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 Crawling in the dark... | Syrus Payns

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Roxana Baker
Roxana Baker
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MessageSujet: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptySam 29 Avr - 4:56

Le marteau du juge marque la fin de cette nouvelle audience et avec une nouvelle mise en déroute, de cette folle entreprise qu’est mon procès contre Jonathan. Ce n’est que le commencement et pourtant, je me sens déjà vaincue. Ils m’ont tous dit que c’était là chose à faire, que je devais aller au bout des choses, si je voulais -un jour- retrouver la tranquillité qu’il m’avait volée, en quelques mois. Ils ont tellement insisté… J’ai cru que c’était la chose à faire, mais maintenant que j’y suis… Le visage noyé de larmes, les nerfs en pelote, avec cette étouffante sensation de sombrer, à chaque fois qu’ils évoquent ce que j’ai vécu, comme un « malencontreux incident » … Je ne suis plus sûre de rien. Mendez me répète que je dois tenir bon, qu’à la prochaine audience, j’obtiendrai gain de cause. Elle est marrante, je n’en suis plus à espérer quoi que ce soit, depuis le jour où il m’a battu pour la première fois. À vrai dire, je n’avais aucune attente concernant ce procès, je voulais juste que ça soit fait et reprendre ma vie là où elle s’est arrêtée. C'étaient mes plans, mais rien ne va jamais dans mon sens.

Comme à chaque fois, depuis le début du procès, je marche une bonne heure pour rejoindre mon van. Après mes excès, suite à la première audience, j’ai choisi de ne plus prendre le volant, pour éviter de crever bêtement. Et comme à chaque fois, je passe le trajet au téléphone avec Lionel… Enfin, je le laisse piailler dans mes écouteurs en m’allumant ma quinzième clope de la journée. Lui aussi me fait bien marrer avec ses paroles d’encouragement toutes faites. « C’est qu’un mauvais moment à passer. », « Tu verras, tu te sentiras mieux quand tu auras gagné. » Ou encore : « Courage, tu peux le faire. Fais payer cet enfoiré. » Et le sempiternel : « Je suis de ton côté, tu as tout mon soutien. » Merci mon Dieu, Lionel est de mon côté ! Je suis sauvé ! Putain ! Pourquoi il ne peut pas comprendre que je veux juste oublier ! Absolument tout ! Ne plus jamais revoir la gueule de cette ordure, qui prend son pied à me faire dépeindre, comme la pire des petites amies… Peut-être parce que dans le fond, je n'étais pas la meilleure ? En-tout-cas, aucune de celles ayant témoigné n’a eu à se plaindre de ses accès de colère, ou de sa nature manipulatrice. C’est que j’ai dû le mériter, d’une certaine manière… J’ai voulu vivre selon mes règles et j’en paye le prix. J’arrache un de mes écouteurs, lorsque Lio se lance dans un chapelet d'insultes déjà proférées la veille. C’est à se demander qui de nous deux, le déteste le plus.

Pendant qu’il s’époumone à insulter un absent, j’observe la ville qui commence à se parer de ses plus beaux néons, appelant irrémédiablement mon envie de noyer mon mal dans un verre de rhum chargé. L’idée d’aller une fois de plus au Cosmo me semble attrayante, tandis que je rejoins un arrêt de bus en apercevant le dit bus, plus loin. D’habitude, je sors trop tard du tribunal et je le manque, autant profiter de ma maigre chance. Je la pousse d’ailleurs plus loin, en utilisant le bus comme prétexte pour me débarrasser de mon ami. Il est adorable, mais là, je n'ai pas envie de parler. Je veux me saouler la gueule, jusqu’à m’endormir sur le bar de la boîte. Et c’est avec cet objectif en tête que j’entreprends de me préparer comme à mon habitude pour ce genre de sortie : tout en extravagance. Je n’ai pas besoin d’une robe sage pour aller danser, au contraire, ma petite robe noire est une acolyte de choix. Tout en transparence et simplicité, il me suffit de choisir des sous-vêtements assortis pour que mes tatouages fassent le reste. J’en ai tellement qu’ils suffisent à compléter ma tenue, puis j’en ai marre de les couvrir pour faire bonne figure devant le jury. Toutefois, je connais les dangers qui accompagnent mes choix vestimentaires et ajoute un manteau de fourrure vert fluo, pour minimiser les risques. Bon, ça attirera sûrement l’attention, mais au moins, je pourrais ranger ma bombe au poivre dans une des poches. Ne comptant pas faire plus que quelques accessoires et une paire de talons hauts, je fourre mes sous dans ma pochette et vais attendre le bus.

Coincé entre deux aisselles odorantes, je regarde le décor défiler. Les filets de lumière qui hurlent que la nuit vient de reprendre ses droits et qu’il ne tient qu’à nous d’y prendre part. J’aimerais que la nuit ne termine jamais, que cet épais manteau noir qui recouvre le ciel, ne soit jamais retiré et que demain n’existe pas… Oui, je pourrais me plaire dans un monde, où la vie nocturne est l’unique vie qui importe. Mon regard fixe la vitre crasseuse du bus, mais mon esprit est dans sa rêverie, jusqu’à ce qu’une enseigne attire mon attention. Le Lipstick. Le passage est trop rapide pour que je puisse détailler davantage que la devanture. Je n’me souviens pas y avoir mis les pieds… Ni dans aucun autre cabaret d’ailleurs. Pourtant, j’ai le sentiment que ça pourrait me plaire. Suivant cette impression de déjà-vu, je descends au prochain arrêt, avec la ferme intention de me rendre au cabaret ce soir. De toute manière, je n’ai pas la tête à danser, ou à écouter de l’électro toute la nuit. Je ne veux pas non plus rester seule. Tout sauf ça.

Après un petit temps, je me retrouve en queue de file et d’un simple regard, je remarque que ma tenue n’est pas réellement appropriée au lieu. À bien y regarder, tout le monde est bien habillé par ici, ça se sent que je viens d’atterrir dans un quartier chic. D’un coup, je me sens ridicule. Comme une bouseuse qui débarque dans la grande ville, en pensant pouvoir se fondre dans le paysage, avec ses frocs de manante. Puis, même si j’avais voulu bien m’habiller, je n’ai pas vraiment un style classe et présentable. Jonathan disait tout le temps que je m’exhibais pour le plaisir de provoquer. Maintenant, que j’y pense, j’ai du mal à lui donner tort, en voyant les regards en coin des nanas devant moi. Je sens ma nervosité monter à mesure que la file avance, j’appréhende de me faire jeter à cause de ma tenue et j’essaie de marquer des points en réunissant mes mèches dans un chignon haut, avec juste deux mèches libres pour encadrer mon visage tendu par l’angoisse. Le physio semble lire en moi dès le premier coup d’œil, et je ne peux m’empêcher de suivre son regard lorsqu’il regarde mes sandales à talons hauts argentées. En-dehors de la couleur, je ne vois pas ce qui dérange. Bon, la plateforme et le talon carré peuvent faire penser à des talons de strip-teaseuses, mais avouez qu’elles ont toujours de superbes pompes. J’me lance donc « Y a un souci ? » J’aurais préféré avoir un ton plus menaçant, mais l’interrogation semble le sortir de ses pensées et il m’invite à entrer.

