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| Chez-nous (Loena) | |
| WebName : Jemel Date d'inscription : 16/12/2023 Messages : 6 Avatar & crédits : Francis Cadieux Date de naissance : 01/11/1991 Age : 33 Statut civil : Divorcé, en couple avec Loena Occupation : Pilote d'hélico Habitation : Pacific Beach
| Sujet: Chez-nous (Loena) Dim 28 Jan - 20:44 | |
| San Diego… Nous sommes à San Diego. Loena est libre et elle est à moi, par choix. Je suis moi aussi libre de ce mariage de convenance, le processus de divorce suit son cours lentement, mais surement. La maison que nous avons achetée se trouve tout près de l’océan. Je veux qu’elle se sente bien, libre et je veux qu’elle soit heureuse. Le prix de nos achats m’importe peu. Elle et moi nous partons à zéro. Nous ne possédons pas de meuble, pas de vaisselle, pas d’amis. Rien, nous ne possédons rien sauf l’un et l’autre et je ne demande rien de plus. Nous avons la vie devant nous pour construire notre nid douillet et cette seule pensée me suffit. Par exemple, hier, les déménageurs nous ont livré la table de cuisine et les chaises ainsi que le lit pour la chambre d’invités. Demain on est censé recevoir le canapé. Puis là, tout de suite, on revient à peine du supermarché. Une vie simple pour deux personnes simples. Mes fesses sont collées sur le mur se trouvant juste à côté du frigo et mon regard scrute le moindre de ces mouvements. Même défaire les sacs d’épicerie la rend sexy et désirable.
Mhmm
Je m’approche d’elle et sans lui demander la permission je la soulève afin de l’installer plus ou moins confortablement sur le dessus de l’ilot.
J’aime t’observer quand tu es concentrée à faire quelque chose. Quand le bout de ton nez se retrousse ca me rend complètement dingue.
En disant tout cela, je me suis glissé entre ces jambes, les mains de chaque côté de ces hanches.
Je n’ai aucun regret Loena, aucun et je referai tout encore et encore afin de te voir sourire comme tu le fais là, maintenant. Il est dommage que je doive me rendre à la base ce soir pour superviser un entrainement de nuit parce que j’ai envie de te promettre l’extase jusqu’au lever du jour.
Je ne l’embrasse pas, je trouve plus amusant de laisser mes lèvres flirter avec les siennes.
Il te faut également une voiture.
Je continue a lui parler, mais cette fois ma bouche papillonne le long de son cou.
Des outils de jardinage… un lave-vaisselle… une balancelle pour mettre sur la véranda… l’endroit où nous prendrons un café tous les matins jusqu’au jour ou nous aurons des cheveux gris et des rides pleins le visage… Peut-être aussi… quelques petits enfants dans la cour…
Nous n’avons jamais parlé d’avoir des enfants et je ne crois pas que le moment soit bien choisi pour le faire, mais je ne peux pas m’empêcher d’y penser en voyant la scène de nous, vieux, assis sur la balancelle. Est-ce pour cette raison que mes mains se sont glissées sous son chandail ? Des doigts partis à la recherche de quelques soupirs ? Combien de fois mon pouce va devoir tourner tout autour de son mamelon avant qu’elle ne m’offre ce que je souhaite ?
Il y a encore de la nourriture à ranger et j’ai faim, mais tu es trop sexy pour que je ne m’occupe pas de toi comme tu mérites de l’être.
C’est-à-dire ? Frissonnante de plaisir ? Les cordes vocales en feu d’avoir trop crié ? Le corps qui ondule pour quémander plus ?
OK, OK, il y a des choses plus pressantes à faire je te demande pardon. Pendant que tu termines ça, je vais aller sortir les autres achats du coffre de la voiture.
J’ai joué avec le feu ? Mais non, pas du tout.
Dernière édition par Phillip Greenberg le Sam 6 Avr - 19:06, édité 1 fois |
| WebName : Barbotine Date d'inscription : 27/12/2023 Messages : 3 Avatar & crédits : Nadine Leopold Date de naissance : 13/04/1993 Age : 31
| Sujet: Re: Chez-nous (Loena) Dim 3 Mar - 16:59 | |
| Il y avait si longtemps que j’avais mis les pieds dans un supermarché. J’errais derrière Phil, le regard hagard. Les couleurs des produits emballés me saturaient les rétines. La musique qui frappait mes tympans à travers les allées m’empêchait de réfléchir. Je m’accrochais un moment à la poignée du chariot en métal, prise de vertige. Mes souvenirs de ma vie avant ma capture me revenaient avec violence. Autant tout cela m’avait manqué, autant la douleur de tout ce temps que l’on m’avait arraché me tordait les entrailles. Phil me montrait des céréales. Je hochais la tête en guise de oui, sans vraiment regarder le produit qu’il voulait me faire approuver. Je voulais sortir, je voulais rester… Je voulais aller mieux, tout de suite.
