Un homme traqué se lasse parfois de la méfiance et aspire à l'amitié. // Zom 1

Je me fais totalement berner et le pire, c'est que je n’en ai aucune idée. Je crois simplement être en train de faire connaissance et de sympathiser. De tisser des liens avec une femme qui a vécu le même évènement traumatisant que moi et avec qui je passe la soirée dans l’espoir de penser à autre chose. Et plus l’échange se poursuit, plus, on parle de soi, on se livre. J’en viens à parler de moi. Du travail. De cette impression que j’ai parfois de sentir des trucs que d’autres ne voient pas. Que je suis capable d’analyser un détail et d’orienter une énigme qui dès lors trouve un angle d’attaque et une évolution. À vrai dire en ce moment avec cette affaire qui patine, je crois que je me trompe et que cette affaire est finalement simple et que je me force à voir des choses qui n’existent pas. À cet instant, je ressens une profonde lassitude de tout ça. Je crois que je subis le contre coup de la mort de Smith et la douceur et la bienveillance d’Émilie me fait un bien fou. Je me sens dans un cocon. Je me détends et baisse malgré moi mes défenses. Je me livre probablement plus qu’il n’est nécessaire de le faire. De toutes manières, pourquoi faire des mystères autour d’une affaire classée dont je ne trouve aucune raison de maintenir le dossier ouvert. Il faut en finir et laissez les choses en l’état. Soudain, je réalise que je suis un flic qui s’épanche plus qu’il ne discute et que je dois profondément ennuyer la jeune femme qui partage la soirée avec moi.

Mais elle m’abreuve de sourire, son regard posé sur moi est apaisant et rassurant. Je m’y laisse emporter et m’y noie doucement, me laissant endormir par ses paroles et son attitude. Ma garde est totalement baissée et je réponds à ses questions sans y voir la moindre entourloupe, juste un intérêt que je pense sincère et de la bienveillance. Je bois une nouvelle gorgée de ma tequila avant de lui dire que j’ai probablement totalement plombé l’ambiance et tente une petite plaisanterie pour me faire pardonner. Elle me rassure encore et me dit que c’est passionnant de m’écouter parler de mon métier. Je souris amusé, me disant que c’est une réponse de journaliste probablement, mais qu’importe son mensonge, si c’en est bien un me va totalement. Je la regarde alors qu’elle me dit qu’elle est rassurée par ce que je lui raconte. Je tourne mon visage vers elle et ses yeux captent les miens. Son petit sourire presque gêné me conforte dans l’idée qu’elle m’ouvre son cœur. Elle trouve chouette que je sois concerné par la sécurité des gens. Et après un temps à regarder l’horizon, elle se tourne vers moi alors que je repose mon verre sur la table. Ça tourne légèrement, je vais attendre avant de boire encore. Elle me demande ce que je ferais si je ne perdais pas mon temps ? Mais sa manière de le dire en me fixant… Je crois qu’elle tente de me draguer un peu ou alors c’est la tequila qui donne l’impression que je suis devenu un tombeur ?

« Heu… Et bien… Je prendrai une douche. Puis je… Sortirais dans un bar sur le bord de mer. Et j’irais peut-être essayer de draguer une jolie fille dans ton genre pour oublier un peu cette journée »

Je pouffe de rire. Waow Jackson… Tu cherches à gagner l’oscar du mec qui met les pieds dans le plat plus vite que son ombre ou quoi ? Le pire, c'est que je ne vais pas m’excuser d’avoir dit ça. Je sous-entends ouvertement que si je la croisais dans un bar, je tenterais ma chance avec elle. Mais au final si elle me recarde et que j’ai encore imaginé des choses en pensant que je pouvais lui plaire et bien ce n’est pas grave, dans ce genre de situation, j'ai la défaite aimable et courtoise. Y’a pas de mal à signaler à une jolie femme qu’elle vous plait non ? Et puis si elle me fout dehors parce que j’ai été trop loin, je pourrais aller m’étendre un peu, c’est vrai que j’aurais dû avaler un truc avant de boire. Ou alors, j'ai bu un peu trop vite. Sans doute parce que j’ai trop baissé ma garde… Bah… Qu’est-ce que je risque avec elle ?

Je suis soulagée de constater que Tom ne semble pas se douter de mes véritables intentions. Il prend mes paroles pour argent comptant, aveuglé par ma fausse vulnérabilité. Je savoure cette victoire silencieuse alors que nous continuons notre conversation, chacun jouant son rôle dans cette pièce complexe. La différence étant qu'il n'en a pas la moindre idée, alors que je ne suis que faux semblants. Hormis sans doute cette lueur d'intérêt qui brille dans mes yeux. Inutile de feindre, j'aime ce que je vois quand je plonge dans son regard et la satisfaction de le voir aussi loin de me ferrer renforce ma félicité.

Je cherche à clore la question, à l'empêcher de se pencher plus avant dans ses propres pensées, qu'il ne cherche plus à rassembler les pièces du puzzle qui lui échappent encore, mais qu'il se laisse aller à autre chose. Peut-être que je le tiens enfin ? Peut-être que mes manipulations subtiles ont porté leurs fruits ? En tout cas je suis rassurée sur son enquête. Il n'a... rien. Et c'est exactement ainsi que je souhaite les choses.

Avec une inflexion de douceur dans ma voix, je l'encourage à se laisser aller davantage. Maintenant que j'ai saisi jusqu'où il est parvenu à remonter la piste, mais sans éveiller ses soupçons quant à mes véritables motivations, il me faut l'en détourner.

