Reprendre sa vie en mains... pas toujours une réussite | Mathsia

Reprendre sa vie en mains... pas toujours une réussite

Trop coincée, trop naïve, trop sage… c’est en général ce que l’on dit de moi. Malgré les beaux sourires de façade je ne suis pas dupe, on ne m’invite jamais aux fêtes, aux soirées parce que je suis cette fille sage qui sort jamais du rang et probablement bien ennuyeuse pour la plupart des gens. Pendant trop longtemps j’ai voulu bien faire, j’en ai payé le prix, aujourd’hui je suis seule, je n’ai plus personne. Adam m’a quitté de la manière la plus humiliante qui soit et je lui en veux. Oui, je lui en veut terriblement, même si d’un côté il m’a fait prendre conscience que l’air du changement a sonné pour moi. Je ne veux plus être cette fille trop sage, je veux m’amuser et profiter de cette vie que j’ai mis de côté pendant bien trop longtemps.

J’étais dans les vestiaires à l’hôpital quand ces filles parlaient entre elles d’une soirée folle ce soir, qu’elles avaient hâte. Je me changeais tout en les écoutant, comme toujours ma trop grande discrétion et mon tempérament réservé fait qu’on ne me vois pas. Je suis transparente et j’en ai ma claque de ça, je tourne la tête et les fixe peut être sans réellement m’en rendre compte. Le fait est qu’elles s’en aperçoivent, elles me fixent et rigoles un instant avant de me demander si je veux en être. Quoi ? De la soirée ? Vraiment ? Je suis tellement surprise que je les regardes un instant comme une débile qui ne comprends pas ce qu’on lui dit. Elles s’apprêtaient à partir en gloussant comme des dindes quand je reconnecte tous les neurones. Bon sang, je suis pas con, pourquoi lorsqu’il s’agit des rapports sociaux je deviens complètement stupide ? Je les arrête pour finalement accepter l’invitation, je ne sais clairement pas si c’est une bonne idée, mais j’ai ce besoin de sortir, de voir autre chose que ce studio morne, vidé par Adam lorsqu’il m’a quitté. Je dois sortir et commencer à voir d’autres gens, alors accepter cette invitation inattendue me semble être la meilleure idée qui soit. Je me retrouve avec entre les doigts un papier chiffonné avec inscrit dessus une heure et une adresse. Avant de sortir l’une d’elle me balance en rigolant « Tenue sexy exigée Ketsia.». Oui, je suppose qu’avec mes tenues toujours trop sage elle doute que je sois capable de me montrer… désirable ? Quelque part elle n’a pas tout à fait tord.

Je n’ai rien à prouver aux autres, seulement à moi-même, je le sais, et pourtant quand j’ai choisi ma tenue ce soir, c’est bien pour faire fermer les charmantes petites bouches de petites pestes à ces filles. Un taxi me dépose devant l’adresse indiquée à l’heure que l’on m’a donné. La fête bas déjà son plein, je regarde un peu impressionnée l’immense ville dont je passe le portail. J’avance d’un pas mal assuré, je passe à peine le pas de la porte que j’entends un « Ohh Ketsia, t’es canon !! » (tenue) Le rouge me monte instantanément aux joues. Je me tourne et aperçois les fameuses nanas qui m’ont invité. Elles sont agréablement surprises je crois, ou alors je suis naïve… je n'en sais rien. Je les rejoints et entame la soirée avec elle. Je me laisse porter. On place entre mes mains un verre d’alcool, un cocktail au jus de fruits qui se boit un peu trop bien si vous voulez mon avis. Mon verre n’a pas le temps de se vider qu’on en place un nouveau, je devrais freiner, quelque part je le sais parfaitement, mais à chaque fois que je tente de refuser on me dit « Arrête de faire ta sainte-nitouche. Bois et amuse-toi pour changer.» Je ne sais pas dire non, je veux prouver à moi à eux que je suis capable de dérailler comme tout le monde, alors je bois. Je bois beaucoup trop, tout semble se brouiller autour de moi, je danse avec je ne sais qui, tout m’échappe et je m’en apperçois, j’en prend conscience quand des bras encerclent ma taille pour m’emmener à l’écart. Les lèvres de ce type se plaquent sur les miennes et ses mains se baladent un peu trop loin sur mon corps. Je le repousse, et me tire avant qu’il tente de me rattraper. Je tangue et je suis obligée de m’aider des murs pour trouver un coin tranquille. Je suis à l’étage, dans une chambre je crois. Je m’y suis enfermée pour tenter de reprendre contenance. Je me passe de l’eau sur le visage avant de sortir mon téléphone. Mon répertoire de contact est bien maigre… il est exclu d’appeler mon père, un taxi pour me ramener ? J’envisage l’idée quand mon regard se pose sur “Mathis”. Une mauvaise idée oui, très certainement, mais je ne suis pas en état d’analyser quoi que ce soit. J’ai pianoté et envoyé un texto. Mathis a été en quelque sorte mon mentor durant mes études de médecine. Bienveillant je lui dois beaucoup, et si je l’ai toujours trouvé diablement attirant je n’ai jamais rien tenté ou laissé entrevoir parce qu’à l’époque j’étais avec Adam, et la fille sage que je suis ne pouvait pas imaginer tromper son mec. Je ne suis plus cette fille, je suis la Ketsia 2.0. C’est probablement l’alcool qui me fais complètement dérailler mais qu’importe. Il sera temps de me sentir honteuse et mal à l’aise demain. Il me répond presque instantanément. Quand il me dit venir me chercher tout de suite, mon coeur bondit dans ma poitrine. Qu’il me vienne en aide me touche, rien ne m’y oblige.

Je déverrouille cette pièce dans laquelle j’avais trouvé refuge. La traversé de cette villa me semble interminable, je titube et manque de me vautrer plusieurs fois. Des mains m’agrippe, pour me demander si ça va, enfin de je crois. A moins que ce soit le type de tout à l’heure qui veuille reprendre là où nous nous en étions arrêtés ? Je n'en sais rien mon seul objectif c’est sortir et de retrouver Mathis, ce qui s’apparente le plus pour moi à un ami. Je suis ridicule, je me sent terriblement stupide… J’ai honte de moi et de l’état dans lequel je me suis mis… seulement parce que je voulais prouver je ne sais quoi à des gens qui se foutent éperdument de moi. J’arrive à l’extérieur, appuyée contre le mur d’enceinte de le propriété je l’attends dans l’obscurité angoissante de la nuit. J’inspire l’air à plein poumon cherchant à reprendre peu à peu conscience, les effets de l’alcool sont encore trop présents et je m’en veut d’avoir été à ce point conne. Je me suis laissé entraînée comme une ado à sa première soirée trop arrosée. « Hé ma jolie que fais-tu ici toute seule ? C’est pas prudent tu sais, tu devrais rentrer.» Il m’agrippe déjà et je le repousse, enfin je tente car dans mon état ma force est semblable à celle d’un chaton. « C’est… c’est bon, mon.. .mon mec vient me chercher.» Mon mec ? Sérieusement ? Je viens de sortir ca ? Pour l’inciter à me laisser tranquille peut être. Oui c’est ça, mais l’effet n’est pas celui que j’espérais. Je suis naïve et je pensais que ça suffirait à éconduire cet homme qui à en juger par son haleine est sacrément alcoolisé. Il semble se ficher de ce qui se rapproche plus de balbutiement que de paroles, sa poigne et ferme autour de ma taille. « Ton mec devrais pas te laisser toute seule.» Il plaque ses lèvres sur les miennes mes mains se plaquent sur son torse pour le repousser, et dans un élan de courage presque inespéré mes dent se referment sur sa lèvres, le mordant de toutes mes forces jusqu’à sentir le goût ferreux de son sang sur ma langue. Au lieu de me repousser comme je l’espérais et me ficher la paix sa poigne se raffermit, plus déterminé que jamais à me ramener à l’intérieur..

@Mathis Rowland ;

Pando

Reprendre sa vie en mains... pas toujours une réussite

Mathis Rowland @Ketsia Evans

◊ ◊ ◊

01h30 – Assis sur son canapé, une bière posée sur la table basse ainsi qu’une barquette de sushi vide et son ordinateur ses genoux, Mathis tape les rapports sur ses rendez-vous ainsi que les futures opérations qu’il va devoir faire. Arrive la sonnerie d’un message, venant d’une personne qu’il n’avait pas vu depuis un moment. Ketsia Evans, c’est une jeune interne brillante. Il l’as rencontré à l’hôpital et au fur et à mesure de ses rendez-vous à l’hôpital, il a fait plus ample connaissance avec elle et de fil en aiguille il devenu comme un mentor pour ses études. Cette jeune femme a un bel avenir devant elle, elle travaille d’arrache-pied et elle deviendra un très bon médecin. Il a très vite remarqué que Ketsia est timide, elle ne se rend pas compte de son charme, il l’as quelque fois titillé sur sa vie privée mais la belle a boté en touche mais ce qui était charmant c’était le rose qui colorait ses joues et ne voulant pas la mettre mal à l’aise, il arrêta de l’embêter.

