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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't ! En découvrir plus
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 Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.

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Hugo Castelli
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MessageSujet: Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.   Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. EmptyVen 27 Sep - 14:01

--Outfit-- Pourquoi j'ai ce sentiment horrible au creux du corps ? Ce poids terrible qui ne me quitte plus depuis quelques jours. Il n'y a que quand je me perds dans ses yeux que je parviens à oublier. Pourquoi ? Putain... pourquoi je suis incapable d'arrêter la machine infernale que j'ai moi même activée ? Je suis fou de cette femme, à en avoir le corps qui chante et le coeur qui sourit. Je sais que ça n'est pas possible... pourtant quand je la regarde, alanguie dans les draps froissés par nos ébats je vibre d'une tendresse qui pourrait me rendre fou. Je me lève, doucement, embrasse son front avec toute la délicatesse du monde et m'extrais de notre lit.

Ce soir c'est son anniversaire. J'ai prévenu son frère et ses amis que je m'occupais de l'organisation, que ça comptait pour moi, que j'avais une surprise. J'ai la nausée rien qu'à y penser. Je lève les yeux, croise mon reflet dans la salle de bain impersonnelle de cette suite et je serre les machoires. Pour la première fois de ma vie je me dégoute, je me sens tel que m'a si souvent décrit mon père. Un déchet... une merde... Je ferme les yeux et essaye de me connecter à ma colère. C'est d'elle que tout ça est né. De cette rage que j'ai ressenti quand celui qui était plus qu'un frère m'a trahi et c'est depuis que je fais n'importe quoi.

J'essaie de rester concentré, mais j'ai l'impression étrange de percevoir son souffle, de sentir encore le grain de sa peau qui roule sous mes doigts et j'étouffe ! Je me glisse sous la douche, en sors et me sèche avant de récupérer une feuille et un stylo. J'écris : Ma tendre luciole, aujourd'hui j'ai envie de te rendre un peu du bonheur que tu me donnes chaque jour. Jamais je n'aurais cru vivre ça un jour et c'est à toi que je le dois. On se retrouve ce soir. 19h, je t'attendrais dans le hall. Je te veux dans ta plus jolie robe, prête à profiter du plus bel anniversaire de ta vie. <3 <3 H Je signe d'un grand H stylisé et j'abandonne doucement ce petit courrier sur l'oreiller, à ma place. On est au torrey depuis quelques jours déjà, à croire que j'avais besoin de profiter de chaque seconde avec elle avant de m'amputer de la plus belle partie de moi.

Je pose une rose, blanche, pour parfaire mon effet et espérer laa faire sourire. C'est complètement fou et abject aussi sans doute, mais je crois que mon esprit fait la distinction entre ce que je viss avec elle et ce que je m'apprête à faire. Comme si je ne voulais pas prendre conscience de l'abysse ignoble dans lequel je m'apprête à nous plonger. Je ferme la porte de la chambre et je descends. J'ai encore à faire, pour que tout soit parfait, sur la plus jolie terrasse du palace. Je crois que je suis incapable d'affronter son regard avant ce soir. Parce que j'ai mal au ventre et envie de chialer comme un gamin. J'aimerais tellement que quelqu'un puisse m'arrêter...

*****

19h. Je me tiens devant l'ascenseur, un bouquet de fleurs dans les mains, des pétales de fleurs sur le sol, qui créent une allée jusqu'à cette terrasse sur laquelle se tiennent tous les gens qu'elle aime. Sur laquelle se tient mon frère d'hier et ennemi d'aujourd'hui. J'ai revetu l'armure, de charme et de séduction. Les portes s'ouvrent, mes yeux remontent sur la silhouette divine de cette femme et mon souffle se suspend. Je n'ai pas à feindre l'émerveillement, parce qu'il me cueille, me fait bondir le coeur et faire un pas en avant pour la plaquer contre le mur et dévorer ses lèvres. Comme un damné ? Oui ! Comme celui que je m'apprête à devenir. -"Enfin, tu es là."
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MessageSujet: Re: Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.   Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. EmptySam 28 Sep - 11:27

--OutFit--

Ça fait quelques semaines maintenant que tu vis un rêve éveillé. Un rêve gouverné par un homme aux yeux d’une obscurité renversante, d’une tendresse étourdissante et d’une passion sans limite. Tu n’as strictement jamais vécu cela et pourtant votre relation est d’une simplicité et d’une évidence folle. A ses côtés, tu es simplement heureuse, amoureuse. Tu adores l’entendre rire, le voir te regarder sans qu’un mot n’ai besoin de sortir de sa bouche, le voir dénué de cette armure protectrice qu’il porte à chaque instant. Ce que les autres voient en lui, ce n’est pas ce qu’il est. Ce qu’il est, brille à t’en éblouir, te fait frémir à en avoir le vertige, te fait perdre tout simplement la tête. Tu sais que tu n’es pas rationnelle… Mais tu l’aimes. Il est depuis toujours ce que tu attendais et parfois, tu te laisses à croire que tu es ce qu’il attendait lui aussi. Votre relation est née dans le secret et y reste, cette bulle de douceur est la vôtre, et tu ne ressens aucune envie de la partager pour le moment. Tu le veux à toi, rien qu’à toi et c’est suffisant ainsi.


