Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Il y a très peu de choses que tu as gardé de ton passé. Si ton enfance, a été celle d’une gamine chouchoutée par des parents se tuant au boulot, et un grand frère chamailleur mais protecteur, tu ne peux pas vraiment dire que l’adolescence à suivie le même chemin. Tu avais pourtant tout pour réussir. Mais la disparition de tes parents, t’a changé. Ton frère sans doute plus encore. Être en charge de sa petite sœur alors qu’on est à peine majeur ce n’est pas réellement la vie qu’on rêve d’avoir. Tu as rapidement compris que tu devenais un poids pour lui, et que trouver de l’argent pour que vous mangiez était une pression sur ces épaules qu’il gérait mal. Il a toujours été à chier pour gérer quoi que ce soit de toute manière. Tu as pourtant tout fait à l’époque pour le rendre fier de toi, et ne gaspiller aucun centime qu’il tentait de gagner. Sauf qu’il voulait toujours gagner plus, vous sortir de cette merde et tous les moyens étaient bons pour subvenir à vos besoins, même les pires. Il a commencé à changer de fréquentations, certains garçons que tu connaissais déjà, d’autres nouveaux et t’adressant des regards que tu appréciais moyennement. Tu n’aimais pas ce qu’il devenait aux contacts de ces mecs. Il devenait plus colérique avec eux, plus macho aussi. Il devenait irritable pour une raison purement stupide, et se mettait à picoler, fumer aussi. Tu as cherché à lui dire des dizaines de fois que tu ne voulais pas qu’il continue dans cette voix, que tu trouverais une autre solution pour l’aider. Sauf que tu avais 16 ans et qu’après un baffle violent qui t’aura jeté au sol, tu es resté silencieuse.

Parmi ces amis qui ont continué de le suivre malgré le drame, il y avait Wade. Tu le connaissais depuis toujours et même si tu as déjà entendu tes parents dire qu’un jour il tournerait voyou, tu appréciais l’ami qu’il était pour ton frère. Oh… soyons honnête tu appréciais bien d’autre chose chez lui avant le meurtre de tes parents. D’ailleurs ça a commencé entre vous un peu avant leurs disparitions. Entre toi et lui, il y a commencé à y avoir de l’attirance malgré que tu sois plus jeune que lui. Quand tu le regardais tu avais du mal à détacher ton regard de lui, de sa peau bi, de ces iris qui était en mesure de faire frissonner de la tête au pieds. Si tu étais convaincue que ton intérêt pour lui était à sens unique tu as vite compris que tu te trompais lorsqu’à l’une des soirées où tu avais suivi ton frère, son corps et le tien se sont pressés avidement l’un contre l’autre. Sa bouche avait le don de te faire tout oublier. Et la virilité qui émanait de lui avait de quoi te rendre folle.

L’affection que tu as eue pour lui a perduré dans le temps. Quand tu es parti pour étudier le droit et commencer ta carrière, tu as fini par moins le fréquenter, par soupçonner que lui aussi commencer à suivre un chemin différent du tien. Pour autant tu n’as jamais brisé totalement le lien. Même si lui et toi n’aviez plus vraiment de choses en commun, une part de toi continuait de fondre pour lui quand il l’apercevait. Dernièrement tu vis des choses pas simples au bureau. En tant que procureur tu continues de gérer des dossiers qui mettent tes nerfs à rude épreuve. Et parfois tu as besoin d’une pause. Sans compter que tu merdes pas mal avec deux de tes collaborateurs ces derniers jours. Tu inspires et reçois justement un message du voyou de ton enfance.

« Une virée ça te dit ? »

Tu élargis un petit sourire en voyant le message. Avec les années vous ne vous êtes pas vraiment arrêtez à une pression de vos corps l’un contre l’autre. Non, ça fait plusieurs années que vous nouez une relation qui n’en ai pas vraiment une. Disons simplement que lorsque l’un de vous deux à besoin de faire descendre la pression l’autre se débrouille pour atténuer la tension. Tu inspires et regarde ton écran d’ordinateur. Il est 19h c’est vendredi et, fait chier ! Tu en as envie.

SMS : Je suis au bureau, tu passes me prendre ?

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Il existe des moments dans la vie où c’et bien la merde et ce jour en est un bel exemple, un réveil avec un mal de crâne a tomber par terre et aucun joli petit cul près de moi dans ce lit banal d’un motel. Ouais j’ai tendance a être moins repérable ces derniers temps. En ce moment entre la disparition de Sienna, Calie qui est bizarre, l’attaque qu’on a pris et les responsabilités et les emmerdes je me dis qu’un café ne va pas suffire a effacer le merdier qui m’attaque dès que j’ouvre les yeux. Petite douche rapide avec mon gun près de moi au cas ou. Puis un café dans un diner. Je vais reprendre la moto pour retourner en ville quand je reçois un appel de la prison du comté, Josh Lopez. Il a été planté par un surin. Il n’a rien de grave juste des points de sutures et une furieuse envie de retrouver ses agresseurs. Il n’a pas encore terminé de faire le con ? Il demande une visite et la prison la lui accorde alors je vais m’y rendre…

Je grimpe sur ma bécane et démarre. Durant le trajet, je repense a lui, à moi, a nos conneries de gamins, a sa frangine. Putain elle est juge maintenant et y’a toujours pas de connard assez intelligent pour lui avoir passé une bague au doigt… Enfin c’est sans doute elle qui est bien trop intelligente pour éviter de se retrouver dans ce genre de merde là. Elle est canon la Taylor. A la demande de son frère je garde un œil sur elle, même si pour être honnête elle n’a pas besoin de moi. Par contre on se voit de temps en temps pour une virée en duo. Cette nana est toujours aussi canon que quand on était jeune… Peut être plus encore je crois. Une fois au pénitencier je montre patte blanche et on me fait entrer. Josh est salement amoché mais il est vivant. Il me parle de sa sœur et par respect pour elle j’évite de faire tremper Josh dans nos trafics moi je m’arrange pour lui faire parvenir du fric mais je refuse qu’il trempe dans nos affaires car Taylor ne le supporterait pas. En sortant je n’ai presque pas vu passer la journée. Josh c’est mon pote d’enfance c’est revenir à une époque ou la vie semblait plus simple et plus douce… Une fois dehors j’ai envie de bouger. Un petit message a la jolie Taylor.

« Une virée ça te dit ? »

Rien de compliqué entre nous, c’est simple et léger. Je me pose et allume une clope que j’ai a peine entamé en regardant le soleil se coucher et ce gosse de 15 ans qui cache ses larmes derrière sa capuche quand il repart avec sa mère… J’ai envie de lui dire de profiter de celle qui est là pour lui de toutes ses forces parce que putain quand elle n’est plus là c’est dur. Mon téléphone vibre et la jolie Taylor me fait encore plus plaisir de sa réponse que si elle m’avait envoyé un sexto. Je résiste a l’envie de lui répondre « j’arrive prépare les capotes » parce que évidemment me demander de passer la prendre, ça me donne envie de sex… Je réponds que « je suis là dans 10 minutes ». Je mets mon casque et je me lance. Je roule a vive allure mais sans dépasser les limites, le jour décline et darde une douce lueur orangée sur la ville. Quand j’arrive devant le bureau de Taylor elle est là à m’attendre. Elle n’est pas devant le bureau mais plus loin, là où on ne la verra pas embarquer avec moi. J’arrive à sa hauteur et m’arrête en la regardant de la tête aux pieds.

« Toujours aussi canon toi… »

Je lui lance mon sourire de charmeur et lui tends un casque que je garde sous ma selle de moto. Je crois que ces quelques années de plus, ces quelques rides et que ce corps qu’elle arbore avec une sensualité de femme me fait de l’effet. Plus jeune elle était magnifique et donnait à mes sens un désir fou, en tant que femme elle dégage une aura de séduction affolante.

« On prends de quoi faire un pic nic au paradis, on va boire un verre ou on part en couille ? »

Pic nic on prends a manger à boire et on trouve une vue torride, on papote on passe du bon temps. Boire un verre c’est pour penser à autre chose que les soucis et partir en couille c’est aller nous enfermer dans un motel pour baiser comme des sauvages… Elle ne choisi jamais « partir en couille » mais c’est une sorte de rituel et j’ai un peu ce besoin de tenir la parole faite a son frère et de veiller sur elle même si c’est inutile et qu’elle se gère sans doute mieux que ce que je suis capable de me gérer moi-même.

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Les hommes et toi c’est une histoire complexe. Si tu sais être attiré par eux, et profitez de leurs charmes, tu n’as clairement jamais ressenti la moindre émotion plus qu’amicale, sulfureux ou peut être passionné avec eux. C’est relativement simple dans ta tête, si tes parents ont été un modèle pour toi plus jeune du couple amoureux et heureux, ton avis est qu’ils n’étaient qu’une exception. Tu ne crois pas dans le sentiment amoureux. Si tu as déjà été la petite amie ou la nana de quelqu’un tu n’as jamais eu l’envie ni le désir de présenter quelqu’un comme tel. Pour toi les hommes sont interchangeables, c’est cruel et moche mais c’est ainsi et dans la société actuelle, il serait hypocrite de te blâmer pour cela. Combien d’hommes agissent ainsi envers les femmes ? Toi, tu assumes. Tu ne recherches autant attachement, pire tu le fuis des l’instant où cela devient trop sérieux. Tu fais partie de ces femmes indépendantes qui refusent d’exister sous l’aura d’un homme. Tu traces ta vie, et si celle-ci est solitaire alors soit. Il y a longtemps que tu l’es après tout. A tes yeux tu n’as plus de famille, tes parents sont morts et enterrés depuis bien longtemps quant à Josh… Putain son prénom est presque comme un souvenir vague. Josh t’a perdu le jour où il a commencé à te voir autrement que comme sa petite sœur à protéger. Le jour où se pensant responsable de toi il a pris la violence comme signe d’éducation. Il t’a perdu à l’instant même où il t’a regardé comme une femme à malmener sous prétexte qu’il coulait et qu’il n’était pas capable de le comprendre. Ton frère n’existe plus, celui qui était ton repère t’a abandonné et tu as appris à te faire seule.

Wade est le seul survivant de cette vie que tu as fait taire. Wade était là, et si tu es presque certaine qu’il n’est pas aussi clean que tu l’espères tu fais en sorte de ne jamais te mêler de sa vie. C’est simple entre vous, et ça fait du bien. Tu n’as jamais besoin de te justifier sur tes envies de le voir, et il ne se justifiera jamais non plus sur les raisons le poussant à te proposer des moments agréables. Vous êtes sans doute plus amis qu’amant même si aucune parcelle de son corps ne t’es inconnu. Et que ton ami est merveilleux lorsqu’il s’exerce à l’horizontal. D’ailleurs son message, est de bon augure. Tu as encore du boulot mais tu n’as aucune motivation à le poursuivre. Pourquoi ? Parce que ton esprit est parasité par les dossiers s’enchainant, que le gouvernement te met la pression, et que… Putain tu t’es envoyée en l’air avec deux de tes collaborateurs. Tu crains les répercussions, les discussions qui suivront les jours prochains et ça ne te permet clairement pas de statuer sur des dossiers de grandes ampleurs. Alors à la vue du message de Wade, tu te dis qu’il est temps. Tu as besoin de te détendre et d’oublier cinq minutes qui tu es. Alors tu quittes le bureau marchant quelques mètres plus loin, avant d’entendre raisonner la grosse cylindrée de ton ami d’enfance. Tu souris à l’approche de l’homme au casque sombre qui s’arrête et qui te tend un casque en te décrivant comme toujours aussi canon. Tu le fixe et tape de ta main sur son casque, comme une petite réprimande, avant de rassembler tes cheveux en arrière pour enfiler ton casque.

- Je sais parfaitement que tu balances ce genre de phrases à la con à chaque nana que tu sautes. Alors remballe ton chart, moi je sais pertinemment qui tu es.

Ou peut être pas. Après tout, rien ne te fait plus peur au fond que ton dernier repère ne s’écroule. Alors tu t’es juré de ne jamais poser de questions, de ne jamais trop analyser ces propos ou informations. Tu n’as jamais demandé pourquoi les motels, ou pourquoi parfois il semblait se tendre à l’approche de véhicules de police. Tu profites du temps qu’il t’offre et tu oublies que la vie n’a jamais été belle. La question qui fait parti de votre rituel subvient. Que veux-tu ? Pic nic, c’est le choix d’un endroit cool où vous mangerez en profitant de la vue avant de vous envoyez en l’air. Boire un verre, autre nom de code pour dire que l’un ou l’autre à besoin d’oublier son quotidien avant de profiter du corps de l’autre. Partir en couille, diminutif simple pour spécifier que vous arracherez vos vêtements avec sauvagerie dans le moindre endroit où vous finirez seuls. Tu grimpes sur la moto, entourant tes bras autour de la taille de ton ami en susurrant.

- Boire un verre. Et tu cesses de suite de me regarder comme si tu avais l’espoir que je dise « partir en couille »

Tu souris pourtant en déposant ton menton contre son épaule et en tapotant de ta main ses abdominaux recouverts. Aucun de vous deux n’est dupe sur les intentions de l’autre, vous vous connaissez depuis bien trop longtemps pour jouer les mystérieux. A ce jour, Wade est sans doute l’un des rares à tout connaître ou presque de toi.