Quand il lut le message, il se redressa et posa son ordinateur à côté de lui, elle était honteuse de lui écrire, elle avait bu et n’osait sortir de la pièce ou elle s’était enfermée. Il fut touché qu’elle l’appelle et très vite, il lui demanda l’adresse pour qu’il vienne la chercher. En attendant le message, il alla se changer pour un jean et un t-shirt, mis ses chaussures et s’en alla pour se rendre sur le lieu ou était la fête.

Quand il arriva sur les lieux, c’était une grande et belle maison d’ou les basses se faisaient entendre. Ca lui fit penser à ses années d’études, pour décompresser Mathis et son ami se rendaient très souvent dans ce genre de fête. Il prit son téléphone et envoya un message à Ketsia pour lui dire qu’il était là, il attendit une minute mais ne voyant rien venir, il se décida à explorer la maison, de toute façon vu l’heure, il savait que personne n’allait rien lui demander, les gens étaient beaucoup alcoolisés pour remarquer quoique ce soit. Il gravit les petites marches et part à droite et voit à quelques mètres, une jeune fille plaquée contre le mur entrain d’être embrassée et pelottée par un type et elle n’as pas l’air d’aimer ça. A un moment, elle le repousse et il c’est la qu’il reconnu Ketsia et s’empresse d’aller vers elle.

- Dis donc toi ! Lâche-là, tu vois bien qu’elle n’en pas envie d’être tripotée par un porc dit-il en posant sa main et en serrant fortement son épaule, de telle façon qu’il sert un nerf et ca fait mal, pour montrer à l’homme qu’il ne faut pas le chercher. Mathis n’est pas violent mais il sait se défendre et même si l’homme est plus grand que lui, il arrivera rapidement à le mettre à terre.

- Quoi.. T’es qui toi enfoiré ? Dit-il mauvais en se tenant la lèvre et Mathis remarque qu’il saigne, bien joué Ketsia pense-t-il.

- Je suis son mec donc bouge connard avant que je t’explose les couilles le type se grandit et se plante devant Mathis et veut lui envoyer un coup de poing mais Mathis anticipe et se baisse et lui envoie en un éclair un coup de pied dans le ventre, l’homme crie et tombe à terre en tenant le ventre en les insultant.

Sans plus attendre, il s’empresse d’attirer Ketsia vers lui, il enlève sa veste en cuir et la passe sur les épaules et l’entraîne rapidement vers sa voiture.

- Tout vas bien ? Il ne t’as pas fait mal ? Tout en disant cela, il pose ses mains autour sur son cou, puis sur ses épaules et sur ses bras pour y déceler un hématome ou pire une fracture. Il pose son regard sur elle et penche la tête en soupirant doucement Elle n’as pas l’air d’être blessée, elle a juste beaucoup bu et elle a eu peur. C’est fini maintenant tout en lui frictionnant les bras doucement Entre dans la voiture, je t'emmène chez moi, tu vas pouvoir souffler tout en lui ouvrant la portière pour qu'elle s'y installe

(c) oxymort

Reprendre sa vie en mains... pas toujours une réussite

Appeler Mathis n’était probablement pas la meilleure idée qui soit, j’en ai parfaitement conscience sauf que acculée je ne voyais pas d’autres options à envisager. Venir ici était une mauvaise idée, je le savais… et boire c’était la cerise sur le gâteau. Sans l’arrivé de mon ange gardien il se serait passé quoi ? Ce type m’aurait entraîner dans une pièce isolée et je doute que ç'aurait été pour discuter gentiment. Non, clairement pas. L’homme m’attrape et me presse contre le mur avant de me forcer à l’embrasser. Je lui ais dit avoir un mec, mais il n’en a rien à foutre… J’ai un mec ? Non, plus maintenant, c’était une tentative pour l’arrêter mais ç'a échoué. Lamentablement. Je le repousse sans grand succès et je me pensais perdue jusqu’à ce que la voix de Mathis raisonne à mes oreilles. Mon Dieu que je suis heureuse de l’entendre, mon coeur manque un battement quand il attrape pour agresseur pour l’envoyer valser, lui balançant qu’il est mon mec quand l’autre type lui demande qui il est. Mon mec ? C’est qu’une excuse, je le sais totalement mais entendre ses paroles sortir de sa bouche me font comme un choc. Entre lui et moi ça a été ambigu, il est bel homme mais je me suis jamais permise de l’envisager ruis pas volage aux mœurs légères. Enfin, je ne l’étais pas parce que aujourd’hui je ne suis plus ce Je m’écarte dès que j’en ai l’occasion, regardant les deux hommes se défier mutuellement. Je crois qu’à cet instant je n’ai même pas conscience que je suis l’enjeux de ce combat de coqs. Je ferme les yeux instinctivement quand je vois mon agresseur brandir son poings, quand je les rouvrent il est à terre gémissant de douleur. Mes paupières papillonnent sous l’effet de surprise, je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que le bras protecteur de Mathis s’enroule autour de ma taille pour m’emmener avec lui.

Je m’écarte dès que j’en ai l’occasion, regardant les deux hommes se défier mutuellement. Je crois qu’à cet instant je n’ai même pas conscience que je suis l’enjeux de ce combat de coqs. Je ferme les yeux instinctivement quand je vois mon agresseur brandir son poings, quand je les rouvrent il est à terre gémissant de douleur. Mes paupières papillonnent sous l’effet de surprise, je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que le bras protecteur de Mathis s’enroule autour de ma taille pour m’emmener avec lui.

« Merci…»

Mes paroles sont qu’un souffle à peine audible. Le voir, le sentir m’emmener avec lui me donne l’impression d’une délivrance. Je me sent enfin en sécurité. J’ai d’ailleurs encore du mal à croire qu’il soit venu me chercher à cette heure sans se poser de question. Depuis ma rupture avec Adam je me sent isolée, et le fait de savoir que je peut compter sur Mathis, ça me fais un bien incroyable.

« Oui je crois que ça va. Plus de peur que de mal.» Ma respiration est rapide et irrégulière. Nous sortons et inspirer l’air frais de la nuit me donne l’impression de respirer enfin après une apnée prolongée. « Merci d’être venue. Je… je ne sais pas ce qui se serait passé si t’avais pas été là.»

Enfaîte si je sais, mais je crois que je préfère tout simplement ne pas y penser. C’est plus facile ainsi. Je frisonne en le sentant poser ses mains sur moi, il pourra appercevoir quelques bleu sur ma peau de porcelaine mais rien de grave. Je ressere autour de moi les pans de son blouson comme s’il s’agissait d’une armure avant de pénétrer dans sa voiture. Instalée côté passager, les battements de mon coeur commencent à se calmer. Je suis en sécurité, le cauchemar c’est terminé à la seconde même ou les bras protecteur de Mathis m’ont attrapée. Il vient s’installer à côté de moi. J’ai pas envie d’être seule, de rentrer chez moi et je crois qu’il s’en rends compte puisqu’il m’annonce me ramener chez lui pour souffler.

« Je suis désolée de t’avoir dérangé à cette heure de la nuit…. Mais je ne savais pas qui appeler.»

Je retiens ses larmes menaçant de perler sous mes paupières, quand je me rends compte que mon entourage depuis ma rupture est quasi désert. Mes relations étaient surtout les siennes et aujourd’hui je me retrouve seule dans un studio quasiment vide. Je fixe un point imaginaire devant moi quand il démarre pour me ramener chez lui. J’ai déjà l’air suffisamment pitoyable pour ne pas en ajouter davantage.

@Mathis Rowland ;

Pando

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Mathis Rowland @Ketsia Evans

◊ ◊ ◊

En roulant en direction de la maison ou se trouve Ketsia, Mathis est content qu’elle l’ai appelé même si cela fait un moment qu’ils ne se sont plus parlés. Elle reste une personne spéciale pour lui, c’est une étudiante brillante et il avait beaucoup aimé passer du temps avec elle pour l’aider dans ses études bien qu’elle n’en avait pas vraiment besoin. Tout ce dont cette jeune femme avait besoin c’est de la confiance en elle et il espère avoir pu lui en donner les moyens.

