La hasard fait parfois bien les choses || Nanosh & Rebecca

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Profiter de chaque instant, croquer la pomme de la vie à pleines dents. Quand je suis sur les route la tête dans le volant plus rien d'autre que la victoire ne compte, mais quand je suis dans une période Off, ou je peux songer à moi avant toute chose j'en profite pleinement. Sortir avec mes amis, faire la fête... certes maintenant que l'Écurie Crum a les projecteurs braquée sur elle je dois faire attention à mon image. Une femme pilote et qui joue au même niveau que les hommes ça plais à la presse. Les féministes aiment ce genre d'histoire. L'image que je montre à donc toute son importance. Je n'irais pas à dire que je marche sur des oeufs mais je dois constamment garder ce "détail" à l'esprit.

Le soleil décline dans le ciel de San Diego et je suis encore en train de me prélasser dans mon bain. La mousse délicatement parfumée à la rose ancienne me parfume discrètement. Je profite de ce moment de détente pendant encore de longue minute avant d'enrouler mon corps fin et élancé dans une épaisse serviette éponge. La chaleur et la douceur du tissus est tellement agréable. Je me sèche délicatement avant de regagner ma chambre pour me préparer. Ce soir, je dois rejoindre une amie dans un bar pour une simple soirée entre copines. Ma tenue est simple mais efficace. un jean slim ciré noire qui met parfaitement mes jambes fuselées en valeur. Un top rouge carmin qui met en valeur ma poitrine avec un joli décolleté et pour parfaire ma tenue, une paire de bottine noire à talon haut et un blouson en cuir noire.

Je monte dans le taxi qui m'attend en bas de chez moi. Je vais surement boire quelques verres d'alcool et je ne suis pas folle au point de risquer d'abîmer ma caisse. J'y tiens beaucoup trop pour prendre ce risque. Bref, je donne l'adresse indiquée par mon amie au chauffeur. Je ne connais pas ce Bar, c'est elle qui a choisit le lieux de rendez-vous. Un bar extra d'après elle... je lui ais fais confiance. Je suis à l'heure mais quand je pousse les portes de l'établissement elle n'est pas encore arrivée. Je m'installe au fond et commande un ver de vin blanc en l'attendant. Les jambes croisées, je pianotte sur mon téléphone, consultant mes divers réseaux sociaux pour faire passer le temps. Jusqu'à ce que je reçoive un sms de mon amie. Je soupire quand je comprends qu'elle viendra pas. Des soucis avec son mec si j'en crois le sms qu'elle m'a envoyée. Elle va a l'essentiel et s'excuse, finissant par me dire qu'elle m'expliquera plus tard.... BON ! ! et bien me voilà là, dans un bar que je ne connais pas et toute seule qui plus est.

L'ambiance du bar bien qu'agréable ne ressemble pas aux établissements que je fréquente d'habitude. Le bois est omniprésent ici et la décoration est très primaire. La musique en fond c'est du hard rock. C'est pas mon genre de musique habituel mais c'est sympas. Maintenant que je suis là je vais au moins terminer ma consommation. Je suis entrain de parcourir mon répertoire en quête d'une âme charitable pour passer la soirée avec moi quand des éclats de voix m'extirpe de mon affaire.  Mes paupières papillonnent et distingue au comptoir deux silhouettes massives correspondant à deux hommes bien charpentés. Je plisse les yeux que je perçois cette silhouette familière. Un hoquet de surprise m'échappe quand je reconnais Nanosh. A quand remonte la dernière fois que nous nous sommes croisés ? Quelques années probablement durant le cours séjour qu'il a fait au garage comme mécano. Je n'ai jamais su exactement les raisons de son départ. Il été seulement plus là quand je suis rentré après un déplacement pour des courses à l'extérieur. Quand j'ai demandé des explications à mon père il est resté très évasif. À cette époque-là il n'y avait rien entre lui et moi. Nous flirtions un peu, mais ça n'est jamais allé plus loin. Il n'était pas insensible à mon charme et je n'étais pas insensible au sien. S'il n'était pas parti qui sait... Mais nous ne le saurons jamais. On ne refais pas le passé.

Cela étant je ne pensais pas recroiser sa route un jour. Je n'ai pas le temps de rêvasser davantage à notre court passé commun. À quelques mètres de moi, les esprits s'échauffent et les premiers coups de poings partent. Des cris et deux hommes tentent de les séparer. Nanosh a toujours été une force de la nature, il est impulsif et n'est pas du genre à hésiter quand il faut se servir de ses poings. Avant même que j'ai eu le temps de réfléchir aux conséquences de mes actes, je suis debout et me suis avancé vers eux.

« Nanosh ? »

Des yeux curieux se tournent vers moi et avant de comprendre que je venais de mêler à la merde environnante je suis déjà près de lui et lui adresse un sourire timide. Je lis aisément la surprise dans ses yeux. En attirant ainsi l'attention j'ai au moins détourné l'attention de la bagarre.

« Laisse... ce pauvre type n'en vaut pas la peine. »

Désamorcer la bagarre pour lui éviter de se faire jeter hors du bar comme un mal propre. J'ignore le différent qu'il y avait entre les deux hommes, mais vu l'odeur forte d'alcool flottant dans l'air je pourrais presque jurer que c'est un détails insignifiant qui a mis le feu au poudre entre deux hommes qui ont abusé de la boisson. Je lui tend la main, lui faisant signe de venir avec moi et d'abandonner ses poings, nous ne sommes pas sur un ring ici. Un des hommes qui le retenait jusqu'à mon arrivé lui souffle qu'il ferait bien de m'écouter.

BY .SOULMATES

“Hey vous ….vous êtes à la fac c’est ça ? moi aussi je crois qu’on s’est vu là bas. C’était un cours de…”
“D’histoire ?”
“Histoire ! c’est ça ! Vous m’avez peut être pas vu y’a tellement de monde dans ses amphis, mais moi je vous ai vu !”

Nanosh regardait avec amusement la scène d’un regard en coin. Le jeune Tiago faisait de la drague à deux jeunes femmes au bar. Avec ses gros sabots il s’y prenait comme un chef. Obiously il n’était pas du tout à la fac, et soyons prêt à parier que les filles l’avaient bien compris. Mais Tiago c’est un beau gosse. Une gueule d’amour, alors les filles lui rendent son sourire et joue son rôle. Il a engagé la conversation, le plus dur est fait.
Si Nanosh est là ce soir c’est justement pour fêter l’anniv du petiot, 19 ans bordel, ça s’arrose. Il avait commencé à picoler sévère en début d’après midi, et puis ils s’étaient entassés à 7 dans un Ford F-Series pour aller boire en ville. Le gros de la troupe n’est pas là mais un petit noyau de 7 c’est largement suffisant pour se mettre la tête à l’envers. C’est le jeune Tiago qui a même choisi le bar. L’un de ses pub branchouille qui se veut cool et dynamique et où on passe du rock en continue jusqu’à la fermeture.
Aucun personnel n’est jamais bien content de voir débarquer un groupe de gitan dans son bar. Mais curieusement la soirée se passait plutôt bien jusqu’alors. Bien que bruyants la petite troupe se montra relativement calme. Nanosh comme les deux plus vieux couz avait laissé tombé la flotteuse pour boire des verres de sky. Et les débats devenaient un peu plus sonores et virulents. Pourtant là encore Nanosh était plutôt passif, les yeux fuyant, tantôt vers les autres, tantôt vers le match de Football à la téloche.

“Ce devait être un cours d’initiation, parce qu’en deuxième année y’a pas d’amphi, et un manouche tel que toi on l’aurait remarqué.”
Le ton n’était pas le même, un espèce de type avec un brushing blond, à l’étroit dans sa chemise, venait se mêler à la conversation de Tiago et les deux gazelles. Tiago lui répondu gentiment mais le type insistait pour faire son cow boy, et Nanosh finit par se lever de la banquette sur laquelle il était vautré. En quatre enjambés il était sur eux.
“Ca va gars…d’quoi tu t’mêle au juste là…on a pas b’soin de baby sitter ici”
Diplomate le Nanosh, mais ça parti bien vite en sucette.
“Vlà le gorille qui vient sauver son petit frère, ou son cousin, on sait pas trop vous êtes un peu tous de la même famille vous autres.”
“Moi j’dis juste qui faudrait que tu t’mêles de tes affaires le big boy, alors bouge parce que là tu nous pompe l’air.”
“Il a un soucis le macaque ?”
Ce type est plus grand que Nanosh mais curieusement c’est pour lui que Tiago intervient.
“C’est bon c’est cool Five, laisse courir ça en vaut vraiment pas la peine.”
Six le regarde et se demande une demi seconde s’il doit vraiment se raisonner et l’écouter. Et la demi seconde plus tard il pose sa main sur la chemise de ce type et le pousse un peu.
“Vasy file ! avant qui t’arrives des bricoles.”
Le type lui envoie un crochet rapide du droit. Nanosh recule la tête par réflexe mais se prend tout de même le cou. Sa lèvre explose sous l’impact. Immédiatement un sourire carnassier peint sur le visage, il bondit et…nan, il ne va nulle part. 3 paires de bras le retiennent fermement cloué au plancher. Allez quoi, juste un coup de tête que ce type bouffe ses dents. C’est lui que l’on tient fermement mais c’est pourtant lui que l’on retient. Ses cousins le connaissent. Nanosh se débat et c’est là que surgit une princesse au milieu de la cohue.
Nanosh se fige, il la reconnaît tout de suite. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Bien sûr qu’il la connaît. Rebecca, comment l’oublier, elle son sourire et sa chute de rein.
La situation lui échappe vite, elle désamorce le truc et veut l'entraîner plus loin. Le regard noir Nanosh vise ce type, mais lui aussi est emmené à l’écart. Deux choses finissent de le convaincre : un de ses amis lui dire “tu ferai mieux de suivre la dame, va, franchement vaut mieux faire un duel avec elle” C’est une blague, mais quelque part il a raison. La seconde et de voir son cousin sortir une lame longue comme l’avant-bras sous la table. Nanosh le regarde et lui fait un léger non de la tête. Ok ils sont là pour Tiago après tout, pas pour retourner le bar et la moitié de la ville.
“Cha va…ca va je vous dis putain ! lachez moi !”
Une fois libéré Nanosh repousse ses amis et leur donne quelques tapes sur l’épaules, en guise de fraternel remerciement, puis il jette un regard vers la porte et finit par suivre cette main qui l’emmène au fond du bar. Il recentra son attention sur plus intéressant.
“Mad’moizelle Crum…c’est ben l’dernier endroit où j’m’attendais à t’voir. Kest-ce tu fout là ?”

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Intervenir dans une bagarre entre deux hommes n'était probablement pas la meilleurs des idées, mais encore une fois j'ai agis sans réfléchir. Je me suis aperçu de ce que j'étais entrain de faire quand j'étais déjà debout si proches d'eux que je pouvais déjà sentir les effluves d'alcool. J'ai à peine prononcé un mot que j'ai toute l'attention de Nanosh. Il est surpris de me voir, je le vois que trop aisément dans son regard. Je cherche à l'emmener à l'écart pour calmer les esprits et éviter que la situation ne dégénère pour histoire sans doute trop bête. La remarque d'un des hommes le retenant me concernant me fait lever les yeux au ciel. Les hommes sont trop prévisibles... Je n'ajoute rien, ne fais aucune remarque. La situation est suffisament tendue pour que je ne rajoute pas mon grain de sel. Je ne suis pas une fervente féministe, mais vu le milieu dans lequel j'évolue au quotidien je suis forcée de m'affirmer et de prouver constamment aux hommes, je suis à leur niveau.