Tom se lance dans une explication détaillée de ce qu'il ferait, et je l'écoute attentivement, faisant mine de me trouver totalement intimidée par ce charme qu'il déploie. Je note mentalement les informations qu'il partage, tout en analysant ses réactions, cherchant le moindre indice de doute ou de méfiance. Mais pour l'instant, je ne trouve rien et je me détends. Je happe ma lèvre inférieure, la mordille fiévreusement et pousse un petit soupir, comme si j'hésitais à me lancer.

Je suis globalement fascinée par la détermination de Tom, par sa volonté de faire éclater la vérité. Il pense que je suis une victime innocente, et cela me donne une forme de protection naturelle de sa part. Oh, s'il savait à quel point il se trompe... Ce serait sans doute nettement plus rock'n roll comme soirée. La satisfaction grandit en moi, alimentée par le contrôle que j'ai tissé soigneusement autour de lui. Je me sens invincible, prête à mener cette danse jusqu'à ce que je sois assurée de ma victoire totale. Tom est désormais pris dans mes filets, incapable de voir la marionnettiste qui tire les ficelles. La garce qui se repait de le voir sous l'eau. Je plonge dans ses yeux et je souris.

Laissant échapper de nouveau un léger soupir feint, comme si je partageais ses préoccupations et ses peurs, mais aussi son envie de profiter d'une toute autre soirée. Je me veux maîtresse de la manipulation, la reine du double jeu, et je ne compte pas laisser Tom me démasquer. Je prends bien trop de plaisir en cet instant. Je le guiderai là où je le souhaite, jusqu'à ce que je décide qu'il n'a plus aucune utilité? Pas vraiment. Ce personnage que j'ai créé pour lui, est à durée limitée... A moins que cette petite journaliste ait tellement aimé la Californie qu'elle ne revienne s'y installer? Ce pourrait être divinement amusant. Pour l'instant, je me délecte juste de cette position de pouvoir, consciente que la fin de cette partie approche à grands pas. Je tends la main, pour effleurer la sienne et d'une petite voix timide et douce j'énonce. -"Et comment ferais tu?" Je me penche légèrement, mon souffle se faisant légèrement erratique. -"Surtout Tom... que ferais tu si... si elle était conquise?" Je ne peux sans doute pas faire plus claire comme invite... pas sans lui sauter dessus en tout cas. Cette idée me fait sourire de plus belle, un sourire doux, tendre, complètement sous le charme.

Elle est jolie. Elle est très jolie et je la trouve à la fois vulnérable et pleine de force. Elle a vécu un truc peu chouette aujourd’hui et je crois qu’elle n’est pas contre l’idée de ne pas rester seulement à parler et boire. J’avoue que je ne suis pas insensible non plus et que l’idée de passer la nuit avec elle. Je regarde Émilie et je la trouve sublime et très attirante. Je crois que je me suis un peu trop égaré tout ce temps dans le travail à chercher des choses qui n’existent pas. Je vais devoir apprendre à faire taire cette foutue voix dans ma tête qui me pousse à regarder parfois au-delà de l’évidence. Peut-être qu’à force de le faire, je m’égare et j’invente des choses ou alors, je cherche à voir un truc qui n’est pas. La vie, c'est parfois simple et même si tout semble trop simple, parfois, il faut peut-être juste lâcher prise et accepter. Un peu comme cette jolie femme qui semble intéressée par moi. Une nuit. Une simple nuit entre deux personnes qui s’attirent et demain, elle sera dans son avion. Émilie me fait parler et je me livre naturellement. C’est une très bonne journaliste il faut croire. Je lui dis ce que j’aurai fait ce soir si je n’étais pas ici et je sous-entends que j’aurais probablement dragué une femme comme elle. Évidemment, elle saute sur le sous-entendu et me demande comment je ferais pour ça. Elle se penche vers moi et me précise sa pensée. Je souris amusé et glisse mon index sous son menton pour l’approcher en douceur et m’avance sans attendre pour poser ma bouche sur la sienne doucement. Mes lèvres s’ouvrent et ma langue vient caresser sa lèvre supérieure avant de glisser sur sa lèvre inférieure. Elle va avancer la langue ? Qu’importe, je me suis reculé en souriant, lui laissant un petit goût d’inachevé en la fixant droit dans les yeux avec un petit sourire de branleur dont j’ai le secret.

« Alors en général, j'invente une excuse du genre : je suis capable de t’embrasser sans toucher tes lèvres, mais ma grande sœur m’a toujours dit : sois doux et aimable. Embrasse la dame et si elle ne te gifle pas, c'est qu’elle a aimé sinon confond toi en excuse et va crever en enfer sale forceur. »

Bon Sam ne me dirait clairement pas un truc pareil, mais j’essaye de la faire sourire un peu. Sam m’a surtout expliqué que pour une femme, il faut saisir le bon moment pour tenter sa chance et ensuite le plus important, c'est de constater le regard de la jeune femme. C’est lui qui dira si on a bien fait ou pas. Puis, dans ce cas précis, je crois qu’Émilie m’a vu approcher et qu’elle aurait largement pu tourner le visage au moment où je l’ai embrassée. Je souris et lui donne un nouveau baiser sur le bout des lèvres comme si je cherchais à la séduire encore un peu et a en vouloir un peu plus.