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Je crois que ça lui ferait sans doute étrange à entendre mais j’admire Taylor. J’admire ce qu’elle est devenue. Elle n’était au départ que la petite sœur très canon de mon pote et plus tard elle était une source de désir et de plaisir intense, mais la résumer à son magnifique petit cul de déesse serait une connerie sans bornes. Taylor est une femme forte, déterminée, consciencieuse et qui mène sa barque contre vents et marais. J’ai dû prendre mes distances parce qu’on est dans des camps opposés. C’est pour ça qu’on a mis des codes en place. Qu’on ne se parle pas directement. Qu’on se démerde pour qu’on ne nous voit pas ensemble. Qu’on ne multiplie pas les rencontres. Je pourrais foutre un bordel monstrueux dans sa vie par mon seul nom et ma seule existence. Et pourtant on apprécie je crois ces moments ensemble. Quand elle débarque, elle affiche ce petit sourire léger qui montre qu’elle est contente de me voir et elle me fait fondre tout de suite. Y’a des nanas qui regrettent leurs jeunes années, Taylor est plus éblouissante avec ces quelques années de plus. Le temps l’a rendue femme et a exacerbé sa féminité. Sa moitié de trentaine lui va comme un gant. Je lui fais d’ailleurs le compliment, compliment qu’elle me retourne en disant que je sors ce genre de phrase à la con à chaque nana que je saute et me demande remballer mon char sachant pertinemment qui je suis. Je souris de plus belle en croisant les bras.

« Oh donc parce que je t’ai sauté, je n’ai pas le droit de te dire que je te trouve à tomber ? »

Je décroise les bras et laisse échapper un soupir avant de laisser tomber mes mains sur mes cuisses dans un geste d’abandon légèrement surjoué.

« Très bien, je ne te dirais plus jamais que t’es encore plus canon à chaque fois que je te croise. »

Elle grimpe derrière moi et enroule ses bras autour de ma taille. Elle met son casque et me serre doucement exprimant ainsi sans aucun mot qu’elle est contente de me voir. Pudique et réservée. Elle a toujours son armure même si elle me montre les quelques ouvertures. Je caresse ses mains du bout des doigts pour lui rendre le petit geste de douceur avant de l’écouter me répondre à ma proposition. Elle veut boire un verre. On va donc tracer assez loin de la ville pour ne pas qu’on nous retrouve ensemble. Je souris et lui lance.

« Un jour tu vas craquer Taylor Lopez… »

Je souris et mets mon casque alors qu’elle me donne une nouvelle marque d’affection. Je démarre le moteur et fais volte face dans la ruelle pour éviter qu’on pense que je sortirai par le sens de ma moto. Je préfère brouiller les pistes. Pendant 10 minutes, je tourne au pif en ville avec elle histoire de brouiller et de voir si on me suis. Puis je me dirige dans la circulation. Je prends un tunnel, ressort et passe plus. J’arrête ma course un instant vérifiant des trucs sur la moto mais j’observe. Rien. Je démarre et prends la route. Je vérifie alors que je roule vers Los Angeles et bifurque pour un petit bled sans histoire : Poway. Je pars sur une route et m’arrête devant un bar un peu discret de la périphérie. Je coupe le moteur et range nos casques sous la selle. Je regarde Taylor et me penche pour lui embrasser le front.

« C’est chouette de te voir Tay’… »

Je lui tourne le dos et pars devant pour entrer et lui tenir la porte qu’on aille enfin s’en jeter un.

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Tu aimes à tout maîtriser dans ta vie. Tu aimes avoir du contrôle, à faire de tes envies des réalités parce que rien, rien n’est inaccessible pour toi. Tu es un battante une femme qui préférera se tuer à la tâche durant des mois plutôt que de se dire que tu ne peux pas avoir ce que tu convoites. Tes certitudes, cette attitude de battante tu le tiens de ton passé. Rien ne te prédestiné à cette vie au fond, tu aurais pu être toute autre chose et puis tu as décidé que la mort de tes parents, te donnerait une motivation de faire en sorte d’éviter d’autres massacres. La ville de San Diego mais par bien des aspects elle est dangereuse, alors tu tentes de ton mieux de pallier et de supprimer à ces individus qui se pensent tout permis dans ta ville.

Wade est l’incarnation de ton passé. Il a été présent durant une bonne période de ton adolescence, et tu n’as jamais regretté un seul instant les moments volés que vous aviez tout les deux. Il est un ami cher, un ami d’enfance même si c’était surtout celui de ton frère. De ce que tu sais Josh, ton frère, est en taule. Il a été pris pour violence sur agents et en tant que récidiviste il a dû purger sa peine. Le juge en charge de son affaire, c’était approché de toi en demandant si tu désirais de l’indulgence. Tu as répondu que tu ne connaissais pas cet individu. Il y a longtemps pour toi que Josh a fait ces choix, et ceux qu’il a décidé de choisir se résumait à te frapper. C’est toi aujourd’hui qui donne les coups. Wade et toi vous voyez moins aujourd’hui, si ces visites sont régulières, tu as pris de la distance tout comme lui. Vos trains de vies en sont probablement pour quelque chose. En attendant tu es toujours très heureuse de le revoir, lui et son allure de bad boy qui te fait ouvertement craquer. Il commence par les compliments et même si tu y es sensible, tu le tacles en réprimant qu’il a ce genre de compliment pour chaque nana qu’il baise. Il sourit et ça illumine le tien de sourire. Il renchérit alors que tu grimpes derrière lui, disant que parce qu’il t’a déjà sauté il ne peut pas dire qu’il te trouve canon. Tu ris un instant en susurrant.

- Que tu sois un charmeur est quelque chose que je maîtrise… Mais ravie de savoir que je te plais toujours.

Tu enlaces son corps, t’y presse, alors que sa main caresse doucement la tienne et que tu t’humectes les lèvres un instant en souriant. Le moteur de la moto raisonne, Wade te dit qu’un jour tu craqueras et tu pouffes de rire. Caressant ces abdominaux tu susurres.

- Tu as le droit d’y croire, bad boy. Maintenant tu fonces ou faut que je la conduise ?

Il ne vaut mieux pas en réalité, tu penses ouvertement que dans la perspective ou tu serais la conduire d’une, tu ferais péter tous les radars de cette foutue ville et, la moitié des policiers de cette ville serait à vos fesses. Remarque ça pourrait être une soirée prometteuse. Mais la moto démarre et Wade est précautionneux. Il l’est toujours. Il prend régulièrement des chemins différents, ne fréquente jamais les mêmes endroits avec toi et te laisse toujours pleins de surprise. Si au départ tu te posais des questions aujourd’hui tu évites. Une part de toi sait qu’elle n’aimerait pas forcément ce qu’elle trouverait. Après une balade de plusieurs minutes, vous atteigniez la périphérie de la ville et la deux s’arrêtent. Tu poses pieds à terre et retire ce casque que tu confis à ton ami. Tu le regardes l’œil brillant alors qu’il avance vers un bar pommé qui sera votre refuge pour les heures à venir. Tu l’écoutes dire qu’il est content de te voir, un petit baiser sur ton front accompagnant ces dires. Tu le laisses reculer et prendre sa direction avant d’attraper sa main. Avec assez de force pour le retenir, tu l’attires à toi et attrape sa bouche. Tu lui adresses un baiser langoureux et lent avant de sourire et de reculer. Ton minois affichant sans filtre la malice que tu contiens en susurrant.

- Je suis assez contente de te voir moi aussi.

Tu mordilles ta lèvre et avance, laissant Wade ouvrir la porte du bar pour que tu y entres la première. L’endroit n’est pas désert mais presque, deux mecs sont au bar pendant qu’un autre dans le fond lit un journal devant un café. Tu observes l’endroit et trouve une table en retrait. Tu fais toujours en sorte de ne pas attirer l’attention, il en va de ta réputation, de ton amitié avec lui aussi. Tu t’installes et observe le géant à la peau hâlée qui prend place.

- Alors… tu l’as joue cow boy ce soir ? Je ne sais pas ce que je donnerais pour te voir avec tout l’attirail !

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Je sais ce qui sépare Taylor de son frère. Je sais qu’il regrette et que pour autant ils sont difficiles à réconcilier et je ne m’y risquerais pas. Je comprends les raisons de Taylor de se détacher de son frère et je refuse qu’elle soit impactée par nos conneries à lui et moi. J’aime beaucoup Tay’ et ça me ferait chier de mettre le bordel dans sa vie. Elle s’en sort à merveille et son frère ou moi, on ne serait qu’un duo de casse-couilles. Et je détesterai qu’elle tente de se mettre en péril pour moi. Alors puisque je tiens à cette nana et bien, je fais en sorte de lui éviter de se retrouver dans les emmerdes en la protégeant de ce que son frère et moi nous sommes. Et le pire, c'est que parfois j’ai ce besoin de la voir et de passer du temps avec elle. De retrouver un peu de ce passé entre nous et de juste replonger dans un moment d’adolescence où elle me regardait avec des grands yeux énamourés et moi petit à petit, je finissais par la voir autrement que comme la petite sœur canon de mon pote. Aujourd’hui encore, j’ai besoin de ces moments où on oublie qui on est pour n’être que Wade et Taylor…

Arrivé au bar, je me détends un peu. Nous n’avons pas été suivis. J’ai été prudent et quand ça concerne Taylor je le suis mille fois plus. Elle peut être exposée par ma faute ou se faire cibler par ces connards de la Bratva… Je refuse qu’on lui fasse le moindre mal. Elle n’est pas une Hounds, mais elle fait partie de ma famille malgré tout. Je tuerai quiconque lui fera du mal. Alors que je me fends d’une remarque et d’un baiser sur le front, Tay’ me retiens par le bras et m’attire à elle pour me donner un baiser étourdissant avant de reculer en me souriant pour avouer qu’elle est aussi contente de me voir. Elle se mord la lèvre et nous avançons. Je lui tiens la porte et entre derrière elle. Un peu en retrait, on s’installe. J’en profite pour observer la salle et m’arrange pour me mettre le mur dans le dos. On se retrouve sur une sorte de banquette d’angle et presque en face à face histoire qu’aucun de nous ne tourne le dos à la salle. Elle me demande alors si je la joue cowboy ce soir et qu’elle ne sait pas ce qu’elle donnerait pour me voir avec tout l’attirail.

« Pourquoi t’as envie de vérifier comment je chevauche ? »

Petit sous-entendu sexuel sauvé par la serveuse et son sourire ultra bright qui vient prendre les commandes. Je prends une Bud. Une bière en bouteille légère, histoire de ne pas conduire bourré même si je me serais tué pour une bière avec un shooter de bourbon. Je dois rester un brin raisonnable, il faut que je la ramène en vie. La serveuse repart avec nos commandes et je me tourne vers Taylor.

« Alors dis-moi, c’est quoi ce truc avec les cowboys ? Ça t’excite de me voir avec un chapeau ou c’est parce que tu regrettes de ne pas me répondre : partir en couille et du coup tu compenses en fantasmant ? »

Je lui adresse mon plus beau sourire charmeur en la regardant. Je connais ses raisons et sa réponse d’avance, mais c’est pas marrant si je ne la charrie pas un peu… Je continue de percer ses iris de mon regard alors que je penche la tête sur le côté tout en la fixant. Je sais d’avance que j’ai perdu face à elle au jeu de qui aura le plus de répartie. Je me redresse et retire ma veste pour la poser à côté de moi restant en t-shirt.

« Perso je suis plus casque de moto que chapeau de cowboy. »

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- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Tu n’es pas totalement aveugle quant à la vie que peut mener ton frère aujourd’hui, tout comme Wade au passage. Ta vie, ta fonction est telle que tu as fais en sorte d’en oublier certaines certitudes du passé. Ton instinct sait parfaitement que vous n’êtes pas du même côté de la vie, de la loi. Les gamins turbulents qu’ils étaient lorsque tu étais encore mineure, ne s’est pas arrêté à de simples conneries d’adolescents. Ton frère a mal tourné et tu es presque sûr que Wade n’est pas une oie blanche. Il ne l’a jamais été c’était ce que t’aimer après tout, plus jeune. Après le décès de tes parents, tout a flambé. Ton frère est devenu un autre homme, un homme que tu as détesté des les premiers instants. Irraisonné, violent, menteur, arrogant, macho. Tous ce qu’il n’avait jamais été. Si Wade a continué d’être proche de toi c’est simplement par le fait qu’il est resté celui que tu affectionnais. Celui qui voyait parfaitement les maltraitances de ton frère à ton égard, et qui faisait son possible pour temporiser les choses. Celui qui s’interposait lorsqu’il te fonçait dessus pour te corriger de tes provocations, de tes désapprobations. Pourtant, il était aussi là le soir lorsque Josh quitté votre logement pour disparaitre des nuits entières en sa compagnie. Tu n’as strictement jamais su ce qu’ils faisaient tous les deux. Si ce n’était que tu étais persuadé que ce n’était pas des choses que tu voulais savoir.

