ça pour un hasard... (Jennael)

Les images de cette soirée brûlante sont constamment présentes dans mon esprit, depuis lors, je ne passe aucune nuit sans qu'elles ne me hantent. Je me rappelle encore de la vision de nos corps luisant de sueur se mêlant et s'entremêlant sous les rayons argentés de la lune. Cette expérience a été si intense que je ne peux m'empêcher de la revivre dans mon imagination. La pâleur de la peau de Sybille contrastant avec l'obscurité de la sienne, créant un contraste saisissant. La sensation de leurs peaux  sous mes doigts, la passion dans leurs regards, tout cela est gravé dans ma mémoire. Chaque détail de cette soirée érotique est gravé dans mon esprit. Depuis cette nuit-là, mon regard sur ma délicieuse coloc a totalement changé. Je peux ravir mes prunelles chaque jour de sa présence ensorcelante.  Mais Lui, pour l’heure il existe que dans mes souvenirs de cette soirée, je veux le revoir et le connaître. Je ne peux m'empêcher de penser à Lui, à sa peau douce et à ses lèvres sucrées. Chaque fois que je me rappelle de cette nuit, je me mordille la lèvre inférieure avec une impatience fébrile. J'ai hâte de le revoir, de sentir à nouveau sa présence ensorcelante. Je me demande s'il me donnera son nom lors de notre prochaine rencontre. Et il y aura une prochaine fois, j'en suis sûr. En attendant, je marche en direction de l'université, perdu dans mes pensées et dans mes fantasmes.

Je suis à la bourre et je devrais penser davantage à mes études qu’à échauffer mon esprit avec des pensées érotiques dès le matin. Dire que c’est plus fort que moi est un doux euphémisme, je suis du genre de nana passionnée et pas franchement raisonnable dans ce genre de situation. Enfin, pas raisonnable tout court, le souvenir de cette nuit au poste où j’ai dû affronter Tom parce que j’ai manqué de sagesse et de discernement me hante encore. J’avais promis à Lee de faire un effort et de faire un pas vers mon frère, je tiendrais ma promesse, mais le fait est que je suis paralyser par la trouille. Je presse mon pas, secouant la tête doucement pour retrouver mes esprits quand tout à coup, quelqu’un me heurte et fidèle à moi même, je m’apprêtais à râler, mais aucun son de sort de mes lèvres quand je l’aperçois en relevant la tête. LUI. Mon coeur se met subitement à bondir dans ma poitrine et mon visage se fend d’un sourire.

« Toi…?  »

Ma voix n’est qu’un souffle à peine audible. le Lion Noir, cet homme au regard hypnotique qui hante mes nuits depuis cette soirée brûlante sur la plage. Sa vision vient d’éclipser toutes mes bonnes résolutions de me rendre en cours. Nous avons partagé un moment d’une intimité étourdissante et je ne sais même pas comment y s’appel.

« J’ai manqué ne pas te reconnaître, sans tes peintures et avec tous ces… vêtements... »

Taquine, ma voix est joueuse et je ne rougis pas un instant à l’évocation de son corps semblant être sculpté par les Dieux. Je me rend compte qui si nous avons échangé beaucoup de choses, les mots n’en faisaient pas particulièrement partie… les gémissements en revanche… Mes iris brillants de malices demeurent plantés dans les siens, cherchant à le sonder et à découvrir tous les secrets se dissimulant derrière ce regard sombre et hypnotique. Je peine à résister à cette attraction qui me pousse à retrouver un contact physique quelqu’il soit, à croire que cette nuit-là j’ai été ensorcelée.

C’est la main d’un de mes potes de promo qui m’attrape par l’épaule et m’extirpe de cette bulle dans laquelle je m’étais plongée avec lui. « Jenna tu viens ? » Mike c’est un gas très gentil, je l’aime bien, mais je le vois pas de la manière dont il aimerait. Il me drague ouvertement depuis des mois, mais je suis rester imperméable à ses avances. Je le regarde les paupière papillonnante, comme si je venais de reprendre brutalement contact avec la réalité.  « Non Non, ça sera sans moi aujourd’hui, je suis… occupée.» J’ai prononcé ces paroles sans même regarder mon interlocuteur, mon regard est vissé dans celui du Lion Noir. Je ne bouderais pas ce coup étourdissant du destin. Il a toute mon attention, est visiblement tout mon temps également, bien que ne sache pas s’il à lui-même du temps à m’accorder. Après tout peut être que cette nuit été une aventure sans lendemain, et sans conséquence pour lui. C’est ce qu’elle aurait dû être si mon âme et mon corps n’avait pas été à ce point captivée et prise en otage par les leurs.

Ça pour une surprise… tomber sur lui m’a presque coupé le souffle. Non seulement je m’y attendais pas, mais en plus son visage, sa silhouette athlétique m’obsède depuis cette fameuse nuit ou nous avons partagé bien plus qu’une passion dévorante. Leurs visages déformés par le plaisir hante chacune de mes nuits, chacune de mes pensées. Chaque détail de cette nuit reste gravé dans ma mémoire : la douceur de sa peau, la chaleur de son souffle, et la passion brûlante qui nous a enveloppés. Je me surprends à revivre chaque instant, à ressentir à nouveau cette intense connexion entre nous trois. Cette expérience m'a profondément marquée et continue de me hanter, me rappelant constamment les émotions intenses que nous avons partagées. Chaque fois que je ferme les yeux, je suis transportée dans ces moments passionnés qui ont profondément marqué mon corps et mon âme.