« Du coup, est-ce que je peux tenter de te donner envie de retirer ta très jolie robe pour moi ? »

Mon visage s’approche et cette fois ma main se glisser derrière sa tête et l’attire un peu plus. Ma bouche sur la sienne, cette fois j’attaque sans préambule. Je glisse ma langue à la rencontre la sienne avec un baiser torride et intense qui vient chercher sa langue pour lui témoigner tout le désir que j’ai de ne pas m’en tenir à un baiser aussi délicieux soit-il. J’enroule ma langue à la sienne, cherchant à l’attirer pour qu’elle vienne toujours plus près de moi ou qu’elle me traine par le col de ma chemise vers son lit. J’ai envie d’elle et ce soir, je veux me noyer dans ses yeux et prendre du plaisir avec elle et ne plus penser à rien jusqu’au matin… Tout en l’embrassant, je souris et me ménage une petite sortie en lui retirant ma langue, mais gardant mes lèvres au contact des siennes pour lui murmurer.

« Continue de m’embrasser ou je vais surement continuer à raconter des conneries juste pour essayer de te faire sourire… »

J'esquisse un rire complice à sa réplique tout en me sentant de plus en plus attirée par lui. Tom sait comment jouer le jeu, et cette approche délicate m'a donné envie de plus. Ma langue n'a pas gouté la sienne et je dois bien avouer que ça me frustre. Il poursuit en expliquant les subtilités de la séduction, en tout cas d'un point de vue sur les choses. Ses lèvres se rapprochent des miennes, et sans hésitation, il m'embrasse doucement, délicieusement, j'y réponds avec un peu de retenue, considérant que c'est ainsi qu'agirait la douce Emily. Mes sens s'enflamment pourtant, et je sens une chaleur intense parcourir mon corps, l'envie de le dévorer venant avec. Tom recule légèrement, me laissant un goût d'inachevé, et son regard pétillant me fixe.

Je suis envahie par le désir, et je ne peux m'empêcher de sourire en retour. L'atmosphère est chargée de tension, et je ne peux résister à la tentation plus longtemps. Alors que ses lèvres effleurent à nouveau les miennes, je fonds dans ce baiser torride et passionné. Nos langues s'entrelacent, révélant notre désir mutuel. Tom se rapproche encore, sa main glissant derrière ma tête pour m'attirer davantage vers lui. La passion monte en flèche, et je le sens en moi, le désir ardent de nous perdre l'un dans l'autre. C'est un mélange de jeu, de désir, et de plaisir inattendu. Je sens un sourire joueur naître sur mes lèvres, et je ne peux m'empêcher de répondre d'une voix sensuelle, les yeux plongés dans les siens, brûlants de désir : -"Retire la moi, elle me brule !"

Sans attendre, je plonge à nouveau dans un baiser passionné, nos langues dansant avec une intensité croissante. Mon désir pour lui est devenu irrépressible, et je sens que la soirée qui avait commencé comme un jeu pourrait se terminer en délicieux apogée. Nous sommes entraînés dans une étreinte passionnée, où le monde extérieur disparaît, ne laissant que nous deux dans cette bulle d'intimité. Le souffle court, je murmure entre deux baisers : -"Tom, ne t'arrête pas, je veux en savoir plus sur chacune de tes méthodes de séduction." Mon sourire coquin en dit long sur mes intentions, alors que je m'abandonne complètement à ce moment enflammé que nous partageons. Sa bouche est avide, avide de passion, de désir, de cette connexion brûlante qui nous unit. Sa main se glisse le long de ma taille, et je sens sa chaleur à travers le tissu de ma robe.

La tension sexuelle est à son comble, et il est clair que nous sommes tous les deux prêts à abandonner toute retenue. Nos désirs se sont emmêlés, et cette nuit s'annonce torride et inoubliable. Nos lèvres se séparent brièvement, nos souffles entrecoupés, mais nos yeux ne se quittent pas. Une lueur de compréhension et d'excitation brille dans nos regards. Mon cœur bat à tout rompre, et je me laisse emporter par la promesse de passion qui plane dans l'air. La nuit s'étend devant nous, riche en promesses de plaisirs sensuels et d'explorations intimes. Nous sommes prêts à nous abandonner à cette tentation irrésistible, à nous perdre l'un dans l'autre jusqu'au petit matin. Je me lève agrippant son col pour le tirer à moi et le contraindre à faire de même. Sitôt debout je me colle contre lui et le pousse en arrière pour le faire reculer dans la chambre et basculer dans le lit. Quand il tombe, je me laisse tomber avec lui en riant doucement et reprends possession de ses lèvres. -"C'est scandaleux, je porte toujours cette robe !" Un autre baiser et un autre rire avant de me redresser pour me mettre sur lui à califourchon. -"Tu es toi aussi beaucoup trop habillé à mon goût."

Je suis totalement grisé par le moment, captivé par l’instant et je réalise que j’ai besoin d’oublier et de m’abandonner un peu. La journée a été intense et brutale pour moi et Emilie, nous avons besoin d’une bulle de folie, de douceur et de plaisir pour oublier un peu les choses. Je me laisse happer par ce besoin impérieux d’oublie et de plaisir. Emilie est très jolie et semble totalement charmée et intéressée par l’idée d’avoir une relation avec moi ce soir. Demain elle partira et on ne sera verra plus. On sera sans doute un doux souvenir délicat et merveilleux, une nuit de passion qui efface la douleur d’une journée éprouvante émotionnellement. Nous nous embrassons plusieurs fois avant que nos langues ne soudent l’une à l’autre pour un baiser intense et étourdissant qui nous signale que nous n’allons pas nous en contenter. Je m’agrippe à elle délicatement intensifiant le baiser avec ardeur quand j’essaye de la faire sourire en faisant l’idiot. Je crois que j’y parviens car elle m’invite à lui retirer sa robe car elle la brule. Mais déjà elle revient m’embrasser et se déchaine de sa langue contre la mienne. Elle me demande à en découvrir plus sur mes méthodes de séductions mais là avec sa langueur harcèle la mienne j’oublie de faire fonctionner mon cerveau…

