Quand un templier rencontre un autre templier | Sykob #1

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

- LOS ANGELES, SAMEDI 17 AOUT 2013 –

« When you were here before

Couldn't look you in the eye

You're just like an angel

Your skin makes me cry

You float like a feather

In a beautiful world

I wish I was special

You're so fuckin' special… »

Installé au piano de la boite de nuit, j’enchaine les notes du morceau tout en chantant les paroles alors que les clients me regardent, attroupé autour de moi. Les projecteurs sont sur ma personne, ma voix grave vient jouer avec les tympans de tous.

« But I'm a creep

I'm a weirdo

What the hell am I doin' here?

I don't belong here »

Fermant les yeux, je continue la chanson jusqu’à la dernière note. Après la toute fin, quelques secondes de silence règnent dans le club avant que les gens ne m’applaudissent. – Merci, merci à vous. Profitez de la soirée… Je me lève du siège et m’avance vers le bar et commande un bourbon au serveur. Celui-ci prend la bouteille, un verre, des glaçons et en verse du contenu. Saisissant le verre après que celui-ci me le pousse vers moi, je le remercie et porte le verre à mes lèvres. Une jeune femme non loin de moi me regarde, elle est visiblement seule … enfin elle risque de ne pas l’être encore bien longtemps. Prenant mon verre, je m’avance vers elle et prends la parole. – Puis-je ? lui désignant le tabouret. Que fais une si jolie demoiselle, seule ici, assise au bar ? – Elle attends son mec qui se fait désirer et attendre … C’est un sourire aux lèvres que je lui demande ce qu’elle souhaite et fais un signe au barman. Celui-ci s’exécute et sert la demoiselle. – Et bien, ton mec est un trou du cul à te faire attendre … Tant pis pour lui et tant mieux pour moi … Elle me remercie tout en me regardant dans le blanc des yeux. Toujours le sourire aux lèvres, si je la joue bien, ce soir c’est ma queue qu’elle va pomper et pas son mec. – Oh mille excuses, j’ai oublié de me présenter, Syrus Payns … « Celui qui va te démonter toute la nuit … Mais avant cela trinquons à cette nuit qui va … va être plus chaude qu’un jour de canicule … »

Alors qu’on trinque et qu’elle se présente à son tour, je porte mon verre à mes lèvres sans la quitter du regard quand je sens qu’on me tapote sur l’épaule. Je me retourne et me retrouve face à un mec qui ne semble pas apprécier que je parle à ma nouvelle conquête, Camille … pardon à sa petite amie. – ça va je ne vous dérange pas ? me dit-il en grognant. Buvant une nouvelle gorgée de mon verre, je le regarde en prenant un air des plus sérieux. – Humm … En fait, à vrai dire si … tu me déranges … Je suis en pleine discussion avec la demoiselle et tu viens me briser les couilles en m’interrompant … « Bon si la suite ne part pas en cacahuète, j’aurais de la chance mais comme dans 90% c’est le cas, je m’attends à énerver le monsieur et prendre un crochet du droit ». – Tu es entrain de parler à ma gonzesse là …. – Oh … Tu es le fameux blaireau qui la fait attendre depuis tout à l’heure ? Dis-moi, c’est maquiller ta gueule de con qui t’a pris autant de temps ? Sourire sournois sur le coin des lèvres, je m’attends à ce que ma dernière réplique le fasse sortir de ses gongs et qu’il porte le premier coup. Il ne faut effectivement que quelques secondes avant qu’il ne serre le poing et vienne l’écraser sur le coin de mon visage. J’éclate de rire en sentant sa caresse. – Woow, c’est tous ce que tu as en réserve ? Putain même ta sœur tape mieux que toi …

A mon tour, je viens lui décoller une bonne droite mais qui le fait reculer de plusieurs pas et qui bouscule d’autres gars. Et c’est parti, c’est une bagarre générale débute dans le club alors qu’il y a encore une dizaine de minutes, j’étais installé au piano à pousser la chansonnette. Je me tourne vers Camille et lui propose un marché. – Soit tu me suis et tu passes la meilleure nuit et tu auras le meilleur orgasme de ta vie, soit tu restes avec ton blaireau de mec et tu ne sauras jamais ce que c’est de monter au septième ciel. « Je sais vous allez me dire que je suis prétentieux mais non … Quoi que si je le suis … Je suis un Templier après tout… et je vous emmerde.» Il ne me faut pas attendre bien longtemps avant qu’elle ne prenne sa décision. Très vite, on se casse du club alors que les videurs arrivent pour stopper la bagarre.

@Jakob Rice

[LOS ANGELES - SAMEDI 17 AOÛT 2013 - NUIT]

Une voiture freine un grand coup devant moi. La portière du conducteur s'ouvre et un homme complètement ivre sort de sa voiture. Je regarde la silhouette s'approcher de moi. Du côté passager, la portière s'ouvre également. Je ne bouge pas d'un poil et observe la femme qui s'avance vers moi avec précaution. Je regarde Jack et sa nouvelle conquête dans un silence absolu. Jack me sourit tandis que Mary me dévisage et semble très peu à l'aise en ma présence. «Je constate que le loup est sorti de sa tanière, Jakob.» il me dit avec un ton particulièrement joyeux. «Dis-moi, qui as-tu buté pour moi ce soir ? Une femme à la courbe succulente ? Des enfants, peut-être ?»«Jack, tu es fou de le prendre à la rigolade ! C'est un tueur en série. Tu ne devrais pas l'encourager à continuer.» Mon regard se tourne vers elle puis sur Jack. «Ferme-là, Mary ! Tu ne risques rien avec lui. Il bosse pour moi depuis quoi ? Quelques semaines maintenant, c'est ça ? Et personne n'en sait rien. Et en plus, je sais qu'il adore faire tout ça, tuer et démembrer d'innocentes victimes» «Regarde-le, Jack, il est inexpressif. Tu crois qu'il est humain ? Il n'a pas bougé depuis que nous nous sommes arrêtés. Il me fait flipper à rester comme ça.» «Arrête un peu de faire ta poule mouillée, Mary. Dois-je te rappeler que c'est toi qui a insisté pour le rencontrer ?» «Oui, mais là, je n'ai pas envie de rester un instant de plus devant ce... type.» Jack ne l'écoute pas. Il fait un pas de plus dans ma direction et poursuis. «Bon, maintenant que nous sommes face à face, il serait peut-être temps que tu me donnes ce que je t'ai demandé cet après-midi, mon garçon.» «Je n'ai pas ce que vous m'avez demandé. En revanche, cela peut changer d'ici peu.» je réponds en le fixant droit dans les yeux. «Seulement, vous risquez de ne pas aimer ce que je m'apprête à faire.» «Du moment que tu me donnes ce que je veux, je suis prêt à prendre le risque.» «Dans ce cas, poussez-vous et accordez-moi quelques secondes. J'ai peut-être ce que vous désirez le plus.» De ma poche intérieure, je sors un couteau, crache dessus et le nettoie tout en lorgnant la jolie Mary, lui affichant un sourire machiavélique. Je le remets dans la poche et m'éloigne du couple, en direction de ma planque que je préfère garder secrète. J'observe les deux qui discutent dans le silence de la nuit. «Sérieusement, Jack, comment tu peux prétendre lui faire confiance ? Ce jeune est dangereux. Sa place est dans un asile. On a interné des gens pour si peu et lui, il vagabonde dans la nature, l'air de rien. Il me fait peur, pourquoi tu ne le vois pas ?» «Mary, tu commences réellement à me les briser. Estime-toi heureuse d'être toujours en vie, grâce à moi. Il n'apprécie pas les putes de ton genre alors fais-moi confiance et laisse-moi gérer ce jeune homme à ma façon. Si tu es encore de ce monde, c'est grâce à moi, garde ça à l'esprit. Bon, maintenant viens-là et suce-moi la queue en attendant qu'il revienne. Et cette fois-ci, tâche de ne pas en gâcher une goutte comme la dernière fois.»

Je m'éloigne de ma cachette et contourne Jack et Mary afin qu'ils ne puissent pas s'apercevoir de ma fuite. Dans un quartier non loin de notre point de rendez-vous, un couple de jeune adolescents s'embrassent dans le tourniquet d'un parc pour enfant. Furtivement, je m'approche et me redresse pour leur faire face. L'adolescente lève les yeux dans ma direction suivi de peu par son mec. «Putain, mec, tu fiches la trouille. Casse-toi avant que je m'occupe de ton cas.» Sans un mot, le regard vide, je le fixe et viens lui trancher la gorge de ma lame fraîchement aiguisée. Effrayée par ce qui vient de se passer, sa copine se met à crier et commence à courir dans le parc, à la recherche d'une sortie. Seulement, je me mets à sa poursuite et lui lance mon couteau quand je suis à sa portée. Celui-ci n'atteint pas immédiatement le cœur mais la paralyse. Je m'agenouille devant elle et la regarde souffrir. Un peu plus loin, des gens sont en train d'approcher du parc. Sans plus attendre, je plante le couteau dans sa bouche, transperçant son pharynx. Je retire ensuite mon arme, le sang débordant de la bouche. Je l'attrape par les cheveux et la traîne jusqu'à ma planque.

De retour à ma cachette, les deux corps à ma suite, je pars retrouver Jack et Mary qui s'offrent une partie de jambe en l'air sur le capot de la voiture. Ils ne s'aperçoivent pas de ma présence. C'est alors qu'une idée me vient à l'esprit. Je retourne auprès des deux cadavres et décapite leur tête. Je les récupère et les jettent en direction des deux autres. Mary hurle et part se cacher loin des têtes. «Ça, c'est le Jakob que j'apprécie. Il n'y va pas de main morte, j'en conviens, mais il sait faire tomber plus d'une tête. Bravo mon garçon ! C'est juste dommage que tu sois arrivé maintenant, j'allais pas tarder à lui envoyer la sauce. Mais bon, c'est une pute, elle aura bien l'occasion de recommencer. Allez, Mary, viens-là ! Ce sont que des têtes, rien de plus que des trophées pour lui.» dit-il en allant la chercher. «Monsieur, je peux vous poser une question ?» je lui demande avec grand intérêt. «Oui, bien entendu. Dis-moi.» «Que pense votre fille de tout ça ? Sait-elle ce que vous faites quand vous n'êtes pas chez vous ?» «Mon cher Jakob, il y a bien longtemps que ma Crystal ne fait plus attention à moi. Elle vit sa propre vie maintenant. Je crois même savoir qu'elle fait des études dans l'informatique. Que sais-je ? Si seulement Erin était encore de ce monde, notre relation n'en serait pas aussi instable. Pourquoi veux-tu savoir tout ça ?» «Il y a des rumeurs vous concernant et... la mort de votre femme. Enfin bref, je voulais pas vous importuner avec ça.» «Jakob. Ces rumeurs que tu as entendues, d'où te sont-elles parvenues ?» «Aucune idée. J'ai juste entendu comme quoi ce serait vous qui auriez tuée votre femme et...» «Foutaise ! J'aimais ma femme plus que tout au monde, Jakob. Jamais je ne l'aurais faite assassinée.» «Je vous dit juste ce que j'ai entendu, voilà tout. Et puis, qui serais-je pour vous juger ? Moi qui viens de vous offrir deux cadavres d'adolescents en mains propre ? C'est juste que si vous êtes bien l'auteur de ce meurtre, vous auriez probablement eu une bonne intention à le faire sinon pourquoi l'auriez-vous fait ? Mais comme je vous l'ai dit, ce ne sont que des rumeurs. Rien n'affirme ou confirme que vous êtes impliqué. Votre fille ne doit pas savoir ce qui s'est passé ce jour-là, c'est une évidence, n'est-ce pas ?» «Mais de quoi tu me parles, mon garçon ? Sais-tu quelque chose que j'ignore sur le meurtre de ma propre femme ?» «J'ai comme qui dirait croisé votre fille – aucune chance qu'elle puisse me reconnaître puisque j'étais caché – et elle s'est mise en tête de percer le mystère du meurtre de votre femme.» «Tu espionnes ma fille, Jakob ?» «Je sais que je ne devrais pas. Ce n'est même pas mon rôle de le faire, mais si jamais il devait vous arriver quelque chose... je vous admire, monsieur Bell. C'est grâce à vous que j'ai pu rejoindre les Templiers. Sans vous, je serais toujours cet interne condamné pour meurtre. Votre fille sait quelque chose et j'ai la fine intuition qu'elle parviendra à trouver quelque chose pour vous inculper pour le meurtre de sa mère.» «Je... Bon très bien. Je tâcherais de veiller à ce qu'elle ne fasse rien qui puisse m'anéantir. Mais je maintiens à ce que je viens de t'avouer, Jakob. Je ne suis pas l'auteur de son meurtre. Maintenant, file, je te recontacterai très bientôt. Et encore une chose, mon garçon : ne t'avise plus de suivre ma fille, où tu risques fort de le regretter. C'est compris ?» Je fais un bref signe de tête et marche le long de la route durant de très longues minutes, repensant à ce que vient de me dire monsieur Bell. Il n'est pas l'auteur du meurtre de sa femme. Alors qui est-il ? Pourquoi sa propre fille mène une sorte d'enquête sur lui ? Et dans quel but vouloir le faire condamner ?

