Le choix est fait (Vadim)

Tout dans ma vie va de travers… TOUT. Je m’y prends mal ? Mauvais karma ? Je dirais plutôt mauvais choix, mais bon, ce n’est tout de même pas de ma faute si la vie est une bitch. Je suis né dans l’ombre du démon ou alors, avec les gênes du démon ? Tel père tel fille ? Oh merde non, je ne peux pas penser comme ça, Bon Dieu je me dégoute moi-même. Je ne suis pas lui et je ne serai jamais lui. N’est-ce pas ? Oui, voilà, je ne suis pas lui et c’est tout. Ça n’empêchera pas la bitch de vie de me faire mordre la poussière je le sens, mais bon, il est temps pour moi de la casser et de reprendre le contrôle. Après ma soirée chez Vadim, suite à l’attaque du mec au bar, j’ai beaucoup réfléchi. J’ai réfléchi, mais j’ai un peu manqué de temps puisque je me suis retrouvé à l’hosto, mais ça, c’est autre chose. En fait non, cette, comment dire, ce petit accro m’a ouvert les yeux tout grands. Je ne suis pas de taille devant le mastodonte qu’est mon géniteur, mais je sais qui l’est et il est temps pour moi de profiter de la situation. C’est triste et dis comme cela, je sais, mais au moins je ne le déteste plus. Je parle de qui là ? Je parle de Vadim bien sûr, non mais, essayer de suivre hein ?

Donc, après mon séjour à l’hosto, séjour passer seule, par choix, je me suis enfin décidé à mettre ma rancœur, ma peur et tout ce qui va avec de côté J’ai quitter la magnifique clinique il y a trois jours et encore en congé maladie, j’en ai profité pour faire le tri. Je ne suis pas encore tout à fait guérie, loin de mon 150 % habituel, mais au moins je ne ressemble plus à une larve enveloppée dans un cocon. D’ailleurs, je suis en ce moment même en route pour la villa de Vadim. J’ai pris le temps de revêtir un truc sexy, enfin selon mon point de vue bien sûr. Je ne porte pas de robes tous les jours, hein. Bien assis dans le UBER, je repousse toutes les pensées négatives, surtout celles qui me disent que je vais faire la pire erreur de toute ma vie en me disant qu’elle ne pourra pas être pire… Il m’embrasse avec tellement de passion qu’il ne peut pas devenir lui j’en suis persuadée. Il a également respecté mon souhait de ne pas partager son intimité la dernière fois que l’on a passé du temps ensemble et c’est un bon point pour lui non ? On a dormi dans le même lit, mais il m’a surpris par son abstinence. Sans parler du moment où il a dit que nous étions chez moi… genre hein ? Je crois que j’ai compris la signification de tout cela qu’au moment où je me battais pour ma vie… Il y a de quoi faire pour rendre son chez lui agréable pour moi, mais c’est possible d’y ajouter de la chaleur j’en suis persuadée. Au moins il a une vue magnifique du balcon. Une fois devant chez lui, je paie le UBER, descends, puis m’avance à pas beaucoup trop lent vers la porte. J’hésite, mais je finis par lever la main afin de cogner doucement sur celle-ci. Le temps passe et je commence à me dire qu’il n’est peut-être pas chez lui. J’ai de la chance merde… Ah non, la porte s’ouvre et mon cœur manque quelques battements quand notre regard se croise.

Bonsoir Vadim, je peux entrer ?

J’aurais peut-être dû appeler, non mais, je fais quoi s’il n’est pas se Tant pis, j’entre quand même, et ce, même s’il m’en refuse l’accès et je fais tout cela en me faufilant sous son bras.

Je ne suis pas venu t’arracher la bite, ne t’en fais pas.

Il peut voir les résidus de quelques ecchymoses sur mes bras, jaune très pâle, mais tout de même présent. Ma blague était surement de trop et je n’arrive plus à le regarder dans les yeux, bravo championne. Je me dépêche donc de lui dire la raison de ma venue avant de ne plus pouvoir en être capable.

Tu n’es pas un homme bien Vadim. Nous le savons tous les deux, mais tu as toujours agi en gentleman avec moi-même si, pour ma part, j’ai agi comme une bitch. Je… j’accepte de démissionne de mon poste au Cosmos et j’accepte aussi de démissionner de mon poste au Lipstick même si, je dois bien l’avouer, j’aime travailler à cet endroit. Toutefois je refuse de quitter mon poste d’interprète. Je veux bien emménager avec toi, mais je ne veux pas que tu me transformes en trophée de guerre. De plus cet endroit a vraiment besoin d’une touche féminine. Non, mais sérieux… tu es en colère contre les couleurs, les bibelots, les plantes et tout ça ou quoi ? Je vais aussi avoir besoin d’un endroit ou travailler puisque je vais devoir diversifier mon offre de services. Ne plus travailler au bar va faire un trou dans mon budget et euh… bah tu sais ce que c’est un budget puisque tu es comptable. De plus, je me dis aussi que tu n’auras comme pas le choix d’accepter mon chat et euh… Je veux une soirée par semaine de libre pour sortir avec des copines et ça, ce n’est pas négociable. Puis euh… on peut changer le matelas de ton lit parce que je ne sais pas combien de femmes ont couché là-dedans et je ne veux pas le savoir non plus. Tu es mignon, mais je ne veux pas… Dans un lit qui en a vu d’autres.

C’est moi ou je babille nerveusement ? OK, je dois cesser de tourner autour du pot, maintenant, là, tout de suite. Une respiration, une grande, puis je relève les yeux avant d’ajouter ces petits trois mots.

J’accepte de t’épouser.

Autant je peux haïr le père, autant, je suis dingue de la fille. Je ne comprends pas toutefois pourquoi, elle n’a pas donné signe de vie et évidemment l’autre enfoiré n’a rien voulu me dire. Cela m’a mis de mauvaise humeur, très mauvaise humeur même. J’ai failli fracasser un mec au cosmo avant de me barrer. Une fois rentré chez moi, je suis parti me changer, j’ai passé un simple short de boxe et je suis descendu à la cave, j’ai passé les gants et j’ai commencé à frapper le sac. Les impacts se sont faits de plus en plus fort, de plus en plus précis. J’imaginais la tête de Mikhaïl à la place de l’élément d’entrainement. J’ai laissé éclater ma rage, ma colère en hurlant. J’attrape le sac et porte des coups de genoux, de coudes. Putain cela fait du bien … je me demande si je la reverrai prochainement ou tout court. Je retire mes gants, m’essuie le front, le torse de la sueur qui en ruisselle. Je remonte au rez-de-chaussée, je me réhydrate en me servant un verre d’eau. Je vais sur la terrasse, regarde la vue et repense à la flamboyante rousse. Je me souviens de ses commentaires sur la vue lors de sa visite et de sa première nuit ici. Nuit qui a été étrangement calme et douce car si nous n’avons pas couché ensemble, il y a eu un moment câlin. Elle s’est blottie dans mes bras et nous nous sommes réveillés dans la même position. Je pousse un soupir, j’ai l’impression d’avoir entendu frapper à la porte. J’ai sans doute rêvé mais par acquis de conscience, je vais voir. J’ouvre la porte et j’ai l’impression qu’un fantôme vient d’apparaitre. Je me pince pour ne pas rêver, elle est là en face de moi, sur le pas de ma porte.

