Need a hand ? || Trevor & Shalimar

Outfit — Je suis arrivée sur les lieux avant même le début des festivités pour régler les derniers détails avec mon client. Après une brève discussion avec lui, j'ai commencé à coordonner les différents prestataires présents pour l'événement. Tout devait être absolument parfait pour une fête gargantuesque. J’avais tout organisé dans un vieux bâtiment désaffecté réaménagé pour ce genre d’évènement à l’écart de la ville pour plus de discrétion. J’ai fourni un travail colossal pour que tout soit absolument parfait et conforme à toutes les attentes pourtant parfois démesuré de mon client. Dans la grande pièce centrale il y a une scène dans le fond avec un DJ prêt à animer la soirée, devant celle ci une vaste piste de danse. De petites estrades sont installées ci et là pour que des danseuses professionnelles viennent captiver les regards des invités. Sur le côté, un bar immense ou les convives trouveront bien sur alcool à volonté mais pas que, toutes sortent de drogue pourra y être acheté. J’ai également ouvert l’accès à quelques dealers indépendants qui peuvent vendre leur marchandise moyennant un petit pourcentage à me verser. Ainsi, tout le monde y trouve son compte. Dans l’angle un escalier métallique mène à une mezzanine qui surplombe toute la salle principale.  Là-haut, des fauteuils si et là placé dans des sortes de petites alcôves plus cosy pour ceux qui souhaite un petit peu plus d’intimité. À l’étage il y a également un bar mais de plus petite envergure que celui d’en dessous. Lorsque l’on retourne dans la salle principale, on peut également emprunter un petit couloir, quelques escalier conduiront ceux qui le veulent dans les sous-sol pour une tout autre ambiance,  une cage de MMA a été dressé spécialement pour l’occasion. Des combats clandestins y auront lieux pimenté avec un système de paris. Là-bas aussi un bar y sera installé ainsi qu’une sono, avec des haut-parleur pour qu’un commentateur puisse hurler et commenter les combats à venir.

Lorsque les invités sont arrivés, tout était prêt pour une soirée mémorable : musique, lumières, boissons et stupéfiants de première qualité. Mon client semblait ravi du déroulement des événements. Les personnes que j'ai embauchées pour assurer la sécurité ont laissé entrer les fêtards, qui n'ont pas tardé à investir les lieux. J'ai pris un verre de cocktail fluorescent et me suis dirigé vers les sous-sols pour m'assurer que tout se déroulait comme prévu. Bien que je puisse profiter de la fête, je dois m'assurer avant tout que tout se passe sans accroc. Les premiers combattants sont déjà en place, et un groupe de spectateurs semble déjà en train de parier. Adossé contre le bar, j'ai profité un moment du spectacle en laissant mes yeux gourmands se régaler des muscles bien dessinés des deux hommes qui échangeaient déjà les premiers coups sous les hurlements d'encouragement de leur public.

Le spectacle était à la hauteur de mes attentes. Les combattants se donnaient à fond, déterminés à remporter la victoire. Les cris de la foule résonnaient dans toute la pièce, créant une ambiance électrisante. Tout paraissait parfaitement orchestré, jusqu'à ce qu'un incident survienne : l'un des combattants s'est effondré subitement sur le sol. Aussitôt, il a été évacué et le combattant encore debout a été déclaré vainqueur. Les combattants suivants étaient déjà prêts lorsque je m'apprêtais à quitter l'espace. J'en avais assez vu et même si je ne crache pas sur le plaisir de contempler quelques corps bien bâtis, j'avais des choses à faire à la surface.

Je suis remontée à l'étage pour prendre un peu d'air frais. La musique était assourdissante et la foule commençait à se faire dense. Je me suis dirigée vers le bar pour prendre un nouveau cocktail. La nuit avançait et les gens commençaient à être de plus en plus agités. Je salut quelques tête connues, m’attarde à discuter avec certains, un sourire franc et séducteur peint sur mon visage, puis, je me détâche du bar, me frayant tant bien que mal un passage au milieux des danseurs galvanisé par l’ambiance grisante. Je me dirige vers les escaliers en ferraille pour me rendre à l’étage et avoir une vision d’ensemble tout en profitant de l’ambiance grandissante tout en restant légèrement à l’écart.