En passant la porte, je lui lance un dernier regard intrigué. Me dites pas qu’il a un délire avec les orteils ? J’éloigne vite cette pensée pour me concentrer sur l’atmosphère des lieux. Ça n’a rien à voir avec une boîte de nuit. Je n’ai pas réellement d’élément comparatif, en dehors de Dita Von Teese, et ça renforce mon sentiment d’être une intruse dans ce coin huppé. Faisant au mieux pour ravaler mon manque de confiance en moi, je progresse prudemment jusqu’au bar, pour passer commande en regardant du coin de l’œil la scène. Le barman commence à me parler, me demandant si c’est ma première fois. « Ouais… J'sais pas ce qui m’a pris. J’ai vu l’enseigne et j’ai eu envie de venir. On peut dire que j’ai bien choisi mon moment. » En disant cela, j’entrouvre ma veste pour le laisser voir ma robe et son commentaire approbateur, me soulage un peu. Au moins, elle me va bien, à défaut d’être raccord avec le style élégant qui domine les lieux. Pour prendre le temps de m’habituer à l’ambiance, je passe le début de la soirée à faire la conversation au barman. Il a droit à tous les gentils sobriquets que je connais, à défaut d’avoir retenu son prénom. Il ne semble pas s’en offusquer et m’accompagne de sa présence, pendant mes trois premiers verres, avant d’être happé par son travail.

Je prends donc cela comme le signal, qu’il est temps pour moi d’aller voir ailleurs. De plus, je peux voir que le cabaret se remplit et que les tables libres commencent à se faire rares. Prenant un Appletini pour garder ma main et mon gosier occupé, je me cherche une table pour, enfin, profiter des artistes qui animent la scène. Je finis par trouver mon bonheur dans un coin, qui semble à part. J’y remarque un homme qui surplomber la salle, comme s’il possédait ce cabaret. J’évite au mieux tout contact visuel, mais parviens à l’effet inverse en me prenant les pieds dans une chaise, manquant de peu de répandre mon cocktail sur le sol. Je lui lance un regard pour évaluer les chances qu’il n’est rien vu. Autrement dit, quasiment nul. « Je peux être gauche parfois… Haha. » Je me force à sourire, malgré l’envie de me tirer vite fait, bien fait. Continuant ma course vers la table la plus proche, je me retrouve dos à l’inconnu. Ce n’est peut-être pas plus mal, j’aurais eu l’air fine si je m’étais installé à sa hauteur. Soufflant un bon coup, je dépose mon manteau sur la chaise voisine et me laisse doucement, mais surement emporter par le spectacle qui s’offre à moi. Au départ, je m’attendais à un simple numéro musical, puis l’artiste à commencer à se déshabiller et j’ai pu assister à un effeuillage aussi sensuel que captivant. Les yeux rivés sur son corps, présenté des poses flatteuses, j’oublie doucement ce qui me tracassait. Le procès, mes rares prestations esthétiques, ma vie qui m’échappait doucement, mais sûrement… Tout me paraissait lointain, maintenant que j’assistais à cette performance qui fut saluée d’une salve d’applaudissements.

Sans m’en rendre compte, j’avais descendu mon verre, comme si voir cette femme m’avait donné plus soif que jamais… Ce n’est pas désagréable, je me sens bien. L’alcool doit y être pour beaucoup après tous les cocktails que j’ai engloutis au bar, mais je sens que je me laisse lentement gagner par l’atmosphère du cabaret. D’un signe de la main, j’appelle un serveur pour reprendre la même chose, mais ce dernier semble mal à l’aise en m’indiquant qu’il fallait que je change de place. « Pourquoi faire ? Y a personne ici, à part le m’sieur derrière… Je dérange personne. » Enfin, c'est ce que j’essaie d’articuler, mais à voir sa tête, ça ne devait pas être aussi clair que dans ma tête. Je me tourne donc vers l’autre occupant du coin isolé pour gagner son soutien. « Dites-lui que je ne dérange personne, m’sieur. S’vous plaît. »  Je soutiens le regard de l’inconnu, attendant qu’il prenne ma défense. Espérons qu’il soit plus doué que mon avocat. Enfin, on ne peut pas faire plus empoter que celui-là, il me donne des envies de meurtre dès qu’il ouvre la bouche. C’est ainsi que j’entamais la seconde partie de ma soirée, un peu trop d’alcool dans le système, un peu contrariée par un serveur et attendant qu’un bellâtre me soutienne par pure courtoisie. J’ai été assez folle pour croire que je pourrais battre un homme fortuné, je n’en suis plus à une folie près. Ni à un pas de tout foirer.
Syrus Payns
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MessageSujet: Re: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptyDim 30 Avr - 20:25


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Roxana & Syrus

 
 «Au cabaret, on vend la folie en bouteilles.» 
Ce soir est un soir exceptionnel, je reçois dans mon cabaret un homme d’affaire d’une grande importance et il est essentiel pour moi de le rallier à notre cause. Il peut devenir un important donateur et la signature de ce contrat est essentiel. J’aurais pu lui envoyer une de mes filles mais non pas que je n’ai pas confiance dans leurs talents d’assouvir tous les plaisirs de mes invités, je préfère pour le coup y mouiller ma chemise et faire les choses moi-même. Mettant les petits plats dans les grands, je vais lui offrir le meilleur spectacle de sa vie pour la première partie de la soirée. Pour la seconde, cela se passera dans les coulisses et je suis certain qu’il ne pourrait pas résister et il signera ce foutu contrat. En réalité, lui-même n’est pas important, c’est son compte en banque qui sont essentiel pour l’organisation. Le cabaret vient seulement d’ouvrir, et quelques clients sont déjà entrer, se dirigeant vers le bar en attendant que le spectacle commence. Je suis dans mon bureau, me regardant dans mon miroir, je réajuste ma chemise tout en portant mon verre de bourbon à mes lèvres et bois une gorgée de ce délicieux nectar. Posant le verre sur mon bureau, je prends ma veste qui se trouve sur le dossier de mon fauteuil de bureau et l’enfile. Je quitte les lieux afin de descendre en coulisses et voir si tout est en place, si mes artistes sont prêts et prêtes à illuminer les yeux de nos clients. Le sourire aux lèvres, je les encourage avant de les laisser aux mains de ma metteur en scène et chorégraphe. Je descends dans la salle et tout en venant saluer plusieurs clients, je leur souhaite de passer une agréable soirée.