Les esprits se calme et les hommes qui tenaient Nanosh le lâche finalement. Mes doigts agrippent les siens pour l'attirer avec moi dans le fond de la salle à la table que j'occupais quelques instants plus tôt. Je m'installe sur la banquette en velours ombre et il fait de même. Il s'attendait pas à me voir ici ? Un sourire amusé étire mes lèvres. Moi non plus. Ça remonte à si longtemps que je ne m'attendais plus à ne serais ce que recroiser sa route. Est-ce que j'avais des regrets de le voir se volatiliser y a quelques années sans un mot, sans un au revoir ? Oui c'est clair, mais la vie avait repris son cours comme on dit.

« La copine avec qui je devais passer la soirée m'a posée un lapin. »

Oui, pas très glorieux. Au moins c'est pas un mec qui m'a planté là comme une merde, ma fierté reste intacte. Par cette simple, je lui offre une information capitale : je n'ai aucun projet pour ma soirée et à l'heure qu'il est, il représente ma meilleure perspective de soirée. Mais soyons honnête deux petits instants, si mon amie devait débarquer j'aurais les boules qu'elle vienne interrompre ce tête-à-tête imprévu. Dans mon souvenir le courant passé plutôt bien entre nous. J'ai toujours jeté sur lui un regard intéressé, sa carrure imposante et ses airs bourrus m'ont toujours attiré. Le fais signe au serveur de me servir un nouveau verre de vin blanc je pose ensuite mon regard sur toi pour que tu passes commande à ton tour. De l'alcool je suppose... je parirais presque sur pour un wisky, même si je pense que tu as suffisament d'alcool dans le sang. Je serais bien hypocrite de te faire la moindre remarque car je ne suis pas du genre raisonnable non plus...

« Tes poings te taquinent toujours autant à ce que je vois... »

Un sourire amusé anime mes lèvres. Je le taquine oui, mais en même temps, il la cherche un peu non ? Un filet de sang s'échappe de la commissure des ses lèvres. Ah les mecs... et leurs besoin d'en venir aux poings pour prouver qu'il en ont une dans le pantalon. Remarque deux femmes qui s'affrontent c'est guère mieux. Crêpage de chignon est compagnie... c'est peut être même pire. Je prends dans mon sac un petit mouchoir, mes doigts glissent sous son menton pour lui faire relever la tête, puis je viens essuyer doucement le filet carmin.

« Alors dis-moi, qu'est-ce que tu deviens depuis le temps ? Tu es devenu un expert dans l'art de la disparition ? Reconverti en magicien peut être ? »

Je le taquine clairement et ça m'amuse, je dois bien le reconnaître, mais c'est aussi un moyen léger de lui faire comprendre que sa disparition sans un mot ni explication m'a mise en rogne à l'époque. Le serveur nous apporte nos commandes.

« A ces retrouvailles inattendu alors. »

J'attrape mon verre et trinque avec lui. Un clin d'oeil amusé à son attention avant d'en boire une gorgé.

BY .SOULMATES

Nanosh a presque l'air d'un enfant qui vient de se faire remonter les bretelles par sa mère. Sauf que ce n'était pas du tout sa mère loin de là et qu'il était juste suffisamment lucide pour ne pas se battre pour quelques insultes. En un sens Nanosh c'était calmé ses derniers temps. Il était toujours impulsif et sanguin mais bien moins tête brûlée et surtout moins têtu.
Il portait un jean sombre et un teeshirt un peu détendu à l'effigie d'un groupe de musique qu'il ne connaissait pas. Il n'avait pas vraiment réfléchi à sa tenue avant de sortir. A la différence évidente de la belle Rebecca qui portait une belle petite tenue soigneusement choisie qui la mettait délicieuse en valeur. Si elle avait elle aussi un jean, elle portait par contre un top rouge tout à fait craquant.
Nanosh avait toujours eu un faible pour elle. Elle lui avait tapé dans l'œil quand il travaillait encore dans ce garage de bourges, même s’il avait très vite été écarté du taff il avait eu le temps de sympathiser avec la pilote. Il était parti pour ne pas faire d’histoire mais à regret de ne plus revoir ce beau petit cul ce pointé au garage. Ainsi va la vie sans doute.
Il était content de le revoir dans un autre contexte et ne s’attendait pas à la revoir, jamais plus. Les gens entrent dans votre vie et en ressortent parfois aussi vite. Il avait tourné la page en quelque sorte, loin de l’écurie crum et de tout ce biz. Elle lui répondu très simplement à sa curiosité, elle était venue retrouver une amie mais elle se retrouvait seule. C’était une bonne nouvelle pour le gitan ça, parce que du coup elle avait tout son temps à lui accorder.
Ce soir, Nanosh était déjà bien rond comme une queue de pelle. Mais il se félicita de n’avoir rien consommé d’autre que de l’alcool. Quelques binouzes et des grands verres de whisky mais aucune drogue chimique dans le sang. Cela lui permettait au moins d’avoir les idées claires et de pouvoir tenir la discussion sans se ridiculiser complètement.
“Un sky sec l’ami, un double.”
Dit il au serveur quand il vint prendre la commande. Oubliant qu’il avait déjà un autre verre entamé qui l’attendait là bas sur une autre table. Elle le charria un peu sur son tempérament sanguin et sur ses poings qui le démangent toujours. Il sourit à cette remarque, pourtant il avait filé droit là bas au garage et pourtant malgré ça elle savait déjà qu’il était de nature à s’attirer les problèmes.
“Ca va cé lui ké venu faire chier le couz làbas.”
En vrai, encore une fois, le grand Nanosh s’était calmé, il y a quelque temps ce type aurait mangé ses dents contre le trottoir bien avant qu’elle n'ait pu intervenir, et sans aucune chance de le calmer. Mais voilà il avait pris de la bouteille un peu et un peu de plomb dans la tête. Alors maintenant il préférait boire un verre avec une jolie fille plutôt que de se prendre la tête avec un pauv’ type.
Vlà qu’elle lui lance une nouvelle pique mignonne sur sa disparition soudaine la dernière fois. Nanosh ricane, il a l'habitude de se faire charrier mais il comprends surtout par le même coup qu’elle n’a jamais su pourquoi il avait été mis à l’écart. Il allait répondre quand le serveur vint une nouvelle fois faire irruption dans leurs retrouvailles, pour leur apporter leur commande.
“Et aux occaz manquées !” dit-il en levant son verre lui aussi et en le trinquant avec elle, pour répondre à son toast. Il bu lui aussi une gorgée sans être surpris, il buvait la même chose depuis déjà trop longtemps ce soir. Puis il posa son verre et poing sur le genoux, penché en avant il entreprit de lui expliquer un peu plus sa fameuse disparition.
“En vrai jme chuis pa arrache par plaisir tsé, y z’ont trouvé un sachet de taz sous le capot d’une épave. Quand ça pu un peu, cé vers bibi qu’on s’tourne. C’té pa wouam, mais l’ancien y’a rien voulu savoir, y a pas prit de risque, y m’a viré parcequ’ j’té pa vraiment en règle. Mais cé tchi jcomprends, les condés cé vers moi qui s’auraient fouillés d’façon. J’ai préféré me barrer ‘tôt que faire des histoires.”
Il balaya cette histoire d’un geste de la main comme pour chasser une mouche qui n’était pas là. C’était de l’histoire ancienne. Il n’avait pas eu la force de batailler à prouver son innocence dans cette histoire et comme de toute façon il avait filé des faux papiers à l'embauche il aurait sans doute eu des problèmes quoi qu’il en soit. Soit pour les taz bien que ce ne soit pas les siens, soit pour ses papiers. Dans tous les cas il avait préférait aller voir ailleurs plutôt que remuer la merde. Et puis les richards, ça créer toujours des emmerdes puissances milles pour ce genre de conneries.

“Bon et toia ? j’suppose que t’es pas en circuit en c’moment ?” Dit il en désignant son verre de blanc. Elle lui avait semblé être une pilote plutôt sérieuse si elle avait des courses en ce moment elle ne se permettrait sans doute pas de sortir de de boire du blanc. “J’t’avoue que je suis pas tellement les courses réglo, y’a des dates bientôt ?”
A l’époque il était directement concerné, maintenant plus du tout. Pour lui les courses de voiture c’est plutôt les rodéos, et les paris, le monde de la rue et de la nuit, pas celui des circuits.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Recroiser la route de Nanosh ne me laisse pas de marbre. Cela remonte à présent à plusieurs années certes mais à l'époque nous nous tournions autour gentiment. Un petit flirt rien de plus certe mais le courant passait. La distance, puis le temps avait finit par clore ce chapitre avant même qu'il commence. Il n'avait pas cherchait à me revoir, et moi non plus cela dit. Nous avons l'un comme l'autre poursuivit notre route. Je ne crois pas au destin et autres foutaises, mais je dois le reconnaître le revoir me fais plaisir. Suffisament pour que j'oublis le lapin posée par mon amie. Ma soirée viens de prendre un tournant aussi inattendue qu'intéressant.

Installée dans le fond de la salle, à l'écart de l'animation du bar je me commande un nouveau verre de vin quand lui prend un sky. Je ne suis pas étonnée et si je pense qu'il est déjà bien assez imbibé je garde cette remarque pour moi. C'est un grand garçon et je ne suis pas sa mère. Le tempérament bagarreur de Nanosh n'a jamais été un secret, si à l'époque au garage il se tenait bien, c'est le genre de chose que l'on sent. C'est un homme sanguin qu'il est préférable de ne pas venir titiller. Sa carrure de colosse aidant très certainement. Sa manière de se justifier m'arrache un sourire. Je ne le blâme pas, loin de là, je suis du genre impulsive également et si quelqu'un venait chercher des noises à ma soeur je ne réagirais probablement pas très bien non plus. Mon impulsivité est à n'en point douter un de mes pires défauts. Je m'emporte beaucoup plus vite que je sais me calmer.

Une petite remarque concernant sa disparition soudaine fuse car oui, à l'époque j'avais eut un peu du mal à digérer le silence radio aussi soudain. C'est du passé certes et je ne lui en tiens plus rigueur aujourd'hui, mais j'ai envie de comprendre ce qui s'était passé. Personne n'avait prit la peine de vouloir m'expliquer c'était soi-disant sans importance et mon père ne voulait surtout pas que je perde mon temps avec un type comme lui. Il me voulait à 100% dans la course. Je sirote tranquillement mon verre après avoir trinqué avec lui, écoutant avec la plus grande attention ses explications. Je comprends... et une part de moi se demande si les choses n'avaient pas été faits exprès pour trouver une excuse et le virer. Je ne connaitrais probablement jamais le fin mot de l'histoire et aujourd'hui peu importe. Ça n'a plus aucune espèce d'importance.

« Je comprends... même si je déplore la manière dont les choses se sont passées. »

Oui, on ne refais pas le passé et les regrets ne mènent nulle part les garder pour sois ne servent à rien non plus. Bref, nous passons à autres choses. Remuer le passé est inutile. Là-dessus, nous sommes d'accord tous les deux.

« En ce moment non, ce sont les vacances en quelques sorte. Le championnat de Nascar a mis nos nerfs à rudes épreuves et même si au fond nous n'avons pas à rougir de nos performances, ne pas avoir réussi à nous isser à la première place me laisse un goût amer. »

Est-ce ne pas avoir gagné ou d'être arrivée derrière les Arroyos ? Allez savoir... Pour moi qui vise toujours la plus haute place la déception est grande malgré tout. On a surprit beaucoup de monde... et ce dans le bon sens du terme mais nous pouvons faire mieux aller plus loin plus haut j'en suis persuadée.

