Pour une fois que c’est pas moi la victime (blaom)

Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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« Putain sérieusement, qu’est-ce que je fous ici ??? » Vous allez me dire comment j’ai pu me retrouver à cet endroit à échanger des coups de feu dans ce coin du quartier. C’est simple, ce n’était pas du tout ce que j’avais prévu en venant ici. Je devais simplement faire une mission de reconnaissance sauf que celle-ci n’a pas tourné comme je ne le souhaitais. Très vite, je me suis retrouvé au milieu entre le gang de mon affaire et leur rival qui sont venu faire une petite confrontation. Rapidement, très rapidement, les premiers échanges de coup de feu ont retentis. Prévenant le central pour avoir un peu de renfort, on me dit que les renforts arrivent d’ici cinq-dix minutes. J’espère que je vais tenir jusque-là, car je remarque très vite que mes munitions descendent rapidement. Et puis, ça me ferait chier de mourir aujourd’hui enfin … même si cela me permettrait de retrouver ma femme et mon fils… « Allez Blake, putain ce n’est pas le moment de penser à ça, ce n’est pas ton heure mec, tu as encore à faire. » Je me ressaisis quand je vois une voiture arriver près de ma position.

Un des gars tire dans le pare-brise, je peux reconnaitre Tom. « Ouf ils m’ont envoyé un bon. Non pas que je dis que mes autres collègues sont incompétents mais disons pour que ce cas de force majeure, certains ne sont pas assez expérimentés. Bon j’espère quand même que d’autres arriveront car je ne doute pas de nos capacités mais on reste des putains d’humains donc pas immortel et pas plus fort qu’un super héros. » Planqué derrière une voiture, je ne vois pas les mecs qui veulent me contourner. Par chance, Tom déboule à fond et les fait dégager avant de sortir. Il me rejoint arme au poing. Me faisant signe d’une main, il me demande combien ils sont et leur position. Je lui signe qu’ils sont six dans la maison et huit encore à l’extérieur et que ceux qui sont dehors sont un des gangs rivaux. Une balle vient ricocher près de Tom qui s’accroupit avant de vite riposter et toucher un des mecs qui se retrouve au sol. Une fois qu’il m’a rejoint, je le sens m’examiner voir si j’ai été touché. – Je vais bien, merci d’être venu à mon secours, mec. Je t’en dois une. Me filant un chargeur, je regarde ce qu’il me reste dans le mien.

Deux balles ! Effectivement, il arrive à point nommé. Il ouvre à son tour le feu alors qu’au loin on entend une voiture de police approcher puis une seconde de l’autre côté. « Oufff les renforts sont là, heureusement » Je jette un œil dans le ciel et remercie mon ange gardien, je remercie ma Rachel. Les collègues sortent des voitures et engage le feu aussi. Je me redresse doucement avant d’hurler. – Je pense qu’il est temps que vous cessiez le feu et que vous vous rendiez gentiment. Il y a déjà assez de victimes de vos côtés, ça serait dommage que vous perdiez tous la vie, vous ne croyez pas ? Je vais compter jusqu’à cinq et je vais vous demander de jeter vos armes au sol et de vous coucher sur le sol les mains sur la tête bien en évidence. Et je vais demander ceux à l’intérieur de sortir également dans les mêmes conditions.
 