Jakob me rejoint après lui avoir fait signe de venir vers moi, et lui demande si notre ami est arrivé. Celui-ci me dit qu’il vient de faire son entrée dans l’établissement. Je lui donne l’ordre de l’amener à la table VIP, la table où nous allons passer la soirée. Je marche en direction de notre table. Quelques minutes plus tard, je suis rejoint par notre invité, son avocat et Jakob. – Bienvenue au Lipstick, chers amis. J’espère que vous avez trouvé facilement le lieu ? demandais-je tout en leur donnant une bonne poignée de main. Prenez place, je vous en prie. – Merci, monsieur Payns. Et oui, mon chauffeur a trouvé facilement votre cabaret. Et je dois vous féliciter pour ce fabuleux endroit qui illumine nos yeux dès qu’on y entre. – Je vous remercie, très cher ami. Et encore, vous n’avez rien vu. Vous pourrez me redire ça à la fin de notre soirée. Que désirez-vous boire en attendant que le spectacle commence ? leur demandais-je tout en leur souriant. Les laissant commander, je fais signe à une de mes serveuses d’aller préparer la commande. Lui murmurant quelque chose au creux de l’oreille, celle-ci se dirige vers le bar et demande au barman de préparer les verres. Echangeant avec eux, je jette un œil dans la pièce qui commence à se remplir. Les clients entrent, prennent place aux tables qui se remplissent une par une. Surplombant la salle, je continue de scruter quand mon regard croise celui d’une jeune femme, qui semble seule, se dirigeant à une table dans un coin. Celle-ci se prend les pieds dans la chaise, manquant de peu de renversant son verre. Elle dit quelque chose pour certainement éviter de paraitre cruche et m’affiche un léger sourire un peu forcer. Mon invité me parle et me ramène à la conversation tandis que ma serveuse ramène sur un plateau nos verres. Je la remercie et celle-ci nous laisse pour aller s’occuper des autres clients. Les lumières de la salle se tamisent et les premières notes de musique retentissent. Le spectacle commence sous les premiers applaudissements. Le début commence fort, Kamilia, mon artiste qui ouvre le bal, commence à se déshabiller, dans une danse de plus sensuelle, sur un rythme musical qui rend les choses encore plus magnifiques. Elle a un des corps les plus magnifiques que j’ai pu voir et je sais qu’elle va captiver plus d’un et d’une dans la salle.

Je peux voir sur les visages de mes invités que cela leur plait et ce n’est que le début. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg et de ce que je leur réserve. Mon regard est attiré par la fameuse jeune femme qui semble avoir un souci avec un de mes serveurs. Je les regarde et je peux voir qu’elle essaie de gagner mon soutien. Je m’excuse auprès de mes invités et quitte un cours instant la table, me dirigeant vers mon serveur et cette jeune femme. – Et bien que se passe-t-il ? demandais-je. Mon serveur me dit qu’il lui a gentiment demandé de quitter la table mais que celle-ci demande pourquoi elle doit la quitter, et étant donné qu’il n’y a personne, elle ne dérange pas. Je me tourne vers la jeune femme et lui affichant un de mes plus beaux sourire, je m’exprime. – Veuillez excuser ce jeune homme mademoiselle, il est nouveau et il ne sait apparemment pas savoir comment on parle aux clients et à une jeune femme aussi ravissante que vous. Syrus Payns, le maitre des lieux et propriétaire. Veuillez accepter mes plates excuses au nom de ce jeune homme. Et commandez ce que vous désirez, c’est pour moi chère mademoiselle … ? Je la regarde dans le blanc des yeux attendant qu’elle énonce son prénom.


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Roxana Baker
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MessageSujet: Re: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptyLun 1 Mai - 1:06

Il m’a fallu quelques verres pour me faire à l’idée que je n’étais pas aussi bien habillé que certaines femmes fréquentant ce cabaret. Soit ! Je ne vais pas mourir à cause de quelques regards en coin, ça n’en vaut même pas la peine, puis je n’ai clairement rien fait de mal… En-dehors de m’habiller comme une clubbeuse et non une élégante meuf de Little Italy. La belle affaire, je ne suis clairement pas le genre à porter le dernier Louis Vuitton et ça dérangeait Jonathan. Lui et ses amis de la haute vivent uniquement pour le paraître, tandis que moi, je vis pour me plaire. Je m’aime bien avec cette robe transparente. Je m’aime tellement que je me débarrasse de mon manteau, dès que mes fesses trouvent une nouvelle assise. Il n’aura échappé à personne que j’ai bien failli me ramasser, en cherchant à rejoindre une table dans un coin. Surtout pas au brun attablé plus loin, avec un type qui semble passer au second plan face à la prestance de l’inconnu. Ils avaient tous les deux l’air de personne importante, mais plus encore pour le brun dont l’attitude donnait l'impression qu’il dominait ce petit monde. Ne voulant pas me faire plus remarquer, je me concentre sur le spectacle et bien vite, je suis complètement captivé par la performance de la femme s’offrant à nos regards avides. La musique accompagne chacun de ses gestes et à mesure que les couches couvrant sa peau s’amenuisent, je peux sentir mon envie de la voir continuer à l’infinité. Elle ne fait que retirer quelques bouts de tissu, mais la sensualité avec laquelle elle s’exécute, rend cet acte banal, digne d’une représentation artistique. Je ne me fais pas prier pour l’applaudir, conquise par cette ouverture ne laissant aucun doute sur l’émerveillement à venir.

Prise dans ma contemplation, j’avais fini d’achever mon troisième verre de la soirée… Ou bien, c’est le quatrième ? Tout ça pour dire que j’avais besoin d’une nouvelle consommation et qu’il me fallait faire vite, si je voulais profiter de la suite, sans manquer une seconde. Hélas, c’était sans compter sur le serveur qui me demanda de quitter ma table. Sur le coup, ma première réaction fut de lui demander la raison. Après tout, on ne m’avait pas empêché de m’asseoir et je ne me souvenais pas avoir causé le moindre problème. De plus, je suis certaine que si je me lève, je vais encore me prendre les pieds dans une chaise. Avec ma chance de maudite, ça ne saurait manquer plus d’une fois. Voyant que le serveur ne compte pas me répondre, ou du moins qu’il ne comprend pas ce que je lui raconte, je me tourne vers l’inconnu pour trouver du soutien. J’ose espérer qu’il me comprendra, mieux que le serveur et surtout, sera enclin à me soutenir dans mon refus de céder à la demande du jeune homme. Ce dernier semble se décomposer, lorsque l’inconnu s’approche de nous. On dirait un subalterne tremblant à la vue de son supérieur tyrannique. C’est que cet inconnu doit être vachement important, du moins assez pour que le serveur lui réponde sans détour. Un peu plus et je pourrais croire que ce serveur à un problème personnel avec moi. J’lui ai pourtant rien fait, du moins, je ne m’en souviens pas. C’est bien le problème avec moi, j’oublie facilement les personnes à qui je fais du tort… J’suis trop occupé à me toucher le nombril pour leur prêter plus d’attention. Est-ce que c’est pour ça qu’il m’a enfermé avec lui, pour avoir mon attention ? Mouais… Je dois encore être en train de lui chercher des excuses.