Soudain elle se lève et m’agrippe par le col me forçant à me lever. La vache elle est décidée… J’en souris de plaisir en me levant pour venir l’embrasser et me coller à elle sans attendre. Mais elle me pousse en arrière m’entrainant dans la chambre. Je souris e la regardant alors qu’elle me fait basculer sur le lit. Étrange sensation de voir une lionne affamée fondre sur sa proie… Elle tombe sur moi en riant et m’embrasse avant de râler sur le fait de porter encore cette robe. Je souris et l’embrasse avant de la regarder se mettre à califourchon sur moi pour déclarer me trouver trop habillé. Je souris et remonte mes mains de ses genoux à ses cuisses glissant mes mains sous sa robe. Je me redresse et entraine le tissu qui bascule par-dessus la tête de la jeune femme la laissant en sous-vêtements sur moi. Je ramène mes mains sur l’attache de son soutient gorge et pendant que je l’embrasse. Je le détache et libère sa poitrine que j’attaque de mes mains et de ma bouche. Je déguste ses seins avec douceur, les mordillant, les suçant et les léchant avec passion. Je remonte en la regardant avant de la saisir et de rouler sur elle pour l’allonger. Je la regarde et me redresse pour ouvrir ma chemise sous ses yeux avant de rajouter.

« Ça va mieux niveau chaleur ? »

Petit sourire adorable plus tard je me penche sur elle et l’embrasse avant de quitter sa bouche pour descendre le long de son corps en déposant des baisers dessus mais mes mains ont déjà agrippé sa culotte que je retire quand mes lèvres embrassent son ventre. Une fois nue devant moi, je suis encore avec mon jean et chemise ouverte. Mais elle est coincée. Je la regarde et lui lance un sourire amusé quand ma langue glisse le long de sa fente et écrase son clitoris avant de me mettre à la dévorer avec délice la regardant droit dans les yeux.

Me plaindre d'encore porter cette robe, alors même que je bascule sur lui, est une provocation qu'il ne laisse pas passer. Ses mains sur ma peau, se glissent sous le tissu, avant qu'il ne s'en saisisse pour me dévêtir. Je me laisse faire, docile, l'aidant de mon mieux. Quand il libère mes seins, j'ai un petit frisson de plaisir, qui se change en gémissement ravi quand sa bouche s'y referme. Terriblement excitant... Mes doigts glissent dans ses cheveux et je me cambre doucement à sa rencontre.

Il me fait basculer sur le dos, son corps se plaquant délicieusement au mien. Ma langue danse contre la sienne, mais déjà il s'échappe, glissant contre mon corps. Il déboutonne sa chemise et je me mords violemment la lèvre inférieure en le regardant faire. -"Non... maintenant tout mon corps me brule." Je souris, mais je n'ai pas le temps de lui demander d'éteindre ce brasier avec le sien, que déjà ma culotte se retrouve au sol.

Il y'a du désir dans ses yeux, dans son sourire, mais aussi quelque chose de joueur, de délicieusement provocateur. Je n'ai guère le temps d'y penser, parce qu'il écrase sa bouche contre mon sexe et que la bouffée de sensations est si forte qu'elle me tire un petit cri. Je bascule la tête en arrière et me cambre de plus belle. Ressentir la fraicheur des draps contre ma peau brulante, le moelleux de ce lit contrastant avec la fermeté de son corps. Je me tortille sous les assauts de sa bouche, m'y frotte, le guide pour que cette caresse me fasse d'autant plus décoller. C'est un peu fou, tant c'est puissant et mon souffle se fait vite erratique.

J'ai l'impression de vivre chaque instant avec une conscience aiguisée, je me rends compte que le plaisir est comme partout autour de moi. Infligé par sa langue et ses doigts mais aussi par la provocation délicieuse qui brille dans ses yeux. Le plaisir est une invitation à savourer la vie, à être reconnaissant pour chaque petit bonheur et à créer délibérément des moments de joie. Je choisis de me laisser emporter par cette vague de plaisir, de l'accueillir à bras ouverts, et de m'immerger complètement dans cet instant précieux que la vie a à offrir. C'est quelque chose d'étrange, mais que j'ai déjà remarqué. Comme si le plaisir me réanimait, me redonnait l'étincelle de vie illuminant les ténèbres arides de mon âme. Je suis un être des ténèbres, un agent du chaos, un instrument de mort.... mais quand mon corps exulte, je me reconnecte à la vie, à des peut-être, à ce que j'aurais pu être, si j'avais pris un autre chemin... C'est une sorte de magie, invisible et souveraine, comme si même au creux des méandres de mon être, la nature avait fait en sorte de maintenir l'équilibre. Pensée qui me vient alors que je plante les mains dans les cheveux de Tom, les deux, pour serrer les poings et le faire remonter contre mon corps.

Gouter mon plaisir sur ses lèvres est d'une indécence délicieuse. J'ai les yeux plantés dans les siens, je me recule, me plaquant contre le matelas pour chuchoter contre sa bouche. -"J'ai trop envie... Tom s'il te plaît ! Prend moi." Un murmure alors que j'ai lâché ses cheveux pour glisser les mains entre nous et m'attaquer à ouvrir son jean. J'ai envie de sentir son corps se fondre contre le mien, emplir le mien. Le désir crépite dans l'air et je glisse la main dans son jean, pour le caresser doucement. -"On dirait que je ne suis pas la seule à avoir divinement chaud." Sourire mutin et petits bisous sur la ligne de sa mâchoire avant de la mordiller.