Dans la civilisation, je me rends compte que je suis plein de sang sur mes affaires. Merde. Je me fais le plus discret et tente de garder mon arsenal le plus caché possible. Dans un club, à quelques pas de l'endroit où je me trouve, un tumulte se produit. Je m'y rends et aperçois de loin une bagarre qui est en train de se dérouler à l'intérieur. Je m'y engage afin de faire évacuer la colère et la rage en moi. Je prends un homme et le tabasse sans aucune raison apparente. Je lui roue de coup au point même de le faire saigner du visage. Instinctivement, mes mains viennent saisir son cou et mes doigts se referment sur sa glotte. L'homme tente de se libérer de mon emprise mais je n'y vois aucun intérêt à le laisser partir. Il mérite de mourir comme une merde. Puis, je reçois une chaise qui vient me faire lâcher prise. Ma victime tente de s'en remettre tant bien que mal mais la rage qui émane de moi prend le dessus et m'oblige à le saisir par les jambes et à le tirer vers moi. Je me redresse et le soulève par son pantalon et son haut et le balance contre le mur du club. L'homme est paralysé sur le sol. Je le récupère le jette cette fois-ci contre la vitre du club. L'homme ne se relève pas : il est mort. Je le regarde et souris à ma victoire. Deux hommes (probablement des témoins de la scène), s'approchent de moi et tente de m'arrêter. Ne me contrôlant juste pas, je sors mon couteau et poignarde l'abdomen d'un des deux gars tandis que l'autre s'enfuit en s'écriant : «Attention, il est armé !» Je me mets à sa poursuite et le jette sur lui afin de lui infliger des dégâts qui le dissuaderais sans doute de faire la plus grosse connerie de sa vie.

@Syrus Payns

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

- LOS ANGELES, SAMEDI 17 AOUT 2013 –

Je lui laissais le choix, le choix de bien choisir pour les heures à venir. Être bien baiser et prendre son pied comme elle n’a jamais pris ou bien rester avec son abruti de mec et louper l’offre que je lui fais. Elle finit par me prendre la main pour me faire comprendre son choix, c’est le sourire aux lèvres et tandis que dans le bar ça se castagne sévère, on sort en courant, se dirigeant vers ma voiture. Très vite la demoiselle me chope la bouche avant même que l’on soit monté en voiture. Je souris contre ses lèvres en sentant qu’elle avait vraiment faim. Je sens sa main frotter la bosse de mon pantalon alors que mes lèvres quittent les siennes pour venir dans son cou. Je lui murmure au creux de l’oreille qu’elle n’a pas du baiser depuis un moment, ce à quoi elle me répond qu’effectivement, cela fait un moment et qu’elle a envie de se faire sauter à la sauvage, pas de douceur pour le coup. Je ne peux que sourire à ses mots car je ne comptais pas y aller en douceur, du moins seulement au début mais si elle veut du sauvage direct alors elle en aura. Je la sens baisser ma braguette et glisser sa main dans mon boxer, saisissant ma queue qui durcit à chaque seconde.

Je la regarde se mettre à genoux, sortir mon sexe bien dressé, fièrement dressé même. Je sens sa langue venir me titiller, puis sa langue venir longer le long de ma verge avant de la prendre en bouche. Alors oui, vous avez bien capter, nous sommes à côté de ma voiture, dans la petite ruelle sur le côté du bar et je suis entrain de me faire sucer. Et putain, mais c’est qu’elle suce bien. Ma main vient glisser dans ses cheveux alors qu’elle prend un bon rythme. Elle sait comment commencer de bons préliminaires, c’est certain. Fermant les yeux, je bascule la tête en arrière en savourant le plaisir qu’elle me procure. – Putain c’est vraiment bon, tu es douée avec ta bouche… hummm … il me tarde de découvrir le reste. Elle continue de s’appliquer, me malaxant les couilles au passage. Pendant plusieurs minutes encore, elle ne relâche rien et fait monter encore plus mon excitation. Tendant l’oreille, je peux entendre qu’à l’intérieur, la bagarre n’a pas cessé. J’entends des bruits sourds avant d’entendre celui de verre brisé. Je souris pour avoir provoqué ceci alors que la demoiselle à genoux savoure toujours ma queue.

J’entends soudainement un « Attention, il est armé » et regardant ma belle qui a toujours la bouche pleine, je prends la parole. – Ma beauté, fais-moi plaisir … enfin même si c’est déjà le cas … Monte en voiture, je vais aller voir ce qui se passe. Alors qu’elle relâche mon engin que je remballe dans mon boxer, je remonte ma braguette et referme mon pantalon. Je déverrouille ma voiture et la laisse monter à l’intérieur. Tournant les talons, je quitte la ruelle et je vois un mec entrain de courir après un autre avec un couteau dans la main. L’homme au couteau lui lance dans le dos comme s’il était une cible de fléchettes. Le mec qui vient de se prendre le couteau tombe à mes pieds et relevant la tête alors qu’il hurle de douleurs me demande mon aide. Je le regarde alors qu’il me supplie encore, jetant un œil à l’homme qui arrive derrière lui d’un pas décidé à en finir avec lui. Je regarde le ciblé une nouvelle fois puis relevant la tête, je me retrouve face à son bourreau. Je le regarde dans les yeux, amusé par la situation, je ne bouge même pas un cil, je n’ai aucune peur alors que n’importe qui serait entrain de se pisser dessus ou tenterai de fuir. Je remarque que je suis un peu plus grand que lui, je ne le lâche pas du regard. L’autre à terre me demande toujours de l’aide, agrippant ma jambe. Je penche la tête agacée. – Tu vas me lâcher connard, dis-je en me libérant, lui donnant un coup de pied dans sa gueule au passage. Je le vois en larme, mélange de douleurs et de peur alors que le mystérieux s’accroupit et retire la lame de son dos. Un cri de douleur sort de la bouche du planté et l’homme lui tranche la gorge, faisant gicler le sang sur mon pantalon. – Putain mec, tu es sérieux ? J’ai plein de sang de cette merde sur moi. Je le regarde, il a vraiment un regard des plus noirs, un regard qui en dit long sur la personne sanguinaire qu’il est.

Au loin, j’entends les sirènes de voitures de police qui arrivent. Je recule de quelques pas, jetant un œil dans ma voiture pour voir si la demoiselle est encore là. Elle n’a pas bougé, tant mieux car je ne compte pas m’éterniser dans les parages et je compte bien la baiser toute la nuit. Me tournant à nouveau vers Jack l’éventreur dont je ne connais pas sa réelle identité, je prends la parole. – Mec, je ne sais pas qui tu es, mais tu m’as l’air d’être un cas intéressant. Et ce n’est pas que je ne suis pas bien en ta compagnie mais si tu tends l’oreille, tu entendras que les poulets vont se pointer et être là dans quelques minutes. Je ne compte pas me faire embarquer alors que j’ai une belle petite salope sur le siège de ma voiture que je vais fourailler toute la nuit. Alors mec, un conseil d’ami, tires-toi vite. Alors que je commence à tourner les talons, je me tourne une fois et lui révèle mon identité. – Oh mec, au fait, je m’appelle Syrus … Syrus Payns … Je m’avance vers ma voiture et monte dans celle-ci. Elle me demande si tout va bien et tout en venant l’embrasser, lui rétorque. – Parfaitement bien, beauté. Mais tirons-nous d’ici, je crois qu’on a des projets pour les heures à venir toi et moi. Je démarre et allumant mes phares, je quitte la ruelle en trombe alors que les flics arrivent. Direction mon appart pour une bonne baise avec la demoiselle.

- QUELQUES JOURS PLUS TARD –

Poser à mon appartement, mon téléphone sonne. Je décroche quand je vois le prénom de Ryan s’affichait sur mon écran. Comme vous le savez, je suis un Templier noir, je fais parti d’une secte, une organisation criminelle. Ryan est un Chevalier, non pas celui en armure durant le Moyen Age, mais un lieutenant de mon Grand Maitre. Celui-ci a besoin de moi pour une mission et m’indique un lieu où le retrouver afin de me communiquer les ordres de missions de vive voix. Sourire aux lèvres, je lui dis que je serais là dans peu de temps à l’adresse donnée. Raccrochant, je quitte mon chez-moi pour m’y rendre rapidement en voiture. Il ne me faut pas longtemps pour arriver sur les lieux. Me garant, je retrouve Ryan après être descendu de ma voiture. Installé à la terrasse d’un bar, je remarque une personne de dos, face à Ryan. Je m’avance vers eux et salue mon lieutenant alors que je vois le visage de la personne se trouvant face à lui. Un nouveau large sourire s’affiche sur mes lèvres alors que je lui tends la main en guise de salutation. – Mais dis-donc que le monde est petit… Ryan me regarde, arquant un sourcil d’étonnement. – Vous vous connaissez tous les deux ? me demande-t-il. – Disons que nos chemins se sont rencontrés il y a quelques jours après une petite bagarre de bar et une tuerie par ce cher monsieur dont je ne connais pas le nom. Je m’installe sur le siège libre et regardant l’inconnu puis Ryan, j’attends qu’il m’en dise plus. – Alors Ryan, je t’écoute … Dis-moi tout ?

@Jakob Rice

Alors que je m'approche de ma victime qui vient s'écrouler aux pieds d'un homme se tenant debout, je m'arrête dans mon élan et regarde le nouvel arrivant, l'examinant en grande profondeur. Au premier regard, il ne fui pas. Ne semble pas du tout paniqué par la scène. Mieux encore : il semble très captivé par l'homme qui tente de lui demander de l'aide. Il n'en fait rien. Je continue à le dévisager tandis que ma victime agonise sur le sol, suppliant toujours l'inconnu de lui venir en aide. Je ne sais pas quoi penser ce mystérieux visiteur. Je reprends ma démarche d'un pas décidé en direction de ma cible et m'accroupis par-dessus celle-ci puis croise à nouveau le regard avec l'homme qui se libère de la main agrippante de ma proie en lui foutant un coup de pied sur la gueule. Son ton me plaît et sa réaction également. Il n'est clairement pas contre moi. Je lui fais un bref signe de tête en gage de sympathie et extirpe le couteau, ne manquant pas une occasion pour le découper un peu plus la peau. L'homme se met alors à hurler ses tripes. Puis, sans détour, je place la lame au niveau de sa gorge et le saigne comme un porc à l'abattoir. La nouvelle réaction de l'homme ne m'atteint pas plus que ça. Je ne réponds pas à sa remarque et fais comme si rien ne s'était passé. Je reste dans le silence absolu. J'en ai rien à foutre de ce qu'il a à me dire et ce n'est pas demain la veille que je commencerais à prendre note de ce que l'on me dicte.

Les sirènes de plusieurs voitures de flics résonnent dans la nuit. Je reste accroupi au plus près de ma victime tandis que l'inconnu fait un pas en arrière. Je secoue légèrement la tête en le voyant faire. Je reste un moment suspendu au-dessus de ma victime pendant que l'homme me conseille de prendre la fuite avant que les poulets débarquent. Il a certainement raison. Deux hommes sont tués de mes mains et ils ne tarderont pas à mettre la main sur moi si je traîne trop dans les parages. Seulement, je n'ai pas besoin qu'on me vienne en aide, je gère parfaitement la situation depuis mon évasion. Je ne laisse aucune trace de mes passages ni celle de mes victimes. Néanmoins, je vais prendre en considération son offre. Je reste aussi muet qu'une tombe en examinant le cadavre gisant dans une mare de son propre sang. L'inconnu se présente sous le nom de Syrus Payns. «Qu'est-ce que ça peut bien me foutre de qui tu es, mec ? Nous n'allons pas nous revoir alors... tu devrais peut-être retourner voir ta salope et faire ce que tu as à faire avec.» je réponds d'un ton froid et sans le regarder. «Et un conseil d'ami : il vaudrait mieux ne pas m'avoir comme ami. Je ne vois donc pas en quoi je peux être intéressant. Maintenant, si tu veux bien m'excuser – l'ami -, j'ai moi aussi des choses à faire pour passer ma soirée.» j'ajoute en me redressant, le cadavre dans mes bras. «Sur ce, bonne soirée.» Je dis en tournant les talons tandis que les premiers gyrophares apparaissent sur les murs.

QUELQUES JOURS PLUS TARD

Alors que je suis en train de dormir dans ma planque, quelqu'un frappe à ma porte. Je me réveille en sursaut et chope ma machette non loin de mon vieux canapé. Je m'approche de la fenêtre et jette un coup d’œil à l'extérieur. C'est sûrement le dénommé Ryan dont m'a parlé monsieur Bell quelques jours plus tôt. J'ouvre la porte avec précaution et ordonne à ce que des présentations aient lieux. L'homme s'avère bel et bien être le fameux Ryan. Je cache ma machette et ouvre définitivement la porte. «Vous pouvez ranger votre machette, monsieur Rice. Jack Bell m'a prévenu de votre... manière d'accueillir vos invités. Puis-je ?» Je le laisse entrer et referme la porte aussitôt. «J'irai droit au but, monsieur Rice. J'ai besoin de vous. Le Grand Maître a besoin de vous. Jack m'affirme que vous êtes l'homme de la situation pour ce qui va suivre. Et je sais que je peux avoir un entière confiance en Bell. Cependant, je vous demanderais une chose en retour : habillez-vous convenablement, nous allons prendre un verre et c'est moi qui vous l'offre.» Je ne me fais pas prié. Je me trouve des vêtements qui soient adaptés à toute sortie et une fois vêtu de mes nouveaux vêtements, je le suis jusqu'en ville, sans trop poser de question.