Le Torrey vous accueille depuis plusieurs jours en ses lieux. A l’abris des regards, tu te laisses aller à l’aimer, à le séduire et à tout simplement laisser danser ton âme avec la sienne. Chaque nuit avec lui est un instant magique où vos corps s’animent, se lient et se dévorent. Chaque matin voit votre regard se perdre dans celui de l’autre, alors que votre tendresse mutuelle baigne chaque instant.
Ce matin, ton regard n’est pas encore ouvert que tu sens le frisson habituel et dérangeant de son absence. Ta main s’avance vers la place qui est la sienne, sans y trouver la chaleur et la douceur de son grain de peau. Tu abandonnes un grognement alors que ton regard s’ouvre sur des draps froissés. Tes iris le cherchent dans la pièce mais aucune trace de sa présence. Tu te redresses sur tes coudes, à plat ventre et totalement nue tu découvres la présence de sa rose et du petit mot qu’il t’a laissé. Tu élargis un sourire en le lisant, amenant la rose contre le bout de ton nez en susurrant.


- Hum… Qu’est ce que tu prépares Hugo… ?


*********


La journée t’a semblait terriblement longue, sans lui. C’est ton anniversaire aujourd’hui, et il a décidé de jouer les Fantômas pile ce jour-là. Il a intérêt à ce que ce jour soit mémorable. Tu as fait quelques emplettes, histoire de parfaire ton effet du soir et aussi de passer le temps. Tu as trainé quelques temps à la piscine puis tu t’es offert une petite séance de massage. Il t’a demandé d’être dans ta plus belle robe après tout, non ? Alors autant que tu sois la plus divine possible dedans.


L’heure approche, tu es prête et dans le creux de ton ventre il y a une douce sensation de papillons s’agitant alors que l’ascenseur se dirige vers le point de rendez-vous. Tu as hâte de le voir, il t’a manqué, beaucoup trop en réalité. Tu te retiens de piétiner alors que tu entends le signal de l’ascenseur qui indique l’ouverture des portes. Et à l’instant où elles s’écartent, tu manques un battement en découvrant la silhouette de l’être que tu attendais bien trop impatiemment aujourd’hui. Ton regard coule sur lui de ses pieds jusqu’à son visage, l’un de tes sourcils s’arquant sans dissimuler le fait que tu apprécies bien trop ce que tu vois. Le contraste de sa peau hâlée et du bleu de son costume lui va magnifiquement. Tu avances d’un pas, histoire de sortir de la cage de fer qui t’a amené là, et tu inspires plus fort.


- Waouh… Tu tentes de séduire quelqu’un ?


Tu plonges dans ses yeux et ta bouche s’entrouvre malgré toi. Tu devrais dire quelque chose de plus, mais il s’avance et te plaque au mur, sa bouche capturant la tienne alors que tes mains viennent se glisser contre ses flancs pour l’amener plus fort contre toi. Vos souffles s’accélèrent, tu accentues le baiser, incapable de résister à son pouvoir d’attraction. Tu mords doucement sa lèvre inférieure en murmurant.


- Je devrais être en colère contre toi pour m’avoir laissé dans un lit froid …


Pourtant ta bouche replonge contre la sienne, ton corps se pressant plus fort contre lui avant que tu ne susurres dans un souffle séducteur.


- Je crois qu’une seconde de plus sans toi m’aurait obligé à l’agonie. Tu crois que je deviens accro ?


Tu lui offres un magnifique sourire, consciente que tu l’es déjà totalement. Ta main rejoignant sa joue que tu caresses alors que ton regard sur lui se fait plus doux.


- Tu es magnifique. Tu m’as manqué Hugo Castelli.
Hugo Castelli
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MessageSujet: Re: Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.   Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. EmptyVen 4 Oct - 21:41

Les portes s'ouvrent et mon souffle se coupe alors que mon coeur se cabre dans ma poitrine. Je me prends en pleine face l'odieuseté de ce que je m'apprête à faire à la seule lumière qui perdure dans ma vie et j'ai envie de mourir. Juste là, foudroyé sur le coup. Je ne mérite pas la douceur de son regard, pas le charme affolant de ses courbes mais putain ce que j'en ai envie. Cette femme révèle en moi des envies de toujours, une forme étrange d'instinct de protection et pourtant je m'apprête à la détruire sur l'autel de la vengeance ? Quel monstre suis-je ?

Je sens le poids de ses mots, sa douceur, son impatience vibrer à travers elle. Ses mains sur moi, la façon dont elle me regarde… ça me frappe en plein cœur. Chaque geste, chaque souffle que je perçois de sa part me fait vaciller un peu plus. Je l'aime... C'est fou et ça me serre le ventre, je l'aime et ça me claque à la gueule quand je m'avance pour la prendre dans mes bras. Et pourtant, malgré tout ce qu’elle me fait ressentir, je me déteste encore davantage parce que je suis incapable de stopper la machine infernale que j'ai moi même animée. -"Toi. Toujours... et seulement toi." Je me jette à l'assaut de ses lèvres, comme le noyé que je suis, prenant là mes dernières bouffées d'oxygène et de bonheur. Je vais nous jeter dans la tornade, écraser son amour et fouler aux pieds tout ce qui fait sens...

Ses mots résonnent en moi, "accro", "tu m’as manqué", et je sens une colère sourde me monter à la gorge. Contre moi. Contre ce que je vais lui faire. Mais ce n’est pas encore le moment de pleurer et de souffrir… Pas tout de suite. C'est tellement con ! Le pire étant que je le sais. Pourquoi je ne suis pas capable d'oublier ma douleur et mon égo pour une chance d'être heureux? Pourquoi je suis trop con pour reconnaitre le bonheur avant qu'il ne s'en aille ?

