Mauvaise passe || Nanosh & Ana

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

      Je suis sur le sol Américain, je pourrais toucher du doigt ce que l'on appel le rêve Américain si je n'étais contrainte et entravée dans le système bien huilé de la Bratva. Importée par la mafia Russe comme un vulgaire morceau de viande ma vie est rythmée par le sombre destin que me réserve cette organisation criminelle. Je suis coincée au coeur même de quelque chose qui me dépasse, que je ne peux même comprendre. Je ne subit pas ce que l'on m'impose sans broncher, ça reviendrait à l'accepter et ça je ne le peux pas. Ma lutte n'est pas frontale, oh non, je ne suis pas suffisament stupide pour m'opposer à eux ouvertement. D'une part parce qu'ils menace ma petite soeur... et puis ça serai le meilleur moyen de finir noyer dans un canal ou six pied sous terre... et croyez-le ou non, mais bien que ma vie soit merdique, j'y tien. Alors oui j'oeuvre pour espérer un jour nous tirer de là ma soeur et moi, mais la route sera longue, ça je le sais que trop bien.

   Je n'aime pas ma vie, je n'aime pas mon quotidien même si j'ai appris par la force des choses à accepter ce qui est aujourd'hui mon gagne pain. J'apprécis même certain de mes clients... Disons que ceux-là compensent tous ceux pour lesquels je suis forcée  de donner le change, d'afficher ce sourire feint et forcé pour leur donner l'impression que je les désirs. Un jeu d'acteur où je suis devenue maîtresse en la matière. Mon visage angélique semblable à celui d'une poupée de porcelaine aide très certainement.

   La discrétion est au coeur de toutes mes préoccupations. Me faire oublier pour avoir le loisir d'organiser dans l'ombre notre future évasion, car oui, nous finirons par réussir, ce n'est qu'une question de temps. Mon temps libre est rare et il doit être mis à profit. Je ne suis pas constamment surveillée, et fort heureusement, mais Svetlana m'a à l'oeil. Je dois me méfier de cette femme, elle est pire qu'un serpent. Si elle venait à apprendre ce que je suis venu faire au coeur de ce mauvais quartier j'aurais de gros problèmes. Je devais rencontrer ce type un certain Stinck moyennant une coquette somme il devait faire pour Tacha et moi des papiers. J'ai mis dans ce deal l'entièreté de mes économies... chaque denier durement gagné. Ce type est louche clairement, et il trempe certainement dans des affaires pas très net, mais j'ai besoin d'avoir des papiers... sans quoi ma soeur et moi n'irons pas très loin.

   On avait rendez vous à l'arrière d'un bar clandestin, le genre d'endroit qui n'a rien de bien rassurant, mais malgré mes airs de petite chose fragile je n'ais pas froid aux yeux. Je sais ce que je veux... et c'est papiers je les veux plus que tout. Stinck ne tarde par à me rejoindre et son sourire me donne la chaire de poule. C'est le genre de mecs que je préfère éviter d'habitude mais je n'ai pas franchement le choix, mais les choses ne se passent pas aussi bien que je l'avais prévu. Au moment ou je lui file l'enveloppe de cache il éclate de rire. Je ne comprends pas tout de suite mais mon visage se décompose.  « Le prix à augmenter chérie... »  Mes petits poings se serrent, quand il m'annonce son nouveau prix je manque de défaillir. Je n'ai pas cette somme et il le sait... Je ne sais pas ce qu'il cherchait mais j'ai compris qu'il n'a jamais été sérieux...  Je tente de le retenir, de négocier, mais sa poigne ferme sur mon bras tout frêle m'arrête dans mon élan... mes yeux se baissant sur son couteau à sa ceinture me force à rester tranquille. Je ne peux pas faire un esclandre ici, et je ne fais pas le point face à un type pareille.  La mort d'une immigrante Russe passerait inaperçu...

   Il quitte le bar en ricanant, me laissant seule avec mon désespoir. Mais quelle conne... je me suis faite avoir comme une gosse. Mes yeux paniqué cherche l'enveloppe de cache... Ce connard est parti avec... Sérieusement ? C'était tout ce que j'avais mon seul espoir c'est d'essayer de ramasser la somme restante et de compter sur sa... bonne foi ? Bon sang ce que je suis naïve... ca frise la stupidité. C'est en relevant la tête que mon regard s'arrête sur cet homme massif. Mes paupières papillonnent quand je crois le reconnaître. Je l'ai croisé au Cosmo une fois ou l'autre il fait affaire avec les Russes si mes souvenirs sont bons... Putain merde s'il a vu mon petit échange avec ce mec et qu'il vient à le rapporter aux "bonnes  personnes" je serais dans une merde monumentale.

    « Qu'est-ce que tu regarde ? »

   Irritée... en colère... en panique ma réaction n'est sans doute pas la meilleure qui soit, mais c'est sorti tout seul. Je dois être sure de ce qu'il a vu... et m'assurer qu'il ne me vende pas à la Bratva.

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

Que dire de cette colère ? De cette rage que je sent gronder en moi ? Je me suis faite avoir comme une conne et dire que j'ai la rage est un doux euphémisme et ce type qui pose son regard accusateur sur moi me fais sortir de mes gons. Je l'ai déjà croisé chez les Russes, il a des petites affaires avec eux et c'est bien là le coeur de mon problème. S'il venait à être un peu trop bavard ce serait pour moi la fin... La Bratva c'est pas des sentimentaux et j'aurais vite fait de finir entre quatre planches si je ne rentre pas dans le rang.

