"Vous ici ?" Sybiael

La nuit sur la plage avec la très jolie blonde et Jenna et ensuite retrouver Jenna proche de l’université. C’est plutôt cool, du coup, je sais où elle habite et ça me permet de savoir où est la blonde. Ouais, je sais, ça fait un peu le mec qui est incapable de se satisfaire de ce qu’il a. J’ai eu une soirée magique avec deux femmes et je retrouve l’une d’elle par hasard. Je pourrais m’estimer chanceux, bah non, je cherche l’autre que je n'ai pas revue et dont je ne connais pas non plus le prénom. Alors comme je sais où trouver Jenna, le lion noir se met en chasse. Habillé en noir avec un sweat à capuche, j'erre sans que Jenna ne me voie. Je la suis sans la suivre, je guette pour voir quand elle va parvenir à croiser la jolie blonde. Finalement, je reste un peu con, car la jolie blonde vit avec elle. Elles sont colocs… J’ai l’air bien con. Mais au moins ça m’a donné l’occasion de faire le ninja en évoluant d’immeubles en immeuble, en faisant du Parkour çà et là. J’ai un peu repéré leurs habitudes et ce matin alors que la blonde quitte l’appartement pour aller faire un truc, je m’empresse de me rapprocher d’elle et arrivant en trois quarts face, je lui lance alors.

« Bonjour belle inconnue, je suis désolé, j’ai pas eu la chance de découvrir ton prénom… »

Petit sourire arrogant et sexy alors que je refais ma coiffure de dreadlocks en attachant un élastique à l’arrière de ma tête alors que je lui lance un sourire charmeur histoire de voir son joli visage s’empourprer… Okay je ne sais pas si sa coloc lui a expliqué qu’on s’était revu elle et moi quand je suis passé devant son université mais bon il fallait bien que je retrouve à 2eme participante de cette merveilleuse soirée sur la plage non ? Puis j’aime assez l’idée de la surprendre. J’ai encore l’enivrante sonorité de ses soupirs de plaisir alors que je me plantais en elle avec passion. Le parfum de son corps vibrant de plaisir, la tendresse de ses gestes, ses caresses affolantes… Bref je la contemple et la désire et si j’arrive à la prendre par surprise et à lui donner le sourire, on pourra dire que j’ai de la chance… Je la fixe avec ce sourire plein d’arrogance et de charme alors que je suis bien décidé à la coller un peu où qu’elle décide d’aller dans les prochaines minutes.

--Outfit-- Je suis à la bourre... putain ! Ce côté grasse mat et advienne que pourra, va vraiment falloir que j'arrête. J'ai rendez-vous dans moins d'une heure, à l'autre bout de la ville ! L'ennui ? C'est que j'en suis à enfiler mes chaussures et que je n'ai pas de moyen de locomotion à ma disposition. Les transports en commun, dans cette tenue, ça va être joyeux ! Je peux pas me permettre d'annuler, je peux pas me permettre de ne pas décrocher ce job.

Clairement c'est de la merde en boite, rien de passionnant, puisqu'il s'agit juste de faire la potiche dans les allées de leur salon de l'auto ! Mais ? C'est super bien payé et j'ai désespérément besoin de renflouer mes finances. Un soupir et je me regarde rapidement dans la glace, pour replacer mes cheveux et vérifier mon maquillage. Une touche de gloss, attraper mon sac et c'est good. Je sors et balance un -"A ce soiiiiiiiiir!" avant de claquer la porte derrière moi. Je sais même pas si Jenna est là ou pas, je n'ai juste pas le temps de vérifier.

Je me rue dehors plus que je ne sors et m'apprête à me confondre en excuse quand je manque de tamponner un mec. Sauf que je relève la tête et que sa voix résonne et que je me fige, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte. Lui ! Je croyais presque que c'était un rêve... et il est là juste devant moi. -"Bonjour toi." Ma voix respire le plaisir que je prends à le voir. Je me redresse sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue, avant de rire doucement et de finalement poser les lèvres sur les siennes. -"Tu ne connais pas mon prénom, mais on ne peut pas faire comme si on avait pas été présentés." Je ne vais pas faire comme si cette nuit d'ivresse n'avait pas existé, ce serait bien trop triste. -"C'est Sybille." Un prénom assez peu courant, mais que j'affectionne pourtant. -"Et toi ?" Parce que je lui ai trouvé plein de surnoms dans mes fantasmes, mais... je suis très curieuse d'en savoir plus. Je me perds dans la contemplation de cet homme avant de couiner en réalisant que je suis toujours hyper en retard. -"Dis moi que tu as un super moyen de m'amener dans Little Italy en moins d'une heure et tu peux faire tout ce que tu veux de moi." Provocation ? Oui un peu, mais clairement j'ai très très très envie de lui exprimer toute ma... reconnaissance.