Wade ne t’a jamais oublié. Tu le sais, et tu n’as jamais pu le faire non plus. Il n’est pas simplement ton premier béguin, il est d’une certaine manière la seule ancre qu’il te reste avec le passé. Le seul vestige qui te rappelle d’où tu viens, et ce qu’il sait passer. C’est l’une des rares personnes qui connait tout de toi, ou en tout cas tout ton parcours dans les moindres détails avec les sous titres. Il connait ta manière de pensées, tes réactions et tes possibles agissements. Wade est probablement la personne qui pourrait le mieux te détruire aussi. Mais tu acceptes cette possibilité, qu’il soit une faiblesse dans cette vie blindée que tu t’es créée. Parce qu’au plus profond de toi tu sais qu’il ne te fera jamais de mal.

Ce soir, tu profites de lui. Tu en as besoin, tu as régulièrement cette nécessité de le voir, de te perdre, et d’oublier tes responsabilités quelques heures. Et c’est avec lui que tu aimes perdre le contrôle, fendre le masque. Comme à cet instant où il te donne ce baiser sur le front plein d’affection, et que toi tu ne puisses pas t’empêcher de prendre sa bouche pour lui spécifier que toi aussi tu es très contente de le voir. Tu pénètres le lieu de votre rendez-vous, et instinctivement vous vous placez dans un angle permettant de voir la salle à tout moment dans son ensemble. Que ce soit toi ou lui, c’est instinctif, vous privilégiez toujours le retrait afin d’anticiper un danger. Tu ne crains pourtant rien, mais disons qu’être procureur ne t’a pas amené que des amis. Alors que tu prends les mesures adéquates en toutes circonstances. Wade s’installe et tu ne peux t’empêcher de le vanner face au choix de l’endroit de ce soir et la possibilité qu’il puisse se déguiser en cow boy. Le petit sous-entendu sexuel ne tarde pas à tomber et tu élargis un sourire en perçant son regard du tien. Cependant la serveuse qui se présente t’oblige à un silence nécessaire. Tu commande un rhum arrangé avec une petite touche de vanille. Le rhum t’aidera à te vider totalement la tête. La demoiselle s’échappe non sans regarder Wade de ces iris rieuses et tu t’abstiens de tout commentaire à ce sujet. Tu n’es pas la seule à savoir faire tourner des têtes. Tu l’observes s’éloigner en répondant finalement aux propos de ton ami.

- Hum, je pratique ton « chevauchement » depuis des années, tu penses avoir encore des choses à m’apprendre ?

Wade est prudent, pas d’alcool fort pour lui ce soir. Encore quelque chose que tu aimes chez lui, il veille sur toi et s’assure que vos sorties soient scrupuleusement sans danger. Tu l’écoutes te demander ce qu’est cette histoire de cow boy, et si tu regrettes de ne pas avoir dit « partir en couille » et tu désapprouves en riant.

- Quoi ? C’est toi qui m’emmènes au cœur d’un univers de Cow boy. Je me suis dit que tu allais me proposer la totale ! Et partir en couille est absolument proscrit, tu devrais le savoir depuis le temps.

Tu n’as jamais dit ouvertement que tu voulais t’envoyer en l’air avec lui. Si vous le faites depuis des années, ça n’a jamais été uniquement du sexe entre vous. En tout cas pas pour toi. Tu bois durant vos soirées, tu t’amuses, tu es d’une certaine manière toujours la gamine de 16 ans qui décompresse, et lui c’est le gars qui s’assure qu’il ne t’arrive rien. Et c’est celui qui accompagne ta nuit ensuite de diverses et agréables manières. Les iris de Wade plongeaient dans les tiennes, son regard charmeur est en pleine action et son visage qui se penche sur le côté. Il joue de son charme et tu soulèves un sourcil en murmurant.

- Tu essayes de faire quoi à me regarder avec ton plus bel air de branleur ?

Tu pinces tes lèvres en te retenant de rire. Ouais, tu n’es pas la plus sympathique des nanas pour te laisser séduire. Mais entre lui et toi cette barrière est franchie depuis bien longtemps, non ? Les consommations sont déposées à la table. Wade annonce qu’il est plutôt casque de moto plus que cow boy et tu hausses doucement les épaules en articulant.

- Perso, je te préfère sans rien.

Tu soulèves doucement ton verre, et t’apprête à trinquer alors que Wade te regarde semble-t-il interloqué, tu glisses ton regard dans le sien et reprend.

- Quoi ?

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Y’a un truc que je sais, c’est que les familles, c'est compliqué mais que pour sa famille, on peut faire beaucoup. J’ai les Hounds et quand ma mère est morte, ça a été mon repère. Mais Taylor… C’est la gamine qui me regardait avec des yeux pleins d’admiration. C’est la fillette, la petite sœur de mon pote qui est devenue femme et qui a posé sur moi des yeux pleins de désirs et d’envie. C’est la femme qui me rappelle une époque plus simple. C’est une femme que je veux préserver de toute cette merde qu’est la vie parfois. C’est une bosseuse, une femme forte et je ne veux pas lui causer aucun problème. Je sais qu’un jour, il sera possible qu’elle et moi nous retrouvions obligés de nous affronter parce que nous sommes dans des camps opposés. Sans le dire, nous le savons. Mais ce qu’elle ne sait pas, c'est que je n’ai aucune intention de me battre avec elle si ça arrive. Taylor c’est plus qu’une fille que je me tape quand elle est assez conne pour avoir envie de me laisser faire alors qu’elle mérite clairement mieux. C’est mon devoir de veiller sur elle et j’assumerai de tomber plutôt que de l’affronter. Ça n’existera pas entre nous l’affrontement. Alors quand j’embrasse son front sur ce parking je me gorge de son parfum avant qu’elle ne me prenne au dépourvu pour m’embrasser. Putain un jour je rêve qu’elle m’appelle pour juste tout oublier. Ce jour-là on ne se dira rien, j’avancerai et je lui roulerai la pelle de sa vie et on baisera pour oublier tout ce qui peut exister autour. Mais ça serait une sorte de mise à mort et elle le sait. Et je le sais également. C’est pour cette raison que jamais elle ne me répondra « partir en couille » parce que ça porte bien son nom. Ça serait presque même une ultime baise d’adieu avant la fin. Alors non ce n’est pas à souhaiter.

La soirée prend un tour plus amical et taquin. Et si la serveuse me fait de l’œil, c'est pas elle que j’ai dans le collimateur… Mes yeux sont posés sur Taylor et je veille sur elle. Je ne suis pas parti pour boire à m’en retourner la tête parce que je veille sur elle. Je ne suis pas parti pour baiser ce soir, parce que je suis là pour elle. Et je ne partirai avec aucune autre fille qu’elle-même si ça se termine par un bonsoir, un sourire éclatant et un bisou envoyé de loin… Alors que je la taquine, elle me demande ce que j’essaye de faire à la regarder avec mon plus bel air de branleur ?

« Hey ! Branleur carrément ? T’étais carrément plus sympa quand t’étais ado et que tu faisais tout pour coucher avec moi… »

Aller bim petit coup bas. Sourire de branleur non mais oh !? Est-ce que je la traite de secrétaire cochonne parce qu’elle met des tailleurs qui donnent envie de faire tomber des trucs par terre pour la regarder les ramasser ? Je souris amusé malgré tout parce que j’aime bien qu’elle joue les râleuses. Je lui parle de ma préférence pour le port du casque plutôt que celui du chapeau de cowboy et elle répond qu’elle me préfère sans rien. Je fige et souris alors que nos verres sont là mais que je ne trinque pas pour pouvoir la regarder avec un air hilare. Elle me demande quoi et je souris de plus belle.

« Titre … »

Petit Smile en coin et hop je tape le bout du goulot de ma bouteille sur son verre pour trinquer avant de boire une gorgée et de rire.

« Moi aussi je préfère quand t’es à poil Tay’ mais je croyais que tu ne voulais pas partie en couille ce soir »

Je continue de la regarder amusé en buvant. J’aimerais lui parler de son frère, mais je vais la mettre mal. En revanche si elle a vite accepté de venir boire un verre ce soir, j’ai la sensation qu’elle va plutôt bien. Elle ne semble pas fatiguée. Inquiète ou préoccupée. Elle est calme. Ses doigts ne jouent pas frénétiquement d’un piano invisible, elle ne se recoiffe pas à tout-va. Elle ne soupire pas ni n’agite sa jambe sous la table… Elle va bien.

« T’es chaude pour un billard ou on se fait un bon vieux poker des familles ? »

On peut demander un jeu de carte, quoi que j’ai toujours le mien sur moi. Y’a aussi un jeu de fléchette là-bas si elle a envie… Quoi que ça risque de tourner court, on dirait qu’un mec est en train de la reluquer et semble vouloir approcher. Je l’ai capté du coin de l’oeil.

« Tay’… Roule moi une pelle bien sauvage maintenant. »

Ça va passer pour une technique de merde, mais c’est ça ou on se fait importuner dans quelques minutes et je vais devoir exploser la gueule d’un connard si c’est ça…

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Est-ce que tu es si naïve concernant Wade ? Est-ce que tu crois dur comme fer qu’il fait parti de ces gens bons tombés dans le mauvais côté ? Est-ce que tu le penses similaire à une oie blanche ? Non… Si Wade reste le seul et unique vestige d’une vie que tu as voulu enterrée et maintenir loin de toi, il n’en reste pas moins un homme qui évolue dans la fosse aux lions. Une part de toi sait très bien, qu’il est tombé dans la même spirale que ton frère, que tu es la loi et qu’il sera toujours du côté des bandits. Ce que tu ignores, et refuse de savoir malgré ta curiosité exacerbée, c’est à quel point il y est mouillé. Tu n’as aucun mal à projeter que le jour où tu apprendras ce qu’il est et, ce qu’il aurait potentiellement pu faire, votre lien se brisera. Tu ne seras plus jamais cette gamine complètement folle de lui, qui s’imaginait qu’un jour dans ces rêves d’adolescente, elle pourrait être celle qu’il aimerait plus que tout le reste. Ce qu’on peut être puérile à l’âge de l’adolescence… Quoi qu’il en soit, tu espères que ce jour n’arrivera jamais. Parce que tu sais que tu n’en resteras pas indemne, tu sais que tu le traqueras malgré tous les sentiments que tu nourris pour lui. Tu sais que tu feras en sorte de devenir son pire cauchemar en tant que procureure, tel un vampire respirant l’odeur du sang tu voudras sa peau, fermement prise au piège derrière des barreaux. Et cette part de toi sera plus forte que celle qui persiste à survivre de ton passé te rattachant à lui. C’est pour cela que tu ne réponds jamais « partir en couille », parce que le faire se résumerait à lui dire adieu.

Votre complicité éclipse rapidement tout le reste, retrouver Wade c’est une bouffée d’oxygène, c’est un moment suspendu, où tu es juste… toi. Taylor la gamine qui est sortie de la périphérie de la ville, et qui collait au cul de ces deux abrutis, qu’était son frère et son pote. Tu es, Tay’ la nana insouciante, folle et charmeuse, qui n’avait pas froid aux yeux pour aguicher un homme plus âgé qu’elle et qui le faisait dans le dos de son grand frère. La nana qui n’avait pas encore de pouvoir, pas encore de responsabilités, et qui n’était pas contaminer par la noirceur que la mort de sa famille a fait naître en elle. Tu élargis un grand sourire à l’insulte que tu balances à Wade alors qu’il te regarde, te convoite, t’envisage de ses magnifiques iris sombres sans même s’en rendre compte. Cet homme a toujours été un appel à la débauche et au sexe… Il mérite ce surnom. Il dit que tu étais bien plus agréable quand tu étais ado et morte d’envie de coucher avec lui. Tu glousses doucement en susurrant.

- Ouais… Mais j’ai obtenu ce que je voulais entre temps… A savoir abuser de toi encore et encore. Alors maintenant je peux me le permettre.

Tu lui tires la langue, ton plus air de pétasse sur le visage, te faisant passer pour une affreuse manipulatrice que tu n’es pas vraiment au fond. En tout cas, pas avec lui. Les consommations arrivent et tu te prends un « titre » pour tes propos précédents. Quoi ? C’est vrai qu’il n’a besoin d’aucun artifice pour être canon, il te plait depuis ton adolescence, ce n’est clairement pas un scoop. Et puis tu n’es pas vraiment le genre de femme à minauder et désapprouver quelque chose qui est un fait. Ton regard se plisse sur lui, comme si tu devenais méfiante alors que tu articules.

- Ah ouais ok ! Ça me titre maintenant sans prévenir ! Tu as changé McNamara !

Il se marre, toi aussi, en trinquant son goulot de bière contre ton verre et tu l’observes apporter celui-ci contre ses lèvres délicieusement dessinées. Tu inspires et attrape ton verre pour en boire à ton tour une gorgée. Tu adores la brûlure de l’alcool contre tes muqueuses. Ton ami te rappelant que même s’il te préfère lui aussi nue, tu as décidé que tu ne partirais pas en couille ce soir. Tu élargis un sourire, et tourne ton regard sur lui, affichant ouvertement un air mystérieux en susurrant.

- Oh j’ai dit ça ? D’accord. Je vais devoir trouver une autre distraction que toi dans ce cas pour étancher ma soif.