Il arrive rapidement sur les lieux et ne met pas longtemps avant de trouver Ketsia en fâcheuse posture avec un connard qui essaie de l’embrasser enfin qui essaie, il l’embrasse mais elle réussi à le repousser et c’est là que Mathis arrive pour faire comprendre à l’homme qu’il faut qu’il la laisse tranquille et quoi de mieux que de lui dire qu’il est son mec même si ca n’as pas l’effet escompté vu qu’il fonce sur lui pour lui donner un bon coup de poing, Mathis ayant fait du krav maga réussit à se baisser et lui assène un coup de pied dans le ventre et ce geste fait reculer et tomber l’homme qui vocifère des insultes et se tient le ventre.

Mathis ne perd pas de temps pour passer son blouson sur les épaules de Ketsia et l’entraîne loin de cet homme, il a eu mal mais vu le gabarit, il va vite reprendre ses esprits. Arrivés devant la voiture, il prend quelques minutes pour voir si Ketsia va bien, il lui touche son cou, ses épaules et ses bras. Tout à l’air normal, plus de peur que de mal. Mathis lui sourit et secoue la tête doucement

- N’y pense pas, tout sera oublier demain. Pas de souci, je suis content que tu m’es appelé tout en lui disant ça il caresse doucement les bras pour la réchauffer un tant soit peu, la tension était entrain de redescendre et elle commençait à trembler. Allez installe-toi, je t’emmène chez moi dit-il en ouvrant la porte de sa voiture puis fait le tour et s’installe à son tour et démarre pour prendre la route de chez lui.

- Ketsia, tu as bien fait de m’appeler et tu ne m’as pas dérangé, ce n’est pas tous les jours que je sauve une demoiselle en détresse tout en lui faisant un léger sourire avant de regarder la route. Arrivés dans l’appartement de Mathis, il s’en vas lui chercher un pull de l’université, lui enlève son blouson et lui tend pour qu’elle l’enfile.

- Mets-le, il va te réchauffer puis passe un bras protecteur autour de ses épaules pour l’entraîner au salon Installe toi sur le canapé et je t’apporte à boire. Il se lève et va dans la cuisine et lui prépare un thé et au bout de quelques minutes, il revient avec une tasse fumante qu’il pose dans les main de la jeune femme.

- Bois, ca te feras du bien dit-il en souriant tout en passant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Mathis la regarde, Ketsia ressemble à une poupée avec sa longue chevelure et ses yeux bruns pétillants même si à cet instant, ils sont triste et brillants. Tu voulais voir si j’étais toujours bon en Krav Maga ? Tout en lui souriant malicieusement pour détendre l’atmosphère.

(c) oxymort

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Je monte en voiture avec lui sans l’ombre d’une hésitation. Sa seule présence m’enveloppe d’une sensation de sécurité chaleureuse. Il est venue me chercher, m’extirper de ce bourbier dans lequel je me suis empêtrée sans l’ombre d’une hésitation. Pourtant, bien qu’il soit mon mentir, nous n’étions pas proche à ce point. L’ombre d’Adam sur ma vie m’avais toujours empêché de le voir autrement que comme un ami, et encore, les crises de jalousies parfois violente de l’homme qui partageais ma vie à ce moment là me poussais à une distance froide. Mathis avait toutes les raisons du monde d’ignorer mon appel à l’aide, et pourtant il est là, à presque trois heure du mat, il me ramène chez lui comme un petit oiseau blessé.

Je serre les pans de son blouson contre moi. Il ne met pas le contact tout de suite, je frisonne en sentant ses doigts effleurer ma peau, vérifiant que je vais bien. J’ai quelques marques au niveau de mon cou et de ma taille, mais rien de méchant. En somme il y a eut plus de peur que de mal. Beaucoup de peur… oui. Je perçois encore nettement le visage de ce cale type penché sur moi, j’ai l’impression de sentir encore son corps pressé contre le miens. J’ai encore le goût de son sang sur les lèvres… Sans l’intervention de Mathis ? Je crois que je préfère ne pas y penser. Je tourne la tête vers lui et lui offre un sourire timide quand il me dit être content que je l’ai appelé. Vraiment ? Je l’emmerde au beau milieu de la nuit… je me sent tellement ridicule que je peine à comprendre qu’il puisse sincèrement s’inquiéter pour moi. Pourtant c’est le cas. Je vois dans ses yeux que de la tendresse et de l’inquiétude. Même si je ne suis pas franchement douée pour cerner les gens, je refuse de douter de lui. Tout le monde n’est pas comme Adam… et fort heureusement. Bien qu’à force de mauvaise expérience je commence sérieusement à penser que nous vivons vraiment dans une société de merde ou seuls les mauvaises personne s’en sorte dans heurtes.

Je tremble comme une feuille morte durant tout le trajet qui se passe dans un étrange silence. Je n’ai pas froid, je crois que c’est seulement le contre coup émotionnel. La tension en moi redescend peu à peu. Je me reconnecte à la réalité et mon esprit se met à s’imaginer ce qui aurait put se passer sans son intervention… à ce qui se serait passé si j’étais restée chez moi tranquillement… si Adam m’avais pas quitté… Bref mon esprit tourne à plein régime et c’est une véritable torture. Le moteur se coupe, nous sommes arrivé et je crois que ça me sauve. Ca coupe court à cette torture cérébrale, où en tout les cas ça dévie mon attention. Suffisament pour que je me sente mieux.

Je reconnecte toute mon attention à Mathis et lui accorde un sourire à la fois tendre et sincère quand il me dit que ce n’est pas tous les jour qu’il peut sauver une demoiselle en détresse. Il esy gentil avec moi, sa présence me réconforte. Arrivés chez lui je le laisse m’oter son blouson et j’enfile son pull de l’université. Je me pelotonne à l’intérieur comme un chaton, le vêtement est imprégné de son odeur que je hume d’une profonde inspiration. Je le remercie. Il est trop grand pour moi et me fais presque une robe mais je me sent extrêmement bien à l’intérieur. Je dois avoir l’air ridicule et vulnérable. Je n’aime pas me sentir ainsi, je devrais être capable de reprendre le dessus. Un soupir d’aise m’échappe quand il vient m’enveloppe d’un bras protecteur. J’ai envie de me blottir contre lui, d’enfouir mon visage contre son torse ou dans le creux de son cou pour le sentir refermer sur moi ses bras protecteur. Je ne peux pas céder à cette envie que je sent poindre en moi. Il ne comprendrait probablement pas ma réaction et il aurait raison. Ce soir… ou plutôt cette nuit, je vois Mathis sous un nouvel angle, je le regarde comme l’ami qu’il est, mais pas seulement. Je ne sais pas si c’est le contre coup de ce soir, ou le fait que aujourd’hui ma situation ne soit plus la même que par le passé, mais c’est différent.

Installée sur le canapé, je l’attend pendant qu’il me prépare un thé dans la cuisine. Mes genoux contre ma poitrine. Mon regard est perdu dans le vide et mon attention happée par un tourbillon émotionnel semblant sans fin. J’attrape la tasse fumante entre mes mains, lui adressant un sourire tendre avant de le remercier. La chaleur est agréable et réconfortante. Mon coeur manque un battement quand il attrape une de mes mèches de cheveux pour la replacer derrière mon oreille. Mon regard azur vient se perdre dans l’obscurité brune de ses prunelles.

«Oui c’est ça, j’avais peur que tu perdes la mains. » Je lui adresse un sourire plus léger quand cette atmosphère plus légère et chaleureuse me fais un bien incroyable. « Je suis forcée de constater que tu n’as rien perdu de ta dextérité.» Il a mis ce mec au tapis en un rien de temps malgré sa carrure imposante. Mathis viens s’installer à côté de moi, je bois une gorgée de thé avant de déposer ma tasse sur la table basse, et c’est presque instinctivement que je viens déposer ma tête sur son épaule. Je ne devrais pas ? Probablement, mais je ne suis pas réellement apte à songer aux conséquences de quoi que se soit ce soir. « Je ne sais pas comment te remercier pour ce soir Mathis. Je ne sais pas comment tout ça aurait fini si tu n’avais pas été là.» En fait si j’ai peur de le savoir et c’est bien ce qui me fait le plus mal. Ma main s’appuis sur son torse pour me redresser et lui faire face, mon regard plonge dans le sien, je lui adresse un sourire timide mais des plus sincère. Mon visage est si proche du sien que je son souffle chaud caresse ma peau et son odeur emplit mes narines à chaque inspiration. en tous les cas te voir mettre ce type au tapis c’était très… impressionnant.» .