Cette robe… Ce simple fil qui retient les deux seins menus et tellement savoureux de cette femme… J’ai les images merveilleuses et perverses de son corps qui ondule gracieusement contre le mien pendant que Jenna lui dévorait le cou en massant sa poitrine et son clitoris… Les méandres savoureuses de cette nuit me hantent encore et soudain alors que je me noie dans ma contemplation, elle me salue d’un « bonjour toi » qui me cloue sur place. Elle est où mon assurance déjà ? Elle m’embrasse sur la joue et avant que je râle de la chasteté de ce baiser, je reçois un tendre baiser sur les lèvres. Elle déclare que je ne connais pas son prénom mais qu’on ne peut pas faire comme si nous n’avions pas été présenté. Elle sourit toujours et me délivre cette information avant de me demander le mien.

« Ismael… »

Avant que je ne parle ou agisse elle me demande si j’ai un super moyen de l’emmener à Little Italy en moins d’une heure et que je peux faire tout ce que je veux d’elle. Putain. Little Italie avec mes compétences en parkour j’y serai en quelques minutes mais elle… Mais la promesse me délecte. Je hèle un taxi qui s’arrête.

« Little Italy place Federico Fellini, si vous y arrivez dans 30 minutes je double le prix de votre course »

Je tiens la main de Sybille que je fais entrer doucement et referme la portière en restant dehors. Je lui fais un clin d’oeil et attends que le taxi parte. Quand il est hors de portée je me met à courir. Je dépasse les gens et commence à attaquer une façade puis un mur que je passe. Puis un puis deux. J’ai besoin de faire vite et de faire bien. J’arrive dans une supérette que je connais. Le gérant me doit du fric. Je rentre et lui gueule presque dessus.

« Max ! Mon fric ! J’ai besoin c’est urgent »

« Putain t’abuse on avait dit fin de semaine. »

« Je sais, lâche moi genre 150$ et j’te laisse jusqu’à la fin de semaine prochaine. »

« Deal ! »

Max me tends les sous et je les rangent dans ma poche et repart en courant. Je m’élance et trouve un escalier de sécurité le long d’un immeuble. Je saute sur le mur prends appuie du pied agrippe la rambarde en métal et monte. Je cavale a toute allure et arrive sur les toits. Je saute de toits en toi. Je connais ce chemin comme ma poche et j’assure chaque saut chaque réception. Je me déplace comme un chat. Un gros chat. Un lion. Un lion noir. Je saute vers un toit plus loin que les autres et en contrebas. Je me détends et alors que je vois arriver le sol couvert de graviers je me réceptionne d’une roulade avant de me relever et courir. Je saute et retrouve peu à peu le sol. Quand le taxi arrive à l’endroit j’ai repris mon souffle et contrôle autant que possible ma respiration me tenant là les bras croisés dans une attitude nonchalante. Je souris quand il s’arrête. Son air éberlué me délecte et je lui file 100$ en souriant l’air de rien mais du coin de l’oeil j’observe avec délice la réaction éberlué de Sybille… Quoi ? Cette femme est une déesse… Excusez moi d’essayer de l’impressionner…

Ismael... ça lui va divinement. Je lui délivre l'information critique concernant mon retard et sa main se referme sur mon poignet le temps de m'attirer près de l'asphalte. Je ne sais pas comment il fait mais il parvient à m'arrêter un taxi avec une facilité déconcertante. Il m'ouvre la portière, j'entre et me décale pour lui faire de la place, mais il referme déjà et j'ai un soupir déçu. J'avais envie qu'il m'accompagne. Alors je me colle à la vitre et j'y pose la main, en un aurevoir un peu étrange, qui me serre le ventre. Il me fait un clin d'oeil et j'ai un sourire triste, avant de me retourner pour le regarder alors que le taxi m'emporte vers ma destination.