Lorsque nous arrivons en ville, je me sens quelque peu étranger à toute civilisation. Je ne suis pas du genre à fréquenter du monde depuis mon évasion et mon intégration au sein des templiers. Ryan ne me fait part d'aucune de ses informations tant que son deuxième gars ne sera pas arrivé. Lorsqu'il arrive, un grand vacarme se fait entendre à l'intérieur du bar : un match de football est en train de passer à la télé. N'ayant aucune habitude de ce genre dans mon quotidien, je me laisse surprendre à regarder un morceau. Finalement, je me tourne pour saluer son gars et je me fige lorsque son visage m'est familier. Contrairement à l'homme, je ne souris pas un seul instant. Et tandis que Ryan se demande si nous nous connaissons, Payns lui explique le bordel qui a eu lieu dans ce club quelques jours plus tôt. Je n'apprécie pas qu'il parle de mes affaires en public. Je le dévisage sans toujours décrocher le moindre petit sourire en son encontre. Mais ce qui m'intéresse le plus se déroule enfin : une explication du pourquoi je suis embarqué dans une mission avec ce prétentieux. «En effet, j'aimerais bien également savoir pourquoi vous m'avez impliqué dans votre histoire.» «Du calme, monsieur Rice, du calme. Je vais tout vous expliquer. Votre ami, Jack Bell...» «Ce n'est pas mon ami...» je coupe d'un ton sec. «Peu importe, monsieur Rice, peu importe. Monsieur Payns ici présent sera votre acolyte durant cette mission et oui, monsieur Rice, vous allez faire équipe pour la première fois et on vous a choisi vous plutôt qu'un autre parce que vous êtes une brute, avide de meurtre. C'est tout à fait dans vos cordes, si je puis dire.» Je regarde Ryan d'un regard glacial puis Payns qui ne me semble pas du m'inspirer confiance. «Et je peux avoir confiance en toi, Payns ? Ou dois-je tout simplement me méfier ? J'ajouterais à cela que si jamais je suis trahi, je n'hésiterais pas à torturer et massacrer toute personne qui tentera quelque chose envers moi. Je vous répète ma question, à tous les deux : puis-je confiance à l'un d'entre vous deux ?»

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

Cet homme était fascinant ouais. Il a ce côté sombre tout droit sorti des films d’horreur que j’apprécie et qui pourrait parfaitement coller aux Templiers Noirs. Il pourrait tellement nous rejoindre, il serait un atout majeur pour le sale boulot de ramener les victimes à notre préleveur d’organes. Alors que j’entends au loin les sirènes de police qui se rapprochent rapidement, je conseille au sombre inconnu de faire comme moi, quitter les lieux s’il ne veut pas se faire embarquer. Celui-ci me regarde puis regarde la victime avant de porter de nouveau son regard sur moi et me répondre. Alors que je me présente, celui-ci me fait clairement comprendre qu’il n’en a rien à foutre de qui je suis, que nous n’allons pas nous revoir alors, que je peux retourner voir ma salope et faire ce que j’avais à faire avec elle. Sans me regarder et sur un ton glacial, plus froid que l’iceberg dans Titanic, il me donne un conseil d’ami, il ne vaut mieux pas l’avoir comme ami, ajoutant qu’il ne voit pas en quoi il pourrait être intéressant. Tout en s’excusant, il me dit que lui aussi à des choses à faire pour passer sa soirée. – Humm détrompes-toi l’ami, tu es intéressant … Mais comme tu as dit, on ne se reverra certainement pas … Alors amuses-toi bien pendant ta soirée. Alors qu’il tourne les talons, j’en fais de même et je regagne ma voiture et je retrouve celle que je vais fourailler toute la nuit. Une fois monter en voiture, elle me demande si tout va bien et tout en venant l’embrasser, lui rétorque. – Parfaitement bien, beauté. Mais tirons-nous d’ici, je crois qu’on a des projets pour les heures à venir toi et moi. Je démarre et allumant mes phares, je quitte la ruelle en trombe alors que les flics arrivent. Direction mon appart pour une bonne baise avec la demoiselle.

Plusieurs jours sont passés, et alors que je viens de prendre une bonne douche après mon sport quotidien pour entretenir mon corps d’Apollon, je reçois le coup de fil d’un de mes lieutenants, Ryan qui me dit de le retrouver à telle adresse pour une mission. Après mettre habiller, je quitte mon appartement, monte en voiture et me rends à l’adresse précédemment donné. Un bar… Classique, un lieu public. Une fois garé, je descends et marche jusqu’au bar où j’aperçois Ryan installé en terrasse. Il n’est pas seul, je vois quelqu’un de dos assis face à lui. Arrivé à leur table, je salue Ryan et je peux enfin voir le visage de la personne qui lui fait face, le mystérieux mec de l’autre soir. Sourire malicieux aux lèvres, je ne peux m’empêcher de lancer un « que le monde est petit ». Mon lieutenant me regarde, étonné de ce que je viens de me dire et me demande si lui et moi on se connait. Je lui révèle que nos chemins se sont croisés il y a peu. Prenant place à mon tour, je demande à Ryan la raison de ce rendez-vous. Regardant le mystérieux sanguinaire tueur, il ne décroche aucun sourire. Après avoir demander la raison à Ryan, lui aussi demande à son tour pourquoi il est là. « Jack Bell, j’ai déjà entendu ce nom quelque part… Rice ! Au moins, j’ai un nom de famille comme identité, on avance doucement. » Rice précise alors que Bell n’est pas son ami, je ne comprends pas tout leur échange mais peu importe, en réalité je m’en branle, ce que je veux savoir c’est pourquoi je suis ici. Ryan finit par expliquer les choses. Il dit que je serais son acolyte durant cette mission, il ne semble pas faire équipe avec d’autres personnes. Je sens que cette mission va être longue. Ryan lui dit qu’on la choisi lui plutôt parce qu’il est une brute, avide de meurtre. « J’ai pu en avoir un avant-goût et c’était assez fun. Peut-être moins pour les victimes. »

Rice finit par prendre la parole tout en me lançant un regard glacial. Il me demande s’il peut avoir confiance en moi ou s’il doit simplement se méfier. Il ajoute que si jamais il est trahi, il n’hésitera pas à torturer et massacrer toute personne qui tentera quelque chose envers lui. Il nous répète alors la question à tous les deux sur la confiance. Amusé comme toujours, je le regarde dans les yeux et lui rétorque. – Cher ami, tu peux avoir confiance en moi mais je te retourne la question : puis-je avoir confiance en toi ? Puis-je te tourner le dos sans que tu ais un excès de folie et que tu fasses quelque chose de regrettable ? Et tu peux te détendre, tu sais ? On est tranquille ici autour de cette table. Regardant Ryan, je continue de m’exprimer. Alors qu’en est-il de la mission que tu veux nous confier ? Mais tout d’abord, j’ai une petite question : Rice nous a rejoins si j’ai bien compris ? C’est un templier ? Celui-ci me confirme qu’effectivement, il est un nouveau templier, arrivé depuis peu. – Humm je vois … Intéressant … Alors on t’écoute, dis-je alors qu’une serveuse à laquelle je fais signe s’approche pour prendre commande. Petit sourire de séduction, je commande une bière et laisse mes acolytes choisir s’ils veulent quelque chose. La serveuse repart et je peux admirer son petit cul. – Syrus, s’il te plait, reste concentrer… me dis alors Ryan. Je le regarde en souriant. – Désolé, mec, revenons à notre discussion.

@Jakob Rice

Les échanges de ce genre, ce n'est pas ma tasse de thé, en particulier avec deux inconnus. Je suis là à faire semblant à m'intéresser à ce qu'est en train de me dire le dénommé Ryan mais en réalité, j'ai qu'un désir : l'éventrer, là, tout de suite pour retourner à mes affaires. Quant à l'autre individu, il ne me plaît pas et je ne le porte pas non plus dans mon cœur. J'ai la rage qui me monte à la tête quand s'affiche un sourire sur son minois que je lui ferais bien bouffer s'il n'arrête pas. Je n'ai clairement pas ma place autour de cette table. Je n'ai aucune raison d'y rester si ce n'est que je n'ai plus d'endroit où vivre maintenant que ma cachette a été découverte. Monsieur Bell m'a bien trompé. Et après avoir pris la parole avec la promesse de m'en prendre à chacun d'entre eux s'ils venaient à me trahir, le petit rigolo face à moi me répond par une autre question. Je serre les poings, prêt à le massacrer, mon regard vide croisant le sien. «Ne me provoque pas, Payns ! C'est tout ce que j'ai à répondre. Un pas de travers et tu te retrouveras avec la lame de mon couteau au travers de ta gorge. Je ne suis pas là pour faire confiance, comme je ne devrais pas être là tout court. De plus, je croyais déjà t'avoir dit qu'il valait mieux ne pas m'avoir comme ami alors cesse de m'appeler ainsi !» Je dis en grognant et en donnant un coup sur la table avant de déporter mon regard vers Ryan. Je m'adresse directement à lui, les mains jointes sur la table. «Maintenant, expliquez-nous ce que vous avez à nous proposer qu'on en finisse.» Je reporte également mon regard sur Payns qui demande une affirmation de mon intégration au sein des templiers. Ryan confirme sans détour. Je lève les yeux au ciel et lâche un énorme soupire de contrariété. «Bon, vous avez fini ? On peut connaître les détails de ce que vous avez à nous proposer ?» je m'impatiente en les regardant simultanément. Mais une serveuse arrive au même moment pour prendre nos trois commandes. Je ne suis pas là pour consommer. Après avoir refusé de boire quelque chose, je regarde Ryan et attends qu'il nous explique enfin ce qui nous attends. Mais nous sommes interrompus par ce gros connard de Payns qui préfère reluquer le cul de la serveuse plutôt que de se concentrer. C'en ai trop pour moi. Alors que Ryan commence à prendre la parole pour lui demander de se concentrer, je perds mes moyens, me lève et tape du poing sur la table. «Peut-on en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire ? Toi, tu penseras avec ta queue un peu plus tard et vous...» – je foudroie Ryan des yeux – «Je vous conseille d'arrêter de tourner autour du pot et de nous dire ce que vous nous voulez.»

Ma patience a dépassé sa limite. Je bouillonne de rage et je sens que je ne vais pas tarder à faire un massacre si ce Ryan ne vient pas à bout de ce qu'il a à nous dire. Et l'autre connard qui risque - à mon grand regret - de devenir mon partenaire, j'ai qu'une envie qui me vient à l'esprit le concernant : lui arracher sa petite tête de fils de pute et la planter sur un pique. Tout m'exaspère chez lui. «S'il vous plaît Jakob, ressaisissez-vous et calmez votre colère. Nous ne sommes pas seuls sur cette terrasse. «Sauf que moi, contrairement à vous, je n'ai aucun respect pour personne. Je vous interdis de me donner des ordres, Ryan. Vous n'êtes rien pour moi. J'aurais penser que monsieur Bell vous en aurais dit un peu plus sur moi. Apparemment, il n'en a rien fait. Je pourrais vous trancher la gorge sur cette terrasse que je prendrais un plaisir à le faire, sans me soucier de ce qui pourrait m'arriver. Maintenant, parlez et venez-en au fait.» «Comme je vous l'ai dit, c'est une mission qui entre dans vos cordes. Et il est inutile de me proférer des menaces, monsieur Rice, je suis de votre côté.» Il se racle gorge avant de poursuivre : «Vous allez tuer des gens pour moi. Vous et Syrus. Ce n'est pas une mission pour le Grand Maître... c'est pour moi. Et je vous paierai en conséquence, cela va de soi. Je vous ai choisi tous les deux, car vous avez du potentiel que d'autres non pas. Vous, Jakob, vous avez le don pour tuer – pas de la meilleure des façon, je vous l'accorde – mais vous êtes l'homme idéal pour mettre hors service mes ennemis. Et quant à monsieur Payns, il est moins bourru que vous mais il peut se montrer plus réfléchi avant d'agir. N'y voyez rien de méchant dans ce que je viens de vous dire. Tous n'ont pas la rage que vous avez à revendre. Monsieur Bell est un homme très intelligent. Il semblait avoir tout prévu de cet entretien. C'est sans doute pour cette raison qu'il ne m'a pas tout dit à votre sujet. Vous êtes un homme vraiment très intéressant. Il voit du potentiel en vous. Je le comprends maintenant.»

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

Nous voilà installé tous les trois à cette table et je sens bien dans son attitude et son regard que ce cher Rice ne semble guère m’apprécier. Enfin à vrai dire, il ne semble apprécié personne et en même temps, je ne suis pas vraiment étonné quand tu vois le genre de mec qu’il est. Alors qu’il me demande s’il peut me faire confiance, je lui dis que oui et lui renvoie la question et il n’a pas l’air d’apprécier. Je sens que cette mission peu importe soit elle, risque d’être longue mais forte intéressante. C’est alors qu’il me dit de ne pas le provoquer, que c’est la seule chose qu’il a à répondre. Un seul pas de travers et je me retrouverai avec la lame de son couteau au travers la gorge. « Il croit me faire peur ? Je suis né en tant que Templier et ce n’est pas ses petites menaces qui me feront tremblé de peur mais laissons-le croire cela. » Il ajoute qu’il n’est pas là pour faire confiance, comme il ne devrait pas être là tout court. Puis me regardant froidement dans les yeux, il finit par me dire qu’il croyait m’avoir dit qu’il valait mieux ne pas l’avoir comme un ami et me demande de cesser de le faire. Il grogne comme un bon toutou puis regarde Ryan, s’adressant à lui directement. Il veut qu’il lui explique ce qu’il a proposé qu’on en finisse. Sur ce point, je suis d’accord avec lui, j’aimerai connaitre également les raisons de ce rendez-vous. Alors que je demande à mon lieutenant si Rice fait désormais bien parti de nos rangs, il me répond positivement. Rice va vraiment finir par en avoir marre, ça se ressent quand il nous demande si on a fini, et si on peut connaitre les détails de ce qu’il a à nous proposer. Mon regard et mon attention sont vite détourner par la serveuse qui vient nous prendre notre commande. Alors que je commande, Ryan faisant de même, il n’y a que Rice qui ne semble pas vouloir se rincer le gosier. « Je me demande vraiment ce qu’il veut ce mec dans la vie mise à part tuer. »

Rice finit par taper du poing sur la table, et j’éclate de rire quand il me dit que je penserai avec ma queue plus tard. – Humm … Zen mec … Par contre, toi tu devrais penser avec plus souvent, tu serais beaucoup moins tendu que la ficelle du string de la demoiselle. Il commence à menacer Ryan en lui disant d’arrêter de tourner autour du pot et de nous dire ce qu’il nous veut. Ryan lui demande de se calmer et de se ressaisir, ce à quoi Rice lui répond que contrairement à nous, il n’a aucun respect pour personne, qu’il nous interdit de lui donner des ordres. Il menace une nouvelle fois avant de demander une dernière fois de venir au fait. Ryan finit par prendre la parole en disant que comme il avait cité plutôt, c’est une mission dans nos cordes. Il finit par enfin révéler la chose : tuer des gens pour son compte… Il ajoute que ce n’est pas une mission pour le Grand Maitre mais bien personnellement. Mon regard tilte sur ses mots. Il continue en disant que nous serons payés en conséquence, qu’il nous a choisi tout les deux parce qu’on a le potentiel que d’autres non pas. « Jakob donc ! » Lui a le potentiel, le don de tuer bien qu’il ne la fasse pas des meilleures façons, est l’homme idéal pour ce travail. Quant à moi, étant moins bourru, plus dans la réflexion et stratégie avant de faire quoi que ce soit. Je souris à ses mots car il est totalement dans le vrai. Je réfléchis toujours avant d’agir afin de, un, ne pas laisser de traces, de deux éviter qu’on remonte à nous mais cela ne semble pas toucher ce cher Jakob Rice. Et ça, ça peut être un gros souci surtout qu’il est désormais dans l’organisation.