« Bonsoir Màiri, évidemment que tu peux ! »

Je m’écarte légèrement et la laisser passer. Elle passe sous mon bras ce qui m’arrache un petit sourire.

« Tant mieux car j’en ai encore besoin ! »

Réponse pas très fine mais bon cela la fera peut-être rire. Je remarque des ecchymoses sur ses bras. Elle ne me regarde plus dans les yeux, elle a honte mais de quoi ? Elle me donne des raisons en commençant son discourt par le fait que je ne sois pas un homme bien. Elle n’a pas tort, je suis quelqu’un d’assez mauvais. Elle me donne une qualité tout de même. Je suis flatté de savoir qu’à ses yeux, j’ai toujours agi en gentleman avec elle. Elle veut bien quitter ses jobs au cosmos et au lipstick bien qu’elle l’apprécie fortement mais qu’il est hors de question qu’elle quitte sa place d’interprète. Elle ajoute qu’elle veut bien emménager avec moi mais ne veut pas être traitée comme une esclave ou un trophée. Chose normale en somme non ? Elle continue en disant que la maison a besoin d’une touche féminine car il semblerait que je sois en colère contre la décoration en général. L’ajout d’une pièce sera indispensable pour qu’elle puisse travailler et que je vais devoir accepter son chat ! Changer le matelas n’est pas une option non plus car elle ne sait pas combien de femmes sont passées par-là et qu’elle ne veut pas coucher avec moi dans un lit qui en a vu d’autres. C’est tout ? Enfin ! Ah non car elle accepte enfin de m’épouser. Hein ? Quoi ? Je bug sur la dernière partie. Elle m’a regardé dans les yeux pour me l’affirmer. Je l’attrape dans mes bras la serre légèrement, pose un baiser sur son cuir chevelu tant elle est plus petite que moi et ferme les yeux pour lui répondre.

« Je ne suis pas un homme bien non et je ne le serai jamais. Par contre, je ne serai jamais mauvais avec toi car, je tiens réellement à toi Màiri ! Je ne te demande pas de démissionner de l’un de tes postes même si je n’aime guère que tu travailles pour les flics ou pour ces enculés du lipstick. Le cosmo est une boite où on peut trop t’identifier à moi. Il est plus prudent que tu le quittes pour ta sécurité même, si j’aime t’avoir à mes côtés. J’ai quand même le droit de montrer que ma nana est superbe non ? Qu’elle fait bander l’ogre ou le monstre que je suis. On te créera un bureau avec plaisir et pour ce qui est de la déco, tu auras ton mot à dire sans soucis. Pour la soirée avec tes copines, ok, je la prendrai pour travailler au Cosmo et faire les comptes. Le matelas sera changé, le lit aussi et on brulera le tout car, je préfère être prudent. »

Pourquoi être prudent ? Hmmm disons qu’il y a beaucoup de fluides corporels qui se sont échangés sur ce matelas. Je n’ai pas encore répondu à sa demande en mariage et pour cause, je veux faire les choses bien. Je pose un genou à terre, la tenant juste par le bout des doigts, la regardant droit dans les yeux avec un sourire :


« Màiri McKellar Orlov, acceptes-tu de devenir mon épouse, de venir emménager ici avec moi et de refaire la décoration de plusieurs pièces de chez nous ? Je te demande juste de ne pas toucher à mon bureau s’il te plait. »

Je me relève et passe doucement mes pouces sur ses lèvres avant de me baisser et de l’embrasser avec une énorme envie. Ma langue force un peu le barrage de ses lèvres, trouve sa compère et commence à s’amuser avec elle. Mes mains hésitent, elles ne savent pas si, elle doivent rester sagement au creux de ses reins ou aller se placer sur son cul. C’est finalement sur ce dernier qu’elles se posent et ne le quittent pas. Elle est désormais à moi et je compte bien en profiter avant qu’elle ne change d’avis.

« Tant mieux car j’en ai encore besoin ! »

Je vais faire semblant de ne pas avoir entendu même si plusieurs remarques se bousculent sur ma langue. Non en fait je ne l’ignore pas, mais j’ai ce truc à dire et si je me permets de prendre un autre chemin jamais je ne vais être en mesure de le dire. Vous me suivez ? Je me permets donc de lui vomir mes pensées. Ça passe ou ça casse comme on dit non ? Pour vomir, j’ai effectivement tout vomi parce que même moi je me suis autoépuisée. Mais non, je blague, mais je me demande tout de même s’il a réussi à suivre ou pas. Je crois que non si je me fie à sa tête. À moins que… je l’aie cassé ? Oh merde, il est cassé ? Ah non, il n’est pas cassé, mais je pense que je lui ai refilé un virus. Il me prend dans ces bras, tout va bien jusque-là, mais l’entendre me vomir des réponses à son tout me fait frissonner d’effroi. Je note pour les emplois et pour la déco et le bureau. Je note aussi pour la soirée de fille. Il aurait pu laisser tomber le truc sur le fait que je le fais bander comme un ogre. C’est que, voyez-vous, c’est comme un peu beaucoup gênant là ! Quand enfin il semble avoir fini de me vomir dessus, je crois avoir le temps de prendre la parole et bien… NON. Le voilà qu’il se met à genoux. Genre… IL FAIT QUOI HUM ? Je pourrais presque rigoler en le voyant presque aussi grand que moi, même à genou, mais je n’en fais rien.

J’e hoche de la tête pour la première, la deuxième et la troisième question puis roule les yeux quand il me demande de ne pas toucher à son bureau. Quoi ? Je reste persuadé que se serait beau un peu de couleur là aussi non ? Classer ses dossiers dans des fichiers de couleurs comme… les dettes dans des fichiers jaunes, les employés en vert, les achats en bleu et euh…. Les taxes en mauve ? J’oublie un truc ? Encore une fois j’allais lui répondre par une promesse, mais je le vois se relever alors je garde le silence. Il a beaucoup de talent dans ce domaine, il faut en convenir.

Euuuh !!!

Le voilà qu’il m’embrasse, contre mon gré. Il ne force pas, ou si peu, mais je ne m’attendais pas à ça, je dois bien l’avouer. Ces lèvres sont douces et sa langue… aventureuse ? Non, ce sont ces mains qui sont aventureuses. Elles sont également puissantes et possessives quand elle se pose sur mon popotin. Dire qu’il pourrait me casser d’un claquement de doigts et qu’au lieu de lui foutre ma main au visage, j’ai envie de gémir de plaisir sous l’assaut de sa langue et de sa fougue.

Vadiiiim ?