 
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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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Par chance, c’est Tom qui arrive en premier sur les lieux pour me filer un coup de main. Heureusement que ce n’est pas Barnes qui est venu, il aurait eu du mal à bouger son postérieur de derrière le volant et de ses donuts. Oui il est le type caricatural du flic de patrouille qui s’empiffre de donuts. Il n’est pas méchant hein, mais il n’est clairement pas un flic de terrain. Tom me signe, me demandant si je n’ai rien. Je lui confirme que tout est ok pour moi. Il échange plusieurs tirs face à l’ennemi, me laissant le temps de recharger. Il nous couvre, on peut entendre les sirènes des voitures des collègues au loin. Je redemande sur la fréquence de la police avec mon cellulaire dans combien de temps ils seront là. – Lieutenant Cassidy, les renforts sont-ils encore loin ? Attention, deux policiers en civil. Le lieutenant Jackson est sur les lieux avec moi. – Bien reçu, lieutenant Cassidy, les renforts sont à trois minutes de votre position. Certains sont déjà entrain de se tirer mais à deux, on ne peut pas tous les arrêter. Les coups de feu commencent à cesser et je tente une chose qui aurait au final peu de chance d’aboutir. Je leur propose de poser les armes et de se rendre. Je ris à ses mots quand il me dit que du plus loin qui s’en souvienne, ce genre de phrase n’a jamais fonctionné. – Humm je sais mais qui ne tente rien, n’a rien, non ? Mais j’avoue qu’avec ce genre de décérébré, c’est sûr que ça ne fonctionnera jamais.

Pas de réponse de leur part. Je comprends très vite qu’ils sont entrain de tous se tirer. Tom me dit qu’il prend l’avant. Je le regarde se redresser et se place près de la zone où il compte entrer. Arme chargée, je lui tape l’épaule pour lui dire que c’est bon pour moi. Signal lancé, il indique notre intention d’entrer. Si on peut en coffrer une ou deux, on ne peut pas attendre plus longtemps les renforts. L’opératrice valide et par chance, les gars arrivent juste au même moment. A leur tour, ils prennent position et nous suivent. Tom se place près de la porte et tout en me regardant, me fait le décompte à trois pour que je défonce au pied la porte. Trois, deux, un … Gros coup de pied dans la porte qui s’ouvre direct. – Police de San Diego… Baisser vos armes … J’entre le premier, suivi de Tom et des autres. Premier coup de feu, je tire sur un des hommes qui tente de nous tirer dessus. Je tire dans la jambe d’un second. – Il m’en faut au moins deux en vie, dis-je aux collègues. On fait le nettoyage tout en avançant à l’intérieur pièce par pièce. – RAS de mon côté… Alors que je m’avance vers Tom et que je vois que deux ont été embarqué, je lève mon arme et tire dans la poitrine du criminel qui arrive juste derrière mon partenaire du moment. Je m’avance vers le mec sur qui je viens de tirer et donne un coup de pied dans son arme qui glisse sur le sol. – Je t’en prie, mec, dis-je en souriant à Tom.
 
 
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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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Je ne sais pas comment on va se tirer de là mais je crois qu’on aurait peut-être dû attendre les renforts. Mais d’un côté, si on avait trop attendu, ils se seraient tous barrés et mon enquête aurait un échec. Tant pis, on se débrouille comme on peut avec ce qu’on a, malgré qu’ils aient une plus grosse puissance de feu. On finit par avancer, par entrer dans la maison et c’est là que le meilleur arrive, l’action. Un bonne montrée d’adrénaline, on s’engouffre à l’intérieur et là ce n’est pas une séance de paintball, on tire sur les criminels qui nous font face et qui pointent leurs armes sur nous. On enchaine les tirs, on fait le ménage dans cette baraque.

Par chance, même si on est moins nombreux, eux ils sont désorganisés, ce qui nous donne un avantage sur la situation. On les « élimine » en un rien de temps, avançant et sécurisant les lieux. Ils tombent comme des mouches, le dernier met en joue Tom, je ne réfléchis pas, j’ouvre le feu sur le criminel. Le coup de feu retentit dans la pièce, la balle part de mon pistolet. Il tombe au sol, je m’avance pour dégager son arme alors que Tom la bloque du pied quand elle arrive sur lui. Je lui dis alors un « je t’en prie » avant même qu’il ne me remercie. Quand j’ai fait ma formation de flic, j’étais le meilleur tireur, rapide et précis de ma classe. Une des choses que je détiens des gênes de mon défunt père. Jack Blake était reconnu pour être le meilleur tireur, comme quoi les chiens ne font pas des chats. L’homme sur qui je viens de tirer est toujours en vie par chance, Tom s’approche de lui et le met à son tour en joue. Il lui dit de ne pas bouger et me demande les menottes dans sa poche, et de lui les passer tout en lui disant ses droits. Il ajoute qu’il faut s’occuper de sa jambe avant qu’il ne se vide de son sang. Tom le garde en joue tout le long et c’est alors qu’il tente de saisir un truc dans sa poche. Il tire dans le parquet près de sa tête.