Je prends une longue inspiration et tente de la jouer léger, de ne pas laisser cette rage et cette souffrance percer la surface. Je lui fais un clin d’œil, joue le jeu, celui que je maîtrise à la perfection, celui de la séduction. Mon sourire charmeur s’étire alors que mes doigts effleurent sa joue, doucement, comme pour prolonger ce contact vital, cette sensation de pure tendresse. Est ce qu'elle peut voir que je suis amoureux ? Est ce qu'elle pourra seulement comprendre que malgré les apparences je n'ai menti sur rien ? Non... évidemment que non, pauvre con.

Mon bras glisse autour de sa taille, attirant son corps contre le mien tandis que je murmure, -"Te laisser dans ce lit était un crève coeur." Mon cœur bat à tout rompre, je le sens cogner dans ma poitrine à chaque seconde qui passe. Je m’en veux de lui mentir ainsi, de lui donner ces promesses vides que je sais déjà brisées d’avance. Mais quand je plonge à nouveau dans son regard, je me perds. Je deviens ce que je veux être pour elle, et seulement pour elle. C'est fou, mais je ne mens pas, aussi dingue que celà puisse paraitre.

Je m’écarte légèrement, lui offrant mon bras avec une élégance que j’espère naturelle. -"Viens, j’ai une surprise qui t’attend mon ange." Les pétales jonchent encore le sol derrière et devant nous, tandis que je l’entraîne doucement vers la terrasse. Chaque pas m’approche un peu plus de cet instant où tout va basculer, où le sol sous mes pieds va se dérober, et pourtant je continue, comme prisonnier de ce moment suspendu. Nous franchissons le seuil de la terrasse. La lumière tamisée des lanternes, la vue imprenable sur l’océan… tout est si parfait, et pourtant si lourd de sens. Mes doigts se resserrent doucement sur les siens, comme si je cherchais à me raccrocher à cette dernière lueur de bonheur avant que tout ne sombre.

Je me tourne vers elle, mes yeux capturant les siens une dernière fois avant l’inévitable. -"Je voulais que tu aies le plus bel anniversaire de ta vie", je lui dis, ma voix vacillant à peine. -"Et ça commence maintenant." Mon sourire est clairement triste, mais elle ne doit pas le voir. Pas encore. Je l’entraîne à ma suite vers le centre de l'immense terrasse, là où tous ses proches sont rassemblés. Là où, parmi eux, se tient celui qui a brisé tout ce que j’étais. -"Réunir tous ceux qui comptent pour toi, me semblait un bon début." Mon bras se resserre contre elle et je viens déposer les lèvres contre sa tempe, pour murmurer à sa seule intention, -"Je t'aime Amalia." Des mots que je n'ai pas prémédités, des mots que je ne pensais même pas prononcer un jour et qui viennent de m'échapper au pire des moments sans doute. Je la contemple et sur un petit salut digne d'un mousquetaire je m'éloigne d'elle pour gagner une scène qui surplombe les lieux.
Amalia Cavanna
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MessageSujet: Re: Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.   Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. EmptyDim 6 Oct - 12:20

"Toi. Toujours... et seulement toi." Ta peau se couvre d’un frisson. Ton âme se connecte à la sienne, alors que ses lèvres affamées rencontrent les tiennes, avides de vouloir combler son absence.  Te séduire semble d’une facilité déconcertante quand on le voit à l’œuvre. Tu te gorges de son parfum, te réchauffe de sa peau, de ses lèvres et des sentiments qu’il t’arrache en t’accueillant de cette manière. C’est dingue comme en quelques semaines il est devenu le dieu de ton monde. Phrase pathétique ? Ouais, sans doute mais après tout ce que tu as pu vivre, eh bien être amoureuse d’un homme qui prend soin de toi, qui te choie, te protège et te donne l’amour dont tu as besoin, c’est purement la plus belle chose qui soit. Regardez-le. A quel moment tu as mérité l’attention d’un mec tel que lui ? A quel moment, toi, tu as pu lui suffire ? Ce n’est pas juste physique, même si oui il est renversant. C’est une connexion, dans son regard tu te sens en sécurité, forte, divine, irrésistible. Personne ne t’avait autant fait te sentir complète avant lui. Tu l’aimes depuis la première seconde où ton âme a pu savoir ce que c’était… Et aujourd’hui semble-t-il, elle n’est plus la seule à s’émerveiller à la rencontre de l’autre. Vos lèvres se canalisent, le temps de reprendre votre souffle, ton front contre le sien, et ton corps fermement pressé contre le sien. Ta main caresse la repousse contre sa joue et tu ouvres sur lui un regard plein de douceur, d’admiration et un brun de malice qui te caractérise. Il imite ton geste et tu sens ton visage se lover contre sa main, comme un chaton qu’on caresserait. Au travers de ses yeux tu ressens tellement de choses. Il te dit que te laisser a été un crève-cœur et tu attrapes de nouveau sa bouche, comme une pause camée en manque.