Ton regard se tourne dans la salle comme si tu commençais à chercher un casse-croute envisageable. Tu es d’humeur taquine, et tu vas bien c’est vrai. Tu as des soucis, tu en as toujours mais pas de l’ordre à te ruiner la vie. Un dossier chaud en attente, deux de tes collaborateurs que tu as salement baisés en risquant de mettre à mal vos relations, mais rien de vital. Tu l’observes et lui aussi à l’air d’aller bien. Même si tu ne peux jamais en être certaine. Il te propose un billard ou un jeu de cartes et tu y réfléchis une seconde avant de murmurer.

- Ça fait un bail que je ne t’ai pas mis ta fessée au billard, alors allons-y !

Son sourire naturellement charmeur se pose sur toi et tu y réponds, alors que soudainement celui-ci se fane sur son visage. Tu hausses un sourcil, mais avant même que tu ne tournes la tête, Wade te donne une indication. Il te dit de l’embrasser et tout de suite, Wade sait charmer, sait rendre une femme si pantelante qu’elle n’est plus capable de réfléchir à quoi que ce soit. Sa technique directe et sans volupté indique qu’une seule chose, un potentiel problème. Alors quand ton ami d’enfance te dit quelque chose sur ce ton, tu obéis. Comme quand plus jeune, il te disait de courir, et que tu le faisais sans même y réfléchir. Tu approches de lui, attrape sa nuque, et tout en te redressant de toute ta prestance, ta poitrine s’arquant contre son torse, tes lèvres attrapent sa bouche. Exigeantes, tes lèvres se pressent avec une certaine pression contre la sienne et ta langue se glisse dans sa bouche. Goûtant son parfum mêlé à la Bud. Tu es entreprenante, au point que son contact te fait prendre facilement un degré dans tout le corps. Tu échanges avec lui un baiser durant plusieurs longues secondes avant de terminer par une morsure sur sa lèvre. Tu rouvres ton regard en susurrant.

- Oups… Je crois que tu vas devoir rester assis.

Ta main vient en appuis de tes dires, une bosse s’étant formée joliment contre son jean. Tu élargis un sourire malicieux en murmurant.

- On se le fait ce billard ?

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Taylor, c'est plaisant de la voir, on dirait que malgré les quelques rides en plus sur ma gueule ou les quelques poils blancs que j’ai dans la barbe cette femme me trouve toujours canon et marrant. Le pire, c'est que je sais qu’on est dans des camps opposés et on n’en parle pas, car je sais que si elle cherche à m’attraper par les couilles, elle va y parvenir et me mettre au sol. Et j’ai pas besoin que la procureure de San Diego me mette une cible dans le dos. Et le pire, c'est que je n’aurai aucune envie de la faire chier. Si Taylor doit me foutre en taule, je ne lui poserai aucun soucis. Le cousin, c'est ma famille qui compte sur moi. Si je n’ai aucun soucis à tomber pour les autres, je ne laisserai pas les autres tomber pour moi. C’est quelque chose que je refuse. Alors qu’est-ce que je fous là ? J’honore un accord tacite qui existe entre elle et moi. Nous avons besoin et du plaisir à ce genre de soirée où nous ne sommes que deux vieilles connaissances qui se taquinent. Se chamaillent et se narguent pour le plaisir de la joute verbale et de s’envoyer à la gueule des sourires étourdissants. J’ai une vraie tendresse pour cette femme. Sa répartie me délecte et je lui propose un billard. C’est un jeu de boules, de queues, de trous… Et pour y jouer, la dame va devoir se pencher allègrement, ce qui me délecte à l’avance. Mais alors qu’elle renvoie toutes mes remarques avec un brio étourdissant, je vois venir une ombre au tableau et je vais être forcé de me la jouer mâle Alpha si ce péteux qui nous regarde en souriant se dit qu’il va venir la brancher tranquillement. Pitié dites-moi que c’est le genre de mec qui ne supporte pas de voir une jolie femme avec un noir, que je me fasse un plaisir de défoncer un connard… Mais ça va écourter la soirée et Taylor n’est pas du genre à aimer voir mes excès de virilité…

Je lui propose alors de me rouler une pelle bien sauvage, car le mec approche. Elle agrippe ma nuque et si elle me fait assez confiance pour faire aveuglément avant de me demander pourquoi j’ai fait ça, je n’abuse pas de ce « pouvoir » en revanche quand je la vois plisser les yeux et approcher de moi… Je me liquéfie un peu. Elle n’est pas obligée d’y prendre plaisir, mais j’adore qu’elle en prenne. Sa bouche sur la mienne, elle enroule sa langue à la mienne comme si elle hurlait à toute la salle « Chasse gardée !!! » Je réponds sauvagement à son baiser avant d’ouvrir un œil pour regarder le connard s’éloigner. Je continue de l’embrasser et quand le baiser prend fin je crois que je ne peux qu’adorer ce petit sourire qu’elle arbore avant de me susurrer qu’elle croit que je vais devoir rester assis. Je souris amusé alors qu’elle pousse l’audace jusqu’à passer sa main sur la bosse qui s’est formée sous mon jean. Puis, elle se redresse et me demande si on se fait ce billard ? Je lui jette un regard mi-brulant mi-amusé… Je vais la bouffer putain.

« Laisse-moi penser à une mamie qui twerk sous la douche avant… »

Je souris amusé et me lève. Je viens de rouler une pelle des enfers à une nana torride. Évidemment que j’ai une demie molle. Faut pas déconner non plus. Debout et le jean déjà un peu déformé, je contourne la table et prends ma bière. Je me déplace vers le billard avec elle et dépose ma bière sur une table non loin. Je viens de calmer le feu dans mon pantalon et je mets les boules en place dans le triangle. Je vais la laisser casser et lui lance alors.

« On intéresse la partie ? Le perdant fait un strip-tease au vainqueur ? »

Évidemment, je n’ai aucun doute sur ma victoire. Et en bon mec, je n’ai aucune intention de perdre parce que je ne veux pas perdre, parce que c’est elle que j’ai envie de voir se foutre à poil… Ouais, je sais, je fais souvent des choix sans trop réfléchir. Mais c’est ce qui explique que je ne sois pas encore président des États-unis d’Amérique…

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

C’est assez difficile de résumer la relation que tu entretiens avec Wade aujourd’hui. Vous vous connaissez depuis tellement d’années, vous êtes comme de vieux amis pas vraiment prêts à totalement coupés le contact ? Tu dirais bien que de vous deux c’est toi qui as le plus besoin de lui dans ta vie, mais une part de toi espère que lui non plus n’a pas totalement envie de faire une croix sur toi. S’il est évident que vous ne serez jamais rien d’autres que de très bons amis, exploitant parfois des activités défendues, tu ne vois plus de choses plus sérieuses que ça aujourd’hui. Faut croire que l’aversion pour les sentiments te mènent la vie dure. Tu n’as jamais eu de relations longues. Tu ne crois pas en l’attachement et pour toi l’amour se résume, à un divorce après 2 ans et dans le meilleurs des cas aucun gosses à gérer dans l’histoire. Tu as une vision très étriquée des relations amoureuses, qui sont pour toi qu’une douce illusion destinée à s’oublier au détriment de quelqu’un d’autre. Tu n’as jamais été amoureuse… Bon ok, adolescente tu en pinçais pour cet abruti de black que tu ne peux décemment pas chasser de ta vie mais outre lui, rien. Les sentiments et toutes ces conneries n’existent pas à tes yeux. Est-ce que Wade partage ta vision des choses ? Tu t’étonnes à te poser ce genre de questions, mais… Est-ce que lui a déjà été amoureux ?

Le regard de Wade se noircit d’une nuance que tu connais. Il te demande de l’embrasser et tu ne cherches pas midi à quatorze heures, tu t’approches de lui et goute à ces lèvres en, n’en profitant au passage pour glisser ta langue et vivre à 100% ce baiser. Quoi ? Ce n’est pas digne d’une procureure ? Personne n’a jamais dit que tu étais une femme fréquentable, pourtant les citoyens ont votés pour toi. Tu as confiance en Wade et tu sais qu’il n’en abusera pas, raison pour laquelle avec lui, tu es et sera probablement toujours cette version de toi insouciante et un peu folle en permanence. Avec lui ce n’est pas toujours toi l’adulte.

L’instant où vos lèvres se délectent se termine et ton regard amusé plonge dans le sien. Tu lui souris alors que tu sais pertinemment contre quel démon il lutte en ce moment. Tu te relèves et réclame son attention pour rejoindre le billard, malgré le fait que tu l’as un peu chauffé. Ce qui te plait chez Wade c’est qu’il ne se laisse jamais démonter. Tu ne peux t’empêcher de rire lorsqu’il te demande une minute de réflexion pour penser à une vieille dame faisant du twerk dans sa douche.

- Waouh ce fantasme-là, tu ne me l’avais jamais confié ! C’était avant ou après celui avec le grand père et son fauteuil roulant, non ! Attends ! Finalement je ne veux pas savoir.

Tu lui tires la langue, ayant fait un peu exprès d’articuler tes mots pour que le peu de personnes présentes l’entendent. Tu rejoins la table de billard, et te saisit de la queue qui te semble la plus propice à la gagne. Tu appliques la petite poudre bleue sur le bout de celle-ci alors que Wade prépare la table. Il propose d’intéresser la partie avec un strip tease à la clef. Tu apprécies assez la proposition. Mais tu n’es pas non plus aussi stupide et naïve que tu en as l’air. Tu sais pertinemment que Wade espère qu’entre vous à l’issue de cette soirée, la folie vous pousse à d’autres… rapprochements. Peut être que c’est ce que tu veux aussi au fond.

- Ca marche. Un strip-tease au vainqueur et le pouvoir sur l’autre pour disons le reste de la nuit.

Tu hausses un sourcil comme pour demander l’avis de ton partenaire. Tu approches et te positionne en attendant son accord, plaçant la queue de billard sur le tapis et ton corps dans le prolongement ton fessier s’étirant en arrière pour viser et casser le triangle. Tu te concentre vise la première boule et frappe la blanche dans le triangle envoyant directement valser la première boule dans un trou. Ouvertement coup de chance mais tu ne comptes pas un seul instant le lui montrait. Tu te redresses et avance vers un autre axe en affichant un air hautain sur ton minois.

- On dirait que tu vas devoir te foutre à poil McNamara.

Tu élargis un sourire et incline ton corps pour le prochain coup. Tu te concentres, t’applique, et tire. Un loupé monumental. Le problème avec la chance c’est que c’est une belle connerie !

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Je crois que j’adore cette légèreté. Je crois que j’adore qu’elle me regarde toujours avec ces yeux d’ado énamourés. Parce que même si je sais qu’elle ne veut pas donner son cœur et qu’il n’y a pas de ça entre nous, Taylor me trouve toujours attirant et plaisant. Et ça, c’est un truc super agréable, surtout quand vous réalisez que votre barbe à toujours plus de poils blancs. Parler avec elle, c’est comme revenir à cette période plus simple, plus douce et plus évidente. C’est être jeune de nouveau et le temps d’une soirée abandonner les choix, les situations, les obligations pour simplement profiter et se gorger des sourires d’une belle femme et de ses taquineries qui masquent à peine la véritable affection qu’elle a pour vous. Le plus chouette, c'est qu’elle sait que je ne lui ferais ni tort ni mal. Elle le sait tellement bien que lorsque je lui demande de m’embrasser sans lui expliquer pourquoi elle ne cherche pas et le fait. Le type s’éloigne, mais comme la dame insiste et me met dans tous mes états, voilà que je me retrouve à l’étroit dans mon jean. Le remarquant, elle me nargue en me disant que je ne peux pas me lever et je me targue d’une réplique destinée à me faire débander directement. Elle ironise alors en prétextant que mes fantasmes étaient étranges et m’en propose un second qui a par effet malgré tout de me calmer les ardeurs en quelques secondes. Elle tire la langue et se lève. Je la rejoins au billard, embarquant ma bière que je vais siroter longuement. Pas question de boire trop c’est moi qui conduis et je veille sur elle.

Nous mettons donc en jeu un strip-tease pour le vainqueur par le perdant et elle commence à jouer. Je la regarde se positionner et casser. Elle rentre une boule directement et commence à fanfaronner en me disant que je vais devoir me foutre à poil. Sauf que j’ai bien vu la chance. Sans un mot je prends la canne et me place. J’ajuste mon positionnement et frappe. J’en rentre une. Puis une seconde. Je la regarde et joue un 3eme coup qui place ma boule devant un trou ce qui a pour effet de boucher l’accès pour les siennes et de menacer de me donner deux coups si elle rentrait la mienne par erreur.

« J’espère que t’as choisi une lingerie coquine histoire que j’en prenne plein les yeux… »

Je m’écarte et la laisse se placer pour jouer lui donnant un léger coup de hanches quand elle passe près de moi pour la provoquer un petit peu. Je me place en face d’elle avant qu’elle joue et la regarde de mes yeux brulants. Je veux la déconcentrer. Alors qu’elle joue enfin je lui lance.

« T’as une petite erreur de posture, tu veux que je montre comment il faut se placer pour bien te placer avec cette queue très longue ? »

Petit sourire charmeur. J’adore le billard pour tous les sous-entendus sexuels qu’on peut faire à ce jeu.

