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 Axis - Croyez vous aux fantômes ?

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Alexis Lewis
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MessageSujet: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyVen 22 Mar - 9:58




❝ Croyez vous au fantômes ❞
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Quand le brasier se consumme, la glace se charge de refroidir le sol
 
   


Dans ta vie, tu as souvent dû faire des choix. La plupart du temps tu étais parfaitement en accord avec ceux que tu avais à prendre. Anéantir une organisation criminelle, faire sauter une bombe au beau milieu d’une zone de guerre, vivre une vie en marge de la société sans que personne ne sache vraiment qui vous êtes. Durant des années, être un fantôme et s’en tenir au fait que personne ne vous approche hormis le cercle restreint de ton équipe t’allait parfaitement. Tu n’avais besoin de rien à part la cohésion et l’unité des tiens. Savoir que tu dévouais ta vie à la cause de ton gouvernement et de ton pays t’allait pour le simple fait que tu étais une héroïne de la nation. Et un jour, tu as ressenti quelque chose de différent, tu as cru que ton existence pourrait avoir un avenir différent. Tu y as cru tellement fort…


Tu secoues lentement la tête depuis ton poste d’observation en hauteur d’un container qui borde l’endroit du rendez vous de la Bratva avec son fournisseur. Allongée sur le ventre, tu restes en totale discrétion afin qu’on évite de te repérer. A raison de quelques coups parfaitement placé sur un maillon faible de la Bratva, tu as eu l’information qu’une transaction se déroulerait ici. Tu connais assez bien cette organisation, la Russie t’a vu y rester quelques années pour mettre les pieds dans les rouages de cette gangrène en pleine expansion. Après avoir anéantie une partie de leur réseau poussant sur un endroit reculé de Russie, c’est à présent sur ton propre territoire qu’on te demande d’infiltrer. A l’heure actuelle, tu n’es qu’une observatrice, tu n’as encore rien entrepris pour infiltrer ce réseau parfaitement ficelé et en mesure de gouverner un pays entier. Le SUV noire caractéristique vient de se garer, à son bord 4 hommes. Clichés parfaits en toute circonstance, 4 malabars en costard. La mafia n’est vraiment pas innovatrice en manière de mode. Tu restes tapis dans l’ombre à les observer regarder ta montre. Richie leur livreur habituel ne devrait pas tarder à se pointer. Et potentiellement la cavalerie qui au courant du filon, vont tenter d’appréhender les membres de la Bratva présents ce soir pour les cuisiner. Pourtant après 5 minutes de retard, personne n’est arrivé. Cependant au loin un bruit caractéristique de moteur se fait entendre. Tu fronces doucement les sourcils, en pensant reconnaitre le moteur assez spécifique d’une deux roues que tu as longtemps connues. Tu désapprouves et tente de te concentrer un peu mieux sur la scène et ce qui se passe. Cette partie de ton passé est morte depuis 2 ans. Tu inspires et attrape tes jumelles pour mieux apercevoir les hommes attendant de moins en moins patiemment leur rendez-vous. Le bruit moteur se fait de plus en plus proche et avec lui une sensation de compression dans la poitrine, où ton cœur bat de plus en plus vite. La cylindré apparait et il ne te faut qu’une seconde pour comprendre qui la conduit. Ta respiration se coupe et tu abandonnes presque un grognement en dirigeant tes jumelles sur l’homme pilotant les deux roues.


- Bordel de merde… Qu’est-ce qu’il fout là ?


Articules-tu tout bas. Comment peut-il être ici ? La Bratva ne faisait pas partie de son réseau il y a 2 ans. Axel Torres, livreur indépendant dans les réseaux clandestins. Ex militaire gradé, ayant décidé de tourner le dos à son pays pour gérer son propre business. Homme stratège et parfaitement agile dans les situations les plus critiques. Et accessoirement, homme que tu as épousé dans une vie qui te semble très lointaine.


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Dernière édition par Alexis Lewis le Lun 25 Mar - 8:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyVen 22 Mar - 21:35

Bien longtemps je n’avais pas pris du temps pour moi. Bien longtemps je n’avais pas dormis véritablement et sur une journée entière. Pourtant aujourd’hui c’était le cas. Du moins les chiffres qu’indiquaient mon réveil me mettaient sur cette voie. C’était assez étonnant plus encore lorsque je savais que ma petite soeur ne m’avait pas emmerdé de la journée.

- 21 heure 30..

Pestais-je lasse. Plus sérieusement non. Dormir une journée entière tel un ours du Yellowstone n'étaitpas habituelle. Depuis que ma vie avait basculé pour la seconde fois, je n’avais pas pris ce temps précieux pour me remettre d’aplomb. Plusieurs années maintenant, ma vie professionnelle se passé exclusivement la nuit. Un rythme à prendre qui me vallait des journées à dormir partiellement, surtout à réfléchir et à cogiter sur des choses jadis importante. L’adrénaline parlait souvent à ma place alors qu’en réalité mon corps partait peu à peu à la dérive et plus depuis 2 ans.
Autant la perte de mes parents avaient réussis à me conforter dans la voie que je prenais mais autant la disparition, pour ne pas dire abandon, de mon ex-épouse m’avait littéralement mis à terre. Du haut de mon mètre quatre-vingt-dix, je ne montrais rien. Visualisé comme une armoire de muscle bétonné, je n’étais pas connus dans le monde de la nuit pour mon grand coeur et encore moins pour mon côté sentimental. Mais plutôt pour ce côté violent, loyal et motard qui me définissait si bien. Livreur indépendant, je travaillais à la fois avec tout le monde mais également avec personne. Mon seul patron? Ma petite gueule casqué et c’était le mieux. D’ailleurs si je continuais à rester dans le pieux, les ennuies allaient réellement venir me trouver dans mon petit coin perdu. Depuis le décés de mes parents j’avais élus domicile dans leurs demeure. Chargé en souvenir, je n’avais jamais vraiment pus quitter cet endroit contrairement à ma petite soeur. Quoi dire de plus, j’étais un sentimental bien caché.
Casque à la main, je regagnais ce garage assez imposant. Vêtus de ma combinaison noir, j’allumais les lumières qui venaient à révéler le contenus du garage. Tout mon matériel était présent jusqu’à mon jouet principal et ses accessoires.