Son large sourire, illuminant son visage d'une lueur chaleureuse, a le pouvoir de réchauffer instantanément mon corps et mon âme. C'est comme si une vague d'envie, intense et indescriptible, m'envahissait en un instant. Je ne peux même pas mesurer l'ampleur de cet effet qu'il a sur moi. C'est incroyable... Je ressens un désir ardent de m'approcher de lui, de me hisser sur la pointe des pieds et de l'embrasser passionnément, sans attendre. Mais les bonnes manières et le monde environnant me rappellent à la réalité et freinent mes ardeurs. J’évoque alors le souvenir de sa peau sombre marqué d’une peinture blanche évoquant sans même rougir mon désir de le voir nu. Un sourire étire mes lèvres quand je me souviens de chacune des courbes de son corps, je m’en souviens si distinctement que je pourrais les coucher sur le papier. Son regard pétillant me transperce et subitement devant lui je me sens nue… nue, et désirable. Putain mais il fait comment pour échauffer ma peau comme ça en un seul regard ? Est-ce que je suis entrain de rougir quand il me dit être trop belle pour être oubliée ? C’est pas mon genre pourtant, mais oui, je crois bien. Bon sang ce qu’il fait chaud là tout de suite et ce n’est pas les rayons du soleil qui me font cet effet.

La voix de Mike vient vriller mes oreilles, me ramenant brusquement à une réalité qui me déplaît. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement se taire et me laisser dans mon propre monde ? Je le regarde avec colère, lui dit très clairement que je suis occupée, mais il ne peut s'empêcher de lancer un regard jaloux à mon charmant inconnu. Je l'ignore, ainsi que sa jalousie injustifiée. Après tout, il n'est qu'un ami et je ne le regarderai jamais de la manière dont il le souhaiterait. C'est dur, peut-être même cruel de ma part, mais c'est ainsi. Il s'éloigne, me laissant seule avec mon inconnu qui ne tarde d'ailleurs pas à se présenter. Ismael. Enfin, je peux mettre un nom sur ce visage qui hante chacune de mes nuits.

« Extrêmement bien…»

Mes mots sont comme une brise chaude, empreinte d'un désir puissant et sauvage. Je me sens bien parce qu'il est là, parce qu'il me sourit et que son souffle chaud se mêle au mien. Il dépose un baiser sur une joue, puis sur l'autre. Soudain, l'envie de tourner la tête brusquement pour effleurer ses lèvres avec les miennes, pour lui voler un baiser fiévreux, m'envahit. Mais je suis comme paralysée, incapable de bouger. Alors, j'inspire profondément, afin de laisser son parfum envahir mes narines, prolongeant ainsi cet instant avant que ses lèvres viennent posséder les miennes. Je l’embrasse, mes lèvres s’entrouvrent  appuyant ce baiser pour me délecter de chaque secondes. Ce baiser est trop court à mon goût et quand il ce recul j’ai l’impression de manquer d’air, j’ai envie de sceller nos lèvres pour trouver un nouveau souffle. Mes paupières papillonnent quand il me demande s’il aurait dut y mettre la langue. Oui. Bien sur que oui. Bien que je sais que je n’aurais pas put m’en contenter, mon corps est en feu, je le désire avec une ardeur qui me donne le vertige.

« Sage… ce mot ne fait étrangement pas partie de mon vocabulaire. »

Un sourire espiègle étire mes lèvres. Je comble cette distance entre nous, je colle mon corps contre le sien pour venir l’embrasser. Un baiser plein de cette passion virevoltante, de ce désir bouillonnant qui me consume. Je prolonge ce baiser mêlant sensuellement ma langue à la sienne jusqu’à ce que le souffle commence à me manquer. Mes lèvres se détachent des siennes à contre coeur, cependant je ne me détache pas de lui, mon corps reste contre le sien, je profite de sa chaleur et m’enivre de son odeur. Mes lèvres demeurent à a peine un centimètre des siennes quand je souffle : « Je te veux… » Cette confidence est sage ? Non, je ne crois pas… Mais je l’ais prévenus, je ne connais pas le sens de ce mots. Mes doigts enlacent les siens, les agrippant avec une fermeté possessive. Nous pourrions aller chez moi… enfin chez nous, mais je ne suis pas certaine de pouvoir attendre d’y parvenir. Un sourire coquin, mais aussi plein de promesse fend mon visage quand aperçois la silhouette du bâtiment de la bibliothèque derrière nous. Endroit regorgeant de coin tranquille, à l’abris des regards où on peut s’adonner à bien des plaisir tant que l’on est capable de se faire discret… J’en suis capable ? Rien est moins sur, mais là tout de suite c’est la seule option envisageable.