C'est d’ailleurs la première chose que fait l’inconnu, en me demandant de pardonner le serveur, à cause de sa nouveauté. La suite me suffit à comprendre les raisons derrière cette excuse : c’est le propriétaire. Je comprends mieux l’air constipé du serveur en le voyant arriver, ainsi que cette attitude qu’il avait installée avec l’autre type. Avant même que la panique ne gagne du terrain, à l’idée d’avoir été impolie en sollicitant le proprio, le sourire que m’offre Syrus, brouille tous les signaux que mon cerveau cherche à m’envoyer. C’est con à dire, mais je ne sais pas résister au sourire d’un bel homme. Surtout quand ce dernier, fait preuve d’une telle courtoisie. Oui, je suis de ces filles qui craquent à la vue d’un homme, aux allures de prince charmant. D’ailleurs, c’est de cette manière que mon ex m’a conquise. En réalisant cela, je tente de contrôler mon sourire qui était venu -naturellement- répondre au sien, mais le mal est déjà fait. « Baker, Roxana Baker. Ravie d’faire votre connaissance, monsieur Payns. » Je peux sentir mes lèvres s’étirer davantage en me présentant sur un ton plus suave qu’avec le serveur. Pour le coup, je n’en veux même plus à ce pauvre bougre. Son intervention m’a permis de voir cet homme de plus près et je le trouve aussi charmant que ses manières. Trop pour mon propre bien… Si tant est que mon bien-être m’importe encore dans cet état. M’accoudant au dossier de ma chaise, je laisse rapidement mon regard détailler Syrus de la tête aux pieds. On dirait que son costume a été taillé directement sur lui. Même lui, n’avait pas une telle classe en costume.

Sentant que j’oublie quelque chose, je fixe à nouveau mon regard dans le sien, sans réussir à me défaire de cet air charmé qu’est devenue mon expression faciale. « J’vous en prie, vous n’avez pas à vous excuser. Je ne mérite pas une telle attention. J’ai juste été surprise par sa demande. J’suppose qu’il ne pensait pas à mal, hein ? » Mon regard dévie brièvement vers le serveur, lorsque je formule cette supposition, pour mieux lui sourire d’un air moins avenant qu’à son patron. « Je prendrai un Negroni. Merci. » Sans plus, je reporte toute mon attention sur Syrus, tenant bien à lui exprimer ma reconnaissance. « Et merci à vous d’être venu à mon secours. Je ne pensais pas avoir autant de chance ce soir. » Marquant une pause, je prends le temps de mesure toute l’ampleur de la situation… Je viens littéralement de rencontrer le maître des lieux, en pensant qu’il n’était qu’un client, et je lui offre mon plus beau sourire, parce qu’il a eu la bonne idée de me traiter avec courtoisie… J'suis un cas désespéré et irrécupérable, il faut croire. Je m’exprime donc une nouvelle fois, lui adressant un regard ne laissant aucun doute sur mon intérêt. « Mais, je pense avoir suffisamment abuser de ma chance et de votre gentillesse. Vous êtes un homme très occupé et demandé… Je suppose que je devrais attendre mon tour, pour avoir le plaisir de votre compagnie. » Je sais ce que vous vous dites "Quelle fille facile. Il lui suffit d’un compliment et de quelques sourires, pour se mettre sur le dos." Et après ? Je me contente de vivre l’instant. C’est amusant de voir, combien on nous encourage à suivre nos envies et avec quelle facilité on juge ceux qui le font réellement. Je n’aime pas tourner autour du pot. Si quelqu’un me plaît, je préfère tenter ma chance, plutôt que passer quatre heures à réfléchir et à me prendre le chou. Les envies vont et viennent. Si celle-ci peut prendre vie, je ne la bouderai pas. À l’inverse, si elle est vouée à l’échec, au moins je serais fixée. Bien sûr, je ne suis pas assez bête pour croire que ça va fonctionner. Avec ma malchance de pouilleuse, j’ai plus de chance d’être rembarrée qu’autre chose. Ça ne sera qu’un râteau de plus. Il ne durera que quelques secondes, après quoi, j’en prendrai sûrement un autre, jusqu’à trouver chaussure à mon pied. C’est le jeu, je ne fais pas les règles, mais je m’y plie à défaut de mieux.
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MessageSujet: Re: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptyLun 15 Mai - 14:39


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Roxana & Syrus


«Au cabaret, on vend la folie en bouteilles.»  
La fin de soirée prendrait sûrement un tournant auquel je n’y attendais pas. Mon regard avait croisé un court instant celui de cette jeune femme et mon petit doigt me dit que la soirée va être bien amusante une fois l’affaire conclue. Ça sera une autre affaire que je risque de conclure. Quand je vois mon serveur lui causait du souci, je m’excuse auprès de mes invités pour aller voir en personne ce qui se trame à quelques mètres de moi et éviter que les choses s’enveniment entre eux et fasse un scandale parmi les clients. Me levant de mon siège, je m’avance dans leur direction et demande ce qui se passe ici. Je vois sur le visage de mon serveur que celui-ci se décompose face à moi. Je m’excuse pour lui auprès de cette charmante demoiselle et me présente à elle. Je la regarde dans le blanc des yeux et lui fais mon plus beau sourire. Attendant sa réponse, je ne la lâche pas du regard. Elle se présente sous le nom de Roxana Baker. – Et bien enchanté de vous rencontrer, chère Roxana. En plus d’être d’un charme qui ferait craquer n’importe quel homme, vous avez un nom délicieux.

Le son de sa voix est aussi divin que son charme. Je sens son regard me détailler de la tête aux pieds, comme si elle allait me dévorer. Je ne peux que sourire car c’est une chose que je fais également quand je suis sur une future proie. Elle aussi ne lâche pas mon regard et me dit que je n’ai pas à m’excuser et qu’elle ne mérite pas une telle attention, m’avouant avoir été surprise de la demande du serveur. Elle suppose alors que par son geste et parole peut-être mal placé, il ne pensait pas à mal. – Je ne pense pas non mais comme c’est ses débuts parmi nous, je ne lui en tiendrais pas vigueur. Regardant mon serveur, je lui indique de servir un verre à Miss Baker et que c’est offert par la maison. Celle-ci lui répond qu’elle prendra un Negroni. Après avoir dit ce qu’elle souhaitait, tout son attention est à nouveau porté sur ma personne. Elle me remercie d’être venu à son secours, elle ne pensait pas avoir autant de chance ce soir. – Mais je vous en prie, très chère, c’est tout à fait normal. Vous n’avez aucunement besoin de me remercier, c’est un réel plaisir pour moi. Et dites-vous que la soirée n’est pas encore terminée. Je lui souris en lui faisant comprendre avec ce petit sourire malicieux que j’affiche mes intentions.