Je monte à l'étage et je m'appuie sur la rambarde métallique qui offre une vue imprenable sur la salle bondée. Les lumières tamisées de l'endroit ajoutent une ambiance intime et mystérieuse à la soirée. Alors que je sirote tranquillement mon verre, j'observe les invités qui dansent sur la piste de danse, tout en écoutant les notes de musique entraînantes qui résonnent dans mes oreilles. Les conversations animées des convives se mêlent au son de la musique, créant ainsi un véritable spectacle son et lumière envoûtant. Tout autour de moi, les gens rient, discutent et partagent leur joie de vivre.

L'atmosphère est électrique, les gens sont heureux et déchaînés, profitant de la soirée pour s'amuser et oublier les soucis du quotidien. Je me sens transporter par cette ambiance, enivrée par le cocktail que je tiens entre mes mains. Mes yeux se posent sur les danseurs, qui se déchaînent sur la piste, et je ne peux m'empêcher de sourire devant tant d'énergie et de spontanéité.

Je remarque soudain un homme qui se distingue de la foule, je tique quand je pense le reconnaître. Je plisse les yeux, essayant de le reconnaître. Je réalise que je l'ai déjà vu quelque part. Mes paupières battent rapidement, comme si je voulais m'assurer de ce que je pense avoir vu. Tout en réfléchissant, je commence à analyser son apparence. Tout à coup mes neurones connectent enfin les informations une à une, Trevor. Je sais relativement peu de chose de cet homme. Tout comme moi il appartient au clan des Black Templar, et si je ne me trompe pas c’est un flic. Je l’observe avec plus d’attention. Un homme l’accompagne. Un second flic ? Si sa présence ne m’inquiétais pas franchement qu’il soit avec un confrère change complètement la donne. Je me redresse lentement sans les lâcher des yeux un seul instant, jusqu’à ce que Trevor relève la tête dans ma direction. Mon regard croise le sien, c’est qu’une fois que je suis à peu près certaine qu’il m’est reconnue que je lui adresse un petit signe de tête, lui faisant ainsi comprendre que je souhaitais qu’il me rejoigne. Seul, et surtout sans son acolyte, mais ça c’est évident je pense. Je décolle mon corps de la rambarde pour aller dans le fond de la mezzanine il devrait pouvoir m’apercevoir dès l’instant où il sera arrivé en haut de l’escalier.  Derrière moi, une porte avec l’inscription “privé entré interdite au public”, je dois connaître la raison de leur présence ici, et surtout si je dois m’en inquiéter, et pour cela nous devrons avoir une conversation privée et à l’écart de toutes oreilles indiscrètes.

@Trevor Spencer

Pando

Outfit — Est-ce que la présence des flics m'inquiète ? Pas vraiment. Je sais parfaitement qu'en organisant ce genre de fête clandestine, je suis dans l'illégalité, mais je suis toujours passé entre les mailles du filet jusqu'ici. Alors j'avais peut-être mis de côté cette éventualité. Le fait que l'un d'eux soit un Templier me rassure en partie, mais pas totalement. Si je l'ai déjà croisé à l'occasion, je sais bien peu de choses le concernant.

Du haut de mon poste d'observation, nos regards se croisent. Ce fut bref, quelques secondes tout au plus, mais c'est suffisant pour l'inviter à me rejoindre. Mon invitation est aussi discrète que silencieuse, mais suffisante pour que le message soit clair. Parfois, un regard vaut mille mots. Je ne reste pas plus longtemps en vue. D'une simple pression de mes paumes sur la rambarde métallique, je me redresse pour me diriger vers le fond de la mezzanine. Adossée contre le mur, à côté d'une porte dont l'accès est interdit au public, elle donne sur une pièce servant à stocker du matériel. Je l'attends calmement, terminant mon cocktail que je pose sur une petite table une fois terminé. J'ai l'air calme et sereine. Si quelque chose m'inquiète, je le dissimule à merveille. Dissimuler mes émotions, ce que je ressens derrière un masque, est un art que je maîtrise depuis des années.