Je n’ai pas envie que tout s’arrête, je veux qu’il laisse ces mains remonter avant de se glisser sous toutes les couches de tissu et pourtant je ne peux m’empêcher de poser cette question qui me turlupine depuis tout à l’heure.

Pourquoi tu dis… les enculés du Lipstick ? Et dans les faits, 75 % du temps quand j’ai un contrat avec les flics, c’est pour sauver les fesses d’un membre de la Bavta alors de ce côté, ce serait con. Tu ne les trouves pas sympas les gens du Lipstick ?

Pendant que je parle, je fais quoi ? Je glisse mes mains sur son abdomen, des doigts affamés et heureux de partir à la découverte de cet adonis.

Hummm !!!   Tu veux bien reculer jusqu’au sofa ?

Il peut me répondre tout en reculant, non ? Puis, j’ai essayé de le pousser avec mes maigres ressources, mais il a fait de pierre alors au lieu de m’épuiser j’ai demandé. Le problème est qu’il ne va pas assez vite pour moi et c’est frustrant. Pour l’aider à s’activer les neurones, mes doigts viennent ouvrir son pantalon afin de glisser dessous avec légèreté. Taquine ? Moi ? Ce n’est pas parce que je me suis toujours refusé à l’épouser avant aujourd’hui que je ne le trouve pas attirant.

Assis !

On a atteint le sofa et je l’ai poussé dessus avant de m’installer à califourchon sur ces cuisses. Ma robe verte relevée, je peux presque ressentir toute son excitation entre mes jambes et c’est grisant. Je ne savais pas que je pouvais lui faire autant d’effet, moi, la petite chose qui a tout fait pour le faire chier par le passé.  

Je peux ?

Bien sûr que je peux et même si je ne le peux pas, je soulève le haut de son attirail pour le faire passer par-dessus sa tête. Le spectacle qui s’ouvre à moi et grandiose. Je ne peux pas retenir mes dents de venir mordiller ma lèvre d’envie.

Je suis encore meurtrie de la raclée reçue, mais je peux me servir de ma bouche non ?

En gros ? J’ai envie d’être baisé, mais je ne peux pas alors j’accepte de lui donner la pipe de sa vie.

La vanne n’a pas été du meilleur gout et je m’en fous. J’ai remarqué qu’elle a fait semblant de pas entendre. Elle me claque ses pensées dans la gueule. Je n’ai pas tout suivi, elle a tellement balancé que c’est compliqué. Bordel, je ne savais pas qu’on pouvait parler autant sans respirer. Enfin, elle s’est tue, il y a un bouton off à cette petite chose. Je l’ai prise dans mes bras, affirmé, qu’elle va pouvoir continuer de bosser, qu’elle va pouvoir avoir son mot à dire sur la déco, qu’elle aura son bureau. Je lui parle de l’effet qu’elle me fait aussi avant de me placer à genoux pour lui demander officiellement sa main. Bordel qu’est-ce qu’elle est petite … même à genoux, je fais presque sa taille et je … viens seulement de le remarquer. J’enchaine la question, lui pose une condition : celle de ne pas toucher à mon bureau. Non, je n’ai pas envie de me retrouver avec le bureau de Barbie. Elle a hoché de la tête pour tout mais émet un son étrange, bon ok, c’est une onomatopée classique. Je tiens plus, je me mets à l’embrasser, je la force légèrement à le faire mais j’en ai réellement trop envie. Je prends ses fesses à pleines mains. Bordel, je ne fais que le toucher et j’y suis déjà accro alors que vais-je devenir quand je pourrai le pourrai le gouter et que je pourrai planter ma pine à l’intérieur ? Je le découvrirai bien assez tôt.

Mon prénom est évoqué avec sa jolie voix, il est presque un supplice. Elle caresse mon abdomen en me posant des questions. Elle veut savoir pour le Lipstick, évoque que dans 75% du temps qu’elle travaille avec les flics c’est pour sauver le cul de l’un des nôtres. Elle revient sur les rivaux et me demande pourquoi, je ne les trouve pas sympa. Elle termine en me demandant si, je veux bien reculer jusqu’au sofa. Mes mains ne quittent pas ses fesses alors que je fais un premier pas vers l’arrière.

« Ok ! »

Ma seconde jambe recule pour un second pas et j’enchaine tout doucement.

« Certains mauvais chevaliers y trainent un peu trop souvent à mon gout … »

Elle sait pourtant que nous sommes en guerre avec eux.

« Ouais mais les flics et nous ne sommes pas spécialement en bon accord normalement … tu sais qu’ils veulent faire respecter la loi et que nous avons la nôtre. »

Je bécote ses lèvres avec les miennes en continuant de reculer et de lui répondre.

« La boite peut paraitre sympa, elle l’est quand même, non pas que j’y suis allé mais bon c'est ce que l'on m'a dit … non, il y a trop de mauvaises personnes là-bas… Pourquoi ? As-tu la connaissance d’une personne bien-là ? »

Je suis suspicieux et jaloux à la fois. Je ne veux pas qu’elle fréquente trop les templiers noirs car elle fait partie de la Bravta et qu’elle montera en grade lorsqu’elle m’épousera. Je fais exprès d’aller lentement vers le sofa car, j’ai remarqué que cela la frustre. Je comprends ce qu’elle désire encore plus que des réponses. Elle ouvre avec soin mon pantalon et glisse ses doigts en dessous. Je m’assieds comme elle me le demande. Elle vient directement s’asseoir à califourchon sur moi. Sa jolie petite robe verte relevée, elle doit sentir à quel point, je suis excité. Mon sexe caché par mon boxer, touche le sien sans doute caché lui aussi. Elle me demande l’autorisation pour soulever mon haut et me le retirer tout de suite après.

« Tu n’as pas à demander l’autorisation. Sers toi bébé. »

Je viens de voir qu’elle se mordille la lèvre avant de me dire qu’elle est encore meurtrie par sa raclée mais me demande si elle peut se servir de sa bouche car elle a pris une raclée. Hein mais qui a osé la toucher ? Qui lui a foutu une raclée ?

« Évidemment que tu peux mais est-ce que je pourrai te lécher moi ? Et il va falloir que tu me dises qui t’a foutu une raclée … »

Je ne veux pas qu’elle souffre alors que je lui demande l’autorisation aussi. Je soulève légèrement sa robe et caresse son cul délicatement. Je vais vouloir savoir qui est la personne qui l’a meurtrie mais profitons de notre moment.

« Je ne te fais pas mal ? »

Je veux être doux avec elle alors que je sais qu’elle a terriblement souffert. Je viens l’embrasser plus fougueusement cette fois car elle me plait depuis toujours. Je remarque qu’elle recule, attrape mon pantalon pour me le retirer. Je soulève mon bassin pour l’aider, mon boxer suit le même chemin par la suite avant qu’elle ne puisse voir ma queue déjà dressée pour elle.

