Jakob Rice ∞ La guerre des Factions a débutée... Gloire à Maître Payns !

Je m'appelle Jakob Rice. J'ai vu le jour au Milwaukee, dans le Wisconsin le 31 octobre 1987. Je suis le fils de Billy Rice que je détestais secrètement et ne voulais rien de plus que de sortir de son ombre. Mais vivre sous le toit d'un sociopathe narcissique n'est pas de tout repos, et s'en sortir n'est pas toujours le plus facile. Dès mon plus jeune âge, j'ai été confronté à diverses épreuves comme son alcoolisme et sa dépendance à la drogue. J'ai subi ses colères, ses agressions verbales et physique et parfois même, sans aucune raison apparente. Tout au long de mon enfance, jusqu'à mon adolescence, je vécus sous le contrôle du tyran qu'était mon paternel. Manipulateur, dangereux et machiavélique, c'est ce qu'il était. Je voulus devenir un homme bien, contrairement à lui mais son comportement détint sur moi et plus les années passaient, plus je sombrais à mon tour dans les ténèbres. Le mauvais traitement qu'il m'affligea est probablement ce qui m'a conduit à me retourner contre lui et à le mépriser.

L'éducation (sans affection ni amour) que je reçus tout au long de ces années, eurent une incidence sur ma vie. J'empruntais peu à peu le même chemin que mon père et devins alors un gros connard, un manipulateur, un intimidateur, et je me transformai  tout doucement en un tyran. Je séchai les cours et baisai la plupart des étudiantes de mon lycée. J'avais ce besoin de me libérer de l'emprise de mon père, d'être quelqu'un d'autre. Me trouver hors de son champ de vision était pour moi une seconde vie. Seulement, quand je rentrai à la maison, j'eus le droit à moult représailles de sa part. Mais après avoir grandi à ses côtés, il ne me fit presque plus autant peur qu'à des années en arrière. Avec le temps, je me suis endurci plus que jamais, ne sentant plus la douleur infligée par sa ceinture ni même de ses coups de pieds.

Avec mon passé au milieu de la maltraitance et d'une éducation négligée et insatisfaisante, il me fallut trouver une parade pour me protéger et me sentir plus en sécurité. Je créai mon gang, composé pour l'instant de quelques amis avec lesquels nous nous retrouvâmes après les cours pour combattre des racailles et remettre de l'ordre dans les rues. J'avais de la rage à faire évacuer et c'était le seul moyen pour me retrouver loin du père de ces morts. Et, pour les rares fois où je me rendis au lycée, j'étais une autre personne. Plus l'homme bon que je voulais devenir mais le garçon insensible et autodestructeur dépourvu d'inhibitions, de conscience et d'humanité que j'étais devenu depuis peu. Et, bien que mon arrogance fut déjà une légende dans l'enceinte du lycée, la création de mon gang eut raison de mon attitude abusive et hostile, devenant certainement LE tyran le plus connu de mon quartier résidentiel qui ciblai principalement les personnes sans défense. Et même si j'ai passé les dernières années de ma vie à craindre mon père, cette peur disparut aussitôt mon gang formé. Mais ce monstre qui sommeilla en moi surgit soudainement et commença à me faire vriller jusqu'à utiliser des armes blanche pour mutiler des innocents, ce qui effraya certains de mes potes. Néanmoins, toutes mes mauvaises actions furent motivées par la colère d'avoir été battu et manipulé par mon père que par un véritable goût pour le sadisme.

Au cours du printemps 2003, alors que je profitais du film Détour mortel au cinéma en compagnie d'une charmante étudiante qui prenait du bon temps à me pomper la queue pendant la séance, deux membres d'un gang ennemi me trouvèrent et vinrent à ma rencontre. Je mis fin à la session plaisir buccale et lui ordonna de s'en aller. Une fois seul en compagnie des deux autres, je sortis mon couteau et en égorgea un avant de planter le second dans l'abdomen et les laissai pour mort. Je retrouvai l'étudiante à l'extérieur et nous quittâmes le cinéma pour reprendre notre séquence pompage de queue loin de la scène de crime.

De retour chez moi, mon père m'attendait complètement ivre. Une dispute éclata de nouveau entre nous et, tandis que je me sentais d'humeur massacrante, mon père changea aussitôt sa façon d'être devant moi et me craignit presque lorsqu'il aperçut mon couteau tâché de sang dans ma main. Je m'approchai alors de lui et lui assénai plusieurs coups de couteau sur le corps et lui tailladai le visage. Je m'en allai, le laissant baignant dans son propre sang. À l'extérieur de la maison, l'étudiante me vit débarquer le visage en sang. Elle commença à s'enfuir mais je finis par la rattraper et à la neutraliser d'un coup de couteau dans le cœur. Elle mourut sur le coup. Dans la même nuit, je retrouvai mes trois meilleurs amis, premiers membres de mon gang que je brûlais après que je sois entré dans un excès de rage envers eux. Juste après ces événements, je retournai chez moi pour finir ce que j'avais commencé. Je récupérai le cadavre de l'étudiante qui gît dans son propre sang dans la cour et le déposai près du corps sans vie de mon père. Je finis par mettre le feu à la maison, puis je m'installe un peu plus loin pour la regarder brûler vive avec mon regard inexpressif. Quand la fumée devint noire opaque, je sus qu'il était temps pour moi de partir. À compter de ce moment-là, ma vie se résumait à fuir pour ne pas être retrouver.  