Avant qu'on tourne au coin de la rue je le vois détaler à une vitesse qui me fait écarquiller les yeux. J'ai le souffle étrangement court, les joues rosies et un sourire un peu idiot aux lèvres. Je ne sais pas bien si j'ai raison de vous emmener à destination, il n'a pas l'air très décidé à payer. C'est vrai il a doublé le montant de la course... Un soupir et je me dis que ça ne va pas aider mes finances, sauf si je décroche bel et bien ce job.

Je rassure le chauffeur et on roule dans le silence, je fredonne doucement l'air qui passe à la radio pour essayer d'évacuer mon stress. Les yeux fermés, la tête basculée sur le siège et l'image du sourire d'Ismael occupant mon esprit. Son sourire... et cette nuit là. Je me berce d'images, d'odeurs, celles de leurs peaux qui s'entremêlent et de la douceur saline de la mer qui bordait nos ébats. Quand le taxi s'arrête j'ai un sourire tendre aux lèvres. Bordel... il a fait ça comment? Je rouvre les yeux pour découvrir l'attitude goguenarde d'Ismael et mes yeux s'écarquillent de surprise. -"Franchement aucune idée." Ma voix trahit un plaisir non dissimulé. J'ouvre la portière et avant que j'ai eu le temps de régler la course Ismael s'en charge.

Je sors, lisse ma robe, m'avance vers lui et je viens nouer les deux bras à sa nuque. -"Merci lion noir." Trois petits mots avant de m'élever sur la pointe des pieds pour l'embrasser, bien moins chastement que tout à l'heure. Je peine à y mettre fin, le corps fondant contre le sien. Pourtant je me contrains à reculer, croisant son regard sombre. -"Je passe un entretien et tu te dois de m'accompagner, pour profiter ensuite de... ta récompense?" Après tout on se doit de tenir ses promesses, alors je ne vais pas faire comme si c'était de la pure rhétorique, encore moins quand mon corps vibre déjà contre le sien. -"Viens." Ma main dans la sienne, on se présente à l'entrée de l'immeuble dans lequel les entretiens ont lieu et on monte à l'étage. Ma hanche frôle la sienne dans les escaliers, me tirant de délicats frissons. On pénètre dans l'appartement dédié et les mannequins sublimes voisinent les mannequins magnifiques. J'ai un petit soupir, me sentant un peu impressionnée, avant de m'agripper à son bras. Nom et prénom ? -"Maxwell, Sybille." Agence? -"Je suis indépendante."

Ce qui pourrait sembler une bonne nouvelle mais ne l'est pas tant en fin de compte. -"Mon petit ami peut attendre avec moi?" Enroulée ainsi à son bras, je ne vois pas bien comment j'aurais pu le présenter autrement... et puis ça sonne joliment. D'ailleurs je ne perds rien des regards qu'il attire naturellement. Vous êtes en retard. -" C'est vrai, mais je suis très douée, alors ça compense." Froncement de nez mutin et air un peu exaspéré du planton qui nous désigne le petit salon à droite. Garde tes minauderies pour le jury, c'est à toi dans 5 minutes max. -"Parfait." Je tire doucement sur son bras et on entre dans la petite pièce. Il n'y a plus qu'une fille qui attend. -"Tu viens de me sauver la vie, mais je veux tous les détails, comment tu as pu arriver avant moi ?" Il a des super pouvoirs en plus d'être torride ? Est ce que je suis en train de rêver ? Peut être que c'est ça? Que je ne me suis pas réveillée et qu'à force de stresser je trippe et j'affabule tout ça ? Je me pince le bras et couine de douleur avant de rougir. -"Je rêve pas... t'es... oooh merde t'es vraiment là." J'ai rêvé de lui tellement souvent que ça n'avait rien de surprenant à penser en fait...