Je l’écoute parler de ce Bell et Ryan lui dit qu’il est vraiment un homme intéressant, que le Bell voyait du potentiel en lui, il le comprend maintenant. La serveuse revient avec nos commandes et pose les verres devant nous. Elle me glisse en dessous de mon verre un papier avec certainement son numéro de téléphone. Je lui fais un petit clin d’œil tout en prenant mon verre et le papier. Buvant une gorgée, je le repose et regarde ce qu’il y a d’écrit sur le morceau de papier. Je souris en voyant comme je l’avais prévu son numéro de téléphone. Le glissant dans ma poche, je reviens dans la conversation. – Donc si je comprends bien, tu nous envoies sur une mission non officielle pour l’organisation ? Ce qui veut dire qu’on ne doit pas se louper car si c’est le cas, c’est notre tête à tous les trois qui sera sur des piques. Et à vrai dire, je ne suis pas pour mourir maintenant donc … je regarde Rice … Il faut qu’on gère ça de la bonne manière et pas à la bourrin à laisser des cadavres partout. Tu comprends ce que je veux dire ? Une jeune femme à la table d’à côté me regarde étrangement quand elle a entendu parler de cadavres. Je la regarde. – On parle de jeux vidéo, ne vous inquiétez pas, lui dis-je en lui faisant un petit sourire amical. Regardant à nouveau Ryan, je continue mes dires. Si tu paies en conséquence alors je suis partant pour cette mission mais maintenant il va falloir nous dire le reste. Qui, où, quand ? Tu sais que j’aime préparer les choses et pas y aller comme un touriste… Il le sait très bien, je suis une personne qui aime que tout soit carré dans ce genre de chose, je prévois tout à l’avance afin d’avoir au minimum deux coups d’avance sur l’ennemi. Buvant une nouvelle gorgée de ma bière, j’attends la suite des choses.

@Jakob Rice

Depuis que je suis devenu un tueur en série, jamais je n'étais tombé aussi bas en rejoignant une sorte d'organisation et de secte ni même faire affaire avec des hommes pour une mission. Je suis du genre solitaire. Qu'est-ce que monsieur Bell attend de moi avec cette rencontre qui va très certainement mal se finir ? Qu'espère t-il obtenir de moi en participant à cette maudite mission qu'on me propose. Pour de l'argent en plus ? Certes, j'aurais probablement besoin d'oseille pour survivre mais pas de cette façon. Et puis même, je n'arrive pas à garder mon sang-froid avec les deux autres. Comment a t-il pu penser que je tiendrais jusqu'au bout ? Il connaît mon impatience, mon impulsivité et la rage qui m'habite chaque jour. Comment peut-il savoir que je ne leur arracherais pas leur cœur avant même la fin de cette première réunion. C'est complètement ridicule de croire que je peux changer parce que j'ai accepté de me joindre à la cause des templiers noirs. D'ailleurs, c'est un nom à chier pour une secte. Les templiers noirs.

J'admets que je peux paraître méprisable et inhumain mais je ne me laisserais jamais traîner dans la boue aussi facilement. Bell le sait que je suis pas homme à se faire marcher sur les pieds. Et mon échange avec ce cher lieutenant Rice en est une preuve accablante. Il peut avoir un grade au-dessus du mien, je n'hésiterais pas à utiliser ses boyaux pour en faire de la pâtée pour chien et les lui faire bouffer quand je le cuisinerais à ma sauce. Il devra être franc avec moi et ne pas m'entourlouper. Cela dit, je veux bien croire que je porte un petit peu trop l'attention sur moi sur cette terrasse mais je suis du genre à me faire entendre quand je suis avec de la compagnie. Comme je l'ai dis, je suis solitaire, j'ai mes règles et ma propre perception des choses et il n'est pas question qu'on vienne m'arracher tout ça. Ce Payns, je ne sais pas si je peux également lui faire confiance et semble bien rire de moi. Je l'observe discrètement et il a quelque chose qui m'irrite au point de vouloir refermer mes doigts sur sa gorge et lui retirer ce satané sourire de prétentieux qu'il ne cesse d'afficher à chaque fois qu'il s'adresse à moi. Retire-moi vite ce petit sourire où tu peux être certain que je me ferais une joie de te faire bouffer toutes tes dents, une par une. Mais la goutte de trop atteint sa limite quand il finit par me taquiner... à sa façon. Mon regard plongé dans le sien, je ne rétorque pas, préférant garder en moi tout ce que je ressens pour lui. De la haine sans limite. Je me contente de le foudroyer du regard avant d'exploser en pleine terrasse sur les deux. Oui, c'est beaucoup trop pour un homme comme moi. Sur le moment, je n'ai aucun plaisir à rester avec eux, à les écouter plus longtemps. La rage qui est en moi explose de l'intérieur. Je finis par menacer Ryan qui s'exécute finalement à nous expliquer la raison de notre présence à tous les deux... de mon rôle dans tout ça. Pour lui, je suis qu'une brute avide de sang et l'autre prétentieux plus réfléchi et stratégique ? Non, mais je rêve ! Si on se fait pas tuer avec ces conneries, je le devrais à personne d'autre qu'à moi. Ma réaction ne fut pas des moindre. Je lance un regard à Payns afin de l'imaginer comme l'a dit Ryan. Mon rôle à moi est donc de faire équipe avec un type qui n'a pas aimé recevoir du sang sur son pantalon ? Quelle blague cette rencontre !

La serveuse revient quelques instants plus tard avec leur deux commande. J'observe également la serveuse qui place un papier en-dessous du verre de Payns. Elle nous souris, je ne le lui rends pas et elle s'en va. Mon regard reste concentré sur le morceau de papier puis sur Syrus. Ce gars n'est donc pas sérieux ? Je regarde ensuite Ryan qui porte son verre à ses lèvres et sirote son contenu. Payns reprend la parole, après avoir soigneusement pris soin de ranger son papier dans une de ses poches. Il résume en quelques mots ce que Ryan attend de nous. Puis, comme je l'imaginais, sa dernière partie me concerne. Dans son ton, je le soupçonne de me jeter en pleine face un message. «Ça tombe bien, je ne suis pas du genre à laisser mes cadavres en liberté. Désolé pour toi, mais je gère parfaitement mon business, partenaire.» je lui lance avec un sourire narquois. Juste à côté, une femme nous a entendu. Je dévisage une fois de plus Payns avant de reporté mon attention vers Ryan. «Et je dois bosser avec ce gars ? Je suis prêt à parier qu'on ne tiendra pas plus d'une quinzaine de minutes sans qu'on se fasse repérer.» Je n'ai pas du tout confiance en lui. Là, où moi je reste discret dans mes actions, lui il en parle ouvertement en public avec des témoins. Cela dit, il parvient à s'en sortir en utilisant le terme «jeu vidéo». Finalement, il n'est pas si con que ça. Il poursuit en demandant un peu plus de détail. «Je ne suis pas convaincu par cette mission. Sans remettre en question ce plan que vous allez nous fournir, j'ai la sensation que ça ne va pas me plaire. Alors, avant même que vous me salissiez les oreilles, je vais devoir m'éclipser un instant. Ne m'attendez pas. Je suis persuadé que vous aurez des tas de choses à me raconter à mon retour.»

Je me lève et entre à l'intérieur du bar. Je me dirige vers le comptoir et commande un verre à la serveuse qui nous a pris les commandes. Elle me sert aussitôt un verre de Whisky qeue je lui ai commandé. Elle retour vers le fond de la salle et l'interrompt dans sa démarche en lui demandant la direction des toilettes. Elle me guide, je la remercie. Je m'y rends tandis qu'elle passe la porte menant de l'autre côté. Je fais mes besoins et tandis que j'ai fini ma commission, je sors des toilettes et regarde par la petite fenêtre. Elle donne sur l'arrière cour. Je retrousse mes manches et passe la porte pour la rejoindre. Tandis qu'elle est en train de d'écouter de la musique avec ses écouteurs, j'en profite pour sortir mon canif et le lui planter dans le cœur. Je finis par lui crever les yeux avec cette même arme blanche avant de la balancer au fond d'une poubelle, la cachant avec sac d'ordures pour la camoufler. «Maintenant, je suis sûr que vous ne serez pas celle qui fera tout capoter le plan à cause d'un connard qui ne peut pas s'empêcher de penser avec sa bite. Pourtant, quel dommage de perdre une pareille merveille.» Je referme la poubelle et retourne à l'intérieur du bar puis me dirige à nouveau dans les toilettes pour me laver les mains le visage et replacer mes manches comme elles étaient après avoir retirer les gants que j'avais préalablement mis. Je traverse l'intérieur du bar vide et rejoins les autres.

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

« Mission pour son propre compte donc. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai intérêt à prendre mes précautions sur cette affaire. De un, avec le loustic choisi je le sens mal et il ne semble pas m’apprécier mais en réalité, je m’en touche une sans bouger l’autre. De deux, comme je l’ai dit si cela remonte aux oreilles du grand maitre en cas d’échec, je ne donne pas chère de notre peau et personnellement, je suis encore trop jeune pour mourir. »

La jolie serveuse de retour, nous sert nos verres, les posant devant nous et nous fait un petit sourire. Rice ne lui renvoie même pas la moindre expression, ça ne doit pas vraiment être drôle au quotidien avec un guignol pareil. Sa vie doit être vachement chiante et merdique pour être comme ça. Je conçois que tout le monde n’aime pas les gens mais là ça semble extrême. Rangeant le papier dans ma poche après avoir zieuter le numéro, je bois une gorgée de mon verre. Ryan fait de même tout en continuant son explication. Résumant les mots de Ryan, je m’adresse à mon nouvel « ami » en lui faisant comprendre l’enjeu en acceptant cette mission. Car si lui s’en balance des conséquences, moi non. Rice me regarde et prend la parole en me disant qu’il n’était pas du genre à laisser des cadavres en liberté et qu’il était désolé pour moi mais il gère parfaitement son business et insiste bien sur le mot partenaire. Sourire aux lèvres, je suis à la fois amusé mais agacé à la fois. S’il ne m’apprécie pas, ça en est de même pour moi. Plus je le regarde et plus quelques me dérange dans sa façon d’être, sa façon de faire. Je suis loin d’être un saint et bien que nous ayons des vies différentes, je préfère largement la mienne, ça c’est certain.

Tandis que la femme de la table d’à-côté nous entend parler, je rattrape le coup en lui disant que nous parlions de jeu vidéo. Ça semble passer crème. Rice avoue qu’il n’est pas non plus convaincu par cette mission, et sans le remettre en question qu’il va nous fournir, il a la sensation que ça ne va pas lui plaire. Il ajoute qu’avant que nous salissions ses oreilles, il va devoir s’éclipser un instant. Il précise de ne pas l’attendre et qu’il est persuadé qu’on aura des tas de choses à lui raconter au retour. Je le regarde se lever et entrer à l’intérieur du bar. Une fois seul avec Ryan, je le regarde et décide de m’exprimer après avoir bu une nouvelle gorgée. – Franchement ? C’est quoi ce mec sérieusement … Tu es vraiment sûr de ton coup ? Parce que non pas que je n’ai pas confiance en tes plans mais j’ai de gros doutes sur lui. Ok je conçois qu’il semble être un parfait exécuteur, un parfait tueur mais je n’ai aucunement confiance en lui. J’espère vraiment que ton plan est en béton et qu’il n'y aura pas de soucis … Parce que comme je t’ai dit, si on se loupe, on est mort tous les trois… Il me répond qu’il sait ce qu’il fait et qu’il est certain que tout va se passer comme prévu. M’expliquant le plan, j’ai quand même des doutes et honnêtement, je me demande si je n’aurais pas dû refuser. Je vais prendre mes précautions comme dit plus haut, je ne compte pas me faire avoir à cause de lui.

Plusieurs minutes passent et Rice finit par revenir. Je le regarde s’installer, reprenant son siège et quelque chose à changer sur lui, je ne saurais dire quoi et en vrai, je m’en branle tout ce que je veux c’est vite en finir avec ça et éviter de rebosser avec lui. – Alors ça y est, tu as été la secouée ? Tu sais que tu as d’autres façons de t’en servir que pour aller pisser et peut-être que tu seras plus cool après. Ryan lui fait un résumé vite fait de ce qu’il a pu me dire. Plusieurs minutes passent quand on entend un hurlement venant de la cour intérieure du bar qui se trouve à l’arrière. Faisant dos à l’entrée du bar, je me retourne et regarde une des serveuses avec un visage horrifié. Regardant Rice droit dans les yeux, je le dévisage. – Qu’est-ce que tu as foutu, toi ? , lui dis-je en comprenant rapidement les choses quand j’entends une personne dire que le corps d’une femme a été retrouvée dans la benne. Regardant Ryan avec un regard sombre, je m’exprime. – C’est ça le mec avec qui je vais devoir taffer sur ta putain de mission ? Comment puis-je avoir confiance en lui s’il tue sans se contrôler … Je ne sais pas pour vous mais … finissant mon verre d’un trait … Je me tire d’ici avant que la cavalerie n’arrive et nous pose des questions.

