| | | Nouveau premier jour (Paiman) |  |
| WebName : Hortek Date d'inscription : 08/10/2023 Messages : 29
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 |  Sujet: Nouveau premier jour (Paiman)  Mer 18 Oct - 23:12 | |
| Okay j’avoue que j’ai une sorte de petit pincement à l’idée de revenir ici après tout ce temps. 2 ans… Je suis parti si vite à cet instant. Sans me retourner. Pas un mot, plus une nouvelle. Rien. Je n’ai aucun réseau sociaux et je n’ai plus eu aucune nouvelle d’elle. Et je sais qu’elle est là. Son nom est sur les documents qu’on m’a remis quand j’ai signé mon contrat. Paige Robbins va être ma chef. Après tout ce temps. Je stresse autant que je suis content. C’est assez bizarre comme sentiment. Ce n’est pas tiède c’est à la fois chaud et froid et très bizarre à comprendre ou à analyser. Je suis devenu une personne différente aussi grâce à ça et en même temps je ne peux pas dire que ça ne me fait rien de revenir ici.
*le look*Donc je pars sur un look simple. Il fait chaud ici et j’ai un peu trop l’habitude de vivre en short et torse nu je crois. Alors je tente un truc plus passe partout en milieu urbain. Un style que je trouve sympa et élégant à la fois. Comme j’ai envi de bien faire, je m’arrête prendre un café géant bien noir à emporter et une boite de gâteaux histoire d’arriver avec de quoi donner à manger pour le service. C’est mon premier jour depuis longtemps, autant me mettre bien avec les équipes.
Alors que j’avance j’ai le cœur qui se serre avant de tourner à l’angle de la rue qui me laisse alors un peu anxieux et m’y voilà de nouveau. Je tiens ma boite de gâteau dans une main, mon café dans l’autre et soudain alors que je regarde en l’air on me bouscule et Bim, un peu de café sur le t-shirt. Pas grand-chose mais c’est disgracieux… Je rentre en me dirigeant vers l’accueil et salue la nouvelle à qui j’offre un gâteau et mon plus beau sourire. Je vais faire le bureau et croise quelques personnes que je connais. Je vais rencontrer les responsables avant d’attaquer la journée. Je toque et entre inspirant profondément alors que je sais que je vais trouver Paige de l’autre côté… J’ai autant hâte que je peux redouter ce moment… |
| WebName : Lex
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Mar 24 Oct - 13:34 | |
| --Outfit-- Tic... tac... tic... entêtant bruit de cette foutue horloge murale. Le temps me manque, le temps se dilate, je ne sais plus trop. Je n'ai quasiment pas dormi de la nuit, pourtant je n'étais pas de garde. Mais ce petit coup de fil du directeur de l'hôpital Purdy reprend du service, tu le reçois pour lui présenter ce qui a pu changer depuis son départ. Si simple ? Pour lui sans doute. Après tout c'est mon job non ? Clairement ma fonction de chef de service. Alors quoi ? Je me sens incapable de faire ce pour quoi je suis payée? Une fois n'est pas coutume. Mais Roman ? Je ferme les yeux, inspire par le nez, la main posée sur mon ventre, essayant de calmer cette tempête interne. Il a littéralement disparu... Je lui ai dit que mon choix allait au travail et il s'est volatilisé. Depuis je crois que je n'ai aps vécu un seul jour sans m'en vouloir à mort et sans me demander ce qui serait advenu si j'avais fait le choix inverse. Si au lieu de complaire à mes parents et à ce qu'on attend de moi, j'avais sauté le pas de m'écouter... Je ne le saurais jamais, on ne réécrit pas l'histoire. Un coup sur la porte et je rouvre les yeux pour les poser sur la pendule ! MERDE ! Il est déjà l'heure ? C'est trop tôt ! Je suis pas prête ! -"Entrez." Ma voix n'est presque pas étranglée ! Je serais presque fière de moi... pourquoi seulement presque? Parce que je relève les yeux et que je me retrouve souffle coupé, à peiner à déglutir. Il est encore plus... lui. Bizarre comme phrase? Oui surement, mais je ne suis pas trop en état de faire mieux dans le moment. Je me lève, un peu vacillante, pour lui désigner une chaise en face de mon bureau. J'ai essayé toute la nuit, de trouver ce qu'on peut dire, dans une situation pareille... Sans trouver. Hey salut Roman, je suis désolée d'avoir été une connasse intersidérale, mais c'est bon de te revoir ? Pas vraiment idéal... Alors je me contente de tenter un sourire professionnel, le temps de reprendre mes esprits. Je le laisse s'installer pour en faire de même et toussote. -"Bienvenue au Scripps. Je ne te ferais pas l'affront de tout le laïus d'accueil, je crois que tu n'en as pas besoin." Ma voix a trouvé son inflexion, son assurance, je crois que je peux presque passer pour détendue? En tout cas je masque comme je peux la vague d'émotions que je me prends en pleine tronche à le revoir. -"Donc je suppose qu'on peut passer aux questions que tu peux avoir ?" |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Mer 25 Oct - 22:56 | |