Voir son regard éberlué quand je lui offre ma main pour la sortir avec élégance de cette voiture, ça n’a juste pas de prix. Et sa manière de m’appeler Lion noir me donne un frisson qui me rappelle son corps nu qui ondule contre le mien et le son enivrant de ses soupirs de plaisir quand je me tenais à elle, la martelant comme un fou pendant qu’elle m’encourageait de son regard fou de désir. Je la laisse se tendre vers moi et déposer un rapide baiser sur ma bouche. C’est mieux. Je crois que le taxi n’aimerait pas que je me mette subitement à la baiser en pleine rue sur sa voiture. Elle tient toujours ma main et m’entraîne bien que je sache que la dame ne compte pas m’emmener dans un coin tranquille pour s’envoyer en l’air… Elle était pressée pour le boulot et nous entrons dans un immeuble. Elle tient mon bras et nous montons à l’étage. Je regarde surpris. Quel genre de métier, elle fait ? Elle se présente et en plus d’obtenir son nom de famille, je découvre que madame est mannequin. Elle demande alors si je peux rester avec elle, me présentant comme son petit ami. Je souris alors que la personne lui reproche son retard et elle répond habilement avant que la personne ne râle et nous indique une direction lui disant de garder ses minauderies pour le jury. Je la suis et me retrouve dans une pièce remplie de nanas qu’on voit dans les magazines. C’est marrant, on dirait qu’elles ne réalisent pas que je suis là et je les vois se foutre à poil, enfiler des sous-vêtements, se balader comme si de rien n’était… Je devrais faire un boulot comme ça genre photographe de Backstage… Non, c'est un fou à finir vieux avant l’heure, à se taper des érections à tout bout de champ… Quoique ça puisse aussi faire bosser différemment le cardio et la circulation sanguine non ? Nous avançons et nous retrouvons dans une autre pièce avec une file d’attente. Moins sexy, mais la tension est palpable.

C’est alors que Sybille me demande de lui expliquer les détails de comment j’ai pu arriver avant elle ? Je souris amusé. J’ai très envie de lui répondre « couche avec moi et j’te raconte » mais elle va avoir son entretient ou audition je ne sais pas. Bref je lui souris avant de la voir se pincer et pousser un petit couinement avant de me dire d’une voix toute excitée et enjouée qu’elle ne réalise pas que je suis vraiment là. Je souris et comme on est un peu seuls derrière, je lui embrasse la joue et en profite pour glisser ma main sur ses fesses et la caresser et serrer un peu. Je profite alors pour lui murmurer à l’oreille avec un sourire amusé.

« Réussi ton audition, qu’on fête ça comme il se doit et j’te dirai comment j’ai fait, je pourrais même te montrer ça si tu retires cette robe et qu’on discute dans tes draps froissés… »

C’est moi qui viens de dire ça ? J’ai repéré un petit placard à balais et y’a bien des toilettes ou une cage d’escalier vide. En général dans ces grands bâtiments les gens préfèrent prendre les ascenseurs, mais à vrai dire j’en ai rien à foutre du moment que je la déglingue moi ça me va. C’est alors que j’entends prononcer son prénom.

C'est tellement étonnant, toute cette situation, de le retrouver ici, enfin de me retrouver ici avec lui. J'ai des flashs de cette nuit folle qui me reviennent et ça me fait presque suffoquer. C'est clairement pire quand il laisse sa main dévaler mon dos et capter ma fesse. Je frémis et lui décoche un regard clairement incendiaire en réponse à cette phrase qu'il prononce et qui m'assèche instantanément la bouche. -"Mes draps hein ?"

J'ai un petit froncement de nez, mais pas le temps de lui répondre plus que ça. Parce que j'entends résonner Sybille Maxwell ? -"Oui, c'est moi, bonjour." Avancer, me retourner, lui adresser un clin d'oeil et je suis la personne chargée de me faire entrer dans la pièce dédiée au casting. Catwalk, sourire, menton fièrement dressé et prête comme jamais à faire mon show. Le plus fou là dedans? Je ne me souviens même pas exactement de ce que cherche la marque et pourtant je suis là dans cette robe à la couleur pure mais aux courbes indécentes. Je réponds à quelques questions et on me demande de défiler, ensuite de danser... Et finalement après un conciliabules de quelques minutes ils me font me placer dans une zone dédiée pour prendre des clichés. Plutôt bon signe ça non ? Je pose, essayant de me vider la tête, mais ne parvenant pas à oublier qu'il m'attend à côté. Faut croire que ça paie et que le sourire qu'on me demande d'avoir est plus que convaincant parce qu'après quelques clichés j'entends C'est vraiment ça qu'on cherche, ce sourire de femme comblée... Vous avez totalement le personnage. Je rougis... en me disant qu'ils ne savent pas si bien dire. Cet homme m'a comblée de bien des manières, alors même que j'ignorais son nom. Je décroche un papier avec les coordonnées du photographe en charge de la campagne. C'est la dernière étape, séduisez le et vous êtes notre prochaine égérie. Je suis en train de rêver ? Genre... j'ai une chance d'avoir un vrai taff de mannequin ? De sortir de mes putains de salons de l'auto ? J'en couinerais presque de joie, mais je tente de me la jouer "digne". J'agrippe le sésame, je souris, salue poliment, remercie ces gens pour leur temps et je sors, refermant la porte derrière moi, avant de rugir un -"YEEEEES !" Une petite danse de la joie, en ondulant des hanches façon danse du ventre et je le cherche du regard, me jetant à son cou dès que je l'aperçois. Je noue les bras à sa nuque, plonge dans son regard et en souriant je chuchote. -"Je crois qu'on avait un deal si je réussissais ce casting ?" Je lui montre le papier, juste avant d'écraser furieusement ma bouche sur la sienne, me foutant totalement qu'on ne soit pas seuls.