Mes iris brun sont rivés devant moi. La musique pulse dans tout le bâtiment. L’ambiance est chaude et les festivités sont bien lancées tout aurait été parfait s’il n’y avait pas eut ce grain de sable dans l’engrenage, rien qui ne puisse ne pas être réglé j’en suis sûre, mais je dois m’en occuper sans plus tarder. Trevor apparaît dans mon champ de vision, je l’observe s’avancer dans ma direction sur de lui, le regard dénué de toute émotion, pas même un sourire vient étirer la commissure de ses lèvres. Sans un mot, pas même un regard échangé, il ouvre la porte à côté de moi. Je m’engouffre dans la pièce en sa compagnie avant qu’il la referme derrière notre passage. La musique nous parvient encore mais de manière atténué. Ici une conversation pourra être tenue sans que nous ayons à crier, et surtout à l’abris de tout regards qui pourraient se vouloir trop curieux.

La pièce n’est pas très grande, encore encombrer de quelques mobilier pas installé ce soir. Quelques tables et banquette traîne ci et là, l’unique ampoule qui éclaire faiblement la pièce montre des signes de faiblesses, clignotant par moment. Je me tourne dans sa direction, ancrant mes iris dans les siens. Droite, je ne montre pas le moindre signe d’anxiété, je me permet même d’esquisser un petit sourire avant de rompre enfin le silence.

“ La fête est à votre goût Monsieur Spencer ?”

Oh bien sur je sais parfaitement qu’il n’est pas là pour profiter des festivités, pas avec son acolyte, mais c’est une manière comme une autre d’engager la conversation. J’esquisse un sourire taquin avant de faire un pas dans sa direction.

“  Pardonnez-moi, si j’avais pus anticiper votre visite je vous aurez reçus dans un endroit plus… agréable.”

Ma voix est calme et douce et d’une incroyable politesse. Je penche légèrement la tête sur le côté souriante, je replace délicatement une mèche ébène derrière mon oreille. En apparence je m’amuse de la situation, mais au fond une part de moi se demande à quel degré je devrais avoir à m’inquiéter.

“ Dites-moi, qu’est qui vous amène ici Trevor ? Je doutes que c’est l’attrait de ma compagnie qui vous a conduit ici… Je me trompe ?”  

Autant ne pas tourner autour du pot cent sept ans non ? J’y met les formes, mais je vais droit au but. Un sourire taquin flotte sur mon visage, alors que mon regard ne lâche pas le sien un seul instant. Comme si quelque part j’essaie de lire en lui, en quête d’informations quelles quelles soient.

@Trevor Spencer

Pando

Outfit — La pièce n’est pas grande, ni très bien éclairée mais cette espèce de remise fait office de bureau improvisé. Nous nous engouffrons ensemble à l’intérieur refermant la porte dans notre sillage, nous garantissant une intimité relative. Mon visage ne laisse entrevoir aucune once d’inquiétude, seul un sourire taquin étire mes lèvres et pourrait laisser penser que je ne prends pas les choses au sérieux. Ce qui est faux, mais je maîtrise suffisamment l’art de dissimuler mes émotions pour ne rien laisser paraître. Silencieux et attentifs je l’observe scruter l’endroit avec la plus grande attention. Pour s’assurer de notre tranquillité ? de la discrétion de la pièce ? Peut être bien que je n’analyse pas si loin son comportement. C’est moi qui finis par rompre ce silence en lui demandant si ma petite fête est à son goût. Sa voix chaude et rocailleuse s’élève dans la petitesse de la pièce et raisonne m’arrachant un frisson sur son passage.