| Aller Roman, ouvre la porte, Paige est derrière, je le sais. J’essaye de me convaincre qu’elle est devenue vieille, moche, aigrie, qu’elle a des cernes comme des soucoupes volantes sous les yeux, qu’elle a une balafre en travers de la tronche où qu’elle va apparaitre avec une alliance à la main et enceinte jusqu’aux yeux… Bon j’avoue son nom de famille est le même donc ça va, mais pour le bébé… Quand je rentre avec mon t-shirt taché d’un peu de café et ma boite de gâteaux à la main je réalise qu’elle est seule avec moi. Elle me regarde et… Oh merde. C’est un vampire ou quoi ? Elle n’a pas bougé. Pire, elle est encore… Plus belle ? Son regard est toujours une merveille, toujours ce physique de déesse, toujours cette allure de déesse… Waow… Juste Waow… Je déglutis avec peine alors que je réalise à peine si elle me regarde. Elle va sans doute remarque les tatouages qui dépassent de mes habits et ma musculature non ? J’ai peut-être même un poil blanc ou deux dans la barbe ? Elle sourit, mais garde une attitude glaciale et mesurée. Très pro… Je souris amusé… C’est bon… Je lui ai manqué. Je m’avance et pose la boite de gâteaux sur laquelle se trouve un petit papier collé avec un bout de bande adhésive « servez-vous c’est pour l’équipe merci de votre accueil - Dr Purdy »
Je m’installe en face de Paige qui toussote et me fait une présentation blasée de mon carton d’invitation… Est-ce que je lui fais l’offense de lui dire que je tiens à tout ce laïus pompeux à mon égard ? Mmmmmm non ça serait mesquin. Je la regarde. Elle prend peu à peu son assurance. Je vois la chef de service. Le pire c’est qu’elle est parfaite dans ce rôle. Pour moi c’était un moyen naturel d’évoluer, mais je ne suis pas fait pour ce travail. Je l’ai compris après. J’avais de toute manière décidé de l’épouser et de changer d’hôpital ou de service, mais elle a choisi pour nous. Triste mais… C’est ainsi non ? Quand elle me demande si on peut passer aux questions que je peux avoir je hoche la tête et la regardant dans les yeux je me lance.
« Comment tu va Paige ? »
Trop personnel ? C’est une femme que j’ai embrassée, caressée, aimée, avec qui je vivais et que je voulais épouser. Comment elle peut croire que je vais juste jouer la froideur ? Si en fait je le suis. Je me cache derrière mon sourire idiot mais c’est comme une lame rouillée qui me glisserait entre deux vertèbres et qui ferait un va et viens lent et râpeux. Ça fait foutrement mal. Je prends une gorgée de café et après sa réponse je lui dit alors.
« Ça va le faire de m’avoir sous tes ordres et dans ton service ou tu préfères que je m’arrange pour me faire transférer dans un autre ? »
Contractuellement je dois juste faire un an ici. Par défaut on me renvoie là où on a besoin le plus de moi et comme c’était mon ancien poste et ma spécialité c’est assez évident, mais je peux totalement aller ailleurs. Et pourquoi une partie de moi a juste envie d’entendre « oui je veux que tu restes ici avec moi » non Roman, arrête de regarder ses yeux n’oublie pas que c’est une connasse de sorcière des glaces.
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Mar 7 Nov - 21:03 | |
| Inspirer... puis expirer. C'est simple non ? C'est même sensé être un réflexe ! Alors pourquoi je suis obligée de me concentrer là dessus ? Parce que je réalise que je suis presque en apnée depuis son entrée dans mon bureau. Il a tellement changé que j'hallucine ! Il était canon... clairement, mais là ? Il est devenu... juste torride? La musculature dessinée, aisément perceptible sous ses fringues, les tatouages? Sérieusement il lui est arrivé quoi pendant tout ce temps? J'ai bossé, bossé et bossé encore. J'ai essayé de guérir le cœur que je me suis brisé moi même et lui il s'est contenté de se casser pour aller glow up bien tranquillement ?
Je ne traduis rien de ce tumulte dans mon attitude, mimant le détachement et le professionnalisme. Je lui demande si répondre à ses questions serait suffisant et la première tombe. -"Ça va, je te remercie." On ne peut pas faire plus gros mensonge, mais je pourrais dire quoi d'autre? Il me regarde et je me sens redevenir... cette fille trop sensible à cet homme. J'évacue la question de mon état d'un geste de la main et sa seconde question me fait froncer le nez. -"A toi de me le dire Roman. Etre sous mes ordres et dans mon service, posera t'il un problème?" Je ne sais pas à quoi il joue, mais mes yeux se plissent légèrement. Je ne reconnais pas son attitude, n'arrive pas à lire ses intentions et je me sens foutrement mal à l'aise, mais je refuse qu'il puisse le voir. -"J'ai toujours apprécié de travailler en ta... compagnie."