Waow… Je suis scotché devant son assurance, son allure et sa manière de défier les gens en face sans ménagement. Je passe sur le « mon petit ami » parce qu’en fin de compte ça me semble logique vu tout ce qu’on a fait sur la plage qu’elle puisse m’afficher ainsi sans trop de gêne ni mentir. Quoique, je ne suis pas certain que les mecs en couple osent vraiment faire ces choses que je lui ai faites sur cette plage… Je comprends qu’elle doit y aller et que c’est important et puis j’ai pu attendre quelques jours avant d’éprouver un manque si grand que j’ai cherché à la retrouver, donc je peux attendre le temps de son audition non ? Elle va me répondre mais on l’appelle et elle se lance. Je souris et lui lance un « bonne chance » rapide avant qu’elle ne file. Tout est fermé et je ne vais pas pouvoir entrer. Je croise une nana qui avait un paquet de clopes à la main et lui demande si y’a un endroit pour fumer à l’étage ou si je dois aller en bas ? Elle me parle de la terrasse au bout du couloir. Je la remercie et file.

Quand j’arrive dehors, je tiens la porte à un mec qui vient de finir sa clope. Je me penche et observe avec un sourire avant de passer la rambarde de sécurité et de me déplacer. Il y a un filet en acier de sécurité censé empêcher aux gens sur la terrasse de se jeter ou de jeter des choses en bas. Je saute de barre de fer en barre de fer et une fois sous la fenêtre qui m’intéresse je grimpe et observe. Je vois Sybille avancer dans un catwak sexy. Son air assuré, ses traits fins, son allure. C’est une déesse… Une vraie splendeur cette femme. Elle est mise de côté, ça discute et on la prend en photo. Elle rayonne avec ce sourire qui la rend plus divine que toutes les autres femmes autour d’elle. On lui remet un papier et je comprends que c’est le moment de me casser. Je fais le chemin inverse et remonte sur la rambarde au moment où la porte s’ouvre. Je fais mine d’écraser une clope imaginaire dans un cendrier et rentre avec un sourire détaché. Je marche vite et reprends ma place d’origine faisant mine de ne pas avoir bougé d’un cil quand elle sort et rugit d’un YEEEEESSSS qui fait plaisir à voir et à entendre.

Elle fait une petite danse de la joie et ondule ses hanches comme une déesse je la regarde charmé alors que je me vois bien nu dans un canapé à la regarder danser comme ça en lingerie devant moi… Brrrrrr moi et mes fantasmes… Elle vient contre moi et noue ses bras autour de ma nuque avant de me rappeler qu’on avait un deal si elle réussissait ce casting affichant un papier avant de m’embrasser à pleine bouche. Okay c’est foutu j’ai le feu et comme je sais ou elle habite je ne vais pas pouvoir tenir jusque-là. Je coupe le baiser et la prends par le poignet.

« Vient… »

Je passe une porte, puis une autre. Je grimpe des étages avec elle, traverse un couloir. Les hôtels sont tous construits de la même manière dans ce quartier. C’est pour ça qu’en cas de poursuite avec les flics on les utilise pour brouiller les pistes. Je pousse une porte de sécurité et hop nous voilà sur le toit de l’hôtel. Je me tourne vers elle et l’embrasse avant de l’agripper et de la plaquer contre la porte qu’on vient de passer avant de murmurer.