Une courte pause et elle me dit qu’elle pense avoir suffisamment abuser de sa chance et de ma gentillesse, ajoutant que je suis un homme très occupé et demandé. Elle suppose qu’elle devra attendre son tour pour avoir le plaisir de ma compagnie. Je comprends très bien le message qu’elle vient de me lancer et lui rétorque aussitôt. – Certes, je suis un homme fort occupé et demandé mais j’ai toujours du temps pour une si charmante et délicieuse demoiselle comme vous. J’ai une affaire à conclure dans l’instant mais si vous le souhaitez et si vous restez jusqu’à la fermeture du cabaret, je pourrais vous accorder le reste de la nuit. J’affiche un sourire aux coins de mes lèvres. Avant qu’elle ne réponde, je saisis sa main et vient y déposer un doux baiser sur le haut de celle-ci. – Je vous dis à plus tard, douce Roxana. Alors que mon serveur revient avec le nouveau verre de Roxana, je lui fais un clin d’œil avant de regagner la table de mes invités. M’excusant une nouvelle fois, on reprend nos discussions et profitons du spectacle. Je jette un œil discret à Roxana qui elle aussi profite de ce numéro sur scène.

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MessageSujet: Re: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptyVen 1 Déc - 21:41

Tout ce qui m’intéressait en sortant ce soir, c’était de me bourrer la gueule, au point de m’écrouler sur le premier banc venu. Me rendre au cabaret, ou me retrouver face au maître des lieux ne faisait pas partie de mes plans. En fait, toute cette soirée n’est qu’une gosse impro, un enchaînement de situations inédites pour moi… Sauf peut-être le fait d’ouvertement flirter avec un mec sexy. Il aurait été inutile de cacher le fait qu’il me plaît. Si ce ne sont pas mes yeux traînant sur sa silhouette, le ton de ma voix aurait suffi à faire passer le message. De plus, ses compliments à chaque bout de phrases ne sont sûrement pas là pour faire joli. Enfin, je m’avance peut-être un peu. C’est le patron quand même, il doit vomir des compliments à tous les clients un peu contrariés ou râleurs… Je me fais peut-être des idées, mais ça n’empêche que je me sens flattée et ne cache en rien mon appréciation face à son sourire éclatant. Mon nom ? Délicieux ? Si je n’étais pas un peu rôdé aux jeux de charme, je me serais déjà mise à glousser comme une lycéenne. C’est qu’il sait comment faire rouler sa langue dans sa jolie bouche, pour le plus grand plaisir de mes oreilles. À côté de lui, je dois paraître vulgaire… Autant que ma tenue, ça va de pair chez moi. Puis, ça ne semble pas lui déplaire, bien au contraire. Pas besoin de suivre le chemin que prend son regard pour savoir que ma tenue remplie sa part du contrat. J’ai presque envie de me lever pour le laisser me regarder de la sorte sous tous les angles, mais ça reviendrait à m’effondrer de tout mon long juste après.

C’est tellement grisant de se sentir attirante aux yeux d’un homme qui plaît. Lui aussi me regardait de la sorte… Jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il voulait. Bon, il va se dépêcher le petit nouveau ? Je peux quasiment sentir l’alcool s’échapper de mon corps et ce n’est pas du tout mon projet ! Bien qu’en y repensant, si je dessaoule un peu en compagnie de ce bellâtre, ça ne devrait pas être désagréable… Je sais, je devrais calmer mes ardeurs, il m’a simplement aidé comme tout bon patron l’aurait fait, ça ne fait pas de moi une exception… Mais en même temps, il m’envoie des signaux qui semblent positifs, je ne peux décemment pas manquer cette chance, n’est-ce pas ? Il souligne que la soirée n’est pas encore terminée, avec un sourire tel qu’il faudrait être aveugle pour ne pas deviner le sens de ses derniers mots. Et je vous assure que j’ai 10 à chaque œil. Après une courte pause, je me décide à reprendre la parole, lui tendant une perche qu’il saisit sans attendre. Il faut croire que la chance a décidé de jouer de mon côté ce soir. Je me donne du mal pour garder la face, mais mon cerveau est en ébullition en comprenant que j’ai une touche. Un point pour mon ego ! Maintenant, il faut que je trouve un truc super énigmatique et séducteur à dire. Un gloussement m’échappe et je viens aussitôt plaquer ma main sur ma bouche, dès que je m’en rends compte, espérant qu’il n’a rien entendu, mais j’en doute. Putain ! Moi qui me vantais d’être rôdé, j’me suis fait avoir par un baisemain. La honte ! Le temps d’un raclement de gorge, je détourne le regard pour tenter de me rassurer, me disant que ma peau sombre ne trahira pas la chaleur qui me monte au visage. Avant que je n'aie pu aligner deux mots, il me glisse entre les doigts, pour retourner à ses affaires. Je me retrouve alors à marmonner pour moi-même, en le suivant du regard. « À plus tard, joli petit cul. » L’apparition de mon verre sur la table, me sort de ma contemplation, me faisant en même réaliser le retour du serveur. Ne commençons pas à évaluer les chances pour qu’il n'ait rien entendu, elles sont nulles. Lui adressant un petit sourire, je me risque à lui parler de nouveau. « Désolée, si j’vous ai causé du souci, j’voulais pas vous attirer d’ennui. Merci pour le verre. » Il répond qu’il n’y a pas de mal, mais son regard hurle le contraire. C’est compréhensif, il faisait juste son boulot et moi j’lui ai attiré l’attention de son patron. Après Syrus a dit qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur, donc c’est comme si rien ne s’était passé non ? Mouais, je devrais pas essayer plus que nécessaire, puis avec tout ça, je n’ai pas suivi la suite du spectacle qui s’offre à nous.