Je l’entraîne à ma suite non sans presser mon bassin contre le siens pour constater avec un plaisir non dissimulé l’effet que je lui fais. En quelques minutes je nous entrainement dans les derniers rayonnages de la bibliothèque, un coin tranquille ou ne devrions pas être dérangé à moins d’être trop… expressifs.  Une atmosphère presque mystique règne dans cet endroit. A aucun instant mes doigts ont desserés les siens, je me retourne, m’adossant contre un meuble en bois massif. Je l’attire contre moi, pressant mon corps contre le sien tout en partant à l’assaut de ses lèvres. Je suis trop pressée ? Trop désireuse de cet homme au corps à se damner ? Je plaide coupable. Je veux cet homme. Comme une folle et avec une ardeur passionnée et sauvage.

Comment voulez-vous que j'aille en cours sagement quand je tombe sur lui ? C'est tout simplement impossible. Dès que nos regards se croisent, c'est comme si une étincelle électrique traverse mon corps tout entier, faisant naître en moi une sensation incandescente. Mon sang, tel de la lave en fusion, se met à pulser à travers mes veines, intensifiant ce désir qui dépasse tout entendement. Chaque fibre de mon être est enflammée, assoiffée de sa présence, de son toucher. Je brûle, je bouillonne d'une passion qui ne demande qu'à être assouvie. Pourtant, la vie, qui continue de se dérouler autour de nous, nous impose une certaine retenue. Lorsqu'on y réfléchit, on se rend compte que nous savons si peu de choses l'un sur l'autre, même pas nos prénoms. Nous venons de les échanger il y a quelques instants, et pourtant cet homme a déjà suscité en moi une multitude d'émotions. C'est presque indécent, cette intensité entre nous.

Des flash de cette nuit enivrante me revienne et me font frissonner de tout mon être. Je peux pas retenir ce que je ressent, ce qu’il fait naître dans mon bas ventre c’est fort et puissant, et s’en est trop pour la gamine capricieuse et impulsive que je suis, contre lui, je me hisse sur la pointe des pieds pour venir capter ses lèvres, toute l’envie dont il est auteur ressors dans ce baiser, ma langue vient danser contre la sienne preuve d’une passion que je ne maîtrise absolument pas. Je le veux. C’est la seule certitude que j’ai. Le reste c’est un putain de flou artistique. Y verrai-je plus clair une fois que ce feu en moi aura finis de me consumer ? Hum… rien est moins sur. Je ne suis même pas certaine qu’il puisse être éteint tant les braises sont ardentes. Je soupire de plaisir contre ses lèvres quand sa main puissante glisse entre mes reins pour me plaquer contre lui. La sagesse semble être mise de côté de manière ferme et définitive. Sage… un mot dont je crois que je ne connais même pas la signification.

Je rompt ce baiser seulement lorsque l’air commence à nous manquer, je déclare mes iris planté dans les sien le vouloir. J’avise la bibliothèque. Je ne peux et ne veux pas attendre et il y a là bas tant de recoin ou on peut baiser à l’abris des regards. Dans certaines allées, les livres sont si peu consultés que notre tranquillité est quasi garantie. Ma main agrippe la sienne, mes doigts enlacent les siens. J’aime sentir sa peau chaude contre la mienne, ce contact est tellement agréable. Le seul type dans la bibliothèque à son casque vissé sur les oreilles, il ne semble même pas avoir remarqué notre arrivé. Je nous embarque des les rayonnages du fond, abritant les livres délaissés et oublié. Je dois le reconnaître l’idée que l’on puisse nous surprendre ça à quelques choses d’excitant. De trés trés excitant même.

Le corps en feu, je l’agrippe et l’attire contre moi pour l’embrasser jusqu’à en perdre haleine. Mon corps s’écrase contre le sien, appréciant ce corps parfait à la musculature parfaitement dessiné. Un couinement de surprise m’échappe quand ses mains large et puissante agrippe mon cul pour me soulever et me plaquer le dos contre le mur. Mes jambes décollent du sol et viennent s’enrouler autour de sa taille. Je presse ainsi mon pubis contre son bassin, et je peut qu’apprécier l’effet que j’ai sur lui. Cette bosse que je sent et la preuve d’un désir faisant écho au sien. Sa voix grondante sonne comme du miel à mes oreilles quand il me demande de lui offrir mes seins. Mon regard brille d’un désir fou, mes doigts agrippes le bas de mon pour le remonter, baissant ensuite mon soutif pour libérer mes seins qu’il vient cajoler de sa langue sans attendre. Je suis obligé de mordre ma lèvre avec une férocité folle afin de ne pas gémir de plaisir. C’est fou et sauvage. Sa langue s’enroule autour de mes pointes comme un serpent capturant sa proie. Il les lèche, les sucent et les mordillent tour à tour. Il me rend folle, ivre d’un plaisir grondant et pulsant dans mes veines.