@Mathis Rowland ;

Pando

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Mathis Rowland @Ketsia Evans

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Mathis n’est pas un modèle de vertu bien au contraire, mais forcer une fille à faire quelque chose qu’elle ne veut pas, il ne l’as a jamais fait et ne le fera jamais. c’est cette pensée qui tourne dans sa tête quand il prend la route de chez lui avec une Ketsia pelotonnée dans sa veste et tremblante de peur. De ce qu’il se souvient Ketsia est un rat de bibliothèque et une acharnée de travail et il se demande bien ce qui a bien pu se passer pour qu’elle aille dans cette fête ou visiblement elle n’avait pas l’air de connaître grand monde et qui aurait pu mal finir pour une jeune et jolie jeune fille comme elle. Il arrive au bon moment, un type essaie de l’embrasser mais rapidement il arrive à le mettre hors état de nuire et entraîne Ketsia avec lui pour fuir cette maison. Ils s’arrêtent près de la voiture, Mathis se doit de voir si elle n’as rien, il paple ses épaules et ses bras et mise à part des bleus et une grosse peur, elle survivra.

Lorsqu’ils arrivent chez lui, Mathis s’empresse de lui enlever son blouson et de lui apporter un pull de l’université, il l’emmène sur son canapé, l’aide à s’asseoir puis va lui préparer une tasse de thé qui la réchauffera. Du coin de l’oeil, il la voit enfiler son pull et bon sang qu’elle est sexy avec son pull, c’est son péché mignon, il aime voir les femmes porter son t-shirt, au début avec sa femme, elle portait régulièrement ses t-shirt que ca le faisait vibrer. Il revint s’asseoir auprès d’elle et lui donne la tasse en lui souriant, elle semble reprendre des couleurs et c’est bon signe. Leurs regards se croisent, il se sent soudain charmé par les beaux yeux de Ketsia, il l’a toujours trouvé belle mais à l’époque et de part qu’il était son mentor, il se refusait de la charmer bien que l’envie était présente, la belle étant timide et quand il la taquinait, il voyait qu’elle était gênée alors il n’insista plus. Il se hasarda à lui remettre une mèche de cheveux derrière l’oreille et un léger frisson vint lui hérisser les poils.

- Comme tu as pu le constater, je n’ai rien perdu un léger rire sortit de sa bouche il ne lui dira pas mais il quand même mal à la main, il faut dire que depuis qu’il est sorti de prison, il s’entraîne mais ne se bat plus et l’adrénaline a fait son œuvre et il a peut-être sur estimé sa force. Mathis s’appuie sur le dossier du canapé quand soudain Ketsia pose sa tasse et vint poser sa tête sur son épaule, il est étonné mais prend ça pour un signe réconfort après ce qu’il vient de se passer, il soupire doucement et vint poser une main sur son épaule. L’ambiance légère qui régnait au début est entrain de tourner pour devenir un peu plus sensuelle.

- T’inquiète pas pour ça, un sandwich à la cafétéria de l’hôpital fera l’affaire. Un des défauts de Mathis c’est qu’il ne peut s’empêcher de faire de l'humour quand il sent que la situation lui échappe. La main de Ketsia se pose sur son ventre, les cheveux de la belle viennent lui caresser le menton, elle se redresse pour planter son regard dans le sien. Le souffle de Mathis devint court, ses yeux se posent sur les lèvres pulpeuses de Ketsia.

- Je t’apprendrais si tu le désires dit-il en déglutissant difficilement il prend une longue inspiration Ketsia, s’il doit se passer quelque chose entre nous, c’est que tu en ai envie et pas pour me remercier sa voix est douce et il caresse doucement sa joue. Etant jeune, il a beaucoup profité de son statut pour avoir une fille mais là il ne veut plus faire de mal.

(c) oxymort

Reprendre sa vie en mains... pas toujours une réussite

Cet élan soudain de vouloir reprendre le contrôle de ma vie après mon expérience avec Adam me semble maintenant assez dérisoire. Les nombreuses fois où il m'a rabaissée, où il m'a confinée dans une existence trop prudente et trop restreinte pendant une période qui me semble maintenant interminable, m'ont laissé une impression d'avoir perdu un temps précieux que je dois à présent rattraper. Je suis consciente de l'absurdité de ma situation, je me sens comme une adolescente rebelle qui a ce besoin dérisoire et quasi infantile de défier l'autorité parentale pour affirmer son propre moi, pour prouver qu'elle existe en tant qu'individu autonome et indépendant. Alors oui, à force d’agir comme une enfant, de laisser la déraison me gouverner, ce qui devait arriver arriva : Les ennuis. Qu’est-ce que j’aurais fait si Mathis n’était pas venu me sauver les fesses ? Je tremble comme une feuille rien que d’y penser.

Sa présence, cette sensation de sécurité que me procurent ses bras forts enroulés autour de moi, a le don de me rassurer de manière quasi instantanée. Pourquoi lui, me demandez-vous ? Il était autrefois mon mentor, et notre relation était empreinte d'une grande complicité. Si je n'avais pas été aussi aveugle et inébranlablement fidèle à Adam à cette époque, lui et moi aurions peut-être franchi ensemble certaines limites qui semblaient insurmontables. Cependant, nous ne sommes pas à ce point proches, au point de me sentir libre de le contacter pour demander de l'aide à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit… et pourtant, il est la première personne à qui j’ai pensé, le premier visage que je voulais voir dans cette épreuve. Il y a des choses dans la vie qui ne s’expliquent pas vraiment, des sentiments qui émergent sans que l'on puisse les anticiper ou les comprendre pleinement.

Nous arrivons finalement chez lui. Je troque son blouson, qui avait servi à me protéger contre le vent glacial de la nuit, par son pull de l’université. Il est trop grand pour moi, mais il a cette agréable sensation de confort et de chaleur. J’inspire profondément, me pelotonnant à l’intérieur comme si je cherchais à me fondre dans le tissu. Le vêtement est imprégné de son odeur, c’est terriblement agréable, presque apaisant. Je m’installe ensuite sur son canapé, une tasse de thé fumant entre les mains. La chaleur de la tasse se répand dans mes doigts, un contraste agréable avec la fraîcheur de la nuit. J'ai encore du mal à croire que je suis là chez lui, au milieu de la nuit. Il doit me prendre pour une folle… ou une inconsciente… ou peut-être les deux probablement. Mais en cet instant, je m'en moque, je me sens juste incroyablement bien. Apaisée. En sécurité.

Nos regards se croisent, et une sensation étrange me parcoure tout le corps, s'attardant le long de ma colonne vertébrale. C'est comme si un courant électrique invisible me traversait. Mathis est vraiment un homme séduisant, un fait indéniable et universellement reconnu. Il faudrait être aveugle ou complètement insensible pour ne pas le remarquer. Mais ce soir, il y a quelque chose de différent, quelque chose d'indéfinissable dans l'air. Mon regard sur lui a changé, son charme viril m'attire plus que jamais, me captivant et me charmant de manière inattendue. Mon coeur commence à battre plus vite dans ma poitrine, comme un tambour sauvage. Je ne m'attendais pas à ça, à me retrouver hypnotisée, paralysée par l'aura magnétique de cet homme. À être emportée par une attirance si soudaine et si intense pour Mathis. Est-ce la peur qui une fois retombée me mets ainsi en émoi ? Je ne saurais pas le dire. Mon coeur manque un battement quand il vient replacer une de mes longues mèches brune derrière mon oreille. Je me fige et use d’une pointe d’humour pour alléger l’atmosphère subitement devenue plus chaude. Je dois détourner son attention de ce léger rouge me montant au joue. Je veux… et je dois cacher cette émotion étrange qui se profile dans chaque partis de mon corps.

J'avance lentement vers la table basse, ma tasse encore chaude entre les mains. Après avoir dégusté quelques gorgées du liquide réconfortant, je la dépose doucement sur la surface de bois. Puis, avec une familiarité qui pourrait surprendre certains, je trouve ma place contre son torse solide et rassurant. Est-ce que j'enfreins les règles de la bienséance ? Peut-être. Mais après la soirée désastreuse que je viens de passer, je ne suis plus à ça près. J'ai désespérément besoin de réconfort, et sa présence à mes côtés m'apporte juste cela. Je sens sa main se poser sur mon épaule, et cette simple action me procure un bien-être incroyable, comme un baume apaisant sur une blessure à vif. Je le remercie encore, me questionnant sur ce que je pourrais faire pour le remercier. Un sandwich à la cafétéria de l’hôpital ? il est pas difficile. Une manière légère de me faire comprendre qu’il souhaite me revoir ? Concentrée sur les battements de son coeur, je me mordille nerveusement la lèvre inférieur.