« La prochaine fois je ne manquerais pas de venir vous inviter en personne... »

Ma voix est chaude et joueuse, fidèle à moi-même, je me complais dans une attitude charmeuse et légère. Mon regard brillant presque de malice trouve ses iris aux émotions parfaitement contenus. Trevor ne laisse rien paraître, il demeure dans une maîtrise total et parfaite de ses émotions. Son regard vient soutenir le miens avec force et détermination, dans d’autres circonstances je pourrais probablement me laisser aller à me noyer dans le bleu profond de ses iris, mais il n’est pas ici par pure courtoisie et je dois avant toutes choses gérer ses ennuis qui menacent d’obscurcir cette soirée pourtant si bien entamée. Je ne tarde pas ensuite en entrer dans le vif du sujet en lui demandant plus précisément ce qui l’a conduit jusqu’à moi, déplorant presque qu’il ne s’agisse pas du simple attrait de ma compagnie. Sa rétorque à le mérite de m’arracher un sourire conquis. Ce jeu de séduction s’installant sur un fond de conciliabule visant à désamorcer une bombe avant qu’elle m’explose dans la figure.

La pièce est étroite et mal éclairée et nous contraint à une certaine proximité qui est soyons clairs bien loin d’être désagréable. Sa stature plus imposante que la mienne me force à devoir relever la tête pour maintenir le contact visuel. L’intensité de ses iris est quasi hypnotique et lorsqu’il reprend doucement, pour me dire que parmi mon cercle de confiance quelqu’un m’a sans doute trahi, les traits de mon visage se durcissement instantanément. Je connais les risques, je sais qu’en flirtant ainsi sur la corde de la légalité je pourrais tomber à chaque instant. J’aime jouer, oui, mais je suis également prête à toutes les pirouettes pour ne pas me voir éclabousser.

Le timbre de sa voix est plus doux, il est si proche de moi que je peux sentir son souffle chaud caresser ma peau et m’arracher une frisson à chaque ponctuation. Ma poitrine se soulève au rythme devenu irrégulier de ma respiration, seul indice d’un éventuel malaise de ma part. Devoir sacrifier un de mes collaborateurs m’emmerde profondément, si ça venait à se savoir je pourrais perdre des collaborateurs à la chaîne, et ce serait sacrément mauvais pour mes affaires. Je ne perdrais pas tout ce que j’ai battis à la seule force de ma volonté. Non.

« J’entends bien à ne pas me laisser effeuiller aussi facilement…» Je répond sur le même ton chaud que lui, ma voix et basse et le ton chaleureux doit certainement le laisser saisir toute l’ambiguïté de ma réponse. Une mise au défis ? J’esquisse un sourire énigmatique. Peut être … bien que je ne sois pas la femme la plus farouche qui soit… « S’il vous faut un nom, vous en aurez un, en revanche vous ne l’avez pas extirpé de mes lèvres… » Autrement dit mon nom ne dois pas être cité. Si on venait à apprendre que j’ai balancé pour assurer ma pérennité, je perdrais toute crédibilité et m’attirerais probablement des foudres que je ne veux pas avoir à assumer. Il recule et mets fin à cette proximité que j’appréciais de plus en plus. Une tension, une forme de désir c’est instauré à la seconde même ou là porte de cet espèce de placard amélioré c’est refermé sur nous. Si je suis clairement contrariée par certaines choses, je m’applique à le dissimuler derrière un sourire parfaitement charmante et je dois le dire aguicheur également.

Appuyée contre le mur depuis tout à l’heure, je m’en détache pour m’avancer vers lui. Silencieuse dans cet exercice, mes talons claquent sur le parquet grinçant, s’arrêtant lorsque la distance entre son corps et le mien soit satisfaisante à mes yeux. Mes iris joueurs, plein d’un défis que je ne tente même pas de dissimuler viennent s’ancrer dans les siens. « Un temps vous est imparti pour ramener à votre hiérarchie ce qu’ils veulent ? Si vous en avez le temos, a défaut d’être venue ici pour les seules festivités, je pourrais peu être vous faire profiter de cette soirée et vous faire oublier tout cet aspect… officielle… »    Je me penche légèrement en avant, me plaçant volontairement dans une démarche de séduction, attiser le désir d’un homme comme lui est un jeu dont je ne me lasserais probablement jamais. J’aime plaire et j’aime séduire et ça je ne m’en suis jamais cachée. Mon visage est à présent très proche du sien, mes iris brillent d’une malice complètement assumée. Si proche que je peux sentir la chaleur de son souffle sur ma peau.