Jeu de dupe donc, ou chacun se montre bien barricadé derrière son armure ? Probable oui, mais pourrait il en être autrement ? Vu notre passif ? -"Les vestiaires ont été déplacés, ainsi que la radiologie, de façon temporaire, pendant l'installation de notre nouvelle irm. Je vais t'accompagner, te désigner ton casier et tu pourras ensuite rencontrer l'équipe infirmière du jour aux transmissions." Un soupir et je me raffermis sur ce discours purement pro. -"Prêt pour cette première journée?" Moi je ne le suis pas... tellement pas. |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Mer 29 Nov - 22:11 | |
| Pourquoi ça me pince de l’intérieur de la voir me parler sans me sourire ? Pourquoi c’est aussi bizarre alors que j’ai toujours aimé sa douceur et sa manière de me regarder et de me sourire et que tout semble si froid. Je respire doucement, c’est dur, mais c’est elle qui a choisi pour nous au final et moi j’ai fui pour ne pas souffrir et aujourd’hui, je crois que je suis capable de le faire même si une partie de moi se demande maintenant qu’elle pose son regard sur moi si je vais être capable de rester neutre et calme alors que j’ai juste envie de poser ma main sur le côté de sa mâchoire et de caresser sa joue de mon pouce… Elle me dit que ça va, mais son regard affiche la panique. Je décide de me détendre et d’arrêter de jouer l’hostilité ça ne va pas le faire. Elle me demande alors si je vais parvenir à travailler sous ses ordres et moi je me demande alors si j’ai accepté de revenir parce que j’étais lié par contrat ou si c’est parce que je voulais la revoir ? Bah ouais, elle préfère sa carrière à une vie avec moi et moi… Bah j’en suis toujours à me dire que je regrette d’avoir été le second choix. Pour toute réponse, je lui adresse un petit sourire légèrement teinté d’une petite tristesse à peine discernable alors que je hoche la tête pour lui assurer que ça va aller. Elle m’assure avoir toujours apprécié de travailler en ma compagnie.
« C’est marrant, moi, c'est pas ce que je préfère. Même si on faisait une bonne équipe, oui. »
C’était amer ? Non, c'était vraiment sincère. Je ne m’en cache pas. Je l’ai aimé au point de vouloir faire ma vie avec elle. Mais je ne vais lui faire payer. Je suis encore piqué, mais comment aurions-nous pu être heureux si elle avait regretté le poste de chef ? Mais c’est une femme que j’ai aimée très fort et je n’ai pas de haine, juste un peu de peine. Mais c’est la vie.
Nous partons alors pour les vestiaires. Elle m’explique les changements et parle de me présenter l’équipe. Elle me demande ensuite si je suis prêt à commencer ? Je passe devant elle et la porte des vestiaires se referme derrière nous. Je vais à mon casier et l’ouvre. J’ai déjà une tenue toute neuve pour bosser. Parfait. J’accroche ma veste et range mon sac. Je lui souris.
« Ça va me changer du bricolage qu’on a du faire en Nouvelle-Zélande. C’est une bonne idée d’avoir déplacé la radio, ça va optimiser le travail. On dirait que t’as fait des merveilles ici. C’est chouette. »
Je le pense vraiment. Avant de l’aimer, j’ai admiré cette femme et ce médecin qu’elle est. Et mon histoire avec elle n’a pas altéré ma perception de ses qualités. Je lui souris avant de regarder mon badge en souriant.
« Je suis prêt faut juste que je vire ce t-shirt taché de café ça le fait pas pour un premier jour. »
Je saisi rapidement mon T-shirt et le passe par-dessus ma tête. La nouvelle Zélande m’a habitué à peu de pudeur car je vivais en short la plupart du temps. J’oublie que je suis « différent » et qu’elle me regarde. Je prends ma tunique bleue et me tourne vers elle avant de l’enfiler. Je souris en réalisant que ça me moule un peu trop.
« Aaaah, il faudra me trouver un peu plus grand, j’ai pris un peu de viande depuis… »
Je saisis mon stéthoscope et le passe autour de mon cou, prenant mon badge avant de retirer mon pantalon pour enfiler celui de rigueur avec la tenue et d’enfiler ma blouse. Je fais un peu tout à l’envers pour m’habiller et me voici à tout réajuster au mieux en lui dévoilant sans le vouloir un peu de peau que je ne voulais le faire. |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Lun 15 Jan - 20:33 | |
| Je me sens conne, nulle, mal à l'aise, intimidée... et putain je déteste ça. Je suis une bonne cheffe de service, je le sais, pourtant face à lui j'ai l'impression d'être une débutante ou encore pire une sorte d'usurpatrice. Alors je me montre froide et distante, pour masquer à quel point ça me remue de le revoir. J'ai essayé... après notre rupture. Je me suis pointée chez lui un soir, avec une bouteille de vin, un plat de chez son traiteur favori, une jolie robe et de la lingerie fine. Je sais pas trop ce que j'espérais, si ce n'est de me faire pardonner.
Il me manquait trop et j'ai songé à tout abandonner pour voir où pouvait conduire notre histoire. Mais j'ai trouvé porte close, il avait pas seulement quitté l'hôpital mais manifestement le pays. En même temps je m'attendais à quoi ? Peut être que c'est mieux comme ça ? Je ne le saurais jamais... Mais je me revois ce soir là, dans ma jolie robe, revenue à ma voiture, essuyant mes larmes, me promettant que je ne pleurerais plus jamais pour lui, ou pour quiconque. Je me suis forgée une carapace à ce moment précis, me promettant de ne plus jamais laisser personne m'approcher d'assez près pour me faire douter de mon choix de carrière.
