Syrus Payns | It's time to clean up !

Installé sur mon canapé de cuir, la tête penchée en arrière, je mordille ma lèvre en sentant sa langue remonter le long de ma queue. Ma main appuie sur l’arrière de sa tête tandis qu’elle m’avale entièrement, limite s’étouffant au passage. Je suis entrain de me faire sucer, portant mon verre de Whisky à mes lèvres quand mon téléphone sonne. Posant mon verre, je prends le téléphone et décroche. – C’est fait ?! demandais-je à mon interlocuteur. Vous avez éliminé ce conseil de motard de mes deux ? Bien bien. Une chose de faite pour notre ascension dans notre nouvelle ville. Raccrochant le téléphone, je le pose à côté de mon verre et regarde la pute qui vient de s’arrêter de me sucer. – Qui t’a dit d’arrêter, toi ? Continue … Je te paie assez comme ça. Elle s’exécute à nouveau, me reprenant en bouche. Elle continue pendant un temps avant que je finisse par jouir au fond de sa gorge. Un sourire s’affiche sur mes lèvres et je me retire. – Bien maintenant dégage, allez, dis-je en me relevant et rangeant mon matos dans mon boxer et refermant mon pantalon.


Être convier par son grand maitre ce n’est pas tous les jours que cela arrive et généralement, ce n’est jamais bon signe. Mais quand c’est le cas, il faut assumer et s’y rendre sans perdre une seconde. Ne voulant pas finir sur une table d’opération, à être disséquer pour que mes organes soient prélevés, je ne me fais pas attendre et je verrais bien les raisons. Je sais que je n’ai rien à me reprocher, suivant toujours les règles de l’organisation. Je décide de me rendre au Sanctuaire, répondant à l’appel de mon maitre. M’avançant dans les couloirs sombres, éclairés seulement par des torches de feux, j’arrive devant les grandes portes où se trouvent deux gardiens. Les portes s’ouvrent, fermant les yeux quelques secondes et prenant une grande inspiration, je les rouvre et m’avance à l’intérieur.

Se tenant devant moi, mon maitre et … Je constate très rapidement qu’il n’est pas seul et ce ne sont pas ses conseillers qui sont avec lui… Non ce sont … Des grands maitres de l’ordre. Fronçant les sourcils, je les regarde un à un, essayant de comprendre pourquoi le Grand Conseil des Grands Maitres est réuni ici et maintenant. Il y a seulement une infime possibilités de raisons que le conseil se réunisse et c’est souvent à double tranchant. – Syrus Payns ! Avance-toi dans le cercle. Si nous avons réuni le Grand Conseil des Grands Maitres et que nous t’avions convié en ce jour, dans ce lieu sacré, c’est pour … - C’est pour te faire monter dans notre hiérarchie, dit alors un autre Grand Maitre. – Notre organisation a besoin de s’étendre encore et nous avons besoin de nouveaux adeptes, nous avons besoin que l’ordre des Templiers Noirs prospère encore et que seul notre Religion soit reconnu comme la seule et véritable Foi. Nous allons étendre notre essaim sur la ville de San Diego et nous avons besoin d’un nouveau Grand Maitre. – Syrus Payns, tu es né, tu as été élevé selon nos règles, selon nos coutumes, tu as toujours respecté la Foi des templiers noirs. Par le biais de tes parents et de l’éducation qu’ils t’ont inculqué, tu as été modelé, formaté pour ce rôle. Aujourd’hui, Syrus Payns, nous t’accordons le rang de Grand Maitre mais avant que l’on te donne un siège à notre Grand Conseil, tu devras faire tes preuves durant l’année qui va s’écouler. Tu vas devoir nous prouver que nous avons eu raison de t’offrir cette promotion. Je suis tellement surpris, tellement sur le cul de cette offre. Jamais Ô grand jamais, je n’avais imaginé ce revirement de situation. Moi Syrus Payns, devenir un Grand Maitre, avoir mes propres Chevaliers, mes propres Templiers, je vais leur montrer qu’ils ont misé sur le bon cheval. - As-tu quelque chose à ajouter, Syrus Payns ? Me raclant la gorge, je les regarde avant de m’exprimer. Et bien, je tenais à vous remercier et je compte bien faire mes preuves … - C’est la suite logique, tu étais destiné tôt ou tard à prendre cette place mais comme on te l’a dit, tu dois nous le prouver. Maintenant, pars. Dans quelques jours, tout commencera pour toi, tiens-toi et ne nous déçoit pas sinon … Le Grand Maitre ne continue pas sa phrase mais laisse sous-entendre le sort que je subirai si j’échoue. Je tire ma révérence et quitte les lieux, le sourire aux lèvres, prêt à subir leurs épreuves et leur montrer que je suis fais pour les rejoindre.

- Et bien cet endroit sera parfait pour mon futur club. Je souhaite vraiment apporter à cette ville de la nouveauté et du spectacle. Je pense que mon projet peut plaire à un grand nombre de vos habitants, monsieur le Maire. Après quelques travaux et un bon coup de jeune, il est certain que ce lieu aura un potentiel qui nous rapportera non seulement à ma personne mais également à la vôtre. – Et bien, Monsieur Payns, je pense que nous sommes sur la même longueur d’ondes et que je serais honoré de travailler avec vous. Un sourire sur le coin de mes lèvres, une poignée de main franche, je viens de trouver le lieu pour établir notre essaim, mon Sanctuaire. Ce lieu va devenir un club, qui aura pour façade un cabaret spectacle mais qui révèlera pour les initiés en réalité un lieu de libertinage, de sexe, de bonnes baises. Trouver un lieu adéquat fait parti de mes tests que j’ai subi durant toute l’année passée et ils ont été nombreux mais j’en suis sorti victorieux à chaque fois. Se rendant dans le bureau du Maire après avoir quitté les lieux, c’est dans son bureau que je signe tous les papiers d’achats des lieux. Il me tarde de pouvoir lancer les travaux et ouvrir dans les mois qui vont suivre. Enfin, si je deviens le nouveau Grand Maitre de cette nouvelle branche. 