La villa était encore vide. C’était parfait. Les stimulations de la vie effrénée américaine s’estompaient dans les espaces encore dénués de personnalité. Je m’affairais pour chasser mon trouble, plaçant les aliments achetés au bon endroit alors que mon beau Phillip me regardait faire, appuyé contre le mur. Je savais qu’il me dévorait du regard et ce n’était pas pour me déplaire. Il était probablement la seule personne que je pouvais tolérer avec ce regard gourmand à mon égard.
Je me retrouvais assise sur l’îlot, mon beau canadien ayant décidé que j’avais suffisamment rangé. Il se glissait entre mes jambes et je posais mes bras autour de ses épaules, fixant mes prunelles dans les siennes. Il me complimentait et je sentais le rouge peindre mes joues. J’étais folle de lui, même si je peinais à lui démontrer.
Phillip partait dans une belle tirade et je lui souriais. Je me sentais bien avec lui. La perspective d’être seule toute la nuit m’inquiétait toutefois. Il restait toujours ce petit fond de peur dans mes entrailles. Et si l’homme qui m’avait vendu revenait me chercher, par crainte que je parle? Non, pour lui, j’appartenais à Phil, n’est-ce pas? L’idée de ne plus être un objet était une sensation étrange. L’éventail infini des possibilités qui allait de paire avec la liberté me faisait l’effet d’une onde de choc. J’ignorais ce que je voulais faire.
« Heureusement que nous avons un chien. »
Oui, le chien de Phil me rassurait beaucoup. Sa présence me permettait de tolérer les moments où mon Canadien devait s’absenter. Ce dernier laissait sa boucher frôler la mienne, dans une caresse si délicate qu’elle me faisait frissonner. Il commençait à énumérer tout ce dont j’aurais besoin et cela me faisait rire. Ses mains sous mon haut attisaient mon désir et je me cambrais un peu pour profiter de ses caresses. J’appuyais mon front contre le sien.
« Je peux marcher tu sais… »
Oui parce que la conduite m’effrayait un peu. Il y avait si longtemps que j’avais tenu le volant d’un véhicule. Peut-être qu’un vélo serait une meilleure première étape?
« Je ne dirais pas non à un lave-vaisselle cela dit. »
Mon souffle se mêlait au sien. Il me donnait chaud quand il me susurrait avoir faim. Il reprenait ses esprits, prétextant devoir sortir la suite des achats du coffre de la voiture et je grognais un peu de frustration. Pourtant, il avait raison. Nous allions avoir tout le temps du monde pour laisser nos envies prendre le dessus. Nous étions libres, nous repartions nos vies à zéro.
« Je vais t’aider alors. »
Je marchais derrière lui jusqu’à la voiture, admirant son corps en douce. Quand il s’arrêtait pour se pencher dans le coffre, je me collais contre lui, une main sur ses fesses. C’était étrange d’oser prendre ces petites initiatives alors qu’avant, j’aurais tout fait pour me retrouver seule dans la villa, le plus loin possible de qui que ce soit. Je le poussais d’un coup de hanche amusé pour aller chercher quelques sacs à mon tour.
« Je n’ai pas fait ce chemin pour repartir les mains vides, laisse-moi quelques sacs à rentrer. »
Les voisins d’à côté nous envoyaient la main et je faisais de mon mieux pour leur répondre malgré mon fardeau qui pesait entre mes doigts, puis je rentrais. Je retournais ranger les choses et sortais une cafetière de fortune que nous avions récupéré dans un débarras en arrivant ici.
« Café? Ce ne sera pas le meilleur, mais il sera fait avec amour et je pense que ça compte pour quelque chose. »
Je lui offrais un sourire en attendant sa réponse. |
| WebName : Jemel Date d'inscription : 16/12/2023 Messages : 6 Avatar & crédits : Francis Cadieux Date de naissance : 01/11/1991 Age : 33 Statut civil : Divorcé, en couple avec Loena Occupation : Pilote d'hélico Habitation : Pacific Beach
| Sujet: Re: Chez-nous (Loena) Sam 6 Avr - 19:53 | |
| J’ai toujours aimé la simplicité. Les soirées mondaines, le champagne et tout le tralala de ce monde diriger par des balais dans le cul ne m’a jamais attiré. La vie choisie avec Loena est simple, plus que simple et pourtant je ne la changerai pour rien au monde. Je fais de mon mieux pour lui chanter mon amour, lui promettre mille et un soupire des mon retour le lendemain. Choisir une vie simple nous oblige à travailler n’est-ce pas? Je ne me plains pas, au contraire, je n’aurais pu obtenir de meilleur boulot. C’est la laisser seule qui me rend d’humeur plus maussade.
