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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
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WebName : Lex Date d'inscription : 13/02/2022 Messages : 152Avatar & crédits : Mathilde gohler & Hortek Date de naissance : 13/08/1991 Age : 33Statut civil : Célibataire Occupation : "Nez" ou Parfumeuse. Habitation : Little Italy. Rivalités : Black Templar (Secte)#0000cc Couleur du père
Sujet: Jario 1 // Quand le plan tourne mal. Ven 14 Juin - 20:28
--Outfit-- Je suis dans le salon de la vieille maison familiale, en Haute-Auvergne, à Fontanges, entourée de tableaux de nos ancêtres qui me fixent avec une sévérité que je trouve presque tragicomique. Les moulures dorées et les tapisseries d'un autre siècle donnent à cette pièce une atmosphère théâtrale que j'aimais à une époque, que j'exècre désormais. Mon père, comte de Fontanges et seigneur de Cauzan, est en train de me donner des consignes comme si je m'apprêtais à passer un examen important.
"Jade, ma chère, il est crucial que tu fasses bonne impression ce soir. Les Lucchese viennent dîner et leur fils, Dario, sera des nôtres," dit-il avec son ton habituel, celui qui ne tolère aucune objection. Je lève les yeux au ciel, un geste que je maîtrise parfaitement depuis quelques années. -"Oui, père, j'ai saisi que vous souhaitez me voir faire impression sur ce Dario," dis-je en soupirant. Je ne sais pas comment j'ai pu croire que ça se passerait bien... Alors que je revois cette scène en flashback : mon père, l’air suffisant, expliquant que Liam, mon petit ami, n'était pas de notre rang et que son accident de voiture le laisserait probablement handicapé, ce qui en faisait un indésirable. Le quitter ou le voir mourir... le deal était très simple. J'ai quitté les États-Unis avec une colère sourde qui me brûle encore le cœur et ça a sonné le glas de l'amour que je portais à mes parents.
Maintenant, je vis en France, j'y termine mes études, loin de ce passé douloureux, et je vois à peine mes parents. Ils ne viennent que rarement et c'est tant mieux. Si je suis ici, dans la demeure familiale c’est uniquement pour voir mon frère, cet idiot me manque souvent. Je ne compte pas me laisser approcher ou séduire par ce Dario dont on me rebat les oreilles, mais je ne suis pas assez idiote ou colérique pour défier frontalement mon père.
"Jade, ce n'est pas une question de séduction," insiste mon père, exaspéré que je ne comprenne pas les enjeux qu'il envisage! "Il s'agit de maintenir les bonnes relations entre nos familles. Ils sont de la meilleure noblesse fiorentine et l'idée du matriarcat devrait te séduire non ?" J'ai le sentiment de me trouver face à un étranger, un monstre, c'est dur parce que j'adorais cet homme quand j'étais môme.
Je roule des yeux encore plus fort, si c'est possible. -"Eh bien, père, vous pouvez compter sur moi pour être polie. "Mais ne t'attends pas à ce que je me prosterne devant ce prince charmant en carton-pâte. J'ajoute dans ma tête et me mordille l'intérieur de la joue pour ne pas sourire. Ma mère entre dans le salon, un sourire crispé sur le visage. "Jade, ma chérie, essaie au moins de ne pas provoquer une scène. C’est tout ce que nous demandons."
Je prends une grande inspiration, essayant de me calmer. -"Bien sur mère, mais si vous préférez je peux simplement me retirer dans ma chambre et prétexter être malade." Jade ! Cela suffit ! Mon sourire est acide, quand je fixe ma mère. Ils échangent un regard, probablement en se demandant comment ils ont pu engendrer une fille aussi rebelle et inadaptée. Mais moi, je sais que je suis simplement réaliste. La noblesse et ses absurdités, très peu pour moi. Ce soir, je vais jouer mon rôle, mais uniquement parce que je n’ai pas d’autre choix. Je refuse de me complier à leurs règles et de faire le beau mariage qu'ils espèrent !
Je monte dans ma chambre pour me préparer, prenant soin de choisir une tenue qui allie élégance et modernité. Une robe blanche qui met en valeur ma silhouette et mes yeux avec des escarpins assortis. J'attache mes cheveux en un chignon un peu destructuré, laissant quelques mèches encadrer mon visage. Si je dois jouer le jeu, autant le faire avec style. Maquillage et l'étape la plus importante, le choix du parfum. Je choisis une fragrance que j'ai moi même inventée, que j'aime énormément et qui m'apaise je dois bien l'avouer.