Passant en revus mon matériel, mon sac à dos légendaire était remplis pour la transaction de ce soir. Depuis peu j’avais élargie mon champ d’action. Mes compétences et ma réputation m’ayant précédées, je n’avais émis aucune objection à devoir livrer la Bratva. Mafia très réputé et que beaucoup craignais pour je ne sais quelle violence. Enfin, c’était les bruits qui courraient à ce sujet. Qu’importe.
Vérifiant une dernière fois mon arme à feu, ma montre indiqué bien un bon 23h30. Il ne fallait pas que je déconne avec cette mafia. Je le savais que trop bien. De ce faite, je ne tardais pas à me mettre en chemin. Ma cylindré habituelle grognait autant que je pouvais le faire en temps normal. La caressant comme j’avais pus le faire sur une autre créature de par le passé, je mettais les gazes. Telle une fusée, je quittais la villa familiale dans un bruit assourdissant.

La compagne forestière avait laissé place place à la ville. Les lampadaires brillaient sans interruption dans la nuit et jusqu’à l’endroit ou le rendez vous avez été fixé. En temps normal je n’éprouvais aucun stresse, aucune réticence à prendre mon “service”. Au contraire, une certaine excitation me prenait de jouer avec le danger chaque nuit, chaque jour de ma vie. Cependant aujourd’hui, j’émettais une reserve. Etais-ce parce que j’avais joué le lardon toute la journée dans mon lit? Peut être mais si il y avait bien une chose qui me trompait jamais c’était bien mon intuition.
Arrivant dans une zone portuaire assez déserte, je rejoignais le hangar qui avait été choisie pour ma livraison. Nous approchions des minuits trente, l’heure habituelle pour la mafia. La cours du hangar se montrait devant moi et je pouvais apercevoir sans problème le gros SUV qui était déjà là et qui éclairait la zone. Pile à l’heure, je me tendais pourtant face à la situation qui allait se conclure.

- Et après ça j’irais me prendre un verre.

Marmonnais-je à moi même en guise de récompense bien mérité. Coupant le contacte, 4 hommes imposants étaient déjà sortie. Gardant mon casque bien en place, je descendais de ma monture à deux roues. Rejoignant le SUV, je posais mon sac sur le capot comme habituellement fait à chaque livraison.

- “ C’est ok mec, bouge pas.”

Hochant mon visage, je restais droit, impassible et silencieux. La livraison allait se clôturer et pendant que mon sac était amené pour aboutir à la transaction final, mon regard voyagé sur les alentours. Tout paraissait calme. Très calme, voir trop. Mon intuition à cet instant hurlé de dégager. Pourtant tout était comme d’habitude, du moins en apparence. Face à la porte du SUV qui claquait, mon attention venait à être détourné. L’un des hommes revenait avec mon sac ou cette fois si l’argent le remplissait. Tout en le récupérant, j’allais le placer sur mon dos avant d’entendre.

- “ On te recontactera pour une autre livraison. En attendant, comme d’habitude."

Hochant mon visage une dernière fois, je m’apprêtais à retourner vers ma moto avant qu’un cri ne vienne à briser mon beau monde.
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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyLun 25 Mar - 9:16



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Ça a l’air d’être une observation de routine, quatre gros bras de la mafia russe qui récupère un paquet, modèle assez répandue de transaction comme il s’en passe des dizaines chaque jour. Le trafic de drogues comme celui de femmes ou d’armes est une manœuvre quotidienne, si régulière que ça en est presque routinier pour certains gars, ils commettent donc des erreurs parfois. Celle qui t’a conduit à gentiment donner l’info d’une transaction ici aux flics pour mieux t’insérer dans le réseau et voir qui est la tête pensante à chaque échelon de cette vaste organisation criminelle. Ce qui n’était pas prévu en revanche c’est le fait de le voir lui, s’amener sous l’apparence d’un motard que tu as très bien connu il y a quelques années.  Merde, les flics sont déjà en place et le coffrer lui n’était pas au programme. Le bruit de sa cylindré raisonne dans l’endroit avec un bruit caractéristique d’un quart de poignet dont il a le secret avant de couper le moteur. Il a positionné sa moto de sorte à ce qu’elle soit dans la bonne trajectoire pour repartir, malin.


« Bravo, équipe en place en attente de votre feu vert. Terminé. »
« Alpha, bien reçu attendez confirmation. »



Les flics n’ont pas été assez vigilants pour vérifier leurs liaisons radios et la potentialité qu’une petite emmerdeuse les espionnes. Axel descend de moto, son casque toujours sur le visage, il est prévoyant. Pas assez pour que tu ne saches pas qui il est. Tu l’observes avançant avec la marchandise dans le son sac à dos, toujours la même technique qu’il y a longtemps. Ton regard détaille son corps moulé dans cette combinaison noire et tu ne peux t’empêcher de te dire qu’il est toujours très en forme. Est-ce qu’il a refait sa vie ? Est-ce qu’il est retombé amoureux après toi ? Mais plus important… Est-ce qu’il va bien ? A en juger par sa présence ici tu en conclus que oui, mais s’il y a bien quelque chose que tu sais le concernant, c’est qu’il ne parle clairement pas facilement de ce qu’il ressent. A une époque tu étais même la seule à pouvoir le deviner. Un espèce de nœud se forme dans ta poitrine, ces années à ses côtés te manquent encore. Et le revoir ne fait qu’accentuer ce trou dans ta cage thoracique qui te rappelle à quel point on t’a privé d’être heureuse. Tu déglutis et te reconcentre alors que dans ton oreille l’assaut se prépare pendant que le Rustov se charge de l’échange d’argent. Les flics attendent ce moment précis où le sac passera dans la main de la mafia à Axel pour intervenir. Tu te redresses sur ton container et te charge de prendre ton arme de précision, tu te saisis du tube métallique du silencieux et commence à le visser pendant que la scène se joue. Le sac de paiement d’Ax arrive et tu observes les alentours, des flics sont positionnés un peu partout. Tu inspires et te positionne alors que ton oreillette le top départ se prépare. Tes yeux sont d’une analyse experte et soudainement le « Police ! » raisonne et tout va des lors très vite. Les poulets affluent et tu pointes le viseur de ton flingue afin de mieux voir la scène. Ca s’agite, les mafieux dégainent leurs flingues et les premiers échanges raisonnent. Axel s’avance pour se mettre à l’abri mais l’un des russes lui barre le chemin, levant son arme pour le mettre en joue. Tu serres la mâchoire et ton doigt se positionne sur la gâchette, le russe est dos à toi, Axel en face. Tu inspires et avant même de prendre le temps tu cibles l’arrière du crâne du russe et tire. La balle atteint sa cible dans une giclée de sang qui éclabousse le casque de ton ex-mari. Cible atteinte. Tu rassembles tes affaires te redresse, tu portes une combinaison noire et une casquette sur la tête qui plonge ton visage dans la pénombre, seul tes cheveux noirs vacillent par la brise présente encadre ton visage. En te relevant tu portes ton attention sur Axel, il te repère et s’il ne peut pas dissimuler tes traits tu n’es pas assez stupide pour croire qu’il ne pense pas savoir qui tu es. Vos regards s'accrochent un temps comme si vous aviez du mal l'un comme l'autre à réaliser ce qui se passe. Puis un tir raisonne et vous ramènes à la réalité. Tu descends de ton container, ton équipement sur le dos, tu enfourches ta propre machine et la démarre rapidement dans un bruit assourdissant. Tu enchaines rapidement les manœuvres et détalle de l’endroit en accélérant à toute allure.