S’approchant de lui tout en orientant son flingue vers son front, il lui dit de recommencer et que la prochaine fois, ce n’est pas dans le parquet qu’il va tirer mais dans sa face. Je vois le type trembler, il ne devait pas s’y attendre. Je m’exécute en prenant ses menottes et les passe aux poignets de ce cher criminel. - « Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous au tribunal. Vous avez le droit de parler à un avocat pour obtenir des conseils avant que nous vous posions des questions. Vous avez le droit d'être accompagné d'un avocat pendant l'interrogatoire. Si vous n'avez pas les moyens de payer un avocat, un avocat sera désigné pour vous avant tout interrogatoire si vous le souhaitez. Si vous décidez de répondre aux questions maintenant sans la présence d'un avocat, vous avez le droit d'arrêter de répondre à tout moment.» Menotter et ses droits cités, mon partenaire du jour se jette sur sa jambe pour faire compression au-dessus de ses artères pour bloquer l’hémorragie pour éviter qu’il crève là. Il me dit qu’il faut appeler de toute urgence une ambulance sinon on va le perdre. Prenant mon téléphone dans ma poche, je compose le 911 et demande de toute urgence une ambulance. – Ici le lieutenant Cassidy, il nous faut une ambulance de toute urgence. Je lui donne l’adresse et l’opératrice me dit que l’ambulance sera là dans 12 min. – Merci bien. Je raccroche et indique le temps à Tom. Il va falloir qu’on trouve un moyen de stopper l’hémorragie en attendant l’ambulance qui arrivera dans 12 min.
 
 
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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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L’action j’aime ça. Enfin tout dépend les circonstances, parce que quand on est sous le feu des armes en face de nous, ce n’est pas de tout repos et le risque est au plus élevé. On sait qu’en tant que flic on peut partir le matin mais nous ne sommes pas sûr de rentrer le soir et quand on a une famille, c’est encore plus difficile. J’avais une famille mais ce boulot me la retirer. J’ai fait ce qu’il fallait pour apporter un apaisement mais cela n’a pas vraiment suffit en vérité. Comme quoi, ôter la vie même de la plus pourriture des personnes existant sur cette terre n’apporte pas le repos du cœur. Mais ce n’est pas vraiment le moment de penser à ça dans notre situation. Alors que je viens de passer les menottes à notre gars, et lu ses droits, je sais qu’on doit faire vite pour s’occuper de sa jambe avant que ce connard ne se vide de son sang et qu’il crève comme la merde qu’il est. Après avoir passer un coup de fil pour une ambulance, je sais que le temps joue contre nous car ils ne seront là que dans douze minutes. Largement le temps qu’il passe de vie à trépas et j’ai vraiment besoin qu’il reste en vie pour mon enquête.