« Elle est toute à vous madame Volkov. »

Je lui dis cela avec un regard gourmand car j’ai faim d’elle aussi même si, je vais devoir être patient pour l’avoir entièrement à moi et uniquement à moi. Pour la première fois, j’ai évoqué mon nom de famille en l’associant à elle et putain ouais Màiri McKellar Orlov Volkov cela sonne bien même si cela sera un peu long à écrire sur les papiers que nous aurons à remplir ensemble plus tard.

Je suis de nature curieuse et lui demander le pourquoi du pourquoi me semble être la chose à faire. J’aime comprendre et là, malgré ces explications, je ne comprends toujours pas. Ils ont dû me griller quelques cellules de cerveau avec leurs coups, enfin je ne sais pas trop, mais si je lui redemande pourquoi il va s’offusquer? Des mauvais chevaliers ? D’en le genre les templiers?  Genre hein ? Non-pardon… genre double hein?  Il les voit ou lui les Templiers ?

« tu sais qu’ils veulent faire respecter la loi et que nous avons la nôtre. »

Non, Vadim… Vous avez la vôtre!  Malheureusement je n’ai pas assez de couilles pour le lui dire en face, haut et fort. Puis il me distrait un peu beaucoup avec ces baisers, je dois l’avouer. Si je me fie à mon instinct, je pourrais croire qu’il le fait exprès.

Là-bas, où ?  

Ouais, pardon hein, mais il me déconcentre un peu là.

Au Lip ?

Discuter et flirter avec le danger devrait être interdite, mais non seulement il me déconcentre, mais il me frustre en plus. Je dois donc prendre les choses en main, tant au sens réel que figuré. Glisser ma main dans son pantalon me semble donc la meilleure chose à faire. On ne peut pas en dire autant de ma demande de lui enlever son haut, mais il ne pourra pas dire que je l’ai violer, il faut voir le bon côté des choses.

« Et il va falloir que tu me dises qui t’a foutu une raclée… »

Oui et euh… personne !

Il ne fallait pas que je parle de raclée, maintenant il va vouloir savoir et je ne peux pas me permettre de me mettre mon paternel a dos.

Non !

Non il ne me fait pas mal et ce fait est un peu effrayant. Il n’a pas la réputation d’être tendre, mon fiancé, et je me demande si cela n’est pas un jeu de sa part. S’il essayait de m’amadouer pur mieux me mettre en cage?  Mon père a bien tenté la chose lui, alors pourquoi pas Vadim ? Un homme qui embrasse avec autant de fougue et de douceur ne peut pas faire de mal non ? Ou alors j’ai l’esprit embrumé par mon désir ? Je vais peut-être le regretter tiens, mais cela ne m’empêche pas de le mettre nu, chose qu’il m’aide à faire en levant son bassin pour tout retirer sans aucune exception.

« Elle est toute à vous, madame Volkov. »

Alors là, non, je gèle sur place. Plus de caresses, plus de respiration, plus de battements de cœur pendant ce qui me semble être une éternité. Madame Volkov?  Je n’avais pas pensé à ça et je frissonne. Je me lève sans le regarder, tourne les talons et me dirige vers la porte d’entrée. Les seuls mots qui tournent et tournent en boucle dans ma tête sont : madame Volkov. Heureusement ou malheureusement, tout dépend du point de vue de la personne, une fois la poignée de porte en main je renonce à quitter. Au lieu de cela je tourne les talons et me dirige vers la porte patio que j’ouvre avant de m’engouffrer dehors. J’ai pris la peine, en marchant comme une hystérique de la porte d’entrée vers le patio, de lui dire que je voulais être seule. J’ai besoin d’un moment pour hyperventiler, le dos collé à la vitre.

Qu’est-ce que tu peux être idiote Mairi !!

Pourquoi idiote?  Quand je reviens dans le salon, après je ne sais pas combien de temps, je me positionne devant Vadim.

Je me suis toujours promis de ne pas embrasser mon nom de famille russe. JAMAIS ! Je suis écossaise dans l’âme et ce sera Mairi McKellar Volkov, rien d’autre. Je comprends que la règle du nom de famille et bla bla bla… mais je ne compte pas devenir russe parce que toi tu l’es. Je ne sais pas comment je vais faire pour sourire à tous les membres de la Bravta puisque je déteste l’organisation au grand complet. Je ne sais pas comment faire pour être aimable avec eux. Je ne sais pas comment agir avec eux. Je ne sais pas si je vais être capable de supporter tout ça Vadim. Je sais que je n’ai pas le choix, c’est ça ou la tombe. Tu feras quoi quand j’enverrai se faire voir un membre de haut rang ? Tu vas me battre pour me faire rentrer dans le rang ? Si tu lèves la main sur moi je te conseil de cacher tous les couteaux de la maison et de te barricader dans ta chambre la nuit, parce que je ne vais pas hésiter.

Il n’y a rien de vrai dans la dernière phrase prononcée et il doit s’en rendre compte puisque je tremble comme une feuille.

Est-ce que je te plais vraiment Vadim ?

Suite à ces mots, je retire tout vêtement à mon tour. Nue, je veux qu’il me regarde et qu’il me dise que oui, oui je lui plais vraiment. Je n’ai jamais voulu d’un mariage arrangé, je veux un mariage d’amour.

Le côté curieux de Màiri peut m’agacer comme m’amuser. En ce moment, la balance est réellement au milieu, je ne sais pas quoi penser de ses questions alors, j’y réponds avec franchise. On parle de ces fils de pute de templiers, j’essaie de lui faire comprendre que se sont des connards et qu’elle ne doit pas les fréquenter en tant que membre de la Bratva. Ils ont leurs lois et nous les nôtres. Elle ne semble pas vouloir le comprendre, je soupire légèrement lorsqu’elle me demande l’endroit où il y a trop de chevaliers. Il faut dire que je la distrais avec de nombreux baisers pour l’amadouer et tenter de faire en sorte qu’elle m’écoute. Elle se reprend juste à temps en me citant le nom de cette boite pourrie.

« Oui au Lip ! »

Je flirte avec ma future femme et nous ne nous engueulons pas plus que cela pour une fois, c’est même assez doux. Elle est belle cette demi-portion et me donne réellement envie d’elle. Je lui affirme qu’elle peut se servir quand elle a envie, qu’elle n’a pas besoin de demander car, je serai toujours consentant. Je veux savoir quelle est la personne qui lui a foutu la raclée dont elle a été victime. Elle est décontenancée, répond par la positive pour le sexe et change directement de sujet pour la violence physique. Je braque des yeux furieux sur elle car il est important que je le sache, je vais lui promettre la protection, la fidélité -tousse- et tout cela jusqu’à ce que la mort nous sépare.