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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyMer 27 Mar - 19:42

Mon intuition était encore avec moi et c’est ce qui me rassuré en soit. Effectivement, au moment ou le sac me revenait entre les mains plusieurs cries se faisaient entendre.

- “Police!!!”

Bon sang j’en avais marre d’avoir raison. Cette connerie je l’avais sentie venir à des kilomètres et pourtant j’aurais vraiment aimer me tromper. A cet instant, une seule option s’offrait à moi : dégager. Dégager et très vite.
Adepte des situations d’urgences et critique comme celle ci, je n’allais pas non plus chercher à jouer les cowboys et admirer le fiasco qui était en train de ce dérouler. Au fond de moi, dans le creux de mes veines, je pouvais sentir cette poussée d'adrénaline me prendre. Sans m’attarder une minute de plus, je finissais par foutre mon sac sur le dos et esquiver les balles qui s’échangeaient brutalement. Manquant de me faire trouer par une rafale, je réussissais à me mettre à l’abris pour quelque seconde. Mon chemin barré par l’un des assaillants, ma mâchoire se contractait brutalement. Et pourtant, avant même que je puisse poser ma main sur mon arme à feu, une balle venait se loger entre ses deux yeux. Surpris et éclaboussé de son sang, mon casque en était repeint. Tempis je passerais encore des heures à retirer cette merde rouge de dessus.

Fronçant cependant les sourcils, je cherchais rapidement d’ou venait cette intervention et surtout de qui cela pouvait être. Mon visage s’arrêtant net sur ce qui semblait être une ombre, je retirais la visière de mon casque comme si j’allais réussir à voir d’avantage avec la pénombre des lieux.
Mon regard était fixe sur toi, sur ta silhouette du moins. J’arrivais sans mal à distinguer quelque chose et quant à ton identité, seule ta chevelure me mettait sur la piste. Plus encore, ta manière de te déplacer et d'avoir supprimé cet homme me mettait sur la voie de ton fantôme.

-Hey toi là-bas !!

Criais-je malgré tout, malgré ce bordel sans nom. Comme si tu pouvais m’entendre. Beaucoup de choses me venaient en tête et arrivé presque à me noyer. Un nouveau tire venait me faire sortir de mes pensées. Dans un sursaut, je réagissais enfin.
Je n'avais pas le temps de polémiquer ou encore de chercher bien loin les aboutissants de cette connerie. C'était de la connerie pure et dure et le déni me prenait de plein fouet. Ça ne pouvait pas être toi. C'était impossible. 2 ans.. Non. Impossible.
Sans attendre plus longtemp, je fonçais littéralement sur ma bécane. Rabattant violemment la visière de mon casque, j'enfourchais rapidement ma cylindrée avant de la faire rugir. N'attendant pas mon reste, je dégagé bien plus vite que tout.

-Ca ne peut pas être elle. C'est impossible!!!

*Hurlais-je à moi-même en mettant les gaze. Quittant les lieux de la livraison, je m'enfonçais à travers les différents baraquements pour avantager mon ascension. Je devais partir coûte que coûte mais à la fois je me sentais tiraillé. Putain qui etais tu vraiment? Ce fantôme que j'avais appris à haïr avec le temps et inévitablement à en faire le deuil ou alors une incroyable ressemblance avec une inconnue.
M’arrêtant à la sortie du Port, je posais le pied à terre. Enfermé dans une pensée folle, je me brutalisé à être raisonnable. Non je ne devais pas y retourner. Non il ne fallait pas que je mette la main sur toi pour réellement te démasquer.

-C’est impossible. Axel c’est impossible.

Répétais-je en boucle comme pour me raisonner. Mais au final, je ne pouvais pas faire comme si de rien était. Il fallait absolument que je sache. Il fallait que je soit sûr. C’était une question.. De survis? Peut être oui.
Reprenant ma route avec fureur, je m’engouffrais dans l'idée folle et insensé de te mettre le grapin dessus. Alors que je m'apprêtais à faire demi-tour, une fusée venait à me couper la route. Celle que je cherchais était là. Comme une claque violente que je me prenais en pleine gueule, je m'en retrouvais presque abrutis. Secouant mon visage, je me reprenais et je n'allais pas lâcher le morceau aussi facilement.
Accélérant d’un coup, je me mettais en tête de te suivre. De te suivre et de t'arracher ce maudit casque de la tête.

Le visage deformait par toute sorte d'émotions, mon cœur semblait à la fois battre à mille à l'heure mais aussi louper des battements rendant le ressenti très douloureux. Non tu ne pouvais pas être elle. C'était impossible et cette idée là je ne pouvais pas la cautionner. Je me souvenais encore de ce jour. Ce jour où tu m'avais lâchement abandonné sur l'oreiller. Je me souvenais également des mois beaucoup trop nombreux à mon goût. Ces mois où je me suis arraché la santé pour te chercher. A me dire que tu n'aurais jamais fait ça de ton plein gré. Que tu nous aurais jamais fait subir ça. À ce couple que nous étions, destiné à perdurer. Et au final? Une réalité écrasante avait fini par m’exploser en pleine gueule. Sale histoire douloureuse. Trop douloureuse. Alors non. Non il ne fallait pas que ce soit toi. Car les retombées risqué d’être importantes et catastrophiques.
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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyDim 31 Mar - 3:24