- Tu as intérêt à ce que ça ai valut la peine…


Tu lui souris malgré ta menace sourde qui en réalité n’en est en rien une. Tu le sens se détacher et remarque enfin l’environnement autour de vous. Ton attention était tellement focus sur lui que tu n’avais pas remarqué le bouquet ou encore les pétales sur le sol. Tu entrouvres la bouche en revenant dans ses yeux à la fois surprise et pleine de dévotion. Il te dit qu’il a une surprise et ton visage s’illumine plus fort alors qu’il te tend son bras. Tu enroules doucement le tien autour de lui, alors que vous approchez d’une terrasse et que ton regard se montre plein de curiosité. Ton corps se colle imperceptiblement à lui, tes doigts cherchant timidement les siens alors que la vue qu’il t’offre est éblouissante. Tu ne connaissais pas vraiment cet endroit avant qu’il ne décide de te le faire découvrir. Le Torrey est magnifique, le Torrey est une œuvre d’art conçu pour tomber amoureux. Il t’annonce qu’il voulait le plus beau des anniversaires et tu fronces les sourcils alors qu’il annonce que ça commence maintenant. Pivotant doucement sur toi-même encourager par Hugo, tu découvres la présence, un peu en retrait, d’une vingtaine de personne, tous sur leurs 31 et tous étant des êtres très cher à ton cœur. Ta mère est là, Andy, et tes amies, tu tournes ton regard vers Hugo, alors que les larmes te montent. Tu articulerais bien quelque chose mais il a repris de sa posture plus… distante maintenant que du monde vous voient. Il approche de ta tempe et articule qu’il t’aime et une larme roule sur ta joue alors que tes doigts serrent plus fort son bras. Tu te fais rapidement happer par tes amies et rapidement les minutes s’effritent sous les câlins de certains, les bisous des autres et les discussions. De temps à autre ton regard le cherche et l’observe à l’écart. Parfois vos regards se croisent mais se détachent rapidement. Sans doute l’effet du monde vous entourant, tu as pris de trop mauvaise habitude, à force de le contempler. Tu inspires, attrape ton téléphone et prétexte après une bonne heure, avoir un coup de fils à passer. Tu enregistres un vocal qu’il ne verra sans doute pas de suite, sans doute plus tard dans la soirée, mais qu’importe. Ton regard observe la personne à qui il est destiné. Il ne semble pas te remarquer, il regarde ton frère d’un œil assez dur d’ailleurs. Il y a toujours de l’animosité entres eux, tu ignores pourquoi mais tu le sens.


Vocal :« As-tu conscience du calvaire que c’est de te regarder, de te savoir dans une pièce sans que je puisse te toucher ? Je t’ai observé… Bon il est possible que je t’ai imaginé aussi deux ou trois fois sans que ce délicieux costume ne t’habilles… »


Ton rire se fait entendre au travers d’un murmure, alors que tu redeviens sérieuse après un petit silence. Silence pendant lequel, ton regard le détaille, échangeant quelques banalités avec une amie à toi. Sa beauté te perturbe tout comme elle t'émeut.


« J’ai remarqué un trouble dans ton regard. J’ignore ce qui en est la cause mais sache que j’ai une chance folle qu’un homme tel que toi… m’aime. Putain, j’hallucine que tu me dises ça à l’instant où je suis obligé de feindre les apparences… Tu es tout ce dont je rêvais mon amour, c’est toi depuis toujours. C’est un magnifique anniversaire, j’en reviens pas que tu ai fais ça pour moi. Même si je ne peux pas m’empêcher de ressentir le froid lorsque tu es loin de moi. »


Tu inspires et le bruit de ton inspiration doit s’entendre alors que tu reprends.


« Je t’aime Hugo. Ma vie est tellement belle depuis que tu y règnes… A tout à l’heure. »
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MessageSujet: Re: Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.   Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. EmptyMar 8 Oct - 21:08

Je la regarde, debout là-bas, un peu plus loin, lumineuse dans cette foule qui ne brille que par sa présence. Amalia, ma douce Amy. Mon cœur se meurt dans ma poitrine à la simple vue de son sourire innocent, à la façon dont ses yeux s’illuminent quand elle parle avec les autres, quand elle pose les yeux sur moi. Elle est belle, radieuse même, et rien dans son regard ne laisse deviner ce qui va s’abattre sur elle, comment pourrait elle s'y attendre en même temps? Je sens une douleur sourde m’envahir, une souffrance que je ne peux plus ignorer, une souffrance qui atteint sans doute celle que je m'apprête à lui infliger. Elle est là, et je suis ici, à la regarder, à l’adorer en silence, tout en me haïssant comme jamais. J'ai la nausée, des douleurs dans les avant-bras à force de serrer les poings.

Mon cœur me crie de l’épargner, de laisser tomber, de choisir l’amour plutôt que la vengeance, mais mon esprit est déjà trop loin dans cette descente aux enfers. La machine est en marche, et rien ne pourra l’arrêter. J’ai déclenché ce processus infernal, et maintenant que je suis si près du but, je ne sais plus comment en sortir. Tout en moi hurle que je vais la perdre pour toujours, et pourtant… je continue d’avancer. Parce que la vengeance est plus forte. Parce que ma haine m’étouffe, même si elle est dirigée contre moi autant que contre lui désormais. Jai déjà entendu que la colère est mauvaise conseillère, je ne savais pas à quel point...

Je découvre ce que c’est que de se haïr soi-même. Une haine viscérale, acide, qui me ronge de l’intérieur. Je sais que je suis sur le point de tout détruire, et je sais aussi que ce n’est pas ce que je veux. Je veux la protéger, l’aimer, la chérir. Mais il y a cette part sombre en moi, ce besoin irrationnel de vengeance, qui refuse de mourir, qui refuse de me laisser être heureux. Je suis devenu mon propre bourreau, et pire encore, le sien. Je sens mes jambes vaciller sous le poids de ce moment qui approche, de ce choix que je n’arrive pas à fuir. Je la contemple une dernière fois, ce sourire si pur, si plein de vie, et je réalise que je vais l’anéantir. Et malgré tout, je continue d’avancer, incapable de faire machine arrière. Mon besoin de vengeance est une malédiction, et je suis trop faible pour y échapper.