« Il faudra un jour me le dire … »

Je ne vais pas la forcer ce soir pour ça, elle sera de nouveau interrogée prochainement. J’essaie de savoir si je ne lui fais pas mal non plus car, je caresse son corps et je veux être tendre. Il ne faut pas qu’elle croie que c’est un stratagème de ma part pour faire d’elle ma prisonnière ou je ne sais quoi. Oui, je la veux, je veux la sauter, l’entendre gueuler mon prénom en jouissant après de nombreux assauts de ma queue. La pelle que je lui roule est mémorable. Rapidement, je me retrouve à poils, après l’avoir aidée à me dessaper. Un aveu de possession est fait, elle sait que ma queue est à elle et la nomme comme étant déjà mon épouse. D’un coup sans que je ne comprenne pourquoi, elle cesse de me branler et se casse comme une hystérique vers le patio qu’elle ouvre avant de sortir. Je lui laisse le temps de souffler, reprendre ses esprits alors que je suis sur le cul moi aussi. Je ne comprends pas la raison de sa colère et cela me fait chier. Elle revient dans le salon, j’ai eu le temps d’aller chercher un verre de vin dans la cuisine lorsqu’elle se place devant moi et commence à m’engueuler comme si j’étais un môme. Elle a renoncé à son nom russe pour favoriser sa nationalité écossaise et me crache que cela sera McKellar Volkov que cela restera ainsi et pas autrement ne souhaitant pas devenir russe car je le suis. Elle comprend la règle du nom de famille. Cela ne s’arrête pas là car elle m’enchaine avec la Bratva qu’elle m’avoue détester au plus haut point et au grand complet. Elle me demande ce que je compte faire quand elle va en envoyer chier un car elle ne sait pas comment faire pour être aimable avec eux. Je hausse des épaules et commence à voir rouge quand elle évoque le fait que je pourrais la cogner moi aussi. Le reste n’est que menace envers mes couilles si je la touche …

« Est-ce que je t’ai imposé quelque chose ? Non alors tes remarques tu vas les ravaler pour de bon … j’ai tenté de te présenter mon nom de famille pour voir que cela aller donner et tu me craches à la gueule Màiri ? Que tu le mettes au début ou à la fin, j’en ai rien à foutre ! Tout ce qui compte pour moi c’est de t’épouser ! Non je ne cognerai pas et ça j’aimerais que tu l’imprimes dans ton putain de cerveau si c’est pas trop te demander, je ne serai violent qu’avec le fils de pute qui t’a fait ou ceux qui te feront du mal mais ça non plus tu ne vas pas le comprendre. Tu apprendras si tu veux à devenir aimable avec eux mais, je ne t’y obligerai pas. Réellement pas … »

Je ne comprends pas pourquoi elle me demande si elle me plait réellement … elle doit l’avoir compris avec le temps non ? Elle se dénude intégralement, me laisse la regarder et pour réponse, je me rapproche d’elle, l’attrape par les fesses la soulève pour que nos bouches soient à la même hauteur et l’embrasse avec une certaine fougue laissant nos langues se lier, se quitter, se retrouver pour danser ensemble alors que je souffle par le nez tout le désir que j’éprouve pour elle. L’échange dure un moment avant que nous y mettions fin en même temps.

« As-tu ta réponse ? »

Je la regarde dans les yeux avant de poser mon front contre le sien avec un léger sourire.

« Oui tu me plais réellement, bien plus que tu ne le penses bébé. »

Pas que physiquement mais aussi mentalement. Je décide de nous entraîner vers le canapé ou nous avions commencé à nous caresser, je l’y dépose affectueusement et commence à couvrir son corps de baisers.

« Arrête-moi si je te fais mal Màiri ! »

J’embrasse tout d’abord son cou, descends doucement vers ses clavicules, ses épaules avant de me diriger vers ses seins aux pointes naissantes.

« Je t’aime »

Déclarais-je avant de prendre possession de l’une d’entre elle avec mes lèvres pour lui suçoter doucement en la regardant.

« Il faudra un jour me le dire… »

Je n’ai jamais compris pourquoi le Lip n’est pas pour moi et je ne le comprends toujours pas. Il n’y a pas d’endroit, pour moi, de plus dangereux que le Cosmos, alors pourquoi faire tout un plat d’un simple bar ? Enfin, je crois qu’il e vaut mieux laisser tomber le morceau pour le moment, j’ai du temps devant moi demain, après demain et toutes les autres journées pour lui soutirer les informations non ? Il semble vouloir faire de même avec mes blessures et je lui en suis reconnaissante. Oui, je sais, ni lui ni moi ne voulons laisser la volonté de savoir et comprendre lui glisser entre les doigts, mais pour le moment on fait la paix. Une paix éphémère, une paix que je brise en quittant et en revenant lui vider de nouveau mon sac. Une paix vite oubliée quand tombe les obus. Je le vois perdre patience et pourtant je continue, incapable de m’arrêter. Au pire je vais finir à l’hosto et je saurai qu’il est comme tous les autres et au mieux je m’en sors avec une autre engueulade. Ce sera l’engueulade… Je ne suis pas fâchée, cela dit. Ah non… j’opterais plutôt pour une remise au point puisque… puisque je ne sais pas du tout quoi répondre a tout cela. Il a raison quand il dit ne m’avoir rien imposé. Puis il a raison, McKellar Volkov ça sonne bien non ? Puis j’aime le < je ne t’y obligerai pas. Réellement pas > vraiment beaucoup.

J’ai vraiment du mal à comprendre pourquoi il est aussi gentil avec moi, je ne vais pas le nier. J’ai encore plus de difficulté à comprendre pourquoi je lui plais autant. Il me soulève avec une facilité déconcertante et pourtant, pour la première fois depuis des lustres, je me sens en sécurité. Je me perds sous l’intensité de ce baiser échangé, une passion qui me dévore, me fait fondre, me transporte dans un monde où il me sera possible de trouver un peu de bonheur. À sa question, je hoche de la tête, car oui, oui j’ai ma réponse, une réponse qui me fait frissonner. Il me dépose ensuite sur le canapé, débutant une danse subtile sur mon corps avec sa bouche. Il fait quoi mon corps, ce traitre ? Il ondule pour lui signifier qu’il en veut plus.

Non… oui, non…

Non il ne me fait pas mal et oui je vais l’arrêter. Le dernier non est à pour je ne sais quoi en fait. Il me semblait seulement utile de lui redire qu’aucune souffrance ne pouvait me faire peur ?

« Je t’aime »

Ces deux mots me font peur.

C’est imprimé !!!

Je délire ? Sa bouche, sur mes seins, réveille non seulement mon corps, mais elle semble aussi me remettre les yeux en face des trous. Quoi ? J’avais oublié de lui dire que j’avais compris, que je sais maintenant que les coups ne tomberont pas. La promesse de m’abandonner complètement à lui n’est pas encore prête à être dite, mais j’ai envie de me rendre jusque-là. Ce serait bien, pour une fois, de décrocher tous les fils de mon cerveau non ? De lâcher prise et de laisser une autre personne me bercer de douceur et d’amour. Lui offrir une parcelle de confiance ne pourra pas faire de mal n’est-ce pas ? Un tout petit bout pour lui démontrer que j’ai confiance en lui, qu’il peut avoir confiance en moi, que je suis prête a devenir sienne malgré les insécurités qui m’assaille de tous les côtés. Un tout petit indice de rien du tout…

Je ne veux pas qu’il meure !