@Jakob Rice

A peine de retour à notre table que le Payns commence déjà sérieusement à me gonfler. Ce n'est pas mon envie de lui foutre mon poing sur la gueule qui me manque mais je préférerais m'en abstenir et attendre le bon moment pour lui faire comprendre qu'il s'adresse à la mauvaise personne. Néanmoins, il a des couilles, je peux pas lui retirer ça. Oser me lancer quelques piques de ce genre, il faut en avoir et c'est pas du tout ce qui lui manque. Mais il n'empêche que je ne peux pas le blairer avec son attitude. Peut-être que c'est de cette façon que nous allons devoir travailler, en se lançant mutuellement des punchline ? En tout cas, une chose est certaine : il risque fort de me détester quand il saura que son numéro ne sera pas joignable. Une distraction en moins. «Et toi, dis-moi, j'espère que tu penseras à t'en servir beaucoup moins quand nous nous retrouverons en mission. Je ne tiens à mourir parce que tu penseras à cette demoiselle. À ce propos, quand tu rentreras chez toi, appelle-là et demande lui de ne pas venir foutre cette mission en l'air, tu seras adorable.» je lui réponds de façon à ce qu'il sache que je ne suis pas une proie facile. Je poursuis en ajoutant : «T'en fais pas pour moi, je sais parfaitement m'en servir, seulement, je n'en fais pas ma priorité. Et quant à ma «cool attitude» je suis dans l'un de mes plus beaux jours.» Ryan, entre nous deux reste dans le silence. «Messieurs, s'il vous plaît, garder votre virilité là où elle se trouve et revenons-en à notre mission, voulez-vous. Vous déblatérerez plus tard sur ce problème.» Je reporte à nouveau mon regard sur Ryan qui me fait un topo rapide mais il est aussitôt interrompu par un cri provenant de l'arrière cour. Je regarde à l'intérieur. Je reste impassible à la scène et aux cris d'une des serveuses horrifiée. Sur le moment, je sens le regard de Payns dans ma direction. Il me blâme direct pour ce qui est en train de se passer. Je ne bouge pas d'un pouce et le soutien du regard. «Je n'ai fait que ce que je sais faire le plus : je nous ai éliminée une distraction qui pourrait bien me gêner. Et en plus de ça, elle n'en valait pas la peine, mon gars.» Petit sourire du coin des lèvres. Mais Payns ne le vois pas de cette façon et commence à paniquer et à partager son manque d'envie de travailler avec un type comme moi. Je reste assis sur ma chaise, le regard vide et continue à le dévisager. Je les regarde tous les deux. Ryan se tourne dans ma direction et prend la parole. «Pourquoi avoir fait cela, Jakob ? Vous êtes aussi inhumain que vous prétendez l'être ?» Je prends une profonde inspiration, approche mon visage près du sien et lui murmure à son oreille : «Vous saviez qui j'étais en débarquant chez moi, Ryan, monsieur Bell vous avait très certainement averti de quoi j'étais capable de faire.» Je me tourne maintenant vers Payns qui ne semble pas à l'aise. Je reste toujours calme. «Pas de panique, tous les deux, je gère parfaitement la situation. Payns, si tu te pisses dessus, fous le camp. Travailler avec moi signifie m'accepter comme je suis, que ça te plaise ou pas. Et maintenant, jouons cartes sur table. Il y a déjà un petit moment que je bosse pour Bell en lui rapportant les cadavres pour votre Grand Maître, je n'en suis pas à mon premier. Si vous avez peur, tous les deux, partez mais moi je dois lui ramener ce cadavre. Je l'ai toujours fait. Maintenant, à moins que vous préféreriez nous faire remarquer, je vous conseil de vous éloigner avant que les flics ne rappliquent. Bell savait que je n'allais pas manquer une occasion de tuer aujourd'hui, c'est probablement pour cette raison qu'il vous a chargé de venir me voir, Ryan. Et pour ta gouverne, Payns...» Je m'adresse directement à lui. «...Je me contrôle parfaitement. Alors qu'on s'apprécie ou pas, je tuerais comme bon me semblerait. Maintenant, déguerpissez avant qu'on se fasse repérer.»

Un plus tard, je les retrouve à une adresse que Ryan nous a envoyée. Il fait nuit et l'ambiance est très sombre et peu accueillante. Pour ma part, j'aime bien ce petit côté horrifique, loin du tumulte de la ville. Je descends de ma moto et m'avance dans leur direction. «Bon, maintenant que nous sommes de nouveau réunis, qu'est-ce qui se passe ? Qui devons-nous buter pour votre compte, Ryan ?» Je regarde Payns et ne manque pas de le chambrer à mon tour. «Si tu as besoin d'une épaule sur laquelle te reposer pour surmonter tes émotions de tout à l'heure, ne compte pas sur moi pour le faire. Je suis pas ce type de gars.» Finalement, j'apprécie ce gars. À voir maintenant sur le terrain. «Quel est le plan, Ryan ? Pourquoi ici et pas dans une zone habitée ? Non pas que je suis horrifié par ce genre de lieu, bien au contraire, je les apprécie grandement.»

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

« Quel sale fils de pute ce mec !! Sa mère aurait mieux fait de cracher ou d’avaler. La mission va être très difficile je le sens et j’ai intérêt à prendre des coups d’avance pour ne pas qu’il me la mette à l’envers. Même s’il est fascinant par son côté sombre, ouais au final, je ne le porte pas dans mon cœur. »

Alors qu’il revient des chiottes certainement, je ne peux m’empêcher de lui balancer des vannes. Je ne sais pas il a une tête à se faire vanner. A mon avis, son enfance a dû être dure sur les vannes, peut-être pour ça qu’il a pété la boite à fusible et que c’est un gros taré, un psychopathe de première. Enfin si son talent dans la tuerie semble nécessaire pour Ryan, perso je m’en serai bien passé. « Si j’ai bien compris, je suis le cerveau, l’intelligence dans cette mission et lui les muscles entre guillemets, il est la partie physique du plan. Humm ok on va laisser penser à Ryan que tout se passera bien. » Il a de la répartie malgré tout à mes punchlines et cela m’amuse. – Humm … Mec, tu devras savoir que je ne sers pas tout le temps de ma queue pour baiser pendant les missions mais certes, c’est sympa de ta part de penser à ma queue mais venant d’un mec, c’est étrange. Je n’ai rien contre les homos, tu es libre de ta sexualité mec mais je suis destiné à ken des demoiselles. « Pourquoi il me parle d’appeler ma conquête une fois rentré et de lui dire de ne pas foutre la mission en l’air ? » Il me précise à mon tour de ne pas s’inquiéter pour lui et qu’il sait parfaitement s’en servir mais qu’il n’en fait pas une priorité. Il ajoute que qu’il est dans un de ses plus beaux jours. – Bah putain, qu’est-ce que c’est quand c’est un mauvais jour ? dis-je en portant mon verre à mes lèvres et bois une nouvelle gorgée.

Ryan finit par nous dire de nous calmer, de garder notre virilité là où elle se trouve et de revenir au sujet principal de ce rendez-vous dans ce bar. Je me calme, sourire aux lèvres en regardant mon nouvel ami. Je suis amusé quand soudain un cri se fait entendre de l’arrière de la cour. Une des serveuses vient de trouver sa collègue morte dans la poubelle. Mon sourire disparait plus vite qu’il n’est arrivé et un regard sombre, je lui balance que c’est un fils de pute, comprenant ce qu’il avait fait. Il annonce qu’il n’a fait que ce qu’il fallait pour ne pas compromettre notre mission. Il a éliminé toute distraction qui pourrait le gêner et il me regarde, droit dans les yeux, affirmant qu’elle n’en valait pas la peine. – Tu n’es vraiment … vraiment qu’une merde, Rice … Elle était innocente … « je sais que je ne suis pas un saint, j’ai aussi du sang sur les mains mais je ne prends pas la vie d’innocente ou innocente. Lui, il a fait, il a pris une vie, il a pris la vie de cette femme. Je ne compte pas en rester là et je le lui ferai payer à la fin de la mission ou après. Je lui effacerai ce petit sourire qu’il a sur sa sale gueule. »

Ryan lui demande pourquoi, pourquoi il a fait ça et lui demande s’il est aussi inhumain qu’il le prétend. Je l’écoute parler et juste le son de sa voix, j’ai envie de lui trancher sa putain de gorge de merde. La colère est montée en moi mais étant plus réfléchi que lui, je vais garder cette rage pour la mission et au moment voulu, je la laisserai émaner de moi. Alors que j’indique que je ne vais pas rester là parce que les flics vont vite débouler pour mener leur enquête, il est préférable qu’on ne soit pas interrogé. Lui-même fini par nous conseiller de partir, il me regarde en me disant qu’il sait parfaitement se contrôler et qu’on s’apprécie ou non, il tuera comme bon lui semble. Il nous dit alors de déguerpir maintenant avant de se faire repérer. – Je me tire et Ryan, merci de m’avoir invité, dis-je en finissant mon verre et le reposant sur la table avant de me tirer.

Quelques heures plus tard, je les retrouve à l’adresse donnée par Ryan. La nuit est tombée depuis un moment, faisant du lieu où nous sommes un lieu lugubre et sombre à souhait. Certainement comme ce fils de pute aime. Assis sur le capot de ma voiture, Rice arrive en moto et une fois à l’arrêt descend de celle-ci et s’avance vers nous. Il prend la parole en demandant à Ryan ce qui se passe et qui nous devons buter pour son compte. Il me regarde et il ose me chambrer en me disant que si j’ai besoin d’une épaule sur laquelle me reposer pour surmonter mes émotions de tout à l’heure, je ne dois pas compter sur lui. Il n’est pas ce type de gars. Je le regarde, droit dans les yeux, petit sourire aux lèvres. – Humm je devrais peut-être demander à ta mère si je peux pleurer sur la sienne, elle sera peut-être plus coopérante que ta personne ? Ah moins que tu l’ais buté aussi ? Rice finit par demander quel était le plan, pourquoi ici dans ce lieu et pas dans une zone habitée. J’avoue que je me demande aussi pourquoi mais le connaissant, il a tout prévu enfin je l’espère sincèrement. Par chance, j’ai aussi établi mon plan de secours et aucun des deux ne sont dedans. Sourire aux lèvres à mes pensées, j’écoute Ryan nous expliquer les choses, nous expliquer son plan.

@Jakob Rice

Tuer est ce que je sais faire le mieux dans ma vie. Je crois même que c'est la seule chose que je sache faire tout court. Quand quelque chose me dérange, je n'hésite pas à l'abattre pour éviter d'avoir des bâtons dans les roues. Et c'est ce qui c'est passé avec cette serveuse. Ce gars qu'on m'a filé pour cette mission ne semble pas prendre les choses aux sérieux, moi oui, même si je ne suis pas un habitué des consignes ou de l'autorité. Je suis ma propre loi en temps normal. Si Jack lui a parlé de moi à Ryan et qu'il me sait assez compétent pour effectuer cette mission, il est évident que je ne vais pas cracher sur cette occasion pour me faire du fric. Je suis un tueur en série mais je reste aussi humain (normalement) et l'argent fait partie des choses importantes dans la vie. Travailler pour de l'argent, je ne refuse pas. D'autant que ce que l'on me propose est tout à fait accorder avec mes activités habituelles, alors je prends. Mais quand je vois ce type face à moi, il est évident que mon sang-froid disparaît et que je me sens dans l'obligation de lui montrer que je ne suis pas là pour m'amuser, comme lui. Soit, j'ai tué cette innocente victime. Soit, elle ne le méritait pas (d'ailleurs, je m'en branle qu'elle le mérite ou pas) et ce n'est pas pour autant que je regrette ce que j'ai fait. Comme jour de présentation, j'aurais pu calmer mon envie de meurtre et patienter la fin de cette pittoresque réunion pour la vider de son sang et qui sait ? Peut-être que j'aurais pu lui démembrer deux, trois parties de son corps pour les ramener à Jack, ce taré aurait bien accepter d'avoir des morceaux.

Je vois bien dans le regard de Payns que je ne suis pas du tout le genre de personne à fréquenter dans la vie de tous les jours et je suis même persuadé que ces petites vannes à la con, il pourra se les garder pour quelqu'un d'autre. Là non plus, je ne suis pas le genre de gars à se laisser prendre par des blagues de ce genre, je suis un homme loin du monde enfantin. Cela dit, il aime sortir des vannes, alors autant le laisser dans son délire de merde et me préoccupé uniquement de ce pour quoi on m'a convié pour cette entrevu. Je n'y prête pas du tout attention. Mais ce qui est drôle, c'est de voir son visage se décomposer lorsqu'il découvre que j'ai buté cette femme. Il n'aimerait pas me voir sous mon mauvais jour, je crois. Pour le coup, et dans l'intention de lui faire comprendre que je ne suis pas un simple templier, j'ouvre la bouche pour répliquer. «Dixit la personne qui a les mains presque aussi sanglantes que les miennes. Seulement moi, je ne me cache pas derrière mes actes. Je les assumes et continuerai de les assumer.»

Et après toute une conversation tournant autour de mes actes, je finis par leur annoncer de s'en aller pour qu'ensuite nous nous retrouvions un peu plus tard. Syrus Payns, toujours en mode flippe, se casse en premier, suivit de près par Ryan. Le soir suivant, après avoir bien sagement attendu que les flics ne débarquent et m'interrogent après le départ de pratiquement tout le monde, je les rejoins hors de la ville, sur une route secondaire. À mon tour, je provoque Payns en me moquant de lui (une chose que je ne fais jamais, de me moquer de moi-même), ce à quoi il me répond en tentant de s'en prendre à ma mère. S'il connaissait la personne que je suis, il saurait que ça m'importe peu sa réponse et je manque pas de le lui faire savoir. «Si ma mère était encore en vie, je te l'aurais volontiers envoyé, mon gars. Je n'en ai strictement rien à foutre de la femme qu'elle était. Cela dit, j'ai peut-être rencontré la tienne, va savoir. Je ne compte pas le nombre de putains que je me suis tapé au cours de ma vie. La tienne, peut-être qu'elle a déjà fini dans mon pieu, comme toutes les autres.»