Je me redresse tout en lui avouant que le voir mettre ce mec au tapis m’a impressionnée. Mon regard croise le sien et viens s’y planter. Je n’arrive pas à me défaire de l’obscurité hypnotisant de ces iris. Je joue avec le feu ? M’aventure dans un jeu dont je ne connais pas les règles ? Je n’en sais rien… Là tout de suite, la seule chose qui me sois évidente c’est que je me sens bien apaisée et plus légère en sa présence. « Je ne suis pas certaine d’être une très bonne élève, mais une invitation comme celle-ci ne se refuse pas. » Et puis… se serait l’occasion de passer plus de temps avec lui… et d’être plus autonome et rassurée à l’avenir quand je pointerai mon nez à l’extérieur. Et puis… les mots qu’ils prononcent ensuite font bondir mon cœur dans ma poitrine. Je fixe ses lèvres qui m’attirent et mes joues se tintent d’un rouge pâle délicieux. Mes lèvres s’entrouvrent lorsque sa main viens caresser ma joue dans un geste d’une tendresse infini. « et si… si j’en avais envie ? » Mes mots sont un souffle à peine audible qui se meurt sur ses lèvres. Je suis trop proche de lui, et je suis moi-même surprise de mon audace. La trahison d’Adam a laissé en moi des blessures qui ne cicatriseront peut être jamais, il a instauré en moi un manque de confiance énorme. À force, j’ai fini par me voir comme il me voyais : comme une pauvre fille frigide, indigne de l’affection de qui que ce soit. Dans les yeux de Mathis je ne me vois pas ainsi, il ne me renvois pas ce reflet hideux de moi. Je me penche légèrement vers lui, mes lèvres effleures les siennes, son souffle chaud est comme une caresse délicate sur ma peau. Les paupières closent je me perds un instant, dans un baiser tendre mais néanmoins emprunt d’un désir pressant. Et puis… c’est comme si je prenais subitement conscience de ce que je suis entrain de faire, je me recul subitement, les joues rosies. Je baisse les yeux comme si je craignais sa réaction après cet instant d’abandon. « Excuses moi Mathis. J’aurais pas dû. Je… je suis désolée. » Désolée de quoi de l’avoir embrasser ? Je ne regrette absolument pas, mes lèvres tremblantes en veulent plus, mais je peine à assumer cette envie qui née en moi lorsque je suis à ses côtés.

@Mathis Rowland ;

Pando

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Mathis Rowland @Ketsia Evans

◊ ◊ ◊

Mathis aime les femmes et aime plaire. Il faut dire qu’il a un physique plutôt avantageux, un brun avec des yeux bleus ca aide beaucoup et vous ajoutez un corps dont il prend soin à la salle, ca aide pour faire tomber les filles et Mathis la vite compris. Quand il était en étude pour devenir chirurgien, il en a beaucoup joué et profité puis est arrivé Ruby et son passage en prison mais ce n’est pas pour autant qu’il s’est calmé, il est juste prudent.

C’est une Ketsia déboussolée et emmitouflée dans sa veste qu’il ramène chez lui, il lui prête l’un de ses pull et lui fait un thé chaud pour la réchauffer. Ketsia est une belle jeune femme mais qui est bien trop timide pour en avoir conscience, quand il a été son mentor pendant ses études, il l’a un peu draguée mais a très vite vu que la demoiselle était gênée et n’as pas insister.

Après avoir troqué sa veste contre l’un de ses pulls d’université, il l’installe sur le canapé et lui prépare un thé bien chaud qui réchauffera son corps transi de peur et de froid et s’installe à côté d’elle, il n’as pas l’intention de lui demander ce qui lui est passé par la tête pour aller dans ce genre de fête et pourquoi elle l’as appelé lui et pas une autre personne, cela ne sert à rien de l’inonder de question, il perçoit qu’elle se sent déjà honteuse et il n’as pas envie d’en rajouter une couche et puis il faut dire que l’ambiance commence à changer sans qu’ils ont fait quoi que ce soit pour ça. Leurs regards se croisent et restent accrochés souvent, un sourire vint s’afficher sur le visage de Mathis et il ne peut s’empêcher de faire de l’humour quand il sent que la situation est sur le point de lui échapper et c’est ce qui se passe avec le fait qu’elle voulait qu’il ne perde par la main avec le Krav maga.

Soudain, Ketsia pose sa tête contre le torse de Mathis, ce simple geste le fait tressaillir et automatiquement il pose un bras réconfortant sur son épaule, son parfum vint lui chatouiller les narines et son ventre se tord, il continue dans sa lancée de l’humour quand elle veut le remercier et qu’il lui dit qu’un simple sandwich à la cafétéria de l’hôpital fera l’affaire. Elle se redresse et le regarde en l’informant qu’elle l’as impressionnée en mettant cet homme au tapis. Mathis sourit et se sent flatté de cette annonce car il a eu quand même mal mais ca il ne lui dira pas quoique ca peut être bénéfique pour lui, quoique il n’as pas besoin de cette excuse là vu la tension qui est entrain de monter. Il la détaille et son regard se pose sur ses lèvres pulpeuses, il se redresse également pour lui faire face.

- Nous verrons ça lors de notre 1er entraînement tout en lui faisant un clin d’oeil. S'il peut lui apprendre deux – trois choses pour se défendre, il en serait ravi mais pour l’instant, il y a autre chose qui occupe son esprit, il voit et sent que leur attirance est réciproque, il n’as pas envie d’y résister mais veux être sûr qu’ils sont sur la même longueur d’onde. Il lui caresse la joue tout en lui disant que s’il doit se passer c’est qu’elle en as envie et non pas pour le remercier. Doucement, elle lui dit qu’elle en en as envie. Lentement, elle se penche vers lui et ses lèvres douces vinrent se poser sur les siennes. C’est un baiser tendre qu’ils s’échangent mais c’est un festival dans le corps de Mathis mais qui s’arrête quand la belle se détache en s’excusant, Mathis voit ses joues se tinter de rose, c’est si touchant de la voir ainsi.

Il pose son doigt sur sa bouche pour la stopper Ne dis pas ça, j’adore te voir rougir lui dit-il doucement ses bras viennent entourer sa taille et l’attire contre lui puis il soulève son visage pour l’embrasser doucement, baiser tendre puis sensuel quand sa langue vient à la recherche de la sienne et entament une danse endiablée. Ses bras se resserrent sur sa taille fine puis l’une de ses mains descend lentement sur sa hanche, puis se glisse sous son pull et remonte pour caresser sa peau.

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Je ne suis pas dans mon état normal, en plus d’avoir bu quelques verres j’ai du appeler au secours comme une pauvre petite biche apeurée. Est-ce que je regrette d’avoir appelé Mathis ? Oui et non… Oui parce que j’ai honte qu’il me voit dans cet état de vulnérabilité et non parce que sa présence me rassure. Il me ramène chez lui et je me blottis dans son pull de l’université. Je me pelotonne à l’intérieur, profitant de sa douceur et de son odeur enivrante. Il était mon mentor et me retrouver ainsi chez lui n’est pas conventionnel. S’il m’a dragué par le passé, je n’étais pas libre et j’étais trop timide et sur la réserve pour entrer dans son jeu. Les choses sont bien différentes aujourd’hui. Je suis célibataire oui, et surtout je ne suis plus, ou plutôt ne veut plus être cette petite chose aux allures timide et frigide. Je veux enfin profiter de la vie et prendre ma revanche sur les mots tranchants et acide de mon ex. Je veux lui donner tords, lui prouver que j’ai plus d’intérêt et de charme qu’il le proclame.

Je ne le devrais probablement pas, mais je viens poser ma tête sur son torse, un geste que je ne calcule absolument pas. Son parfum vient emplir mes narines, j’inspire son odeur et me laisse bercer par les battements réguliers de son cœur. Je me redresse et je crois que je perds le contrôle de la situation lorsque mes iris croisent les siens, y plongeant… s’y noyant.