Au moins il sait qu’un homme est derrière tout ça, c’est mieux que rien. Mon bassin se soulève, cherche de lui-même cette bouche qui me frustre. Ohhhhhh, voilà, j’ai compris, il me torture afin de me soutirer l’information c’est cela ? Je ne vais pas résister longtemps j’en ai peur. Combien de fois lui ai-je dit que je suis faible ?

Vadiiiiiiiim !! S’il te plait ?

Il fait chaud et pourtant je frissonne. Le désir, l’envie, l’attente de l’accueillir en moi me rend réceptive, impatient et à sa merci. Être faible c’est bien finalement…

Elle ne répond pas à mes suggestions de tout me dire, de me dévoiler quel est l’enfoiré qui l’a foutue dans un tel état. Je vais laisser tomber pour ce soir et sans doute arrêter avec mes questions pour me consacrer à elle et prendre soin de sa personne. Une paix éphémère, bien trop éphémère même car pour un putain d’amalgame, madame pète à nouveau une durite ! Le mode chihuahua enragé est enclenché, je lui montre mon impatience tout en restant loin d’elle pour lui montrer que je ne vais pas la boxer comme la putain de merde qu’elle croit que je suis. Je préfère gueuler une bonne fois pour mettre les choses au point, elle va devoir comprendre que je n’impose rien, qu’elle mette les noms dans le sens qu’elle souhaite. Quoiqu’il arrive, je la protègerai, je la défendrai, je la soutiendrai de toutes mes forces. J’essaie d’être gentil avec elle et de lui prouver une fois de plus qu’elle me plait plus qu’elle ne l’imagine. Va-t-elle enfin se sentir en sécurité avec moi ou veut-elle encore d’autres preuve ? Le baiser si passionnel, si intense que nous nous offrons en est une autre tout comme le fait que je l’ai soulevée aussi facilement.

Je la regarde dans les yeux pour savoir si elle a sa réponse désormais. Elle hoche de la tête pour m’affirmer que oui cette fois c’est bon. Je l’ai sentie frissonner avant de la déposer sur le canapé avant d’attaquer son corps avec ma bouche, elle ondule avant de me répondre brièvement à ce que je lui ai demandé. Un premier non pour le fait que je lui fasse mal et le oui sans doute pour qu’elle m’arrête. Sortent de ma bouche deux mots, les deux mots que je pensais lui prononcer plus tard et pas maintenant. Sa réaction ne me vexe pas, je la comprends tout à fait même. Je ne m’attendais pas à une réaction de sa part, son c’est imprimé me va.

J’embrasse ses seins, ses jolis petits seins qui se positionnent tellement bien dans mes mains en écoutant chacune de ses réactions afin qu’elle me guide, qu’elle m’aide à apprendre à la connaitre intimement. Je veux savoir ce qui la fait jouir, ce qui lui déplait ou au contraire ce qui lui plait dans le sexe. Je reste doux dans les coups de langue sur ses jolies pointes fièrement dressées désormais et qui ne demandent que mon attention. J’alterne mes caresses sur chacun d’entre eux pour ne pas faire de jaloux, j’aspire, j’embrasse, je mordille très doucement, j’hume son parfum pour qu’elle lâche prise, qu’elle se laisse bercer par l’envie que j’ai de lui faire découvrir tout le désir que je lui porte. Elle se lâche enfin en m’avouant qu’elle ne veut pas qu’il meurt. Oh c’est donc un mec qui lui a foutu une telle raclée. Je dois me retenir pour ne pas lui demander qui ne doit pas encore commander sa pierre tombale. Au lieu de cela, je relève la tête, la regarde directement dans les yeux.

« Je te promets que ce mec ne crèvera pas chérie ! »

Qu’elle comprenne ma sincérité, qu’elle remarque que je ne cherche pas à la questionner à nouveau sur l’identité de cet homme, de cette ordure qui a osé lever la main sur ma femme ! Je décide de délaisser sa poitrine aux pointes bien roses pour descendre vers son bassin qui se soulève, voilà l’invitation que j’ai à la dévorer. Elle me le demande en plus ? Elle me dit s’il te plait ? Bon sang en plus sa chatte est magnifique.

« Avec plaisir ma chérie ! »

Je ne prends pas la peine d’embrasser son petit ventre plat mais plonge entre ses cuisses tel un apnéiste sauf que je respire son odeur de femme désireuse. Elle sent bon ma Mairi. Ma langue sort légèrement de ma cavité buccale et vient toucher pour la première fois les lèvres intimes de la belle rousse, un premier aller-retour de bas en haut avant que je ne rapproche encore plus mon visage pour que mes lèvres touchent pratiquement les siennes. J’y vais avec sensualité, les battements de ma langue prennent un rythme qui va faire monter ma partenaire alors que l’une de mes mains vient chercher l’une des siennes pour que doigts s’enlacent tandis que l’autre vient doucement caresser sa peau douce et laiteuse. Nous n’allons pas baiser ce soir mais sans doute faire l’amour comme la plupart des couples.

Regret, mot de six lettres qui pop dans mon cerveau de temps à autre. Je ne peux pas dresser une liste de tous les mots prononcés ou gestes posés que je regrette, hélas il y en a trop, mais j’espère seulement ne pas devoir ajouter cette acceptation du mariage à la suite. J’aimerais, avant tout, savoir pourquoi il agit ainsi avec moi en ce moment même. Pourquoi il est gentil ? Pourquoi il veut savoir qui m’a frappé ? Pourquoi il semble vouloir prendre ma défense alors que dans les faits, je lui suis imposée comme il l’est pour moi. Ou pas ? Je ne sais plus, je ne sais rien, je croyais savoir et ma réalité ne semble pas être celle que je croyais être. Pourquoi il est gentil hum ? C’était plus facile quand je le détestais, plus facile quand je pouvais lui cracher ma colère sur la tronche et plus facile de l’ignorer que de croiser son regard. Croiser son regard est plus facile que de dire haut et fort que son baiser c’est de la merde. S’il embrassait mal ce serait une arme pour moi non ? Non… il referme l’une après l’autre toutes les portes de sortie.

J’abdique et le laisse me poser sur le canapé. Moi le poids plume, lui, le héros de ce nouveau chapitre de ma vie. Un héros qui prétend m’aimer. J’ai dû mal à comprendre comment un homme peut arriver à m’aimer. J’ai dû mal à concevoir le fait qu’un jour mon cœur se languira de lui aussi. S’il arrive à percer ma carapace, si un jour mon cœur se languit comme mon corps en ce moment même, je ne serai plus qu’une ombre dans son sillage. Chacun de ces baisers, de ces coups de langue échauffe mes sens. L’entendre me dire qu’il ne va pas le tuer m’éloigne un peu plus encore de cette cage auto bâtie autour de ma petite personne. Sans parler du < s’il te plait qui quitte ma bouche.