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Cette parenthèse avec lui t’es souvent nécessaire. Wade reste l’une des personnes qui a le plus d’importance dans ta vie. Malgré le fait que votre relation ne se résume qu’à de l’amitié passionnelle, tu sais que peu de personne dans ta vie sont capables de tout pour toi, et lui en fait partie. Le contraire est-il vrai ? C’est plus difficile à dire. Les années t’ont forgé une carapace difficile à retirer, tu es et seras toujours au fond de toi cette gamine qui refuse qu’on lui refasse du mal et animait par ce besoin de réprimander ceux qui font le mal autour d’eux, ou qui déroge au système. Une part de toi sait que tu ignores bien des choses sur Wade aujourd’hui, et l’autre de se contente de se dire que tu n’as pas besoin d’en connaître plus.

Il te fascine encore, malgré les années passantes, ton ami d’enfance est encore et toujours capable de te faire frissonner d’un seul regard, d’une seule caresse. Ce pouvoir il le maîtrise déjà depuis de nombreuses années, et il ne semble pas pour autant s’en lasser. Le temps quand tu es à ces côtés, semble résolument disposé à s’arrêter et tu as besoin de ces moments-là pour simplement oublier le poids de tout le reste. Ta confiance en lui te pousse encore et toujours à faire tout ce qu’il te dit sans poser de questions. C’est ce qui te pousse à découvrir que sa bouche a toujours cette même saveur enivrante lorsqu’il se laisse happé par la passion. Tu adores sentir comme à chaque fois, la première seconde d’un baiser avec lui semble le laisser de marbre, et la dernière à deux doigts de le faire totalement déraillée. Derrière son apparence d’homme maître de tout, Wade est d’une passion dévorante et tu sais que tu es folle de ce côté-là chez lui.

Il est temps pour vous de rejoindre ce billard, même si l’entrejambe de ton ami est potentiellement handicapant, tu t’en moques. Peut être que le frétillement dans son boxer te donnera un avantage qui sait ? Après tout, tous les moyens sont bons pour gagner. Les règles sont donc posées ainsi que le gain au vainqueur. En cassant la partie, tu es ravie de constater que tu enclenches le premier point sans le moindre mal. Ton sourire de provocatrice se poste sur ton visage, et c’est sans impressionner le moins du monde ton adversaire. Wade se place à son tour et tire, plaçant bien trop de boules à ton goût, ton sourire se fane alors que le sien s’élargit et sa provocation aussi. Tu déposes sur lui un regard grognon alors que tu te places de nouveau après avoir analysé les placements. L’un des trous est condamné si tu joues, il aura de nouveau un point de plus. Il passe prêt de toi et joue des hanches pour te taquiner. Tu pointes ton bout de canne en sa direction en articulant.

- Range-moi tout de suite ton sourire de merdeux Wade ! Je n’ai pas encore perdu !

Tu visualises une possibilité et te place, tu fermes les yeux lorsque Wade continue de te taquiner avec une technique qui a le don à cet instant précis de t’agacer. Tu es une mauvaise joueuse, tu aimes la gagne et cela à toujours été le cas depuis toujours. Tu inspires et tente de faire abstraction de ces dires avant de tirer, ton coup manque de punch et une boule rentre mais la deuxième pousse la boule de Wade dans le trou. Merde ! Tu croises le regard de Wade qui fanfaronne et tu soupires.

- Pas de commentaires !

Tu le vois reporter son attention sur la table mais son sourire est trônant sur sa bouille hâlée. Tu attends qu’il se place et fait en sorte de tourner autour du billard histoire d’être face à lui. Ton regard s’intensifie sur lui lorsqu’il te regarde et que tu laisses ta main coulissée lentement sur le manche de ta queue en le regardant. Tu penches doucement ton visage un sourire en coin en murmurant.

- J’avais oublié à quel point c’était lisse une queue…

Tu souris en coin, une manière de lui dire tient dans les dents. Tu te penches en avant t’accoudant à la table, ton décolleté venant doucement se coller sous son nez.

- C’est fascinant comme tu tentes de te persuader que tu peux me battre à ce genre de jeu… je crois avoir moi aussi des atouts ! Il fait chaud non ?

Lentement tu soulèves ton chemisier et l'ouvre un peu pour provoquer un peu disons... ta chance.

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Nous en sommes donc au billard et visiblement Taylor est du genre à vouloir énerver la bête… Elle me nargue et me taquine sur ma manière de jouer. Elle croit que parce qu’elle m’a foutu une érection du diable en me roulant une pelle, je vais m’écraser ? C’est mal me connaitre. Elle fanfaronne d’avoir rentré une boule en cassant et je joue derrière. Ma supériorité ne fait aucun doute et je la nargue d’un sourire satisfait et provocateur à souhait. Ouais… Je n'aime pas perdre et j’avoue que j’adore exciter sa combativité. Elle me rembarre d’une réplique acerbe qui marque son léger agacement de me voir ainsi la narguer. Je fais un geste qui veut signifier que je suis de bonne foi et que mon sourire ne veut pas la narguer même s’il ne quitte pas mon visage et que je continue de sourire avant de regarder la table au moment où elle rentre la boule que j’avais habilement placée. Elle me dit de ne pas faire de commentaire, mais souris toujours.

« Ça fait donc 2 coups pour moi… »

Je me place pour jouer et alors que j’ajuste ma posture, je jette un rapide regard vers elle et a voit mimer une langoureuse masturbation sur sa queue de billard. Elle se penche et me dit qu’elle avait oublié à quel point c’était lisse une queue… Est-ce que c’est là que je lui réponds que si elle baise pas assez je veux bien servir de sextoy ou ça fait trop mec désespéré qui saute sur la première occasion qu’on lui tend ?

« T’en touche pas souvent ? Faudrait travailler moins Miss Lopez »

Je souris et tente de jouer alors qu’elle me lance une nouvelle provocation et ouvre un peu son chemisier. Je loupe mon coup et rentre la blanche comme un gros nul lui offrant l’occasion de repartir du point de départ et deux coups. Je lui jette un regard noir.

« Coup bas… »

Je la laisse se placer pour jouer prenant une gorgée de ma bière et vient me placer devant elle de l’autre côté de la table quand elle se penche pour casser. Je la regarde et lui lance d’un sourire.

« Mais c’est vrai qu’il fait chaud… »

Je saisis le bas de mon t-shirt et le remonte pour éponger mon front lui offrant une vue imprenable sur la délicieuse tablette de chocolat que j’ai sur le ventre. Je souris de manière étourdissante et en la fixant ramenant lentement le t-shirt à sa place recouvrant mon ventre.

« Tu joues ou tu veux que je vienne t’aider à placer tes mains ? »

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Il y a un problème entre vous deux, un problème de taille en l’occurrence. Toi comme Mr McNamara détestez perdre. L’un comme l’autre êtes animé dans une compétition, par l’envie de gagne et ne supporté pas l’échec et peu en importe le gain. Dans ta vie de tous les jours ce trait de caractère est constamment présent. Tu aimes remporter des victoires, que ce soit en mettant un criminel derrière des barreaux ou en faisant chuté un empire crapuleux et en le trainant dans la boue. Tu veux quelque chose tu l’obtiens c’est aussi simple que cela. Avoir quelqu’un de ta trempe face à toi ne fait que renforcer ton envie de le pulvériser. Et c’est encore plus excitant si c’est ton ami d’enfance en face de toi, qui au passage te connait sur le bout des doigts.

La présence de Wade est déstabilisante, même si ce n’est qu’un simple jeu de billard, la compétition entre vous est palpable. Tu détestes ce sourire de petit con qu’il affiche et qu’il sait parfaitement maintenir devant ton agacement. C’est sa technique, faire le beau mâle alors que tu es en galère et que son piège fonctionne à merveille après ton tir ridicule qui lui donne un point de plus. Tes iris pénètrent son regard alors qu’il se positionne pour jouer son coup. Tu mimes un air faussement innocent en venant te placer de l’autre côté du billard en touchant d’une manière totalement inapproprié ton instrument de jeu. Ton sous-entendu n’est absolument pas masqué, tu comptes bien gagner d’une manière ou d’une autre. Alors tu joues contre Wade, avec tes propres atouts et sans le moindre scrupule. Tu écoutes son commentaire disant que tu devrais moins travailler et un sourire s’étire sur ton visage, alors que tu te positionnes de sorte à afficher ton décolleté sous son nez. Ton sourire ne cache pas son côté démoniaque, et tu lui offre ton regard le plus aguicheur alors qu’il tire. Tire manquée ! Tu te redresses en fanfaronnant à ton tour, alors qu’il critique le coup bas, tu ris avant de chuchoter.

- Oh… je suis tellement désolée. Je devrais peut-être arrêter de te déconcentrer.

Tu rejoins l’endroit te paraissant le plus favorable à te faire marquer des points. Tu laisses coulisser la queue une fois, puis deux entre tes doigts en faisant en sorte de t’oublier la présence de Wade. Tu as la possibilité en visant bien d’enchainer deux voir trois points. Tu t’apprêtes à jouer lorsque ton partenaire dit qu’il a chaud lui aussi. Ton regard se relève avec un air exaspéré, mais rapidement il s’efface en voyant le tee shirt de Wade se soulevait et dévoiler sa ceinture abdominale délicieuse. Tu inspires en voyant son sourire et serre la mâchoire alors qu’il te demande si tu as besoin d’aide. Tu es du genre butée en générale sauf que tu susurres.

- Si tu réussis à me faire marquer mes trois points, je pourrais être très gentille avec toi…

Une manière de soudoyer et combiner aide et gagne ? Evidemment. Mais avouons aussi que ton corps s’échauffe aussi en voyant les atouts de ton ami et ne reste pas de marbre face à ce que tu peux voir. Tu entrouvres la bouche et penche doucement la tête.

- Tu ne laisserais tout de même pas ta plus vieille amie sans aide ?

Tu mordilles doucement ta lèvre en perçant son regard sombre. Tu corps se dandine d’un pied sur l’autre comme pour mieux le convaincre. Tu élargis un magnifique sourire en le regardant et en susurrant. Ton fessier s'étirant en arrière.

- Wade… s’il te plait.

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Et voilà, on y revient… On ne peut pas s’empêcher de jouer ensemble et on déteste perdre et ça devient règlement de compte à okay corral… Mais comme elle sait qu’elle est nulle au billard et que je vais la dresser sans forcer mon talent, madame est en train de jouer de ses charmes de déesse pour me faire craquer et me déconcentrer… C’est vicieux et c’est tellement bon à la fois. Je crois même que si on n’était pas en présence de tant de gens, elle serait capable de prétexter qu’il fait chaud et elle jouerait en sous-vêtements histoire de me déconcentrer vraiment sans aucune forme de retenue. Mais à l’heure actuelle et vu la disposition des lieux et de la présence de personnes ici elle reste « sage » ou du moins mesurée et m’allume en toute discrétion. Je joue aussi à ce petit jeu et alors que j’ai l’avantage, une provocation de sa part lui offre deux coups. Je grogne mais c’est à elle. Elle fanfaronne beaucoup et je la fusille d’un regard noir. C’est alors qu’elle me dit que si je réussis à lui faire marquer ses trois points, elle pourrait être très gentille avec moi. Je souris et avale une gorgée de bière avant de lui répondre.

« Chérie, tu vas de toute façon devoir être gentille avec moi quand tu auras perdu. Je veux le strip-tease le plus chaud de l’univers… »

Elle insiste et me la joue jeune femme en détresse et utilise son regard suppliant avant de prendre un ton de voix auquel je ne résiste pas. Je pose ma bière et contourne la table pour venir près d’elle alors que dans ses yeux, je vois briller son regard tout heureux de m’avoir eu. Je pose ma main sur la sienne qui tenait la queue de billard et me place derrière elle. J’en profite pour murmurer à son oreille.

« Arrête d’utiliser cette technique, c'est mesquin »

Je la penche en avant et me plaçant derrière elle, je l’aide à placer son corps et ses mains. Je mime le geste parfait, mon bassin collé à son cul. J’ai la queue en feu sous mon habit et elle doit le sentir contre son cul de déesse. Mon visage près du sien, je parle doucement à son oreille en orientant la tête de la queue vers le centre de la boule blanche.

« Le but, c'est que la pointe de la queue tape le centre de la boule. Ensuite aligne-toi avec ton corps pour orienter la direction que prendra la blanche et là, c'est parfait… »

Je reste contre elle au lieu de me dégager et embrasse son cou en lâchant sa main qui tenait la queue, mais restant contre elle avant de murmurer.

« Va-y essaye de la mettre… »

Je me redresse et alors qu’elle est penchée sur la table un petit coup de folie me prends et je pose mes mains sur ses reins avant de tirer délicatement son bassin vers moi en poussant le mien pour que ma bosse pousse contre elle entre ses fesses. Merde j’ai du mal à me calmer moi…

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Jouer avec lui, est une chose que tu fais depuis bien des années maintenant. Tous les deux, vous possédez des atouts respectifs qui plaisent beaucoup à l’autre depuis toujours. Sans doute les années auraient elles pu changer tout ça mais ça n’a pas été le cas. Le corps et l’esprit de Wade t’attire encore comme lorsque tu étais cette gamine adolescente tombant amoureuse de lui. Et tu as clairement l’impression que ta plastique et ton arrogance fonctionne encore très bien sur son métabolisme. Le billard ce n’est pas ton jeu favori, si tu aimes y jouer c’est simplement parce que tu es capable de gagner mais strictement jamais en jouant à la loyale. Wade est un très bon joueur de billard, et tu le sais. Toi qui es si à cheval sur les règles de manière générale, lors d’un jeu comme celui là et qui plus est, contre Wade, tu joues de tes propres arguments pour creuser l’écart. Et il déteste ça… Tout autant qu’il en raffole. Son regard s’assombrit alors que tes atouts le mettent à mal. Il peut afficher ce regard noir autant qu’il veut, tu adores lorsqu’il s’en prémunit. Tu proposes qu’il t’aide, en échange d’être très gentille avec lui. Il te dit que de toute manière tu le seras et ton sourire s’élargit en un air de prédateur.