Il est trop tard.

Je monte sur l’estrade, sentant chaque fibre de mon corps se tendre sous l’adrénaline. Mon cœur tambourine furieusement, et pourtant, à l’extérieur, je suis impassible. Le visage parfaitement calme, souriant même. Amalia est là, en bas, m’observant, les yeux pétillants de bonheur, elle ignore tout de ce qui s'apprête à arriver. Et moi, je suis là, prisonnier de ma propre mise en scène, en train de jouer ce rôle grotesque, celui de l’amoureux parfait. Elle pensera que tout n'était que mensonge et pourtant... pourtant je déborde d'amour pour cette femme... Je me tourne vers elle, capturant son regard une dernière fois avant que tout ne bascule. Je m’éclaircis la gorge, essayant de contenir cette boule qui me ronge, et je commence.

-"Amalia… " Mes mots résonnent dans le silence soudain qui s'est fait autour de nous. -"Toi. Toi qui as illuminé ma vie de tant de façons que je ne saurais les compter. Il est rare de croiser quelqu’un qui peut, en un seul sourire, effacer les ombres du passé. " Mon regard reste fixé sur elle, et je la vois sourire timidement, sans doute gênée par l’attention, par mes mots qui sembleront bientôt trop beaux pour être honnêtes. -"Tu as ce don de transformer chaque instant en quelque chose d’exceptionnel. Ton rire est une mélodie qui me ramène à la vie, et tes yeux, Amalia… Ces yeux, qui voient tout, qui comprennent tout. Qui m'ont toujours vu tel que je suis, même quand je n'étais plus que l'ombre de moi-même. "

Ma voix se brise légèrement, mais je reprends le contrôle, jouant avec mes propres émotions. Je suis suspendu à ses réactions, à la façon dont elle s'illumine à chacun de mes mots. Mais elle ne sait pas. Pas encore.

-"Je voulais que ce jour soit parfait pour toi. Que ce soit un moment que tu n’oublieras jamais. J’ai réuni tous ceux qui comptent pour toi. Tes amis, ta famille, ceux qui t'aiment… " Mon bras désigne la foule derrière elle, et je la vois tourner la tête pour découvrir les visages familiers qui l'observent avec tendresse. Elle se retourne vers moi, les larmes aux yeux, émue par ce geste. Je me force à sourire, un sourire triste, chargé de ce que je vais faire. -"Parce que tu le mérites. Tu mérites tout et plus encore."

Je me tourne légèrement pour faire signe, et dans mon dos, le diaporama commence. Des photos d’elle défilent, de moments de bonheur, de voyages, de soirées avec ses proches. Des souvenirs heureux, qui touchent tous ceux qui l’entourent. Elle rit doucement en revoyant certaines images, ignorant le piège qui se referme lentement. -"Mais tu es aussi, " je continue, avec une légère pause, "terriblement gourmande. "

Et là, à cet instant précis, l'image change. Sur l'écran géant derrière moi, la photo volée apparaît. Celle de nous deux, en pleine intimité, elle, nue, à genoux devant moi, mon foutre sur le visage, tendant une langue avide, la voilà vulnérable, dans un moment privé, exposée à tous. Le silence qui suit est assourdissant. Amalia, risque de mettre quelques secondes à comprendre avant que l’horreur ne se peigne sur son visage. Je sens tout l’air quitter l'immense terrasse, comme si tout le monde retenait son souffle.

Je détourne mon regard d’elle, le cœur lourd, et je me tourne vers Andrew. Il est là, celui qui a tout détruit, celui qui m’a pris ce que j’étais. Mon sourire s'étire, mais il n'y a plus de chaleur, plus d'amour. Juste du froid. Juste de la colère, brutale, animale. -" La vengeance," dis-je, mes mots percutant l’air comme des coups de poing, -"est un plat qui se mange froid. Échec et mat, connard. "

Andrew me fixe, incrédule, alors que mes mots résonnent encore dans l'air chargé de tension. Il comprend. Lui, il sait. Il sait pourquoi je fais ça. Et Amalia… Amalia, elle, ne comprend rien encore, mais elle va souffrir et je crois que jamais je ne me remettrais de lui faire autant de mal. Les larmes menacent de me brouiller la vue, je vais bientôt être la cible à abattre, alors sur un dernier regard qui exprime malgré moi toute ma tendresse pour elle, je fais volte face et je fuis, dans la nuit, retrouvant la moto garée en bas et prenant la route pour avaler le bitume, sans but. J'ai tout perdu ce soir. Je me suis vengé, certes, mais en brulant au napalm tout espoir d'être heureux un jour.
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Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. Empty
MessageSujet: Re: Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.   Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. EmptyMer 9 Oct - 11:54

Il a réuni tous ceux et celles qui compte à tes yeux. Ils sont tous venus et c’est comme si ton cœur se gonflait un peu encore d’amour. Tu es sans cesse sur l’équilibre d’un fils entre rire et larmes menaçantes. Chaque câlin, chaque baiser manque de te faire basculer mais tu tentes de tenir bon et d’éviter de ressembler à Chucky trop tôt, même si l’émotion est vive. L’endroit est décoré, avec des lumières tamisées qui donnent l’impression d’être dans un cocon de chaleur et de douceur. Un peu comme ta vie avec lui depuis qu’il n’est plus juste le meilleur ami de ton frère. Regardez le… Cette élégance naturelle qu’il possède, cette aisance à séduire malgré lui, même si tu n’es pas assez dupe pour croire qu’il l’ignore. Il est beau comme un dieu. Il est le cocon duquel tu ne veux plus jamais sortir, et tu te laisses à rêver que ça pourrait durer pour toujours. Tu dois te faire violence pour tromper les apparences et cesser de le regarder même si tout en toi, te pousse à aller vers lui.