« Avec plaisir ma chérie ! »

Quelque chose me dit que le plaisir sera pour moi et juste pour moi. Le moindre petit coup de langue me fait sursauter. J’ai envie de glisser de poser mes mains sur sa tête pour le tenir là ou il est, pour lui ordonner de lécher plus vite, de suçoter plus fort ou de mordiller s’il le faut. JE ne le fais pas et pourquoi ? Parce qu’il est venu chercher ma main de la sienne, pour l’enlacer, pour ne faire qu’un. Ce n’est pas sa tête que je pousse vers moi à chaque coup de langue, mais sa main que je serre pour lui indiquer que je fonds, que je suis à lui. Idiot ce que de simples mains peuvent accomplir non ?

Vadim ?

Je veux qu’il cesse cette torture tout en souhaitant qu’il poursuivra. Je veux que sa main roussisse ma peau alors que ces caresses alimentent mon envie. Je veux que sa langue danse avec la mienne pendant que nos corps ne feront qu’un… ce petit bout est possible et prévisible, je suis seulement impatiente. Au lieu de savourer le moment présent, j’anticipe.

Vadiiiiiim…

Ou pas, bordel qu’il est habile avec sa bouche. Je ne peux pas ouvrir mes jambes plus qu’elles ne le sont déjà et si je serre sa main davantage il va la perdre. Gémir ? Grogner ? Je fais déjà tout ça, je viens même de supplier. Je suis si près, si vite. Ces coups de langue m’échauffent et m’étourdissent. Est-ce qu’on appelle le juste retour d’une passion dévorante et repousser depuis trop longtemps ? Quoi ? Je l’ai toujours trouvé canon Vadim avec ces abdominaux découpés et ces muscles qui roulaient sous mes doigts quand je le repoussais. Je ne lui avouerai jamais avoir fantasmé sur lui, parfois, le soir avant d’aller dormir parce que se serait catastrophique pour son égo déjà démesuré.

Vadim ? J’ai besoin de tout ça !

Tout quoi ?

Jouir… la douceur… l’amour… Je suis si…

Trop tard. Non seulement tout mon corps tremble sous les assauts de sa langue, mais en plus il me fait dire des trucs qui n’étaient pas censés franchir la barrière de mes lèvres. Genre… je dis que la merde ?

Je suis à elle, elle le sait et elle a accepté cette demande en mariage. Nous sommes désormais fiancés. Je lui pose un tas de question pour savoir qui l’a frappé, brutalisé avant de m’en mêler car qu’elle le veuille ou non cela va arriver. Je vais jurer devant un prête que je vais l’honorer, la chérir, la défendre jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je donnerais ma vie pour cette demi-portion. Enfin nous nous embrassons et vivons nos premières réconciliations. Bon dieu, je remarque que j’aime l’embrasser, j’en profite, je la soulève et l’emmène sur le canapé. Je lui fais une promesse avant que j’entende un s’il te plait venant de sa bouche. C’est totalement nu comme un ver que je peux enfin gouter à son abricot. Depuis le temps que j’ai envie d’elle, je dois me retenir pour ne pas la bouffer comme le mort de faim que je suis réellement. J’attrape son bouton magique et le suçote doucement pour en apprécier chaque saveur, chaque goute de nectar qu’elle m’offre. Elle sursaute à chaque fois que ma langue la touche, serre ma main avec la sienne pour me faire comprendre qu’elle aime le traitement que je lui fais subir. La savoir dans cet état m’excite, mon sexe durcit, s’allonge encore plus. Je suis en transe … j’en viens à la mordiller, juste ce qu’il faut pour ne pas lui faire mal mais juste assez pour qu’elle prenne son pied. Sous forme de question, elle prononce mon prénom. Que me veut-elle ? Je n’ai guère envie de m’arrêter de lécher, de pincer mais, je veux la pénétrer, lui donner de petites fessées, d’attirer son dos contre mon torse pour l’embrasser tout en continuant de la perforer. Je ne réponds donc pas à ce premier appel, le second se fait beaucoup plus plaintif. Ma fiancée vient de me supplier, c’est presque trop beau pour être vrai et pourtant ses réactions ne mentent pas, elle coule le long de ma bouche. Je savoure son nectar, elle est tout simplement délicieuse ma Màiri. Elle m’avoue avoir besoin de tout ça. Mais tout ça quoi ? Il faut que je lui demande !

« Tout ? Quoi ? »

J’ai très bien compris mais, je veux l’entendre me le dire alors que je la sens proche de la jouissance. Elle est coopérative, elle m’annonce qu’elle veut jouir, de la douceur, de la l’amour et qu’elle est si proche de l’orgasme mais elle ne finit pas sa phrase, elle se met à trembler, je La frustre légèrement en décollant mes lèvres de ses intimes.

« Jouis pour moi ma chérie, envoie tout dans ma bouche. »

Ma phrase à peine prononcée, je reviens coller encore plus ma bouche contre son vagin et ressors ma langue pour l’encourager à venir comme je viens de lui demander. Les coups sont rapides, je la regarde encore essayer de se contrôler, trembler. Sa jolie poitrine se soulève, sa bouche s’ouvre et le moment attendu arrive. Le premier orgasme de Màiri est présent, je reçois quelques jets puissants et je continue de donner quelques coups de langue pour ne rien laisser échapper. Pas une goute ! Une fois que la source est tarie, je délaisse sa chatte pour remonter sur ses buccales afin de l’embrasser avec une certaine passion. Elle peut sentir contre sa cuisse ma queue qui est bien raide pour elle. Les doigts de ma main déjà posée sur son cuir viennent trouver sa fente encore humide de ma salive et de sa mouille et la pénètrent pour la garder à température.

« J’adore ta saveur ma chérie ! »

Je la regarde directement dans les yeux avec un large sourire tout en commençant à la doigter.

« Je te promets de te faire jouir, de te donner de la douceur et de l’amour. »

J’envie d’elle mais, je veux qu’elle me le demande vu la douleur qu’elle doit encore avoir. En attendant, je fais coulisser mes doigts en elle avec une certaine douceur, elle peut réclamer ma queue ou que j’aille plus vite, c’est elle qui décide cette fois.

« Je vais faire de toi la femme la plus heureuse du monde ! »

Une promesse que je suis certain d’assurer.

Les pages de mon histoire semblent s’écrire plus vite que je ne suis en mesure de les lire. Je suis passé du < fuck Vadim > à < j’ai besoin de tout ça> et je me sens perdue. Personne ne m’a forcé à accepter ce mariage, même si l’idée primaire n’est pas la mienne. Ni mon père ni mon frère ni Vadim aurait réussi à me faire dire < oui je le veux > sans mon consentement. Oui les attaques du paternel ont peu à peu modifié ma vision de la chose et oui, les sourires en coin et les petites attentions du russe ont fait pencher la balance du côté positif. Je déteste les Russes, mais je ne déteste pas Vadim. En fait, je devrais plutôt dire que je ne le déteste plus. Je ne me crois pas capable de pouvoir aimer la vie d’une épouse de la Bravta, mais entre vous et moi, elle ne devrait pas être pire que celle de < fille > de membre n’est-ce pas ? Je ne peux pas dire ou, quand ni comment, mais je sais pourquoi. La sagesse m’a fait voir l’homme… Non, Vadim n’est pas un homme bien et il ne le sera jamais… sauf avec moi.