« J’ai déjà hâte d’y être. »

Mon premier entrainement ? Tous les deux ? Ca veut dire que nous allons nous revoir, passer plus de temps ensemble. Je souris certainement bêtement à cette idée. Mes iris plongeaient dans les siens, les choses dérapent lentement. Il veut que je sois certaine d’en avoir envie, il veut s’assurer que je n’agis pas ainsi parce que je pense devoir le remercier. Ce n’est pas le cas. Je n’ai étrangement jamais été aussi certaine de moi. Ses doigts caressent ma joue avec une tendresse étourdissante, mes iris se fixent sur ses lèvres qui m’attirent d’une manière quasi irrésistible. Je l’embrasse timidement, mes lèvres se déposent presque chastement sur les siennes. Comme un premier pas vers lui. Je recule timidement, les joues en feu, je m’excuse bêtement alors qu’au fond je ne regrette absolument pas mon geste. Oh non… moins encore lorsqu’il dépose son doigt sur mes lèvres avant de m’avouer, aimer me voir rougir. Oh merde, il me met dans tout mes états. C’est dingue.

Je lui souris tendrement lorsque je sens sa prise autour de ma taille se raffermir, me serrant contre lui pour venir dompter mes lèvres des siennes d’abords tendrement puis avec plus de fougue. Mes lèvres s’entrouvrent pour laisser ma langue venir danser langoureusement contre la sienne. Mes bras glissent autour de son cou, mes doigts s’emmêlent dans ses cheveux ébène. Je frissonne en sentant sa main glisser sous mon pull, directement au contact de ma peau, je manque de défaillir. Le feu qu’il fait naître entre mes cuisses est inédit, c’est puissant et incroyable. Pour une fois je cesse de réfléchir, de tenter de raisonner sur ce qui est bien ou mal, de ce qui est bien de faire ou non… J’agis seulement comme j’en ai envie. Pour la première fois, je laisse le plaisir, l’envie me guider. Mon corps tremble contre le sien, je me redresse et viens m’installer à califourchon sur ses genoux. Je l’embrasse à en perdre haleine, comme si ma propre vie en dépendait et mes doigts glissent sous son haut, caressant ses muscles parfaitement dessinés.

Je suis incapable de prononcer le moindre mot. D’une part parce que mes lèvres semble sceller contre les siennes, et puis ma gorge est nouée par l’émotion et le désir puissant et intense. J’ai peur que mon manque d’expérience et mon manque d’audace le fasse fuir. N'est-ce pas exactement ce qui a fait fuire mon ex ? Il disait quoi déjà ? que j’étais frigide… J’ai tellement peur de déplaire à Mathis, de le décevoir que je semble figer.

@Mathis Rowland ;

Pando

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Mathis Rowland @Ketsia Evans

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Il se souvient de la 1ère fois qu’il a vu Ketsia, elle était toute fragile toute timide, elle se fondait dans la masse des étudiants mais Mathis se souvenait bien de ses jolis yeux, au fur et à mesure qu’il la côtoyait, il remarquait non seulement qu’elle était mignonne mais qu’elle en avait dans la tête et qu’elle ferait un excellent médecin si elle se décidait à briser sa timidité et c’est un soir à la bibliothèque qu’il devint son mentor, il la voyait souvent assis à un table seule avec une montagne de livres autour d’elle, il lui proposa un café, elle en a profité pour lui poser une question et c’est comme ça que tout à commencé. En tout bon séducteur qu’il est, il a essayé de la draguer mais voyant le malaise qu’il provoquait chez elle, il arrêta vite.

Mais ça c’était avant et le temps à passer puis il y a eu l’épisode Ruby le passage en prison et il a appris de ses erreurs enfin certaines d’entre elles. Bien sûr quand elle l’as appelé tremblante de peur, il était loin de s’imaginer qu’il pourrait se passer quelque chose, il y est allé car il apprécie la jeune fille et qu’il a toujours ce côté chevalier servant.

Il l’emmène dans son appartement pour qu’elle retrouve ses esprits et se calme. Assise sur son canapé avec son pull d’université et une tasse de thé bouillant dans les mains, Ketsia reprend peu à peu des couleurs, elle le remercie d’être venu la sauver et d’avoir mis en déroute l’homme qui tentait de l’agresser et pour détendre un peu l’atmosphère il lui a répondu qu’en fait elle voulait savoir s’il se défendait toujours en Krav Maga, cela déclencha un léger rire et il ajouta qu’il pourrait tout à fait lui donner des cours.

- Tu dis ça maintenant mais attend de me voir en entraîneur.. je suis strict dit-il en lui faisant les gros yeux c’était bien sûr une blague, jamais il n’oserais lever la voix sur une femme, de plus c’est lui qui lui propose des cours. Elle lui sourit et pose sa tête contre son épaule, il pose sa main sur son épaule, il la sent se détendre un peu, elle lève la tête plonge son regard dans le sien, bon dieu, elle si belle dans son pull et ses yeux ils pourraient s’y noyer et sa bouche qui s’est entre-ouvert c’est si craquant. Il ne veut pas qu’elle se donne à lui pour le remercier mais bien par envie et c’est ce qu’il lui demande tout en lui caressant le visage et la belle se penche vers lui pour l’embrasser timidement… et ce genre de chose fait fondre Mathis puis elle se recule et s’excuse les joues rouges, il lui pose un doigt sur ses lèvres et lui avoue qu’il aime la voir rougir.

Mathis est un peu trop fleur bleu pour un garçon mais que voulez-vous il a été éduqué comme ça, il a toujours vu son père idolâtré sa mère et la respecter et il a tenté de faire la même chose avec sa femme mais l’arrivée de leur fils et sa petite notoriété à tout fait capoté. Il passe ses bras autour de sa taille fine pour la serrer contre lui tandis qu’elle s’accroche à son cou et que ses doigts s’entremêlent dans ses cheveux, leurs bouches se scellent dans un baiser doux mais qui s’enflamment au fil des minutes. La main de Mathis passe sous son pull pour caresser la peau de Ketsia, il la sent frissonner, son ventre se tord et il commence à être à l’étroit dans son jean. Ketsia se met à califourchon sur lui, leurs langues tournoient dans un ballet sensuel, leur respiration est courte.

Au bout de quelques minutes, Mathis stoppe leur baiser et plonge son regard dans le sien, il frotte doucement son nez contre le sien et un sourire s’affiche sur son visage puis il l’attire contre lui et se lève en la tenant contre elle. Il lui prend la main pour l’emmener dans sa chambre, ils seront beaucoup plus à l’aise. Arrivés dans sa chambre, il se place face à elle et lui enlève son pull en lui souriant, puis il prend ses mains qu’il pose sur son pull pour qu’elle le lui enlève, il se trouve torse nu face à elle et avec un clin d’oeil, il vient lui enlever son haut, elle est magnifique, sa peau de porcelaine est douce comme de la soie, il lui caresse les bras puis sa taille enfin il se rapproche pour se coller contre elle et lui embrasser le cou et se serrer contre elle, ses mains glissent sur son dos et s’arrêtent sur ses fesses.

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Reprendre sa vie en mains... pas toujours une réussite

Je ne suis jamais parvenue à être une personne qui s'exprime facilement ou qui aime être le centre d'attention. En général, je tendais à me fondre dans la foule, à éviter le devant de la scène et je n'appréciais pas particulièrement l'idée de me faire remarquer. Certains pourraient me décrire comme étant "transparente", et je ne pourrais pas vraiment leur donner tort. Lorsque j'ai rencontré Mathis, j'étais encore avec Adam. Bien que l'attirance pour ce jeune et séduisant docteur ait été évidente, et malgré sa gentillesse constante à mon égard, je suis restée sur mes gardes, ne lui laissant aucune ouverture, aucun signe d'encouragement. Jusqu'à ce soir... Le regard que je lui porte maintenant est teinté d'une nuance différente. J'ai l'impression de le voir sous un jour nouveau, comme si je le redécouvrais. Comme s'il était une personne différente, une personne que je n'avais jamais vraiment prise le temps de connaître jusqu'à présent.