Je reviens au présent et j'ai un petit sourire en l'entendant déclarer que ce n'est pas ce qu'il préférait. Est il seulement conscient du trouble qu'il génère en moi en me disant un truc pareil ? Je ferme une seconde les yeux, mais c'est pire, parce que des images surgissent à mon esprit qui font monter une douce teinte carmine sur mes pommettes. Je passe... Il le faut. Je dois reprendre le contrôle. Alors je lui propose de l'accompagner au vestiaire et finalement j'y entre avec lui, parce qu'on échange et que je ne mesure pas du tout qu'il va... se deshabiller devant moi. Mes lèvres s'arrondissent et je suis un instant figée, totalement incapable de suivre la conversation. Il dit des trucs, mais je n'entends pas... Je ne peux même pas voir ses lèvres bouger, parce que je suis complètement subjuguée par la vision de son corps et de ses tatouages et que ça me fait frissonner. Putain Paige ! Je dois d'urgence me foutre une grosse claque mentale et me concentrer ou je vais finir accusée d'harcèlement sexuel par le seul mec que j'ai aimé, ce serait tout de même foutrement triste !
Il reprend la parole et je relève les yeux pour croiser les siens, papillonnant des paupières comme une biche soudainement prise dans les feux d'une bagnole. Je dois transpirer la concupiscence en plus du stress... Génial ! -"De... de... de la viande... oui... non... je sais pas." Ok... c'est définitif, je suis pathétique. Je ferme de nouveau les yeux et mon visage se plisse sur une moue navrée. -"Je voulais dire oui bien sur, il te suffira de passer à la blanchisserie où de te servir dans les tenues de blocs." Celles là sont non nominatives et elles trônent sur l'étagère que je désigne. -"On a 5 internes sur les urgences en ce moment. Des seconds semestre. Majoritairement très bons, voire excellent, pour l'un d'entre eux c'est plus compliqué. Je pense que tu trouveras rapidement tout seul et peut être que tu auras une approche lui permettant de se mettre au niveau." Parler au boulot m'évite de m'appesantir sur le passé et sur l'envie que j'ai de toucher sa peau, ses tatouages... de retrouver l'odeur de son épiderme, le gout de... non putain je m'égare. Et c'est là que je réalise que je me suis tendue vers lui, que je me suis approchée, pour m'arrêter à moins de 20 cm. Je relève les yeux, croise son regard et j'entrouvre les lèvres, incapable de prononcer un mot de plus, sous l'emprise d'un passé qui en mon âme n'a rien de révolu. |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Ven 19 Jan - 10:37 | |
| C’est quoi le plus dur ? La revoir deux ans plus tard et me dire qu’on serait sans doute Mr et Mme Purdy ? Qu’on aurait peut-être un enfant en route ? Ou de voir que je suis parti et qu’elle a fait des merveilles parce que si j’ai perdu l’amour de ma vie, le monde est probablement un peu meilleur parce que la femme la plus compétente de l’univers est à la bonne place pour faire tourner les choses ? Ça rendrait presque la rupture qu’on a eue plus douce… Presque… Elle est encore plus sexy qu’avant. Ça ne paraît pas possible d’ailleurs, mais Paige réussi cet exploit de prendre deux trois rides et rendre son visage encore plus beau. Elle dégage une aura de femme. Elle est sensuelle et magnifique et j’ai foutrement chaud alors que je suis en train de me changer sans doute en le faisant un peu exprès pour qu’elle voie ce qu’elle rate alors que j’ai moi aussi pris un peu de mieux comparé a avant. Et pourquoi alors que je vois l’espace d’un instant son regard glisser sur moi avec gourmandise, je me demande alors si ses lèvres ont toujours ce goût merveilleux que je leur connaissais ? Je déraille. Alors en souriant je lui signale que c’est un peu petit et que j’ai pris de la viande.
Elle en est surprise avant de réaliser et de me proposer des tenues de remplacement. Je hoche la tête et m’habille quand je me tourne et que je me laissais bercer par sa voix et qu’enfin je la vois près de moi à 20cm de distance. Elle est plus proche de moi que jamais depuis 2 ans… Elle me regarde et ouvre la bouche mais ne parle pas. J’ai envie de l’embrasser. Pourquoi je me suis barré ? Ah oui parce qu’elle a préféré le boulot de ses rêves à moi… Et quelque part, la logique lui donne raison. Je ne voulais pas du poste. Je ne voulais qu’elle. J’étais prêt à faire ma mutation dans un autre hôpital et à lui demander sa main. J’ai envie d’avancer vers elle de l’embrasser et je rougis en le réalisant. Je souris de plaisir avant de lui lancer une petite blague.
« Tu tentes de me charmer pour pouvoir me virer pour agression sexuelle si je t’embrasse ? »
Je souris plus encore et me pince les lèvres avant de les humecter de ma langue en penchant la tête sur le côté.