Je me tortille d’envie, pressant mon bassin contre le sien, j’ondule contre lui, attisant cette envie qu’il ne peut pas me cacher. Mes doigts glissent sous son sweat, je caresse les courbes parfaitement dessinés de ses muscles, il semble sculpté dans la pierre, sentir ses muscle sous la pulpes de mes doigts me renvois dans cette nuit, cette bulle de perfection absolue qui nous avait enveloppé tous les trois. Mon regard croise le sien, le désir que j’y lis trouve son écho dans le mien. J’ai l’impression de respirer à plein poumon, comme si j’en avais été privée trop longtemps. L’effet qu’il a sur moi est dingue. Lui. Sybille. Depuis cette nuit partagée j’ai l’impression de devenir folle, de brûler d’un désir ravageur et constant.

« Oh putain… Ismaël… » Gémir son nom me fais monter le rouge au joues, c’est la première fois que je le peux. Mes lèvres se pincent durement pour réprimer ces gémissements qui menaces de m’échapper.  Oh ciel, nous en sommes qu’aux prémices de notre plaisir et me retenir tien déjà de l’impossible. « Tu me rends folle…» Je presse mon bassin contre le sien, ondulant comme une folle pour l’exciter et sentir ce sexe qui m’a déjà offert tant de plaisir. Je me sens chanceuse, d’être là, pressée contre lui, et sa manière de me regarder… comme si j’étais une merveille de ce monde… mon dieu ça me rend folle. « Je te veux ! Maintenant ! » Ma voix n’est qu’un souffle à peine audible que je pousse dans son cou que je suis entrain de mordiller comme si ma vie toute entière en dépendait. Je suçote sa peau, y apposant ma marque, comme si dans ce geste je cherchais à le revendiquer.

Cette nuit sur la plage a profondément marqué mon esprit. Les souvenirs de cette nuit magique dansent encore vivement dans ma mémoire, me rappelant sans cesse cette nuit d’ivresse où le plaisir et la luxure régnaient en maîtres. Chaque détail de cette soirée est gravé dans mon esprit, depuis le doux bruit des vagues jusqu'à l'éclat des étoiles dans le ciel sombre. Chaque instant était une symphonie de sensations et d'émotions intenses.  Le temps semblait s'arrêter, suspendu dans l'éternité de cette nuit magique. Cette expérience unique restera à jamais gravée dans ma mémoire, comme un trésor précieux que je chérirai pour toujours. Le revoir rend se souvenir plus vif et anime les braises du désir au creux de mes reins. Je ne vois plus que lui, j’occulte tout le reste nous plaçant dans une bulle incandescente. Mon désir est si pressant que je sais ne pas être capable d’atteindre l’appart. La bibliothèque c’est tranquille, les recoins pour s’adonner à ce genre d’activité extra scolaire ce n’est pas ce qui manque… et puis je crois que la crainte que l’on puisse nous surprendre finit de m’exciter.

On s’enfonce dans les rayons, pour nous trouver un coin à l’écart, sans attendre ses bras puissant passent sous mes fesses pour me soulever me maintenant entre son corps puissant et le mur. Mon bassin plaqué contre le sien je peux que percevoir avec délice l’effet que je lui fais. Il est dur et plein d’un désir trouvant son écho dans le mien. Je dévore sa bouche, capte ses lèvres dans un baiser d’une bestialité folle.Avec empressement, je soulève mon haut pour lui offrir cette poitrine qu'il meurt d'envie de dévorer. Ma poitrine se soulève au rythme irrégulier de ma respiration. Son regard à lui seul réchauffe ma peau, il mime des mouvements qui me rappellent à quel point le sentir me ravager était divin, il attise en moi une impatience qui ressemble à la plus douce des tortures. Je m'agrippe à lui, gémissant son prénom que je connais enfin, ce dernier résonne comme du miel à mes oreilles. Je me tortille contre lui, exprimant ce désir puissant dont il est le créateur. Je l'embrasse et le caresse avec avidité, comme si j'avais peur qu'en rompant le contact, il disparaisse dans l'obscurité comme la dernière fois. Ismael me rend folle. Je désire cet homme bien au-delà de ce que les mots sont capables d'exprimer. Chaque instant passé avec lui est une expérience exaltante, chaque regard échangé est une promesse de passion et de désir. Chaque caresse, chaque baiser est une source infinie de plaisirs inimaginables. Je me sens vivante, transportée dans un tourbillon d'émotions et de sensations intenses. Chaque jour avec lui est une aventure, un voyage au cœur d'une passion profonde et dévorante. Je suis exaltée d'avoir trouvé un homme aussi extraordinaire, qui éveille tous mes sens et fait vibrer mon âme.

Il me dépose sur la table et commence à me libérer partiellement de mon jean et de ma culotte, seulement ce qu’il faut, ce dont il a besoin pour s’occuper de mon intimité palpitante. Je retiens mon souffle quand il plonge entre mes cuisses, sa langue glisse le long de ma fente, plusieurs fois avant qu’il viennent s’enfoncer en moi sans d'avantage de cérémonie. Un gémissement menace de m’échapper quand il plaque sa main sur ma bouche pour m’intimer au silence. Je le regarde, plonge mes iris dans les siens comme si je cherchais à sonder son âme. Il retire sa main que pour venir m’embrasser pendant qu’il commence à onduler. Mes gémissements de plaisir sont étouffés par ses lèvres savoureuses.  Il remonte son haut et je me régale de ce corps semblant gravé dans la roche qu’il m’offre en contemplation. Cet homme est séduisant… il est bouillant et semble savoir jouer avec mon plaisir, avec mon corps comme personne. Je m’agrippe à lui, laissant mes lèvres tremblante de plaisir contre son corps à la peau sombre et délicieuse. Il se met à onduler plus fort, plus vite, il est sauvage et brûlant. Je suis obligé de me mordre férocement la lèvres pour retenir ses gémissements que je sent poindre au fond de ma gorge. A-t-il concience de l’effet qu’il me fait… hum c’est si puissant que je n’en suis pas certaine.