“J’regarde 1 pute dla Bratva contacter un faussaire pour se faire la malle en douce.”

Bien sur qu'il a tout vu et malgré ses airs de gros ours qui frappe avant de réfléchir il a parfaitement compris ce que j'étais entrain de négocier avec ce voleur. Mes lèvres se pincent et mes petits poings se serrent. J'ai l'air d'une pauvre conne prise au piège et comme si me faire pigeonner ne suffisait pas il fallait que je tombe sur un chien de la Bratva que j'allais devoir convaincre de ferme sa gueule, car oui je n'ai pas le choix. Négocier pour qu'il ne me vende pas... Comme si je n'avais pas d'autres problèmes à gérer. Vie de merde ! !

« Je te dirais bien que ce n'est pas ce que tu crois... mais ça serait te prendre pour un con... »  

Oui et je ne suis pas franchement en position de faire du zèle. Non, et même si l'envoyer chier me brûle les lèvres j'ai tout intérêt à me radoucir, user et abuser de cette petite gueule d'ange dont la nature m'a doté. Pour l'instant, en l'état actuelle des choses, j'ai tout à perdre et lui tout à gagner. Il faut que j'inverse la vapeur... et très vite.


“C’est 1 ben belle histoire à raconter.”

A ces mots mon visage se ferme. Il est pas con le bougre et sait parfaitement qu'il a de quoi me faire chanter... et comme il faut en plus. Je suis entrain de m'enliser dans une merde noir et je ne peux visiblement pas faire grand-chose pour m'en sortir. A l'arrière du bar comme une pauvre conne je n'ai pas beaucoup d'option qui se présente en moi. Une chose est néanmoins certaine, c'est que je ne peux pas le laisser partir sans m'assurer qu'il ne vendra pas la mèche.

« Je t'en prie... si tu l'ouvres c'est la fin pour moi. Je suis certaine qu'on peut essayer de trouver un arrangement toi et moi ? »

Oui, il y a forcément quelque choses que je peux lui offrir. Je n'ai pas de fric et ça je suppose qu'il l'a compris s'il a assisté à toute la scène... j'ai peu de bien également. Les seules choses que j'ai ? Mes yeux et mes oreilles qui entendent souvent plus de choses qu'elles le devraient... mais parler et dangereux pour moi... et ce corps que je vend pour le compte de la Bratva.  Ma marge de négociation est faible certes mais pas impossible. Je sais user de mes charmes et c'est probablement mon seul atout dans cette situation me semblant quasi inextricable.

“C’est quoi l’idée ? te payer des papelards, 1 billet et disparaître ? 1 peu trop romancé ton rêve tu trouves po ? je crois surtout que tu viens d’te faire bien enculer.”

Il a raison au fond et c'est bien ce qui m'emmerde le plus, mais je devrais faire quoi ? Continuer à laisser la Bratva m'exploiter comme du bétail sans rien dire ? Non certainement pas... et une nouvelle commence obligatoirement par des papiers en règles et quand on ne peut pas en avoir par les moyen légaux... et bien on trouve une autre solution. Ce que j'ai fais. J'ai échoué certes, mais ça c'est encore autre chose.

« Tu sais quoi de moi pour me juger ? C'est facile de parler sans savoir... et plus encore de faire du chantage à une personne qui n'a pas d'autre choix. J'avais besoin de ces papiers pour que ma soeur et moi retrouvions notre libertés, mais c'est sans doute quelque chose qui te dépasse. »

Je soupire et l'agacement transpire par tous les pores de ma peau. Il me toise et me regarde de haut mais est-ce qu'il vaut mieux que moi ? Il se sent puissant à faire chanter une jeune femme déjà prise au piège ? Je ne peux réfréner ce regard sombre, mes prunelles azuréennes sembles lanser des éclairs. Je prend une profonde inspiration pour me forcer à me calmer, tant bien que mal. M'énerver après lui, le brusquer ne m'avancera à rien.

« Alors dis-moi ce que tu veux ça nous feras gagner du temps... je te préviens... j'ai pas un sous. »

Oui je suis direct, mais autant savoir non ? Qu'il me donne son prix, je ne suis de toute manière pas en mesure de lui refuser quoi que se soit.

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

Comment pourrais-je ne pas être animée par la rage et la colère ? Je viens non seulement de me faire avoir comme une débutant, mais en plus il vient de me prendre la main dans le sac. Il me dévisage et ça m’agace prodigieusement. Je ne peux m’empêcher d’ailleurs de me montrer raide et désagréable dans mes propos. Ce qui est pas très malin quand il me menace clairement de me balancer aux Russes. J’affiche cette petite mine renfrogner, clairement agacé quand il me pousse finalement à devoir trouver un arrangement. Négocier avec lui pour de pas me faire balancer. Sérieusement, comme si je n’avais pas suffisamment d’emmerdes comme ça. Je lui parle de ma soeur et je comprend mon erreur à la seconde même ou je lui parle d’elle, mais c’est trop tard. Il se doute à présent que je ne ferais rien qui puisse la mettre elle en danger. Que je ne suis pas la seule âme dans la balance.

“Ce type là c’est un pérave, ces papiers sont ben fait mais il n’en fait pas vraiment, son truc c’est d’extorqué des meufs comme wouat. Je peux t’avoir des papelards, gratos même, mais en échange je veux que tu continues de tapiner.”