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Tout se passe très vite, et tu aimerais dire que tu maitrises totalement la situation mais ce n’est pas le cas. Tu n’étais pas sensée abattre ce russe, même si ce n’était clairement pas une grande perte. Tu étais là pour observer l’organisation de la Bratva actuellement en place sur San Diego pour mieux l’infiltrer, pas te laisser distraire. Mais à aucun instant tu n’étais préparé à le revoir, à reconnaitre la silhouette de l’homme à qui tu as cédé ton âme et ton nom, il y a de cela plusieurs années. Et lorsque dans l’agitation que provoque cette intervention policière tout s’accélère et que sa tête est mise en joue, c’est plus fort que toi. Non, tu ne peux pas rester sans rien faire. Tu ne peux pas laisser ce russe, le considérant comme un traitre, faire le ménage et l’effacer de la surface de la terre. Alors tu vises, et lui fait sauter sa putain carcasse. Tu agis avec une précision que tu maîtrises parfaitement, tu remballes ton matériel, prête à déguerpir lorsque les iris de ton ex-mari pénètre les tiennes sans réellement les voir. Le temps qu’un nouveau tir ne raisonne et te fasse mettre les voiles. Tu descends du container et enfourche ta propre moto pour détaller. A ta gauche, Ax’ vient de débouler et s’éloigne déjà à toute allure. L’espace d’une seconde, ton regard s’attarde sur lui et l’adrénaline et les souvenirs qui refoulent à l’avoir revu. Puis tu démarres, et enclenche toute la puissance de ta deux roues pour t’enfuir.


Alors que le pense disparu, ta trajectoire s’étire et s’accélère alors que tu t’échappes des docks. C’était lui, tu n’as pas vu son visage mais tu n’aurais clairement jamais pu confondre la profondeur de ces yeux ou les courbes parfaites de sa silhouette. C’était lui, aussi fou que cela puisse être c’était l’homme avec qui tu as pu partager des divines années de ta vie qui se tenait là. Tu es agent, tu es en mission, en infiltration et tu n’aurais pas dû intervenir, mais ça a été plus fort que toi. C’est à plein gaz que tu distingues une cylindré à l’arrêt à quelques mètres de toi. Le temps de l’apercevoir, de distinguer sa présence, tu pivotes ta poignée d’accélération d’un cran supplémentaire. Ton regard se tourne vers la ville, tu dois t’enfuir. T’enfuir comme tu l’as fait il y a deux années. Tu sais ce qu’il arrive aux proches des agents gouvernementaux qui désobéissent aux ordres. On t’a donné l’ordre il y a deux ans de le laisser derrière toi, on t’a ordonné de disparaitre… Et pour ne pas le mettre en danger… Tu as obéi. Alors aujourd’hui encore tu traces une direction à vitesse folle, constatant qu’à ta suite une grosse cylindrée te poursuit. Tu le sais tenace, et déterminé. Tu dois le semer, engageant ta monture sur l’autoroute, tu slalomes, zizagues et tente de toute ton énergie de détaller et de prendre de la distance. Tu penses y être parvenu lorsque tu t’engages dans un parking à silo du centre. Endroit où tu déposeras ta moto pour la troquer avec une voiture. Mais à l’instant où tu poses le pieds au sol, le bruit fracassant d’un moteur rugissant se fait entendre à quelques mètres de toi. Tu cesses tout mouvement, le casque toujours sur la tête. Ton regard se tourne en direction du motard avec une lenteur étudié, lorsqu’il pose lui aussi pieds au sol. Tu l’as sous-estimé. Tu le faisais toujours… Tu sais que s’il entend le son de ta voix tu seras perdue. Tout doute concernant ton identité sera confirmé et tu n’es pas certaine d’être en mesure de simplement l’ignorer. « Barre toi de là Torres… »


Tu attrapes doucement ton sac, comme si de rien n’était pour le remettre devant toi. Comme s’il n’y avait aucune présence dans ce hangar qui mettait ton corps et ton cœur à l’épreuve. Tu avances tranquille vers la voiture garée, et la déverrouille. « Ne tente absolument rien Ax’… Ne m’oblige pas à te regarder, à te parler. Je t’ai abandonné. Trahis. Ne gaspille pas ton énergie avec moi… » C’est ce que tu te répètes dans ta tête, en restant silencieuse. Tu le guettes du coin de l’œil et conserve ton identité derrière ta visière sombre qui masque tes traits du visage.

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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyDim 31 Mar - 18:08

Je ne te lâchais pas d’une semelle. Et si cette personne était réellement toi tu savais très bien que jamais je ne lâcherais. Que jamais je n’abandonnerais avant d’avoir ce que je désirais. Et en cet instant, je ne démordais pas. T’arracher ton casque était ce que je voulais. Slalomant à travers les voitures qui étaient présente, tu étais une bien bonne conductrice. Ca n’avait jamais véritablement changé à ce que je voyais. Je te talonnais de près. De très près à tel point que je pouvais pratiquement embrasser l’arrière de ta bécane. La fin de l’autoroute s’annonçait et je prenais la même sortie que toi. Tu arrivais à me distancé subitement, mais pas suffisamment pour me faire abandonner. Tournant à l’angle d’une rue, je voyais tes derniers feu disparaître.

- Oh non, tu peu rêver!

Grondais-je en donnant un petit coup d’accélération. Tournant à mon tour, tu étais là. Garé proche d’un véhicule dans ce hangar qui abritait de tout les regards. Vraisemblablement tu allais te barrer. Encore une fois. Dérapant rapidement, je posais un pied à terre pile à quelques centimètres de la voiture en question. Stabilisant ma bécane, j’y descendais. Mon cœur tambourinait toujours autant et la douleur en devenait infernale. Dégainant mon arme à feu, je n’étais pas du tout prêt à rester calme. A faire les choses dans la douceur. Le tourbillons d’émotion que je ressentais, me rendais extrêmement instable. Explosif, impulsif, les meilleurs ingrédients étaient présent pour me faire faire une véritable connerie.
Pointant mon canon à tes pieds, je tirais volontairement 3 coups pour te faire arrêter. Essoufflé, stressé, angoissé, mes mains pouvaient trembler à leurs guise tant tout ce résumé à une fureur au fond de moi.

Sans ajouté un mot, je t’attrapais pour te plaquer contre la voiture furieux. Face à face, tu portais toujours ton casque. Collant le canon dessus, j’arrachais de tes mains ce sac pour le dégager derrière moi.

- Enlève ce casque!