- Je pourrais l’être plus que dans un simple strip-tease… Je pourrais, te donner bien plus qu’un peu de chaleur.

Tu l’allumes oui. C’est ouvertement et effroyablement une technique déloyale, mais tu t’en moques. Et il le sait. Tu insistes, déployant ton plus beau regard suppliant pour venir à bout de son aide. Affichant aussi tes courbes en position de tir pour qu’il soit un peu plus appâté. Vous connaissez le jeu du chat et de la souris ? Qui a dit que c’était le chat le plus féroce ? La souris est totalement a même de rendre le félin fou. Tu finis par supplier et tu vois ces yeux se lever au ciel. Tu as gagné. Il approche l’air faussement blasé d’être aussi faible, et se place contre toi. Tu entrouvres les lèvres lorsqu’il dépose ces mains contre les tiennes, son corps contre le tien, sa bouche tout contre ton oreille. Il te dit que c’est mesquin d’utiliser cette technique

- Tu aimes ça hypocrite !

Tu persistes à te moquer mais ça te plait de le sentir aussi proche de toi. Il positionne son bassin contre le tien et tes pensées se confirment sans grande surprise. Tu sens son érection bien présente sous son jean. De quoi te foutre le feu en quelques secondes. Il t’aide à te positionner et tu souris en coin lorsqu’il t’explique comment atteindre ta cible. Combien de fois a-t-il du t’expliquer tout cela ? Une bonne centaine de fois… et tu t’acharnes à ne rien retenir… ouais, strictement jamais.

- Hum… Mon héros.

Tu le charries pourtant après son explication, il te demande de t’exécuter et tu regrettes à cet instant de constater qu’il reste contre ton fessier. Que sa bouche contre ton cou te rende soudainement incendiaire et que ton souffle se modifie à sa présence. Tu déglutis fermant doucement les yeux à sa manière de t’embrasser. Il te dit de la mettre.

- Et j’imagine que tu ne comptes pas t’écarter ? Non… bien sur que non…

Tu inspires et tente de mettre en sourdine sa position, son corps, son odeur qui te galvanise, sa bouche qui te fou le feu, son souffle appétissant. Tu fixes la boule, détermine ton geste et frappe. La boule est taclée pile au bon endroit mais pas avec assez de force, faute aux délicieuses mains de ton ami qui tire doucement tes hanches contre son érection. Tu sens la contraction dans ton bassin, tu serres la mâchoire. Deux points et non trois. Tu ragerais si ton fessier lui ne provoquait pas déjà ton partenaire en se frottant au moment de pression contre son entre jambe. Tu élargis un sourire machiavélique suite à ton geste et l’observe en te redressant. Tu te retournes, lui fait face en le défiant, approchant ton visage du sien qui te surplombe en faisant en sorte d’être presque au contact de tes lèvres.

- Tu as l’air d’avoir besoin d’aide McNamara ?

Tu souris juste sous son nez. Glissant ta main entre vous discrètement pour apposer ta main contre son jean.

- Oh… Ca a terriblement l’air tendu…

Tu lui adresses un petit coup de ton nez contre le sien avant de te dégager. A ce rythme, tu vas le violer et sans qu’il ne comprenne quand et comment.

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Taylor sait parfaitement qu’elle me plait et je ne m’en cache pas. Mais là, elle sait qu’elle joue plus que de raison et le pire c’est qu’elle sait que je suis du genre à me « tenir » face à elle plutôt que de m’approcher et de la prendre par le bras pour l’emmener dans les toilettes ou dans la ruelle juste à côté pour lui rappeler que je peux partir très vite quand il s’agit de faire dans le folklorique… Mais visiblement elle ne semble faire aucun cas de ma retenue puisqu’elle intensifie le jeu en me provoquant de ses mots et de ses regards appuyés. Des flashs de son corps nu luisant de sueur s’agitant sur moi alors que ses soupirs envahissent tout l’espace sonore m’arrivent en esprit. J’ai chaud putain. Je prends ma bière et avale une gorgée salutaire pour faire retomber la chaleur dans mes entrailles… À moins que la douceur du houblon ne fasse que rendre mon agonie mentale plus intense ? Je lui balance alors d’arrêter d’utiliser cette technique d’allumage sur moi et elle me répond que j’adore ça en me traitant d’hypocrite… Et le pire c’est qu’elle a raison… Je regarde rapidement autour de moi et réalise avec déception qu’il y a bien trop de monde pour aller lui rouler une pelle féroce et la coucher sur le billard… Finalement, je viens me placer près d’elle pour lui donner une petite leçon de billard, venant coller mon bassin contre ses fesses.

Je donne les instructions et guide ses mains avec les miennes par-dessus mon corps collé au sien, comme lorsqu’il m’arrive de le faire quand accablé d’extase je venais me lover contre elle pour reprendre mon souffle et calmer les ardeurs de mon cœur enivré de délice. J’embrasse son cou et l’aide sans répondre au fait que je ne compte pas bouger pendant qu’elle va jouer. Je me délecte de son trouble autant que j’affiche le mien contre ses fesses dans une érection orgueilleuse. Je me redresse alors qu’elle ne met pas assez de force dans son cou et glisse mes mains sur ses hanches comme je le ferais si je la prenais par-derrière sur cette table de billard. Je reste contre elle alors que je la sens frémir de délice. Puis elle se retourne et s’approche de moi et effleure mes lèvres des siennes… J’ai attaqué fort et la riposte va être de qualité si j’en crois l’étourdissante brillance de son regard… Elle me provoque et glisse discrètement sa main entre nous sur la bosse de mon jean me faisant lever les yeux au ciel et expirer l’air de mes poumons pour chasser cette montée de désir que je me prends en pleine gueule. Elle annonce que ça l’air terriblement tendu et elle caresse mon nez du sien avant de se détacher en souriant. Je la regarde s’éloigner et me place pour jouer. Je tire et comme je la regardais trop je loupe mon coup et grogne avant de me redresser l’air bougon. Je prends ma bière et avale une gorgée pour me calmer avant de lui dire.

« Tu sais quoi ? Une fois que j’aurai gagné, tu vas onduler comme une panthère toute nue sur cette… Tension… »

Je la foudroie d’un regard noir et chargé de désir. Je vais la laisser jouer ses deux coups et ensuite je vais la laminer férocement et la faire perdre. Elle va me faire un show de l’enfer et je vais en profiter avec délice… Tu veux jouer Lopez ? On va jouer… Et tu va me faire un show d’une lubricité et d’une sensualité qui ferait s’effriter une statue…

« … Joue… »

Oui je suis… Ardent et probablement un peu… Pressé de lui faire perdre cette partie. Sans doute que sentir les fesses torride de cette femme contre la bosse sous mon jean est le point de non-retour… Alors joue vite Taylor Lopez… Je vais te bouffer… Alors joue qu’on en finisse et que je puisse enfin me délecter de toi comme il faut…

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

La relation que tu nourris avec Wade est particulière. Tu aurais bien du mal à la qualifier en réalité si on te le demandait. C’est ton ami, l’un des plus proches, des plus anciens, presque datant de l’enfance quand on y pense. C’est un homme qui sait quasiment tout de toi, de tes réactions, à tes prises de décisions, en passant par ce qui te plait et ce que tu peux détester. Il a eu de longues années pour apprendre à te connaitre et à te cerner. Plus jeune, il s’en voulait de faire ça à son meilleur ami, à ton frère… Tu ne lui en as jamais vraiment parler mais tu constatais farouchement sa culpabilité lorsque vous quittez les recoins des petites sauteries, où ils t’emmenaient pour sortir, et que Wade se retrouver face à ton aîné. Succomber dans son dos aux charmes de la petite sœur de son pote, c’était éthiquement incorrecte. La pauvre petite Taylor, celle qu’on ne devait surtout pas approcher sous peine de se voir attirer les foudres de son frère ainé. Quand tu y repenses, tu es presque sûr que Josh ton pauvre connard de frère, ne s’est jamais douté de rien.

Aujourd’hui les jeux sont toujours dans la discrétion, du moins vous tentez de l’être. Surtout lui en réalité. De ton côté lorsqu’il est là… Tu ne cherches clairement pas à être discrète lorsque tu l’allumes purement et simplement autour de ce jeu de billard. Sans doute parce que face à lui, tu possèdes encore une part de la gamine sans limite qui se contente de se fier à lui pour la raisonner si elle part trop loin. Concernant La gagne, vous êtes de ces gens qui aiment gagner et qui détestent perdre et tu as toujours beaucoup aimé avoir Wade en tant qu’adversaire. Tu as toujours ce trait de personnalité en tant que Proc’ même si en tant que tel lorsque tu joues et a quelqu’un dans le collimateur… Tu ne le lâches pas. Après tout ce n’est qu’un jeu… Tu gagnes toujours d’une manière ou d’une autre.

Ton charme opère tu peux le détailler sur le visage de Wade qui s’endurcit à mesure du temps passant. Tu sais qu’il a des limites en termes de patience, et tu sais aussi qu’à l’allumer comme tu le fais, tu ronges ces dernières barrières. Ton regard plein de malice prouve à quel point tu t’en amuses. La queue de billard entre tes doigts, l’incurvation de ton corps autour de cette table de jeu, tu joues parfaitement de tes atouts en feignant la complexité du jeu pour toi. Il va finir par céder, et tu le sais parce qu’il boit de plus en plus alors qu’il tente en générale d’être le plus lucide possible quand vous sortez tout les deux. Tu le détailles, des souvenirs de son corps qui écrase brusquement le tien contre un mur. L’animosité entre vos deux corps lorsqu’ils se cherchent encore après tant d’années. La passion qui règne dans vos dérapages l’un pour l’autre. Tu sens un frisson te parcourir à l’instant où son corps rejoint le tien pour t’aider à jouer ton coup. Il t’indique comment faire, sa bouche venant un instant embrasser délicatement ta peau. Tu aurais sur l’instant envie qu’il se détache… Les apparences… Mais tu sais aussi que s’il le fait c’est que vous ne risquiez rien. Il ne bouge pas, patiente avec une certaine âme vicieuse, lorsqu’il presse son bassin, outrageusement bandé contre ton fessier. Tu le savais… Il est à la limite d’oublier toute bonne manière, pourtant… Les apparences restent ce qu’elles sont. Ton corps frissonne de plus belle alors que tu déglutis doucement.

- On dirait que tu es à deux doigts d’oublier les bonnes manières McNamara… Tu sais pertinemment que tu ne pourras pas me faire quoi que ce soit ici, sans qu’on nous voit.

Tes fesses se bombent légèrement contre son bassin et ton sourire s’affiche, plus provocateur et arrogant que jamais. Tu tentes de tirer et rate ton occasion, les hanches maintenues par des larges paumes qui t’obligeait à sentir la raideur de ton ami à ton égard. Petit con ! Mais comme s’y attend l’offensive va prendre de l’intensité. Tu te retournes, glisse ta main entre vous, sans que le reste du mode ne puisse se douter de ton geste. Tu vois le regard de ton ami partir en arrière et son souffle prouve que ton geste est plaisant. Tu fais mouver doucement tes doigts contre son jean, pendant que tu lui susurres quelques mots, laissant vos nez se cajoler. Tu lui ris au nez, consciente de ce que tu provoques avant de t’écarter. Son tir est un manqué et ta bouche s’élargit alors qu’il te regarde et t’annonce que tu vas onduler sur cette bosse une fois qu’il aura gagné. Tu hausses un sourcil en le regardant sans prendre place au jeu. Tu gagnes du temps et il le sait, parce que ces secondes qui passent le torture et que tu adores la noirceur que prennent ces yeux lorsqu’il te désire. Tu finis par te positionner, une boule immanquable servi sur un plateau d’argent que tu pousses gentiment dans le trou. Tes yeux se relèvent sur lui et tu souris de nouveau.

- Tu vas bien, Wade, tu as l’air… Je ne sais pas… Tendu ? Fébrile ?

Tu contournes de nouveau la table et tire à nouveau une boule facilement. Tu enchaines ainsi 3 boules jusqu’à ce que ta dextérité médiocre en termes de joueuse de billard, ne reprenne ces droits et lui laisse le champ libre. Il est d’une impatience folle, tu le vois dans son attitude raide et rapide dans ces déplacements, et alors qu’il se positionne tu te râcles la gorge en reprenant la parole.

- Tu sais à quoi je repense… ?