« Heureusement que nous avons un chien. »
Je devrais rigoler, mais au lieu de cela je lève les yeux au ciel.
Non ma douce… heureusement que TU as un chien. Il oublie que j’existe quand tu es dans les parages. Je ne peux pas l’en blâmer puisque j’en perds tous mes moyens moi aussi.
La suite de notre discussion aurait pu nous amener vers une dispute, mais à quoi cela servirait-il? Oui elle peut marcher et oui, elle marchera aussi longtemps qu’elle le voudra. Je ne veux pas la brusquer et si conduire l’effraie, parce que je peux facilement lire entre les lire alors il vaut mieux attendre. Au moins elle sait que l’option est possible et que le jour où elle sera prête, je déposerai tout ce qu’elle veut à ces pieds. Je note son approbation pour le lave-vaisselle avant de tourner les talons contre mon gré.
« Je vais t’aider alors. »
J’ai le droit de dire non vous croyez? J’ai envie de me faire accuser de sexisme ou un truc du genre? Bah voilà, je la laisse donc prendre quelques sacs, sourire aux lèvres, avait de lui emboiter le pas. Toutefois, au lieu d’envoyer la main au couple comme Loena avant moi, je me permets un bonjour joyeux. Une fois de retour dans la cuisine, je la regarde sortir une vieille cafetière et soupire. Elle mérite mieux que ces vieilles choses, mais elle y tenait tellement que je n’ai pas pu le lui refuser.
Ce sont les meilleurs. Toutefois, si tu pouvais me guider sur l’endroit où tu as rangé le bol de ce cabot se serait bien, je n’ai pas envie de me servir de l’un de nos bols encore une fois. Je pourrais lui ouvrir le sac et il pourrait glisser sa tête à l’intérieur, ça ou boire directement dans la cuvette de la toilette. D’ailleurs il est où?
Je siffle pour l’appeler et me tape le front quand je le vois franchir la porte patio de la terre sur les pattes et dans la gueule.
Regarde, je crois qu’il nous creuse une autre piscine… encore.
Je me dirige vers le garde-manger pour y prendre un biscuit pour chien afin de le lancer par la porte patio. Une fois le chien dehors, je referme, fier de mon coup. Je me tourne ensuite vers Loena, la regarde en secouant la tête et me permets de la soulever de nouveau quand elle dépose un café tout près sur l’ilot. Je n’allais tout de même pas m’éloigner de ce nouveau lieu culte trop longtemps quand même.
Cet ilot va devenir mon endroit préféré. Tu es juste à la bonne hauteur pour toutes les envies qui me passent par la tête.
De tout ce que j’ai envie de lui faire, je choisis d’enrouler mes bras autour d’elle pour la serrer avec toute l’affection dont je sais faire preuve. J’aime la tenir contre moi, son cœur collé au mien, les deux battant à l’unisson.
Je suis amoureux fou de toi Loena. Tout en toi me plait et si tu as besoin de quelque chose, je t’en prie, n’hésite pas à demander OK ? Fripouille va tenter de tuer quiconque essayera d’entrer dans cette maison sans ton consentement, tu connais le mot à prononcer. Cependant, si tu veux, j’ajouterai des caméras et un système de sécurité supplémentaire. Cette vie avec toi je l’ai choisi et ton bonheur fera le mien.
Je me recule un peu afin de laisser ma bouche venir cueillir la sienne. L’embrasser est mon passe-temps favori après lui faire l’amour, bien sûr.
Foutu cabot… pas facile d’avoir une vie sexuelle avec un chien qui nous refroidit en grattant comme il le fait. On peut lui foutre un film pour le désennuyer?
Je me dirige vers la porte, l’attrape par le collier avant qu’il entre dans la maison afin d’y laisser des traces partout et le traine gentiment jusqu’au boyau d’arrosage.
Tu vas moins rire là, tu vas voir.