@Trevor Spencer

Pando

Outfit —À force de jouer avec le feu, je connaissais les risques. Les flammes de la justice semblent vouloir me menacer, mais si l'agent envoyé n'était pas l'un des nôtres, j'aurais probablement de quoi m'inquiéter. Le fait est que Trevor Spencer est un BT, tout comme moi, et il est dans l'intérêt de tous que je ne sois pas trop inquiétée par cette "visite" des flics. Je suis peut être trop confiante, mais s’il est venue me trouver à l’écart de tous, dans cette pièce sombre et exiguë pour une meilleure… discrétion, ce n’est pas pour me pointer du doigts et venir m’enliser dans les ennuis.

L’ampoule au-dessus de nos têtes, avec sa faible luminosité, crée une atmosphère mystérieuse. Je le regarde fixement, mes yeux étincelants d'une malice taquine. Quant à lui, il reste impassible, son regard ne révélant aucune émotion, aucun signe de ses intentions pour ce soir. Cependant, il règne une tension palpable entre nous, une anticipation silencieuse qui suscite une curiosité grandissante. Féline, je m’avance avec grâce et confiance vers lui, captivant son regard certaine de mes atouts séduction, sans la moindre trace de timidité ou de gêne. La distance entre lui et moi diminue progressivement jusqu'à devenir presque inexistante. Mon regard n'a pas quitté le sien un seul instant, et nous sommes désormais si proches que nos souffles se mêlent. Je respire l'air qu'il expire, et la chaleur de son souffle contre ma peau me procure des frissons absolument délicieux.

Perdre un collaborateur dans la bataille, m’emmerde profondément, ça risque d’ébranler pas mal de projet, mais j’ai conscience ne pas franchement avoir le choix. Donner un nom d’un poisson suffisamment intéressant pour qu’on en oublis que je suis l’organisatrice de ce beau bordel. Je protège mes fesses, mais je ne manque pas de lui préciser que ce n’est pas moi qui lui aura donné ce nom. Si mes collaborateurs apprennent que je les dénonces, les flics ne seront plus mon principal problème. Protéger mes propres intérêts et évidement mon principal objectif. Je le lui fais comprendre sans détours. Un frisson délicieux me secoue lorsque ses doigts remontent lentement le long de mon bras dénudé, sans prononcer encore le moindre mot il me fixe, rendant cet instant plus emprunt de luxure qu’il le devrait. L’envie s’insinue en moi, propageant dans chaque fibres de mon corps une douce chaleur qu’il m’est absolument impossible d’ignorer. Mon souffle se coupe, il semble comme suspendus quand sa main poursuis son oeuvre, ses doigts finissent par capter ma nuque, son pouce effleure mes lèvres qui s’entrouvrent instantanément à son contact. Je suis hypnotisée par l’intensité de ce regard bleu qui me scrute sans se gêner, chaque contact, chaque caresse me donne envie de plus, les courbes de mon corps viennent naturellement épouser les sienne. Un sourire vient étirer mes lèvres quand il me dit qu’il faudra envoyer une fille pour occuper son coéquipier. Pensait-il que j’allais laissé un flic - même un bleu - vaquer là sans une de mes filles pour l’encombrer dans sa mission ? C’est déjà fait…

« Je crois qu’il est déjà bien occupé avec une de mes filles… Je suis navrée mais il y a fort à parier que ses souvenirs de cette soirée soient très… flous.»