Je ne bouge pas le moindre pouce. Je reste planté devant lui, à le regarder. Un petit sourire s'affiche sur mes lèvres, cependant. Dans mes propos, je n'ai aucun remord, aucune humanité. Je n'ai plus rien à perdre dans cette vie que je mène, alors bon, autant rester froide, vide de sens. Il s'en prend à moi, je me défend pour m'amuser un peu. Je n'ai pas du tout peur de cette petite ordure. «Cela suffit, messieurs ! J'ai bien saisi que vous ne vous portiez pas dans le cœur. Mais vous êtes ici pour assurer une mission, pas vous chamailler comme des enfants. Puis-je compter sur vous pour faire taire votre rivalité ?» Je regarde Payns un instant. «Malheureusement, il a raison. Mettons fin à cette querelle et battons-nous contre de vraies ennemis.» Je lui tends la main.

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

« Je ne sais pas si m’embarquer dans cette mission était la meilleure décision que j’ai pu prendre mais il est trop tard pour reculer. Je n’ai pas envie de passer pour un pétochard ou quoi que ce soit, je mènerai cette mission au bout avec ou sans cet abruti de Rice. Tout ce que je sais c’est que je vais faire mon plan à côté pour m’en sortir s’il y a un souci et rien à foutre de sa gueule, il a osé buter cette pauvre fille tout ça parce que pour lui elle était une distraction pour moi. Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ? Et bien Rice ne t’inquiète pas tu as voulu jouer, on va jouer, espèce de connard de merde. »

Je le regarde dans le blanc des yeux, s’il croit me faire peur, il se met le doigt dans le cul jusqu’à l’œil. « Oui j’aime changer les expressions. » Il me regarde avant de retourner mes mots contre moi, certes je n’ai pas les mains propres, mais je n’ai pas buté quelqu’un juste pour le plaisir comme il peut le faire. Il m’agace à un point, j’ai juste envie de lui retirer ce petit sourire de merde qu’il a sur le coin des lèvres. Il finit par nous dire que s’en aller est la meilleure option pour l’instant et que nous devrions nous retrouver plus tard. Je finis mon verre et les salue avant de me casser de là quand les flics finissent par débarquer et boucler le périmètre.

Le soir arrivé, je les rejoins à l’adresse donné par Ryan. Le voir m’hérisse les poils, autant quand je l’ai croisé la première fois devant ce bar, il m’avait fasciné autant là, il me gonfle. Il commence à me provoquer en se foutant de ma gueule. Il m’aurait envoyé sa mère si celle-ci avait été encore en vie, il ajoute qu’il a peut-être rencontré ma mère. «Attend, il ose insulter ma mère de putain là ? Je ne rêve pas. Syrus reste calme, pense à la mission.» – Je ne pense pas qu’elle ait fini dans ton pieu, elle a trop d’estime pour elle pour se faire sauter par un mec dans ton genre. Ryan finit par nous dire que cela suffisait, qu’il a bien compris que nous ne nous portions pas l’un et l’autre dans nos cœurs. Il n’avait pas tort, j’avais vraiment du mal avec ce mec. Il ajoute que nous sommes ici pour assurer une mission, pas pour nous chamailler comme des gosses. Il nous demande s’il peut compter sur nous pour faire taire cette rivalité. Rice me regarde, avant de donner raison à Ryan. Il me dit en me regardant dans le blanc des yeux de mettre fin à cette querelle et de nous battre contre les vrais ennemis, côte à côte. Il me tend la main, main que je finis par saisir et à mon tour, je le regarde dans les yeux. – Mettons nos différents de côté le temps de cette mission, je suis d’accord. « Si tu crois vraiment que je vais te faire confiance espèce de fils de pute, tu peux tout de suite te pencher pour te faire enculer. Je vais faire cette mission et peu importe ce qu’il arrivera, je sauverai mon cul mais pas le tiens. » Je lâche sa main et me tourne vers notre lieutenant. – Alors dis-nous tout ? Pourquoi nous sommes ici, on t’écoute.

@Jakob Rice

C'est une journée assez particulière, je dois l'admettre. Tout d'abord, on vient me chercher chez moi et on me présente un type dont je n'ai strictement rien à foutre et m'oblige même à faire équipe avec. C'est une blague à laquelle je ne m'étais pas préparé, je dois l'avouer. Bell a dû se faire quelque chose à la tête pour prétendre que je pourrais travailler en équipe alors qu'il sait parfaitement que je fais toujours cavalier seul. Pourtant, ce n'est pas le cas, aujourd'hui. Je ne suis plus seul dans mes affaires mais accompagné d'un type qui se prend pour quelqu'un que je dois estimé de supérieur alors qu'en réalité, si je le fais c'est uniquement pour que je puisse retourner à mes affaires solo. Puis, il y a Payns, ce gros fils de catin avec qui je dois faire équipe et qui me prend de haut ? Qu'est-ce qu'il croit ? Que je suis un toutou qui lui dois obéissance ? Pour moi, il n'est rien d'autre qu'un bâtard enfanté par une putain qui a fait de lui un capricieux. Voilà ce que je pense de lui.

Néanmoins, le soir suivant notre première rencontre, je le retrouve au bord d'une route secondaire, loin de toute civilisation, toujours accompagné de ce Ryan. Sérieusement, je ne sais vraiment pas ce que je fous ici. Bell et moi allons devoir avoir une conversation. Une altercation entre Payns et moi se déclenche à nouveau – je crois bien qu'il m'en veut encore d'avoir buter cette pute dans ce bar –, mais avant que je puisse répondre à sa dernière remarque aussi amusante soit-elle, Ryan nous demande de mettre un terme à cette guerre entre nous et de nous concentrer sur la mission à laquelle nous avons été choisi pour l'effectuer. Je ne sais pas ce qu'il a en tête mais je suis bien d'accord. Je vais même jusqu'à serrer la main de Payns juste pour en finir une bonne fois pour toute même si je sais très bien que ce n'est pas fini entre nous. Je parierais même qu'il est en train d’échafauder une sorte de revanche contre moi pour lui avoir brisé son futur plan cul. Je n'attends que ça, mon gars ! Je n'ai peur de rien. Pas même d'une sale petite pute dans son genre. Il ne faut pas oublier que je suis un psychopathe sans aucun sentiments envers les gens. Il pourrait tenter quelque chose contre moi, je n'en ressentirais rien, c'est une certitude. «Juste avant qu'on ne poursuive, j'aurais une quelque chose à ajouter.» je dis en regardant Payns droit dans les yeux. «Après cette mission, il serait préférable que je ne fasse plus parti de vos sauteries, Ryan. Tout ça. Tout ce que vous faites, ce n'est clairement pas pour moi. Je suis solo dans mes affaires. Avec vous, je n'ai aucune certitude que je m'en sorte, surtout si je dois faire équipe avec un pétochard dans son genre.» j'ajoute en affichant un sourire narquois à Payns. «Je suis sûr que tu es un gentil garçon mais je suis dans la cour des grands, pas dans celle des petits. Mais je ne remets pas en question tes compétences de débutant, loin de là, mais quitte à avoir un partenaire, il m'en faudrait un vrai. Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire.» Je relâche la main de Payns et m'avance vers Ryan. «Bon. Maintenant, dites-nous ce qu'on doit faire avant que je ne change d'avis.»

Je ne suis pas le plus courtois dans cette mission et c'est voulu de ma part. On va pas se mentir mais ce genre de suicide c'est pour les débutants et non les experts comme moi. On me refile un homme qui n'a pas de couilles lorsqu'il s'agit de faire preuve de rester calme. Il n'y a qu'à voir la scène qu'il nous a faite dans la journée en voulant s'enfuir après que le cadavre de sa petite pute a été retrouvé. «Merci pour vos impressions, Rice. Seulement voilà, ce n'est pas moi qui donne les directives alors je vous suggère – avec tout le respect que je vous dois – de vous plier à ce que le Grand Maître vous demande de faire ou vous serez surpris d'apprendre à quel point il pourrait être plus exigeant si cette mission venait à foirer. Vous et Payns avez été choisi pour être partenaire à long terme et...» Je regarde Payns, puis Ryan et mon sourire s'efface. «C'est une blague, j'espère ! Il n'est pas question que je mette ma vie en danger pour... Si j'ai à choisir, je sauverai ma peau plutôt que la sienne, soyez certain. Vous aurez sa mort sur la conscience s'il se fait buter...» «Personne ne va mourir, je peux vous assurer. Tout ce que je vous demande de faire, c'est de coopérer afin de prouver votre valeur au Grand Maître. Il sait ce que vous êtes et de quoi vous êtes capable de faire. Il a eu vent de ce qui s'est passé aujourd'hui avec cette pauvre serveuse que vous avez sauvagement assassinée sans raison. Tout ce qu'il souhaite, c'est que vous calmiez votre colère et que vous appreniez à vous servir de votre tête plutôt que de votre hargne. C'est pour cette raison-là que nous vous avons choisis monsieur Payns ici présent. C'est uniquement pour vous aider à canaliser votre rage.» «C'est quoi ces conneries ? Et comment être sûr que je ne vais pas le tuer lors de cette mission ?» «Aidez-vous mutuellement et vous saurez tous deux que vous n'êtes pas ennemis mais alliés. C'est tout ce que j'ai à vous dire. J'espère juste que vous saurez vous contenir lors de votre mission et que vous neutraliserez cette colère qui émane de vous. Il en va de votre avenir au sein des Templier, Jakob.»

@Syrus Payns

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

« Pourquoi j’ai accepté cette mission ? Je n’en sais foutrement rien mais ce que je sais, c’est que ce connard de Jakob, je vais le buter avant la fin de la mission. Je lui mettrai une balle dans la tête une fois que l’affaire sera réglée, ça sera pour venger cette jeune femme innocente. » Ryan nous avait donné rendez-vous sur le bord d’une route, loin de toute circulation, à l’abris des regards. Comme chien et chat, une nouvelle altercation commence entre nous, je ne peux vraiment pas voir sa gueule de con, il m’irrite comme jamais. Alors qu’il allait rétorquer, Ryan nous demande de mettre un terme à cette guerre entre nous et de nous concentrer sur notre mission. Jakob s’exprime alors en nous disant qu’avant qu’on ne poursuive, il a quelque chose à dire. On le regarde avant qu’il ne poursuive. Celui-ci nous dit qu’une fois la mission faite, il serait préférable qu’il ne fasse plus partie de nos sauteries, tout ça, tout ce que l’on fait ce n’est clairement pas pour lui. Il est solo, a toujours été solo dans ses affaires, avec nous, il n’a aucune certitude qu’il s’en sorte, surtout s’il doit faire équipe avec un pétochard dans mon genre. Je le regarde en souriant, un sourire qui l’emmerde bien ce fils de pute. Il affiche un sourire narquois à mon égard et se fout littéralement de ma gueule en me disant que je dois etre un gentil garçon mais qu’il est dans la cour des grands, pas dans celle des petits. Il ne remet pas en question mes compétences de débutant, loin de là, mais quitte à avoir un partenaire, il lui en faudrait un vrai.

Il est vraiment amusant ce mec en fait. C’est lui le bouffon de service en réalité. Le mec pense qu’il est dans la cour des grands alors qu’à cet instant, il y rentre car j’y suis déjà. Il ne semble pas avoir compris qui étaient les templiers noirs, nous ne sommes pas des fanatiques qui ont créé notre organisation du jour au lendemain. Notre secte remonte à des décennies voire des siècles. – C’est bon tu as fini de faire ta starlette, mon petit Jakob. Tu as vraiment du avoir une enfance de merde pour croire que tu es le nombril du monde. Ah et pour info, Tu viens de rentrer dans la cour des grands. Tu n’imagines même pas dans quoi tu t’es embarqué et l’importance de notre organisation. Enfin bref … Oui Ryan, dis-nous ce qu’on fout là qu’on termine ça vite fait et que chacun retourne à sa petite vie. Et que je n’ai plus à voir cette face de merde.

Ryan prend alors la parole, le remerciant de ses impressions. Il dit soudainement qu’il ne donne pas les directives alors il lui suggère avec tout son respect qu’il lui doit, de se plier à ce que le Grand Maitre nous demande ou il sera très surpris d’apprendre à quel point il pourrait être plus exigeant si cette mission venait à foirer. Ryan nous indique qu’on a été choisi tout les deux pour être partenaire à long terme et bien sur, l’autre abruti faut qu’il coupe la parole disant qu’il est hors de question qu’il mette sa vie en danger et que s’il a à choisir, il sauvera sa peau et me laissera crever. – Sérieux mec, tu fermes jamais ta gueule plus de deux minutes ? Ryan lui dit alors que personne ne va mourir. Il nous demande de coopérer afin de prouver au Grand Maitre sa valeur. Il sait de quoi il est capable et il souhaite qu’il se calme le temps de la mission surtout en sachant ce qui s’était passé aujourd’hui. « La mission va être compliquée, je le sens. » Je continue d’écouter les deux parler, Jakob ne semble pas satisfait de cette mission. Mission que Ryan n’a toujours pas dévoilée. Il finit par nous la dévoiler. Nous devons récupérer quelque chose pour le Grand Maitre dans un hangar, détenue par une bande de motards près d’ici. D’où la raison de notre présence sur cette route. – Et il a besoin de nous deux pour ça ? Ce qu’il y a à récupérer doit vraiment avoir une importance pour notre Grand Maitre. Tu as plus d’infos sur ce qu’on doit récupérer ? Il faut qu’on se prépare, qu’on prépare un plan mais maintenant qu’on est là, on ne peut plus faire marche arrière. J’en suis toujours. Je regarde Jakob. – Rice, toujours de la partie ? Ou tu préfères rentrer chez toi maintenant ?