Je me suis faite avoir sur toute la ligne ai j’en ai bien conscience… c’est d’ailleurs ce qui me fiche à ce point la rage. Quand il me dit pouvoir peut être m’obtenir des papiers il attise soudain mon intérêt. Continuer à tapiner hein ? Comme si j’avais le choix… Svetlana me laissera jamais le moindre répit, cette garce mène sa barque d’une main de maître et je ne préfère pas savoir ce qui arrive à ceux qui s’oppose à elle. Un mec sort du bar comme une balle et nous interrompt s’adressant à celui qui semble vouloir se placer comme mon nouveau maître chanteur ?  La surprise anime les traits fins de mon visage quand il demande à son pote de retrouver mon enveloppe de cache. Il n’a pas dit qu’il me la rendrais cela dit… seulement qu’elle n’appartenais pas à cet arnaqueur.

“Bon… que ce soit clair, j’en ai rien à foutre de comment tu te démerdes, qui tu suces ou qui tu baises. Mais je veux que tu me rapportes ce qui se dit. Après tout ça. Si tu me trouves un truc utiles dont je pourrais me servir contre les russes, je te fait disparaitre, toi, ta soeur, une nouvelle vie”

Mes lèvres se pincent quand je comprends ce qu’il attend de moi. Il veut que je sois ses oreilles au coeur du territoire Russe. Les risques que je prend en acceptant un tel marché sont réels… mais s'il leur rapporte ce qu’il a vu c’est encore pire. Je suis coincée et ce constat me rend dingue. Je suis dans une situation inextricable.

“ Tu veux que je les espionnes pour ton compte ? Sais tu au moins ce que je risque si je me fais prendre ? Mais bien sur que tu le sais, mais la vie d’une pute n’a pas de prix hein ? ”

Il s’approche de moi si proche que je peux sentir son souffle sur mon visage. Je me fige et ancre mes prunelles azuréennes dans les siennes. Il  attrape ma main et à la seconde où j’ai cru qu’il allait m’en coller une il sort un feutre pour écrire son numéro sur mon poignet.

“J’ai rien contre la Bratva mais je sais bien qu’y veulent m’enculer. J’ai besoin d’infos pour que nos relations restent…cordiales.”

Il veut un moyen de pression sur eux pour être sur qu’ils ne vont pas lui la faire à l’envers. Au fond je pourrais comprendre s’il ne me faisais pas prendre autant de risque. En plus d’être la captive de la Bratva je suis également la sienne à présent ? Forcée de lui offrir ce qu’il veut si je ne pas voir non pas mais rêve mais ma vie s’arrêter brusquement.

“ S’ils se rendent compte de quelques chose je suis morte… et toi aussi probablement. Se voir régulièrement pourrait sembler suspect… à moins que tu deviennes un de mes clients réguliers. ”

Afin de ne pas éveiller trop de soupçon je ne vois pas d’autres options, mais a moins qu’il en veuille pour son argent - ccar oui il devra me payer a chaque entrevue - il n’est pas obligé de… consommer. Je plante mon regard dans le sien quand je ne suis pas fière de ce que je viens de proposer mais je pense à ma sécurité avant toute choses.

“ Que les choses soient claires… ton petit chantage est odieux et me donne envie de gerber, mais je n’ai pas d’autres choix si ? ”

J’esquisse alors un sourire excédé, malgré la situation clairement pas à mon avantage je ne me démonte pas devant lui, je ne fuis pas son regard, je le soutien même sans broncher un seul instant. Je ne suis peut être pas aussi fragile et vulnérable que j’en ai l’air.

“ Comment puis je savoir que tu tiendras parole et ne me vendra pas aux Russes à la seconde ou tu n’auras plus besoin de moi ? ”

Oui il pourrait s’agir d’un piège et je n’ai aucune certitude quant au fait qu’il tiendra parole, et je ne peux de toute façon pas me fier à un homme qui traite avec la Bratva.

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

Ce putain de deal il est rentable que pour lui. C’est d’ailleurs davantage un odieux chantage qu’un deal, mais le fait que je n’ai pas franchement le choix. Je peux refuser ? L’envoyer chier ? Pas vraiment non. La seule que je puisse faire c’est tenter de négocier certain point pour ne pas m’enfoncer davantage dans la merde dans laquelle je suis déjà. Si les Russes venaient à se rendre compte de quoi que ce soit je finirais morte et personne ne tien à moi suffisamment pour se rendre compte de mon absence. Pour notre sécurité commune je propose qu’il devienne un de mes clients réguliers, ainsi, personne ne trouverai suspect que nous passions du temps ensemble. Ainsi, tout semblerai normal… vendre mon corps à lui ou à un autre en ce qui me concerne, ça ne change pas grand-chose.

Tendre l’oreille et lui rapporter ce que j’entend. En soit, il n’y a rien de bien compliqué, mais s’il venait à se servir de ce que je lui rapporte contre les Russes, je doute qu’ils mettent bien longtemps à remonter jusqu’à moi. Quel choix est ce qu’il me reste ? Obéir ? Inventer des informations pour le prendre à son propre jeu ? Actuellement je n’en sais rien encore, mais j’ai probablement encore le temps d’y réfléchir. Un sourire froid éttire mes lèvre quand il me dit que tout se passera bien tant que je la joue fine. Les hommes se confie sur oreiller ? Ca je n’en suis pas sur, mais ils ont tendance à oublier la pute allongée à côté d’eux quand ils prennent un appel… ou ils parlent affaire entre eux tout en palpant le cul des prostituées devant un verre de Vodka. Nous sommes à peine plus que des objets à leur yeux, c’est tout juste si nous avons la capacité de penser. Soit belle et ferme ta gueule en gros.