Les bras rassurants et forts de ton frère s’emparent de ta taille et tu souris en venant te blottir contre sa carrure imposante. Tu retrouves son parfum celui qui te rappelle à des jours plus sombres où il était ton protecteur. Embrassant ta tempe, il articule tout bas « Il y a quelque chose entre Hugo et toi ? » Tu fermes un instant les yeux, quelques secondes où ton cerveau cherche à toute allure comment répondre à cette question, alors qu’un tamponnement de micro raisonne et qu’Hugo vient de prendre place sur la scène, et te sauver par la même occasion. Tu te détaches délicatement de ton frère et approche, pour être au première loge alors qu’il démarre un discours. Ton regard pétillant l’observe avec une tendresse folle, tu comptes bien l’aimer durant de longues heures après cela. Il articule ton prénom et malgré la foule ton épiderme subit un frisson. Tu lui souris tes pommettes rougissantes lentement, prenant conscience un peu plus chaque seconde de la chance que tu as. Il te parle de tes yeux, de ton rire et ça suffit à déclencher un nouvel éclat alors que tes iris se gorgent d’humidité. Tu t’obliges à respirer plus profondément mais c’est compliqué de contenir tous les sentiments qu’il génère en toi. Il dit que tu mérites tout et plus encore et ton regard s’enfonce plus fort dans le sien, comme si malgré le monde autour de vous tu tentais de lui faire comprendre que tu l’aimes, aussi follement que vos ébats, aussi doux que la caresse d’une plume.


Il fait commencer un diaporama de toi, de tes plus jeunes années à aujourd’hui. Et tu couvres ta bouche alors que tu n’es plus qu’émotivité et que ton être tout entier s’émeut de son cadeau. Tu ris face à une photo de toi couverte de boue, une autre où tu tires la langue alors que tu n’as que quelques années. Les rires autour de toi raisonnent aussi. Certaines sont plus émouvantes avec ton frère, avec Hugo. Tu t’aventures à le regarder de nouveau et instantanément tu constates que son regard change, que son air sur son visage se durcit, s’obscurcit. Il annonce que tu es aussi « extrêmement gourmande ». Tu entends l’inspiration de toute une foule, prévenant un silence glaçant alors qu’une photo intime de toi et d’un corps que tu reconnais être celui d’Hugo s’affiche. Non ! L’éclat dans tes yeux, le sourire sur ton visage se fane comme de la neige au soleil, alors que tu tournes tes iris sur lui, à la fois affolée et inquiète. Il ne te regarde plus, il observe Andrew légèrement en arrière et sur ta droite, avec une froideur aussi glaçante que la douche qui vient refroidir ton âme. Tu regardes la photographie de toi, prise dans la chaleur et l’intimité de votre histoire. Tu sens les larmes chaudes qui coulent sur ta peau pâle. Tu entends ses mots « La vengeance est un plat qui se mange froid. Echec et mat, connard. » Tu tournes ton visage dévasté vers Andrew, sans rien comprendre à ce qu’il se passe. Hugo en profite pour s’échapper et instantanément tu fonces à sa suite. Tu retires tes talons en marchant alors que tu l’aperçois qui grimpe dans l’ascenseur pour fuir. Dans ton ventre, il y a une lame qui s’enfonce alors que tu sens le monde s’écrouler autour de toi. Tu cours, enchainant des pas qui demande à ton corps du souffle que tu n’as presque plus. Tu apparais devant la cage, ta poitrine se soulevant fort sous un effort respiratoire. Vos yeux se rencontrent, ton âme est aux abois et dans les siens, il y a cette folie rageuse mais aussi une souffrance intense. Tu cherches un pourquoi, et lui te donne un « au revoir ». Les portes se referment sur lui à l’instant où les pas d’Andrew te rejoignent. Tu sens sa main se poser sur ton épaule et tu t’en dégages instantanément. Tes larmes ne sont plus du tout contenues. Tes yeux viennent le foudroyer alors que tu rassembles tes dernières forces pour comprendre.


- Qu’est ce que tu as fait ? Il a dit que c’était une vengeance. Regarde-moi et dit moi ce que tu lui as fait ! Il ne m’aurait jamais fait de mal, il… ne m’aurait jamais fait de mal.