« Rien dans l'immédiat, il faut dire qu'on sort juste d'un très gros championnat. Et toi ? Tu deviens quoi ? »

Nous vivons l'un et l'autre dans deux mondes complètement différent, nous n'avons pas grand-chose en commun et pourtant cela ne nous empêche pas de bien nous entendre. Je ne me préocupe pas vraiment de ce qui se passe au bar, si les esprits sont toujours échauffés ou pas. Je ne compte pas me mêler une seconde fois à ce genre d'embrouille et j'ose espérer accaparer suffisament son attention pour qu'il en fasse de même.

« Ton couz vas pas trop m'en vouloir si je t'accapare ce soir ... ? »

Car oui si moi personne m'attend ce soir il en est probablement pas de même pour lui. Il n'est pas venu seul et contrairement à moi personne ne lui a posé un lapin.

BY .SOULMATES

Trinquer avec la belle Rebecca Crum était une belle revanche sur cette soirée qui avait failli tourné au vinaigre. Maintenant Nanosh pouvait regarder du fond du bar avec innocence ses cousins s’amuser, et s'épauler avec brutalité. Son jeune cousin Tiago avait déjà oublié l’incident et il était reparti tout joyeux à l’assaut de ses deux étudiantes qu’il amusait beaucoup avec ses grands discours. C’était presque touchant de voir que tout se passait dans un calme pacifique.
Il fit couler une nouvelle lampé d’or brun dans sa bouche, une gorgée à s’en rincer le gosier, encore deux autres comme celle-ci et il aurait fini son verre et il lui en faudrait un autre. Il n’était pas fin saoul, mais il était suffisamment chaud pour avoir la vision un peu trouble et les mots un peu mélangés dans sa tête.
Elle lui expliqua que la saison était finie et qu’elle était déçue de n’avoir pas remporté le titre. Si c’était le cas, il l'aurait sans doute su d’ailleurs. Il se rappelait bien une ancienne rivalité avec une autre écurie : les arroyos ou un nom dans ce goût là. Les crums et eux autres s’arrachaient mutuellement le titre régulièrement. Il n’avait pas du tout suivi l’actualité mais il imaginait aisément que si elle n’avait pas eu le titre c’est qu’un Arroyos l’avait raflé.
“Oh si c’n’est pô cette année c’sera la prochaine. Vu comment tu pilotes.”
Et puis elle concéda que comme elle sortait du championnat elle n’avait rien de prévu dans les prochains temps. Ce qui expliquait qu’elle se permettait de boire du vin aussi tard dans un bar. En période de course elle devait gardé la tête froide. Nanosh n’était peut être pas un pilote de voiture mais il connaissait le monde du sport et ses exigences. Elle devait être contente de pouvoir souffler un peu et prendre du temps pour elle.
Elle lui retourna la question et un peu dépourvu il haussa les épaules. Quoi de neuf pour lui ? pari illicites, boxe, recèle. Rien de bien légal à partager avec elle. Il allait répondre quand elle lui demanda si son cousin n’allait pas mal le prendre s’il passait un moment avec elle plutôt qu’avec lui à fêter son anniv. Ce qui poussa naturellement Nanosh à jeter un nouveau regard vers le comptoir pour voir que la situation n’avait pas évoluée d’un pouce. Drague, rire et picole. Ils semblaient très bien s’accomoder de son absence, ce qui n’était pas étonnant, ils passaient tellement de temps ensemble que prendre un peu le large n’était pas un problème, ils venaient du même endroit, iraient au même endroit.
“J’crois ben qu’y s’en foutent royal ! Par contre toi… t’poser un lapin c’est un putain de crime, qui est assez fou pour louper une soirée ‘vec toi ?”
Il rit de sa propre connerie. Elle avait dit une amie qui n’est pas venue. Pas plus. Elle ne voulait peut être pas s’étendre sur le sujet mais Nanosh trouvait ça fou. Il aurait tué pour avoir une soirée avec la belle Rebecca, et certainement pas pour lui poser un lapin.
“Pour t’répondre, j’ai trouvé un taff : j’bosse de temps en temps, comme livreur pizz pour dépanne un rital du centre. Y m’appelle quand y’a b’soin moi. Au black obiously mais franch’ment cé cool. J’aime ben la nuit, la mob, cé trank”
En vrai il y bossait rarement, déjà le type l’arrangeait par ce que Nanosh lui avait dealé un peu de hash une fois ou deux, il payait au black ce qui arrangeait bien le manouche et cette histoire de livraison c’était surtout pour faire un peu de repérage pour du vol. Il passait la tête en livrant sa pizza et il pouvait voir un peu les apparts bien fournis, pas trop sécurisés. Mais ça bien sûr il se dispensa bien de l’expliquer à Rebecca, ménageant l’image qu’elle pouvait avoir de lui.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Cette soirée semble placée sous le signe de l'imprévue, et malgré ce que j'aurai pu penser quelques instants plutôt ne se passe pas si mal, elle prend même un tournant des plus plaisants. Pourtant, rien n'était gagné lorsque j'ai reçu le texto de mon amie me posant un lapin. Je me voyais déjà revenir bredouille chez moi après mon premier verre. Cette rencontre incongrue avec celui qui semble être presque un fantôme de mon passé est très distrayante. Oh tout aurait put très mal tourner dans ce bar si la bagarre n'avait pas put être désamorcé. Des gabarit comme ceux de Nanosh qui se foutent sur la gueule, ça fait des dégâts... sans parler des armes qu'ils ont possiblement sur eux. Mais maintenant que tout semble être rentré dans l'ordre cela n'a plus d'importance.

J'en suis à quoi ? Mon second verre de vin blanc ? Je suis bien loin d'être saoul mais avec mon petit gabarit il n'en faudrait pas beaucoup plus pour ne plus avoir les idées claires. Je sirotte mon verre lentement alors que lui a une bien meilleure descente. Je ne voudrais même pas connaître le nombre de verres déjà enfilés... mais une chose est sure c'est que moi au même niveau, je serai probablement ivre morte sous la table. Nous discutons tranquillement et je lui confis ma déception d'avoir perdu la finale de la coupe Nascar... C'est même bien plus qu'une déception, mais je ne m'étalle pas davantage sur le sujet. Ma passion n'est pas la sienne et je ne suis pas certaine qu'il comprendrait l'importance de tout ça dans ma vie. Nanosh parvient tout de même à m'arracher un sourire en me disant que si on a pas eut celle si nous aurons la prochaine. Bon sang ce que je voudrais qu'il ait raison... et une chose est certaine c'est que l'équipe fera tout pour. Nous avons la rage de vaincre, et notre entente est idéale. Nous y arriverons. J'en suis persuadée.

“J’crois ben qu’y s’en foutent royal ! Par contre toi… t’poser un lapin c’est un putain de crime, qui est assez fou pour louper une soirée ‘vec toi ?”

Un sourire amusé illumine mon visage. Sa remarque m'amuse je dois bien le reconnaitre. J'attrape mon verre pour en boire une lampé avant de plonger mon regard dans le sien pour finir par lui répondre :

« L'amie qui devait me rejoindre est en pleine crise avec son mec visiblement... et je veux même pas savoir s'ils sont encore en pleine prise de tête... ou s'ils sont parvenus à se réconcilier sur l'oreiller » J'affiche un sourire clairement amusé, zieutant mon téléphone, aucun sms de la dite amie... pas nouvelles, bonne nouvelle c'est bien ce qu'on dit non ? « Oh criminel ? Alors peut être que tu ne devrais pas me laisser poursuivre cette soirée seule... »

J'issinue clairement que cette soirée pourrait se poursuivre au-delà du partage d'un verre je veux dire. Qu'il profite du lapin que l'on m'a posé non ? L'occasion n'est elle pas trop belle ? Mon regard brille de malice. Oui, je flirt gentiment, retrouvant mon petit côté espiègle. Quand je lui demande ce qu'il devient, il boss pour un livreur de pizza quand il en a besoin, je doute qu'il vive exclusivement de ça, mais qu'importe quant au fond tout ça ne me regarde pas vraiment. À l'époque déjà sa réputation ne le présentait pas blanc comme neige et j'ose supposer que les choses n'ont pas vraiment changer.

« Mais si tu avais des projets avec ton couz pour le reste de la soirée, je comprendrais. »

Mes paupières papillonnent, oui je joue honteusement de mes airs faussement innocent pour qu'il ne me délaisse pas. Égoïste ? Peut être, mais je ne suis pas certaine que cela le dérange beaucoup...

BY .SOULMATES

Elle accepta d’en dire un peu plus sur cette amie mystérieuse qui l’avait bien planté. Elle ne dit pas qui c’était, en même temps Nanosh ne devait pas la connaître, il n’avait pas croisé beaucoup de nana au garage, mise à part quelques pilotes, peut être des amies de Rebecca mais si c’était l’une d’elles, elle lui aurait sans doute préciser. Cette fille a donc des problèmes avec son mec. Et cette allusion à se rabibocher sur l’oreiller le fit sourire, il allait répondre que c’était une très belle façon de se réconcilier quand elle ajouta que puisque c’était un crime il ne devait pas faire la même erreur et ne pas la laisser toute seule pour la soirée.
“j”suis déjà entrain de rectifier le tir” Dit-il. Après tout il était déjà à l’écart entrain de lui tenir compagnie autour d’un verre de blanc et d’un verre…Vide, de scotch. Nanosh venait de le terminer d’une traite. Il lui tenait compagnie pour son plus grand plaisir hein, il était content de retrouver Rebecca et ce n’était pas du tout une corvée que d’être avec elle. Au contraire, changer d’air au cours de cette soirée lui faisait le plus grand bien. Il regarda l’horloge au milieu des étagères de bouteille d’alcool derrière le comptoir. Il avait l’impression que la soirée était déjà bien entamée et que le bar allait bientôt fermer mais c’était peut être parce qu’ils avaient commencé à boire tôt avec les cousins, et qu’ils étaient arrivés tôt aussi. En effet le bar ne fermerait pas avec deux bonnes heures, c’est pour ça qu’elle avait peur de passer le reste de la soirée seule la Crum.
Et puis elle insista à propos de son cousin, si bien que Nanosh regarda en direction du comptoir s’il n’y avait pas un problème. C’est là qu’il comprit où elle voulait en venir. Elle sous-entendait lui tenir compagnie ce soir, pas seulement au bar. Même s’il se doutait que c’était plutôt une boutade taquine qu’une vraie invitation, il s’en voulu d’avoir mal compris. Il se rattrapa en rebondissant comme il put.
“Oh t’sais on estune famille mais chacun fait skil veut, si on s’arrache et qu’on va chez toi, y vont po me pleurer.”
Ils avaient déjà bien fêté cet anniv, depuis le tout début de l’après midi, et puis son cousin était plutôt occupé à draguer ses deux étudiantes près du bar qu’à suivre les aléas de son vieux couz. Franchement qui pourrait lui en vouloir. Au contraire si ça se trouve, il serait plus tranquille de ne pas avoir Nanosh le sanguin dans les pattes. Et puis ils étaient déjà une petite bande, pas besoin de lui en plus.
Nanosh était bien trop content de retrouver la belle Rebecca pour laisser passer sa chance. Il ne prenait pas au sérieux cette proposition audacieuse de finir la soirée ensemble. Ils s’étaient toujours dragouilles ces deux-là. Sous-entendu après sous-entendus, quelques blagues, taquineries et surtout….les regards. Ils se plaisaient mutuellement c’était une évidence, et ils en jouaient. Ca commençait à se voir d’ailleurs au garage et Nanosh s’était fait un peu réprimander. On ne joue pas avec l’élite de la clientèle, la fille du grand patron. Et puis Nanosh s’était fait écarter et c’était la fin du petit jeu.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

La soirée n'avais pas forcément bien commencé. Plantée par mon amie dans un bar que je ne connaissais même pas, même si elle a ses raisons ça m'avais agacée. Personne n'aime se voir délaissée ainsi... Mais heureusement pour moi le hasard a placé Nanosh sur ma route ce soir, et je dois reconnaître qu'il a redonné à cette soirée une saveur délicieuse. “j”suis déjà entrain de rectifier le tir” Un sourire charmant étire mes lèvres fines. En effet, et croyez-moi je ne vais pas m'en plaindre. Sa présence m'est agréable je dois bien le reconnaître. A l'époque déjà on se tournait autour, on se dragouillait sans que ça soit jamais allé plus loin. C'était avant même que je sois en couple avec Zach.

