autant dire que j'y tiens autant que je tiens à toi et Victor, ou bien même Rowan. Je m'en séparerais jamais.» Quand je lui annonce être prêt pour prendre la route, je place mes lunettes de soleil sur mon nez et fait ronfler la moto.

Une fois mes sacoches accrochées, je sors ma bécane et roule jusqu'à la station de service la plus proche. Je fais le plein d'essence et cette fois-ci, notre virée entre mec peut commencer. Mais avant de partir, je mate la femme qui est en train de mettre de l'essence à côté de moi et dis à Connor. «J'irais bien faire un tour dans un club de Strip tease durant notre voyage.» Je fais ronfler la moto et j'accélère direction la route.

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J’en étais sur qu’il ne serait pas lever quand je viendrais le chercher. Je le connais par cœur et si j’avais parié, j’aurais gagné une bonne somme de pépettes. Il me demande de lui laisser un peu de temps et il me rejoint en bas. En attendant, assis sur ma moto, je sors une clope que je me mets dans le bec et que j’allume. Je tire une grosse latte, avant d’expirer la fumée de mes poumons. Il finit par descendre et je vois qu’il a encore la tête dans le cul. J’éclate de rire en voyant sa tronche de cake. – Tu sais que tu as une sale tronche, bro mais content que tu sois prêt. Je sais qu’il n’avouera pas que j’ai raison, je sais qu’il déteste cela et je m’en suis toujours amusé à le faire rager. Il gagne sa voiture et me dit qu’on va aller à son garage chercher sa moto. Une fois là-bas, il descend de sa voiture et entre dans le garage. Je le suis à l’intérieur. Je le regarde vérifier si tout est bon sur sa moto. J’éclate de rire quand il me répond à mon petit pique s’il entretient aussi bien sa moto qu’une femme. – Bonne réponse, frérot.

Il démarre sa moto, faisant ronfler le moteur à plusieurs reprises. Je sais que cette moto a une grande importance à ses yeux, elle appartenait à son défunt père et c’est ce qu’il lui reste de lui. Je peux comprendre qu’il en prenne tellement soin. Je souris en le voyant la bichonner. C’est alors qu’il me dit que je n’ai pas intérêt à faire le moindre commentaire, parce que cette moto a vécu des choses depuis qu’elle fait partie de la famille, se souvenant qu’elle date de son année de naissance, un cadeau fait à son père à l’annonce de la grossesse de sa mère. Il précise qu’il y tient autant qu’il tient à Victor et moi, ou bien encore à Rowan. Jamais il ne s’en séparera. Je le regarde, souriant avant de lui répondre. – Je sais mec, et tu sais que je respecte ce que tu ressens pour elle, je parle de la moto hein pas de Rowan. C’est ton héritage familial et c’est précieux. Du coup, cette bécane est aussi vieille que toi, j’y pense. Au moins, si tu ne te trouves pas une régulière, tu auras toujours cette féroce demoiselle. J’éclate une nouvelle fois de rire avant qu’il ne m’annonce qu’il est prêt à prendre la route. Il place ses lunettes de soleil sur son nez, faisant ronfler une nouvelle fois sa moto. Je mets les miennes après avoir enfiler mon casque.

Enfin prêt, il sort sa bécane du garage et remontant sur la mienne, la démarrant à nouveau, on se rend à la station-service la plus proche pour faire le plein. J’en profite également pour faire le mien. Je vois Clyde mater la petite brune qui se trouve à la pompe d’à côté faisant le plein de sa voiture. Il me dit qu’il irait bien faire un tour dans un club de strip tease durant notre voyage. – Avec grand plaisir mon cher. Tes désirs sont des ordres mon petit queutard. Faisant rugir mon moteur en tournant la poignée d’accélérateur, nous quittons la station et prenons la route pour notre road trip.

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Very Bad Road Trip

"Quand on est à 150 à l’heure, il se passe quelque chose de spécial. Les pots d’échappements noient n’importe quel bruit, les vibrations du moteur rythment les battements du cœur, le champ de vision élimine tout immédiatement, et tout à coup, t’es plus sur une route, tu fais parti de la route."

Il est vrai qu'à une certaine époque, dans une époque très lointaine, le motard que je ne suis plus vraiment aujourd'hui aurait été prêt à enfourcher sa moto et à partir immédiatement. Mais depuis le massacre du Conseil, l'homme que j'étais a disparu. Je ne sais pas si je parviendrai à le faire revenir et à lui faire reprendre sa vie d'antan. Mais cette virée à deux, cette aventure improvisée à la dernière minute, me fait souvenir que c'est ce que j'ai toujours aimé dans ma vie de Bikers. L'aventure. La route. Les virées entre copains et copines, c'est le bonheur absolu. Après cette petite escapade, il se pourrait bien que je revienne pour de bon, et qui sait ? Peut-être que je pourrais embarquer Brittany avec moi et lui montrer ce qu'est un vrai mec au cours d'une virée que je lui offrirait. Elle quitterait peut-être son salaud de mec pour une vie bien meilleure. Mais pour l'instant, c'est avec mon pote de toujours que je vais pouvoir aller me ressourcer en pleine nature, loin de cette vie de merde que je traîne depuis quelques temps. Une vie qui ne me déplaît pas mais qui ne me ressemble pas pour autant. Baiser la femme d'un autre, ce n'est pas mon trip, mais rendre ce fils de pute cocu, j'en prends un putain de plaisir. Et Brittany aussi.