« Et moi donc… J’ai envie de te revoir, de te toucher, de t’embrasser depuis que le soleil c’est levé ce matin là…»

Manière poétique de dire qu’il m’obsède… hum oui, ça y ressemble. Il pourrait flipper mais je n'en ai rien à faire, s’il me baise comme un fou entre deux rayons de livres poussiéreux c’est que je l’obsède au moins autant non ? Le plaisir en moi  atteint des sommets vertigineux et inexplorés, créant une extase inégalée. Je le regard, le fixe les yeux brillant d’un plaisir fou, l’implorant ainsi silencieusement à me baiser toujours plus fort pour nous conduire ensemble vers une jouissance puissante et [inévitable. La](http://inévitable.La) virilité qu’il dégage me fais fondre de bonheur et d’envie.  

« T’es au courant que je pourrais pas te laisser te volatiliser aussi facilement cette fois ? »

Un sourire à la fois taquin et plein de provocation étire mes lèvres. Cette sensation que je ne pourrais jamais être parfaitement rassasiée ne me quitte pas. J’en veux plus. Toujours plus de lui. D’elle. De nous. Je perds pied, je perds la raison mais je me demande si au fond ce n’est pas ce qui pouvait m’arriver de mieux.

Je suis entrain de perdre la tête, j’agis de manière déraisonnable et impulsive. Oui, mais il ne peut pas en être autrement, pas quand mon désir et mon impatience pour cet homme me consume de l’intérieur. Cette partie de la bibliothèque universitaire a beau être peut fréquentée, nous pouvons être surpris à chaque instant. Il y a là-dedans quelques choses d’excitant, de carrément grisant, même si je ne supporterais pas que l’on vienne nous interrompre, je le veux. Ici. Maintenant. Je crois que je pourrais mordre si jamais on tentait de m’arracher ce sexe en érection. Mes iris plongent dans les siens, je me perds dans l’obscurité de son regard envoûtant. Mon souffle est comme suspendus quand il se positionne à l’entré de mon intimité. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression qu’il pourrait exploser. Nos corps s’unissent, formant plus qu’une seule entité brûlante et grondante de plaisir.

Mes gémissements de plaisirs sont étouffés par ses baisers brûlant, ses lèvres forment le bâillon parfait, aspirant mes gémissements comme s’ils étaient le prolongement de notre plaisir parfait et partagé. Son bassin ondule plus fermement, chaque coup de rein est plus puissant et sauvage que le précédent. Le plaisir qui m’anime et m’embrase est juste incroyable, si puissant et sauvage que je peine à y croire. Je bouffe des yeux cet homme qui me fait ressentir un plaisir si intense que j’ai l’impression de découvrir ce qu’est le “plaisir” pour la première fois. Je voudrais être capable de me contenir et de dompter ses gémissements qu’il est obligé d’étouffer en plaquant sa main sur ma bouche. Mes doigts courent sur son corps, caressant les courbes ciselé de son corps comme si je voulais en graver chaque détail dans mon esprit. Il redouble d’ardeur, me baise avec une ardeur sauvage tout en m’embrassant avec une passion étourdissante. Contre le sien, mon corps tremble, secoué d’un plaisir d’une intensité sauvage.

J’ai probablement l’air d’une folle animée d’une possessivité déraisonnable, mais je lui souffle que je ne le laisserais pas se volatiliser dans la nature cette fois. Il pourrait prendre peur et j’avoue que cette idée m’a traversé l’esprit, mais la puissance de mon désir est trop grande pour que je la taise. Il esquisse un sourire prédateur, poussant son sexe toujours plus fort, toujours plus loin en moi, me possédant avec une force qui me laisse tremblante. “Le lion n’abandonne jamais sa proie” Ces mots raisonnent en moi et au lieu de m’effrayer me font roucouler de plaisir. Animant le brasier de cette excitation sans faille.

Une porte claque. Mon coeur manque un battement, ce n’est pas la peur que l’on nous voient qui m’anime mais celle d’être interrompus. Je ne le tolérerais pas. Mes iris plongent dans ses deux onyx ardant. Il se fige ancré profondément en moi et plaque sa main sur ma bouche pour m’imposer le silence. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que je pourrais en compter les battements distinctement. La nana est à peine à 2m de nous, mais elle ne semble pas nous voir, elle prend un livre, le feuilleté rapidement pendant qu’Ismaël masse mon clitoris pour me rendre folle. Le danger planant au-dessus de nous décuple mon plaisir. Ne pas gémir tien du miracle… et si aucun son ne passe la frontière de mes lèvres c’est uniquement grâce à sa main large et dominatrice qui me clous au silence. Elle repart de la même manière qu’elle est venue. Elle doit être sacrément dans son monde, ou sacrément perché pour ne rien avoir remarqué, mais peu importe, je repporte toute mon attention sur lui. Un sourire plein d’envie et de provocation anime mon visage quand il me demande de me lui offrir mon cul pour ne pas qu’on s’éternise ici. La prochaine fois on pourrait bien ne pas avoir autant de chance, alors faisons vite. Je ne tolérerais pas que l’on me prive de cette explosion de plaisir.