« Il me semble que t’as rien contre le sex en plein air ? »

Je me jette littéralement à son cou, l'embrasse avec une fièvre née de ma joie et de mon plaisir de le revoir. Je ne me pose pas la moindre question vis à vis de ma relation naissante avec Jenna, je ne sais pas trop pourquoi, mais il y'a quelque chose de naturel et de dévorant qui éclipse tout le reste. Il se libère de la pression de mes lèvres pour agripper mon poignet et me chuchoter de venir. Je le laisse m'entrainer à sa suite et on passe d'une porte à une autre pour grimper les étages et disparaitre derrière une porte métallique. Il la referme et son corps vient se presser au mien alors qu'il me chuchote une phrase qui me fait rougir de plaisir.

Mes lèvres s'abandonnent sous les siennes jusqu'à ce que je mordille sa lèvre inférieure pour livrer ensuite -"Non... vraiment rien." Trois petits mots et je me tourne, dos à lui mes mains relevant ma robe et faisant tomber mon string à mes pieds. J'en libère mes talons et abandonne la pièce de lingerie sur le sol. Je lui offre la vue de mes fesses que je cambre à sa rencontre, mes mains venant s'appuyer sur la porte. -"Montre moi si je t'ai manqué." Provocante, les hanches ondulant au rythme du désir qui m'étreint le corps.

Je me sens totalement fiévreuse, aux prises avec une ébullition faramineuse. Gorgée d'une énergie qui menace de déborder. Mes fesses viennent chercher le contact de l'arrogance de sa virilité et je pousse un couinement envieux quand j'en sens la dureté. -"Ismaël... viens... je te veux." Ma voix n'est plus qu'un râle rauque, mes seins sont tendus à l'extrême et menacent d'échapper au tissu fin de ma robe. Si cette tenue se voulait presque virginal, on en est très loin désormais. J'ai tout de la chatte en chaleur, à onduler à son contact, à chercher le crissement du tissu de son pantalon contre la peau tendre de mes fesses. Complètement ravagée d'envie je ne me suis même pas souciée de savoir si on pourrait nous voir. Je crois que je m'en fous, ou que ça ajoute même une part d'indécence à l'envie qui me ravage.

Les lumières de la ville en contrebas scintillent comme des milliers de petites flammes, mais tout cela me semble lointain, irréel. Tout ce qui compte, c'est la présence brûlante d'Ismael contre moi. Je suis debout, dos contre lui, mon corps épousant chaque contour du sien. Je peux sentir la chaleur de son souffle dans mon cou, la fermeté de son torse contre mon dos. Mon cœur bat à un rythme effréné, chaque pulsation résonnant dans mes oreilles, dans chaque fibre de mon être. Le désir m'étreint, me consume.

Je bouge lentement, délibérément, frottant mes fesses nues contre son sexe enfermé dans son pantalon. Un gémissement échappe à mes lèvres, un son guttural qui enflamme encore plus mon envie. La friction délicieuse entre nous est une torture exquise, une promesse de plaisirs à venir. Je continue mes mouvements, pressant mes fesses contre lui, sentant chaque contour de son érection durcie. Mon ventre se contracte, un feu liquide se répandant en moi, alimenté par chaque soupir, chaque grognement d'Ismael.

Cette femme… Et sa copine… Ou coloc… J’en sais rien… On pourrait me prendre pour une girouette ou pour le mec qui croit trop qu’il a tous les droits parce que je me suis envoyé les deux ensemble et Jenna un peu avant elle… Mais quand cette femme me sourit, je crois que je suis incapable de faire taire de grondement en moi. Je la veux, je la désire et je ne me contraindrai à aucune barrière. Je lui prends le poignet et m’élance avec elle vers ce toit que j’ai rejoint plus tôt pour escalader la façade et assister à son casting. Je pousse une porte en métal et la referme avant de la plaquer contre et de lui dire qu’il me semble qu’elle n’a rien contre le sex en plein air. Elle me confirme et la voit se mettre de dos à moi. Elle relève sa robe et me dévoile son cul parfait dont elle fait choir le string sur le sol. Elle se cambre et me provoque avant de me demander de lui montrer qu’elle m’a manqué. Je regarde son cul offert d’une manière aussi intense et impudique que j’en perds mes moyens. Je bande sous mon pantalon quand elle se colle à moi et me dit qu’elle me veut. Je tremble de plaisir alors que la nuit nous enveloppe un peu maintenant.