J’esquisse un sourire un brin provocateur quand je ne laisse jamais rien au hasard. A la seconde même ou je les ais vu passer le pas de la porte, Raven une de mes meilleures filles a été mise sur le coup. Je ne pouvais pas me permettre de prendre le moindre risque, j’anticipe les emmerdes possibles et je m’assurer de garder un coups d’avance. Oui, le bleu est même probablement déjà neutralisé. Trevor, lui est avec moi, deux prédateurs enfermés dans la même pièce. Enfin, là tout de suite la prédatrice que je suis semble sur le point de perdre pied.

« Mes arrières en valent peut être le coup…»

La distance entre nous deviens quasi… inexistante. Je souffle ses mots avec une chaleur aguicheuse. Sa prise sur ma nuque devient plus ferme quand il se décolle du meuble contre lequel il s’était appuyé. Il m’entraine dans cette valse rythmée, ma croupe menace de s’appuyée contre le mur ou j’étais initialement, mon regard est comme hypnotisé par ses lèvres si proches des miennes. Ensorceleuses… tentatrices. Mes lèvres entrouverte le désir avec ardeur, baiser qu’il me refuse au dernier instant, me forçant à me retourner pour que je sois face au mur. Pressée entre le mur et la masse imposante de son corps, ma respiration devient plus rapide et irrégulière. Mon souffle est court quand je sent son bassin se presser contre ma croupe le sang dans mes veines deviens lave en fusion.

« Il me semble tout à fait normal que je vous offre une contrepartie honorable…»  

Ces paroles graves raisonnant à mes oreilles font que m’attiser davantage, me poussant à davantage d’audace et de provocation. Ses doigts capture ma gorge pour me maintenir en place non sans une certaine fermeté, pendant que sa main libre glisse sous le drapé de me robe pour se frayer son chemin contre mon dessous en dentelle, mes cuisses s’écartent légèrement, lui laissant de manière instinctive la place nécessaire. Me soustraire à cette emprise dominatrice est totalement exclus, mon corps brûlant d’une envie que je ne peux contenir semble vouloir parler pour moi. Un couinement de surprise et de frustration mêlé m’échappe quand il me relâche subitement, me rendant une liberté de mouvement que je ne désirais pas. Il se recule laissant à mon corps une impression de fraîcheur, une impression de manque. Lentement, je me retourne pour lui faire face, me regard empreint d’un désir qui me consume de l’intérieur. Je joue peut être avec le feu, mais c’est plus fort que moi. Le dos appuyée contre le mur mes doigts l’agrippe par le col pour l’attirer contre moi, réduire à néant cette distance qu’il vient d’imposer, mes lèvres viennent capter les siennes, pour un baiser d’une ardeur et d’une sensualité électrisante. Ma langue force le barrage de ses lippes, venant chercher la sienne pour une danse sauvage. Pendant ce temps l’une de mes mains glissent entre nos deux corps en fusion pour m’attaquer à la boucle métallique de sa ceinture, mes gestes trahissent mon impatience grandissante en ce qui le concerne. Je lui ai offert une compensation à la hauteur de son “sacrifice” non ? Je finis par rompre ce baiser seulement lorsque le souffle commence à nous manquer, mes iris sombrent viennent se planter dans les siens quand je réprime un sourire plein de provocation. Mes mais glissent de part et d’autre de ses hanches, y prenant appuis pour venir presser son bassin contre le mien, percevant non sans une satisfaction évidente cette bosse formé par sa virilité qui s’éveil.

@Trevor Spencer

Pando

Outfit — Isolés et à l’écart du reste de la fête, il aura fallu bien peu de temps pour que la température monte d’un seul coup, affolant mes sens et attisant mon désir avec un doigté de maître, dire qu’il me rend folle est un doux euphémisme. J’aspire à plus, mais il semble à prendre un malin plaisir à se jouer de ma frustration, m’attisant encore et encore, me faisant languir avec des gestes lents et parfaitement orchestré. Trevor est un vil tentateur, il contraint mon corps à encaisser un plaisir intense, un désir dont les seuls résultats seraient l'envie et la frustration. Avec une douce torture, il a cette manière unique de me pousser jusqu'aux limites de mon autocontrôle. De manière instinctive, comme si mon corps avait sa propre volonté, il s'arc-boute contre le sien, se tordant et ondulant pour réclamer ce que Trevor s'évertue avec une détermination cruelle à me refuser. Chaque fibre de mon être semble crier pour cette libération qu'il retient hors de ma portée.