Tu dois te retenir de ne pas rire devant le regard exaspéré qu’il te lance. Tu es la procureure de ce pays, la plus pénible et personne ne le sait vraiment, hormis lui. Tu joues doucement de tes doigts sur le rebord du billard en susurrant.

- A ce motel sur la 89e, tu te souviens ? C’était la veille de ma prise de pouvoir en tant que proc’… J’étais tellement stressée…

Tellement stressée que tu avais fait l’amour avec lui une nuit entière, sans jamais dormir. Vos ébats avaient fait tellement de bruits que la chambre d’à côté avait quitté les lieux bien avant le terme de leur nuit et le lit avait essuyé la casse de 5 lattes. La commode ne tenait plus vraiment quant à la douche… La porte de douche était totalement sortie des gongs.

- Hum… Cette nuit là avait été folle. Tu te souviens ? J’avais tellement faim… Oh ! Et tu te rappelles la tête du concierge… on n’avait pas fermé les rideaux et il nous a vu alors que tu étais en train de me plaquer au mur. On s’en était pas rendu compte, tu as collé ma poitrine contre la vitre, et j’ai bien cru qu’il allait avoir une attaque…

Tu fixes droit dans les yeux ton ami enfance… Qui a dit que c’était lui le bad boy dans ce duo ? Tu es tout aussi mesquine que la plus délinquante des filles de ce pays. Sauf que toi, tu t’es battue pour avoir la loi de ton côté.

- Tu joues ou t'a besoin d'aide ?

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Taylor se sait en sécurité et elle en profite pour foutre un chaos monstrueux dans mon caleçon. Le pire, c'est que si elle se frotte trop je vais sans doute m’exploser dessus tellement c’est tendu. Elle sait y faire et joue les allumeuses de compétition. Je bouillonne en dedans et j’encaisse les provocations et elle le sait et elle en joue. Le pire c’est qu’elle sait parfaitement que je ne ferais jamais rien contre elle. Elle pourrait me mener par le bout du nez sans souci et elle ne le fait pas car je crois qu’elle me respecte profondément, mais à cet instant si elle pouvait me faire éjaculer dans mon jean elle ne s’en priverait pas. Alors qu’elle se place près de moi et joue, elle commence à recoller au score. Putain je ne veux pas perdre. Je veux qu’elle ondule son cul devant moi pas l’inverse bordel je ne suis pas Magic Mike, je suis ridicule quand je danse. Et dis, c'est elle que je veux voir dandiner son cul sur moi pas l’inverse. Je dois me concentrer car c’est mon tour.

Puis alors que je me place, elle se met en face de moi et me parle d’un souvenir avant d’évoquer avec malice le motel sur la 89e… Mon air las doit la faire marrer parce que j’ai soudain très chaud… Cette nuit avait été un bordel monumental et passionné. Je ne sais pas pourquoi mais elle ne stressait pas que lorsqu’on couchait ensemble et elle était très paniquée. Je crois qu’on n’a pas fermé l’œil de la nuit et même quand j’ai crié grâce, sa bouche a encore fait des merveilles. Je crois que j’étais tellement vidé que je ne parvenais plus à éjaculer la moindre goutte de semence. Juste la sensation de jouissance mais à vide. La chambre était en vrac et elle avait dû prendre des Dolipranes pour aller bosser tellement elle était ravagée de fatigue et de courbatures… Mais quelle nuit… Quelle nuit !!!! Puis la voilà qui me parle du passage avec le concierge. J’en rougis encore. Le mec était tellement surpris qu’il était parti alors que j’étais persuadé qu’il allait revenir pour participer ou pour mater… Elle me regarde et me provoque. Elle veut me déstabiliser et c’est réussi mais au lieu de me faire trembler elle me donne encore plus envie de gagner… Elle provoque et elle fait bien, mais j’ajuste mon coup et ça rentre au moment où elle demande si j’ai besoin d’aide ?

« Non ça va, par contre fini ton verre je termine le match »

Je fanfaronne. Ce n’est pas du tout bien parti, mais l’esbroufe parfois ça fonctionne. Je rentre une boule de plus. Une autre encore et la nargue avec le sourire. Le viens me placer et me concentre et rentre ma dernière boule. Il lui reste 3 à elle et moi la noire en une bande. Je tape très fort dans la noire en visant un angle près d’un des trous. La noire frappe un, deux, trois et quatre bords avant de rentrer. J’ai gagné et je dois dire que la chance est pour moi. Je me redresse en lui souriant.

« Y’a un motel à deux rues d’ici et j’ai trois capotes sur moi… »

Je souris en passant près d’elle je mets une petite claque sur son cul avant de reposer ma queue de billard pour aller ramasser ma veste et l’enfiler en lui faisant signe de la tête de me suivre. Bah quoi ? J’ai gagné au moins un strip-tease et si elle est gentille je vais probablement lui faire bien plus que ça…

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Ça a toujours été sécurisant d’être avec lui. Tu ne sais pas vraiment dire le pourquoi tu ressens ce que tu ressens mais ça date de l’adolescence. En commençant à t’aventurer à le fréquenter dans le dos de ton frère, en tentant de le séduire dans des recoins où tu n’étais pas visible, puis un peu plus tard lorsque réellement pour passer du temps avec lui tu te remettais à sa vigilance. Wade a toujours été le rempart te permettant de braver les interdits, même les plus dingues. Et encore aujourd’hui, si te permet de te laisser aller au beau milieu d’un bar, où potentiellement tu pourrais être reconnue et démasquée dans tes conduites, ton sentiment d’impunité se renforce en sa présence. Wade est la seule personne en qui tu es en mesure de faire confiance sans l’once d’une crainte. Sans doute, qu’un jour tu viendras à le regretter.

Ta provocation reste sans limite. Ta manière de le regarder, de le pousser à te vouloir, de le séduire en enfonçant ses retranchements malgré l’endroit et la nécessité de rester discret, reste d’un amusement presque enfantin. Même si l’issue de ce jeu n’a rien d’infantile. Jouer avec lui, c’est comme attiser le feu dans un endroit en sécheresse accrue, la moindre étincelle promet le brasier et avouons que tu adores lorsque celui prend vie. Wade est bien meilleur au billard que toi, et si tu lui dois ton habileté à ce jeu, tu sais pourtant que tu vas perdre. Il fera littéralement tout pour que cela soit le cas. Tu remontes légèrement le score mais lorsqu’il reprend enfin la main, tu sais ton temps de règne ouvertement compromis. Une seule possibilité pour toi de tenter de garder la main. Le déstabiliser, lui rappeler constamment comme son entrejambe est sensible et que tu sais comment faire pour allumer la flamme dévorante en lui. Alors tu lui offres ce regard divinement innocent en lui rappelant en mémoire, l’une des soirées les plus chaudes de votre passé. Si sa peau est sombre, ça ne cache en rien l’émotion rougissante du rappel de ce souvenir. Tu souris en coin en voyant dans le regard qu’il pose sur toi à quel point il s’en souvient. Sa bouche s’entrouvre imperceptiblement alors qu’il tente de reprendre une respiration normale. Ton ventre se contracte délicieusement, toi aussi tu t’en souviens. Tu étais tellement stressée, tu avais tellement besoin de faire descendre la pression cette nuit-là. Tu lui propose ton aide, alors que le coup part, et qu’il marque les points désirés avec une poigne légèrement trop forte qu’à son habitude. Tu attrapes avec amusement ta lèvre inférieure en constatant que ta tentative de le déstabiliser n’a que moyennement fonctionnée. Sa voix rompt le silence en disant de tu devrais terminer ton verre. Tu abandonnes un petit éclat de rire et obéit, trempant tes lèvres dans le liquide alcoolisé sans le quitter des yeux. Il enchaine les coups, rempile chaque boule une par une et, vos regards continuent de se jauger avec une électricité palpable. Il lui reste une unique boule à faire chuter, lorsqu’il s’installe pour son dernier coup. Pas un angle simple pourtant, il tape agilement et gagne la victoire. Tu mords ta lèvre inférieure, feintant ta déception d’avoir perdu alors qu’il repose son regard sur toi en souriant.

- Tu as eu de la chance c’est tout.

Mauvaise perdante ? Evidemment. Même si au fond, il serait hypocrite de dire que tu avais envisagé gagner face à lui. Pas sur ce terrain-là, en tout cas. Il approche, proposant le motel et faisant le compte des protections qu’il possède. Tu aimerais le charrier, et lui dire que ça risque d’être trop juste, mais le plat de sa main vient délicatement te fesser et tu baisses la tête en te retenant de rire. Il dépose sa queue avec cette attitude si propre à lui d’arrogance, enfile sa veste et te fait signe de le suivre sans te laisser le moindre choix de riposter. Il n’attend même pas en réalité ton accord pour prendre la direction de la porte, et tu pouffes de rire en récupérant tes affaires pour prendre sa direction. Tu gagnes la fraicheur de l’extérieur, le voyant enfourcher sa moto.

- J’aurais pu l’emporter… Et tu le sais !

Tu attrapes le casque qu’il te tend. Une chance aucune décoration désapproprié sur celui-ci. Si les flammes qui dansent entre vous étaient imprimé sur le vinyle cela aurait probablement été trop voyant. Tu enjambes la cylindré qu’il fait déjà rugir, avant d’enlacer son corps. Il démarre et délicatement tes mains descendent vers sa ceinture. Qu’a-t-il dit ? Deux rues d’ici ? Ça te laisse donc deux rues pour le torturer et faire en sorte que son arrogance la ferme. Derrière ton casque, tu élargis un sourire machiavélique alors que ta main descendre par-dessus son jean à plat, appréciant la dureté de ce qui s’y trouve.

- Oh… Oh… On dirait que tu es vraiment très à l’étroit là-dedans ? Je te conseille de te dépêcher de gagner ce motel... Sinon je ferais en sorte que tu jouisses en conduisant.

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Oh putain… Le soulagement quand j’ai enfin mis la dernière boule. Avec ses conneries elle a commencé à me foutre la pression. Et le pire dans cette histoire, c'est surtout que si elle avait gagné, elle m’aurait probablement saoulé pendant des années avec sa victoire. Non pas que ça me dérange de lui faire le show façon strip teaseur mais c’est surtout qu’elle va devenir impossible avec moi. Mais bon j’ai gagné donc on va pouvoir conserver le statut entre nous. Elle c’est la fille sexy, bonne dans les études avec une situation et nulle au billard et moi un indécrottable beau gosse qui la bat peu importe le jeu auquel on joue. L’équilibre de l’univers est respecté et c’est bon pour moi. Je souris de toutes mes dents alors que je suis plus soulagé que désireux de l’avoir gagné cette partie. Je me redresse alors que de mauvaise grâce elle me déclare que j’ai eu de la chance.

« C’est ça… »

Je la nargue un peu. De toute manière elle aurait fanfaronné comme une malade si elle m’avait battu à ce jeu-là. Je remets ma veste et range soigneusement le matériel en surjouant la maitrise et le calme. Elle s’en amuse et me provoque encore en disant qu’elle aurait pu l’emporter et que je le sais.

« En attendant je gagne et si t’es gentille la prochaine fois je te laisse gagner… »

Je souris pour la narguer. J’y vais un peu fort je sais mais j’avoue que j’adore la faire rager un peu. C’est toujours plus rigolo je trouve. On termine dehors et elle me serre fort alors que je démarre. Nous roulons et alors que je suis en train de conduire, je sens ses mains venir jouer entre mes cuisses et caresser mon sexe par dessus mon jean… Je rugis de désir. Elle me nargue et elle n’y va pas sans retenue. Le motel n’est pas loin, mais on va devoir payer et perdre un temps précieux. Je prends une rue sur la gauche et me pose non loin d’un bâtiment en construction. Là il y a des préfabriqués et je coupe le moteur et les phares. Je retire mon casque et agrippe son poignet pour appuyer plus fort sa main sur mon sexe qui est lourdement grossi sous mon pantalon. Il est 3h du mat et j’ai pas envie d’être raisonnable. Je vire alors sa main et avisant un endroit du regard je me lève après avoir placé la béquille de la moto et l’attire, lui laissant à peine le temps de retirer son casque. À peine dissimulés derrière le préfabriqué, je me tourne vers elle et plaque ma bouche sur la sienne avant de la plaquer au mur de tôle en écrasant contre elle mon sexe qui durcit sous mon pantalon. Je l’accable d’un baiser brûlant lui caressant les fesses avec avidité avant de m’attaquer à sa ceinture.