Je me redresse, l’embrassant chaudement, ponctuant ce baiser en mordillant sa lèvres inférieur. Son sexe n’est plus en moi, me laissant une sensation de vide qui heureusement ne durera pas. Non sans lui adresser un regard brûlant avant, je me tourne et me penche en avant, pressant au fur et à mesure que mon buste se couche sur le bureau ma croupe contre son sexe bandé et dégoulinant de mon propre plaisir.

« Elles sont toutes à toi …»

Ma voix est chaude, tirant dans les grave quand le plaisir surplombe tout le reste. Il se penche au dessus de moi, plaquant son torse chaud et musclé contre mon dos. Il s’enfonce en moi, me remplissant à nouveau, trouvant sa place comme une épée dans son fourreau chaud et protecteur. Mon corps se cambre instinctivement pour l’accueillir plus profondément. Mon petit cul ondule contre son bassin pendant qu’il s’anime pour me démonter sèchement. C’est fou. C’est puissant. C’est inimaginable. Je prends mon pied comme jamais… le plaisir bouillonne en moi et se propage dans chaque fibre de mon corps… de mon âme. Je retiens mes gémissements je ne sais pas trop comment, me mordant la lèvre ou l’avant bras, comme si la douleur pouvait me ramener à la raison. Je dérail, mon esprit est happer par cette vague de plaisir qui secoue mon corps avec une puissance folle. Je lui lance un regard brûlant par-dessus mon épaule, quand mon corps est secoué par des spasmes de plaisir violent et incontrôlable et mon intimité semble vouloir l’engloutir. Il me rends folle, ivre d’un plaisir violent et dévastateur, son bassin claquant sur ma croupe raisonne, ses coups de reins sont la plus délicieuse de torture. Le lion a ferré sa proie, il me dévore avec férocité. Mais suis je réellement une proie ? Me suis je pas jetée dans sa gueule sans l’ombre d’une hésitation.

Après ? Je ne pense pas à ce que nous ferons ensuite, je profite et joui de l’instant présent égoïstement. Je me moque des conséquences. Je veux. Je prends. Peut être que nous irons ailleurs pour avoir le loisir de nous dévorer en prenant notre temps… J’en ai envie, mais on ne pense pas à l’avenir quand l’instant présent est aussi parfait, d’une perfection brûlante et sauvage.

Cette nuit sur la plage a été tellement merveilleuse, tellement incroyable qu’elle me semble encore être une bulle hors du temps et de l’espace, un instant dont la perfection semble presque irréelle. Le retrouver là, fruit d’un parfait hasard, me rappelle à quel point cette nuit était divine, à quel point mon corps et pas seulement lui aspirait à le revoir, à sentir ses lèvres contre les miennes et la chaleur de sa peau contre la mienne. C’est puissant et violent, et je ne résiste pas à l’entraîner au fond de la bibliothèque, un recoin plus discret et peu fréquenté. Je le veux ici et maintenant et mon impatience transpire par chacun des pores de ma peau. Il me prend sauvagement avec une force et une puissance qui me laisse tremblante et gémissante d’un plaisir que je suis forcée de contrôler pour des soucis de discrétion.

Nous manquons de nous faire surprendre, sa main plaquée sur ma bouche me force au silence. Nous faire chopper pourrait m’attirer des emmerdes, oui très probablement, mais là tout de suite, sa queue profondément fichée en moi, je n'en ai rien à foutre. Je le veux et à cet instant précis rien d’autre n’a de l’importance. L’intrus est parti sans même nous appercevoir, à nouveau seuls, je me retourne et lui offre mon petit cul. Je voudrais le savourer, apprécier, me délecter de chaque seconde, mais vu le contexte, nous devons faire vite. Si on venait nous interrompre avant l’explosion, je pourrais arracher la tête du trouble-fête.