Ce n’était pas vraiment une demande mais plus un ordre. Partagé entre ce désir brulant de voir qui tu étais, une seule question persistait dans mon esprit. Si c’était toi, qu’est ce que je ferais? Qu’est ce que je ferais, si c’était toi?
En réalité je ne savais pas vraiment. Étais-je réellement près à voir la réalité en face? Le supporterais-je? Ma petite sœur et le bon vieux Vince allaient véritablement me ramasser à la petite cuillère si telle était cette réalité.
Face à ton inaction, la patience que j’avais en faible quantité explosait. Attrapant ton casque par le dessous, je l’approchais du bien avant de retirer à l’aide du canon de mon arme, ta visière. Ce que je redoutais le plus m’explosa à la gueule. Tels une putain de bombe atomique, je me prenais une putain de déflagration dans la gueule.

La seule réponse que je pouvais apporté? Un soupire. Un simple soupire chargé en douleur, chargé en satisfaction, chargé en beaucoup de chose, ce faisait entendre de ma part. Comment oublier ce regard de chat, ce regard pour qui j’aurais pus tuer ou même mourir.. Ce regard qui arrivait à me faire jouir en un battement de cil. Combien de fois je te l’avais clamer. Ma mort pour toi serait le plus beau des cadeaux. Le plus lourd tribus que je t’aurais volontiers donné.
2 ans. 2 ans de douleurs venaient à me gifler. J’avais tant espéré te retrouver. J’avais tant attendus de te retrouver ne serais-ce pour te demander: Pourquoi? Pourquoi ça? Pourquoi tout ça? Ca en vallait la peine? Ca en vallait le coup?

- Putain..

Lâchais-je presque à bout de souffle. Ce regard arrivait à me sonder même si ma visière était toujours abattus sur mon visage. Le canon de mon arme venait en faire de même avec la visière de mon propre casque. Mon regard remplis de fureur ce dressait maintenant dans le tiens. La rage, la colère, la déception, le dégoût.. Autant de sentiment que d’émotion qui ce bousculé dans ma tête et surtout qui traversaient mon visage. Tu étais là en face de moi. Tu menais ta petite vie tranquillement comme une traitresse que tu étais. Oh oui je vivais ta présence et ces 2 ans d’absence, d’abandon comme une véritable trahison. Et ça c’était ce que je pouvais pas concevoir. Les yeux larmoyants de colère, je lâchais mon arme qui s’écrasait au sol. Je voulais aller plus loin. Te montrer mon état n’était pas suffisamment. Je voulais te cracher tellement de chose mais je n’étais pas sûr d’y arriver. Ma main qui avait agrippé le bas de ton casque, glissait un peu plus vers l’attache de ce dernier. Le déclipsant, il était trop tard pour revenir en arrière. Je ne savais pas si c’était ma tête ou autre, mais je t’entendais murmurer un “non”. Trop tard. A l’aide de mes deux mains, je t’arrachais le casque avec une pointe de douceur très bien contrôlé.

Ton visage ce montrait enfin et ta chevelure aussi. Je laissais le casque toucher le sol d’une manière brutale. L’écho ne manquait pas de se faire entendre. Tu étais là. Devant moi. Ton visage n’avait pas changé. Tu avais toujours cette bouille envoutante et ces lèvres affreusement tentante. Un goût amer me prenait la bouche et un certain dégoût arriver à me donner la nausée. C’était beaucoup pour moi ce soir. Les sensations étaient telles que je vomirais sur place. J’avais ce que je voulais. Une réalité qui m’anéantissait certes, mais je t’avais suivis à la base pour savoir réellement qui tu étais. Maintenant que la lumière avait été faite, je n’avais plus aucune raison de rester là.
M’éloignant de ton corps beaucoup trop dangereux pour moi, je récupérais mon arme avant de le ranger. Abaissant la visière, je remontais sur ma bécane.

C'était suffisant pour moi tout comme insoutenable. Je n'avais rien à te dire et cela depuis maintenant 2 ans. Je n'avais plus rien à tire si ce n'était d'aller griller en enfer.
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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyLun 1 Avr - 15:03




❝ Croyez vous au fantômes ❞
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Quand le brasier se consumme, la glace se charge de refroidir le sol
 
   

Une part de toi, se dit que tu peux encore t’enfuir, que tu peux encore éviter ce que tu redoutes depuis l’instant même où tu es parti. La seconde précise où tu as passé le pas de la porte pour disparaitre et n’offrir aucune possibilité à Ax’ de te suivre. S’il savait tout de toi, il n’était pas assez dupe pour ignorer que tu continuais à lui cacher des choses. Tu es comme ça, tu l’aimais et lui vouait une confiance sans la moindre faille, mais… quand un problème survient, tu as besoin de le garder pour toi, d’analyser, de voir de toi-même l’option envisageable et de décider. Et c’est sans doute cela qui rendait le plus dingue ton ex-mari. Ex…  Tu as toujours trouvé ce mot d’une pure idiotie. Comme si ton histoire avoir lui était en mesure d’être résumé à un « ex ». Axel était l’essence même de ce que c’était la passion. Axel était en mesure de faire vibrer ton âme, ton esprit et chaque parcelle de ton corps d’un simple regard. Et y renoncer à été la chose la plus difficile que tu n’as jamais eu à faire.


Tu penses avoir réussi à l’évincer pour cette fois. Tu y crois, mais tes illusions s’évanouissent lorsque le bruit caractéristique de sa deux roues raisonnent dans le parking dans lequel tu allais pouvoir te dissimuler de nouveau. Tu tentes de l’ignorer de faire comme si tu n’es pas ce qu’il soupçonne et que tu as autre chose à faire. Son flingue sort de son dos, et si tu ne tournes pas la tête tu vois parfaitement dans le reflet de la carrosserie de voiture qu’il pointe et tire. Il cherche à te faire réagir mais même si tu sursautes légèrement, tu sais qu’il ne visera pas franchement. Il l’aurait déjà fait si tel était le cas. Tu t’avances alors vers la voiture, la déverrouillant pour y embarquer, toujours le visage dissimuler lorsque soudainement il s’avance et vient au corps à corps. Il plaque ton corps contre la surface métallique et tu inspires en le regardant, ne cherchant pas à te débattre. Son corps se presse contre le tien et de ton côté, c’est instantané, une allumette qui se craque et qui fait jaillir la flamme. La chaleur se diffuse dans ton corps, ta respiration se modifie et tes battements deviennent irréguliers. Tu as le canon de son flingue qui s’applique sur ton crâne, et il t’ordonne d’enlever ce casque. Tu ne peux pas. Tu ne peux pas parce que tu sais ce que tu vas créer en lui, en le faisant. Un nouveau coup de poignard, une cicatrise qu’on rouvre pour la seconde fois. Tu ne lui obéis pas et il se charge d’ouvrir ta visière. Ton regard fixe sa visière sombre. Tu sais pertinemment qu’il saura sans avoir besoin de voir le reste. Quand on a été aussi proche que vous l’avez été. Une simple nuance dans l’air de parfum est en mesure de vous aiguiller. Sa main tremble, c’est léger presque imperceptible mais tu sais que le choc qu’il se prend est terrible. Ta bouche s’entrouvre mais aucun son n’en sort. Tu ne baisses pas les yeux le regarde sans vraiment le voir, jusqu’à ce qu’il peste et lève à son tour sa visière. Un éclair de douleur passe dans tes yeux en le voyant enfin là, devant toi. Depuis combien de temps, tu n’avais pas pu te perdre même une seconde dans ce regard ? Il est furieux, mais sur le moment tu t’en cognes, il est d’une beauté à te faire tout oublier.