Soudain, il me dit qu’il a une idée. Je le regarde prendre son téléphone et composer un numéro. Il met la personne sur répondeur et je peux entendre la voix d’une femme. Le « salut chérie » me fait sourire. Je ne savais pas qu’il était en couple et je l’écoute dire qu’il s’excuse de la déranger et qu’elle est sur haut-parleur. Il lui indique qu’on a un type à qui il a dû tirer dans la jambe mais que celui-ci est entrain de se vider de son sang et que l’ambulance ne sera là que dans 12 minutes. Il lui demande si elle peut le guider pour faire un garrot. J’entends la demoiselle lui indiquer ce qu’il doit faire, il s’exécute et parvient à faire le garrot et stopper le saignement. Je l’entends dire que pour le temps qu’ils arrivent sur les lieux, cela suffira et les ambulanciers prendront le relais. Elle ajoute de prévenir l’ambulance de préparer des poches de sang en prévision. Tom me regarde et je comprends juste avec un regard ce que je dois faire. Composant de nouveau le 911, j’indique à l’opératrice qui part chance est celle contactée juste avant de prévenir l’ambulance envoyée pour les poches de sang. – C’est bon, l’opé’ va les contacter. Il remercie la jeune femme et raccroche. Tom se tourne à nouveau vers moi et me dit qu’une partie de lui ne peut pas s’empêcher de se trouver très satisfait de ne pas avoir été à ma place. Je souris avant qu’il ne me demande ce qui s’est passé pour que je me retrouve pris dans une fusillade de cette ampleur. – Humm … Je me le demande aussi. Je vais devoir toucher quelques mots à mon informateur car ce n’était pas vraiment prévu. Il ne devait pas y avoir autant de gars et cela devait être qu’un simple repérage. J’ai comme l’impression qu’on a essayé de me la mettre à l’envers dans cette histoire et ça me met en rage là. Et toi, dis-moi … Je ne savais pas que tu avais quelqu’un dans ta vie ? Jolie infirmière si j’ai bien compris la personne qui était de l’autre côté du téléphone.
 
 
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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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Sacré montée d’adrénaline en quelques minutes. Alors que je venais ici pour un simple repérage par rapport à une info d’un de mes indics, tout avait changé en l’espace de quelques minutes quand ils ont ouvert le feu sur ma position. Par chance, heureusement que Tom n’était pas loin et qu’il a pu vite arriver sur les lieux avant les renforts. Après être entré dans la maison et « fait le nettoyage », on doit garder en vie ce fils de pute sur lequel j’ai tiré avant qu’il ne tente quelque chose contre Tom. Heureusement, Tom a eu le réflexe d’appeler une jeune femme pour le garder stable et empêcher que cet abruti ne crève en se vidant de son sang sur le sol. Une fois stabilisé, je réponds à Tom quand il me demande comment tout ceci est arrivé. Lui expliquant les choses, je lui dis que je vais avoir une explication avec mon indic parce que là, il me l’a clairement mis à l’envers. Il me dit alors que si j’ai besoin d’un peu d’aide pour le secouer, on pourrait jouer à gentil et méchant flic. Un jeu auquel j’aime bien me livrer quand je le peux d’ailleurs. – ça peut se faire. Je te remercie après tout, tu as failli te prendre une balle à cause de cet enfoiré d’indic donc c’est tout naturel à ce que toi aussi tu joues au gentil et méchant flic.

Je détourne la conversation, le sourire aux lèvres, en lui demandant qui était cette femme au bout du fil et j’établie une petite théorie à son sujet. Je vois sur son visage qu’il se retrouve un peu piégé et qu’il n’a pas d’autre choix que de me dévoiler les choses. Quoi qu’il n’est pas forcé de le faire s’il ne le souhaite pas et finalement, il se dévoile. Il me dit qu’elle est médecin urgentiste et se prénomme Angel. Il me demande si je me souviens du rencard arrangé par Mike et sa femme. « Ça pour m’en souvenir, je m’en souviens quand il m’avait raconté le déroulement catastrophique de la soirée. » Il me fait la remarque que c’était la pire soirée de sa vie. Puis plus tard, il avait dû aller à l’hôpital pour prendre une déposition et elle avait été bipé. Il évoque un camé l’avait prise en otage pour avoir sa dose et c’était leur second rencard. – Oui je m’en souviens bien. Surtout de ta tête blasée quand tu me l’avais raconté. Bon au moins dis-toi que vous avez eu un second rencard.

Alors qu’on ne lui a rien demandé, l’autre connard au sol ouvre sa grande bouche. Double insulte pour Tom. Le gugus ose dire qu’il va nous foutre un procès au cul pour tentative de meurtre. Tom me regarde avec un petit sourire et me fait un signe de tête pour que je commence les hostilités. Je vois Tom mettre le dictaphone sur son tel pour conserver ses aveux. Je me penche vers notre pleurnichard et viens appuyer sur sa blessure qui le fait grincer des dents et je viens lui murmurer au creux de l’oreille, assez bas pour ne pas que ce que je dis soit enregistrer. – Tu as de la chance petit connard que mon collègue enregistre et que j’ai besoin de tes aveux parce que crois-moi, tu ne serais pas là à m’écouter, je t’aurais laissé crever comme tes potes là. Alors tu vas être bien gentil et ouvrir ta grande gueule et faire tes aveux. Crois-moi que si ce n’est pas le cas, tu préféreras mourir rapidement. Tu m’as compris ?