Dès l'instant où il me libère, toutes les barrières, toutes les restrictions inutiles et superflues s'effondrent, me laissant comme une flamme vacillante et tremblante d'un désir si intense, impossible à contenir. Mes mouvements sont rapides, teintés d'une impatience si évidente qu'elle en est presque tangible, mes lèvres cherchent les siennes avec une faim insatiable, les dévorent avec une avidité telle qu'elle pourrait faire pâlir le plus affamé des loups. Silencieusement, par le simple contact de nos lèvres, je l'implore d'apaiser ce feu, ce brasier dévorant qui me consume de l'intérieur, qui me brûle jusqu'à l'âme. Ce désir brûlant, presque insatiable, qui s'empare de moi. Ma trop grande impatience, mon désir ardent, ne fut pas récompensé comme je l'espérais. Bien au contraire, il empoigne ma gorge avec une force inattendue, rendant ma respiration laborieuse, presque douloureuse, avant de me repousser brutalement contre le mur. Mon dos heurtant brusquement la paroi dure et froide m’arracha un couinement de surprise, un gémissement involontaire, qui résonna dans le silence de la pièce. Il ne me laisse pas une seconde de répit, se jetant sur mes lèvres avec une ferveur qui m'ébranle jusqu'au plus profond de mon être, les domptant avec une puissance dominatrice qui me laisse étourdie. Sa langue, audacieuse et inquisitrice, fraye son chemin entre mes lèvres, dans une danse sensuelle et envahissante, pour trouver la mienne. Un gémissement étouffé m’échappe tandis que cet élan de possessivité, brut et dévorant, me rend plus fébrile encore, mon corps répondant à sa faim avec une avidité qui m'étonne. Ses instincts, sauvages et presque primitifs, attisent mes sens, les enflamment d'une manière que je ne saurais décrire, frôlant l'insoutenable. Sans une once d'hésitation, mes doigts se sont empressés de déboucler la boucle métallique de sa ceinture, un geste rapide, presque fébrile. Avec son bassin pressé fermement contre le mien, je peux sentir, avec un délice indescriptible, la preuve palpable de son excitation. Elle est là, dure et tendue, toujours confinée et bien trop à l'étroit dans sa prison de tissus. Un témoin muet mais ô combien éloquent de son désir pour moi, une promesse silencieuse qui ne demande qu'à être libérée.

Il a finalement consenti à me laisser une certaine liberté. Il a progressivement desserré sa prise autour de ma nuque, me donnant l'espace nécessaire pour que mes mains puissent commencer à s'attaquer aux dernières barrières de tissu qui nous séparaient encore. Ces prisons de tissus étaient les seules choses qui me tenaient à l'écart de sa virilité, qui était maintenant gorgée de désir. Ses doigts, qui auparavant avaient une prise ferme et dominatrice, ont changé de manière surprenante. Ils sont devenus tendres, dégageant une douceur que je n'avais pas anticipée, mais qui était terriblement agréable. Alors que mes mains exploratrices saisissent avec audace sa virilité palpitante, les siennes, avec une égale intensité, déshabillent lentement mes épaules avant de faire glisser avec une pression délibérée et sensuelle ma robe le long de mon corps. Le tissu délicat, caressant chaque contour de ma peau, effleure ma silhouette avant de choir de manière dramatique sur le sol, tombant en un tas de soie et de désir. Cette chute révèle les courbes harmonieuses et délicates de mon corps, chaque courbe et chaque ligne exposée sous ses yeux brillant d’un désir sauvage et passionné.