Tu recules alors que la douleur est trop forte et que tu titubes en rencontrant le mur du couloir dans ton dos. L'air manque, la force disparait, et tes battements semblent ralentir. Tu sens la faiblesse dans tes jambes, la souffrance d’une âme en peine, la douleur d’un cœur qui perd de sa raison. C’est ainsi que le renard fit s’éteindre le souffle de vie de la luciole…
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MessageSujet: Re: Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle.   Amo 2 // Quand la trahison s'installe, l'amour se désinstalle. EmptyJeu 10 Oct - 22:28

Je me précipite vers l’ascenseur, mon souffle court, l’estomac noué comme s’il était broyé par une main invisible. Chaque pas résonne dans tout mon corps comme un putain de coup de marteau, c’est le poids de la culpabilité qui me revient en boomerang et me tourmente au point de me faire pratiquement suffoquer. Je pensais que la vengeance m’apporterait au moins une lueur d’apaisement, que je ressentirais un soulagement en détruisant ce que lui, Andrew, avait pris de moi. Mais tout ce que je trouve, c’est un abîme de désolation, c'est l'absolue certitude d'avoir vendu mon âme au diable pour ne trouver que le vide. Une petite voix dans ma tête me chuchote que je me mens à moi même, je n'ai rien vendu au diable, je suis devenu le diable... Celui de la personne la plus douce et pure que je connaisse. Un sanglot m'écorche la gorge et je tousse pour essayer de le masquer essuyant rageusement mes yeux qui ont décidé de se mettre à pleuvoir comme les cons qu'ils sont.

Je chiale sur quoi ? Sur le pauvre type que je suis ? Sur le mal que je lui fais ? J'ai même pas le droit de demander pardon pour ça. Pourquoi ? Parce que je savais pertinament le mal que j'allais lui faire. Et que ça m'a pas arrêté. L’ascenseur semble trop loin. Chaque seconde qui passe me déchire un peu plus de l’intérieur. La fête bat encore son plein devant moi, dans un autre salon du palace, les rires, les voix… tout sonne creux. Je me sens vide. Mort à l’intérieur.

Je m'arrête devant la cage, le souffle coupé par l’angoisse qui me ronge. Mes doigts tremblent tandis que je presse frénétiquement le bouton de l’ascenseur, comme si la porte de métal pouvait m’aspirer loin de tout ça, m’offrir une échappatoire à l’horreur que je viens de créer. Mon reflet dans les portes en acier me renvoie une image que je ne reconnais plus. Qui suis-je devenu ? Un monstre. Un être dévoré par une soif de vengeance qui n’a fait que me vider de ce qui faisait de moi… moi.

Les portes s’ouvrent enfin dans un tintement glacial. Je m’y engouffre, mais le vide me poursuit, s’accroche à moi, m’étrangle. Je ne peux échapper à ce que je viens de faire. Je presse de toutes mes forces le bouton de fermeture, comme si j’essayais de me refermer sur moi-même, de me protéger des débris de ma propre conscience. Mais c’est trop tard. Le mal est fait. Les mots "échec et mat, connard" résonnent encore dans ma tête, et la froide satisfaction que je pensais ressentir a laissé place à une douleur insupportable. Comme si je m’étais poignardé moi-même. Comment j'ai pu faire ça ? Comment j'ai pu lui faire aussi mal ? Alors que déjà elle me manque à en crever...

Mes mains se serrent et se desserrent frénétiquement, cherchant un soutien, mais il n’y en a aucun. Je ferme les yeux un instant, essayant de reprendre mon souffle. Je relève les yeux et soudain elle est là, échevelée, magnifique, brisée, son regard portant en cette seconde l'immensité de l'horreur de ce que je viens de commettre. Elle a mal et la simple idée d'être l'instigateur de sa souffrance me frappe et me coupe les jambes. Mon dos appuyé contre cette foutue paroi d'acier je sens mes genoux céder et je glisse doucement, lamentablement, lente descente aux enfers. Mes yeux sont emplis de larmes, ils ne quittent pas les siens. J'essaie de graver dans ma mémoire la perfection de son visage et j'ai envie de me jeter à ses pieds, d'implorer son pardon, de ramper... Mais je ne fais rien, je me contente de m'effondrer sur le sol, comme la merde que je suis. Les portes se referment mais les images d’Amalia, debout, brisée, envahissent mes pensées. Son sourire heureux… ce sourire que j’ai effacé en cet instant cruel. Je me sens déchiré entre deux réalités. Celle où je voulais lui offrir le monde, où je voulais la protéger, et celle où je l’ai condamnée à une souffrance que même moi, je ne parviens pas à supporter. J'ai un nouveau sanglot et je me retrouve à quatre pattes sur le sol à tenter de me relever maladroitement.

Le trajet me paraît interminable, chaque étage défilant comme un rappel cruel de la distance qui me sépare maintenant d’elle. Une distance que je ne comblerai jamais. J’ai tout gâché. Je la fuis, mais je ne peux fuir la vérité. C’est moi qui suis responsable de sa souffrance. Ce n’est plus Andrew qui me détruit, c’est moi qui torture la femme que j'aime et à qui je voulais offrir le monde. Et cette réalisation me dévore de l’intérieur, m’arrachant les lambeaux de ce qu’il restait de mon humanité.

Lorsque l’ascenseur s’arrête enfin, je me sens plus perdu que jamais. Je sors, titubant comme un homme ivre, mais ivre de douleur, me précipitant vers la sortie. La nuit m’accueille avec une froideur indifférente. Le vent fouette mon visage, mais je n’y trouve aucun réconfort. Mon cœur est en lambeaux, chaque battement un rappel de ce que je viens de détruire. Je monte sur ma moto, mais l’envie de partir, de fuir, s’évanouit presque instantanément. Je pose mes mains sur le guidon, mes doigts crispés, comme si j’essayais d’attraper quelque chose d’insaisissable. Une part de moi sait que je ne peux plus fuir que ce que j’ai fait est irréversible et je fonds en larmes, en sanglots incoercibles.