Il prend le contrôle de ce corps à corps sauvage, il me baise avec une férocité qui me laisse sans voix. Le plaisir monte en moi, atteignant des cimes vertigineuses. Me retenir de gémir tiens de l’impossible, je tente de me contrôler, d’étouffer ces gémissements menaçant de passer la frontière de mes lèvres tremblantes, mais ce n’est pas concluant. Il empoigne ma chevelure, m’imposant une cambrure exagérée qui lui offre un angle d’attaque absolument divin. Moi couinement de surprise raisonne dans la bibliothèque, mais nous ne semblons pas avoir attiré l’attention. La puissance de ce plaisir qu’il m’offre me fait totalement perdre pied, il me m'attaque encore et encore, poussant à chaque coup de rein  le curseur de l’extase. Ce mec est une sorte de Dieu, ce plaisir, aussi virulent et tempétueux, je n’ai jamais ressenti un truc pareil, j’ai l’impression que mon corps tout entier est en feu, un véritable brasier. Mon plaisir explose, l’extase me terrasse dans un véritable feu d’artifice. Mes dents viennent se planter férocement dans ma lèvre pour retenir ce cri de plaisir qui menace de m’échapper. Putain c’est absolument dingue !! Il explose lui aussi, me remplissant de son foutre chaud. Cette sensation est étourdissante. Il s’extirpe de mon intimité brûlante et palpitante, me laissant une sensation de fraîcheur qui me donne envie de plus. Il m’a conduite jusqu’à l’extase, mais je ne suis pas rassasiée. Comment pourrais-je l’être d’un homme comme lui ? J’en veux plus, et vu cette trique monumentale qu’il a encore lui aussi, mais pas ici. Je veux jouir de sa présence en toute intimité, je veux pouvoir crier de plaisir, je veux lui arracher des râles de plaisir puissant, je veux étourdir ses sens comme il étourdit les miens de part sa seule présence.   Je le dévore du regard tout en me rhabillant à la hâte.

Il attrape ma main et je le laisse m’entraîner jusqu’à la sortie de secours. Je descends les escaliers colimaçon, laissant échapper un hoquet de surprise quand il délaisse ma main pour descendre l’étage en quelques bonds d’une agilité déconcertante. Whaou !! La surprise est clairement lisible sur mon visage. Son agilité est incroyable, et son sourire charmeur est juste irrésistible. Je suis incapable de lutter face à son charme. Je comble la distance qui nous sépare et ma main reviens s’emparer de la sienne. C’est dingue comme un simple contact peut être agréable et vous réchauffer le corps et le cœur.

« Chez moi. »

Ma réponse est direct et ne se fait pas attendre, en théorie, je ne devrais pas ramener chez moi, enfin chez nous puisque je ne vis pas seule un homme que je connais à peine, mais après deux baises aussi intenses, il n’en est plus vraiment un non ? Mon sourire s’élargit et mes doigts se raffermissent autour des siens, l’entraînant avec moi, marchant en direction de mon appart.  Je devrais être en cours ? Et bien aujourd’hui, je n’irais pas, je serais de toute manière bien incapable de me concentrer vu l’état dans lequel il m’a plongé.

« Personne ne t’attends ? Tu devais certainement avoir d’autres… projets »  

Pourquoi je pose cette question au juste ? Je veux qu’il change d’avis ? Qu’il me dise qu’il a mieux à faire que passer du temps avec moi ? Non… je crois que c’est même tout le contraire, je suis diablement égoïste, mais je veux l’accaparer.  Au bout d’un petit quart d’heure de marche, nous arrivons au pied de mon immeuble. Nous entrons dans le hall, ou nous croisons la voisine d’à côté, une vieille grincheuse qui ce plein trop souvent pour rien. J’ignore son regard plein de condescendance et j'appelle l’assesseur dans lequel nous nous engouffrons. Les portes ont à peine le temps de se refermer que je l’attire contre moi, mon dos est appuyé contre la paroi, mes doigts crochètent sa nuque pour l’embrasser à pleine bouche. Un baiser plein d’une passion et d’une impatience que je peine à contenir.

« Tu me fais un effet dingue putain… »

Nous sommes à quoi ? Quelques étages  et quelques mètres de chez moi ? Et la tension sexuelle est telle que cette courte distance me semble encore beaucoup trop grande.

Je n’ai jamais été cette élève modèle et assidue, toujours plongée dans ses livres et qui ne fait jamais de vagues. Il est vrai que je suis loin d’être ignorante ou dénuée d'intelligence, j'obtiens même de bons résultats dans mes études, mais si vous deviez me décrire, vous diriez probablement que je suis une bonne vivante. Je suis jeune et j’aime m’amuser, j'aime profiter de chaque instant et de tout ce que la vie peut avoir à offrir. Cependant, m’aventurer à m’envoyer en l’air dans un recoin discret et oublié de la bibliothèque universitaire… je dois admettre que ça, c'est une première.Il est évident que la proximité d'Ismaël a un impact profond sur mon comportement, me rendant plus audacieuse que ce qui serait considéré comme ma norme habituelle. Son aura, son charisme, ils ont le pouvoir de faire s'évanouir ma réserve habituelle, me transformant en une version plus audacieuse de moi-même. Les souvenirs de  cette nuit inoubliable, restent gravés dans mon esprit. Ils refusent de s'évanouir, hantant chaque recoin de mes rêves nocturnes. Ces souvenirs infusent mes nuits d'une douceur délicieuse, me rappelant constamment la splendeur de ces moments passés tous les trois.