Un large sourire s’affiche sur mes lèvres tandis que je finis le contenu de mon verre. Le Conseil de ces chiens galeux de Hellhounds vient d’être éliminé et après avoir donné un bon coup de pied dans leur niche, ils vont chercher un coupable et il est certain qu’ils penseront à leur ennemi principal, la Bratva. Pendant qu’ils se feront face, je pourrais abattre ma prochaine carte. J’ai un avantage sur eux, c’est qu’ils ne nous connaissent pas … pas encore … et personne ne connait mon visage, mise à part mes chevaliers et certains templiers qui ont eu la chance ou la malchance de le savoir. Me réservant un nouveau verre, je me tourne vers mes Chevaliers. – Mes chers amis, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Les vieux toutous ont été piqués et le reste de la meute est toute désorientée, ils ont tous mal de cette tragique perte. La première pierre de l’édifice de notre ascension est placée. Surveillons comment ils vont réagir maintenant et il est certain qu’ils vont chercher qui a pu leur faire cela… j’ouvre les paris … sur … Je fais une pause de quelques secondes. … la Bratva ! dis-je affichant un sourire machiavélique sur mon visage. Trinquons à cette entrée en matière qui promet de nous apporter beaucoup. Et comme l’aurait si bien dit notre créateur, Faust Valmont, « Les remords sont pour les faibles, les regrets pour les inconséquents. »

Je lève mon verre, les regardant un à un et porte le verre à mes lèvres. Dans quelques jours, les portes du Lipstick vont ouvrir et les habitants de San Diego vont « nous connaitre » du moins connaitre le patron de ce magnifique club cabaret. Nous allons pouvoir attirer de nouveaux adeptes et de nouveaux organes vivants sur pattes entre autres. Je vais tous les écraser comme des pauvres mouches à merde sur mon pare-brise. Les Black Templar règneront en maitre sur cette ville. Je ne veux pas être le Prince de cette ville, je veux en être le Roi. 

C’est dans une nuit des plus sombres, une nuit des plus orageuses, dans un gros coup de tonnerre que mes premiers cris se firent entendre dans tous le Sanctuaire. Je viens de voir le jour et je fais le bonheur de mes parents. Le premier né de Victor et Louise Payns est né. Je n’aurais jamais imaginé que ma naissance me prédestiner à devenir l’homme que je suis aujourd’hui. Je me souviens de mon enfance, une enfance dans la Foi, mais trop jeune pour comprendre que la religion que l’on m’enseignait n’était pas la traditionnelle. Sans le savoir, on me « formater » me rendant fervent défenseur du créateur des templiers noirs. Il était pour moi au fil des années qui passèrent un modèle, un Dieu. Si bien qu’en entrant dans l’âge de l’adolescence, dans l’âge des premières expériences sexuelles, mon regard sur les choses était bien différent. 

Et puis j’ai découvert une vérité sur ma famille à laquelle je ne m’attendais pas. Ma mère Louise n’était pas ma véritable mère mais pour ne pas faire d’esclandre au sein de la communauté pour la faute de mon cher père qui avait foutu en cloque une pute, celle que j’ai toujours pensé être ma génitrice. Elle a fait croire qu’elle l’était celle qui m’avait donné naissance. Mais étrangement suite à cette révélation, j’ai développé un penchant en devenant adulte pour les prostituées. Certains psys diront que je fais un complexe d’Œdipe sur ma pute de génitrice. Peut-être bien qu’ils ont raisons sur ce sujet mais j’aime m’occuper de leur petits culs de salope. Bien entendu, je ne baise pas que des prostituées, d’autres petites chattes sexy passent dans mon lit et pas que. Nous n’avons qu’une vie alors autant en profiter et baiser tout ce qui est bon dans ce monde bien merdique. 

Enfin l’ouverture de mon club est arrivée et tout le gratin de la ville est là ce soir, à commencer par la nouvelle Maire de la ville Serena Kingslay, fraichement élue et tenant la place d'honneur du diner spectacle. D’ailleurs, une très jolie femme avec un cul à faire bander un mort, beaucoup plus agréable à regarder que son prédécesseur. Une que je fouterai bien dans mon lit ou que je démonterai bien sur son bureau mais ceci n’est pas dans mes projets immédiats. Ceux ayant réussi à avoir une invitation arrivent peu à peu, sont bien accueillis par le personnel qui leurs cartons. A travers la vitre teintée de mon bureau, je regarde la salle se remplir. Je souris car je suis heureux de voir tout ce beau monde, heureux de savoir qu’ils viennent d’entrer dans l’antre du Diable. Il est certain que des membres des rivalités seront présent et mes Chevaliers et Templiers dans la salle surveillent, ils sont mes yeux et mes oreilles. Faisant craquer mon cou, je me retourne vers mes fidèles lieutenants et tout en affichant mon plus beau des sourires, je prends la parole. – Et bien mes chers amis, que le soirée … COMMENCE. Il est temps que le patron du Lipstick montre son joli minois et se présente à la populace.