« J’adore ta saveur ma chérie ! »

Il m’a fait jouir comme personne ne l’a fait avant lui et malgré son tempérament de feu, malgré tout ce qu’il représente aux yeux des tiers, le mot < chérie > me réchauffe le cœur. Le baiser qui a précédé ces quelques mots ? Une preuve que je ne suis pas qu’une chose, un trophée, un jouet qu’il jettera une fois reput. Je veux croire en sa promesse de me donner douceur et amour. J’ai besoin d’y croire. Je laisse tomber mes barrières, une partie d’entre elles à tout le moins et maintenant que je suis vulnérable, il pourrait m’écraser comme un moustique d’un seul regard. Au lieu de cela, il me promet autre chose, une promesse qui sera difficile à tenir. La femme la plus heureuse du monde ?

Non Vadim, ne promet pas si tu ne peux pas livrer la marchandise.

Le croire est impossible et la raison derrière est simple. Il ne peut pas m’envelopper de papier bulle et ce qui nous entoure est laid, violent et hypocrite.

Je ne suis pas facile à vivre et un jour…

Ma main à glisser vers son pieu afin de lui inculquer quelques va et viens pas trop subtile.

Un jour je vais dire ou faire quelque chose qui te déplaira.

Ma main positionne son membre devant mon antre avant de venir lui indiquer que ces doigts sont de trop. Une fois libérées, mes jambes s’enroulent autour de ces hanches et serrent, le forçant ainsi à me pénétrer.

Ce jour-là tu oublieras.

Oubliera quoi ? Qu’il m’a promis douceur et amour ? Oui, non, mon manque de confiance dans le sexe opposé m’a rendue méfiante au point de ne voir que du noir et très peu de gris malheureusement.

Bouge.

Un jour à la fois. Un obstacle à la fois. Une dispute à la fois. Qui sait, peut-être que j’arriverai à en faire un homme bon… Peut-être qu’un jour ce qui reste de mes barrières tomberont une bonne fois pour toutes. Il a des croutes à manger pour que nous soyons en complète symbiose, hélas. Notre histoire aurait peut-être été plus facile à vivre si, de prime abord, ce mariage ne m’avait pas été imposé. Une chose est certaine et c’est que je ne plierai pas. Je ne l’ai jamais fait et je ne vais pas commencer ici et maintenant.

Je ne te déteste plus Vadim.

C’est le mieux que je peux faire en ce moment, car lui dire < je t’aime > me lui donnerait trop de pouvoir.

Ce fils de pute est mon père.

Il avait commencé a bougé en moi et aussi divin que cela puis être, je ne veux pas commencer notre vie a deux avec des squelettes dans le placard. Certes, ce n’est pas le meilleur moment pour lui avouer qui, mais il devra s’y faire puisque je suis ce que je suis.

Il semblerait que cela devienne un peu plus tendre et un peu plus romantique avec celle qui est désormais ma fiancée. Nous allons écrire un nouveau chapitre de notre histoire ensemble. Je découvrirai prochainement ce qui l’a faite changer d’avis même si je m’en tape un petit peu à la base car après tout ce qui m’importe c’est qu’elle dise oui et que l’on se marie d’ici quelques temps. Où ? Quand ? Seront des questions que l’on devra étudier et débattre plus tard ensemble.

Je viens de l’envoyer au septième ciel avec ma langue, premier orgasme d’une longue série à venir. Depuis le temps que je voulais la gouter, je ne suis pas déçu. Elle est plus savoureuse que le plat le plus rare des plus grands chefs du monde. Je lui fais une promesse qu’elle me demande de taire si je ne peux livrer la marchandise. C’est peut-être trop tôt en effet, nous commençons à peine cette nouvelle étape alors, oui je me garde au fond de la tête de lui donner des preuves aussi souvent que je le pourrai.

« Je te referai cette promesse plus tard ! »

Quand nous nous connaitrons mieux, qu’elle aura plus confiance en moi, qu’elle sera plus sure aussi. Elle m’affirme qu’elle n’est pas facile à vivre, ça j’en ai déjà eu un aperçu pour un nom de famille mal placé … elle vient attraper mon colosse de chair, le branle sans délicatesse ce qui me soutire un soupire d’extase : elle est aussi douée avec sa main qu’avec sa bouche. Elle continue de me parler en me plaçant contre sa vulve humide, elle croit qu’un jour, elle va dire ou faire un truc qui va me déplaire et que ce jour-là j’oublierai et sous-entend qu’à mon tour, je la cognerai. Je lève les yeux au ciel, soupire légèrement, elle va comprendre que je ne suis pas un homme à battre sa femme et que je serai le premier à la défendre si un autre mâle ose porter la main sur elle mais si c’est une autre femme, je la regarderai se battre à coup sûr et j’encouragerai ma chérie à démolir son adversaire ou ennemie. Ses petites jambes sont venues entourer mes hanches, elles me donnent l’impulsion qui me fait entrer en elle.

« Si un jour tu fais un truc qui me déplait on s’engueulera oui mais on se réconciliera sur l’oreiller. »

Comme maintenant … mais je me garde bien de le lui dire. Avec sa demande, je débute des allers-retours lents en elle mais je ne veux pas lui faire mal, elle doit encore s’habituer à mon cylindre, elle ne me déteste plus, elle vient de me le dire en toute simplicité. Sans que je m’y attende, j’apprends que la crapule qui l’a battue n’est autre que son propre père … mon bassin continue sa danse érotique, je n’accélère pas, ne ralentis pas non plus car je la dévore du regard, ce denier n’est réellement pas furieux car le moment pour me le dire n’est pas le meilleur mais elle est ainsi.

« Merci de ta confiance ! »

Je descends mes lèvres sur les sienne pour l’embrasser en laissant ma langue aller chercher la sienne avant de passer mes bras sous son dos puis sur ses fesses pour la soulever d’un geste ample, je la ramène sur mes cuisses avant que je nous relève et nous entraine vers une autre pièce : la chambre.

« Tu seras mieux sur le lit. »

Je souffle mes paroles à même ses lèvres, nous avançons, montons les escaliers, prenons à droite et passons la porte grande ouverte avant que je ne la dépose sur mon grand lit, notre lit. Je grimpe dessus à mon tour, viens écarter ses jambes pour me replacer en elle rapidement car je suis déjà en manque et recommence à la pilonner avec entrain.

« Tu es magnifique Mairi … »

Après tout ce que ce lit à subit, il faudra penser à le bruler pour en prendre un nouveau et le baptiser avec encore plus d’entrain. Je suis encore tout doux pour le moment mais elle verra prochainement la bête déchainée car elle me fait bander.