Ou pas… je ne sais pas qui, de lui ou moi, va finir trempé de la tête aux pattes. |
| WebName : Barbotine Date d'inscription : 27/12/2023 Messages : 3 Avatar & crédits : Nadine Leopold Date de naissance : 13/04/1993 Age : 31
| Sujet: Re: Chez-nous (Loena) Sam 31 Aoû - 19:23 | |
| Phil levait les yeux au ciel et je pouffais de rire. Il était vrai que Fripouille m’avait adopté rapidement, mais c’était parce que mon beau canadien s’absentait parfois longuement et que je m’occupais de lui pour trahir ma solitude. Nous étions devenus de compagnons pour faire les 400 coups.
« Arrête, il t’adore et tu le sais. D’ailleurs, je me disais que nous allions profiter de cette nouvelle vie, lui et moi pour nous mettre au jogging sur la plage. Ça nous occupera quand tu es au travail. Il s’ennuie de toi, tu sais? »
Entre les lignes, cela signifiait que je m’ennuyais de lui. Nous faisions un aller-retour à la voiture et je le voyais saluer les voisins. Mon sourire s’élargissait. J’aimais le voir dans ce contexte très normal. Une vie de quartier qui se dessinait pour nous. J’ignorais tout de cette vie, car la normalité me semblait si loin. J’avais oublié ce que c’était d’être libre, de vivre heureuse et sans tracas. Voir Phillip saluer nos nouveaux voisins était un bon présage pour moi. Tout irait bien.
J’offrais le café et m’occupais de brancher l’appareil, concentrée sur le fonctionnement de ce dernier. D’un geste un peu distrait, je pointais une armoire.
« Les affaires du chien sont là, dans cette armoire. »
J’avais fait acheter de jolis bols en céramique. Rien de trop beau pour le cabot! Ce chien m’avait aidé autant que Phil à passer à travers mes années d’esclavage. Il méritait donc tout ce qu’il y avait de mieux sur le marché. Fripouille entrait dans la maison avec de la terre sur le museau et les pattes et j’éclatais de rire. J’en connaissais un qui, comme moi, profitait à fond de notre nouvelle vie. Phil l’encourageait à retourner dehors, sans le surveiller et je levais les yeux au ciel. Comment ce chien apprendrait-il s’il ne lui montrait pas comment se comporter dehors? Je m’attarderais sur l’éducation de Fripouille pendant les absences de Phillip.
Je versais le café dans des tasses et les plaçais sur le comptoir. Avant même d’avoir pu attraper du lait ou du sucre, je me retrouvais de nouveau le postérieur sur le dessus de l’îlot. Mon canadien déclarait que c’était son nouvel endroit préféré et je lui souriais. Il m’enlaçait et je soupirais d’aise. La sensation de ses bras autour de moi me réconfortait et m’apaisait. Il tentait de me rassurer avec ses mots. Des caméras de surveillance, Fripouille en mode attaque… Il était vrai qu’avec Phillip à la maison je ne ressentais aucune peur, mais qu’en serait-il lorsqu’il s’absenterait plusieurs jours pour le travail? Je me blottissais davantage contre lui.
« Je t’aime aussi Phil. Je suis en sécurité avec toi… C’est vrai qu’en ton absence, il est possible que je ne me sente pas aussi en sécurité. Les caméras me rassurent plus que de devoir demander à Fripouille d’attaquer quelqu’un. »
Me résoudre à la violence, même par un intermédiaire, me répugnait. Cependant Phillip bloquait mes pensées d’un baiser qui me donnait des frissons dans tout mon corps. Fripouille gratouillait la porte du bout de la patte pour revenir dans la maison. Phil se séparait de moi et retournait vers le chien qui allait prendre un petit bain. J’en profitais pour terminer de préparer les cafés avant de rejoindre Phil qui s’affairait près du boyau d’arrosage dans la cour arrière. Armée des deux tasses, je m’assoyais sur une petite chaise de métal ayant un grand besoin d’être rafraîchie et déposais mon butin sur une petite table ouvragée similaire à la chaise. Une table un peu bancale, mais qui ferait l’affaire. Nous recommencions notre vie, nous avions le temps.
J’observais Phil et le chien. Fripouille aimait l’eau et semblait plutôt penser qu’il s’agissait d’un jeu plus que d’un bain. Il secouait joyeusement sa fourrure, éclaboussant mon beau canadien et je pouvais voir son visage se consteller de gouttelettes d’eau fraîche. Il était si beau.
« C’est un magnifique spectacle. » Avais-je avancé timidement.