Oh mon Dieu cette soirée prend une tournure délicieuse et je crois que j’adore voir Emily devenait aussi ardente et pleine de désir. Je me retrouve pris sur elle à me faire débarrasser de ma chemise alors qu’elle déclare que son corps tout entier la brule. Elle me dévore de ses yeux avides et j’y lis un désire sincère et intense. Elle va partir demain matin et elle veut emporter un doux souvenir intense pour contre-balancer ce que nous avons vécu ce soir. Je suis pour. J’ai moi-même besoin de penser à autre chose. Faire l’amour pour compenser la mort et le cortège d’émotion qui l’accompagne. Smith n’était pas une personne que j’appréciais et pourtant sa mort me touche et je me laisse bercer par mon désir, par cette femme qui était venue pour des raisons à la con et que j’ai foutu dans les pattes de Smith pour m’en débarrasser et je me sens sans doute un peu coupable de tout ça. Alors comme j’ai faim d’elle et très envie qu’elle succombe à mes charmes pour cette nuit, je glisse le long de son corps et trouve son sexe de ma bouche. Je me jette tendrement dessus et le dévore avec délice, léchant son intimité avec passion, cherchant à découvrir comment lui donner du plaisir avec ma langue et la faire savourer toute la passion ardente que j’ai en moi. Je sens le corps d’Emily se contracter de plaisir, son sexe pulse sous les assauts de ma langue et je me nourris des délicates vibrations de son corps qui tressaille sous les assauts passionnés de ma langue. Comme voulant ressentir la délicate sensation qui attend mon sexe, je glisse deux doigts dans son corps, les faisant aller et venir alors que ma langue s’entortille autour de son clitoris que j’aspire avant de le sucer doucement, jetant des regards langoureux dans sa direction tout en savourant la splendeur de son corps tendu de désir qui se soulève au rythme de sa respiration et du plaisir que je lui donne. Son regard embrumé de plaisir qui me fixe me donne des bouffées de chaleur. Je la contemple et lentement, je sens ses doigts dans mes cheveux quand son corps expulse son désirs sous forme de gémissements lascifs. Je remonte contre elle, mes doigts toujours en elle allant et venant alors que ma bouche trouve la sienne pour un baiser langoureux.

Le baiser coupé, elle se noie dans mon regard et commence à me rappeler qu’elle a chaud et me déshabille alors que je fais de même et que nous finissons rapidement nus. Je souris devant son empressement qui me ravie et me charme alors que je la laisse me caresser le sexe pendant que j’agrippe une capote de ma poche.

« Non… Il fait une chaleur à crever… »

Je souris et viens l’embrasser, déchirant l’emballage pour dérouler la protection le long de mon sexe. Je suis à peine équipé que déjà je la couche dans le lit cuisses ouvertes. Ma bouche toujours soudée à la sienne, je trouve l’entrée de son sexe et m’y plonge en soupirant contre sa bouche alors que tremblant je me mets à aller et venir dans son corps sans aucune forme de contrôle ou de retenue. Je crois que j’avais trop envie et besoin de la pénétrer pour faire durer. Je souris amusé de ma propre fougue et la regarde dans les yeux en souriant, mon visage près du sien alors que mon bassin ondule contre le sien.

« Pardon je crois que… J’en avais un peu marre d’attendre… »

Je plonge dans son cou et mordille sa peau, agrippant ses cuisses pour les caler sur mes avants bras la pliure du genou au niveau de mes avants bras et je remonte un peu pour écraser son sexe autour du mien pendant que je la martèle vigoureusement… Oh mon Dieu c’est pile ce dont j’avais besoin ce soir…

Le caresser de la pulpe de mes doigts pendant qu'il récupère une capote, me fait monter en pression, de plus en plus. Je tremble d'envie et son regard rieur n'arrange rien, au contraire. -"Un vrai feu d'enfer, oui !" Je ris en réponse et il déroule le préservatif sur son sexe avant de revenir m'embrasser. Ma réponse est toute aussi ardente, ma langue se darde et s'enroule à la sienne, alors que je gémis d'envie. Il se glisse en moi et je couine contre sa bouche, ondulant à sa rencontre, mes jambes s'écartant plus encore, pour sentir son bassin buter contre le mien.

Il s'arrache à mes lèvres et écope d'un sourire gourmand. -"Oh bordel, moi aussi !" Affirmation sur un ton clairement joueur et séducteur à la fois. Son corps se fond dans le mien avec une fièvre délicieuse. Il se penche, dévore mon cou, écope de petits cris ravis et puis il relève mes jambes. Mes creux polités se calent dans le creux de ses coudes et il se met littéralement à me marteler. Les jambes ainsi relevées, je ne peux que subir l'intensité de ses assauts et c'est complètement étourdissant. -"Tom... haaaan TOM !" Il ne peut pas douter à quel point j'aime ce qu'il me fait vu l'ardeur contenue au creux de ma voix.