Lorsque les Lucchese arrivent, je me tiens dans le hall, prête à les accueillir. Et c’est alors que je le vois. Dario. Un jeune homme brun au charme ravageur et au regard qui semble capable de percer n'importe quelle armure. Il est tout ce que je n'avais pas imaginé, et plus encore. Il s'avance vers moi, un sourire en coin, et je sens une étincelle de curiosité s'allumer en moi. Peut-être que ce dîner ne sera pas aussi ennuyeux que je l'avais prévu. Mais une chose est sûre, je ne compte pas donner satisfaction à mes "chers" parents. Après tout je n'ai jamais été du genre à me laisser dicter ma conduite. Ils ont réussi à me contraindre... à quitter le chemin de vie que j'avais choisi, désormais c'est fini. Permettez moi de vous présenter mon fils et ma fille, Jade. Je n'ai rien oublié des mondanités, puisque j'avance avec grâce en inclinant la tête en direction de ses parents avant de me retrouver face à lui et de sourire, les yeux pétillants. -"Buonasera, Dario, piacere di conoscerti." Accueillir un invité dans sa langue, la base.
Je regarde mon allure et je déteste ça. Cette phrase est sortie toute seule. Je ne comprends pas pourquoi ce coiffeur de merde qui rigole trop fort aux plaisanteries de ma mère a coupé 2 cm de cheveux pour me donner cette allure de merde. J’aime mes cheveux longs ! J’ai 18 ans je suis en pleine rébellion et mon grand-père me manque. Je dois aller le voir bientôt même si cette pot de colle d’Hailey est avec lui maintenant. Ce soir on rencontre des gens, des Français… Mais pas genre Paris ou des grandes villes où je peux m’éclipser et m’éclater non non, un bon gros trou du cul du monde et je suis déguisé comme un pingouin ce qui fais s’empourprer le tailleur qui visiblement avait déployé tout son art pour me vêtir et qui semble fustiger d’un « tsss » léger ma remarque sur mon allure générale. Forcément qui dit Prada, dit : toujours bien habillé. Ma mère m’a donné des règles stricte sur mon habillage mais j’ai la possibilité de combiner des trucs. Les costumes c’est pour les vieux moi j’aime pas ça. Puis cette idée de ma mère qui consiste à vouloir me faire rencontrer cette « Française » que je dois être charmant. Ça fait presque mariage arrangé avec une petite fille sage qui va vouloir comme au Moyen Âge m’épouser pour renforcer nos familles… Putain j’essaye d’emballer Luna depuis un mois !!! Et là je vais devoir faire des ronds de jambes à une duchesse à la con ?
Nous quittons l’hôtel de luxe où nous étions et a peine quelques rues passées en voiture nous voici dans une cambrousse de merde. Je prie pour une attaque de Zombie ou pour un spectre vengeur qui nous attaquerait. Je vois bien mon connard de frère Mauricio se faire déchirer sa gueule de prétentieux et ma mère hurler parce qu’elle aurait la gueule éclaboussée de son sang… Bon après elle meure et mon autre frère Mori lui crèverait avec sa putain de top-modèle Suédoise qui parle avec un accent à la con et qui donne l’impression d’avoir envie de le sucer n’importe ou et n’importe quand… J’ai même été privé de portable putain… Je grougne dans mon coin le front contre la vitre de la limousine en regardant défiler la nature. Mon cœur se laisse porter vers la Californie. La journée doit être belle, il est 15h là-bas et grand-père doit se réveiller de sa sieste. Il va boire son café, enfiler son chapeau de paille élimé et se rendre dans les vignes… Comme j’ai hâte d’aller là-bas. Je veux manger ses lasagnes. Je veux sentir son parfum, écouter sa voix douce et rocailleuse. C’est trop difficile de vivre loin de lui. J’espère pouvoir trouver un moyen de le rejoindre une fois mon bac en poche. Oui je l’ai raté parce que je n’avais aucune envie de « réussir » comme mes connards de frères.
Nous voici donc arrivés. Encore un putain de château qui menace de s’écouler qui doit être une merde infâme à chauffer l’hiver vu l’humidité des lieux. Mais c’est un patrimoine historique et bla bla bla… J’avance et trouve au milieu de nos hôtes une jolie fille aux yeux à crever de beauté. Le mec présente sa fille Jade. Okay donc c’est bien elle la duchesse de mes couilles… Elle est carrément canon. Puis la savoir Française ça rajoute un truc de charme j’avoue. Même si je suis plus du genre levrette endiablée contre un mur que mondanités… La fille approche et me salue dans un italien plutôt sexy vu son accent français. J’ai toujours ce sourire en coin et je sors de ma poche un petit papier que je déplie, faisant rouler des yeux ma mère. Je prends mon temps et le lit en articulant dans un français moyen avec mon accent italien.