Si la liberté m’avait fait le cadeau d’une indéniable légèreté, il n’en restait pas moi que ma confiance allait devoir se travailler. J’avais bon espoir. Le futur semblait briller d’une lueur nouvelle. |
| WebName : Jemel Date d'inscription : 16/12/2023 Messages : 6 Avatar & crédits : Francis Cadieux Date de naissance : 01/11/1991 Age : 33 Statut civil : Divorcé, en couple avec Loena Occupation : Pilote d'hélico Habitation : Pacific Beach
| Sujet: Re: Chez-nous (Loena) Dim 3 Nov - 17:14 | |
| Il s’ennuie de moi ? Lui ou elle ? Les deux ? Je me doute bien que mes absences pèsent lourd sur les épaules de Loena et que je lui laisse s’occuper de plusieurs tâches qui devraient me revenir de droit. Fripouille en fait partie, une grande partie des tâches ménagère ainsi que la gestion de la maison aussi. J’ai délégué, trop peut-être, mais j’ose espérer qu’elle ne se gênera pas pour me rappeler à l’ordre. Mon instinct me dit que oui, oui elle va se gêner parce qu’elle a passé des années à servir, mais je vais toujours garder un œil ouvert au cas où et si je dois engager de l’aide afin de la soulager, alors soit. Elle n’est pas mon esclave, mais mon égale… Une égale qui peine à faire du café, mais qui s’est permis de dépenser plus que nécessaire pour jolis bols en céramique. Je n’en ai rien à foutre parce que j’ai assez d’argent en banque pour vivre au moins deux vies. Dans les faits, je suis heureux qu’elle se permette de telles dépenses tout simplement parce que cela annonce une ouverture vers le monde, une chasse ou la proie est sa propre liberté.
Un geste à la fois, aussi petit que cela puisse être puisque nous n’avons pas besoin de plus. Enfin si, je crois que j’ai besoin de temps, mais ce chien, qui était pourtant assez bien élevé, se fou de ma gueule. Je lui ai lancé un petit quelque chose puis d’un geste doux, j’ai placé Loena sur l’ilot. Quelques mots doux… quelques mises au point… quelques grognements avant de sortir attaquer le chien avec le boyau.
« C’est un magnifique spectacle.
Genre quoi ? Elle se moque là ou c’est moi qui entends tout de travers ? Tout en fermant le jet pour ne pas tout éclabousser, je me retourne lentement. Mon visage est sérieux alors que mon regard brille de lueur espiègle.
Magnifique spectacle hum ?
Je laisse tomber le boyau au sol de manière nonchalante avant de m’avancer vers elle les mains dans le dos, presque sifflotant. Il n’y a rien de subtil dans mes gestes et si elle devine mes intentions, deux options s’offrent à elle. Elle reste là et supplie de ne pas jouer ma carte de la vengeance, soit elle se lève et court se mettre à l’abri. Une ou l’autre des options elle ne va pas s’en tirer sans quelques gouttes d’eau c’est une promesse. Je continue d’avancer pendant qu’un sourire se dessine sur mes lèvres. Ahhhh et puis zut…
Cours mon petit lapin. Cours le plus vite possible…
Allez, mon petit trésor, cours… Heureusement c’est exactement ce qu’elle fait. Par peur ? J’espère sincèrement que non puisque seul le jeu contrôle le moment présent. Le jeu a ses pas qui s’éloignent et les miens qui la poursuivent. Je la laisse croire qu’elle va s’en sortir, pour le plaisir, puis finit par accélérer afin de l’emprisonner de mes bras. Je suis un ex-soldat, courir est aussi facile que respirer. Je fais quoi une fois la proie entre mes bras ? À part la jeter sur mon épaule comme un sac de pommes de terre ? Je me dirige vers la piscine à pas de tortue afin qu’elle puisse, ou pas, tenter de me convaincre de ne pas faire le saut, ce qui ne fonctionne pas. Non seulement je saute dans l’eau, non seulement Fripouille nous suit en jappant de plaisir, mais une fois dedans, je l’aide à enrouler ses jambes autour de mon bassin afin qu’elle ne s’enfuie pas.
Magnifique spectacle en effet.
Quoi ? Elle est magnifique habillée, elle est donc encore plus belle habillée et mouillée des pieds à la tête. Le tissu qui lui colle à la peau, laissant deviner ce qui se cache dessous sans dévoiler quoi que ce soit.
Combien coutent une clôture de 12 pieds de haut tu crois ?
Je ne crois pas que les voisins puissent voir dans la piscine puisqu’ils se trouvent tout de même loin, mais se dommage de se faire surprendre dans un avenir pas très lointain.
Ce serait dommage de se faire des ennemis tu ne trouves pas ? Des voisins jaloux ça peut devenir incontrôlable.
Franchement, j’en mets un peu et alors ?
Que dirais-tu d’un café sur le bord de la piscine ?
Je rigole parce que, sérieusement, je me trouve ridicule.
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