Le bruit d’un objet rencontrant le sol s’amorce, tu ne regardes même pas, c’est son arme qu’il vient de lâcher. Ses iris ne te quittent pas elles non plus. Il passe de la colère au voile brumeux des larmes. Et ton cœur se contorsionne d’une force qui te coupe presque les jambes. Nerveusement il attrape ton attache et toujours sans le moindre mouvement tu articules dans un souffle un « non ». Il te retire ton casque qui lui aussi vient s’écraser au sol. Bien des personnes pourraient avoir peur de lui, face à un tel niveau de rage palpable. Pas toi… Toi tu sais qu’il est juste profondément blessé et tout ça il te le doit. Tu baisses les yeux et serre la mâchoire. Tu aimerais parler, oui, lui dire bien des choses mais rien ne vient. Qu’as-tu à dire ? Que tu es désolé ? Tu ressens une nausée montée à cette constatation. Il recule et tu t’humectes les lèvres en déglutissant.


- Ax’…


Il n’écoute pas, et tu sais qu’en réalité il n’est simplement pas en état de pouvoir t’écouter mais tu te décolles de la voiture. Tu inspires et le suit alors qu’il avance de nouveau vers sa moto pour l’enjamber. Tu détournes le regard en désapprouvant, mordant tes lèvres et repoussant nerveusement tes cheveux en arrière.


- Tu vas vraiment te barrer comme ça… ?


Et pourtant ne le ferait-il pas ? Après tout c’était ce que toi tu avais choisi de faire il y a deux ans. Tu plisses tes lèvres, il démarre et tu serres la mâchoire plus fort, une petite lame sortant de ta manche. Ton arme de prédilection, les couteaux.


- Ax…


Il va s’en aller et tu sais qu’ensuite tu ne le reverras sans doute plus jamais. Tu envoies la lame, celle-ci venant brusquement s’enfoncer dans la gomme de sa roue avant sous son nez. Tu inspires et articule alors.


- Tu ne veux même pas savoir pourquoi ?

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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyLun 1 Avr - 16:47

Je t’entendais me parler. Je t’entendais prononcé ce surnom qui était le miens. Par le passé j’aurais tout donné pour t’entendre m’appeler de nouveau comme ça. J’aurais troqué mon âme avec Lucifer lui même pour t’entendre ne serait ce qu’un mot de ta part. Aujourd’hui, après deux ans, j’attendais plus rien de ta part. Ca aurait pus m’adoucir. Me calmer ou me faire entendre raison mais non. Non ce n’était plus possible aujourd’hui. Trop de choses c’étaient produite. Tellement qu’en cet instant je ne pouvais rien entendre et surtout rien venant de toi. Ces dernières années avaient été de la souffrance. Une souffrance perpétuelle que je n’arrivais pas à faire taire. Et en vue de la situation, elle n’était pas prête de s’arrêter.

Aussi furieux que nécessaire, mon cœur était entrain de tomber en lambeau tout comme mon corps. Sous tension, un rien pouvait me faire exploser. Un rien et là, ta présence était ce petit rien qui était capable de me faire littéralement vriller.
Ma bouche avait autant envie de t’embrasser que de t’insulter. Ca serait mentir que de dire que je ne ressentais pas une once de bonheur et de joie en ayant découvert que c’était toi. Mais la fureur que je ressentais été telle que je ne pouvais me permettre de me laisser submerger par ça.
Mon casque toujours en place, je laissais quelques larme de rage glisser sur mes joues. Si je pouvais hurler, si je pouvais envoyer tout valser, je l’aurais fait. De ce pas. Mais je préférais partir. Partir pour ma propre survis mentale et physique. Bon dieu que je te haïssais. Bon dieu que je voulais te tuer. Et même te tuer je ne savais même pas au fond, si ça allait réellement me donner une satisfaction.

Enfourchant ma moto, je me refusais de t’écouter. Me barrer? Ouais, ouais j’allais réellement me barrer et ne pas me retourner. Il le fallait. Coûte que coûte.
Démarrant ma cylindré, je la faisais rugir deux trois fois d’une manière féroce. Signe de mon état actuel. Actionnant les poignets de ma bécane, j’avais sur même un centimètre avant de ressentir un blocage. Ne pouvant pas avancer, je décalais mon visage sur le côté, pour voir ce qui se passait. Réalisant la tournure que prenait la situation une explosion furieuse se faisait en moi. Tu venais délibérément de trouer mon pneu. Tu venais de toucher à mon petit bijoux pour je ne sais quelle raison et rapidement, quelque chose venait à me faire tout stopper jusqu’à même de respirer.

- “Tu ne veux même pas savoir pourquoi?”

Cette phrase sortant de ta bouche était la provocation de trop. Restant un certains temps à ne plus bouger et à fixer un point devant moi, je venais couper le moteur. Reprenant mon souffle, je claquais la béquille de ma monture et descendait. Mon corps tendus et douloureux, mes muscles me faisaient un mal de chien. Arrachant ton couteau de la gomme de ma roue, je le jetais à mon tour contre la carrosserie de ta voiture. Retirant cette fois si mon casque, je fonçais vers toi comme pour en découdre et au final c’est ce qui allait se produire.
Ton corps revenant contre la voiture, ma main se posait brutalement juste à côté de ton visage sur le métal froid. Mon regard noir de colère, déformé par un océan de rage.

- Pourquoi?

Lâchais-je en te scrutant. Tu me connaissais assez pour savoir que je me contenais. Je me contenais énormément pour ne pas te faire quoi que se soit de méchant. En étais-je capable? Non, mais ma folie était telle que la prudence était de mise.