Je le dévore des yeux. Il est terriblement beau ce policier, quand bien même il adorerait me mettre derrière les barreaux si il en savait plus sur moi. Je crois que c'est d'autant plus excitant, de savoir qu'il me traque et qu'il serait sans doute horrifié d'avoir partagé une telle intimité avec une femme comme moi. L'interdit ajoute sa part d'ombre à ce moment délicieux et mon corps subit les affres de la passion. -"Attends ! Attennnds s'il te plait." Mes mains le repoussent comme je peux, pour échapper à sa prise et le faire basculer à son tour sur le dos. Je grimpe dans la foulée à califourchon, mais lui tournant le dos. Redressant le bassin je le guide en moi de la main, poussant un gémissement lascif quand je le sens buter de nouveau au creux de mon corps. -"Tu n'es pas le seul... à avoir... plein... d'énergie à défouler !" Je gémis plus fort, alors que mon bassin se met à monter et descendre à un rythme un peu fou. Chevauchée furieuse en quête de plaisir. Cette position donne un angle absolument délicieux à la pénétration, le faisant buter contre mon point G à chaque va et vient. Alors je me cambre et je profite de toutes ces sensations en le baisant littéralement. Mes seins se retrouvent à balloter, tant je mets d'ardeur et je ne suis plus que gémissement, le sexe inondé de plaisir. -"Putaiiiiin !" Sent il mon sexe se crisper de plus en plus contre le sien? A mesure que le plaisir monte? Je m'agite en tremblant de longues minutes encore avant de m'immobiliser, de me laisser glisser dos contre son torse attirant ses mains sur mes seins, le buste agité par mon souffle erratique. -"Prend moi comme tu veux..." Je crois que je viens d'abdiquer le contrôle. Sur le point de jouir, c'est presque douloureux de le sentir ainsi en moi sans bouger. Je suis brulante et excitée au delà des mots. -"Tom... je t'en supplie, baise moi !" Suppliante et abandonnée, je nous fais basculer sur le côté sans désunir nos corps, à croire que la levrette me semble terriblement séduisante en cette seconde.

J’ai faim d’elle. Je suis excité et j’ai envie et maintenant que nous sommes nus et que je bande a m’en arracher le sexe de désir, je rassemble le peu de jugeote qu’il me reste pour saisir une capote. Je la déroule sur mon sexe en l’embrassant avidement avant de la pousser et de venir me glisser entre ses cuisses ouvertes pendant que je l’écoute s’enhardir à exprimer combien, elle aussi, est dévorée de désir. Merde quelle journée… Si j’avais cru que j’en serais là quand elle est venue me parler dans ce bar un peu plus tôt… Mon sexe trouve le sien et je me plante en elle sans plus de cérémonie. Je me crispe sur elle alors qu’elle relève ses jambes et que je m’en saisis avec hâte pour venir la marteler vivement sans attendre pour étouffer ce feu qui me dévore. Merde. Je me vois planté dans le corps nu d’Emily et j’adore ça. Je contemple son corps magnifique au bout duquel je peux voir mon sexe se planter vivement. Le spectacle est aussi torride que la sensation autour de mon sexe même si la protection me coupe évidemment de nombreuses sensations… Mais pour les coups d’un soir, il vaut mieux rester sage et puis ça va m’éviter de finir en 4 secondes avec un sourire navré. Enivré par ses soupirs je me mets à frapper mon bassin contre le sien quand elle relève son regard vers le mien en me serrant fort. Merde, ses yeux sont absolument divins et alors que je la martèle vivement je tremble de plaisir à voir briller son regard sous le plaisir que nous partageons. Mais alors que je me prépare à y aller plus fort, elle m’arrête et elle me repousse un peu avant de m’allonger et de venir à califourchon sur moi. Je souris avant de la voir s’empaler gracieusement sur moi et me regarder en me déclarant que je ne suis pas le seul qui ait de l’énergie à dépenser… Elle est magnifique. Droite comme un i sur moi. Nue et parfaite et la voilà qui ondule sèchement sur moi me regardant dans les yeux avec cette lueur de malice qui la rend étourdissante sans que je comprenne pourquoi ? Est-ce que je suis un coup de folie ? Le fantasme de la journaliste qui se tape le flic qui bosse sur son affaire et que ça fout la merde si ça se découvre ? Je ne sais pas mais je suis captivé par l’émotion qui traverse son regard sans que je comprenne le sens et la raison de ce plaisir qui émane d’elle.

Elle tape sur moi à chaque mouvement comme si elle cherchait à me planter très fort et très profondément en elle. Elle place son corps et contrôle la chevauchée me réduisant à l’état de sex toy entre ses cuisses et croyez-moi… J’adore ça… La chevauchée dure et je la regarde prendre son pied et finalement dans un ultime mouvement elle jure et s’abandonne. Son corps vibre et tremble et ses tétons se dressent orgueilleusement sous le coup du plaisir qui déferle en elle. Elle jouit sur moi accablée et glisse ses mains sur moi avant d’abdiquer et de me dire que je peux la prendre comme je veux. Un éclair de délice passe dans mon regard et pince tendrement ses tétons avant d’envelopper ses seins de mes mains pour les masser avec gourmandise elle me supplie alors de la prendre puis de la baiser avant de rouler sur le flanc pour nous désunir et me présenter des fesses dans une posture aguicheuse. Je m’approche et gratifie son anus d’un puissant coup de langue avant de saisir ses hanches. Je viens derrière elle excité comme un fou et contemplant son corps de déesse. D’une poussée je me plante en elle avec un soupire de délectation et de satisfaction.

Mes mains se serrent autour de ses hanches et je prends le contrôle de son corps frappant sans retenue mon bassin contre ses fesses poussant sans retenue mon sexe en elle sans aucune retenue grognant de plaisir à chaque fois que mon sexe se plante en entier en elle me cinglant d’un coup de fouet savoureux au niveau des reins. Je la dévore des yeux en la défonçant sans ménagement, soupirant et tremblant alors que la pièce se remplie des bruits de nos corps qui s’entrechoquent.