Je baisse mon pantalon et mon boxer et une érection orgueilleuse jaillit de mon habit. Je me sens frotter de nouveau contre sa peau avec mon sexe et mon cerveau est soudainement assailli d’images merveilleuses d’une nuit de plaisir. Placé entre les fesses de Sybille, je plie les genoux et saisis la base de ma verge. Je laisse couler un filet de salive dessus avant de le placer un peu sous elle. Une simple pression vers le haut me fait trouver son sexe et je m’y glisse d’abord lentement et découvrant alors son état de désir, c’est une poussée féroce qui me pousse en elle alors que mon bassin se plaque contre ses fesses. Je pousse un soupire en écho au sien alors que je me sens enfin en elle. Je souris et laisse échapper un rire avant de murmurer

« Tu m’avais manqué jolie Sybille… »

Je glisse mes mains sur elle et agrippe ses hanches avec douceur. Je les tiens en place et je me mets à la marteler par-derrière vigoureusement en soupirant de plaisir à chaque mouvement de mon sexe en elle. La nuit nous enveloppe peu à peu et la ville se teinte d’une lueur orangée alors que je continue de faire coulisser mon sexe nu dans le sien. J’ai chaud et remonte mon t-shirt sous mes bras dévoilant mes abdos au cas où elle tournerait la tête. Je remonte mes mains sur elle et ouvre le haut de sa robe pour dégager ses seins que je masse avant de venir mordre son cou doucement. Je viens chercher sa bouche pour un baiser avant de plaquer ma main à la porte près de son visage et la regardant dans les yeux je tire ses cheveux et la force à me regarder en se tordant dans une posture qui lui fait mieux sentir mon sexe qui pousse en elle.

« T’es incroyable tu le sais ça ? »

Je lui souris en la regardant dans les yeux. Comment cette femme fait pour me captiver à ce point ? Pour me rendre aussi fébrile et empli de désir par le simple pouvoir de son regard. Ses yeux me mettent à genoux et si je donne l’illusion d’une maitrise parfaite, je suis complètement abandonné au pouvoir de son regard. J’ai chaud partout et en réponse mon corps ne fait que s’activer férocement en elle.

Marcher... presque courir, perchée sur mes talons, la main dans la sienne. Jusqu'à débouler sur ce toit et effacer le temps et l'espace en retrouvant ses lèvres. Il me rend folle, en un simple contact. Cet homme concentre des désirs que je n'oserais avouer à personne tant c'est puissant et ardent. Je ne sais pas trop si j'ai le droit... si j'ai raison... de céder à cette envie profonde. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas trop où j'en suis avec Jenna...

Elle est ma colocataire, mon amie, mon amante... peut être bien mon amoureuse. Je ne saurais définir notre lien et je crois que je n'en ai pas besoin. C'est tendre, délicat, passionné, totalement naturel et je n'ai pas besoin de trouver un mot étiquette pour définir l'infinité de ce que je ressens pour elle. Comme je serais bien en peine de trouver un mot assez fort pour expliquer ce que je ressens, pour lui. Il me plaque contre cette porte, achève de me mettre à nu et quand je le sens perforer mon intimité j'offre au ciel un cri de plaisir.