Trempant mes lèvres dans ma nouvelle boisson, j’essaie de reprendre le cours de ma soirée, mais entre deux mouvements lascifs de la danseuse, je me retrouve à regarder par-dessus mon épaule pour l’observer en toute impunité. Je n’essaie pas d’être discrète, entre l’éclairage mettant la scène en valeur et l’homme qui l’accompagne, je me dis qu’il ne remarquera pas mes œillades de plus en plus marquées. Puis je n’ai jamais été de celles qui se cachent derrière leurs téléphones pour reluquer des petits culs. Je trouve que c’est flatteur d’ouvertement regarder une personne qui nous plaît… Du moins, c’est comme ça que je l’interprète, je sais bien que ce n’est pas bien vu. John disait que je regardais les autres comme je cite "des bouts de viande suffisamment intéressants pour combler mon appétit insatiable." En y repensant, ça n’avait rien d’un compliment, mais j’ai préféré me l’approprier, plutôt que de me sentir gênée par ce fait. Oui, j’ai le regard pervers, je ne m’en cache pas et je préfèrerai ne pas avoir honte d’être moi-même… Bien que pour ça, il me faille quelques verres dans le nez. Vous me direz, personne n’est jamais vraiment soi-même, lorsqu’on se retrouve au milieu de la foule. Cette danseuse semble confiante dans chacun de ses mouvements, mais elle a dû les répéter plusieurs fois, avant de pouvoir offrir un spectacle aussi sensuel, sans qu’il soit dérangeant. De ce fait, on l’admire, on l’envie, mais au fond qui sait si elle n’est pas un tant soit peu gênée par la situation. Après tout, elle ignore ce qui nous passe par la tête alors qu’on la regarde tous, en silence. Certains peuvent simplement apprécier sa performance, d’autres nourrir des pensées obscènes et peut-être même dénigrantes, en questionnant les choix qui l’ont mené sur cette scène. Pas d’inquiétude, je suis trop occupé à regarder le propriétaire des lieux pour me prêter de nouveau au jeu.Mon manège prend fin avec la salve d’applaudissements qui salue la fin de cette seconde performance. Un peu en décalage, je me joins au reste de la salle et me fais la promesse d’arrêter de regarder Syrus comme s’il était une sucrerie trop tentante pour être laissé de côté… Même si c’est le cas. Comme pour répondre à mon besoin de distraction, mon regard tombe sur mon sac et une soudaine envie de fumer me pousse à quitter ma place, malgré la poursuite des festivités. Bon, j’ai quand même regardé autour de moi, avant de me dresser de tout mon long sur mes échasses brillantes. Si je peux éviter d’encore me prendre les pieds dans le mobilier ou de m’étaler de tout mon long, ça sera un soulagement pour mon fragile ego. Embarquant ma pochette, je me dirige vers le bar et attirer l’attention d’un barman. « Excusez-moi, où est-ce que je peux fumer ? » Suivant ses indications, je me rends dans le lieu indiqué. L’air frais suffit à me faire retrouver un peu de lucidité, vous me direz, être en petite tenue dehors ça ramènerait n’importe qui à la réalité. Ne souhaitant pas m’éterniser, je sors mon bâton de nicotine et l’allume pour mieux tirer dessus, telle la droguée que je suis. Je n’ai pas pensé à me rouler un joint avant de partir… En fait ça fait un moment que je ne fume plus en dehors de chez moi. Ce n’est pas comme si j’avais arrêté, je consomme autant qu’avant, si ce n’est plus. Non, c’est plutôt à cause de c’putain de procès et de c’putain d’avocat qui me tourne en ridicule dès qu’il ouvre la bouche. Un coup, je suis une nymphomane qui fait souffrir son entourage avec son comportement déviant, une illettrée voulant profiter de ses attributs pour gravir l’échelle sociale, sinon une toxicomane incapable de se prendre en charge. Pas besoin d’un diplôme pour comprendre que je pars perdante dans cette affaire et ça m’emmerde. Ça me fait chier de penser qu’à chaque fois que je vais poser mes fesses au tribunal pour assister au procès, je viens pour me faire publiquement lyncher et que je ne peux rien faire pour l’empêcher. Enfin, je pourrais toujours me rétracter, abandonner les poursuites, mais ça nécessiterait qu’on m’écoute. La procureure affirme que je dois aller au bout pour protéger les autres femmes de ce malade, Lionel veut sa vengeance et mon avocat veut juste ses honoraires.

Et moi dans tout ça… Je sais plus trop. Je veux qu’il souffre, qu’il paie pour chaque jour de terreur qu’il m’a fait vivre, mais en même temps… Je veux oublier, laisser cette histoire là où elle aurait dû rester : dans son appart. « Fais chier ! » Je jette mon mégot qui vient de me brûler et suçote mon doigt endolori. Y en a marre, j’peux pas laisser ma vie tourner autour de ce connard et de son avocat de merde ! D’un coup de semelle brutal, j’écrase ma clope, passant mes nerfs sur le pauvre déchet. Ça devrait être ses couilles sous ma semelle, c’est tout ce dont j’ai besoin ! Écraser cette petite merde jusqu’à ce que son visage soit imprimé sur le trottoir et que même la plus conne des meufs ne veuille pas de lui ! « Lui pourrir la vie jusqu’à ce qu’il soit aussi misérable que moi ! C’est tout ce qu’il mérite ! » Je m’acharne à détruire ce qui reste de ma clope, jusqu’à avoir mal au pied. Dans un soupir j’abandonne ce qui reste de mon défouloir et retourne à l’intérieur. Il me faut un verre. Avec plus d’aisance, je regagne ma table, descendant d’une traite le verre qui m’y attend pour en demander un autre dans la foulée. Ouais, je devrais me concentrer sur ma beuverie solitaire, on verra après pour la compagnie nocturne. Alors j’en rajoute une couche, puis une deuxième, ne faisant même plus l’effort de regarder ce qui se passe sur scène. À quoi bon, le fond de mon verre est bien plus intéressant. Je poursuis donc ma soirée dans ce sens, passant d’un verre à l’autre avec une pause clope entre deux, jusqu’à finir aux toilettes lorsque ça devient trop urgent. J’ai l’impression d’avoir le pas léger, mais de l’extérieur ça doit ressembler à une épave trottinant jusqu’au lieu d’aisance. Aucune classe Roxana, c’est pour ça que tu seras toujours la plouc de service. La fille facile qu’on peut se payer avec un verre et de jolies paroles. M’enfermant dans une cabine, je reste un moment assis sur les chiottes, sans trop savoir ce que j’attends. Une illumination ? Un appel salvateur, ou juste de laisser mon corps se ramollir pour l’abandonner dans les cabinets et m’évader dans des rêves plus doux… Ou alors rejoindre le beau brun qui semble partant pour m’envoyer planer ailleurs. Quand j’y pense, avec tous les aller et retour que j’ai fait, j’aurais pu faire l’effort d’avoir l’air sexy pour attirer son attention. Lui donner envie d’écourter sa discussion pour qu’il me rejoigne plus vite et me noyer dans un bain de luxure, au lieu de mes idées noires. Qu’est-ce que j’raconte ? Si je voulais juste coucher avec quelqu’un, je ne l’aurais pas attendu, dois bien y avoir un mec en manque quelque part dans ce cabaret. J’suis juste désespérée à l’idée d’intéresser quelqu’un de trop bien pour moi.

Soyons honnête, il est beau à se damner, même de loin, j’ai bien vu qu’il dégageait un charme certain, mais je ne suis pas conne. Ce genre d’homme ne s’intéresse pas aux filles dans mon genre, sauf pour s’amuser, après quoi ils iront se trouver une belle blonde avec un meilleur pedigree. Il m’a suffi de voir le défilé d'ex, venu défendre John, pour comprendre que j’étais juste une expérience, un petit écart dans sa vie parfaite. Depuis le départ, je n’étais pas assez bien pour lui et je doute d’un jour l’être. Je ne peux pas m’empêcher de rire en quittant ma cachette, relevant que les autres occupantes des lieux me dévisagent d’un air désapprobateur. Ouais ça, c’est le genre de regard qu’on me donne sans sourciller, c’est ce qui se rapproche le plus de l’attention que je mérite. Pour le coup, je m’applique à sortir la tête haute, cherchant à croiser le plus de regard sur mon chemin vers la sortie. Allez-y méprisez-moi, ricanez autant que vous voulez, je ne peux pas vous donner tort, je ne fais pas partie de votre monde et ce n’est pas en une soirée que ça va changer. Ce n’est qu’une fois hors des toilettes que je réalise que je ne me suis même pas lavé les mains… Bof, ça leur donnera un truc de plus à critiquer. Laissant mon regard survoler le cabaret, je ne me sens plus d’humeur à rejoindre aux réjouissances, ni à commander un énième verre, j’ai juste besoin d’air. Le seul endroit qui me vient à l’esprit, c’est l’espace fumeur, je m’y rends donc. Une bonne inspiration et je me cherche un coin à l’écart des quelques occupants. Accroupie dans un coin, je me laisse mordre par la fraîcheur nocturne, ne comptant que sur la chaleur factice de l’alcool pour ne pas retourner chercher ma veste, ou simplement m’avachir à ma table. Je crois que j’ai un peu trop bu, j’ai chaud, ma tête commence à être lourde et merde… J’ai oublié de pisser.
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MessageSujet: Re: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptyDim 24 Déc - 15:08