A califourchon sur lui, je me délecte des sensations qui s'enroulent à ma colonne vertébrale. Je suis clairement en train de le baiser, dans tous les sens du terme et ça ajoute encore à mon excitation. Il offre une image d'abandon délectable et la violence de nos ébats est en train de me faire fondre de délices. C'est pour ça que je bascule sur le côté, mon corps s'offrant tout comme mes mots le font. Je me redresse à quatre pattes, pour le tenter et je ne suis clairement pas déçue. Il agrippe mes hanches avec fermeté et se plante en moi d'une seule poussée.

Je pousse un petit cri étouffé et me cambre d'autant plus. Putain ce que c'est bon ! La brutalité de son bassin qui claque contre mes fesses, le bruit de son souffle court, ardent, c'est terriblement excitant. Je laisse mon buste se déposer sur le matelas et lui offre le contrôle absolu du rythme et de la profondeur avec laquelle il me fait sienne. Mon souffle est haletant, mon corps tremble sans que je ne puisse le contrôler et je gémis de plaisir. Il se plante en moi, inlassablement, jusqu'à ce que j'écarquille les yeux alors que mon sexe se contracte violemment autour du sien, comme pour lui interdire de me quitter, à l'instant où j'explose d'un orgasme dévastateur.

C'est comme un immense blackout inversé. Comme si je me connectais en prise directe avec l'univers. Je m'abandonne à lui, offerte à sa passion dévorante, à son désir insatiable. Chaque mouvement de ses hanches enflamme mes sens, chaque frôlement de sa peau contre la mienne fait naître un frisson délicieux le long de ma colonne vertébrale. Mes mains agrippent les draps, mes ongles s'enfonçant dans le tissu dans une tentative désespérée de retenir les vagues de plaisir qui me submergent. Mon souffle est court, fou, rythmé par le tempo effréné de nos ébats passionnés.

Et puis, soudain, c'est comme si le monde entier s'effondrait autour de moi, ne laissant place qu'à une seule sensation : l'extase pure et ineffable. Je sens mon corps se tendre, se raidir, comme une corde sur le point de se rompre. Une chaleur intense irradie de mon ventre, se propageant dans chaque fibre de mon être, consumant tout sur son passage dans un tourbillon de plaisir inouï. Mes gémissements envahissent l'espace, puis un cri de pur plaisir m'échappe, s'élève dans la nuit, brisant le silence avec la même force irrésistible qui bouleverse mon ventre, mon corps... et surement un peu de mon âme. Mes muscles se contractent, se relâchent, une danse sensuelle et enivrante qui accompagne chaque pulsation de plaisir. Et puis, lentement, je retombe sur le lit, mon corps vibrant de l'extase qui vient de me submerger. Je suis comblée par ces sensations aussi intenses que magnifiques et je tourne la tête, me tordant pour pouvoir le regarder dans les yeux, le défiant de m'achever, ou de se perdre avec moi, je ne sais plus vraiment. -"Bordel... Tom !"

Merde, Emilie est magnifique, elle ne cache pas sa passion. C’est intense et ça donne la sensation qu’on savoure une chose sans lendemain. Oh c’est surement le cas, demain, elle sera de retour à New York et on ne se recroisera jamais même si ça reste possible dans une certaine mesure je crois. Mais ce soir l’idée c’est de vivre ce moment comme s’il serait unique. Et alors que je me délecte de sa manière de se donner à moi, je ne cherche aucune retenue et je raffole de son corps qui ondule à ma rencontre et de ses soupirs passionnés. Je me cramponne à ses hanches, libérant mon ardeur et ma passion. Je frappe sans relâche mon bassin contre ses fesses et l’écoute pousser ses soupirs ardents quand son corps se crispe et tremble alors qu’elle se répand en gémissements langoureux. Son sexe palpite et le mien au bord de l’orgasme se mettre véhément et accélère la vitesse de mes assauts avant de céder à mon tour. Mon sexe éclate le flot brulant de ma jouissance retenue par le latex du préservatif. Je me vide en elle tremblant de plaisir avant de sourire à son « Bordel Tom ». Je me penche et glisse mes mains sur elle, venant lui agripper les seins et de les masser en lui embrassant le dos entre les omoplates.

« Je suis désolé en général je suis plus endurant mais tu es vraiment trop intense… »

Je souris amusé et remonte mes lèvres sur sa peau. Je libère un de ses seins pour saisir délicatement ses cheveux et tourner son visage vers moi avant de venir capturer délicatement sa bouche de la mienne et enrouler ma langue à la sienne ondulant encore mon bassin pour lui rappeler ma présence, ma dureté et peut-être lui faire comprendre que j’ai envie. Le baiser s’intensifie et ma langue vient chercher la sienne avec intensité. Je fais danser sa langue avec la mienne alors que je l’aide juste à retrouver son souffle pendant que je me régale de ce baiser et je me retire doucement d’elle avant de lui murmurer en quittant sa bouche.

« Encore ? »

Je dépose des baisers sur son dos et descends lentement vers ses fesses avec tendresse et me penche délicatement pour venir passer ma langue le long de sa fente trempée cherchant le frisson d’un désir que la pousserait à rester éveillée encore quelques minutes délicieuses.