Il continue de grimacer avant de me faire un signe de tête. Je me recule un peu, et me racle la gorge. – Bien alors commençons l’interrogatoire en attendant les ambulanciers. Je suis l’inspecteur Blake Cassidy, du SDPD de San Diego. Nous sommes entrés dans une maison afin de stopper des individus qui ont ouvert le feu sur ma personne et sur le lieu Tom Jackson de la Crim’. Nous avons ici un individu, blessé par balle par mon arme et pendant l’attente de l’ambulance, nous commençons son interrogatoire.


 
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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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C’est vrai que je ne me suis jamais intéressé à sa vie privée. Enfin à vrai dire, cela ne me regarde pas même si savoir s’il est en couple, marié, ou célibataire n’est pas une chose indiscrète. Tout le monde sait pour moi, tout le monde connait mon histoire, tout le monde sait comment j’ai perdu ma femme et mon fils. Juste à y penser, penser aux deux personnes à qui je tenais le plus font monter en moi un mélange de tristesse et de colère. Heureusement que Tom est là pour garder un œil sur moi et m’éviter de perdre le contrôle sur cet abruti, allongé sur le sol. Tom me parle de sa rencontre avec Angel et je me souviens très bien quand il m’en avait parlé peu de temps après. Je suis content pour lui en tout cas si entre les deux ça a évolué dans le bon sens. C’est un bon gars, un bon flic alors s’il peut rendre quelqu’un heureux, c’est le principal.

Alors qu’on est en pleine discussion, ce que j’entends sortir de la bouche de l’autre idiot m’hérisse le poil et me donne envie de le cogner. Le mec qui a tenté de nous tuer, qu’on a sauvé insulte Tom et nous menace d’un procès. Heureusement que Tom est là sinon je lui aurai mis une dérouillé à ce connard. Mais je vais rester pro pour cette fois et commencer l’interrogatoire après que mon partenaire ait lancé l’enregistrement du dictaphone. Je commence par me présenter et relate les faits. Tom prend le relais à son tour résumant les choses de son point de vue. Il évoque Angel dans le rapport vocal et lui dit qu’en étant un porteflingue, et que personne ne va débourser d’argent pour le tirer de prison avec un avocat hors de prix. Tout ce qu’il aura c’est un avocat commis d’office qui traitera rapidement son dossier. Les accusations à son encontre ne vont pas faire le poids face à deux policiers qui sont protégé par la Loi.

Tom lui dit que pour lui ça serait le bon moment de faire le bon choix, de réfléchir à la situation et aux conséquences de ses actes, soit il nous dit tout, qui a mis tout ça en place pour me faire buter ou sinon c’est le stage en zonzon pour un temps indéfini. – Je serai toi, je prendrais vite la bonne décision. Après si tu préfères la prison et être la pute de ton coloc de cellule vas-y. Nous perso on s’en cogne, on sera tranquillement chez nous. Pense à ta peine qui sera réduite si tu coopères. Tic tac tic tac, le temps passe, ne tarde pas trop. Tu sais qu’une fois l’ambulance ici, une fois qu’on t’aura mis entre leurs mains on ne pourra plus rien pour toi. Prends vite ta décision, ta virginité anale est en jeu. – Qu’est-ce qui me dit que vous n’allez pas me la mettre à l’envers, putain de flics ? – Rien ne le garanti mais bon si tu préfères devenir une pute, quoi que tu en es déjà une, porteflingue, c’est ton problème. – Si … si je vous le dis, je signe mon arrêt de mort … - Fallait réfléchir à ça avant d’essayer de me tuer, tu pouvais pas être un petit vendeur à la boutique au coin de la rue… C’est pas mon problème qu’on te bute, je veux juste mes infos.
 