“ Bien sur que ce n’est pas un problème pour toi… C’est toi qui mène la danse et qui fixe tes conditions…”

Qu’est ce que j’espère au juste en lui faisant la proposition d’être un client régulier ? L’attendrir en mêlant aux affaires un plaisir que je pourrais utiliser contre lui ? Peut être bien, mon corps c’est bien la seule arme que je possède. Je sais jouer de mes charmes, m’en servir pour tourner parfois des situations compliqués à mon avantage. Un de ses complice sort du bâtiment coupant momentanément notre conversation. Il s’approche avec l’enveloppe… mon enveloppe, je tend la main mais il la donne à mon maître chanteur qui affiche un sourire satisfait. Il la glisse à l’intérieur de sa veste alors que mes lèvres se pincent quand je retiens une tirade de protestation. C’est MON fric putain !!  Mes petits poings se serrent quand il me dit qu’il ne me rendra pas mon fric… je manque d’éclater de rire quand il me fais presque comprendre qu’il fait ça pour mon bien. Bien sur …. tu m’as prise pour une conne ou quoi ?

 “Cède ou crève quoi … ça ne s’appel pas un marché… mais du chantage !!”

Quand son acolyte demande à Nanosh s’il veut pas une pipe derrière les poubelles je le fusille moi aussi du regard. Petit con !!   Bien que si ç'avait put me sortir de l’impasse je me serais agenouillée sans poser de question, mais ce n’est pas le cas. Nanosh remet son cousin à sa place, avant de se tirer en me faisant signe de l’appeler. Il me laisse là comme une pauvre conne. Sans un sous et son numéro écrit au feutre noir sur le dessus de ma main. Je soupire avant de rentrer chez moi. Je me suis mise dans une merde monstre. Encore.

*****

Une semaine plus tard  

J’ai attendu un petit peu plus d’une semaine pour le contact. Ais je était trop longue ? Peut être mais j’ai peur de me jeter tête la première dans l’obscurité de ce chantage. J’y laisserais des plumes ça, ça ne fais aucun doute, je peux juste essayer de limiter la casse. Je n’ai pas réussi à glaner beaucoup d’info en si peu de temps, seulement quelques noms impliqué dans un trafic de stupéfiant, rien d’incroyable mais ça suffira peut être en gage de bonne foie.

Je lui ais envoyé un simple texto : Une heure, le nom d’un hôtel d’un standing moyen et un numéro de chambre. Je me suis rendue sur place en avance, pour l’y attendre. Une bonne bouteille de Whisky, deux verres. Une preuve de bonne volonté de ma part ? Par certains, peut être est-ce une tentative vaine de corruption ? Je l’attend sagement, dans une tenue qui dissimule bien peu de chose de mon anatomie. La poignée de la porte de la chambre s’active. Je me lève et voie sa carrure massive apparaître dans l’encadrement de la porte. Je m’avance vers lui, mes talons claquent sur le sol et raisonnent dans la pièce. Je me plante devant lui, levant les yeux pour affronter ses iris. Nettement plus grand que moi, il me dépasse de plus d’une tête.

 “ C’est plus agréable ici qu’à l’arrière d’un bâtiment miteux non ? ”

Une petite référence à cet endroit ou il m’a piégée dans cette impasse, au sens propre comme au sens figuré. Me forçant à composer avec et à servir ses intérêts.

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

J’ai pris mon temps avant de le rappeler, d’une part parce que j’étais frileuse, et d’autre part parce que je ne voulais pas lui offrir la satisfaction d’accourir comme un brave petit chien. M’être faite coincée avec autant de facilité ça me fiche en rogne, et encore j’ai de la chance que cette histoire ne vienne pas aux oreilles délicates de Svetlana. Les conséquences seraient… probablement funeste.

Un rendez vous dans une chambre d’hôtel standard. Je suis sur place depuis trente bonne minutes quand il pousse la porte m’arrachant au passage un léger sursaut. J’aurai put le vendre et lui tendre un piège. j’y ai pensé pour être honnête, mais j’avais bien trop peur que ça me retombe dessus. Je préfère obéir docilement, comme une sage et tranquille petite chose. C’est avilissant certes mais beaucoup moins risqué pour moi et ma soeur. Je m’approche de lui, ma tenue laisse peut de mystère quant aux courbes harmonieuse de mon corps. J’ai eut peu de chance dans ma vie depuis ma naissance, mais mon corps est la seule chose dont je peux être “fière”. La nature m’a gâtée de ce côté là je peux bien le reconnaître. Je m’avance vers lui, esquissant un sourire presque moqueur en le voyant chercher à droite à gauche, allant jusqu’à visiter la salle de bain pour être sur que ce n’est pas un piège.

“ T’avais peur que je te la fasse à l’envers ?”

Il avait strictement aucune raison de me faire confiance, tout comme je n’ai aucune raison de lui faire confiance moi non plus. Après avoir glissé le papier ne pas déranger à l’entrée de la chambre il vient se servir un verre de whisky. Il est visiblement plus détendu. Pour l’instant je me contente de l’observer poser sa lourde veste en cuir sur la chaise. Il place un verre entre mes mains avant de passer son bras autour de ma taille. Sa prise est ferme, mon bassin contre le sien, il est tellement plus grand que moi que je suis obligée de lever la tête pour affronter son regard.  