Je craque, m'effondre, tremble, ravagée par l'orgasme et le voilà qui s'excuse de son manque d'endurance. Je ris doucement, offre mes lèvres à la caresse des siennes et viens parsemer sa peau accessible de baisers quand il se retire. Ce murmure... cette promesse. Il ravive les braises de mon désir avec une intensité folle, sa langue venant se méler à la question de la plus savante des manières. Il trouve mon intimité et je me cambre, me cabre presque, tant c'est intense.

Je me retourne, pour lui retirer cette protection de latex avant de l'attirer à moi. Allongée sur le dos, son corps sur le mien, ma bouche retrouvant la sienne. Je l'embrasse ardemment, ne délaissant sa bouche que pour y chuchoter. -"Toute la nuit." Je suis presque déçue de n'en avoir qu'une à nous offrir. Parce que ce sourire qu'il arbore, cette façon qu'il a de faire vibrer mon corps, me donne presque envie d'abandonner les oripeaux de mon personnage pour livrer un peu de moi. C'est Emilie qu'il serre dans ses bras, quand j'aimerais en cette seconde que ce soit seulement, moi.

Je nous fais rouler sur le lit, parsème son torse de baisers brulants, caresse ses abdos de la pointe de la langue, écrasant son sexe entre mes seins. Je bouge, doucement, me redresse sur les mains, serre les bras contre sa queue, avant de glisser encore, pour le caresser de ma langue. Gourmande, je l'étale sur son sexe, y goutant son plaisir, y retrouvant les pulsations de son envie. -"Han oui, encore." Des mots d'une voix étouffée de désir et je referme les lèvres sur le velouté de son extrémité. J'y enroule la langue, caresse, darde, giffle de la pointe, agace son envie, le pousse à ne pas retomber de cette passion qui vibre entre nous. Beau policier au sourire d'ange et au regard brulant, je me perds dans ses yeux et j'y renais, sous les traits d'une autre.

La timidité inventée d'Emilie a laissé la place à mon tempérament plus brulant et passionné, qu'importe finalement, au matin on se séparera et nos trajectoires ne se croiseront plus. Il gardera le souvenir d'une journaliste nettement moins timide au lit que dans la vie... Je me surprends à imaginer que ce soit un bon souvenir, au delà même, à en avoir envie... alors même que ma langue rampe doucement sur sa hampe pour venir caresser ses bourses alors que mes doigts ont pris le relai en une masturbation lente et douce.

Merde pourquoi les bonnes choses ont une fin ? Pourquoi faut-il que cette jeune femme doive repartir au matin et ne jamais vraiment revenir quand j’aurai envie d’en savoir plus sur elle et de l’écouter me raconter qui elle est autour d’un diner ? Je prends souvent les choses à l’envers, mais à cet instant sentir cette femme exploser autour de mon sexe et chanter son plaisir d’une manière aussi étourdissante me comprime délicieusement le ventre de plaisir. Je continue de l’accabler de coups de bassin sachant que je lui donne du plaisir mais que je vais laisser le mien éclater. Et rapidement le latex autour de mon sexe retient le flot de semence qui s’échappe de ma verge. Je jouis en elle mais son sexe reste préservé de ce liquide brulant. Je reste en elle après la jouissance lui rappelant ma présence dans de légers et petits va et viens avant de lui demander en me retirant d’elle si elle en veut encore ? Puis voulant lier l’utile à l’agréable, j’embrasse son dos doucement et descends le long de son corps. Je trouve son sexe trempé et brulant et continue de la lécher pour provoquer une envie de me céder à un nouvel échange…

Elle me confirme son désir de dormir dans l’avion du retour et j’en souris. Je suis encore en congé demain. Alors en avant. Je souris alors qu’elle s’échappe et se contorsionne pour m’enlever la protection de Latex et m’en débarrasse avant de me faire rouler sur le lit. Je souris en la regardant nue et plus entreprenante. Elle dévore mon torse de baisers avant de lécher mes abdos et de caresser ma verge de ses seins. Elle bouge et me caresse avant de venir taquiner mon sexe souillé de sa langue comme pour me gouter subrepticement. Elle me taquine de sa langue et me regarde comme pour me provoquer et me donner envie de rester bien raide pour elle. Le pire c’est qu’il suffit qu’elle garde ses yeux dans les miens et je peux garder cette odieuse raideur une nuit entière… Je soulève le bassin comme pour témoigner de mon désir grandissant. Je soupire et doucement enfonce mes doigts dans ses cheveux avec un petit sourire charmeur.

« Pardon pour ce qui va suivre… »

Je pousse sa tête et lui fais prendre mon sexe en bouche. Je suffoque déjà de plaisir gémissant à pleins poumons. Ma queue est sensible, mon désir intact et voir Émilie qui se force à me regarder alors que mon sexe glisse dans sa bouche devenue parc d’attraction pour mon plaisir, c’est un délice affolant. Je la dévore en lui imposant une fellation soutenue avant de me retirer de sa bouche et de frotter mon gland contre sa joue.

« Et si on variait les plaisirs et que tu te mettais à genoux les mains dans le dos ? »

Sourire charmeur en ponctuation de ma demande j’attends sa réponse alors que je frotte délicatement mon gland contre ses lèvres. J’ai envie d’elle et j’ai envie de voir ce qu’elle peut aimer. Je suis affamé et j’ai la tête débordante d’idées toutes plus intenses et perverses les unes que les autres…

» Tremy 1 // L'exaltation de la traque
» Dayley 1 // Parfois le temps s'arrête.
» Imae - les apparences sont parfois trompeuses
» Izienzo 1 // Parfois le cœur a ses raisons, que la raison...
» Ivy Keen ∞ Le silence est parfois plus éloquent que les mots.

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