Nos verres sont vides et un simple signe au barman suffit pour qu'on nous resserve la même chose. Je devrais probablement m'abstenir et tourner à présent au sans alcool mais ce soir je ne compte visiblement pas être raisonnable. Un dernier verre sans doute avant la fermeture. Le temps est passé plus vite que je l'aurais crus. “Oh t’sais on estune famille mais chacun fait skil veut, si on s’arrache et qu’on va chez toi, y vont po me pleurer.” Est-ce que l'inviter à terminer la soirée chez moi m'a traversé l'esprit ? Évidement. Peut être que l'alcool me montant à la tête à légèrement altéré mon jugement, me débridant quelques peut mais au fond oui c'est bel et bien ce que je voulais. Voir si l'attirance qui nous unissait par le passé et toujours là. "Bon à savoir..." Soufflais-je en affichant un sourire à la fois taquin et amusé. Quoi ? on se cherche, on se dragouille de manière plus ou moins adroite et c'est très tout aussi plaisant qu'amusant. Je porte mon verre à mes lèvres dégustant une bonne gorgée de vin blanc. Becca tu devrais t'arrêter là, en plus de ta faible corpulence tu ne bois pas assez souvent pour bien tenir l'alcool...

On discute tranquillement, je passe une excellente soirée en sa compagnie, si bien que je ne vois même pas le temps qui défile. L'heure de fermeture du bar semble déjà avoir sonné. Je pose mon verre que je viens de vider devant moi avant de plonger mes prunelles taquines dans les siennes : "Je crois qu'on ne vas pas tarder à se faire foutre dehors si on trainne encore ici... On s'arrache.... chez moi ? " Cette fois-ci l'invitation est claire et non déguisé, et le sourire que j'affiche est... aguicheur. Ma main viens attraper doucement la sienne, mes petits doigts fin se refermant sur sa poigne imposante. Sans attendre sa réponse je me lève pour l'attirer à ma suite. Il ne peut pas refuser mon invitation non ? et s'il venait à le faire y a de grandes chances que j'insiste. Je n'aime pas que l'on me dise non... plus encore quand j'ai quelques verres dans le nez. A l'extérieur je siffle un taxi, il est hors de question que l'un de nous prenne le volant. Ça serait tellement irresponsable. Un véhicule s'arrête et nous nous engouffrons à l'intérieur, je donne mon adresse au chauffeur. A aucun moment ma main a lâché la sienne. J'apprécie son contact, sa présence. D'ici quelques minutes nous serons devant l'entré de mon immeuble et nous monterons pour boire... un dernier verre ?

BY .SOULMATES

Nanosh passe une très agréable soirée, il biberonne son verre de sky comme si c’était du petit lait mais curieusement le fait d’être avec la belle Rebecca lui permet de ralentir un peu la cadence et de retrouver un peu ses esprits. Saoul il l’est encore mais il ralentit le rythme effréné de ses gorgées destiné à lui alourdir définitivement la gueule. Donc l’un dans l’autre, il se calme un peu.
Ils discutent du bon vieux temps, et de leur actualité. Nanosh est content d’en apprendre un peu plus sur la belle. S’ils se dragouillaient jusqu’alors ils n’avaient pas eu la chance d’avoir autant de temps pour eux. Ils jouaient alors à un jeu qu’ils appréciaient tous les deux mais qu’aucun d’eux n’avait pris au sérieux. Maintenant qu’ils avaient le temps Nanosh n’était pas surpris de découvrir qu’elle était aussi intéressante et riche qu’il l’avait imaginé. Riche pas au sens premier évidemment. Mais elle avait l’esprit et la répartie des grandes personnes. Elle avait ce don pour être curieuse mais pas invasive, drôle mais pas vexante, belle mais pas arrogante.
Effectivement l’heure et l’ébriété de la belle avance à grands pas ensemble. Hélas les signes ne trompent pas, le bar ferme. Le serveur refuse de servir des verres et nettoie avec application tous ceux qu’on lui rend, et en range certains bien alignés sur les étagères. Nanosh s'attend à ce qu’on les mette dehors bientôt mais il ne s'attend pas à ce qui arrive. Car la belle Rebecca prend les devants et après avoir posé son verre lui fait cette adorable proposition. Esquissant un sourire carnassier évident le gîtan répond avec simplicité un :
“Je te suis !”
Elle l’emmène par la main à l’extérieur. Nanosh a à peine le temps d’adresser un signe de tête à ses amis qui lui donnent en retour des encouragements sifflés peu discrets. Ils se retrouvent tous les deux dehors, et le premier taxi qui passe freine à leur niveau. Il lui ouvre la porte pour faire comme dans les comédie romantique, et elle s’engouffre à l’intérieur en donnant son adresse à l’intérieur à l’adresse du chauffeur.
Nan entre à sa suite, s’assit sur la banquette à côté d’elle et pose leur deux mains sur sa cuisse à elle alors que le véhicule démarre. Il doit avouer qu’il a envie de lui capturer les lèvres et qu’après tous les signaux qu’elle lui a envoyé il ne devrait pas s’en priver. Mais il a peur de passer du jeu à l’acte, d’avoir sur interprété. Pourtant ceux qui connaissent Five savent bien qu’il ne prendrait pas tant de pincettes normalement et saurait saisir sa chance. Mais plus qu’une petite bombe atomique, Rebecca lui plait…vraiment.

Ils plaisantent, et rient dont ne sait plus quoi pendant la durée du trajet et finalement le véhicule s’arrête. Elle règle le taxi, et ils sortent tous les deux sur le trottoir. Devant chez elle. Nanosh sait qu’il va découvrir l’intérieur, parce qu’elle ne s’est pas contenté de lui demander de la raccompagner, elle l’a invité chez elle. Le problème reste qu’il ne risque pas de rester sage bien longtemps.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Cette soirée est délicieuse, je passe un excellent moment avec Nath. Les verres d’alcool défilent et bien que je ne sois pas complètement saoul, les vapeurs d’alcool me montent à la tête, et débride peut être un peu plus mon comportement qu’à l’accoutumé. Le temps défile sans même que je m’en rende compte. Je sais que l’on invite pas un quasi inconnu chez soit, certains dirait que c’est dangereux et que j’agit de manière inconsciente, mais Nate n’est pas un inconnu à mes yeux. Oh on ne se connait pas beaucoup, mais j’en sais assez pour être certaine de ne rien avoir à craindre de lui.

L’idée qu’il puisse refuser mon invitation ne m’effleure même pas l’esprit. Pas un seul instant. Ma main fine attrape la sienne pour l’entraîner avec moi à l’extérieur. La réaction de ses amis quand on passe la porte du bar m’arrache un sourire amusé. Un taxi nous emmène ensuite jusqu’au bas de mon immeuble. Durant le court trajet, ma main ne délaisse pas la sienne. Mes prunelles dans les siennes, il faudrait pas que la course dure bien plus longtemps pour que mes lèvres se retrouve sur les siennes. Pourquoi est-ce que je me retiens ? Refréner mes envies ne me ressemble pas franchement, et s’il a accepté mon invitation ce n’est clairement pas pour rester sagement à me tenir la main. Nous sommes des adultes, et savons parfaitement ce que ce genre d’invitation tardive implique.

Nous gravissons les étages et la porte de mon appartement claque derrière nous. Je lui adresse un sourire espiègle, adossé contre la porte mes doigts glisse sur sa joue, l’agrippant par la nuque je l’attire à moi pour venir écraser mes lèvres contre les siennes. Nous sommes seuls et je ne compte pas me retenir plus longtemps. L’alcool joue peut être un rôle, me rend plus entreprenante que je le devrait, mais je m’en fiche. Ma langue part à la conquête de la sienne approfondissant ce baiser jusqu’à ce que j’en perde mon souffle. Je rompt ce baiser, mes lèvres sont qu’à quelques centimètre des siennes quand je relève sur lui mes iris azurs. Peut être me trouve-t-il trop entreprenante… peut être pense-t-il de moi que je suis une fille facile qui se laisse approcher trop facilement. Si c’était le cas je ne pourrais pas lui en vouloir car au fond c’est bien un peu le cas. Depuis ma dernière relation sérieuse avec Zach je n’arrive pas à me fixer, je papillonne et m’amuse sans songer aux conséquences. Pourquoi ? Je refuse de m’attarder là-dessus pour l’instant, pas maintenant, pas quand je suis si proche de Nanosh que je pourrais presque entendre son coeur battre. Je me mordille ma lèvre quand je fais glisser sa veste de ses larges épaules. Mes doigts glissent sous son t-shirt courant sur ses muscles bien dessiné. J’aurais pus attendre que l’on arrive au coeur de l’appartement… mais mon impatience, ce désir qui me brûle et me consume de l’intérieur semble avoir prit le dessus sur tout le reste.

BY .SOULMATES

Evidemment que tous les deux savent très bien ce que ce genre d’invitation implique. Déjà qu’ils se tournent autour depuis un moment et qu’ils se sont retrouvés par cette soirée fortuite. Maintenant qu’ils allaient l’un et l’autre chez elle ce n’était pas tellement pour discuter sagement autour d’un verre. Pourtant ils étaient étonnamment sages pendant le trajet en voiture, comme si la concrétisation de leurs anciens espoirs les rendait subitement plus patients et sages qu’à l’accoutumé. Alors qu’en fait à l’intérieur c’était tout l’inverse, Nanosh bouillonnait d’impatience, mais contrairement à ces envies il n’osait pas franchir le pas, comme si admettre sa propre avidité intenable serait plonger trop tôt dans les abysses de ses désirs.
Pourtant à peine la porte de l’appartement est claquée derrière eux qu’ils abandonnent toute cette prétendue et inutile prudence. Elle l'agrippe et vint l’embrasser. Soudain c’est comme s’ils rattrapaient tous les deux le temps qu’ils ont perdus tout à l’heure dans la voiture en ne se sautant pas directement dessus. Elle l’embrasse et il ne découvrira pas tellement cet appartement car déjà ses yeux se ferment pour savourer la douceur sauvage et gourmande de ce baiser. Leurs lèvres s’ouvrent et leurs bouches se dévorent l’un et l’autre. Dans une succulente galoche qui n’a plus rien de sage, et ressemble plus à un banquet guttural à grand coup de langue conquérante.
Ils perdent patience, ils en perdent le souffle. Rouvrant les yeux, brisant temporairement cette cascade délicieuse de luxure. Nanosh laisse son cerveau dans la panière à clé sur le seuil de la porte et se garde bien de penser à tout ça et ce que ça implique. Il ne pense qu’à écouter les battements tambourinant de son cœur dans sa poitrine qui menace de bondir hors de sa cage thoracique.
Déjà l'effeuillage commence. Elle lui fait glisser sa veste des épaules, et puis ses mains plongent sous son tee shirt. Il lui laisse le loisir de découvrir ses abdos et son buste de marbre, alors qu’il la pousse doucement contre le mur. Capture ses mains et plonge le visage dans son cou, pour mordre la peau fine du creux de son épaule. Une main plaquant ses mains au-dessus de sa tête, la seconde soulevant une de ses jambes pour la coller à ses hanches. Et puis la main si haute descend le long de ses bras et s’attaque à dénuder son épaule, de son veston, et de la bretelle fine de son top rouge. Il ne s’interrompt que pour lever les bras et retirer son tee shirt. L’abandonner là et libérer la belle de son emprise avant de l’emmener un peu plus loin dans l’appartement. Vers où ? aucune idée, juste quittant le couloir de l’entrée, quitte à abandonner des vêtements tout le long de leur périple dans son chez elle…

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Finir la soirée chez moi pour plus d’intimité laisse guère de doute quant à ce qui va se passer par lui suite, le ton de la soirée à clairement changé. Nous sommes l’un et l’autre dans une démarche de séduction. L’envie est presque palpable, cela dur depuis longtemps, mais jusque là nous avions toujours su nous retenir. Cette fois, nous n’attendrons pas, nous sommes l’un comme l’autre dans une démarche de séduction et la tension sexuelle entre nos deux corps est à son comble.