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Roxana & Syrus

 
 «Au cabaret, on vend la folie en bouteilles.» 
Un délicieux petit bonbon coloré cette jeune femme et à mon gout. Dans ma vie, je ne compte plus le nombre de partenaires que j’ai eu, le nombre de conquêtes qui ont froissés mes draps et pas que. Après tout notre doctrine rassemble des bacchanales, des spectacles emplis de stupre, d’orgies à l'érotisme débridé. Le plaisir est le centre de notre organisation en plus de la partie criminalité. Alors une bonne partie de jambes en l’air avec différentes partenaires, explorer de nouvelles sensations avec chacune d’elle et de décupler tout le plaisir, que demandez de mieux. Je n’ai jamais compté le nombre de femmes avec qui j’ai couché depuis la toute première fois où j’ai perdu ma virginité. Il faudrait que je le fasse un jour tiens, bien que certaines partenaires ne m’aient pas marqué alors que d’autres m’ont laissé un souvenir des plus agréables. Rien qu’en y repensant, j’ai la queue qui frétille dans mon pantalon. Je ne sais pas comment va finir ma soirée mais j’espère que ça sera en compagnie de cette jeune femme, cette délicieuse Roxana.

Scrutant de temps en temps la salle, discutant avec des clients qui semblent très satisfait de leur soirée, je jette un œil à Roxana qui semble aussi profiter du spectacle. Elle dégage vraiment quelque chose de spécial et d’attirant. Pas seulement pour le côté coloré de ses vêtements, mais il y a quelque chose qui me plait bien et qui m’attire vers elle comme un papillon près d’une flamme. Il va falloir que j’en découvre plus sur cette jeune femme. Elle est hypnotisée par ma danseuse qui offre aux spectateurs un show des plus sensuel sans la moindre gêne. Mes affaires se concluent parfaitement et excusant mes invités, je quitte ma place pour faire un petit tour de table de personnes que je connais. Jetant un œil à la table de Roxana, je vois que celle-ci n’est plus installé. Je m’avance vers le bar et demande à mon barman s’il a vu la jeune femme qui se trouvait à la table que je lui indique. – Elle m’a demandé où elle pouvait fumer, boss. Je suppose qu’elle doit être à l’extérieur dans le coin fumeur – Merci bien, sers-moi un bourbon s’il te plait. – Tout de suite, monsieur. Il me sert un verre, je le remercie en le prenant et le portant à mes lèvres, buvant une gorgée. Un couple vient me parler, me félicitant pour les lieux, pour le spectacle. C’est leur première fois à San Diego et l’homme m’avoue qu’il avait entendu parler du Lipstick et que c’était un sublime cabaret. Les remerciant, je leur offre des consommations, faisant signe à un de mes serveurs de s’occuper d’eux.   

Le spectacle continue, les numéros s’enchainant, les heures passes et jetant un œil à ma montre, il doit rester encore 3 numéros. Jetant un œil vers la table de la caliente Roxana, je m’aperçois qu’elle quitte de nouveau sa place et se dirige vers les toilettes. Il faut dire qu’elle a pas mal bu de verres depuis le début de soirée, ça donne envie de pisser. La voyant ressortir plusieurs minutes après, elle ne revient pas dans la salle mais je la vois se diriger vers la porte qui mène à l’espace fumeur. Un besoin d’air surement. Il fait frais à cette heure-ci, plusieurs personnes sont entrain de fumer, discutant, rigolant et dans un coin, et accroupie, je vois mon petit bonbon. L’observant dans la pénombre, elle est vraiment charmante, un peu alcoolisé pour le coup et semblerait-il qu’elle est un peu chaud. Je décide de m’avancer vers elle et de prendre la parole. – Tout va bien, ma chère Roxana ? dis-je la faisant lever sa tête vers moi. Je lui fais un sourire, un de mes plus beaux sourires.
 
 
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MessageSujet: Re: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptyDim 25 Fév - 0:27



À trop en vouloir, j’ai fini par abuser des bonnes choses… comme d’habitude. C’est une seconde nature chez moi, de désirer tout ce que ce monde à offrir en matière de plaisir, sans penser à la modération. Je veux aimer sans devoir choisir, boire sans jamais reposer mon verre, consommer toutes sortes de drogues jusqu’à ce que mon cerveau ne soit plus capable de suivre. Ouais, la modération ne fait pas parti de mes talents, on peut même dire que je suis aussi raisonnable qu’une enfant dans un magasin de jouets et même au milieu de ce bar chic, j’ai vite eu fait de me noyer dans mes mauvaises habitudes. Si ça avait été pour le beau brun, j’aurais peut-être fait plus attention, histoire de tenir la conversation sans buter sur chaque mot… Enfin, ça c’est ce que j’en dis, dans les faits, j’aurais surement fini dans le même état. Il n’aurait plus eu qu’à me cueillir pour mieux me mettre dehors au petit matin.

C’est arrivé plus de fois que je ne veux bien l’admettre, me faire utiliser pour être aussitôt jeter et oublié. Ça va, je le vis bien… de quatre à sept heures du matin ma vie est juste un grand flou. Tout ce qui s’y passe, dans cette période, ne me regarde plus. Alors en voyant qu’il était de nouveau pris dans sa conversation et que le spectacle continuait à battre sans plein, sans discontinué, je me suis juste éclipsé attendant que le temps passe. Mon paquet de clope est devenu mon compagnon de soirée, avec les quelques verres qui ont pu suivre mon débit d’apprentie alcoolique. Ma colère s’est joint à la fête plus tard, mais elle a vite eu fait de se taire une fois son acte fini. C’est à peine si j’ai remarqué les quelques spectateurs de mon coup de gueule. Je ne prête pas beaucoup d’importance à l’avis des autres, ce n’est pas ce soir que ça va changer… Même si je dois avouer que leurs regards me percent tout particulièrement, depuis que j’ai quitté les toilettes. Je dois faire peine à voir dans mon coin, une pauvre fille habillé comme une trainée et seule. Qu’est-ce qu’ils peuvent bien se dire ? Est-ce qu’ils pensent que je suis une énième nana flouée, ou juste une idiote sans classe qui ne sait pas se tenir ? Perso, je dirais un peu des deux : une idiote flouée qui ne sait pas se tenir. Ouais, mamie arrêtait pas de me répète de me respecter pour l’être… Elle doit surement être en train d’agiter sa badine en me voyant aussi misérable. Je ricane doucement en l’imaginant sur son nuage en tunique blanche à me traiter de tous les noms.