« C’est pas très très gentil surtout quand on est aussi belle et sexy Dr Robbins… »
Putain j’ai envie d’elle c’est presque indécent… Elle ne sait pas que je comptais lui demander de m’épouser le soir ou elle m’a annoncé qu’elle avait pris le poste alors que je m’étais retiré. Elle avait choisi avant ma demande et j’en ai été très affecté. Mon grand-père avait gardé le secret parce que je crois que j’étais trop triste pour qu’elle tente de me retenir. Je devais partir.
« Tu comptes me plaquer au mur Paige ou m’emmener visiter le service ? » |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Jeu 8 Fév - 22:46 | |
| Je ne sais pas ce qui m'a poussée vers lui, enfin si... si je suis sincère trente secondes je le sais très bien. Je n'ai jamais fait le deuil de la passion féroce que cet homme m'inspire. Il a hanté mes nuits pendants des semaines, puis des mois, avant que je me décide à sortir et à faire n'importe quoi pour essayer de l'oublier dans d'autres bras. Ce serait surement pathétique si il savait à quel point j'ai souffert de son absence, à quel point mon corps à encore faim de lui. Seulement mon corps? Je manque décidément de sincérité aujourd'hui... M'enfin, continuer à me torturer n'avance à rien.
Son visage s'abaisse, ses yeux croisent les miens et le temps s'arrête. Je crois que si le monde poursuit sa course, il m'oublie. Suspendue, je lève la main, parvenant par un petit miracle à la retenir à quelques centimètres de son torse. J'ai instinctivement cherché son cœur, comme... comme avant putain. Il prend la parole, d'une voix douce, avec humour et je vibre d'autant plus, tout en réalisant que je fais n'importe quoi.
Alors pourquoi je ne recule pas ? Je dois me reprendre, pas le dévorer des yeux avec un sourire tendre. Il s'humecte les lèvres, penche la tête sur le côté et je happe ma lèvre inférieure, y imprimant les dents avec force, essayant de m'ancrer, de me calmer... de ne pas succomber à l'envie de m'avancer pour y gouter des miennes. Ce compliment qu'il fait sans vraiment le marquer, vient vraiment de me faire doucement gémir ? Je suis complètement folle en fait ? Je ferme les yeux, me pince les lèvres très fort et je force un petit rire à extirper un peu de la tension féroce qui me vrille le ventre quand il tente de me faire revenir à la raison. Je les rouvre et prend une longue inspiration avant de lui répondre. -"Je suis désolée, tu... tu as raison. Allons y." Le regret est il aussi puissant dans ma voix qu'au creux de mon âme ? Je l'ignore, je ne suis plus tellement en mesure de réfléchir posément. Pas quand je me prends son parfum en pleine tronche. Il n'a pas changé, tout en étant sans doute d'une virilité plus affolante... il fait comment putain ? Il se baigne dans un mélange de phéromones avant le taff ? J'en pleurerais de frustration si je n'étais pas aussi habituée à me contrôler. Je recule, doucement, à regrets, sans parvenir à détourner le regard de lui et je finis par me cogner dans l'étagère des tenues, la bousculant et en faisant dégringoler une pile sur moi. Petit couinement surpris et sursaut associé... Putain c'est pas gagné, d'autant que je réalise que j'ai clairement sauté contre lui. Juste assez près pour sentir la chaleur qui émane de son corps sans le toucher pour autant. Juste assez près pour que mon nez se tende instinctivement pour retrouver la douceur familière et ardente du parfum de sa peau. Une véritable droguée en manque... il va me prendre pour quoi ? Une tarée? Une désespérée ? Mais... je suis les deux ? Bordel... ressaisis toi Paige Robbins ! D'urgence ! |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Ven 1 Mar - 23:30 | |
| Revoir Paige c’est… Plaisant. J’aurais pensé que ce serait difficile. Mais je crois que j’ai accepté son choix même si c’était dur. J’étais sans doute trop amoureux, trop fleur bleue pour ce monde. Elle avait toutes les raisons de se dire qu’elle devait sécuriser sa carrière et je le comprends avec le recul. Mais j’ai toujours autant de plaisir à la regarder. Je crois même que son parfum, c'est ce que je peux appeler : l’odeur de chez moi. C’est le parfum qui me rend heureux et calme. J’aime son odeur. J’aime ses yeux, la douceur de sa silhouette, l’ondulation de ses cheveux. Les courbes de son visage d’ange. Ses yeux d’un bleu étourdissant… Je crois que Paige c’est ma femme idéale dans son aspect physique évidemment. Ou alors peut-être que j’ai été bien trop amoureux d’elle et qu’elle détrônera toujours toutes les autres en termes de préférence ? Il faudrait qu’on la confronte à Bar Rafaeli pour que je compare… Je souris à cette idée alors qu’elle déclare que j’ai raison et qu’on devrait y aller alors que je perçois avec amusement un peu d’étourdissement dans sa voix. On dirait que Mme Robbins est toujours un peu sensible à mes charmes ? Sans doute plus que je ne le crois.