- Tu crois que je veux savoir? Le pourquoi de ta trahison? Le pourquoi de ta lâcheté? Je n’en ai strictement plus rien à foutre ta compris? J’en ai strictement rien à foutre!

Grognais-je lentement et en articulant sur chaque syllabe. Mon ton était bas, tranchant mais je savais que c’était le premier palier.

- Tu m’as abandonné. Tu m’as laissé de la plus dégueulasse des manières. Tu n’est qu’une garce ca te va là? Tu n’est qu’une putain de garce! Tu veux savoir pourquoi? Je vais te le dire..

Mon ton montait de plus en plus et je ne pouvais pas le contrôler. C’était au delà de mes forces. Après la nuit que je venais de passé? Putain Izia et Vince n’allait pas me croire. Aurais-je la force d’ailleurs d’en aborder le sujet? Je n’en savais foutrement rien. Fou de rage, j’explosais enfin.

- Parce que tu t’ai foutus royalement de ma gueule. Tu t’es foutus de moi jusqu’à un point jamais atteint. J’aurais pus tout t’entendre! Putain de merde Alex! J’aurais pus tout entendre et te suivre jusqu’au bout du monde. Tu le savais putain de merde ! Tu le savais ! Pour toi j'aurais tout fait, jusqu'à t'offrir ma vie sur un plateau. Putain mais pourquoi?? Pourquoi tu n'as rien fait.. POURQUOI TU NE L’AS PAS FAIT?!

Hurlais-je aussitôt. Fou de colère je continuais sur ma lancé.

- Tu as tout détruit pour je ne sais quelle connerie. Tu as ruiné ce que nous étions, le couple comme notre mariage. Tu as écrasé tout l’amour que je te portais et l’homme fou qui pouvait ce saigner pour toi. Tu as décidé de me tourner le dos et de te faire passer pour morte pour ton bon plaisir. Tu as décidé de tout envoyer valser pour les couilles du pape et ton plaisir et t’aimerais que je t’écoute? C’est trop facile. Mais tu veux que je te dise? Putain j’ai été con. J’ai été con de t’avoir aimé, de t’avoir épousé. Et cette putain de marque est là pour me le rappeler chaque putain de jour qui passe.

Arrachant mon gant, je te brandissais ma main sous ton nez. En son dos ce tenait la marque signe de notre alliance. Alliance faisant suite à notre mariage. Je me souvenais encore de ce moment. De ce jour remplis de bonheur. En y repensant dès l'instant, un dégout profond naissait du fond de ma gorge. Je reprenais bien vite.

- Je n’ai plus rien à entendre venant de toi. Pas après ce que tu nous à fait. Je ne veux plus te voir. Disparaît. Casse toi et repart d'où tu viens.

La gorge serrait, je te toisais une dernière fois avant de me reculer. Ca me faisait mal. Ca me faisait mal à un point. Bon sang j’avais qu’une envie, m’arracher chaque partie de mon corps pour ne plus rien ressentir.
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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptySam 6 Avr - 14:53




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Tu commets une connerie en le retenant. Tu commets la plus débile et stupide des conneries, parce que ce que tu fais à cet instant précis en l’obligeant à rester, c’est te donner la possibilité de tout lui dire, de n’omettre aucun détail quant à la douleur que ça a été de renoncer à lui et de le faire pour le protéger simplement de ce que tu es et à toujours été. Tu cherches par le plus pitoyable des moyens à gagner un peu de temps avec lui. Même si tu l’avais sans doute un peu oublié avec le temps. Axel savait tout de toi… Tout ce qu’il y avait à savoir en tout cas, tu étais une femme d’action, une flic ou en tout cas quelque chose comme ça. Il savait pour ton infiltration chez ces mafieux « les Rajah » et il savait aussi comment tu réagissais, comment tu aimais, comment tu l’aimais lui ! Ce que tu as simplement oublier de lui dire, c’est que tu étais promise à un autre destin longtemps avant lui. Tu es un agent gouvernemental rattaché à la maison blanche, tu es une espionne, une putain de fouine qu’on envoie pour déraciner des trafiquants qui refusent de se montrer. Et dans ce milieu comme celui de la mafia… on ne quitte jamais le système, en tout cas pas sans les pieds devant.


Ax’ repère la lame qui éventre le pneu avant de sa moto et s’en saisit avant de redescendre pour te foncer dessus. Tu connais cet homme, tu le connais par cœur et si son apparence le montre palpablement fou de rage, il est pourtant dans un état de maîtrise très impressionnant. La patience et la retenue n’ont jamais été des éléments que ton mari… ex mari affectionné. Axel est un homme entier, un fonceur qui ne se soucie des conséquences que lorsqu’elles sont sous son nez. Et la conséquence, il s’en approche et de nouveau la plaque contre la carrosserie. Tu inspires face à la rudesse de ces gestes, mais aussi fou de colère puisse-t-il être, là tout contre toi, ce n’est pas son impulsivité qui te fait peur… Non ce qui te terrorise c’est la nuance de souffrance qu’il possède dans les yeux. Il articule un pourquoi en n’en ayant strictement rien à foutre. Tu déglutis sans jamais baisser les yeux, ce n’est pas vraiment ton genre que de te soumettre, même à l’homme qui a régné sur ta vie. Et les mots fusent, il ne prend aucun gant pour dire ce qu’il pense de toi et de ce que tu as fait. Trahison, lâcheté, à ses yeux tu n’es qu’une merde dont il ne veut plus jamais entendre parler. En tout cas, ça… C’est ce qu’il veut te faire gober et tu le sais. Il dit que tu l’as abandonné, que tu es une garce et qu’il sait pourquoi, tu as fait ça. Sa douleur est telle que tu la sens montée crescendo avec le son de sa voix. Tu n’as jamais voulu lui faire du mal. Tout ce que tu voulais c’était passé ta vie avec lui, et à défaut le protéger de ce que tu étais. Ton regard ne se détourne pas d’un seul centimètre en le fixant te hurler dessus. Il dit avoir été con de t’avoir aimé, de t’avoir épousé et ton regard s’échappe sur ta main gantée. Tu ne portes plus sa bague, pas parce que tu as renoncé à lui. Juste parce qu’une bague peut orienter l’adversaire sur ce que vous êtes. Tu as donc fait graver votre date de mariage à l’encre le long de ton annulaire. Seule manière pour toi de l’avoir pour le restant de tes jours sur ta peau. Tu sais qu’il a tenté de te retrouver, tu sais aussi qu’il voulait demander le divorce. Tu le sais et il aurait été en droit de refaire sa vie après tout, tu n’aurais probablement rien tenté. Mais te concernant ça ne peut être et ne sera jamais que lui. Même après toutes ces années. Il te colle sa main qui ne possède plus l’alliance et tu inspires, ta cage thoracique se gonflant et se dégonflant avec plus de rapidité, plus de profondeur aussi. Ton silence à un prix, celui de l’agonie. Tu le vois afficher cette mine dégoûtée et tu murmures alors malgré ces recommandations.