Son sexe trouve place en moi de toute sa délicieuse longueur, avec une douceur et une langueur qui achève de me mettre le corps en feu. Putain de bordel de merde ce que c'est bon. Son rire me fait sourire, ses mots frissonner. -"Toi aussi... je t'ai rêvé... même éveillée." Mots entrecoupés de gémissements arrachés par un trop plein de plaisir. C'est fou. Il ne bouge même pas.... il se contente de me remplir de tout son orgueil et je suis déjà au bord de suffoquer. Nul partage en cette seconde, je l'ai tout à moi et je crois que ça me rend totalement ivre d'envie. Mes fesses viennent d'ailleurs claquer contre son bassin, d'une ondulation de mes hanches qui me tire un nouveau grondement rauque. -"Oh mais je... " Oui je perds totalement pied. Et j'aime ça. Ses mains sur moi font monter la température et il débraille ma robe tout en captant mes seins dans ses paumes. -"Han bordel non... c'est toi !" Il tire sur mes cheveux d'or, me cambre, s'octroie ma bouche et son bassin danse contre moi. Je monte en pression et ma respiration n'est qu'hallètements et petits bruits satisfaits. Quand il me mord, je crie à nouveau. Une sorte de bruit étrange, de cri étouffé... je suis totalement survolté. -"ISmaeeeel je... je viens... encore ! PUTAIN ! Encore je...." Cette phrase ne trouvera jamais de fin, en tout cas pas par les mots. Parce que mon corps se tord et que je jouis, resserrée sur sa queue, le corps parcouru de frissons de délices. -"Encoreeeeeeee !" Une supplique en un gémissement rauque, mon corps cambré à la démesure et mes fesses claquant seules contre son bassin ! Et un murmure... qui m'échappe. -"Toujours !" Oh merde, c'est quelle sorcellerie ça? Pourquoi je me retrouve à évoquer mes pensées intimes sans le filtre de ma volonté ?

Quand mon sexe se retrouve dans le sien, je crois que je manque de jouir tant, c'est divin de retrouver son corps. Cette femme me transperce le ventre de sa seule présence et je me cramponne à elle presque instinctivement pour la marteler vigoureusement sans attendre. Putain j’ai vraiment la sensation que je vais tenir 4 secondes, mais je tiens bon. Je parviens à contrôler mon plaisir et contemple le corps à demi nu de Sybille et ses fesses sous lesquelles je vois mon sexe noir glisser encore et encore se recouvrant peu à peu de sa mouille. Je tremble de plaisir alors qu’elle me dit qu’elle m’a rêvé depuis cette nuit sur la plage. Putain… Si je ne tombe pas amoureux avant mon 5eme coup de bassin ça tiendra du miracle… J’adore l’entendre parler la voix entrecoupée de gémissements quand je me plante en elle sèchement. J’adore sentir mon sexe nu dans son corps qui vibre et écrase le mien. Elle pousse son cul contre mon bassin et je comprends qu’on n’est pas là pour battre des records d’endurance… Soit… Je percute ses fesses de mon bassin assez sèchement alors que lui dit qu’elle est incroyable tout en lui débraillant sa robe pour venir masser sa poitrine. Elle me contredit et j’adore l’idée que je lui ai laissée une marque aussi indélébile que celle qu’elle m’a laissé.

Je tremble et saisit ses cheveux pour lui interdire de contrôler son corps. Je la force à se cambrer et à encaisser mes assauts passionnés. Et avant que je ne m’en rende compte. Je l’entends m’appeler et me dire qu’elle vient. Je précipite une main entre ses cuisses et masse son clitoris pour l’aider à exploser sur ma queue. Elle l’écrase en tremblant si fort que j’ai l’impression de la sentir vibrer autour de ma bite. Putain cette femme est une déesse. Je tremble alors qu’elle m’en demande encore dans un gémissement rauque délicieux. Elle parle de manière désorganisée et je trouve ça adorable. Ma queue est pleine de mouille et j’adore ça. Je ralentis et tirant ses cheveux, je viens l’embrasser à pleine bouche enroulant ma langue à la sienne.

« Attends… »

J’ai les yeux qui pétillent de malice. Je m’arrache à elle avec un frisson de plaisir et une sensation de manque effroyable. Je la tourne et la mets nue. Je me tape qu’on nous voit. Je jette sa robe au sol et me mets nu. Nous ne portons que nos chaussures. Elle ses talons et moi mes baskets. Je me mets à genoux devant elle et lèche son sexe en la regardant comme pour me faire pardonner mon abandon avant de lui lancer un sourire gourmand et tendre. Je m’allonge dans nos affaires sur le dos tenant mon sexe dressé vers elle en souriant.

« Et si tu me montrais combien je t’ai manqué fort ? J’ai très envie que tu nous fasses jouir ensemble… »

Je veux surtout la contempler. Je veux la voir me chevaucher et pas juste regarder son dos. Je veux voir ses yeux quand je vais la rejoindre dans un orgasme torride. Je veux la dévorer du regard alors que la nuit nous enveloppe et qu’une déesse blonde au corps de lumière chevauche ardemment son amant de nuit et d’ombre…

« Va-y… Et ne t’arrête pas je veux crever de plaisir entre tes cuisses… »

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