Elle fait une maladresse, tape une étagère et recule quand tout lui tombe dessus. Je lève le bras pour la protéger et elle se colle à moi alors que mon autre bras l’entoure avec fermeté. Plus de peur que de mal ce n’étaient que des blouses et du linge. Elle semble réaliser ou elle se trouve alors et moi aussi. Je me gorge de son parfum. Il m’enivre et quand elle remonte son regard pour poser ses yeux dans les miens, je fonds littéralement… ça ne fait pas 1h qu’on s’est revu et si elle me dit de lui arracher ses habits, elle sera clairement nue avant même qu’elle n’ait mis un point final à sa demande… Je la regarde et remonte mes mains sur elle savourant la finesse de ses courbes alors que je me souviens de la sensation merveilleuse de son corps qui ondulait nu sur le mien. J’adorais qu’elle me chevauche. Qu’elle envahisse mon corps, ma vision. Que je puisse me noyer en elle, me gorger de sa présence… Je prends son visage dans mes mains et m’avance avant de sourire et de poser un baiser brulant entre ses lèvres et sa joue. Je l’embrasse longuement en frissonnant de délice avant de couper le contact de mes lèvres avec sa peau mais restant très proche.
« C’est plus difficile de te résister que je voulais bien le croire… »
J’ai envie d’elle. C’est un fait, c’est assumé. Je pourrais la prendre ici et maintenant sans réfléchir. Mais c’est plus l’idée qu’elle fait de nouveau partie de ma vie, de mon quotidien qui me frappe et me fait ressentir que j’ai éprouvé un sacré manque tout ce temps. Je passe mes bras autour d’elle. Je la serre doucement et embrasse son front et lui fais poser ensuite la joue sur mon torse la tenant dans mes bras puissant ma bouche se posant sur le dessus de sa tête alors que je respire son parfum à pleins poumons. Dans cette position je savoure de la retrouver et reste de longues secondes, sans doute des minutes à savourer sa présence.
« Tu m’as manqué Paige. »
Je suis bien comme ça. Puis au bout d’un moment, je me détache et lui souris avant de dire.
« Aller il faut y aller, soyons… Professionnels. »
Je souris de manière exagérée alors qu’elle a compris que c’est ma manière de tenter de changer de sujet. Ce serait un peu trop compliqué tout de suite de partir dans des travers. Dès la première heure du premier jour… Sachant qu’on a au minimum un an à bosser ensemble… |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Dim 3 Mar - 16:52 | |
| Pousser un cri d'orfraie et me jeter en avant était sans doute d'un ridicule sans nom. Je n'en sais trop rien. Le trop plein d'émotions est à mettre en cause, ça et mon côté réactif, à n'en pas douter. Je me retrouve donc tout contre lui, à tendre le cou pour respirer son parfum et sans que je comprenne bien pourquoi ou comment, ses mains se posent sur moi, remontent le long de mes courbes et se posent sur mon visage. Il m'attire à lui et j'ai tout à coup l'espoir fou et ardent que rien n'a changé. Que d'un baiser il va effacer toutes ces années. Effacer le choix que j'ai fait et qui n'a de cesse de me tourmenter mais surtout effacer son absence et le manque douloureux qui résonne dans mon âme.
Je pousse un petit soupir quand ses lèvres trouvent ma peau à défaut des miennes. Il m'embrasse avec une forme de tendresse qui me fait peiner à garder le contrôle des perles d'eau qui envahissent mes yeux. Ses bras viennent m'entourer, me guident contre lui et il les referme autour de moi. Mon corps s'alanguit et je m'appuie sur lui, mains sur son torse, agrippant instinctivement sa blouse comme pour lui interdire de reculer. Difficile de me résister ? Je ne sais quoi penser de cette phrase, en avait il envie ? A t'il pensé à moi toutes ces années ? Je ne sais pas trop que penser. J'ai fait un choix, terrible, je ne le nie pas, mais il est parti sans se retourner et... même si c'est de ma faute, ça m'a fait mal, très mal. Je souris, un sourire triste, qui n'atteint pas mes yeux et quand il me serre en disant que je lui ai manqué, j'ai un petit hoquet de surprise. Il me serre et ses lèvres sont posées sur le sommet de mon crâne quand je chuchote. -"Tu... tu m'as manqué... toi aussi."
J'ai l'impression d'halluciner, de rejouer un rêve cruel, que je vais juste me réveiller et enchainer une nouvelle journée. Je reste figée, incapable de me détacher et quand il le fait son sourire ne suffit pas à compenser l'impression de froid glacial qui vient me happer. Je réponds à son sourire, d'un autre, un peu tremblant. -"Bien sur. Allons y." J'ai les yeux humides, mais je reste en contrôle, j'ai appris à le faire. Je récupère les blouses pour les remettre sur les étagères à la va comme je te pousse, mais on s'en fout. C'est juste pour me donner une contenance et reprendre le contrôle de mon souffle et des battements erratiques de mon cœur.