« Je moi suis content, rencontrer vous. »
J’ai un Français impeccable et pourtant je ne peux pas m’empêcher de faire le con. Je le replie en souriant tel un démon sexy. Je suis l’enfant terrible… Alors je rajoute en fourrant mon papier dans ma poche.
« Oh, on doit faire la baise… Non… La bise c’est ça ? »
J’avance ma joue avec un petit air malicieux avant que ma mère ne se racle la gorge et enchaine me laissant avec la jolie jade. Elle semble trop sage alors comme je suis face à elle je la regarde et lui dit à voix basse.
« Sinon en français je sais dire : voulez-vous coucher avec moi ce soir… »
Jade De Fontanges
WebName : Lex Date d'inscription : 13/02/2022 Messages : 152Avatar & crédits : Mathilde gohler & Hortek Date de naissance : 13/08/1991 Age : 33Statut civil : Célibataire Occupation : "Nez" ou Parfumeuse. Habitation : Little Italy. Rivalités : Black Templar (Secte)#0000cc Couleur du père
Sujet: Re: Jario 1 // Quand le plan tourne mal. Mar 9 Juil - 20:16
Je n'ai aucune envie de me prêter à leur petit jeu, à aucun de leurs foutus jeux de tarés, en fait. Mais je suis pertinement consciente que je n'ai pas une immense marge de manoeuvre. Trop jeune pour être totalement emancipée, sous le joug des traditions mais surtout de leur secte de malades mentaux. Alors je fais à ma façon, en décidant que je vais louvoyer sous le radar de leurs demandes et finalement faire ce que je sais faire de mieux, c'est à dire : exactement ce que je veux.
Quand ils finissent par arriver, j'aperçois le jeune homme que ma mère m'a vendu à toute force et je dois avouer que je suis agréablement surprise. Pas de calvitie, pas de tronche de blaireau consanguin, bref... même au delà de ça, il est clairement bel homme. Je le salue poliment et en italien, sa réponse ne tardant pas. J'écarquille de grands yeux ronds, déjà au démarrage à cause de cet accent à couper au couteau. Mais alors le must, c'est la suite et sa proposition de faire la baise... au lieu de la bise. Pourquoi son sourire me fait prédire que ce n'est pas aussi maladroit qu'il cherche à le faire croire ? Se pourrait il qu'il n'apprécie pas plus que moi d'être un bétail que l'on présente et offre à qui de droit ? Il avance la joue et on est très loin du baise main protocolaire quand j'y pose un baiser sonore. -"Faisons ça." Je ne précise pas que je parle de la bise et j'entends ma mère toussoter alors qu'elle entraine la sienne à l'intérieur.
Dans son esprit vieille France je serais sans doute plus intéressante "vendue" vierge, mais cette idée semble très bien tempérée par leur foi templière et pour le coup c'est un net avantage. Nos mères s'avancent dans le hall, mon père attire le sien vers son bureau et je me retrouve en arrière avec lui. Ses yeux plongent dans les miens et sa phrase me fait plisser les yeux, français parfait, voix délicieusement rocailleuse. L'accent italien est clairement... torride. Je souris et hausse une épaule avant de lui répondre. -"Je crois qu'il est trop tôt pour me prononcer." Clin d'oeil et j'ajoute. -"Et je suis désolée, mais je ne compte pas du tout être offerte en fiançailles sous prétexte que nos familles feraient des alliés de choix. Sans moi !" Je parle sans détour, pourtant mon bras se glisse sous le sien et ma tête se penche même une seconde en direction de son épaule. Je ne doute pas que les maratres soient attentives à notre non verbal à défaut de nous entendre.
Ils ont brisé mon coeur,
“Mais je refuse d'abdiquer, je refuse cette pseudo autorité, j'ai fini d'avoir peur.”
Dario Lucchese
WebName : Hortek Date d'inscription : 29/04/2024 Messages : 9Surnom : Rio Avatar & crédits : Alessandro Dellisola Date de naissance : 18/02/1997 Age : 27Statut civil : Célibataire
Sujet: Re: Jario 1 // Quand le plan tourne mal. Jeu 25 Juil - 23:58
Oh bordel les mondanités et les histoires de merde… ça me gave on ne pourrait pas juste me foutre la paix avec ces conneries ? Bon heureusement cette fois la nana est carrément canon. Pas une héritière de merde absolument infecte ou accro à son téléphone, qui est déjà surmaquillée et qui a trois opérations de chirurgie plastique à son âge… J’approche de la fille et je joue au con sous le regard inquisiteur et désapprobateur de ma mère mais qui se radoucit quand la fille dit faisons ça… Oh merde je n'aurais pas du corriger le « baise » pour « bise » histoire de rendre ça encore plus savoureux. Mais bon elle me fait une bise sonore et je m’en amuse avant de lui faire mon numéro et à voix basse je lui glisse une phrase à la con espérant voir si la petite héritière va rougir et s’offusquer ou s’en amuser et la réponse n’en est que plus savoureuse quand elle déclare qu’il est trop tot pour se prononcer en me jetant un clin d’œil. Et soudain elle me pose les bases de ce qu’elle ressent vis à vis de moi et je dois dire que j’adore l’idée. Putain on est dans la même merde elle et moi. C’est parfait. Je la sens alors passer son bras autour du mien et joue le jeu pour faire bien devant nos connasses de mères. Je lui glisse à l’oreille.