La porte de mes appartements se referme derrière nous, nous plongeant tous les deux dans un tourbillon de désir auquel nous cédons tous les deux. Nous nous sommes tant tournés autour sans jamais passer à l’acte, mais cette fois-ci notre désir est trop fort pour qu’il puisse être ignoré. Nos gestes sont peut être un brin hésitant au début, mais rapidement nous abandonnons toute cette prétendue et inutile prudence pour se laisser aller à nos envies. Je l’agrippe et vient l’embrasser, et c’est comme si nous rattrapions le temps perdu dans la voiture en se sautant directement dessus. Nos lèvres s’ouvrent et nos bouches se dévorent l’une l’autre, dans une succulente galoche qui n’a plus rien de sage, et ressemble davantage à un banquet guttural à grand coup de langue conquérante. Nous perdons patience, nous en perdons jusqu’à notre souffle.

Rouvrant les yeux, brisant temporairement cette cascade délicieuse de luxure. Je pense qu’à écouter les battements tambourinant de mon coeur dans ma poitrine qui menace de bondir hors de ma cage thoracique.

La tension sexuelle est palpable. Je suis là, le dos contre le mur, son corps pressé contre le mien. Je sens sa respiration s'accélérer, et je frémis sous ses mains qui m'ensserrent les hanches. Je suis envoûtée par son regard, qui ne cesse de me fixer intensément. Dans cette étreinte passionnée, je me sens vivante, vibrante de désir et d'émotion. Chaque caresse, chaque baiser, chaque souffle est une exquise torture. Cette tension sexuelle est à son comble, et je n'ai qu'une envie : me laisser submerger par le plaisir. Ses mains douces et chaudes glissent lentement le long de mes bras, pour saisir mes poignets qu'il enserre fermement au dessus de ma tête, alors que son regard intense plonge profondément dans le mien, me laissant sans voix et haletante. Je sens son souffle chaud sur ma peau, et je frissonne sous ses caresses, qui me font vibrer de désir. Je suis complètement envoûtée par cet homme mystérieux et séduisant, qui me transporte dans un monde de sensations inoubliables. Sa main libre vien hisser ma jambes sur ses hanches. Je me cambre tend mes lèvres pour quemender silencieusement un baiser qui ne viendra pas. Nanosh est trop occupé a laisser courir ses lèvres sur la peau brûlante de désir. Il lâche mes poignets et pourtant c'est comme si ces derniers étaient encore sous son emprise. Mes iris ne parviennent pas a se détacher de ce corps de colosse qui se dévoile devant moi. Il ote son tee-shirt m'offrant la vue parfaite de ses abdominaux parfaitement dessiné. Je me mord la lèvres par gourmandise ne tentant même plus de refrainner ce désir brûlant qu'il m'inspire.

Je semble enfin reprendre possession de mon corps, mes paupières papillonne quand nous quittons le couloir nos corps toujours étroitement collé l'un a l'autre pour rejoindre le centre de mon appartement. Il pourrait me prendre ici et maintenant contre le mur froid de mon salon que ça ne me dérangerais pas. Néanmoins je nous guide jusqu'à ma chambre dont je pousse la porte rageusement avec mon pied.

Nous avons a peine échangé quelques mots depuis que nous sommes sortis de la voiture, mais l'heure n'est clairement plus a la discussion. Nous sommes l'un comme l'autre possédé par un désir que nous ne contrôlons pas. Je recul jusqu'à ce que je sente le rebord de mon lit derrière mes genoux. J'attrape avec empressement les pans de mon top pour faire passer ce dernier au dessus de ma tête. J'essaie de me rappeler comment nous en sommes arrivés là, mais mes pensées sont embrouillées. Tout ce que je sais, c'est que je ne peux plus résister à cette envie brûlante qui me consume.

Mes doigts glissent sur ses avant bras remontant jusqu'à se nuque pour se noyer dans ses cheveux en bataille. Je l’agrippe pressant rageusement mes lèvres contre les siennes. Mon bassin contre le sien, mon corps ondule instinctivement. J'ai le feu au corps. Mes doigts glissent sur son torse profitant de chaque relief de chaque sillon tracé par ses muscles. Je prends la boucle de sa ceinture entre mes doigts et la défais soigneusement. Je sens sa respiration s'accélérer légèrement lorsque mes doigts glissent sur son jean pour chercher le bouton. Les yeux fermés, je laisse mes mains glisser sur son corps, caressant doucement le colosse de chair qui grandit sous mes caresses. Je sens sa chaleur contre ma peau, chaque inspiration devenant plus profonde alors que nous nous abandonnons à nos désirs.

BY .SOULMATES

Il n'était même pas si tard. En temps normal, on ne débarque pas chez une dame avant d'avoir épuisé la nuit complète, bar et autre boîte de nuit, souvent jusqu'aux premières lueurs du jour. Le patron les avait incité à partir, c'est vrai, mais la nuit n'était qu'à moitié entamée. Pourtant ils étaient là, dans l'appartement de la belle et par miracle ils étaient parvenus à dépasser le couloir de l'entrée. Non sans perdre au passage quelques vêtements déjà.
Levant les bras, il abandonna derrière lui son tee-shirt avant de suivre cette main pour s'enfoncer un peu plus dans cet appartement qu'il ne connaissait pas. Elle se mord les lèvres d'une envie qu'elle peine à contenir. Et qu'il est bon de céder à tous ce déferlement d'envies. Ils y pensaient depuis un moment. Se tournant autour il y a longtemps. Céder finalement à toute cette imagination avait quelque chose d'une délivrance salvatrice. Le gitan ne boudait pas sa chance. Il avait pour lui la reine de la piste, le fer de lance de l'écurie Crum qui l'avait mis à la porte pour d'obscurs prétextes. Il avait l'impression de prendre sa revanche sur le vieux. Baiser la petite prodige.
Elle n'était pas pour lui, il en avait bien conscience. Il était un voyou même s'il aurait cassé les dents de quiconque voudrait lui faire remarquer. C'était vrai. Elle était réglo. Elle avait des sous, il en volait. Tous les deux ça n'avait pas d'allure. Mais qu'il était bon pour une fois de voyager hors classe, de saisir sa chance, de changer de milieu et de profiter de son appétit à elle pour les abdos pour se la mettre sous la dent.
Ils traversent une pièce plongée dans l'obscurité qui semble être un salon, mais ils n'y font qu'un court passage le temps de jeter le blouson en cuir sur le canapé, puis elle reprend le guide et l'emmène par une petite porte dans la chambre. Classique mais pourquoi pas. A reculons elle bute contre le bord du lit, d'un geste décidé et fluide elle se débarrasse de son top. Elle ne porte plus qu'un soutif serré de la même couleur que le top, qui emprisonne deux rondes promesses que Nanosh n'avait encore qu'imaginer. La vue plus plongeante l'excite plus que de raison. Enfin.
Elle s'attaque à sa ceinture à lui et Nanosh cherche à suivre l'exemple en s'attaquant lui aussi au bouton de son jean slim ciré. Mais elle le devance clairement, et il a à peine fait tombé le bouton libérant son ventre de cette étreinte serrée, qu'elle à plongé la main dans son paquet de coton, pour y découvrir le poteau rose bien plus que le pot aux roses.
Nanosh pousse un râle de plaisir quand elle l'enveloppe et commence une incitation flatteuse des doigts. Il ne tarde pas à prendre place et ampleur entre ses doigts, déjà bien excité il ne cesse de grandir et de durcir sous ces encouragements flatteurs. Elle sait parfaitement ce qu'elle veut, et il adore ça. Bon sang que c'est bon de tomber enfin sur une partenaire qui n'y va pas par quatre chemins, et ne fait pas de manière. Il a l'impression pour une fois de lire le même empressement débordant chez elle que chez lui. Comme si son désir était tout bonnement intenable. Et c'est sans doute le cas.
Il se dépatouille avec ses chaussettes, et l'aide à finir le gros œuvre, en faisant glisser son froc sur son cul musclé jusqu'à mi-cuisse. Dévoilant la lance entière et l'offrant à ses mains. Il invite d'ailleurs la senestre à rejoindre la dextre pour s'occuper de lui, à deux mains sinon à moitié. Ses doigts à lui glissent sur sa nuque et viennent agripper ses cheveux pour basculer sa tête en arrière et venir lui voler les lèvres dans un baiser carnivore traduisant le degré inconcevable de son excitation. Puis il dénude ses épaules à nouveau, bretelle après bretelle, l'obligeant à passer un bras puis l'autre dans les élastiques, avant de faire tomber la dentelle sous sa cage thoracique sur le creux de sa taille de guêpe. Il s'attaquera aux agrafes en temps voulu. Pour l'heure il n'avait aucune patience.
Il attrapa sa délicieuse petite poitrine, une main pour chaque rondeur et y plongea le visage dans une orgie impatiente de grande dégustation labiale et linguale.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Ramener un homme chez sois des le premier soir ce n’est pas raisonnable n'est-ce pas ? Ça fait très… fille facile, mais Nanosh n’est pas un parfait inconnu pour moi, alors peut être que ça change la donne non ? Au fond peu importe la machine est lancée et je ne compte pas revenir en arrière. Mon impatience est palpable, la porte d’entrée vient à peine de claquer derrière notre passage que nos lèvres se scellent, et nos langues partent à l’assauts de l’autre traduisant une tension sexuelle entre nos deux corps des plus intenses. Son tee-shirt finit au sol dévoilant sa musculature impressionnante et particulièrement agréable à regarder. Nanosh est un colosse, lorsqu’il me serre dans ses bras, j’ai l’impression d’être une brindille qu’il pourrait briser et paradoxalement je m’y sent en sécurité.

Ce mélange d’alcool est de désir est un cocktail détonnant qui me pousse peut être à brûler des étapes, mais ma raison est à des années-lumière pour l’instant. Lui et moi nous nous tournions autour à l’époque ou il travaillait encore au garage, nous avions jamais franchit le pas, et ce soir c’est comme si tout ce désir accumulé explosait d’un seul coup. Comme si nous cédions enfin à cette tentation contre laquelle nous avons lutté. Durant la traversé de l’appartement jusque dans l’intimité agréable et confortable de ma chambre nos lèvres se sont que très brièvement séparée l’une de l’autre. Le temps de reprendre nos respiration tout au plus.

Mes mollets buttent contre le lit et je tombe sur celui-ci, je relève les yeux sur lui quand il me surplombe de toute sa hauteur. Un sourire délicieux se dessine sur mon visage, à peine perceptible dans l’obscurité des lieux. Je me débarrasse de mon top, dévoilant à sa gourmandise la vision de ma poitrine encore comprimée dans mon sous-vêtement. Quand il me rejoint je ne perds pas une seconde et mes doigts agrippent avec empressement sa ceinture que je déboucle pour libérer de son carcan de tissus son sexe que je sent rapidement durcir sous la douceur de mes caresses. Il pousse un râle de plaisir étouffé par mes lèvres demeurant pressées contre les siennes.

