Vadim Volkov ∞ connard de première et fier de l'être

Revenons trente-deux années en arrière, au moment où une femme pousse pour une des dernières fois, son homme est lui dans la chapelle, il prie son dieu pour que cela soit un fils. Un prête vient lui poser une main réconfortante sur l’épaule, il le rassure, le réconforte. Les mots ne suffisent pas, il sait que la future mère est prête à abandonner sa progéniture. Lui ne croit pas en l’amour, au mariage. Il est un homme de la tristement célèbre Bratva, l’organisation qui domine le pays et dont, il est l’un des membres les plus importants. Il n’est que présent car il s’agit de son enfant. L’ambiance est froide, glaciale, aucun geste tendre n’est effectué, aucun regard n’a été porté.

Elle me laissera à lui à l’organisation préférant vivre sa vie, oui cette femme que je ne pourrai jamais nommer mère m’a laissé à mon père, cet homme froid qui ordonne et qui n’accepte pas que l’on désobéisse. Il attend de nous qu’on réponde présent au doigt et à l’œil. Jovan s’occupe peu de moi mais lorsqu’il le fait c’est pour m’apprendre à manier les armes blanches, pour ma sécurité dit-il avec un sourire perfide. J’ai à peine huit ans lorsqu’il m’offre mon premier cran d’arrêt … c’est avec ce dernier que je planterai mon premier mec, un ado qui me cherchait des noises alors que mon père rencontrait un autre homme d’affaire. Je ne sais pas ce que ce gars est devenu et je m’en tape.

L’Europe entre dans une nouvelle version, celle de l’euro mais nous, nous quittons la mère patrie pour l’ennemi juré, l’oncle Sam, les cowboys. Me voilà en Californie, je parle déjà anglais mais mon accent fait comprendre que je ne suis pas un putain d’américain. Je me demande encore pourquoi mon père nous a entrainé ici. Les années passent, je commence à me fonder dans le paysage, j’ai appris à tirer avec un magnum 357, l’un des flingues les plus connus au monde.

J’ai suivi les traces de mon père en suivant des études de comptabilité et en entrant moi aussi dans la Bratva en devenant l’un de leur comptable. Je blanchi de l’argent, règles les soucis avec le fisc pour les membres et cherche toutes les failles à exploiter. Je planifie chacun de mes coups, chacun de mes mouvements à la perfection pour obtenir ce que je veux.

Habituellement, je ne couche jamais deux fois avec la même femme mais, il y a peu, je me suis fiancé par obligation avec une jolie rouquine. Cette dernière a un beau petit cul mais une trop grande gueule. Je préfère quand elles la ferme mais ce n’est pas son cas, un truc sur deux c’est déjà pas mal. Je sais qu’elle ne veut pas du mariage et qu’elle va tout faire pour qu’il n’ait pas lieu. Le souci c’est que je suis un chasseur et que par fierté pour ne pas décevoir mon paternel ainsi que mes patrons, j’ai décidé de ne pas lâcher l’affaire. Le jour où je vais pouvoir mettre la main sur elle, je lui promets une longue séance de sodomie et de baise intense. Qui sait, je lui cuisinerai un truc mais elle devra le tenir pour elle car, il s’agit là de mon talent caché.