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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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Tom c’est le genre de partenaire que j’aurais aimé avoir. Je sais que c’est un bon gars, je me suis un peu renseigné sur ses états de services et je sais qu’il est un bon flic, pas un petit ripou qui accepte des pots de vins. Enfin à moins qu’il cache bien son jeu et qu’il n’est pas celui qu’il montre mais j’ai des doutes sur ça. Je préfère lui laisser le bénéfice du doute et ne pas imaginer le contraire. Bien qu’il ne parle pas trop de lui, la preuve je ne savais pas qu’il voyait quelqu’un et après tout, c’est de l’ordre de sa vie privée, c’est compréhensible qu’il n’en parle pas sur tous les toits. Mais là, nous avons cet abruti à faire parler avant que l’ambulance ne l’embarque pour le transporter aux urgences.

Après avoir stabilisé son état afin qu’il ne vide pas de son sang sur le sol, il ne semble vraiment pas vouloir nous en dire plus. Juste avec un regard à mon partenaire du moment, on se comprend et comprend qu’on va jouer la carte du « tu parles on allègera ta peine ». Noircissant ce beau tableau, je précise qu’en taule, il pourrait devenir la petite pute de son coloc de cellule et qu’il pourrait se retrouver à se faire sodomiser par celui-ci et qu’on ne pourrait rien pour lui. Je sens que mes derniers dires lui ont fait peur et qu’il est tenté d’accepter mais veut des garanties. Tom dit alors de laisser tomber, qu’il ne va pas parler et que c’est la fin de l’interrogatoire. Je le vois couper son téléphone et celui-ci me le montre bien. Il indique que l’ambulance arrive et qu’il peut parler en toute liberté et précise que l’on sait garder un secret.

Tom me regarde, puis regarde à nouveau notre criminel de bas étage et lui dit que c’est sa dernière chance. – A toi de voir mec, c’est toi après tout qui risque de finir au trou et qui risque de l’avoir dans le trou. C’est ton cul après tout, pas le nôtre. Une fois que tu seras pris en charge par ces gentils ambulanciers, on ne pourra plus rien pour toi. Personnellement, ce soir je vais dormir dans mon lit bien chaud et je n’en aurais strictement rien à foutre de ton cul qui sera au frais derrière les barreaux d’une cellule. Je regarde ma montre. – Tic, tac … dépêches toi de prendre la bonne décision. Je les entends entrer. Une fois qu’ils seront là, finito pour toi, amigo.
 
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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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Je sais qu’il va céder, ce n’est qu’une question de secondes. Enfin je l’espère, c’est surtout dans son intérêt. Même s’il n’avoue rien maintenant, on trouvera les preuves d’une autre manière. Et comme je lui ai dit c’est son cul, pas le nôtre. Nous on va dormir paisiblement chez nous alors que lui sera derrière les barreaux à se faire enculer par son codétenu. Très vite, je comprends ce que Tom veut mettre en place. C’est même fort ce fait de se comprendre juste avec un regard. Il y a peu de flics en qui j’ai confiance et que cela se passe de cette manière. J’applique ma dernière carte en remettant une petite dose à notre gars. Ayant les moyens de faciliter son séjour en taule, on pourrait très bien glisser un mot au juge et s’arranger pour qu’il soit placer dans un établissement plus cool et moins exposé aux autres détenus. Mais pour avoir cela, il va devoir tout déballer rapidement son sac.