Frissonnant, haletante, je me laisse porter par l’intensité infinie de cet instant. Je frissonne et lâche un gémissement en sentant ses doigts s’enrouler autour de ma nuque pour me faire basculer en arrière, son corps vient se presser contre le mien puis la seconde suivante, ses lèvres viennent posséder les miennes furieusement. Le genre de baiser sauvage et dominateur qui me fais fondre. Il libère mes seins de leur carcan de tissu avant de venir nicher ses lèvres au creux de mon cou. Sa barbe rugueuse m’arrache des frissons délicieux pendant que je le sent descendre lentement jusqu’à ce que sa langue inquisitrice vienne torturer mes pointes. Je suis obligée de venir me mordre férocement la lèvre inférieur pour retenir ses gémissements de plaisir qui menacent de passer la frontière ardente de mes lèvres. Mon corps s’arc instinctivement comme si je m’offrais à lui totalement et sans la moindre retenue. Je m’agrippe à lui, mes doigts partant en quête de cette virilité qui ne cesse d’attiser ma gourmandise. Je caresse cette excitation dont je suis inévitablement la cause. Le feu qu’il provoque en moi se propage dans chacune des cellules de mon être à une vitesse absolument vertigineuse. Mes doigts remontent dans son dos, le caressant tout le long de sa colonne vertébral pour finir par glisser dans ses cheveux, s’y agrippant pour accompagner ses mouvements sans pour autant le diriger dans ses investigations. Mon bassin vient se coller contre le sien, s’y pressant pour sentir son membre durcit contre moi… ondulant passionnément mon corps contre le sien.

BY .SOULMATES

Nanosh n’avait rien à faire là il faut l’avouer. Il ne met pas souvent les pieds dans des appartements pareils, où alors c’est pour faire du repérage, ou tout simplement le soir du vol. Et pourtant cette fois il avait traversé tout l’appartement sans regarder autour, sans évaluer les biens, sans chercher les entrées, sans vérifier s’il y avait une alarme. Pas sûr qu’il soit capable de retrouver seul le chemin de la porte d’entrée d’ailleurs. Remarque il n’aurait qu’à suivre le chemin de petit poucet formé par les habits abandonnés en chemin.
Ces deux-là ne s’étaient pas quittés depuis la porte d’entrée jusqu’au lit où ils tombaient maintenant tous les deux. Il avait encore un peu plus précipité les choses en forçant l'effeuillage, dénudant sa poitrine de laquelle il s’occupait allègrement. Il était collés l’un à l’autre comme si la chaleur n’était pas un problème, comme si la distance en était un. Pourtant dans ce rapprochement viscéral elle trouvait moyen de s'immiscer, un bras et une main entre leur corps brûlants. Une main plongeant qui venait saisir son sexe, et le flattait doucement. Il bougeait des hanches, glissant entre ses doigts par instinct, palpitant dans sa paume par envie.
Elle avait ce don, ce truc surnaturel de rester toujours intimement collée à lui, comme blottis dans la carrure massive de ses bras, lové, blottie. Et à la fois insaisissable et mouvante. Elle ondulait du bassin comme une nymphe. Ne cessant de le provoquer dans une danse lascive et suggestive. Ondulant comme pour le happer vers elle, l’attirer toujours un peu plus, le pousser à aller plus loin, plus vite, brûler les étapes.
Ils avaient dangereusement pris leur temps tous les deux et maintenant il avait envie de provoquer la suite sans plus pouvoir attendre. Contraste évident entre la patience maladroite, et cette distance jusqu’à ce perdre de vue, et l'enchaînement fou et la précipitation de ce soir.
La visage toujours enfoui dans sa poitrine, s’occupant avec gourmandise de lire le braille sensible auréolée autour de ses tétons, du bout de la langue, de ses lèvres pleines. Ses mains parcourant son corps sans pouvoir s’arrêter, comme s’il ne savait décider quelle courbe était la plus alléchante, la plus généreuse et la plus adaptée à sa main.
Mains sur ses hanches il s’occupa de dénuder son bassin. Ce jean slim est fort sexy, mais un horreur à enlever dans ce genre de situation. Surtout sans se décoller d’elle vraiment. Il défit cependant le bouton de sa ceinture sous son nombril nu, et commença à tirer sur le vêtement, avant de s’extraire complètement pour faire glisser le bleu sur ses jambes oblongues. Il jeta le tout au pied du lit sans se soucier d’où il pouvait tomber et sans même regarder la couleur de son dernier sous-vêtement. Soutien gorge toujours noué autour de la taille il est évident qu’ils ne prendraient pas le temps de tout enlever avant de passer aux choses sérieuses. Tout comme ils n’auront probablement pas la patience de jouer les préliminaires. A défaut ils joueront peut-être les prolongations. Torse nu déjà depuis l’entrée, il dénuda ses fesses musclées en tirant sur ses froques. Son pantalon lui tomba sur les cuisses, il se pencha à nouveau sur elle, se lovant entre ses cuisses, collant son bassin au sien, gouttant au contact de la dentelle contre sa hampe.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Remmener un homme dés le premier soir chez moi ça ne me ressemble pas franchement, mais Nanosh n'est pas un parfait inconnu. Je n'irais pas dire que nous nous connaissons bien, mais ce soir nous cédions finalement qu'à une attirance qui avait vu le jour à l'époque où il travaillait encore pour mon père. Nous sommes à peine arrivés chez moi, que nous nous précipitons sans attendre jusque dans l'intimité de ma chambre je ne suis pas certaine que sur le trajet mes lèvres aient à un seul instant quittées les siennes. Nous précipitons les choses alors que nous devrions très probablement prendre le temps de nous découvrir. Être raisonnable, n'est cependant pas vraiment dans mon caractère.

Nous échouons sur mon lit, la chambre demeure dans une semi obscurité créant une ambiance particulièrement chaleureuse et chaude entre nous. Aucun mot est nécessaire pour deviner les envies de l'autre tant le désir transpire par chacun des pores de notre peau. Mon corps reste blotti contre le sien, je gémis, soupire d'aise en sentant ses larges mains me presser contre lui. Je peux que sentir son érection se presser contre mon bas ventre. La sensation est délectable, particulièrement excitante. Ma main glisse entre nous pour m'en emparer, libérant le colosse de l'étroitesse de son carcan de tissu. Pendant ce temps mon amant m'arrache une farandole de gémissement en jouant de sa langue contre mes pointes dressées d'envie. Instinctivement mon corps se cambre, comme si ainsi je cherchais à quémander plus d'attention... plus de caresses. Ma gourmandise n'a pas de limite, elle est d'une immensité telle que je suis bien incapable de la mesurer.

Non sans mal il m'arrache mon jean, ce dernier jonche à présent le sol. Je suis bien loin d'être gênée ainsi nue devant lui. Au contraire, j'en ai envie depuis que nous nous sommes croisés ce soir. Le sourire taquin que je lui adresse ne laisse aucun doute quant à ma détermination à aller jusqu'au bout ce soir. Reculer n'est pas une option que je pourrais envisager. La frustration serait trop grande. Notre empressement est tel, qu'il ne prend même pas le temps de se débarrasser complètement de son jean, il le baisse seulement avant de venir à nouveau se pencher au-dessus de moi. Mes iris brillant d'excitation plonge dans les siens, cet instant ou nous allons enfin céder à cette envie qui nous torture l'un comme l'autre est divin. Il est à la fois si proche et si loin... Mon corps se cambre en quête de contact, mes doigts n'ont de cesse de courir sur son peau musclé à la perfection. Sentir ses muscles rouler sous mes doigts est une sensation divine.

Son bassin se presse contre le mien, je gémie d'envie en sentant sa verge durcie contre la dernière barrière de tissu qui nous sépare de l'extase tant désirée. Nous pourrions prendre notre temps, nous découvrir, jouer avec le plaisir de l'autre, mais l'impatience semble vouloir l'emporter. Pour ce round du moins... car je ne compte bien profiter de cet homme jusqu'à ce que nos corps n'en puissent plus. Mon bassin ondule contre le sien, laissant coulisser sa verge contre ma fente humide... Mon dessous est trempé d'envie. Ce constat ne me fais même pas rougir, j'assume parfaitement cette faim dévorante.

A la hâte, mes doigts agrippent son jean pour finir de l'en débarrasser. Ce dernier rejoindra le mien déjà à terre. Mes doigts remontent le long de ses cuisses, agrippant ses fesses musclées pour les claquer avant d'afficher un sourire d'une innocence absoluement pas crédible. Une forme d'encouragement... d'incitation à nous dévorer l'un l'autre. Je soulève légèrement mon bassin pour agripper ma dentelle et m'en débarasser afin que plus aucune barrière quelles quelles soient ne puisse nous arrêter. J'indule du bassin. Je suis gémissante... alletante en sentant son gland se presser contre mon inntimité. Bon sang j'en peux plus... mes yeux l'implore presque de me baiser... de me malmener sauvagement de toute se puissance. C'est amusant comme aucun mot n'a besoin d'être prononcé, non pas par malaise... mais parce que c'est inutile. Nos regards valent mille mots.

BY .SOULMATES

Une folie langoureuse et salvatrice s’est emparée d’eux. Langoureuse car ses deux là sont infiniment charnel, vautrés l’un contre l’autre dans une ébauche impatiente de luxure évidente, ils se cherchent se tirent et se trouvent dans un ballets collé digne d’une production érotique, la musique électro en moins. Un chemin de tissus abandonnées de la porte d’entrée jusqu’à la couche marque le trajet pointillé de leur impatience. Salvatrice en ce sens qu’ils semblent enfin céder à une patience qui a été trop difficile à supporter tout ce temps. Nanosh avait toujours eu des vues sur la belle, mais sans oser y rêver complètement. Pourtant ses fantasmes érotiques semblaient se concrétiser sous ses doigts ce soir. Et le réveil demain sera sans doute lourd d’une gueule de bois et d’un dur retour à la réalité, pour ne réaliser que tout ceci n’a été qu’un rêve.
Le jean vint rejoindre la suite de ce chemin tracé par leurs vêtements. La belle plonge entre eux un bras sûr et inquisiteur mais pas pour les écarter l’un de l’autre. Plutôt pour attraper doucement son colosse de chair venant découvrir sa fabuleuse et incrédible érection. La main active sur cette lance de chair elle prenait plaisir à le délier de lascifs encouragements. Elle abandonne bientôt les doigts pour laisser la part belle à ses hanches qui ondulent contre lui et le réclame. Frottant la très fine dentelle de cette ridicule dernière barrière de soie, contre la hampe de cette chose immense dressée entre eux. La mouille abondante de son excitation rend ce dernier vêtement encore plus obsolète, puisqu’il est à présent totalement transparent.
Nanosh était prêt à passer l’acte, violant toutes les étapes, pantalon sur les genoux en lui laissant sa dentelle s’il le faut. Plus sage et patiente que lui elle se redressa vivement et dans un dernier assaut guida le pantalon du jeune gitan le long de ses jambes musclées pour faire tomber le vêtement à terre. Cette fois c’est sûr il était finalement totalement nu. Complètement. Elle lui claque le cul avec malice et amusement, et elle se débarrasse de cette dernière dentelle autour de ses hanches. Il l’aide d’ailleurs avec son soutien gorge toujours autour du ventre plus que tous les vêtements quittent le lit et qu’il ne reste plus qu’eux et leur vicieuse excitation.
Jambes écartées elle retrouve la position qui les a fait tous les deux chavirer. De la pointe de la lance il s'immisce contre elle, entre ses lèvres détrempées, coulissant comme une épée le long de son fourreau. Elle le supplie du regard, alors il entre en elle. Avec précaution d’abord, une lenteur qui contraste avec leur empressement précédent. Doucement, il peine à entrer d’abord mais finalement il coulisse entièrement, et elle le happe en elle. Il s’engouffre, et se presse finalement jusqu’au bout, s’enfonçant jusqu’à la hampe, jusqu’à ce que leurs pilosités s’épousent, et que leur pubis se heurtent dans un doux choc. Elle est pleine, il est en elle entièrement. La lance ardente emprisonnée dans sa prison contractante. Elle est délicieusement chaude et étroite. il est si long qu’il semble la remplir complètement, jusqu’où va-t-il. As-t-elle connu pareille chose ? Il lâche un râle rauque de soulagement, tombe sur ses coudes de part et d’autre de son corps. Enfouie son visage dans son cou, et recule finalement le bassin. Une sortie presque aussi lente pour replonger finalement avec plus de force et de détermination. Ce n’est qu’à la seconde butée qu’il donne un rythme, un rythme déterminé et sûr. A vas et viens fort et ferme, décidé à lui donner ce plaisir qu’elle a attendu pendant tout ce temps.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Entre lui et moi, la tentation a toujours été présente. Ce qui nous a retenu par le passé ? Peut-être mon père ou l'effervescence du garage. Quoi qu'il en soit, il est parti, s'est envolé. Je n'ai pas cherché plus loin et lui non plus. Mais ce soir, nos chemins se croisent à nouveau, et cette attirance entre nous se réveille. Nanosh a toujours exercé une attraction sur moi, je ne peux le nier, encore moins maintenant que nous sommes l'un et l'autre, enlacés... Nos désirs pulsent chaudement, nous poussant à nous isoler dans l'intimité de mon appartement pour découvrir nos corps et savourer notre plaisir. Chaque caresse, chaque baiser, chaque souffle devient une symphonie de sensations délicieuses qui nous emporte dans un tourbillon de plaisir infini.