Comme si rire seul était devenu impoli, je sens l’attention se concentrer davantage sur moi, ça ne fait que renforcer mon hilarité, qui pour le coup n’a plus rien de joviale. Ils commencent sérieusement à me courir sur le haricot, y a un putain de spectacle à l’intérieur s’ils veulent se divertir ! Bien décidé à les insultants du regard, je lève la tête prenant mon air le plus revêche pour leur faire passer le mot. « Tout va bien, ma chère Roxana ? » Cette question détourne complètement mon attention, ou plutôt la voix qui la porte à mes oreilles. Mon regard passe du groupe à quelques mètres, vers l’homme se tenant juste à côté de moi. Pour le coup, je sens mes sourcils se rapprocher encore plus, malgré la beauté de son sourire. « Ah, t’es finalement venu me cueillir. » C’est sorti comme ça m’est venu et il me faut quelques secondes pour réaliser à quel point j’ai été sèche dans mon ton. Dès le moment où ça percute dans mon cerveau, je baisse la tête préférant ne pas voir sa réaction face à mon attitude. C’est les autres que je voulais envoyer chier, pas lui. Je viens rapidement frotter mon visage en soupirant… Mais quel boulet ! Appuyant mon coude sur mon genou, je viens soutenir le poids de ma tête en cherchant un moyen de me rattraper… Y a pas moyen de rattraper ça. Tout ce qui me vient c’est un nouveau soupirs plus consterné que le précédent et dans un effort marqué, je me redresse de tout mon long, lui faisant face pour la première fois de la soirée. Avec les centimètres offerts par mes chausses, je ne suis pas soumise à une douloureuse contorsion pour le regard droit dans les yeux et après une inspiration je reprends la parole. « Ok… C’est pas sorti comme je l’voulais. Désolée. C’est pas contre toi, j’avais juste… beaucoup de trucs en tête. Je m’attendais pas à ce que tu viennes. » Même si j’aurais préféré lui parler droit dans les yeux d’un bout à l’autre de ma phrase, mon regard a fini par prendre la direction du sol tandis que je me balançais en serrant les cuisses, du fait de mon envie pressante. Il va me prendre pour une tarée… Bien sûr j’en sois une, mais c’est toujours plus agréable quand personne ne le remarque. Sentant que je commence à perdre le fil de mes pensées, je prends une inspiration et l’odeur de fumée, me noue la gorge. De là, mon regard se tourne vers Syrus, encore bas de par l’inclinaison de ma tête, mais assez marqué pour qu’il comprenne que je m’adresse à lui, en frissonnant distraitement mes bras.. « T’aurais une cigarette ? J’ai laissé mes affaires à l’intérieur. » Puis j’ai pas souvenir qu’il me restait des clopes, alors autant en profiter, je pourrais peut-être me rattraper le temps d’une clope, non ?


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MessageSujet: Re: Crawling in the dark... | Syrus Payns   Crawling in the dark... | Syrus Payns EmptyLun 6 Mai - 22:47


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 «Au cabaret, on vend la folie en bouteilles.» 
Cette jeune femme a quelque chose d’attirant, je ne sais pas ce que c’est mais elle attire mon attention. Et généralement, dans ce cas précis, c’est que je remarque un potentiel caché ou bien quelque chose qui peut potentiellement me servir. Car oui, je ne me cache pas, me servir des gens comme des pions sur un échiquier ne me gène aucunement. Durant le spectacle qui se déroule sur scène et bien que je sois pris dans la conversation avec mes invités, je ne peux m’empêcher de jeter un œil plusieurs fois vers la jeune femme. La soirée défile rapidement et certains de mes invités partent. Je décide d’aller voir cette jeune femme et lui accorder du temps comme je lui avais dit. Seulement, je ne la vois plus à sa place. La cherchant du regard, je la retrouve assez rapidement et la vois prendre la direction des toilettes. Je ne vais pas la suivre et décide de patienter le temps qu’elle en sorte. Plusieurs minutes passent, et elle en ressort mais ne retourne pas à sa place, non elle prend la direction de la sortie qui mène à l’espace fumeur. Je décide d’y aller également quelques secondes plus tard. Une fois dehors, plusieurs personnes fument, rigolent, certains me saluent en passant. Je cherche mon petit bonbon qui se trouve dans un coin, accroupie, certainement qu’elle ne se sent pas très bien avec tout ce qu’elle a bu. Je l’observe tranquillement, non loin d’elle dans la pénombre et m’avance vers elle, prenant la parole après être arrivé à quelques pas d’elle. Je lui demande si tout va bien en précisant son prénom à la fin alors que celle-ci lève la tête vers moi tandis que je lui affiche mon plus beau sourire.

C’est sur un ton un peu sec qu’elle me répond que je suis finalement venu la cueillir. Je souris à ses dires avant à mon tour lui répondre. – Cueillir n’est pas le terme que j’aurais employé ma chère mais oui, je suis enfin libre pour le reste de la soirée, il ne reste que 3 numéros… enfin 2 désormais, dis-je en reconnaissant le numéro qui vient de commencer. Mais je ne vois aucun inconvénient à ce que l’on se tutoie si tu préfères. Tout en se redressant pour revenir droite sur ses jambes, elle s’excuse une nouvelle fois en me disant que ce n’était pas contre moi, qu’elle avait juste beaucoup de trucs en tête et qu’elle ne s’attendait pas à ce que je vienne. – J’ai remarqué et ce n’est pas grave. « Dans d’autres circonstances, ou d’autres personnes, cela se serait passer d’une manière bien différente mais là, non ce n’est pas bien grave. » Nous avons tous beaucoup de choses en tête. Je suis le genre d’homme qui tient toujours ses promesses et je t’ai dit que je te retrouverai à la fin de la soirée, non ? Alors me voilà à venir te faire la conversation, peut-être pas dans le meilleur des lieux. Nous pourrions monter dans un endroit plus calme, comme mon bureau par exemple. Je la regarde tout en lui proposant de monter. Il est vrai que mon bureau avec son insonorisation est un lieu beaucoup plus calme et à l’abris des regards. Alors que son regard depuis plusieurs minutes ne croisait pas le mien, elle finit par relever la tête et me regarder dans les yeux. Elle me demande si j’ai une cigarette car elle a laissé ses affaires à l’intérieur. – Humm… Non je n’ai pas de cigarettes sur moi mais j’ai des choses plus fortes là-haut si tu le souhaites. « Peut-être que je ne vais pas lui proposer de la Devil tout de suite, même si nous avions amélioré la recette et qu’elle semble plus stable, mais j’ai bien d’autres drogues qui font bien planer ou alcool plus fort. »
 
 
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