“ Quitte à devoir passer du temps ensemble… autant joindre l’utile à l’agréable tu ne crois pas ? “

Je pose ma main sur son avant-bras, laissant remonter mes doigts pour caresser sa peau chaude. Mes iris azuréen demeurent plonger dans les siens. J’esquisse un sourire amusé avant de boire une gorgée d’alcool. Le liquide ambre brûle ma gorge. Je repose le verre sur la petite table en bois. Je veux garder les idées claires. Avec ma carrure toute frêle il m’en faudrait guère pour rendre mes idées brumeuses. Mes doigts arrivent à la hauteur de sa nuque, glissant sur sa joue rêche à cause de sa barbe, je l’attire vers moi, mes gestes sont doux et mesurés. On peut rendre ivre un homme de bien des manières… l’alcool bien sur, mais la luxure et la tentation peut également faire des ravages et s’il y a un point que je maîtrise c’est l’art de la séduction.

J’ai guère d’informations à lui offrir, quelques noms qui reviennent plus souvent que d’autres, mais rien d’intéressant je suppose. Détourner son attention me semble être pour moi la meilleure option. Je lève sur lui mes grands yeux bleus avant de me hisser sur la pointe des pieds pour agripper ses lippes. Un baiser tendre pour commencer, aventurant ma langue entre ses lèvres pour une danse langoureuse. Mes doigts ne restent pas sages une seconde de plus, glissant sous les pans de son T-shirt pour glisser sur ses muscles puissants. Ce type est un colosse, une montagne de muscle, je me sens toute petite devant lui… une petite poupée fragile qu’il pourrait si aisément briser. Son contact me plais, ce baiser que nous partageons fait naître en moi un désir que je n’ai pas à feindre.

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

A ma place, bien sur qu’il l’aurait fait à l’envers. Il est bien entouré et n’a probablement par la même pression que moi sur ses épaules. Si la vie de ma petite soeur n’était pas dans la balance je serais moins prudente et je me serais déjà probablement barrée bien loin de tout ce bordel, mais les choses sont se qu’elles sont et je suis coincée… et ce chantage qui entre à présent en ligne de compte n’arrange en rien mais affaires, mais je dois faire avec.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a une sacré descente, à ce rythme-là il risque d’être rapidement sou mais qu’importe au fond ce n’est pas franchement mon problème. Il m’agrippe par la taille pour m’attirer contre lui, mon bassin vient heurter son corps à la musculature puissante. Il ne me laisse pas indifférente, et c’est bien ce constat qui me pose soucis. Éprouver une forme d’attirance pour son maître chanteur n’est pas la situation la plus facile qui soit. La séduction est la seule arme que je possède, une chance pour moi, je la maîtrise plutôt bien. Je viens l’embrasser, ses lipes ont le goût de l’alcool. Alors que mes doigts glissent sur ses muscles parfaitement dessinés, sa langue part à l’assaut de la mienne, dans une danse à la fois fiévreuse et sauvage. Le frisson qui parcours mon corps ne sont pas feints, le désir qu’il m’inspire est bien là, il est bien réel. Un frisson délicieux me secoue lorsque je sent sa main descendre le long de ma colonne vertébrale pour finir sa course sur mon petit cul. j’accentue ma cambrure naturelle pour profiter de cette caresse. Ma respiration est plus rapide et je suis presque essoufflée quand nous rompons ce baiser délicieux. Je me mordille la lèvre inférieur, quand il glisse dans mon dos, son corps puissant collé contre le mien je sens son souffle chaud dans ma nuque. Oh putain… il embrasse ma nuque, remontant pour taquiner le lobe de mon oreille, à cet instant il n’est absolument plus question de feindre un désir quelconques. Ce dernier bouillonne en moi, embrume mon esprit alors je devrais garder les idées claires et focus sur mon objectifs.  Un moment de faiblesse oui clairement, mais là tout de suite il n’est plus question de séduction et désir. Nous verrons le reste plus tard… Sa main large et dominatrice glisse autour de mon cou sans pour autant serre ma gorges graciles, remontant jusqu’à mes lèvres qui  elles viennes capturer son index dans un simulacre parfait de fellation. Je joue les allumeuses cherchant à provoquer clairement chez lui un désir à la fois sauvage et primaire.

Ainsi monsieur veut me voir me tortiller devant lui pendant qu’il s’enfile encore un ou deux verres ? Il boit trop et j’ai peur qu’il finisse par être incapable de sortir d’ici debout sur ses deux jambes. Je devrais peut être lui dire de ralentir non ? Je lui adresse un sourire envoûtant en guise de réponse avant d’attraper mon portable pour nous mettre un peu de musique. C’est pas le top mais je fais avec les moyen du bords. Une musique lancinante raisonne dans la pièce alors que mon corps commence à se déhancher lentement, sensuellement… Sa dernière remarque m’arrache un sourire clairement amusé. Mes iris viennent s’ancrer durement dans les siens, une forme de provocation silencieuse. Je m’avance vers lui lentement, mes talons claquent sur le sol alors que je m’approche dangereusement de lui. J’attrape son verre qu’il n’a pas encore eut le temps de terminé pour le poser sur la petite table adjacente.

« Je crois que tu as assez bu pour l’instant… »

Je ne lui laisse pas réellement le temps de me répondre, je viens m’installer à califourchon sur ses genoux l’attrapant fermement par la nuque avant de venir capturer ses lèvres. La langue vient furieusement chercher la sienne. Il m’attire, autant qu’il attise ma colère… c’est dingue, c’est violent et toutes ses émotions contradictoires qui grondent en moi se déchaîne en un baiser tumultueux.  