L’impatience rends nos gestes plus brouillons et emprunt de moins de douceur quil le faudrait. Je le veut, il me veut, c’est la seule certitude que j’ai à cet instant. La seule qui compte véritablement ce soir. Nos vêtements ne sont plus que de lointain souvenir jonchant le sol ci et là. J’agrippe son colosse de chair, m’émerveillant silencieusement de l’ampleur qu’il a déjà prit. Je le sens durcir sous mes caresses et oui, je le reconnais cette sensation est enchanteresse. Me sentir à l’origine de son désir, la créatrice de son excitation étourdie mes sens. Mon bassin vient onduler contre le sien lascivement, dans un simulacre parfait de pénétration, pourtant son sexe fait que caresser mon intimité, les deux étant encore séparés par une dernière et ultime barrière de tissus. Je le sens pressant… impatient et le forger sa patience m’amuse. Elle me coute certainement autant qu’à lui, mais j’ai envie de savourer de cette nuit chaque instant… chaque caresse… chaque souffle. Je le défait de ce jean qui le retient encore prisonnier et ne le laisse à mon goût pas suffisamment savourer l’instant. Je le veux en pleine possession de ses moyens… et de sa puissance quand il me possédera pour la toute première fois.

Allongée sur le lit, je me redresse sur le lit, ancrant mes iris dans les siens avant que j’écarte lentement les cuisses comme une invitation silencieuse. Le souffle court, j’inspire l’air qu’il expire pendant qu’il s’enfonce en moi, un gémissement de plaisir m’échappe alors que je m’agrippe à lui. Mes iris brillent d’un désir indomptable, incontrôlable. Il se fixe un instant, lorsqu’il est profondément ancré en moi lorsque mon pubis et le sien s’entrechoquent, me sentir ainsi posséder c’est puissant, c’est incroyable. Je m’agrippe à lui ancre mes ongles dans la chair de son dos, je le presse contre moi, l’embrasse jusqu’à en perdre mon souffle. Mes baisers sont sauvages et passionnées mon corps ondule instinctivement contre le sien, comme si d’une manière silencieuse je lui en demandait plus. Toujours plus.

Il est puissant et imposant. Il se recule légèrement pour ancrer ses iris dans les miens, la manière dont il me regarde me rend tremblante. Tremblante d’un désir que je peine à assumer pleinement. mes lèvres s’entrouvrent mais aucun mots distinct n’en sort. Il replonge en moi avec plus de force, plus de puissante. Les sons passant la frontière de mes lèvres gonflées par l’envie sont que des gémissement, sonnant comme une mélodie brûlante. Le plaisir qui monte en moi est sauvage et violent, je suis possédée et soumise au plaisir brutal et sauvage de cet homme. J’aime ça… Je m’offre à lui avec une ferveur inébranlable. Mon corps se cambre de plaisir, brûlant il tremble contre le sien, nos gémissements étroitement mêlés deviennent une mélodie délicieuse. Je m’agrippe à lui enfoui mon visage dans son cou pour l’embrasser, le mordiller avec passion. Je veux le goûter, le dévorer jusqu’à ce que le plaisir nous consume et épuise nos corps ardents.

BY .SOULMATES

Nanosh essaye de toutes ses forces de retenir son impatience et de ne pas trop se presser. Mais il avait attendu ce moment si longtemps que c’était difficile. Pourtant il ne voulait pas être une brute impatiente, un taulard tout juste sorti qui se contente de trois quatre aller-retour pour juter tout son jus. Non il voulait assurément profiter un maximum de ce moment, pas seulement parce qu’il comprenait la chance inouïe qu’il avait, mais aussi parce qu’il tenait à être bon. Être un bon coup pour son orgueil mais aussi pour sa partenaire. Lui qui normalement est tellement égocentré avait de nobles intentions auprès de sa Rebecca. Peut être est-ce parce qu’ils se connaissaient depuis longtemps et qu’il se tournait déjà à l’époque, comme l’accomplissement d’une longue quête qu’il ne faudrait pas bâcler. Plus probablement parce qu’il avait le sentiment que Rebecca n’était pas qu’une fille de plus. Ou qu’il n’avait pas envie qu’elle le soit.
Ancrée en elle, il commençait à mettre un rythme, un vas et viens lascif qu’il connaissait bien mais qu’il découvrait soudainement. A chaque entrée et sortie il s’ancrait un peu plus en elle, et leurs corps s’enfonçaient dans les draps comme s’ils allaient imprégner leur empreinte corporelle dans les draperies. Elle se cramponnait à lui, enfouissant son visage dans son cou, et il faisait de son mieux pour ne pas l’écraser. Mais les mouvements de butoir de leurs hanches l’une contre l’autre continuaient d’ancrer leur plaisir toujours plus profondément dans les abysses d’un plaisir qui les submergeait totalement. Il se sentait tendre à l’extrême, et elle le happait en elle comme si elle pouvait l’aspirer et le serrer encore. Et puis leurs corps se cambraient et elle devenait tendue comme une corde d’arc. Un arc aux courbes vertigineuses que Nanosh semblait déterminer à parcourir des doigts. Mais si ses paumes épousaient ses ondes il semblait limité par un besoin impérieux de se cramponnait à elle. Alors il alternait flatteries sur ses bombés et prises fermes sur les volutes promesses de son corps. Un arc au bois si doux que les anfractuosités qu’il sentait sous ses doigts formés par le grain de sa peau n’était qu’une nouvelle promesse de douceur et de chaleur.
Il lui leva les jambes, se forçant à échapper à l’attraction du matelas et de son corps pour se hisser plus droit sur les genoux, et il reprit son vas et viens. Excitait encore par les ondulations prometteuses de sa somptueuse poitrine qui se balançait au rythme de ses rebond du bassin. Il tentait de se contrôler par le souffle, espoir vain car il finirait par jouir c’était évident. Il était dans un tel état d’excitation qu’il allait perdre contenance bien plus rapidement qu’il ne l’aurait voulu. Peu importe, ils avaient toute la nuit à partager, et tout leur temps pour remettre ça essayer bien d’autres choses et bien d’autres positions, et réécrire le concept de postliminaires.
C’était si délicieusement bon et incroyable qu'il se sentit venir. Comme il n’avait pas la moindre idée de si elle était dans un jour safe, il sortit tout juste au tout dernier moment pour se déverser sur son ventre, maculant la peau tendue et brûlante sous son nombril d’une offrande blanchâtre. Puis il s’écroula dans les draps à côté d’elle, en extase, riant en même temps qu’il reprenait son souffle. C’était iréel.

Nanosh & Rebecca

@Nanosh Appleby

Tomber sur Nanosh ce soir je ne m’y attendais pas. Pour être parfaitement honnête je ne pensais pas le revoir un jour. Pourtant c’est le cas, et le revoir à ranimer les braises d’un feu qui n’a jamais eut l’opportunité de nous consumer, mais ce soir nous y sommes à cet instant où le feu du désir nous anime et pousse nos corps inlassablement l’un contre l’autre. Notre impatience commune nous pousse à une possession brut et sauvage. Je le veux. Il me veut, et rien d’autre ne semble compter plus que notre désir commun à cet instant.

Quand il bossait au garage un jeu de séduction était né entre nous, nous avons jamais eu l’occasion d’aller au bout de ce désir naissant. Ce soir, c’est comme si nous nous apprêtions à boucler cette boucle et pour ce faire l’un comme l’autre nous voulons faire les choses bien en profiter à la hauteur de la valeur de cet instant. Dans l’obscurité intime et brûlante de mon appart nos corps s’unissent enfin. Il se plante en moi m’arrachant une farandole de gémissements de plaisir intense et brûlant. Mon regard cherche le sien, mon bassin ondule pour le sentir taper au fond de moi à chaque coup de rein. Je suis ivre d’un plaisir fou et sauvage. Mes doigts s’agrippent à lui comme si je n’avais de cesse de dessiner les courbes parfaitement ciselé de ses muscles saillants. Je gémis, le caresse, l’attire contre moi pour l’embrasser, mordillant sa lèvre, me gorgeant de ses gémissements rauques et de son souffle chaud.

Mes gémissements de plus en plus sonore raisonne dans l’atmosphère ardente de notre plaisir. je me cambre et l’agrippe, ancrant mes ongles dans sa chair quand je me sent sur le point de défaillir. Je clou au silence ses cris de plaisir qui menace de m’échapper en plaquant mes lèvres contre les siennes. J’explose de plaisir, mon corps est prit de spasme de plaisir incontrôlable. Je tremble contre lui alors qu’il explose lui aussi déversant son foutre chaud sur mon ventre contracté par le plaisir. Oh ciel que c’est bon. Mon corps s’arc contre le sien, mes iris cherche les siens pour y lire les flammes de ce plaisir incroyable.

« Oh bordel c’est tellement bon…»

C’est tellement bon, je souffle ces mots brûlant contre ses lèvres esquissant un sourire plein de désir et de provocation. On ne peut pas en rester là, la nuit fait que commencer nous enveloppant dans son aura de plaisir sans fin. J’en veux tellement plus que ça en est carrément indécent. Je le regarde, capte ses lèvres d’un baiser brûlant et sauvage. Puis, mon index vient ceuillir son foutre chaud maculant mon ventre, avant de venir le presser contre mes lèvres, le suçant dans un simulacre parfaitement scandaleux de fellation.

« Hum… absolument… délicieux…»

Je réitère mon geste, ne pouvant me résoudre à gaspiller ce sperme au goût délicieusement sauvage. Je recommence, jusqu’à ce que mon ventre soit parfaitement nettoyé, mes iris ne délaissant les siens à aucun instant. Je l’allume encore, le provoque toujours plus. Je me penche vers lui pour capter ses lèvres d’un baiser brûlant, exerçant une pression sur son torse pour le renverser sur le lit.

