Dakota Huxley ∞ "Nous faisons tous des choix, mais en réalité, ce sont ces choix qui nous font."

Je m'appelle Dakota Huxley, née le 14 février 2000 à Saint Louis, Missouri. La plupart des gens associent cette date à la Saint-Valentin, mais pour moi, c'est mon anniversaire. Et je déteste ce cliché romantique qui s'accroche à ma naissance comme une étiquette collante. C'est peut-être pourquoi j'ai toujours été attirée par les rôles complexes, ceux qui défient les attentes, qui sortent des schémas habituels. Je crois que c'est ce qui m'a toujours un peu poussée à être en décalage, à pas trouver ma place. Même en famille entre ma soeur supra posée et mon frère tout aussi doux. J'étais un peu plus rebelle, désireuse de plus grand, plus vaste, d'un monde moins étriqué.

Tout a commencé quand j'avais 15 ans. Une agence de mannequin m'a repérée dans ma petite ville du Missouri, et soudainement, je me suis retrouvée plongée dans le monde effervescent de la mode. C'était excitant, mais ce n'était pas ma véritable passion. Le théâtre, voilà où réside mon cœur. J'ai pris des cours de comédie, foulé les planches, et chaque fois que j'entrais sur scène, c'était comme si le monde extérieur disparaissait. J'ai adoré faire mes armes et de fil en aiguille j'ai clairement désiré en faire mon métier. Alors j'ai enchainé, les castings, les rôles de merdes, les expériences nettement plus chouettes et on recommence...

Puis est arrivé "Behind Closed Doors". Mon premier très gros rôle. Le genre de rôle qui peut changer une carrière, qui a clairement fait basculer la mienne. Le succès a suivi, mais avec lui est venu un contrat contraignant. Ils veulent le meilleur de moi, et parfois, je me demande si ce n'est pas trop. En tout cas le studio a son avis a donner sur tout ce que je tourne et ça occasionne pas mal de frictions, parce que le duo que je représente avec Gab... est une poule aux oeufs d'or dont ils ne me laissent pas du tout sortir. De l'héroic fantasy, à la dystopie en passant par la reconstitution historique, ils sont capables de nous faire jouer encore et encore toute la tension sexuelle du monde. Et... ça marche.

Gabriel, mon partenaire à l'écran, est tout ce que je ne suis pas. Là où l'alchimie s'épanouit à l'écran, l'entente est tout le contraire en dehors des caméras. On s'horripile, on se confronte, mais au fond, peut-être que c'est ce qui rend notre duo si puissant à l'écran ? J'en sais rien... et je lui en parlerais certainement pas. Nos destins sont liés, certes, mais je crois que ça ne fait plaisir à aucun de nous deux... Dans l'ombre de ma carrière, il y a une autre facette de ma vie. Qui m'aide à m'épanouir et qui me permet de décharger toutes les tensions sans avoir à me soucier une seule seconde de l'avis général et de l'image que je peux renvoyer. En jeu, je suis Blitz. Dans plusieurs jeux au final, de Wow en passant par assassin's creed et FF que j'ai poncé à un point assez dingue. Au cœur de ce monde, une relation ardente et un peu dingue s'est nouée avec un partenaire de jeu vidéo, San. On ne s'est jamais rencontrés en personne, mais chaque conversation allume le feu en moi. C'est une connexion étrange, quelque chose qui transcende le virtuel, tout en y restant totalement inscrit. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais il a le pouvoir de me mettre le feu, en quelques mots. On a établi des règles, strictes, des photos oui, mais sans dévoiler nos visages... et d'autres encore. (Me retrouver avec des nudes sur le net... serait un très bon moyen pour foutre le bordel dans ma carrière et je n'ai pas envie que mes parents tombent là dessus.) On a besoin de se préserver, tout en ayant l'envie terrible de se parler à longueur de journée. Sans doute étrange à envisager, mais délicieux à vivre.

Quant à ma famille au Missouri, je les aime profondément, mais je ne supporte pas le quotidien avec eux. Deux jours chez mes parents, et je suis au bord de l'asphyxie. Les liens du sang sont puissants, mais parfois, ils peuvent aussi être étouffants. C'est ça ma vie, un mélange chaotique de succès professionnels, de relations complexes, et d'une quête perpétuelle d'authenticité. Et au milieu de tout ça, je suis simplement Dakota, essayant de trouver mon équilibre entre les feux des projecteurs et les ombres de ma vie personnelle. Je crois que j'y réussis plutôt bien, en tout cas j'aime ma vie et j'en profite allègrement.