« Et je crois que je préférerais que tu t’occupe de mois plutôt que de ton verre…. a moins que je ne sois pas assez… distrayante ? »

Je prend cet air faussement innocent qui me va si bien, tout en laissant glisser lentement mes doigts sur son torse descendant lentement pendant que mon bassin ondule doucement contre le sien pour le sentir durcir…

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

Nanosh exerce sur moi une pression sans doute odieuse, il profite de la situation et les seules armes dont je dispose encore sont mes charmes. Une arme efficace si je me fie à ce regard appréciateur qu’il pose sur moi. Il est vrai qu’il est bel homme et que je n’ai pas à me forcer pour jouer les succubes, dans d’autres circonstances peut être même que je pourrais tenter de sérieusement l’apprécier ? Pour l’heure je tente de l’étourdir en usant de mes charmes, suçant son doigt dans un geste évoquant un fellation parfaite. Mon regard est bien plus doux et brûlant que ses émotions qui me traversent. Je garde à l’esprit qu’il n’est que mon maître chanteur et que je dois me défaire de son emprise d’une manière ou d’une autre, mais les informations qu’il détient contre moi sont trop dangereuses pour que je prenne le risque qu’il les révèlent à qui que se soit. L’affronter brutalement est un combat perdu d’avance, m’adoucir, adopter un comportement auquel il ne s’attend pas pour le déstabiliser est une approche comme une autre.

Danser devant lui de manière langoureuse et subjective, c’est bien sur dans mes cordes. Je le prive de son verre d’alcool, un sourire taquin se dessinant sur mon visage. Mes mouvements sont lascifs et hypnotique, mais je ne compte pas demeurer longtemps à une distance respectable de cet homme. Mon corps vient onduler au dessus du sien, je joue la carte de la provocation m’en amusant clairement quand je vois que ma proximité grandissante à tendance à démolir toute concentration  sa part. Distrayante est donc le mot approprié. Sur ces dernières paroles, un frissons me parcours des pieds à la tête quand ses mains larges et puissantes emprisonnent ma taille fine. Rapidement ses dernières remontent dans mon dos pour s’attaquer à mon soutien gorges qui ne lui oppose pas la moindre résistance, libérant ma poitrine à la gourmandise de ses iris. Un gémissement m’échappe, passant la frontière tremblante de mes lèvres quand il vient refermer sa poigne sur mes seins, les malaxant avec une envie non dissimulée avant d’y plonger son visage. Sa langue audacieuse joue avec mes pointes, m’arrachant des gémissements que je suis bien incapable de retenir. Je me cambre de manière exagéré quand je sent sa main glisser dans mon dos, sous le tissus fin et délicat de mon dessous pour venir malmener le galbe de mes fesses.

Loin d’être inactive dans cet échange qui gagne en intensité à chaque instant mes doigts courent sur sa peau, s’attardant sur chacun ses muscles parfaitement dessiné. Mon maître chanteur est un colosse aux allures virils, et je ne peux pas nier qu’il attise en moi un désir particulier. Il réussirait presque le tour de force de me faire - momentanément du moins - oublier toute cette rage qui gronde en moi à son encontre. Est ce qu’une part de moi espère suffisament l’étourdir de mes charmes pour lui faire oublier ses intentions ? Peut être, mais pour celà il fait que je me donne à lui sans le moindre retenu. Est ce que je rêve ? peut être bien, mais qui ne tente rien n’a rien non ? Mon bassin vient se presser contre le sien, et un sourire des plus provocant étire mes lèvres quand je sent contre moi sa virilité former une bosse déjà bien dure. Monsieur est charmé… ça il ne peut pas le nier. Doucement j’ondule contre lui pour l’exciter davantage quand ma main libre vient s’emmêler dans ses cheveux court tirant légèrement dessus avant de venir l’embrasser. Un baiser à la fois langoureux et sauvage emprunt d’un désir qui me tenaille réellement et que je ne cherche nullement à dissimuler.

« Tu tiens toujours à commencer par discuter… ? »

J’arque un sourcil provocant en le questionnant, mes iris demeurent ancrés dans les siens quand ma main descend le long de son torse pour venir caresser à travers le tissus son érection déjà plus que palpable. Dans un geste lent mon autre main vient s’attaquer à a sa ceinture, que je détache avant d’ouvrir son pantalon pour que ma main puisse s’y glisser et empoigner d’abord presque timidement son sexe durcit d’excitation.

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

L’étourdir avec mes charmes, c’est vraiment ça que j’essaie de faire ? Oui, mes talents pour le plaisir et la séduction sont mes seules armes dans ce monde dans lequel on m’a catapultée. Pour lutter contre cet homme qui tente de me faire chanter pour obtenir de moi des informations sur les Russes, je n’ai pas d’autres choix. L’affronter de manière frontale serait ridicule, ce serait tout bonnement du suicide. Le séduire, lui offrir tant de plaisir qu’il ne pensera plus à son plan initial, c’est fou et ça marchera probablement pas, mais à cet instant ça me semble être ma seule option. Cependant, je sais que ce plan risque d'être risqué et incertain. Je devrai faire preuve de ruse et de subtilité pour manipuler ses émotions et le distraire de ses intentions néfastes. J'espère que ma stratégie fonctionnera et que je pourrai ainsi échapper à son emprise.