Je vois qu’il continue d’hésiter, je comprends bien qu’il est dans une position délicate mais quand il va se retrouver à quatre pattes dans sa cellule, en train de se faire ramoner le cul par son partenaire de chambre, je pense qu’il va réfléchir beaucoup plus vite à la question. On peut ressentir son stress à mes dernières paroles, il est sur le point de craquer et il va s’ouvrir comme une petite fleur, prête à se faire butiner par l’abeille. Le temps passe et on sait que l’ambulance est à quelques mètres et que c’est sa dernière chance, il le sait également. Contre toute attente, il finit par tout déballer. Il nous avoue qu’il y a un mec du coté du bar la Neptune qui s’est pointé l’autre jour et a demandé au barman de lui trouver des mecs courageux qui pourraient vouloir se faire du fric facile. Il ajoute qu’on lui a filé 500 billets et il pouvait garde le gun. Mais il me dit que mon pote est arrivé et c’est parti grave en couille. Il nous supplie de ne pas vouloir aller à la prison d’état de Corcoran. Cette prison est réputée pour y avoir les pires criminels alors il a enfin compris qu’il va être la petite salope de son codétenu. – Humm autre chose peut-être ? Je note tes infos, j’espère vraiment pour toi qu’elles sont véridiques sinon crois-moi … mon pote … Peu importe la prison où tu seras … Un appel de ma part et ton cul va bien se faire démonter et pas qu’une fois… Tu m’as bien entendu ? Imprime le bien car une fois qu’on sera sorti d’ici, nos chemins ne se croiseront plus …. Il aquiesce qu’il a tout dit et je vois dans son regard qu’il ne ment pas. – Bien… Alors dans quelques minutes, voire secondes, tu seras pris en charge par les ambulanciers qui te conduiront à l’hopital pour te faire soigner et tu seras ensuite mis en détention provisoire le temps que tu passes en jugement.

Tom me regarde et semble me laisser décider de ce qu’on va faire à partir de maintenant. Les ambulanciers sont finalement arrivés et l’ont pris en charge. On s’éloigne d’eux et je prends la parole. – Partant pour faire un petit tour au Neptune et enquêter et trouver ce connard qui veut ma peau ? Attendant sa réponse, je regarde l’autre trou du cul se faire emmener. Un des ambulanciers vient nous voir et m’indique qu’il le transporte à l’hôpital pour ses soins. – Bien merci. Je vais prévenir les collègues pour qu’ils vous retrouvent là-bas et prennent le relais. Quel est votre nom ? – Harper, Julian Harper ! – Merci Harper, j’indiquerai votre nom à mon collègue. Celui-ci me salue d’un signe de tête et dis à sa collègue que c’est bon, ils peuvent quitter les lieux. Je me tourne vers Tom et lui demande s’il est prêt. – Prêt à aller casser quelques mâchoires ?

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@Tom Jackson  
 

Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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C’est drôle comment avec un peu de pression ce genre de gros durs se brise direct comme un verre qui tombe sur le sol et se brise en morceaux. Une fois que tu trouves le bon filon en touchant à des points sensibles, il déballe tout comme la commère du coin. Il finit par tout nous dire et comprends que nous seuls avions entre guillemets le pouvoir que son cul ne soit pas visité pendant la nuit par son partenaire de cellule. Je vais tenir ma promesse, je n’ai qu’une parole mais venant lui murmurer au creux de l’oreille que s’il nous la met à l’envers, il aura droit à de la visite mais il va beaucoup moins aimer le traitement qui lui sera réserver. Les ambulanciers sont enfin là et le prenne en charge. Me tournant vers mon partenaire du jour et m’approchant de lui, je lui demande s’il est partant pour une petite excursion dans ce bar. Je souris quand il me dit un verre d’alcool à 11h du matin comment refuser. – On est d’accord, il n’y a pas d’heure pour un verre. « Enfin quoi que je ne picolerais pas à 8h du matin sauf si c’est la fin de la soirée »