- Je me rappelle comme il faisait beau ce jour-là. Je me rappelle à quel point tu étais beau dans ce costume lorsque tu m’attendais tout au bout de cette allée. Tout était tellement parfait que j’étais certaine qu’un peloton d’intervention ou une attaque criminelle allait s’y amener pour tout niquer. Faut avouer que ça aurait pu se passer comme ça vu… notre passé. Oh, il y avait aussi cette femme, tu te souviens, la mamie dont personne ne connaissait l’identité et qui manger à tous les râteliers, tu te rappelles ?


Tu vois le regard de ton ex-mari te fixer avec désapprobation, comme pour te dire qu’il ne voit absolument pas où tu cherches à aller. Il se détache de toi, son regard exprimant à quel point tu le répugnes aujourd’hui. Tu vois qu’il ne croit simplement plus du tout à ce que vous avez pu être, et qui serais tu pour l’en blâmer au fond ?


- Je n’ai rien oublié de notre vie, Ax’. Strictement rien. Je ne suis pas parti par trahison ou lâcheté contrairement à ce que tu penses… Je suis partie parce que je pouvais vivre avec l’idée que tu respirerais encore loin de moi.


Tu es en train d’en dire trop. La situation n’a pas changé d’il y a deux ans. Si tes supérieurs apprennent que tu mets en jeu une mission pour tes états d’âme vieux de plusieurs années, ils viendront nettoyer et feront en sorte de t’obliger à continuer ton chemin.


- Je préférais te faire du mal que survivre dans un monde où tu ne serais plus. Voilà pourquoi !


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MessageSujet: Re: Axis - Croyez vous aux fantômes ?   Axis - Croyez vous aux fantômes ? EmptyDim 14 Avr - 17:59

Je n’en pouvais clairement plus. Cette situation était entrain de puiser les dernières force que je pouvais avoir. Les dernières once d’énergie coulant dans mes veines. Quelles étaient les probabilités pour que je tombe sur toi aujourd’hui? Putain elles étaient proche de 0. Prenant le soin de me reculer de ton corps, j’avais beau être en colère que pour autant je sentais les sensations que tu pouvais réveiller. Seul toi en avait le pouvoir. A chaque fois que j’avais pus être proche de toi c’était se que mon corps ressentait. Malgré toute ces années, je n'avais pas perdus mon temps à te remplacer. Malgré ce que je voulais montrer, au fond de mon cœur la seule femme capable de détenir mon amour et mon cœur c'était toi. Malheureusement.

Tout en te tournant le dos, je retournais vers ma bécane que je ne pouvais plus utiliser. Connasse!! Posant mes yeux sur la roue avant, un grognement mécontent passait la barrière de mes lèvres. Sortant mon téléphone, je pestais que le diable à l’idée de déranger un de mes proches. Vince? Non même pas en rêve. Ma sœur? Encore moins.. Bon sang de merde!
Peu à peu je t’entendais répondre à ma fureur. Du moins pas de la manière dont je me serais attendus. Je me serais plus attendus à ce que tu joue de tes couteaux pour me faire taire. Mais au lieu de ça, tu abordais les souvenir de notre mariage. Du moins d’un passé bien lointain tant il avait été mis au oubliette par mes soins. Fermant les yeux un instant, je ne comprenais pas ou tu voulais en venir. Tout ce que je voulais, c’était que tu te taise.

- Tais toi! Je le répéterais pas deux fois!

Grondais-je aussitôt en te regardant douloureusement. Moi aussi je m’ne souvenais. Et ce souvenir en était affreusement douloureux. Il était à l’époque un moment de bonheur passé à tes côtés. Je me voyais surmonter tellement tout à ton bras. Je me voyais vivre heureux. Peut être pas dans la perfection des autres, mais dans la mienne oui. Tout ce qu’il s’était passé à ce moment était d’une perfection qui nous appartenait.

- Oui tu n’as rien oublié tout comme moi. Mais en parlant comme tu est entrain de le faire, ca ne sert à rien. Ne fait pas comme si tout demeuré inchangé!

Tranchais-je aussitôt comme pour me donner de la distance encore et encore. Si j’étais chez moi à ce moment précis, je serais sans doute entrain de pleurer et d’hurler à m’en arracher mes cordes vocal.
Mes yeux fixaient dans les tiens, j’avais une envie de folle de faire plusieurs choses. T’arracher la tête en faisait partie. Quand aux autres choses je préférais ne rien en dire.

- Tu peu dire ce que tu veux. A mes yeux c’est de la trahison. De la lâcheté. Tu avais juste à me dire. Juste à me parler. A m’expliquer. J’aurais pus entendre. J’aurais pus tout faire pour trouver une solution.. J'aurais pus t'aider, j'aurais pus tout faire même à me planquer. Tu as tout gâché.

Disais-je en gardant mes distances.

- Alors arrête de te rassurer en disant cela. De réconforter ta petite conscience. C’est clairement de la lâcheté et de la trahison et crois moi. Je suis particulièrement gentil en disant cela. Tu est partie sans te retourner, alors assume ce que tu as détruit derrière toi.

Rangeant mon téléphone, j’avais envoyer un message rapidement. Prenant le guidon de ma monture, je la poussais en direction de la sortie. M’arrêtant, je lâchais un rire sarcastique.

- Ah, mais sur ce point, tu as réussis à me faire du mal. Tu peu t’en féliciter vraiment. Alors ne t’occupe pas trop de ton déchet d’ex et continue à faire ce que tu sais faire de mieux : disparaître!

Reprenant ma route, je passai ma tête hors du hangar. La voie était libre. Je l’espérais du moins, il fallait absolument que je sorte de là. Je ne voulais pas rester en ta présence sous peine de déraper. Car ouais malgré la colère et la rage que je ressentais, j’étais à deux doigts de faire tout ce dont je ne voulais pas. Ce que je ne savais pas c’était qu’un petit comité d’accueil était sur le point d’arriver. Chose qui allait encore une fois ajouté du piment et de la difficulté en vue de ma bécane HS.
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