« Je n’en perdrais aucune goutte…»

Je lèche mes lèches dans un geste volontairement scandaleusement brûlant. Je me penche au-dessus de son sexe dégoulinant de sperme mêlé à mon propre plaisir. Ma langue vient se poser à sa base, remontant lentement, je le lèche comme une sucette délicieuse pour le nettoyer parfaitement. J’oeuvre sans le quitter des yeux, je ne parviens pas à me défaire de ce regard hypnotique et sauvage. Une force de la nature… Nanosh provoque ne moi un tourbillon de désir contre lequel je ne peux plus résister un seul instant. Du sexe et un désir sauvage, voilà ce qu’il y a entre lui et moi. Mon corps n’est plus que lave en fusion, cette première jouissance n’est que la promesse d’un plaisir encore plus grand… Je me redresse, et vient plaquer mon front contre le sien avant de l’embrasser encore et encore, assumant ce désir fou qui m’anime.

« Possède-moi, je veux sentir toute ta vigueur et ton désir me consumer, et me posséder toute entière… »

Je m’offre à lui et lui abandonne le contrôle de notre désir commune. Mon bassin ondule contre le sien, cherchant à l’exciter davantage pour le faire dérailler.

BY .SOULMATES

C'est incroyable ce décalage et diablement excitant. Rebbecca est incroyable. C'est le genre de fille que Nanosh ne fréquente pas d'habitude. Pilote de talent dans une écurie automobile de renom. Autant dire qu’ils ne sont pas du tout du même milieu. Même quand il se sont fréquenté et dragouillait à l’époque il n'était que garagiste et au plus bas dans la hiérarchie. On lui faisait plus souvent porter des pneus que mettre les mains dans les moteurs. Et puis c’est un canon de beauté, le genre de nana que l'on voit dans les magazines sur une double page pour une pub pour du parfum. Nanosh lui c’est la force brute, une gueule taillée à la serpe, buriné par la vie. Boxeur de rue quoi, le genre de type qui se forme le cuir à force de combat à main nu. Ce sont toutes ses choses qui créaient le décalage et rendent cette situation si irréelle et incroyable.
Pourtant elle est là, soupirant d’extase le souffle court, à récupérer minutieusement avec l’index le foutre qu'il avait déversé sur son ventre. Elle le portait à sa bouche et en aspirait chaque coulée en léchant ses doigts avec gourmandise comme si c'était du miel. Bon sang que c'était excitant. Digne d’un film de boule, le jeu d’acteur en moins, la franche gourmandise en plus. Nanosh savait qu’il était un caprice, une folie sur son parcours, une pulsion sexuelle à assouvir mais il comptait bien profiter allègrement de sa chance.
“Oh ouai t’ las dit” avoue-t-il en partageant son euphorie. C'était incroyablement bon. Elle revient vers lui en lui annonçant qu'elle ne comptait pas en perdre. Il fut bien trop lent à comprendre ce qu'elle voulait dire. Qu’elle avait déjà plongée comme un oiseau de proie sur son entrejambe et qu'elle le léchait allègrement comme une parfaite petite salope dont Nanosh n’oserait rêver. Elle ne le lâchait pas des yeux et il se hissa sur un coude pour faire durer ce regard brûlant qui l’excitait tant. Son autre main elle se glissa sur la joue de cette folle déesse puis dans ses cheveux pour l’encourager. Ils avaient tout le temps maintenant de laisser libre court à leurs envies mutuelles et leurs fantasmes. La nuit ne faisait que commencer et leur appartenait pleinement. Comme si leur premier orgasme assouvi leur permettait maintenant de s’adonner à plus de lenteur et assouvir d’autres envies.
Il redevint si dur qu'il eût l’impression de n’avoir jamais débandé et elle montra finalement plus d’impatience que lui en grimpant sur lui ondulant du bassin et frottant leurs aines pour l'aguicher davantage. Au début sans autre précaution que le simple balancement de son bassin, ondulant sur lui comme une strip teaseuse pendant une lapdance. Et puis avec plus d’attention, quand ses lèvres intimes s’ouvrirent sur sa hampe et qu’elle coulissait ainsi, le frottement leur provoquant à tous les deux un plaisir déraisonnable.
Elle l’embrasse, elle le goutte et le provoque en le suppliant de laisser exprimer tout son désir et toute sa sauvagerie. Et il ne se fit pas prier, dévorant ses lèvres avec un appétit renouvelé, il empoigne ses cuisses puis son cul, d’une étreinte forte, main pleines, largement ouverte sur sa croupe. Alors il l’a guide un peu plus en avant sur ses abdos pour qu’il puisse glisser complètement en elle et de nouveau la pénétrer. Elle s’empale sur lui, de bout en bout. Le gîtan pousse un râle rauque, alors qu’il se sent à nouveau parfaitement entouré. Alors il lui donne un rythme, des mains et d’un léger rebond des cuisses, mais c’est elle qui fait le travaille, en se soulevant en rythme pour glisser le long de ce pieu planté en elle.
“Ah ouai…”
C’est si bon, c'en est indécent. Il se régale et prend un pied monstrueux. La vue ainsi allongée sur le dos est imprenable, elle peut prendre appui sur ses pectoraux, mais il voit parfaitement sa somptueuse poitrine se soulever à chaque rebond, et son visage fermé de trois quart qui tente vainement de contenir un plaisir qui la dépasse.
Mais il se redressa finalement obligeant la belle a revoir ses prises tandis que lui plongeait dans son cou réaffirmant sa prise sur ses fesses. Descendant irrémédiablement du creux de son épaule à sa clavicule pour bien-sûr attaquer la courbe généreuse de sa divine poitrine. A l’assaut de leurs pointes roses et turgescentes qu'il savait incroyablement sensible. Aliénés d’un plaisir qui semblait insatiable ils étaient tous les deux visiblement repartis pour un second round, le premier s'étaient ils seulement arrêté ?

Il est indéniable que Nanosh et moi provenons de milieux très différents. C'était une vérité évidente, que je crois, mon père avait commencé à remarquer lorsqu'il travaillait au garage. Il voyait notre rapprochement, notre flirt innocent, d'un mauvais œil. Mon père est un homme de principes, toujours prêt à tendre la main à ceux qui en ont besoin. Cependant, quand il s'agit de ses filles, sa perspective change complètement. Il a élevé ses filles seul et, en ce qui nous concerne, il est extrêmement protecteur. Parfois, son comportement protecteur en devient trop, mais je crois que je ne pourrais jamais lui reprocher cela. Après tout, il agit toujours avec la meilleure intention, celle de nous protéger. Et même si parfois cela peut sembler excessif, je sais que c'est son amour pour nous qui le motive.

Ce soir, une fois le soleil couché et les étoiles apparues, lui et moi succombons à la tentation, à cette attraction irrésistible qui jusqu'à présent avait toujours demeuré inassouvie, restant latente mais toujours présente. Ce soir, cette nuit n'est pas comme les autres. C'est une parenthèse merveilleuse, une bulle hors du temps et de l'espace, au cœur de laquelle nous nous retrouvons, lui et moi, entrelacés dans l'intimité chaleureuse et accueillante de mon appartement, loin du monde extérieur et de ses tracas. Je me transforme en une femme de passion, en une amante déchaînée, en m'approchant pour le caresser avec une avidité gourmande qu'il ne me connaissait pas auparavant. Mes yeux brillent d'une excitation dévorante qui ne parvient pas à le quitter, à le lâcher des yeux, telle une proie. Le contact visuel est constant, ininterrompu, ajoutant une dimension plus profonde, plus intime à cette démonstration d'affection que je lui offre. Je souhaite le voir succomber, le voir perdre le contrôle, je veux sentir son membre tressauter entre mes lèvres, je veux lire dans la profondeur de son regard, dans les tréfonds de ses yeux, cette excitation dont je suis la seule et unique créatrice. Je suis l'auteur de ce désir, de cette faim qui le consume.

Avec une brusquerie délibérée, je le relâche, un sourire amusé et légèrement impertinent éclairant mon visage. Je me place doucement au-dessus de lui, faisant frotter mon intimité contre son sexe durci par l'anticipation. Je m'amuse de cette manière pendant un moment, jouant non seulement avec sa frustration mais aussi avec la mienne, créant un délicieux mélange de tension et d'excitation. Puis, avec une lenteur calculée pour prolonger le moment, je m'empale doucement sur lui. Mes lèvres s'entrouvrent alors, libérant un gémissement de plaisir ardent qui résonne dans la pièce, témoignant de la puissance de l'extase que je ressens.

Je me précipite, cherchant à étouffer mes gémissements de plaisir contre ses lèvres, dévorant chaque baiser avec une sauvagerie et une passion qui semblent grandir à chaque instant. Chaque échange est plus intense que le précédent, chaque contact, une danse de désir et de besoin. La passion entre nous est palpable, une force tangible qui éclipse tout le reste. Le plaisir, qui a commencé comme une petite flamme, grandit sans cesse, transformant chaque toucher, chaque regard en un feu d'artifice d'émotions. Ses mains larges et fortes empoignent mes cuisses avec une fermeté qui manque de me faire défaillir, chaque contact comme une promesse de plus à venir. Il me guide, me donne le rythme, une symphonie de sensations qui s’accélère au fur et à mesure que le plaisir monte en nous. Il est le chef d'orchestre de cette danse de passion, et je suis plus qu'heureuse de le suivre, de nous laisser gagner par les vagues de plaisir qui montent et s'étendent.

Il se redresse légèrement, une action abrupte qui menace de me faire perdre l’équilibre. Dans une tentative désespérée pour maintenir ma stabilité, j’agrippe sa nuque, mes doigts s'emmêlant dans ses cheveux. Sans plus attendre, je m’empare de ses lèvres à coups de baisers, des baisers pleins de passion indéniable et de promesses non dites. Ces promesses sont celles d’un plaisir fou et sauvage, une promesse d’une nuit ardente et explosive qui restera gravée dans nos mémoires. Le plaisir commence à monter, il grimpe rapidement, atteignant des sommets vertigineux qui rendent chaque sens plus aigu. C’est fou, c’est intense. C'est une sensation incroyable qui s'avère presque trop intense pour être réelle. Incroyable. Plus aucun son ne franchit la frontière tremblante de mes lèvres, à part des cris et des gémissements ; les mots demeurent noués dans ma gorge, retenus par une émotion trop intense. Mon corps est parcouru de frissons, tremblant sous l'effet d'un plaisir si grand qu'il menace de me submerger, d'exploser en une jouissance rêvée et longtemps attendue. Je me penche pour presser mon front contre le sien, le dévorant du regard, captivée par l'intensité de l'instant. Le plaisir monte, inexorablement, grimpant encore et encore jusqu'au point culminant, jusqu'à l'explosion. Mon corps s'arque, secoué par des tremblements incontrôlables, alors que mon intimité se contracte autour de lui, comme si elle cherchait à l'engloutir, à le garder en moi.

« Oh putain Nanosh … c’est si bon. »

Je souffle ses mots, qui sont à peine audibles, murmurés comme un secret sacré que nous partageons seuls, isolés du reste du monde, en marge de l'existence quotidienne. Dans cet espace, nous sommes seuls avec nos émotions, nos sens, notre désir. Mon corps, encore tremblant de passion et d'extase, reste étroitement lié au sien. Son pieu, bien qu’immobile, est toujours logé dans le fourreau accueillant et chaud de mon intimité, nous connectant de manière presque spirituelle, rappelant l'intensité de la passion sauvage, presque animal qui nous anime.

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