L’ambulancier se présente à moi et après notre échange, il part avec sa collègue, sexy au passage, et je me tourne une nouvelle fois vers Tom. Lui demandant s’il est prêt à aller casser quelques mâchoires, il me répond si seulement c’est lui qui conduit. – Vas-y mec, tu m’as sauvé les fesses, c’est la moindre des choses. Je le vois lancé les clefs de sa voiture à un officier stagiaire afin qu’il la ramène au poste. Il prend les clefs d’une petite Chrysler noire qui ne nous était pas vraiment destiné. Je souris en le voyant faire et le suis jusqu’à la voiture. Prenant place côté passager, il me lance une boite de balles et trois chargeurs. Je refais le plein de mon arme et met le reste des balles dans les chargeurs que je range soigneusement. Il ne nous faut pas longtemps pour arriver près du Neptune et Tom se gare à quelques mètres de celui-ci. Me demandant comment on procède, si on entre en mode cowboy ou si on se scinde, un devant un derrière. – Tu rentres en premier et je te suis pour voir leur petite tronche de voir que mon petit cul est toujours sain et sauf et pas criblé de balles comme ils le voulaient. Sortant de la voiture, je vais ouvrir le coffre pour prendre un gilet par balle que j’enfile sous ma veste.  Je regarde Tom enfilé le sien. – Si c’est bon pour toi, honneur à mon sauveur de fesses, dis-je en souriant. On s’avance vers l’entrée et je le laisse passer en premier. Attendant quelques secondes, je pousse à mon tour la porte de l’établissement.

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Pour une fois que c’est pas moi la victime

Feat. Blake & Tom

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Ce trou du cul a finalement parlé et nous a dit ce qu’on voulait entendre, où trouver la personne derrière cet échange de balles. Tom me propose d’y aller et je ne peux refuser une telle offre, je peux être cool comme gars mais si tu tentes de me buter, va falloir assumer derrière une fois que je vais te tomber dessus. Alors une petite discussion s’impose avec ce fils de chienne qui en a voulu à ma vie car je suis certain qu’il y a une personne au-dessus qui tire les ficelles. Est-ce que je gène ? Je pense que oui et quelqu’un veut ma peau. On quitte les lieux une fois l’autre baltringue pris en charge par les ambulanciers et Tom réquisitionne la voiture d’un collègue. On prend la direction du bar qu’on nous a donné et une fois devant, mon partenaire de la journée me donne comment je veux procéder. Je lui dis qu’il rentre en premier et je le suivrai quelques secondes derrière pour voir leurs gueules se décomposer en me voyant encore bien vivant. Une fois équipé et armé, on avance vers la porte et je l’invite à entrer en lui donnant un petit surnom. Il s’arrête, se tournant vers moi avant de me dire d’une voix détachée que s’il meurt, surtout qu’on ne mette pas ce surnom sur sa tombe. Je ris à ses dires avant de lui répondre. – Tu es sur, pourtant il te va bien ? A moins que tu ais un autre surnom que tu voudrais qu’on marque, le surnom que je t’ai donné peut être drôle.

Je laisse Tom entrer et s’avancer vers le bar, je patiente quelques minutes tout en regardant à travers la porte entrouverte. Tom s’est installé et a commandé un verre au barman. Dès qu’il pose le verre rempli devant lui, je pousse à mon tour la porte et entre dans le bar, m’avançant vers eux. Je vois dans les yeux du mec de la peur, et de la surprise de me voir là. Tom pose son flingue sur le comptoir, canon vers l’homme et lui dit qu’à sa place, il garderait ses mains bien visibles et qu’il répondrait à nos questions sans faire d’histoire. Tom prend l’arme du mec en se hissant sur le bar et le décharge. Je scrute autour de moi et nous ne sommes que trois, parfait ! – Je sais que tu es surpris de me voir ici mais ton coup a foiré et oui je suis toujours vivant. Comme mon collègue t’a dit, garde bien tes mains visibles, qu’on ne soit pas obligé de faire une chose qu’on ne regretterait pas … enfin moi personnellement. Les connards dans ton genre, ce n’est pas dérangeant. Bien alors tu vas répondre à mes questions rapidement, sans chercher et je veux des réponses claires, nettes et précises.  Première question ! Pourquoi ? Pourquoi avoir engagé des mecs pour me faire la peau ? Deuxième question ! Je me doute bien que tu n’es qu’un homme de main, il n’y a qu’à te voir pour comprendre que tu n’es pas celui qui est derrière le plan de m’éliminer de l’équation. Alors qui est celui au-dessus de toi ? Je le regarde droit dans les yeux tout en restant froid.
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