Ceci fait, je me redresse, lisse ma tenue et ouvre la porte du vestiaire. Me retrouver dans le couloir de mon service me permet de retrouver un peu de ma personnalité, ou en tout cas de rétablir l'armure. -"Tu as besoin de quoi ? J'ai un bloc dans 45 minutes, d'ici là je suis à toi." Je rougis en réalisant le double sens et secoue la tête avant de le regarder en me mordillant la lèvre inférieure. -"Tu prends ta garde sur les urgences ou tu as envie d'assister ?" On a toujours été un duo incroyable au bloc, capables de travailler comme un seul corps à 4 mains et peut être que c'est moins compliqué que... de se parler ? Il peut aussi rejoindre l'équipe et prendre ses marques. A ce niveau comme à d'autres au fond, la balle est dans son camp. |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Dim 7 Avr - 20:35 | |
| Je n’aurais jamais imaginé que retrouver Paige, la voir, lui parler, respirer son parfum et par inadvertance la toucher serait aussi… Merveilleux. J’aimais cette femme. Je l’ai aimé sincèrement. Plus que tout le reste. J’étais prêt à tout lâcher pour elle et avec le recul je comprends son choix même s’il m’a fait du mal. Puis j’ai muri, j’ai évolué. Et maintenant je réalise que je ne sais plus vraiment ce que je ressens pour elle. Je ne suis pas fâché, amoureux je ne crois pas. Mais dire que je suis insensible, ce serait mentir. Elle est encore plus belle. Elle est mon idéal de beauté. Elle est tout ce que j’aime chez une femme et plus encore. Elle me donne tellement d’idées et de désirs à la con… J’ai envie d’elle et il me faut toute la volonté de l’univers pour ne pas la plaquer au mur près de nous. Du sex de retrouvailles entre deux amants c’est pas mal non ? Les jeunes font bien du « sex de rupture » mais je crois que je suis encore un peu fâché. Parce que j’aurais vraiment aimé qu’elle me préfère à tout le reste… J’embrasse le dessus de sa tête parce qu’elle est contre moi et que je suis incapable de résister à le faire, mais c’est encore un peu trop tôt pour moi d’envisager plus. Je vais résister juste parce que je n’ai pas envie de craquer trop facilement. Je crois que j’ai encore et toujours très envie d’elle… Serrée contre moi elle m’avoue que je lui ai aussi manqué. Je souris et respire un peu. C’est presque agréable de savoir qu’elle a eu de la peine elle aussi. Parce que j’ai sacrément souffert. Et que je n’imagine pas que ça ait pu être aussi son cas. C’est idiot mais mon cerveau m’imagine comme la seule et unique victime.
Finalement on se détache et on se met au boulot. Elle range les étagères et moi j’ajuste ma tenue. On sort du vestiaire et on retrouve le service et son dynamisme. Elle me demande de quoi j’ai besoin et si je m’apprête à dire « une direction » je réalise que le parcours est fléché et que ça va m’aider le temps que mes souvenirs reviennent. Tiens, c’est pas le couloir ou on allait se rouler des pelles dans un recoin ? Elle me lance une phrase à double sens et je la regarde avec un sourire amusé et charmeur à la fois. Bah quoi ? Je ne serai pas contre une bonne pipe entre deux patients…
« Fallait me proposer ça avant qu’on sorte du vestiaire non ? »
Je me mets à rire avant qu’elle ne me demande si je prends ma garde aux urgences ou si j’ai envie d’assister. Reformer directement le duo de choc ? Intéressant j’avoue. Mais je n’ai pas fait de bloc depuis un moment et c’était souvent… Spartiate…
« Je suis rouillé niveau bloc, mais pour t’assister je dois pouvoir assurer. On fait un tour aux urgences et si c’est calme je t’accompagne au bloc ? »
Je n’ose pas lui donner la possibilité de retourner au vestiaire pour 45 minutes parce que si la taquiner est drôle, je crois que je serais nettement moins assuré de remettre le couvert avec elle. C’est bizarre comme ça peut me faire envie et me faire peur à la fois… Mais je crois que j’ai envie de connaitre l’équipe des urgences avant de me lancer au bloc. Si c’est trop le bordel on aura besoin de moi alors qu’au bloc c’est surtout pour bosser avec elle.
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Lun 8 Avr - 15:13 | |
| Ce regard charmeur, ce sourire... Putain ! Il me met les neurones en ebullition et cette petite phrase ne m'aide pas du tout. Je le regarde, plisse les yeux et je prends une longue inspiration avant de retenir mon souffle pour essayer de me calmer. Il se marre et je me sens de plus en plus tendue. On avance en direction des urgences et je lui offre deux possibilités, m'accompagner au bloc ou prendre sa garde directement. Il préfère cette seconde option en tout cas de commencer par voir si c'est calme ou non. -"Calme non. Il y'a 6 box chirurgicaux, 3 en pédia et 4 médecine." J'ai regardé avant qu'il n'arrive dans mon bureau, j'actualise toujours mes connaissances sur mes urgences au fil de ma garde.