« Je partage cet avis, par contre si t’as envie de voir ma mère faire un AVC déclare à un moment du repas qu’on n’a aucune intention de se marier mais qu’on a l’intention de vider 2 boites de capotes ce soir… »
Je pouffe de rire amusé à l’idée de ces culs pincés qui s’offusqueraient de notre attitude. Mais j’aime l’idée que cette femme soit dans « mon camp » J’ai une foule d’idées complètement folles qui me passent par la tête histoire de foutre la merde, genre demander où sont les toilettes et qu’elle m’accompagne. On taperait sur les murs et on ferait des grognements de gorets en ruts peu discrets avant de revenir un peu échevelés pour faire chier l’assistance et voir comment ils vont se démerder avec ça.
« Alors toi aussi t’es forcée de supporter qu’on dirige ta vie comme si t’étais un putain de jeu vidéo ? »
Jade De Fontanges
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Sujet: Re: Jario 1 // Quand le plan tourne mal. Mar 8 Oct - 16:30
Il me parle à l'oreille et j'éclate d'un rire spontané et joyeux qui fait se retourner ma mère. Elle est conne... à sourire comme si c'était bon signe. Manifestement maman de Fontanges n'avait pas du tout prévu que mon homologue dans cette galère soit plus de mon côté que du sien et je dois dire que cette entente spontanée me fait un bien fou. Nazaré me manque, les fous rires, les yeux noirs de mes vieux parents... il me manque terriblement et parfois je réalise que j'ai oublié à quel point ça fait du bien de relâcher un tant soit peu la pression. -"On entend rarement parler de capotes à la table de nobles français." Je ris encore doucement, secouant la tête tout en l'entrainant à l'intérieur.
-"Je pourrais toujours te proposer de visiter et tu viendrais dans ma chambre, qu'on en sorte essouflés et tout rouges." Petit froncement de nez taquin et je le fait entrer dans le salon. Il se penche vers moi, me glisse quelques mots et je relève la tête en acquiescant d'un grand hochement. -"Un véritable PNJ !" Soupir et j'avance encore, non pas vers nos parents, mais vers la grande baie vitrée menant à la terrasse extérieure. -"Maman, Dario me dit qu'il adore les chevaux, je vais me faire un plaisir de lui montrer nos écuries."
J'incline doucement la tête et ajoute. -"Si vous m'y autorisez bien entendu." Obséquieuse et parfaite, alors que mes doigts se resserrent contre son avant-bras. Pas le moment de gaffer et de me dédire. Je crois que je l'apprécie, assez naturellement et que j'ai le sentiment qu'il pourrait être un allié. Pour ça c'est intéressant qu'on puisse parler un minimum librement et accessoirement je préfère largement la compagnie des équidés à celle de mes parents. C'est une excellente idée Jade chérie, à condition que vous soyez revenus avant que nous servions le diner. Sa voix faussement sucrée, son regard scrutateur, ma mère a tout de cette horrible bonne femme dans Disney, Mère Goethel ! Plus ça va plus elle m'y fait penser. Peut être parce que sans la chevelure je me sens un peu comme raiponce, enfermée, à l'écart du vrai monde. Suis je claire? Je hoche la tête avec empressement et un enthousiasme feint. -"Bien sur, maman." Impulsion et je tire le jeune homme à ma suite, vers la terrasse et l'escalier monumental qui se trouve dans l'angle.
Je descends quelques marches avant de relâcher son bras, me mordillant la lèvre, un peu rougissante. -"On devrait quand même reellement aller aux écuries et mmm j'espère que tu n'as pas peur des chevaux. Désolée, je crois que j'avais envie d'un peu de liberté." Je parle, vite, un peu intimidée d'être seule avec lui finalement, très consciente de mes mensonges et de cette proximité soudaine. Je me retrouve à sentir le feu envahir mes pomettes et je reprends ma descente vers le parc de la demeure familiale.
Ils ont brisé mon coeur,
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