Quand je suis chez lui, confortablement installée à ses côtés, je me sens enveloppée dans un cocon de sécurité. Il m'enveloppe de cette aura protectrice qui a un effet incroyablement rassurant, presque comme une armure invisible qui me protège du monde extérieur. D'une certaine manière, je me sens terriblement ridicule de m'être laissée entraîner dans cette drôle de situation, un mélange déconcertant de réalité et d'absurdité. Ma naïveté m'a menée ici, et il est clair que, en plus d'apprendre à me défendre, je dois sans aucun doute apprendre à être plus méfiante envers le monde qui m'entoure. Il est temps pour moi de développer une prise de conscience plus aiguë des dangers potentiels et d'apprendre à naviguer avec plus de prudence dans la complexité de la vie quotidienne. Une part de moi envie ma soeur qui elle ne se soucis pas des autres, elle profite de la vie, s’amuse sans se poser de question. J’aimerais arriver à faire celà, je suppose que ça peut s’apprendre et qu’avec quelques efforts ça viendra avec le temps…

« Je crois que je serai bien curieuse de voir ça…»

Un sourire taquin, teinté d'une certaine malice, étire lentement mes lèvres. Je l’imagine alors en entraîneur strict et autoritaire, une vision qui, bien qu'inattendue, me fait étrangement frisonner de délice. Malgré cette image dure et imposante, je sais qu'il est incapable de me faire du mal. Au contraire, il a toujours fait preuve d'une attitude protectrice et prévenante envers moi, une facette de sa personnalité qui me plaît énormément et qui fait naître en moi un sentiment de sécurité réconfortant. J'approche doucement, déposant délicatement ma tête sur son torse. Je me laisse alors bercer par le rythme régulier et apaisant des battements de son cœur, calant ma respiration sur cette mélodie rassurante.

Dans ces moments, j'éprouve une perte totale de la notion du temps, je m'immerge dans le présent et c'est incroyablement agréable. Je finis par me redresser lentement, plongeant mon regard dans le sien, me noyant complètement dans l'obscurité profonde de ses iris hypnotiques. Il a peut-être peur que je me jette dans ses bras simplement parce qu'il m'a sauvée, mais il se trompe. L'instant où mes lèvres viennent effleurer les siennes avec timidité, je réalise à quel point j'ai toujours désiré cela. Je comprends que ce n'est pas seulement le résultat de ma gratitude, mais aussi l'expression d'un désir ancien et profond. J’assume que difficilement ce désir qui m’anime, mes joues s’empourprent et je m’excuse comme si j’avais quelques chose de mal. C’est faux et il me rassure immédiatement en me disant aimer me voir rougir. Ses bras, forts et rassurants, glissent doucement autour de ma taille. Il me presse tendrement contre son torse, m'invitant de manière délicate et d'une infinie tendresse à poursuivre. Il m'encourage à me laisser aller, à abandonner mes réserves et à me laisser porter par le moment. Cesser de penser et de me préoccuper des conséquences potentielles, vivre pleinement l'instant présent et agir selon mes désirs les plus profonds. Je laisse les flammes du désir, qui couvent sous ma peau, pulser vivement et me guider. Je m'abandonne à ces sentiments, que je les laisse prendre le contrôle et naviguer ma trajectoire.

Je grimpe avec une assurance désinvolte sur ses genoux, m'installant à califourchon, et mes doigts agrippent férocement ses mèches brunes. Mes lèvres le dévorent avec une gourmandise intense et insatiable que je peine à présent à contrôler, chaque baiser étant plus profond et plus passionné que le précédent. Les mains de Mathis, fermes et chaudes, glissent sous mon pull, explorant avec audace la courbe de mon dos. Et lorsque ces doigts, doux et insistants, glissent sur ma peau, un gémissement profond et sensuel m'échappe, étouffé par l'ardeur de ses baisers. Je frisonne délicieusement contre lui, chaque frisson amplifiant le désir qui s'intensifie en moi. Lentement, mais sûrement, mon corps s'enflamme sous ses caresses, cette sensation est étourdissante, comme un tourbillon de passion qui me submerge sans cesse.

Face à face, nos regards éclatants de désir s'affrontent dans une danse enflammée. Mes lèvres, encore gonflées par l'intensité et la passion de ses baisers, tremblent légèrement, comme si elles étaient encore sous le choc de la douceur de ses lèvres. Son souffle, doux et chaud, caresse ma peau, me faisant frissonner à chaque expiration. Son odeur, un mélange enivrant d'arômes masculins et d'un parfum subtil, m'enivre délicieusement, inondant mes sens. Dans cet instant, je ne sais pas où nous nous dirigeons, et à vrai dire, je ne souhaite même pas le savoir. Je me contente de savourer l'instant présent, de me perdre dans la douceur de son regard, dans la chaleur de son étreinte. Rien de plus, rien de moins. C'est une expérience totalement nouvelle pour moi, et elle est incroyablement exaltante.

Il m'entraîne avec une certaine détermination vers sa chambre, et curieusement, je ne ressens pas la moindre angoisse. Pas même un soupçon de peur à l'idée de ne pas être à la hauteur de ses attentes, car il réussit à me mettre suffisamment en confiance. Le pull qu'il m'a gentiment prêté un peu plus tôt dans la soirée s'envole au-dessus de ma tête en un mouvement fluide, rapidement suivi par mon haut. Je rougis légèrement, une teinte rosée envahissant mes joues alors que je me retrouve à moitié nue devant lui. Son regard chaleureux, presque admiratif, me donne l'impression d'être belle, et j'aime cette sensation, cette assurance nouvelle qui s'éveille en moi. Avec un léger sourire, j'attrape les pans de son pull pour l'en débarrasser à son tour, révélant un torse aux muscles parfaitement dessinés qui me galvanise. Une douce et délicieuse sensation de chaleur m'envahit, émoustillant tous mes sens, faisant naître en moi une excitation que je n'avais que trop rarement ressentie auparavant. Mes doigts s’aventurent sur les lignes parfaitement dessinées de sa musculature, comme si je cherchais à en mémoriser chaque courbe, à les graver dans ma mémoire.

Un gémissement sonore, profond, émane de ma gorge lorsque ses lèvres tracent un chemin brûlant dans la courbe de mon cou. Chacune de ses attentions me fait frissonner, agitant une vague d'électricité qui affole mes sens et me laisse pantelante. Instinctivement, je presse mon bassin contre le sien, un hoquet de surprise s'échappant de mes lèvres lorsque je sens la bosse proéminente de son excitation déformer le tissu de son pantalon. Je le regarde ensuite, plongeant mon regard dans les profondeurs du sien, cherchant une quelconque assurance tandis que mes doigts, tremblants mais déterminés, viennent timidement défaire la boucle métallique de sa ceinture. J’en meurs d’envie, chaque fibre de mon être criant son désir, et pourtant mes gestes sont emprunts d’hésitation… un manque d’assurance qui me tient en haleine, contre lequel je m’efforce de lutter avec toute la force qui me reste. Mes doigts glissent contre lui, faisant glisser son pantalon pour qu’il se retrouve à ses chevilles. Je baisse les yeux pour admirer la bosse formée par son désir, encore comprimé dans un dernier carcan de tissu. Je mordille nerveusement ma lèvre inférieure comme je tentais de réprimer cette gourmandise que me torture d’une manière délicieuse.

@Mathis Rowland ;

Pando

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Mathis Rowland @Ketsia Evans

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C’est bien connu la vie est pleine de surprise et les bonnes résolutions sont difficiles à tenir. Il s’était juré qu’après son passage en prison, il calmerais son côté charmeur et se consacrerais à son fils, l’ouverture de son cabinet et ses heures à l’hôpital. Ce soir-là quand il reçut un appel de l’une de ses anciennes étudiantes il était loin de penser à ce qui allait se passer. Il était hors de question qu’il laisse Ketsia rentrer chez elle dans l’état de choc ou elle se trouvait. Il ne lui avait pas demandé ce qui s’était passé en détail, elle lui en parlerai si elle en avait envie et pour l’instant il était clair qu’il fallait qu’elle se calme et qu’elle se réchauffe. Mathis en bon chevalier servant, lui prête l’un de ses pull et lui prépare un thé et vint s’installer à côté d’elle sur le canapé et il est vrai qu’elle est belle dans son pull mais à ce moment-là, il n’y a aucune ambiguité sur la suite. Bien qu’elle ne rentre pas dans les détails, il la sent déboussolée et elle s’excuse de l’avoir dérangée en pleine nuit alors qu’ils ne sont pas vu depuis un moment. Cela aurait pu dégéner et clairement Ketsia n’est pas de taille à se défendre il lui propose même de lui donner des cours d’auto-défense et pense sincèrement que toutes les femmes devraient en prendre. Elle a l’air d’accord et ils se taquinent un peu, il lui dit qu’il peut être strict comme entraîneur, elle lui répond malicieusement qu’elle est curieuse de voir ça.