@Jakob Rice

Je ne pouvais pas tomber plus bas que ça. Voilà que je me retrouve à faire équipe avec un type comme lui. Je n'ai clairement pas ma place au sein d'une équipe et encore moins aux côté d'un mec qui se la pète plus haut que son cul. Je vais finir par regretter d'avoir accepter de me joindre à cette mission à laquelle on m'a assignée. Mais plus important encore, j'ignore combien de temps je vais tenir avant que sa tête soit fracassée contre un arbre lorsque nous nous retrouveront seuls dans les bois. C'est mon territoire, la forêt, il ne sait pas ce qui l'attend s'il persiste à vouloir poursuivre cette mission. Il est sado. Si vraiment, il tenait à sa vie, il se risquerait pas de rester dans la forêt en ma compagnie. J'ai des envies de meurtres, des envies de massacrer des gens, y compris sa petite personne. Extérieurement, je résiste mais intérieurement, il me tarde de le choper et lui défigurer sa petite tronche de fils de pute. Et ce Ryan, lui non plus, ne semble pas savoir de quoi je suis vraiment capable. Il ne se doute pas qu'à tout moment, je pourrais ramasser une branche et la lui planter dans son œil et lui faire fermer sa putain de grande gueule en lui arrachant la mâchoire. La rage brûle en moi, elle me ronge au plus haut point. J'ai besoin de tuer. Je serre les poings à chaque fois que Ryan ouvre la bouche pour me répondre, me retenant fortement de lui défigurer le visage à coup de poing. Je sens mes muscles se contracter au moment où Payns me provoque à nouveau en me comparant à une starlette. Je le fusille du regard, prêt à en découdre si besoin. «Tu me cherches, Payns ? Estime-toi heureux que je m'occupe pas de ton cas, là, tout de suite, sinon tu peux être sûr que je t'aurais déjà arracher les boyaux. Si je suis là, c'est pas par plaisir, mon gars, alors ferme ta putain de gueule et laisse-moi m'interroger sur ses intentions.» Je marque un temps d'arrêt et regard autour de nous. La mission que nous donne Ryan me semble suspecte, presque irréelle. Je trouve ça absurde qu'il faille deux personnes pour retrouver un objet dans un hangar ? Quel hangar ? Il n'y a pas le moindre hangar à bateau à la ronde. Je souris presque lorsque Payns me demande si je suis toujours de la partie. «Sans moi, non. Je le sens pas, lui, pas plus que cette mission, d'ailleurs. Toi et moi on s'aime pas et c'est très bien comme ça. Jusque-là, on est d'accord. Mais si tu avais un peu plus de jugeote, tu verrais que quelque chose se trame. Je n'ai pas l'âme d'un templier, je suis sauvage et je n'aime personne. Et soudainement, je fais parti de votre putain de mission ? Ouvre tes yeux, mon grand et montre-moi que tu n'es pas aussi con que tu ne l'es déjà. Je te laisse réfléchir. Quant à moi, je me tire de là. Ça sent pas très bon. Et je maintiens ce que je t'ai dis : je te sauverais pas s'il t'arrive quelque chose.» Je jette un dernier regard sur ce Ryan, puis sur Payns. «Tu pourras pas venir me dire que je t'aurais pas prévenu, mon gars.» Je tourne les talons marche le long de la route. Alors que je me retrouve à une dizaine de mètres, je leur dis à voix haute : «Je vous déconseille de suivre, à vos risques et périls.»

@Syrus Payns

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

Il n’y a pas à dire, cette mission va être très compliquée. Soit c’est une bonne blague qu’on nous fait et il y a des caméras cachées quelque part, soit c’est un foutu test. Mais devoir travailler avec ce mec comment dire, ça va être impossible. Je crois qu’il a juste envie de m’étriper comme moi j’ai envie de l’étriper. Cette histoire pue la merde, moi je vous le dis. Je ne comprends pas vraiment ce que souhaite Ryan de nous pour nous mettre sur une mission ensemble, surtout que ce Jakob ne fait pas parti de notre organisation et il nous l’a bien fait comprendre. A la manière dont il me regarde, je sens que j’ai intérêt à rester sur mes gardes et me méfier de lui. Même s’il semble fascinant, il a ce côté psychopathe qui ne rassure pas et qui dit bien de ne pas le laisser derrière nous. Je provoque un peu mon partenaire de mission en sachant très bien les risques de ce que je fais. Il me fusille du regard avant de me demander si je le cherche et que je dois m’estimer heureux qu’il ne s’occupe pas de mon cas, là, de suite car sinon je pouvais être sur qu’il m’aurait déjà arraché les boyaux. Il ajoute qu’il n’est certainement pas là pour le plaisir, et que je dois fermer ma putain de gueule et le laisser s’interroger sur ses intentions. Il marque un nouveau temps d’arrêt tout en regardant autour de nous. A-t-il remarqué quelque chose que je n’aurais pas vu ? Il a l’air méfiant, suspicieux et peut-être que je devrais la fermer pour une fois et suivre son instinct. Il semble avoir un instinct de clébard après tout. Vous pensez que pour pisser il lève la patte aussi ? Je décide quand même de lui demander s’il est encore de la partie.

Il finit par me répondre avec un sourire de coin que non c’était sans lui, qu’il ne sent pas cette mission, ni Ryan. Il précise que lui et moi on ne s’aime pas et c’est très bien comme cela. Il me dit que si j’avais plus de jugeote, je le verrai également que ceci pue la merde. Il n’a pas l’âme d’un templier, c’est un sauvage et il n’aime personne. Et comme par hasard, soudainement sans savoir pourquoi, il se retrouve dans une mission. Il me dit d’ouvrir mes yeux et de lui montrer que je ne suis pas aussi con que je le suis déjà. Je serre les poings à ses dires mais au final, je commence à me demander s’il n’a pas raison sur ce point. Pourquoi Ryan le veut sur cette mission alors qu’il n’est pas un templier ? Et pourquoi moi également alors qu’il aurait pu envoyer un templier de bas étage. Jakob me dit qu’il me laisse réfléchir à ce qu’il vient de me dire et quant à lui, il se tire de là, précisant que ça ne sent pas très bon. Il maintient ce qu’il a dit, qu’il ne me sauverait pas s’il m’arrive quelque chose.

Avant de tourner les talons, il ajoute que je ne pourrais pas lui dire qu’il ne m’avait pas prévenu. Il finit par tourner les talons et marche le long de la route. Il se retrouve à une dizaine de mètres de nous et dit à voix haute qu’il nous déconseille de suivre, à nos risques et périls. C’est alors que Ryan s’exprime à son tour. – Mes chers amis, je suis au regret de vous annoncer que vous n’avez pas le choix d’accepter cette mission de votre plein gré … Je vois alors des points rouges dans le dos de Jakob et sur moi. – Humm … Je crois que ça pue là … - Je vous ai dis vous n’avez pas le choix… Vous avez une mission à accomplir et vous allez faire ce que je vous dis où mes snipers qui sont planqués un peu partout n’hésiteront pas à vous abattre juste après mon claquement de doigt. Monsieur Rice, si vous voulez bien revenir ici, près de nous, je vous serai gré de le faire de votre bonne volonté ou sinon … Je vois alors Jakob serrer les poings et près à lâcher la bête en lui. Je lui fais signe de ne pas faire de conneries qu’il pourrait regretter. J’ai beau ne pas aimer ce mec, je ne voudrais pas avoir sa mort sur ma conscience. – Bien Ryan … Nous allons exécuter ta mission … N’est-ce pas Jakob ? lui dis-je en le regardant dans les yeux alors qu’il vient de se rapprocher de quelques mètres. – Je préfère cela, messieurs. Vous allez faire ce que je vous ai dis et vous serez libre de retourner à vos occupations, toi Syrus a aller baiser les premières putes que tu verras et vous Jakob, a aller buter qui vous voulez.

@Jakob Rice

Cette journée n'est pas la meilleure que j'ai passé, je dois bien le reconnaître, mais cette soirée est certainement la plus merdique que j'ai eu à vivre depuis des années. Je me retrouve dans un coin paumé de la campagne, sur une route peu fréquentée avec pour seule compagnie deux types que je peux à peine me cerner. Mais le plus drôle dans tout ça, c'est que ce Payns, lui, je commence à l'apprécier par sa foi et son manque d'intelligence. Quant à l'autre, ce Ryan, je n'y arrive pas. Je ne l'ai jamais porté dans mon cœur depuis qu'il a déboulé chez moi ce matin. Dès l'instant où je l'ai vu, j'ai su qu'il ne m'avait pas choisi pour mes beaux yeux, mais bien pour mes muscles. Autrement dit, il avait besoin de moi et de mes services. Il savait déjà bien trop de choses sur moi. Ce type n'a jamais été honnête. J'aurais dû m'occuper de lui quand j'en avais l'occasion, ça m'aurait évité de me retrouver dans une situation fâcheuse. Ce n'est pas pour rien que je suis un solitaire et que je ne fais équipe avec personne. Je n'accorde jamais ma confiance et c'est ainsi que je fonctionne depuis plusieurs années. Je fais cavalier seul. Mais alors, pourquoi Jack Bell a t-il parlé de moi à cette individu ? Pourquoi avoir pris le risque de me mettre sur son chemin alors que d'un seul claquement de doigt, je pourrais facilement lui ôter la vie ? Il y a bien trop de choses qui ne collent pas et je commence à croire qu'il s'agit en réalité d'un plan visant à nous tuer, Payns et moi. Moi, c'est compréhensible, d'accord. Mais pourquoi lui ? Qui est-il vraiment pour avoir été choisie pour cette mission ? Je suis bien trop paranoïaque, ce soir.