Toutes contestations, toutes prises d’initiative semblent être contraintes, voire réduites à néant par sa volonté dominatrice. L'aura charismatique qu’il dégage, presque palpable, est si puissante qu'elle en est étourdissante. Son poing se referme résolument autour de ma chevelure éparpillée, me contraignant à glisser le long du mur froid et insensible pour finir à genoux devant lui, une position de soumission. Durant cette lente descente, chargée de sensualité et de tension, mon regard n’a, à aucun instant, osé se détacher du sien. Mes iris, éclairés par la lumière ambiante, sondent et finissent par se noyer dans la clarté hypnotique et insondable de son regard, comme aspirées par une force irrésistible. Mes lèvres, encore gonflées et rougies par l'intensité féroce de ses baisers passionnés, s'entrouvrent doucement, laissant entrevoir la promesse d'une intimité partagée. Le désir et l'envie, ces deux émotions puissantes, embrasent chaque fibre de mon corps, me faisant vibrer d'anticipation. Ma poitrine, délicatement enveloppée dans le tissu doux et délicat de la dentelle, se soulève et descend au rythme irrégulier et rapide de ma respiration, qui s'est transformée en souffle haletant. Sa virilité, tendue et fièrement dressée, est un appel silencieux, une invitation à l'exploration. Elle n'attend plus que mon attention, que je la cajole avec une tendresse sauvage, que je la laisse glisser avec délectation entre mes lèvres accueillantes.Un sourire plein de promesse étire mes lèvres, mes dents blanches étincelantes dans la lueur ambiante. D'un index inquisiteur,  il m'impose un contact visuel appuyé. Nos regards s'entremêlent, comme deux flammes dansantes dans la nuit. Ce que je lis au fond de ses yeux est plus qu'une simple invitation. C'est une invitation à une décadence et luxurieuse noirceur, une descente dans un abîme de plaisir interdit et exquis. L’obscurité d’un désir sauvage et incoercible m’enveloppe et me berce, m'emportant dans une vague de sensations que je n'avais jamais connues auparavant. Puis, dans un geste lent et parfaitement calculé, aussi précis et gracieux que le mouvement d'un danseur, je viens embrasser le sommet de sa virilité. Ce simple contact enflamme nos sens, créant une étincelle qui pourrait allumer des feux d'artifice. Dans cet instant intime, son poing n’a pas libéré ma tignasse d’ébène. C'est un rappel constant, une preuve tangible que sa volonté et la mienne sont inextricablement liées. Elles forment plus qu’une seule et même entité, elles sont immuables, aussi éternelles que les étoiles dans le ciel nocturne.

Mon regard toujours rivé au sien, je suis hypnotisée par l'intensité qui émane de lui. Glissant ma langue avec une lenteur délibérée, je savoure chaque parcelle de son sexe, chaque frisson qui parcourt son corps sous mes attentions. Son emprise sur moi est telle que je me sens totalement à sa merci, et pourtant, je ne veux rien de plus que de me perdre complètement en lui. Le monde extérieur n'existe plus, il n'y a que nous, dans cette bulle de passion et de désir. Je me livre à lui sans réserve, mon corps et mon âme sont à lui le temps de cette intimité partagée. Entre mes lèvres, son sexe glisse doucement et de manière contrôlée. Je le suce avec une dextérité experte, m'engageant à le prendre plus profondément à chaque mouvement. Je savoure chaque instant, chaque sensation, prenant le contrôle de cet échange passionné tant qu'il reste à ma portée. C'est un moment brûlant, un instant partagé qui résonne avec un désir intense et une passion débordante. Je m'applique à explorer chaque recoin, chaque courbe de son sexe, avec une détermination et une curiosité insatiable. Chaque gémissement, chaque frisson qui parcourt son corps sous mes attentions, ne fait qu'intensifier mon désir de le satisfaire. Ma langue danse sur lui avec une précision experte, promettant de le mener aux sommets du plaisir.

@Trevor Spencer

Pando