- Vous verrez bien Mlle Evans

Un petit jeu de séduction est en train de s’installer, c’est plaisant et bien qu’il devrait l’arrêter il ne fait rien, c’est même Ketsia qui va agir en premier en venant poser sa tête contre son épaule. Mathis respire doucement et au bout de quelques minutes, pose sa main protectrice sur son épaule et restent dans cette position un instant avant que la belle ne se redresse et plante son regard dans le sien, lentement elle se penche vers lui et pose doucement ses lèvres sur les siennes. Mathis n’est pas insensible à ce baiser mais il refuse qu’elle l’embrasse sous prétexte qu’il est venu l’aider. Ketsia s’arrête et tout en rougissant s’excuse, Mathis lui assure qu’elle n’as pas besoin de s’excuser et que le rouge lui vas bien aux joues. Ketsia sourit et se laisse aller dans ses bras, il l’enlace tandis qu’ils partagent un baiser timide mais très vite, cela devient sensuel et leurs langues commencent une danse sexy. Il resserre son étreinte autour de sa taille et ses mains passent doucement sous son pull et caressent sa peau douce quand a Ketsia elle se met à califourchon sur lui et leurs baisers s’amplifient, les mains de la brune plongent dans sa chevelure et leurs respirations se fait plus sonore. Ils s’arrêtent un instant pour reprendre leurs souffle, il lui caresse la joue et lui sourit avant de reprendre leurs baisers.

Emportée par le désir naissant, il la serre contre lui pour se lever et l’emmener doucement dans sa chambre. L’un en face de l’autre, il ne cesse de lui sourire, il veut qu’elle se sente à l’aise, lentement il lui enlève son pull et pose son regard sur son corps, elle a vraiment un corps de déesse, ne voulant pas la brusquer il caresse doucement ses bras puis vint caresser sa taille et se rapproche encore un peu plus. Il lui prend les mains qu’il pose sur t-shirt à lui pour qu’elle lui enlève. Elle lui sourit et pose ses mains sur son torse et se met à glisser sur ses abdos, il soupire doucement, ses caresses sont divines. Il se penche pour venir embrasser son cou, elle penche la tête pour lui laisser plus d’accès et le soupir qui s’échappe de sa bouche fait monter le désir et fait gonfler son entrejambe qui commence à déformer son jean. Ketsia prend confiance et ses doigts défont la ceinture ainsi que le bouton de son jean qui tombe au sol. Ils se regardent, il voit que le regard de la jeune femme est attiré vers son boxer déformé et son mordillement de lèvre lui fait penser à une invitation silencieuse de se découvrir encore plus. Il réduit encore plus d’elle, lui relève son menton pour l’embrasser et en même temps, il lui prend la main et la pose sur son entrejambe

- Envie d’une gourmandise ? Dit-il doucement, il a dit ça pour détendre l’atmosphère et il ne veut la forcer en rien.

Quand à lui, il pose sa main sur ses fesses et les caresses doucement avant de remonter le long de sa colonne et vint détacher son soutien-gorge qu’il enlève. Les yeux pétillants de plaisir, il a le loisir de la regarder et bordel, cette femme est magnifique, il lui sourit pour qu’elle prenne confiance en elle il se penche vers elle et lui murmure à l’oreille.

- Tu es sublime Ketsia l’une de ses mains redescend sur ses fesses et s’aventure sous son joli string.

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Reprendre sa vie en mains... pas toujours une réussite

Je ne regrette pas de l’avoir appelé à l’aide, moins encore de l’avoir laissé m’emmener chez lui pour que je puisse reprendre mes esprits. Sa présence m’apaise, je me sens en sécurité et à cet instant, c'est tout ce qui a de l’importance. Je crois que j’ai un peu honte de ma naïveté et de la situation dans laquelle je me suis mise. Depuis mon adolescence, j’ai connu qu’Adam, mise en couple trop jeune, avec un homme qui au fil des années a effrité ma confiance en moi, tant et si bien qu’aujourd’hui, j’ai l’impression d’être plus que l’ombre de moi-même. Je dois réapprendre à me connaître et à m’aimer telle que je suis, j’ai l’impression d’avoir des années de plaisirs et d’insouciance à rattraper et c’est très déstabilisant.

Ce jeu de séduction qui s’est progressivement installé entre nous, je ne l’ai pas vu venir, ou peut-être que je refusais de le voir, d’accepter cette attirance, ce désir brûlant sous ma peau, jusqu’à ce que je sois obligée de l’admettre, ses lèvres ensorcelantes deviennent une obsession dont je suis incapable de me défaire. Mon désir gagne un peu plus en intensité à chaque instant, à chaque regard, chaque caresse. Ce sont mes lèvres qui sont venues trouver les siennes, et mon audace me surprend encore. Depuis quand la jeune femme timide et sur la réserve que je suis prends ainsi les devants ? Je pense que les effets de l’alcool courant encore dans mon sang m’aide à me débrider et à accepter ce désir, cette envie qui me consume. Je n’agis pas ainsi parce que je suis encore saoule ou parce que je veux simplement le “remercier”, pour une fois, j’écoute simplement mon corps plutôt que ma tête, mes envies plutôt que ma raison… et c’est tellement libérateur.

Nos baisers d’abords tendres et timides se muent en une passion sauvage et dévorante, c’est comme si toutes les barrières et les réserves que je m’étais forgé cédaient toutes d’un seul coup. A présent il n’y a plus que lui et ce désir grandissant qui a de l’importance. Il m’emporte dans sa chambre et nous commençons à nous apprivoiser, rapidement mon pull puis son t-shirt s’envole laissant que deux corps en fusion, transit d’un désir aussi puissant que déroutant. Ses lèvres courant dans ma nuque sont électrisantes. Je suis dans l’incapacité de retenir mes gémissements, des soupirs d’aise de plus en plus sonore m’échappent et réchauffent cette atmosphère déjà brûlante. Je me laisse aller, je me laisse porter par cette vague de plaisir fou qui me submerge et m’emporte. Mes doigts agrippe sa ceinture pour la déboucler et baisser son jean laissant apparaitre la bosse imposante de son érection. Je déglutis péniblement quand l’air chaud de l’atmosphère semble se raréfier rendant ma respiration laborieuse. Les doigts de Mathis glissent sur ma peau, le long de l’arrête de ma mâchoire pour s’emparer de mon menton qu’il saisit pour me forcer à affronter son regard hypnotique avant de m’embrasser avec une tendresse délectable.

Il m’incite à céder à ses envies que je peine visiblement à assumer pleinement. J’ai tellement peur qu’il soit déçus… qu’il s’attende de moi à bien plus que je suis capable de donner. J’ai envie, mais une part de moi à cause d’un manque de confiance reste sur la réserve. J’ai été tant de fois rabaisser que j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Je veux, mais j’ai peur et je ne veux pas qu’il s’en aperçoive, je ne veux pas lire de la déception ou de la frustration dans son regard. Seulement Mathis semble posséder un don pour me rassurer, sa manière de me regarder, de m’admirer, de m’inviter à plus sans s’imposer. Je peine à trouver mon souffle quand mon soutien gorge tombe au sol dévoilant ma poitrine à son regard pétillant. Il me dit que je suis belle et je pique un phare comme une adolescente.

” J’ai envie de tellement de chose…”

Un sourire timide éttire mes lèvres quand je susurre ses mots contre les siennes avant de venir l’embrasser langoureusement, comme si ma vie toute entière dépendait uniquement de cet instant. Un couinement m’échappe, étouffé par la passion de ce baiser quand sa main s’aventure sous mon string. La chaleur qui déferle sous ma peau prenant possession de mon corps tout entier me plonge dans un état second. Je bascule dans un état ou c’est mon désir pour cet homme qui contrôle chacun de mes gestes, chacune de mes impulsions. Mes doigts agrippent l’élastique de son boxer pour libérer de sa prison son érection. Lentement mes doigts s’enroulent autour et commence à la caresser, lentement… timidement… Je ne veux pas faire d’erreur, je veux bien faire et lui laisser un bon souvenir de cet instant ou nous avons laissé l’envie et la passion nous emporter. Peut être que demain il regrettera, mais pour l’instant j’aspire plus qu’à une seule chose, profiter de cet instant autant que cela m’est possible.

Mon regard coule sur sa membrure que je sent durcir et gagner en vigueur sous mes doigts. Ma langue passe lentement sur mes lèvres, les humidifiant quand je me demande quel goût il peut avoir. Mon regard plonge dans le sien, comme si d’une manière silencieuse je lui demandais l’autorisation d’aller plus loins, comme si par un simple regard je lui demandais de me guider car oui, je manque cruellement d’audace et d’initiative. Pourtant le désir et là, contenu en moi comme un lion en cage demandant qu’à exploser.

@Mathis Rowland ;

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