Ma poitrine lui est offerte et sa langue inquisitrice joue avec comme si elle lui appartenait. Je le regarde faire, gémissant de plaisir offrant à ses doigts capricieux et plein d’envie qu’il laisse courir sur mon corps. Je dois me rendre à l’évidence, accepter ce constat brûlant, je désir cet homme, sa force brut et ce charisme sauvage qu’il dégage me fais un effet de fou. Mes doigts courent sur son corps à la musculature parfaite. Cet homme est un colosse, une force de la nature qui me rends ivre d’un plaisir que je voudrais ne pas ressentir pour lui. Désirer son maître chanteur non mais sérieusement qu’est-ce qui ne vas pas chez moi ?

Avide d’envie j’agrippe sa tignasse pour le forcer à renverser son visage en arrière pour l’embrasser. Mes lèvres captent les siennes les domptant fiévreusement. Ma langue vient danser avec sa jumelle dans un balais brûlant. Je m’aventure sur une pente glissante, je le sais et pourtant je suis incapable d’agir d’une autre manière. Je suis galvaniser par ce désir brûlant qui me consume et me pousse à me montrer sans cesse plus audacieuse. Je déboucle la ceinture de son pantalon pour en libérer son pieu de chair. Son colosse se dresse et se durcit lentement sous les attentions que je lui procure. Sa membrure et imposante, sa taille délectable sonne comme une promesse de moments brûlant d’un plaisir délectable et étourdissant. Je le taquine pendant qu’il guide mes mains pour l’éveille comme il se doit.

Ce désir brûlant et partagé et un sourire plein de provocation étire mes lèvres quand il me promet que nous discuterons une fois que je me serais occupé de lui. Oh oui, je compte bien m’en occuper comme si le se doit, avec toute l’attention particulièrement brûlante qu’il mérite. Il me laisse le caresser et l’éveiller doucement pour venir reporter son attention sur ma poitrine qui est à la porté de ses lèvres. Il m’arrache des gémissements d’envies, captant et malmenant mes seins qui pointent à présent fièrement sous ses intentions parfaitement orchestré. Cet homme sait faire chanter le corps d’une femme, un fait indéniable dont je compte bien être la victime incessamment sous peu.

« J’ai tant d’envies te concernant que ça risque d’être long…»

Je plonge mes iris dans les siens, le provocant d’un la’rge sourire avant de lentement me détache de lui, le laissant assis sur le fauteuil. Mes mains se posent sur chacun de ses genoux pour venir écarter ses cuisses. J’ai lâché son regard du mien à aucun instant. Lentement, je viens m’agenouiller entre ses genoux pour venir apposer ma langue à la base de sa virilité remontant d’une extrême lenteur pendant ses mes doigts eux s’occupent de ses valseuses. Je ne dissimule pas ma gourmandise, cette dernière n’est pas feinte, elle n’est pas calculée. Elle est réelle et je prend concience de l’effet qu’il me fait quand ma langue arrive à son sommet, jouant sur son gland, soufflant doucement dessus avant de former un O parfait avec mes lèvres pour le prendre en bouche. Avide de plaisir. Avide de foutre je désire cet homme avec une virulence qui me surprend moi-même. Je suis comme une poupée, soumise et docile. Je veux son plaisir même si cela devait être aux dépens du mien. J’aime cette poigne ferme et dominatrice, ses mains larges qui courent sur ma peau de porcelaine. Je veux le sucer longuement, je veux sentir son plaisir au bout de mes lèvres, je veux sentir son foutre chaud souiller ma langue, mon corps avant de le posséder totalement. Mon regard est plein de provocation car je veux eveiller en lui ce désir bestiale qui lui colle à la peau.

BY .SOULMATES

Nanosh  & Anastasia

@Nanosh Appleby    

Il n'y a rien de plus précieux que d'attiser le désir d'un homme, de le voir grandir et se développer dans la profondeur abyssale de son regard. C'est une vision d'une beauté indescriptible. Ce que je lis dans les yeux de mon maître chanteur attise en moi une excitation, une effervescence que je voudrais taire, que je voudrais garder secrète. Pour endormir sa méfiance, je devais user de mes charmes, déployer toute ma féminité et ma séduction. Et dans ce jeu de séduction, ce sont mes sens qui se retrouvent en ébullition à son contact, qui sont éveillés et intensifiés. Il a sur moi un effet que je n'aurais jamais anticipé, un effet auquel je ne m'attendais pas.

Dans un ballet des sens, ma langue danse avec une agilité affirmée le long de sa verge, durcie par l'excitation qui nous envahit. Mon désir est clair et sans détour, une gourmandise assumée que je ne cherche pas à dissimuler. Chaque mouvement est un délice que je prolonge autant que possible, savourant chaque instant, chaque pulsation contre ma langue. Je prends plaisir à faire durer l'instant, à m'imprégner de chaque sensation, de chaque vibration qui émane de lui, rendant notre intimité encore plus intense.Je joue avec lui de cette manière, cherchant clairement à éveiller en lui une excitation intense avant de le délaisser subitement. En grimpant agilement sur le lit, je lui offre une vue imprenable et parfaite sur ma croupe en un geste de pure provocation. Mon cœur, à ce moment, se met à battre plus rapidement dans ma poitrine, comme un tambour rythmant notre danse silencieuse. Lorsqu'il se lève pour s'approcher de moi avec une lenteur calculée, sa silhouette massive se dessine dans l'obscurité, me surplombant de toute sa hauteur. Cette vision, associée à sa proximité, me cloue sur place, remplie d'un désir étourdissant qui semble consommer tout mon être.