On approche des urgences, nous trouvant dans un couloir qui fait remonter les souvenirs d'une époque révolue. Je soupire et puis je ne sais pas trop ce qu'il se passe en moi. Je m'arrête, je me tourne vers lui, j'agrippe son poignet et l'arrête à son tour. Mes yeux plongent dans les siens, ma main libre remonte pour cueillir sa nuque et je m'avance pour me serrer contre lui. -"Ce n'était pas une proposition volontaire." Mes lèvres s'écrasent sur les siennes et je ferme les yeux de toutes mes forces, savourant la sensation du velouté de sa bouche. Je réalise ce que je suis en train de faire, au milieu du couloir et pourtant ma langue part à l'assaut de la sienne avant que je ne me force à reculer.
J'ai les pommettes en feu, le souffle court, la poitrine agitée d'un balancement effrené. -"Pardon." Je recule et trouve le mur pour m'y appuyer. -"Je serais au bloc, deuxième à droite pour les urgences. C'est Edwards qui gère aujourd'hui. Tu te souviens de Thomas?" J'essaie de noyer mon émotion sous des tonnes de mots que je débite à un rythme fou, avant de me détourner et de m'enfuir à grande vitesse. Retrouver mon bloc, la sérénité qui va avec. Sans assistant, je n'en ai pas besoin et je crois que j'ai besoin de calme. Bon j'aurais surement un interne mais ça je peux faire avec. Enseigner m'aidera surement à me poser, parce que là je file un très mauvais coton. Je me suis jetée à sa tête comme la dernière des dindes, simplement incapable de résister à cette pulsion qui m'a poussée vers lui. Je marche, remontant le couloir, complètement survoltée, agitant les mains comme si je débattais avec quelqu'un, alors que je suis simplement perdue dans mes pensées et tétanisée par ce que je viens de faire. -"Oh bordel, bordeeeeel Paiiiige !" M'autoengueuler va aider ? |
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| | Sujet: Re: Nouveau premier jour (Paiman) Ven 26 Avr - 11:27 | |
| Je ne dois pas me laisser griser par la présence de Paige. J’avais espéré qu’elle serait subitement devenue moche et conne et il n’en est rien. C’est suffoquant d’être près d’elle. Elle sent toujours aussi bon, elle a toujours cette douceur, cette manière de lever les yeux vers moi. Elle a pris un peu d’âge et ça la rend encore plus éblouissante et merveilleuse. Et elle est encore plus professionnelle et me le prouve en me parlant des urgences et de la disposition des choses. Elle me propose donc de prendre mon poste ou d’aller au bloc. Rapidement, je fais le point, le bloc j’ai pas fait depuis longtemps, mais je peux assurer, en revanche si je reste près d’elle surtout en ce moment je vais être un peu déconcentré et j’aimerais voir les urgences car c’est là que je suis censé travailler. Je prends donc l’option urgences et on s’y rend alors que je retrouve mes marques comme si je n’étais pas parti. Elle me suit, mais soudain elle saisit mon poignet m’arrête. Je me tourne et elle me regarde dans les yeux et me dit que ce n’était pas une proposition volontaire avant de plaquer sa bouche contre la mienne. Surpris, je déguste le baiser et je me sens fondre alors que j’oublie de la tenir contre moi. Nos langues se retrouvent et je fonds littéralement quand, elle coupe le baiser. Soudainement, trop vite à mon gout. Je la regarde un peu choquée par ce qu’il vient de se passer. Elle me demande pardon, se recule, s’appuie contre le mur et me débite des infos alors que j’ai encore la saveur de sa langue qui hante la mienne… Bordel de merde…
Puis soudain, elle s’en va et me plante là et j’ai une chaleur ardente qui me ravage le ventre et le corps. Elle part et je réalise que je m’élance à sa suite. Oh non ma belle, cette fois hors de question que je me fasse encore jeter… Je déboule à sa suite alors qu’elle s’agite et soudain se parle seule je prends son poignet à mon tour et l’entraine dans une réserve technique. Je ne sais pas ce qu’on y entrepose mais je m’en tape. Je pousse la porte et entre. Quand elle est dedans avec moi je me tourne et claque la porte avant de la plaquer contre. Je pose ma bouche sur la sienne et l’embrasse sans plus attendre mais cette fois, c’est moi qui m’agrippe à elle. On fait sans doute une connerie là, on devrait jouer la retenue et je ne sais pas quoi mais putain elle réalise que je ne suis pas en bois et que ses baisers ils me font vriller ? Je dévie mes baisers dans son cou que je mordille doucement.
« Tiens-toi à mes épaules et détends-toi… »
Ma main plonge contre son ventre et se glisse dans sa culotte. Je trouve son sexe contre lequel mes doigts glissent avec douceur. Il faut bien qu’elle soit détendue pour le bloc et on n’a pas beaucoup de temps. Et puis j’ai très envie de la soulager et de lui laisser du feu entre les cuisses. Je reviens capter sa bouche alors que mes doigts jouent entre ses cuisses et que ma langue accable la sienne… Putain je connais le sex de rupture mais pas le sex de retrouvailles… Merde, j’ai les doigts dans le sexe de Paige et ma langue dans sa bouche… ça m’avait manqué… C’est fou ce pouvoir que cette femme a sur moi…
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| | | Nouveau premier jour (Paiman) |  |
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