Les jours qui suivirent ces cinq crimes, ma santé mentale se détériora complètement. J'ai commencé à être encore plus sociopathe et dangereux qu'auparavant. J'aimai tuer des gens, c'était dans ma nature la plus profonde. Je n'avais plus aucun état d'âme. Toute personne qui croisa mon chemin, disparaissait sans laisser de trace ; une dizaine de personnes eurent été privée de la vie par mes soins.

Au cours de l'été suivant, alors que je m'isolai de toute civilisation et eut trouvé refuge dans une forêt à des kilomètres du Milvawkee, je devins misanthrope et territorial, tuant quiconque mettait les pieds sur mon nouveau lieu d'habitation. Je perdis peu à peu l'humanité qu'il me restait en moi et devint un genre de «survivaliste». Un soir, alors que je dormais, des bruits se firent entendre à quelques mètres de mon campement. Je surpris un groupe de jeunes venus passer la nuit dans les bois. N'ayant aucun intérêt et enthousiasme pour ces intrus, je les pris (chacun d'entre-eux) en filature et les tuai juste sur un coup de tête.

Les jours et les semaines passèrent et je n'avais plus aucune notion du temps. Et, tandis que je continuai à vivre comme un solitaire, je découvris que j'étais un être recherché dans toutes les contrées. On finit par retrouver ma trace après qu'un individu ait trouvé les corps empalés de mes dernières victimes. Je sortis de ma cabane improvisée et me retrouvai entouré par la majorité du département de police du coin, puis fus jeté au sol par l'un d'eux. Bien que l'on se prépara à tirer sur moi, je fus plutôt arrêté et incarcéré. Les autorités m'arrêtèrent pour meurtre et me firent interner dans un hôpital psychiatrique situé dans l'Ohio.

Quatre années se déroulèrent depuis mon internement. Depuis que j'ai décidé de ne plus parler. Quatre années durant lesquelles je fus resté enfermé dans une cellule sans jamais y voir la lumière du jour, ou très peu. La veille de mon audience, mon psychiatre se rendit à l'hôpital pour me transférer dans un autre établissement, situé à Los Angeles. Mais au cours de mon transfère, le bus eut un accident et se retourna sur le côté de la route. J'en profitai pour neutraliser mon médecin et l'étrangler avec ma chaîne. Les autres prisonniers prirent part au massacre et s'attaquèrent au chauffeur et aux infirmiers. Nous nous échappâmes et prîmes chacun un chemin différent. Pendant des jours entiers, je marchai encore et encore, ne m'arrêtant que rarement, ou seulement quand il fallait massacrer quelques personnes qui s'opposaient à moi.

À cette époque-là, j'étais un passionné de film d'horreur. Je m'inspirai de tous ces Slashers pour devenir quelqu'un d'autre. Michael Myers et Jason Voorhees, ce sont eux qui m'ont inspiré à devenir l'homme que je suis devenu. Mais cette transformation, je la dois à mon persécuteur de père. Après tout, c'est à cause de cette pourriture que mon jeu préféré consiste à être impitoyable et brutal envers mes ennemis et que je montre rarement de la miséricorde. Je n'ai pas froid aux yeux. La pitié c'est pour les faible !

Aujourd'hui, ma vie est celle d'un homme ayant trouvé sa voie dans le monde de la criminalité. Je ne vis que pour servir et tuer, rien d'autre. La souffrance que j'ai subi au cours de ma jeunesse m'a transformé en quelqu'un d'autre, m'a rendu beaucoup plus puissant. Elle a fait de moi un être cruel, sadique, obsessionnel, froid, impulsif, violent et agressif. Toutes mes émotions ont été exacerbées au cours des trente dernières années et mon tempérament est devenu pire que jamais. Des années d'humiliation et de violences physiques/émotionnelles aux mains de mon père, m'ont poussé à tuer et a éteindre mon «humanité», tuant tous ceux qui croisaient mon chemin. Avec les années passées, je suis devenu bourru et montre très peu mon attachement aux autres. Depuis mon intégration au sein des Black Templar, j'accorde très peu ma confiance mais je suis d'une grande loyauté envers notre Grand Maître, Syrus Payns, le seul à qui je peux aisément accorder ma confiance. Quant aux membres de la secte, je n'éprouve aucun respect pour eux, pas plus que j'en ai pour tout être vivant.