« Putain vite Taylor je ne tiens plus… J’te veux… »

Et le terme est faible. Je détache déjà mon pantalon et baisse mon boxer, je suis tout raide et je viens contre elle écraser contre son corps mon sexe raide. J’ai faim d’elle et si on va finir dans un motel, je ne tiens déjà plus et cet endroit discret fera l’affaire. Une fois les couilles vides je devrais pouvoir réfléchir un peu, mais là… C’est impossible…

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Tu perds, et naturellement ça te contrarie… même si tu n’es pas certaine d’être la réelle perdante dans l’histoire. Tu perds un jeu, un jeu de bar, des boules à faire pénétrer dans des trous à l’aide d’une queue… Tu perds et en échange tu as le droit au plus beau regard de ton ami d’enfance qui t’indique que la maîtrise et son contrôle légendaire commence à s’effriter et que ça urge de disparaitre du public. Comme tu le disais… un jeu de queue et de trous qui ne finira sans doute pas sous l’éclairage de ce bar, au vu de la vitesse avec laquelle Mr McNamara se dépêche de fuir. Ton sourire a bien du mal à se dissimuler lorsqu’il ne regarde même pas en arrière si tu comptes le suivre. Au fond il sait que ça sera le cas. Wade est sans doute bien des énigmes aux yeux de la nuit, mais pas pour toi. Du moins pas pour ces attitudes primaires. Tu pratiques cet homme depuis combien d’années ? Vingt ans ? Quand Wade McNamara sort ainsi, c’est qu’il est inutile de lutter, il ne contrôlera plus rien dans quelques minutes et la simple idée de lui résister te serait bien plus défavorable, qu’agréable. Non que Wade soit un quelconque type capable de te faire du mal ou de te forcer à quelque chose, mais tu as réputation et s’il sort aussi vite de cet espace c’est bien pour cette unique raison. Pas pour te ménager ou te donner du répit, juste pour te protéger encore et toujours, ce qu’il a toujours fait après tout.

Tu le retrouves sur son bolide, le charriant encore quelque peu sur le fait que tu sois totalement en capacité de gagner, que ce n’était qu’une question de chance. Ok, tu es une incorrigible mauvaise perdante mais ça aussi il le sait depuis le temps. Devant assumer quoi qu’il t’en coûte ta défaite, tu te décides cependant de te jouer de ton ami et de sa capacité à la résistance. Serrant son corps du tien, tes mains venant gentiment descendre son corps pour se retenir à des endroits sensibles de son anatomie. Sous ton casque, tes yeux pétillent d’ardeur et de malice, pendant que ta bouche abandonne un éclat de rire. Oui, tu es une chieuse, et être devenue procureure n’a strictement rien changé. Tu l’entends grogner, se tendre et pourtant il ne retire absolument pas ta main. A la dureté que tu sens entre ces cuisses, tu sais pertinemment que tu joues avec le feu. Mais qu’est ce que tu pourrais bien y faire, tu aimes t’y brûler. Tu adores savoir qu’il risque à tout moment de péter les plombs, et ça ne tarde pas. La moto prend un tournent sur la rue de gauche, vous amenant à un quartier désert et sombre. Waouh, pas le genre de quartier où on trouve du glamour mais tu t’en cognes là tout de suite. Si monsieur ne peut se cacher de sa passion par son anatomie, toi tu peux e tu bouillonnes pour lui. Tu le regardes couper le contact de la moto et descendre, suivant son geste, tu détaches lentement ton casque.

- Sympa ton nouvel appart’… C’est… Urbain ?

Tu te moques, tu peines à ne pas glousser, alors qu’il attrape ta main et fonce en direction d’un recoin isolé. Tu regardes derrière toi en le suivant, est ce que vous êtes réellement seule ici ? Une part de toi te rappelle que c’est Wade, que rien n’arrive s’il est là. Tu pénètres l’ombre d’un préfabriqué et avant de comprendre quoi que ce soit, la bouche de Wade s’empare de la tienne. Tu marques un gémissement de surprise, alors qu’instantanément tes mains partent à l’attaque de son jean alors que ton corps cogne durement contre la taule de la construction. Tes doigts sont empressés, ta bouche avide comme s’il était l’air dont tu avais besoin plus que de raison. D’ailleurs en cet instant ta raison peut bien aller se faire voir, tous ce que tu veux c’est lui, ici et maintenant. Tu grognes contre sa bouche alors qu’il te dit de te dépêcher, qu’il ne tient plus et alors tu descends son pantalon, son boxer suivant le mouvement afin que tes doigts s’enroulent contre son long pieu de chair tendu pour toi. Il dit te vouloir et tu vires ces mains sur ton corps pour t’extirper toi-même de ce pantalon agaçant. Toi aussi tu le veux, ici maintenant et tout de suite. Avec un empressement qui te décontenance toi-même, tu l’amènes de nouveau à toi, la dureté de ta bouche autoritaire comme jamais, tu grimpes sur son corps pour y enrouler tes jambes autour de sa taille. Ton entrejambe sentant la longueur de sa verge qui te donne presque un vertige. Tu abandonnes un soupire lent et délicat contre sa bouche en susurrant.

- Finalement tu avais raison, c’était « on part en couille » la réponse…

Chose que tu n’avoues jamais lorsqu’il pose la question même si c’est souvent la réponse. Tu te soulèves, glisse doucement ta main entre vous, oriente la virilité de ton partenaire et fait en sorte de t’y empaler, vous obligeant à un soupire étouffer fort. L’anatomie de ton partenaire oblige ton intimité étroite à s’élargir dans une sensation divine et suffocante, ta main s’écrase contre sa mâchoire, tu l’agrippes fort, incapable de penser à autre chose qu’à lui.

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À quoi ça ressemble ? La Procureure de Californie qui s’évade dans la nuit pour passer la soirée et baiser avec le chef d’un gang… C’est merdique à souhait et c’est le genre de scénario qui ne tient que dans les films à l’eau de rose à la con ou dans les pornos bas de gamme. Mais ce n’est pas nous ce soir. On n’est pas ce qu’on est censé incarner. On est juste Taylor… Wade… Deux débiles très épris l’un de l’autre parce que ça a toujours été comme ça et que c’est comme ça que c’est bon. Je le connais. Je sais ce qu’elle a vécu, ce qu’on a traversé ensemble et je tiens à cette relation autant qu’elle. On s’efforce d’ignorer l’autre et sa situation juste pour ces moments où on redevient deux putains d’ados en folie qui ont les hormones qui pétillent. Et alors qu’on s’est amusé toute la soirée, je l’embarque à moto pour avoir mon du. Mais à mi-chemin, je m’arrête et l’entraine dans un quartier à la con en construction. Elle ironise mais à peine à l’endroit discret que je vise je lui fais fermer sa gueule d’un baiser furieux et intense. Oui, on part sans cesse en couille. Mais là où l’avouer de but en blanc serait un étrange message de fin, la parade nuptiale qui vient avant le moment où on cesse de se chamailler est un délice.

Ma langue s’enroule à la sienne pendant qu’elle s’attaque à moi me débarrassant de mon pantalon et de mon boxer extirpant mon sexe déjà raide qu’elle caresse comme pour éprouver ma dureté et ma longueur. Putain j’adore quand elle fait ça. Je retire ma veste qui tombe au sol alors qu’elle se tortille et retire son pantalon et sa culotte. Elle se tourne vers moi et m’agrippe. Je la soulève et elle noue ses jambes autour de moi avant de me dire que finalement j’ai raison et qu’on part en couille. Je la guide et pénètre son sexe avec le mien l’empalant en douceur avant de la plaquer contre le mur en tôle du préfabriqué et me met à la baiser rudement comme un assoiffé goutant de l’eau pour la première fois depuis très longtemps. Je suis en elle la portant par les fesses et me mettant à la prendre sans ménagement en pleine rue. Personne dehors, personne ici c’est presque sur. Je l’embrasse dans le cou pour savourer ses soupirs à mon oreille.

« Putain Tay’, c’est toujours aussi bon de partir en couille avec toi »

C’est vrai, c’est très régressif… Je souris et tremble contre elle avant de bouger plus sèchement martelant son sexe avec le mien comme si je voulais jouir en quelques secondes. Mais je tiens terriblement bien et mords son cou pour éviter de soupirer. Je suis ivre de plaisir et excité. Je dois calmer ce feu qu’elle m’a mis dans le corps. Je me recule et me retirant d’elle, je la retourne pour qu’elle plaque ses mains au mur sur lequel elle était adossée. Je tire son bassin et la cambre avant de l’envahir de nouveau par-derrière. Je tremble en écrasant ses fesses de mon bassin remontant mes mains sur elle pour venir lui agripper les seins avant de les presser et de pincer ses tétons avec fermeté. Joueur je suce son oreille et lui murmure.

« Avoue que j’ai gagné… »

❝ Tu as fait une croix sur tout, sauf sur lui ❞

- Taylor Lopez & @Wade McNamara -

Il y a des personnes que tu croises un jour et que tu refuses de chasser de ta vie

Être une personnalité publique de ton rang, avoir le genre de décisions que tu as à prendre n’est clairement pas de tout repos. Une tension constante, une oppression chronique qui vous compresse la poitrine et manque parfois de vous faire suffoquer tellement ce que l’on attend de vous est important et délicat. Si tu as cette apparence provocante et cette manière d’être aussi sûre de toi, ce n’est pourtant pas forcément ce sentiment qui prédomine en toi. Tu es une femme terrifiée à l’idée de commettre des erreurs de jugement ou de décision. Tu es réfléchie, sans doute trop, acharnée et butée. Tu refuses de te tromper et ta vie se résume à faire en sorte que cela n’arrive jamais. La justice comble la quasi entièreté de ta vie, et parfois elle te consume. Elle te consume tellement fort que sans soupape elle pourrait très facilement te faire trébucher. Que te reste-t-il après ton boulot ? Tu n’as pas beaucoup d’amis, parce que tu ne fais pas confiance aux gens. Tu as un passé que tu as préféré laisser derrière toi, un frère qui est tout ce que tu ne seras jamais. Et… Tu as Wade. Une part de toi sait bien que vos mondes se sont séparés il y a longtemps, mais une autre refuse de le laisser s’en aller. Le monde qui est le sien t’es étranger, pour la simple raison que tu refuses de voir ce que potentiellement il serait devenu. Tu préfères ignorer tout ce qu’il y a à savoir de lui aujourd’hui, parce que tu sais très bien au fond de toi que si tu savais, il deviendrait une cible.

Alors tu oublies qui il est, et qui tu es. Tu oublies vos mondes respectifs, et les bonnes manières, et ensemble vous redevenez ce que vous avez toujours été. Deux gamins incapables de cesser de se chamailler et tenter les réconciliations à grand coup de chaleur ardente. Et dieu sait que la chaleur est ardente lorsque ça déraille… Comme à cet instant où le motel semble bien trop loin pour accueillir vos pulsions et que la « soupape » précédemment évoquée est finalement bien trop sous pression. La bouche de Wade tout comme son corps tout entier se jette sur toi, et c’est à ce moment précis que tu acceptes de redevenir cette gosse qui a son contact la ferme. C’est un cet instant précis que tu redeviens simplement Taylor et le laisse te prodiguer chaque caresse qui causera ta perte. Wade n’est pas vraiment un mec que tu aimes aujourd’hui, même si tu éprouves naturellement beaucoup d’affection pour lui. Il est purement et simplement ce à quoi tu peux te raccrocher depuis toujours sans avoir peur. Alors tu te laisses aller à tes instincts primaires, tu l’aides à se défaire de ses carcans de tissus, et tu enroules sa virilité de tes doigts sans relâcher sa bouche qui t’électrise. Tu presses son pieu de chair entre tes phalanges et t’active à le faire grimper toujours plus haut et fort. Jusqu’à ce qu’il te soulève et s’enfonce brusquement en toi en t’arrachant un soupire erratique contre ses lèvres. La raideur de son membre venant instantanément enflammer ton corps. Tes bras s’agrippent à sa nuque avec force et les coups commencent avec une vigueur intense. On pourrait vous voir, peut-être ? Mais tu t’en cognes, tu le veux, fort et sur de lui. Il dirige, te contrôle et maitre de tes sensations. Tes gémissements se migrent contre ces oreilles alors qu’il vient se délecter de ton cou. Tu gémis fort et tes dents s’attaquent à la peau tendre sous son lobe. La suçant, mordillant avant de prendre un souffle nécessaire à t’éviter de suffoquer. La taule est froide dans ton dos mais son corps lui est incendiaire. Il te dit adorer que ça parte en couille et tu abandonnes un rire. Tirant son visage de ton cou pour étouffer un cri contre sa bouche entrouverte. Ces allers et venus te font cruellement monter et tu sais que c’est son cas, raison pour laquelle il se retire et te relâche pour te plaquer face contre le container qui accueille votre excès de passion. Il revient en toi, tes mains tapant violemment la taule, toujours avec cette sauvage envie d’assouvissement. Sa pénétration t’arrache un cri franc et sonore. Le bruit caractéristique de son bassin tapant ton fessier raisonne et tu cambres plus fort à sa venue. Ses mains viennent couvrir ta poitrine et la chaleur se diffuse plus fort, alors que tes tétons s’étirent à son contact. Il te murmure de lui dire qu’il a gagné et tu plaque ta joue contre la taule en tentant de l’apercevoir.

- Tu as gagné ? Non… Han ! Tu n’as fait que me donner ce que je voulais à l’instant où j’ai commencé à te… Hum Wade ! A te… Chauffer.

Ni toi, ni lui n’êtes dupe sur le fait que vos jeux, sont de la volonté de vous deux. Il n’a rien gagné et en réalité toi non plus. Vous vouliez ce qui se passe là tout de suite depuis l’instant où vos yeux se sont croisés. Tu pousses ton bassin plus fort contre lui, grognant de plus en plus.

- Mais tente de me résister si tu désires vraiment gagner… Parce que j’arrêterais pas de te provoquer !

Tu attrapes sa main et l'amène contre ton entrecuisse, à se poser contre ton bouton de chair chaud et humide à cause de lui.

- Résiste moi Wade !

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