Lorsque je nous conduis à mon garage, je prends quelques minutes pour bichonner ma bécane. Une moto d'une très grande importance à mes yeux. Il y a des mois que je ne suis pas monté dessus, mais ce n'est pas pour autant que je m'en suis jamais occupé. Il ne se passe pas un mois sans que je ne fasse pas ronfler le moteur de celle-ci. Mais pour cette occasion particulière, si je puis dire, j'ai décidé de l'enfourcher et de l'utiliser pour la faire rouler. J'en ressens le besoin urgent de l'utiliser pour cette virée. Mais bien entendu, je peux compter sur Connor pour me sortir des dingueries qui, sur le moment, me font bien rire. «Je me doute bien que tu ne parles pas de Rowan. De toute façon, elle est imprenable côté cœur – du moins pour le moment -, et dans mon cas, il y a bien des années que j'ai compris qu'il ne se passerait rien entre elle et moi et ça me va tout aussi bien, aujourd'hui. Je ne me vois plus avoir le béguin pour elle. Pas après cette grande amitié que nous entretenons, elle et moi. Quant à ma régulière, la femme avec qui je couche dans le dos de son mec, ça peut compter comme une régulière ?» je souris presque à ma question sur le moment, mais je sais parfaitement que ce que je fais c'est horrible. «Enfin bref, je suis sur la fin, on va pouvoir y aller.»

Alors que nous quittons le garage, je fais part à Connor mon envie soudaine de m'arrêter à un club de Strip-tease durant notre voyage. «Je m'en doutais que tu me suivrais sur ça.» Je souris du coin des lèvres, tourne la poignée d'accélérateur de ma bécane et suis Connor en route pour notre virée.

@Connor Keegan

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Connor & Clyde

«Conduire une moto est sans aucun doute, la sensation la plus intense qu'une machine puisse provoquer..»

La perte de notre Conseil, de nos amis n’a pas été simple pour aucun d’entre nous. Chacun a vécu cela à sa manière et Clyde lui s’est renfermé sur lui, chose à ne surtout pas faire. Alors je devais comme le bon frère que je suis venir le sortir de son trou et lui changer les idées, et le refaire revenir parmi nous. Je le connais par cœur, et je sais que les virées ça lui manque. Alors la veille, j’’étais venu chez lui avec un pack de bières et lui proposer un road trip de plusieurs jours. Il avait accepté sans trop forcer d’ailleurs et c’est ainsi que je suis là en bas de chez lui à l’attendre. Et comme j’en étais certain, il ne serait pas lever. Tant pis, je vais patienter le temps qu’il se prépare. Une fois fait, celui-ci me rejoint et nous prenons la direction de son garage afin qu’il prenne sa moto.

Au garage, il retire la bâche qui recouvre sa moto et prends quelques minutes pour la bichonner. Je ne peux m’empêcher que de sourire comme un idiot avant de lui lancer une petite réplique à la Keegan. Je sais que cette moto est un bien sentimental à ses yeux alors je ne me moquerai pas. J’éclate de rire quand il me répond qu’il sait que je ne parle pas de Rowan et me dit qu’elle est imprenable côté cœur. – Humm … Et son cul, il ne l’est pas lui, non ? J’affiche un large sourire en le regardant. Rowan est pas la meuf la plus dégueu que je connaisse et je n’ai toujours pas compris pourquoi il n’y a jamais rien eu d’autre entre ces deux-là. Il me confirme qu’il a bien compris depuis des années qu’il n’y aurait rien entre eux et cela lui va très bien. – Je vois … Enfin avoue que tu l’aurais dans ton lit autre que pour pioncer, tu n’aurais pas dit non mon salaud. Je lui fais un clin d’œil. Oh tu sais c’est un bon moyen aussi d’entretenir une grande amitié, disons une grande amitié ++. Oui, celle que tu te tapes dans le dos de son mec est une de tes régulières. Et je ne pensais pas que tu te taperais une femme en couple, j’ai toujours cru que tu préférais les célibataires. Le chiot est devenu un gros chien, j’aime. J’affiche un nouveau sourire plus large que le précédent.

Clyde finit par me dire qu’il est prêt et que nous pouvions prendre la route. Après être passer faire le plein en sortant du garage, on prend la route. Quittant la ville, cela fait du bien de pousser nos motos, faisant rugir le moteur dans l’air. Il me fait alors part de son envie, une envie soudaine de nous arrêter dans un club de strip-tease durant notre voyage. Je lui dis que je suis totalement partant et celui-ci me dit qu’il se doutait que je le suivrai dans son idée. Que voulez-vous, je ne résiste pas à des fesses qui se trémoussent devant moi. Ça a même tendance à me faire bander. On continue de rouler, remonter le Nord de la Californie et arrivant à Los Angeles. – J’ai un petit creux, on s’arrête grailler ?

(c) DΛNDELION

» Road trip au centre ville (Eryck)

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