Je pensais que la vengeance effacerait ma douleur, mais elle n’a fait que l’amplifier. Je me déteste, je me hais de tout mon être, et le pire, c’est que je sais que je ne mérite rien d’autre que ce tourment. La seule femme que j’ai jamais aimée… je l’ai détruite. Mes poings frappent violemment le réservoir de la moto, un cri de rage et de désespoir s’échappe de ma gorge, mais ça ne change rien. Rien ne changera jamais. J’ai laissé ma haine me consumer, et maintenant je suis seul, avec la douleur, et cette culpabilité qui me ronge, qui m’étrangle à chaque inspiration. La route devant moi s’étire, mais je n’ai plus de destination. Plus de but. Amalia, mon doux soleil, ma luciole bien aimée, je t’ai perdue.

J'enclenche une vitesse, je mets les gaz et je fuis, loin, droit devant, pendant plusieurs heures, jusque loin dans le désert. Quand je finis par m'arrêter, je descends de moto, ou plutôt je m'effondre. Je me libère de mon casque et je reste étendu là, sur le dos, à tenter de happer l'air. Après de longues minutes je prends mon téléphone dans ma veste, pour regarder l'heure et c'est là que je vois... une notification. Un message... d'Amy. Un message vocal... Mon cœur rate un battement. Pourquoi maintenant ? Pourquoi faut-il que ce soit maintenant que tout est fini, que j’ai tout saccagé ? Pourtant, mes doigts agissent seuls, glissant sur l’écran pour lancer le message.

Sa voix envahit l’espace, douce, sensuelle, remplie de cette tendresse qui m’a toujours désarmé. Chaque mot qu’elle prononce est un coup de poignard supplémentaire. Je ferme les yeux, la douleur devenant presque insupportable. C’est comme si elle se tenait là, près de moi, mais inaccessible, hors de portée, me rappelant tout ce que je viens de détruire. « As-tu conscience du calvaire que c’est de te regarder, de te savoir dans une pièce sans que je puisse te toucher ? »

Je me mords la lèvre, la gorge nouée, au point de sentir le goût de mon propre sang dans ma bouche. Mon ventre se serre, et je sens une vague de nausée monter. Oui, Amalia. Je le sais maintenant. Je sais que ce calvaire est insupportable. Mais ce n’est plus parce que je suis dans la même pièce que toi sans te toucher, c’est parce que je t’ai perdue pour toujours. C’est moi qui suis devenu ton calvaire.

Sa voix continue, sensuelle et légère, elle m’imagine sans mon costume… Je serre les dents, presque incapable de supporter l’ironie amère de ses paroles. Si seulement elle savait à cet instant là. Si elle savait que tout ce qu’elle imaginait, tout ce qu’elle ressentait, je l’ai trahi, souillé par cette vengeance aveugle et destructrice. « J’ai remarqué un trouble dans ton regard. J’ignore ce qui en est la cause mais sache que j’ai une chance folle qu’un homme tel que toi… m’aime. »

Son innocence, son amour inconditionnel me transpercent le cœur. Elle avait vu que quelque chose n’allait pas, elle avait ressenti ce trouble en moi… et elle n’a rien vu venir. Parce qu’elle m’aimait. Parce qu’elle croyait en moi, en cet homme que je prétendais être, en cet homme que je ne serais jamais plus. Ses mots s’enfoncent profondément dans ma chair, se mêlent à ma culpabilité, la font grandir, me dévorer. « Putain, j’hallucine que tu me dises ça à l’instant où je suis obligé de feindre les apparences… »

Je me tords sur le sol, le souffle court, les yeux fermés. Feindre les apparences. Elle ne savait pas à quel point. Moi aussi, j’ai feint, j’ai joué un rôle, celui du compagnon parfait, du protecteur, alors que je préparais sa chute, alors que je la trahissais de la pire des manières. Ce n’était pas elle qui jouait la comédie pour ne pas montrer à quel point elle souffrait de mon éloignement, c'était moi... seulement moi. J’aurais dû le voir, j’aurais dû sentir sa détresse, j'aurais du arrêter cette spirale infernale. Mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai pensé qu’à moi, qu’à cette foutue vengeance. « Tu es tout ce dont je rêvais mon amour, c’est toi depuis toujours. »

Je suffoque. C’était moi ? Ça a toujours été moi ? Putain... Et pourtant… Pourtant, je l’ai détruite. Elle me parle d’amour, d’un avenir que je viens de pulvériser en l’exposant ainsi à tous. Elle m’aimait. Et moi, je n’ai fait que la blesser. Je la revois, là, debout, brisée par ce que j’ai fait, par cette image ignoble que je lui ai infligée. J’ai gâché sa vie, son anniversaire, et son cœur avec.

« C’est un magnifique anniversaire, j’en reviens pas que tu aies fait ça pour moi. Même si je ne peux pas m’empêcher de ressentir le froid lorsque tu es loin de moi. » Elle ressentait déjà le froid. Et maintenant, ce froid est devenu glacial. Il n’y aura plus jamais de chaleur entre nous. Ses derniers mots m’achèvent, me laissant vide, brisé au-delà de ce que j’aurais cru possible. Mon téléphone tombe de ma main, et je reste là, allongé au bord de la route, écrasé par la gravité de mes actes, l'envie de mourir au creux du corps.

Je pensais que la vengeance m’apporterait la paix. Mais tout ce que je ressens, c’est un gouffre insondable, une solitude glaciale. La seule femme que j’ai jamais aimée vient de me rappeler, avec chaque mot, que je ne trouverai jamais le pardon. Que je ne le mérite même pas. -"Je t'aime Amalia."

Je t'aime et je me hais.
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