Alors que je commence à comprendre que quelque chose est en train de se tramer contre Payns et moi, je décide de m'écarter du danger - dont je sens être une cible – pour retourner à ma vie. Je réitère à nouveau mon camarade de jeu que je ne viendrais pas le sauver s'il décide de suivre ce Ryan. Je l'aurais prévenu. Peut-être que j'aurais fait une exception s'il avait été moins mouton avec ce gars, mais il semble vouloir le suivre comme un vrai petit toutou, chose que je ne ferais pas tant le danger est omniprésent. Quelque chose de louche est en train de se passer, je le sens de plus en plus. C'est pas logique ce qui est en train de se passer ce soir. Je n'ai pas la science infuse, mais je sais reconnaître quand quelque chose ne va pas et ce moment bien précis sens l'arnaque à plein nez. Je n'ai clairement pas envie d'être mêlé à tout ça. Je leur fais comprendre que pour moi c'en est fini, que je ne les suivrais plus. Après un dernier message adressé à Payns, je prends définitivement de la distance entre eux et les menace de ne pas me suivre à leur risque et péril. Mais la voix de Ryan résonne et déclare que nous n'avons pas le choix. «Ce n'est pas mon problème !» Je poursuis ma démarche. Puis, soudain, sur la route, je vois plusieurs petits points rouge. Je m'arrête. «Erreur fatale, mon pote.» Je me retourne et leur fait face. Je regarde précisément Payns. «T'es fier de toi, maintenant ?» Ryan prend la parole. Il annonce enfin son vrai plan. On doit accomplir cette mission ou d'un claquement de doigt, il n'hésitera pas à ordonner à ses snipers de nous abattre. Je regarde aux alentours. Et, effectivement, un certain nombre de points rouge sont dispersés un peu partout dans les bois. Ryan me demande également de revenir vers lui. «Tu vas regretter ce geste quand je t'aurais arracher la langue.» Je serre les poings bien fort, mes ongles s'enfonçant dans ma peau. Ma rage s'exacerbe. Puis, je regarde Payns qui me fait comprendre de ne pas jouer au con d'un simple regard. Il a peut-être raison. Je m'exécute. Je m'avance dans leur direction, les yeux pointés aux alentours pour guetter les lieux. Je m'arrête et je regarde Ryan, qui visiblement, se réjouit de sa victoire. Sans plus de précision de sa part, il nous dit qu'on va devoir être à ses ordres. Je lance un sourire narquois à Payns. «Voilà ce que ça fait d'accorder sa confiance à de la racaille. C'est exactement pour ça que je fais cavalier seul. Et si je peux te donner un petit conseil : tu devrais songer à ne plus donner ta confiance aussi facilement si tu tiens à ta vie.» «Il est inutile de jouer au plus fin avec moi, monsieur Rice. Vous ne m'intimidez pas. De plus, me menacer et me tuer ne vous conduiront qu'à votre perte. Vous êtes si prévisible. Quant à vous monsieur Payns, j'espère sincèrement que vous garderez toujours la tête haute et que vous ne vous laisserez pas distraire. Vous êtes un très bon élément.» Je regarde Ryan et Payns. «Bien. Et si nous passions aux choses sérieuses, maintenant ? La mission que j'ai pour vous, par exemple.» Je lève la tête dans sa direction. «Il me tarde de savoir ce que vous nous avez concocté comme mission suicide, monsieur le commandant.» «Très amusant, monsieur Rice. Je suis plié de rire. Mais trêve de bavardage, poursuivons. Vous allez, tous les deux, me chercher l'objet que convoite le Grand Maître dans le hangar qui se trouve de l'autre côté de cette forêt et...» «De quel hangar vous nous parlez, Ryan ? Il n'y a aucun hangar à la ronde. Où est l'arnaque ?» je marque un temps d'arrêt et jette un regard suspicieux à Ryan, qui change radicalement de comportement. «Je peux vous assurer que si, monsieur Rice. Il y a un hangar qui est détenu par une bande de motards et, par conséquent, je...» «Assez ! Ça suffit les mensonges. Il n'existe aucun hangar à la ronde, sale dégénéré sans cervelle.» Je commence sérieusement à perdre patience. Je serre à nouveau les poings, prêt à le cogner. «De quel droit osez-vous me parler ainsi, Jakob ? Je suis votre supérieur et je vous ordonne de...» «M'ordonner de quoi ? De me calmer ? De me soumettre à vous et à votre bande de tarés ? Sans moi. Je suis pas comme vous. Je ne le serais jamais. De plus, c'est assez ironique de votre part de nous conduire exactement là où je passe la plupart de mon temps. Là, où je chasse mes victimes. Là? où je sais pertinemment qu'il n'existe aucun hangar. Je sais pas qui vous a engagé, mais vous vous êtes fait entourlouper, mon gars.» Plusieurs point rouge sont braqués sur moi. Je regarde Ryan. «Vous avez exactement dix secondes pour ordonner à vos chiens de pointer leurs armes ailleurs où alors je vous assure que je me chargerais personnellement de votre cas. Dix... Neuf... Huit... Sept... Six... Cinq... Quatre... Trois... Deux... Un...» J'empoigne mon couteau de chasse et contourne Ryan et commence à le menacer, le couteau sous la gorge. «Que venez vous faire dans mon terrain de chasse ? Et lui, qu'est-ce qu'il a à voir dans cette histoire ?» j'enfonce légèrement le couteau, prêt à l'égorger. Du sang commence à apparaître sur la lame. Ryan, d'un geste de la main, demande à ses hommes de ne pas tirer. «Répondez où je vous assure que je me ferais une joie immense de remettre votre votre tête à Jack Bell !» Ryan, sous le poids de mon bras, commence à me faire comprendre qu'il manque d'air. «C'est Jack Bell qui m'a engagé. Lâchez-moi et je vous dirais tout ce que vous voudrez savoir.» Je regarde Payns, l'air de lui demander si je peux lui faire confiance sur ce coup. Il ne semble pas vouloir le contraire. Je relâche Ryan, assez surpris. «Je savais qu'il y avait un truc louche dans tout ça. Pourquoi Jack Bell vous a engagé ? Et dans quel but vous a t-il choisi pour être son larbin ?» «Vous êtes perspicace, monsieur Rice. Bell ne tarit pas d'éloge sur vous. Il semblerait que des bruits de couloirs circulent autour de sa fille. Crystal, si je ne me trompe pas. Et toujours selon ces même rumeurs, elle chercherait un moyen de le faire inculper pour un crime qu'il aurait commis sur sa femme en novembre 2009. C'est pourquoi vous êtes là, tous les deux. Bon sang, quelle force vous avez en vous, Rice !» J'échange un regard avec Payns. Je me souviens de la conversation que j'ai eu avec lui concernant cette histoire. Ryan ordonne à ses hommes de ne rien tenter par signe de tête. «J'ai cru comprendre que vous aviez certaines révélations au sujet de sa fille, et monsieur Bell aimerait beaucoup se tenir informé sur le meurtre de sa femme. Et il est persuadé que vous en savez beaucoup trop, et pour ça, il m'a payé pour que je vous oblige à vous livrer. Mais apparemment, vous avez réussi à déjouer mon plan contre moi et maintenant, je suis dans l'embarras. L'idée de cette mission était de vous tendre un piège, mais j'ai échoué, on dirait.» «Ryan, qu'est-ce que Payns a avoir avec tout ça ? Répondez à cette question ! Et pourquoi vous montrer soudainement plus amical avec nous ? Parlez ou bien ce sont mes poings qui vous feront parler.» Je sens Payns différent depuis un moment. Il ne réagit pas ou ne commente pas contre moi. C'est d'autant plus bizarre. «Monsieur Payns, ici présent, à côtoyé sa femme. Il aurait été l'une des dernières personnes à l'avoir vu en vie, et selon monsieur Bell, c'est vous, monsieur Payns qui aurait tué Erin Bell dans la nuit du 22 au 23 novembre 2009.» Je regarde Payns. «Eh bien, il semblerait que notre silencieux en herbe nous ai caché l'essentiel de cette histoire. Et après, ça me traite de petite merde parce que j'ai buté une pauvre petite innocente dans un bar. Bienvenue dans la cour des grands !» «Rice, s'il vous plaît, pas de ça. Nous n'avons pas le temps. Bell tient en otage un membre de ma famille. Il est avec lui en ce moment, à quelques kilomètres de là où nous nous trouvons. Il m'a fait savoir que si j'échouais dans ma mission, il n'hésiterait pas à tuer mon fils. C'est pourquoi, je vais avoir besoin de votre aide, messieurs. Je sais que nous sommes partis du mauvais pied, vous et moi, mais je peux me racheter et dire du bien de vous à notre Grand Maître. Mon fils compte beaucoup pour moi.»

@Syrus Payns

Quand un templier rencontre un autre templier

Sykob

TW : Violence, vulgarité, sexe

Cette soirée prend une tournure des plus étranges je trouve. Je ne sais pas pourquoi Ryan nous veut ici, pourquoi il m’a choisi moi alors qu’il y a pleins d’autres templiers pour faire ce genre de mission. Puis pourquoi il a choisi ce Jakob. Je ne savais d’ailleurs pas qu’il était devenu un templier quand je l’ai croisé la première fois. Voir Jakob commencer à se tirer, me met la puce à l’oreille et quand je vois tout ces points rouges le visant, je sens l’entourloupe à plein nez là. Rice le menace mais je crois qu’actuellement c’est lui qui est en mauvaise posture et qu’avant même qu’il arrive à l’atteindre pour lui éclater la tronche, il aura pris des balles et sauf si celui-ci à la force d’un surhomme et une immortalité, il y aurait peu de chance qu’il y survive. Enfin Ryan nous expose son vrai plan, il était temps. Il ne faut pas être idiot pour comprendre que la colère de Rice vient de grimper de plusieurs crans et lui jetant un regard, un regard qui en dit long, je lui fais comprendre de ne rien faire car cela serait signer la fin de son existence et surement la mienne par la même occasion.

Je le vois alors détendre les poings, sentant sa rage redescendre à un niveau plus correct, il s’avance vers nous et finit par se stopper près de Ryan, le regardant se réjouir de sa victoire. Rice me regarde, et me dit que c’est pour ce genre de situation qu’il préfère faire cavalier seul et qu’il n’accorde pas sa confiance à de la racaille. Il me conseille de ne plus donner ma confiance à n’importe qui comme je peux le faire. Mais il ne sait pas une chose, faire croire que donner sa confiance et accorder vraiment sa confiance sont deux choses totalement différentes. Je n’ai confiance en personne qu’en moi-même. Un échange un peu tendu se fait entre les deux. Alors qu’il dit à Jakob que le menacer ne l’intimide aucunement, il me complimente en me disant que je suis un élément important. Un peu mon neveu que je suis important, je suis un templier de sang pur, un descendant direct de notre fondateur. Ryan prend la parole et annonce que cela serait bien de passer aux choses sérieuses. Il est temps car depuis tout à l’heure, il nous fait perdre un temps inconsidérable. Alors qu’on pourrait être ailleurs, Rice a buté je ne sais qui ou quoi, et moi à baiser une petite minette au cul bien moulé. « Attends Rice a fait de l’humour là ? Quel exploit ! » Ryan nous expose enfin le plan : récupérer un objet dans un hangar qui se trouve de l’autre côté de la forêt, un objet convoité par notre Grand Maitre. Je regarde Ryan en arquant un sourcil de surprise à ses dires. « Il se fout de notre gueule lui, ce n’est pas possible ? » C’est alors que Rice sort qu’il n’y a aucun hangar à des kilomètres à la ronde, seulement des arbres à perte de vue. Le chevalier assure pourtant le contraire, qu’il y a bien un hangar détenu par une bande de motards. Rice coupe la parole d’un coup à Ryan en pétant de nouveau un câble et augmentant sa colère. D’après ce que j’ai compris, là où nous sommes c’est l’endroit où Jakob semble passer clairement la quasi-totalité de son temps et donc à l’écouter il connait ce lieu comme sa poche. Je ne sais pas pourquoi mais … Je le crois… C’est étrange mais je commence à comprendre le fonctionnement de cette boule de nerf.

De nouveau les points rouges sont sur Jakob et celui-ci pose un ultimatum à Ryan que ses chiens retirent immédiatement leurs armes de sur lui. Il commence le décompte et à 1, il empoigne son couteau de chasse et contourne Ryan, commençant à le menacer, couteau sous la gorge. Il lui demande ce qu’il vient vraiment faire sur son terrain de chasse et lui demande pourquoi moi je suis ici et qu’est-ce que j’ai à voir dans cette histoire. J’avoue que j’aimerai bien le savoir également, pourquoi j’ai été convié à cette petite fête. Alors que la lame commence à laisser une marque sur sa peau, il finit par faire un signe à ses hommes d’arrêter de pointer la montagne de muscles. J’entends alors un nom que je connais, que je n’ai pas entendu depuis quelques années, Jack Bell. A mon tour, je sens la haine, la colère, la rage monter en moi et bien que je la contrôle, entendre ce nom me rappelle que ce fils de pute a tué mon amie, sa femme… Je n’ai jamais eu assez de preuves à apporter à notre Grand Maitre pour le faire tomber, pour faire tomber cette pourriture. Des souvenirs peu de temps avant la mort d’Erin, je me souviens de la peur dans ses yeux, de ses confessions qu’elle m’a faite de vouloir le quitter, de partir loin avec leur fille, Crystal. Et m’a demandé une chose, m’a demandé de lui faire une promesse, que s’il lui arrivait quelque chose, que je garde un œil sur Crystal, que je la protège. Je lui ai promis que je prendrais soin de sa fille en gardant un œil sur elle. Je reviens à moi quand Ryan dit que c’est Bell qui l’a engagé et dit à Rice que s’il le lâche, il nous avouera tout ce que l’on veut savoir.

Jakob me regarde, et je vois dans son regard qu’il attend mon approbation de le lâcher ou non. D’un simple regard, je lui fais comprendre de le lâcher et celui-ci s’exécute. Ryan commence à parler, à dévoiler des choses, Crystal qui semble chercher un moyen de faire inculper son père pour le meurtre de sa mère, et c’est pour cela que nous sommes ici. Il dit à Rice comme quoi celui-ci aurait certaines révélations au sujet de sa fille et souhaiterait se tenir informé sur le meurtre de sa femme. Bell est persuadé que Jakob en sait beaucoup sur ce sujet. Pourquoi il nous dit que cette mission était un piège de base mais qu’il a échoué. Il y a quelque chose qui ne va pas dans toute cette histoire farfelue. Jakob demande ce que j’ai à voir dans tout ceci et Ryan lui répond qu’il y a plusieurs années, je côtoyais sa femme et que j’aurais été l’une des dernières personnes à l’avoir vu vivante. Il ajoute que Bell pense que j’ai tué Erin dans la nuit du 23 au 23 novembre 2009. Mon visage s’assombrit de plus en plus, mon sourire vient définitivement de quitter ma gueule d’ange, mon regard est plus sévère. J’entends alors Rice me dire que leur silencieux en herbe avait caché cette histoire et que je l’ai insulté de petite merde car il avait buté la serveuse dans ce bar. Ryan interpelle Jakob en lui disant d’arrêter cela et nous dit que Bell tient en otage un membre de sa famille, il est avec lui en ce moment même et s’il échoue dans cette mission, il n’hésitera pas à tuer son fils. Il nous supplie de lui apporter notre aide et que lui et Rice sont parti du mauvais pied mais qu’il peut se racheter et dire du bien de lui au Grand Maitre. Il ajoute que son fils compte beaucoup pour lui. C’est alors que je sors du silence… - Erin comptait aussi beaucoup pour sa fille mais ce fils de pute de Bell l’a tué … Car oui, mon cher Ryan, non seulement tu es complètement con … Mais en plus, il t’a fait croire que j’avais quelque chose à voir avec son meurtre. Effectivement, je n’ai jamais nié à un seul moment que je l’avais vu peu de temps avant son meurtre car elle voulait me parler… et me confesser des choses à propos de son connard de mari. Qui nous dit que l’histoire de ton fils est vraie ? Tu nous as menti depuis le début et tu voudrais qu’on te croie ? Donne-nous une garantie que cette fois-ci cette histoire est vraie et on t’apportera notre aide. Au cas où, ça serait le contraire, crois-moi mon pote, Jakob ici présent se fera un plaisir de … Je m’avance vers lui, me retrouvant nez à nez avec lui, le regardant droit dans les yeux… de t’arracher ta sale gueule de connard. « Je prends un risque à parler à mon supérieur comme cela mais je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule comme ça et parler de Bell, me faire remonter à la surface tout ce mal, et les souvenirs de mon amitié avec Erin me donne envie de meurtre là. » - Tout ceci est vrai, Payns. Je ne jouerai jamais avec la vie de mon fils… Je le regarde dans les yeux pour voir s’il me ment, analysant sa voix par la même occasion. – Bien, je vais te laisser le bénéfice du doute et nous allons faire ce qu’il faut pour réussir cette mission… Mais sache une chose mon ami, si tu nous as menti, je te buterai moi-même et arracherai ce sourire de ta sale petite gueule. Tu m’as bien entendu, tu as bien entendu chaque mot prononcé et sortant de ma bouche ? – Oui, j’ai bien entendu et compris… Etrangement, nous venons d’inverser nos rôles, si on ne savait pas que je ne suis qu’un templier, on pourrait croire que je suis le chevalier et voir même un futur Grand Maitre.

@Jakob Rice

» Jario 1 // Quand le plan tourne mal.
» Le plaisir et rien d'autre ? (Aarynn)
» Louise Evans ∞ L'amour n'est rien d'autre que la suprême poésie de la nature.
» Dawn ~ Une garce parmi tant d'autre pour vous servir
» Ashley Tyron - La vie c'est comme une course, accélère ne t'arrête pas, jamais, au risque qu'une autre ne t'arrache la victoire

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Tags
Recherche avancée