Dans l'atmosphère étouffée par l'odeur du vieux papier et de l'encre séchée, entre deux rayonnages de livres poussiéreux qui racontent des histoires oubliées, nous avons cédé à nos pulsions les plus irrépressibles. Dans ce sanctuaire du savoir et de l’imagination, nous avons joué avec le feu, défiant les règles tacites de ce lieu sacré. Nous aurions pu nous faire surprendre à tout moment, pris en flagrant délit dans cette danse interdite. J’aurais certainement pu avoir des problèmes, m'attirer des ennuis. Mais ça, c'est passé, et si c’était à refaire, je le referais sans l’ombre d’une hésitation, sans une seconde de regret. Cette passion dévorante, ce désir qui brûle en moi comme une flamme insatiable, c’est le genre de chose pour laquelle on prend des risques sans réfléchir, sans penser aux conséquences. Ismaël, c'est le genre de mec qui pour lequel on accepte de prendre le risque de se brûler les ailes. Ce sont mes instincts les plus profonds, cette envie constante qui me domine et guide chacun de mes gestes, qui me pousse à agir en dépit de tout bon sens.

En théorie, je devrais aller en cours, mais je ne suis clairement pas en état pour ça. La perspective de passer la journée avec lui éclipse tout le reste. Nous quittons le bâtiment en direction de mon appart. Je m’inquiète de contrecarrer les projets qu’il pourrait avoir initialement pour sa journée, mais soyons clair, s’il me disait qu’il avait mieux à faire que passer un doux moment avec moi, je me serais sentie un chouïa vexée. Peu importe quand il finit par me dire ce que je veux entendre. Je lui adresse un sourire radieux, me hissant sur la pointe des pieds pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres avant de poursuivre notre route. Main dans la main, le contact de sa main serrant presque tendrement la mienne est sacrément agréable.

Dans le hall de l’immeuble, nous croisons la vieille de l’étage en dessous. Elle grogne et nous fusille du regard, elle est désagréable et aigrie, je l’ignore superbement, refusant d’accorder du crédit à une vieille qui voit d’un œil que les femmes d’aujourd’hui soient libérées. L’attente et l’envie me semble interminable, tant est si bien que je n’attends même pas que les portes de l’ascenseur se referment totalement pour me jeter sur lui pour l’embrasser avec une fougue folle. Sa présence a un effet renversant sur moi. Sa proximité, presque électrique, éveille en moi une passion débordante, une émotion si intense que je me trouve incapable de la contenir. Chaque fibre de mon être vibre en réponse à la sienne, créant une symphonie de sensations qui me submerge. L'idée de détacher mon corps du sien, même pour quelque chose d'aussi simple que de sortir de cette cage d'acier qui nous contient, me semble totalement impensable. C'est comme si une force invisible nous lie, une force si puissante que la pensée de la briser me semble presque sacrilège.

Dans le couloir du quatrième étages, il me repousse pour faire passer son T-shirt au-dessus de sa tête. Merde !! Ce corps à la musculature parfaitement ciselé m’hypnotise et me donne d’un seul coup vraiment très chaud. Mon Dieu que ce mec est sexy !! J’entends ces mots, mais étonnamment je ne bouge pas, ou du moins pas immédiatement.

« Ici ? Ici nous aurons probablement moins de chance qu’à la bibliothèque…»

Le sourire qui étire mes lèvres à cet instant est sans équivoque, c'est un sourire de pure joie et de désir non dissimulé. L'idée de nous perdre dans notre passion débridée ici même, comme des animaux laissés à leurs instincts les plus primaires, ne me repousse pas, loin de là. L'idée que mes voisins puissent entrevoir, ne serait-ce qu'une parcelle infime de la passion qui nous consume, ne me fait pas rougir. Bien au contraire, cela ajoute un frisson d'excitation. Mais au final, je m’en fiche de ce qu'ils pourraient penser ou voir. Seul lui compte pour moi à cet instant précis. Seul le contact de ses lèvres contre les miennes, la sensation de sa peau chaude contre la mienne a de l’importance. C'est notre moment, notre passion, et rien d'autre n'a d'importance.

Je sors mes clés de ma poche, jouant avec tout en reculant lentement, esquissant des pas lents vers la porte de chez moi. Tic Tac… Tic Tac… Le temps passe et je ne me presse pas le moins du monde, j’ai à peine le temps de pousser la clé dans la serrure qu’il comble la distance qui nous sépare. Mes doigts, tendus et déterminés, se resserrent autour de sa nuque, et je l'embrasse avec une passion dévorante, ma langue audacieuse et chaleureuse s'aventurant pour danser dans une danse  intime avec la sienne. C'est un ballet silencieux, exprimant plus que ne le feraient mille mots. Je romps ce baiser, un instant suspendu dans le temps, en mordillant doucement sa lèvre inférieure, savourant la douceur de l'instant. Le souffle court, mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, comme une symphonie sauvage et irrépressible jouant la musique de notre passion.

« J’ai encore tellement envie de toi Ismaël…»

Le Lion Noir, cet être séduisant qui me fascinait tant, n'est plus un mystère. Il n'est plus un amant anonyme, un désir sans nom que je caressais dans l'ombre de mes pensées. Il a désormais un prénom, un mot qui lui donne une identité, un sens à mon désir. Le fait de connaître son nom change tout. Cela le rend plus tangible, plus concrètement réel. Et le voilà maintenant, juste à la lisière de mon monde, sur le seuil de ma porte.