Un sourire éclatant se dessine sur mon visage lorsqu'il déclare avec assurance vouloir me faire l'amour d'une manière que personne n'a jamais réussie auparavant. L'anticipation de ce qui va suivre me rend follement impatiente. Un petit cri de surprise m'échappe lorsque, sans prévenir, il me saisit fermement pour me tirer vers lui avec une certaine brusquerie. Sa poigne est résolue, inébranlable, et mon excitation atteint des sommets inédits. Mon souffle se fait court alors qu'il guide doucement son sexe à l'entrée de mon intimité, déjà humide d'un désir ardent. Je suis à ce point excitée que je mouille abondamment, à la manière d’une bête en rut. C'est tout simplement incroyable, la façon dont il me fait perdre tout contrôle.Il me rend complètement folle, me consume de l'intérieur par une passion presque insoutenable. Il commence alors à se mouvoir, ses mouvements s'accélérant progressivement, devenant plus délibérés et plus audacieux. Chaque coup de rein brutal, sauvage et sans relâche qu'il me donne, m'arrache des gémissements étouffés qui se transforment bientôt en cris d'un plaisir si puissant qu'il défie toute description. Chaque mouvement, chaque respiration, chaque frisson, est une nouvelle exploration de ma propre extase, une expérience qui me laisse pantelante et en demande de plus.

À peine quelques instants plus tôt, j'avais tourné mon visage pour le regarder par-dessus mon épaule, poussée par un désir profond de voir l'expression de plaisir, l'envie débordante et la rage passionnée qui animaient les traits abrupts et définis de son visage. Grâce à la position parfaite que nous avions adoptée, sa précision et son intensité étaient incroyables, comme s'il avait trouvé l'angle d'attaque idéal qui maximisait le plaisir. Dans l'effervescence de ce moment, je m'agrippais aux draps avec une force féroce, comme si ma vie entière, mon existence même, dépendaient de cette emprise, de ce lien tangible avec le monde tangible alors que je me perdais dans un océan de sensations.

Tout à coup, il accélère, amplifiant mes émotions à un niveau insoupçonné. Le plaisir devient si puissant, si omniprésent, que tout ce qui nous entoure devient indistinct et flou, comme enveloppé dans un halo de sensation. Sa poigne, ferme et dominatrice, agrippe ma tignasse de cheveux, enfouissant mon visage dans le matelas doux et accueillant. L’impression d’asphyxie, loin d'être effrayante, décuple mes sensations, rendant chaque instant plus intense que le précédent. Le plat de sa main libre, puissante et assurée, vient mordre la pâleur de mon petit cul, déclenchant une douleur à la fois vive et exquise, m’arrachant un cri étouffé qui se perd dans le tissu du matelas. Au même instant, mon plaisir s’envole, atteignant des sommets inexplorés, tendant mon coeur d’une extase foudroyante, une euphorie qui consume tout sur son passage. La jouissance est pleine et entière, d’une intensité telle que mon corps tout entier s’embrase, comme pris dans un incendie de sensation. Mon sang devient lave en fusion, une chaleur qui se répand dans chaque veine, chaque capillaire, et mon coeur bat si fort, si rapidement, qu'il menace d’exploser dans ma poitrine, comme un tambour battant le rythme de ma jouissance. Mon corps est secoué par des spasmes d’un plaisir incontrôlable. Je tente de me redresser sur mes bas tremblant, cherchant à tourner le visage pour croiser son regard, le laissant entrevoir l’immensité du plaisir dont il est l’auteur.

« Oh putain. Tu es une vraie bête !! »

Et dans ma bouche, c'est un incroyable compliment. J'ai connu des amants, beaucoup trop pour que je puisse les compter tous. Mais des comme lui... des comme lui, non, jamais. Il y a quelque chose en lui, ce petit quelque chose de spécial qui fait chavirer mon cœur et me fait perdre mes moyens à chaque fois que je suis en sa présence. C'est une sensation si intense que c'est difficile à expliquer. C'est comme si chaque partie de moi était attirée par lui, comme si chaque cellule de mon corps vibrerait à son contact, comme si mon cœur battait juste pour lui. C'est ce petit truc chez lui qui me fait défaillir, qui rend chaque moment passé avec lui si précieux et inoubliable.

Dans un effort désespéré pour lui échapper, je m'échappe subitement en avant, me retournant dans un mouvement presque fluide pour venir plaquer mon corps brûlant contre le sien, en une fusion de passion et de désir. Avec un acharnement quasi sauvage, témoignant de mon trop grand appétit, je dévore ses lèvres, m'abandonnant à l'intensité de l'instant.

Dans un mouvement presque chorégraphié, je l'attire avec moi sur le lit, le guidant jusqu'à ce qu'il soit allongé sur le dos, totalement à ma merci. Je m'installe à califourchon sur lui, dominante et audacieuse, et je m'empâle lentement sur son pieu de chair, savourant chaque instant de cette intimité partagée. Ondulant mon corps lentement au début, je me laisse emporter par l'émotion et la passion, accélérant graduellement mes mouvements, variant les rythmes dans un ballet de sensualité.

Je lui offre une vue divine sur ma poitrine, balotant au rythme de mes mouvements, une vision hypnotisante qu'il se plaît à observer. Chaque mouvement, chaque ondulation, chaque seconde passée ensemble semblent suspendues dans le temps, intensifiant l'expérience pour nous deux.

BY .SOULMATES