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Ah ! San Diego ! Cette ville emblématique de la Californie et de sa douceur de vivre. Un climat chaud, des plages sublimes à perte de vue qui bordent l'océan Pacifique. Difficile de ne pas succomber à son charme de carte postale, et pourtant ... Avouons-le, la belle photo sur papier glacé dissimule dans l'ombre de nombreuses rivalités. Au coeur de la ville un dilemme rode, Pick a Side or don't !En découvrir plus
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Sujet: Forever without you || Albane & Finn Dim 11 Aoû - 14:45
Un seul être vous manque et tout l’univers est dépeuplé. Ça me parait complètement dingue mais c’est exactement ce que je ressens. Albane a ressurgi dans ma vie depuis peu de temps et je ne m’imagine plus pouvoir vivre sans elle. C’est comme si ces dix dernières années n’existaient plus, nous nous sommes retrouvés comme si nous ne nous étions jamais quittés, comme si notre passion avait été figée pour renaître de ces cendres comme un phœnix flamboyants. Tout est plus intense que dans le plus fou de mes souvenirs. Je ne suis pas pourtant le genre de mec fleur bleu qui s’abandonne à un romantisme mièvre, elle me connait et sait même que je déteste ça, ensemble nous nous sommes même toujours moqués de ces couples trop romantiques, mais je ne peux pas ignorer la puissance étourdissante de mes sentiments. Je ne peux pas ignorer la manière dont mon cœur bondit dans ma poitrine lorsque l’aperçoit. Je pourrais faire n’importe quoi pour elle, elle est la seule âme en ce bas monde qui mérite que je me batte pour elle.
Sa part d’ombre et de mystère est plus attrayante qu’elle ne l’a jamais été, et je crois que j’ai dans l’espoir qu’un jour aucun secret, aucun mystère ne subsistera entre nous. J’imagine un avenir où toutes les barrières tomberont et où nous partagerons une transparence totale. La nuit qui a suivi ce plan à trois complètement dingue, je lui ai fait des promesses encore plus folles et inattendues. Une déclaration digne d’un putain de navet romantique… quand j’y pense, j’ai du mal à croire que ces paroles aient pu franchir la frontière de mes lèvres. C'était comme si à son contact je devenais un autre homme, l’homme sûr de lui, de ce qu’il veut et surtout prêt à tout pour celle qu’il veut plus que tout au monde. J’ai appris de mes erreurs et plus jamais je la laisserais s’éloigner de moi.
Dans la sphère du travail, je suis perçu comme le collègue cool, celui avec qui il est agréable de bosser. Cependant, je ne m’attarde pas sur ma vie privée, préférant garder une certaine distance avec mes collègues. En réalité, mes collègues me connaissent finalement que très peu et cela me convient parfaitement comme cela. Nous nous contentons parfois de partager un verre après le service, échangeant des banalités habituelles, sans jamais véritablement entrer dans des discussions plus personnelles ou profondes. Cette séparation entre vie professionnelle et vie privée me permet de préserver mon espace personnel et de séparer deux aspects de ma vie qui compte pour moi.
Lorsque ma vie privée s'immisce dans ma vie professionnelle, je me sens déstabilisé. Je n'avais pas envisagé cette éventualité, ces deux sphères de ma vie n'étaient pas censées se croiser, et pourtant mon cœur s'emballe quand je la vois dans cette salle d'interrogatoire. Dan mon coéquipier s’est rendu compte que ça n’allait pas, il me connait suffisament bien pour voir que je suis tendu comme jamais. Il connait ce regard sombre animé par une colère que je peine à maitriser, une rage qui grandit et qui d’ici trop peu de temps finira par me contrôler et m’embraser. Je sais que je devrais prendre sur moi, me contrôler et rester professionnel, mais c’est très difficile, pour ne pas dire tout bonnement impossible, ce connard de Ryan Scott la dévisage en salle d’interrogatoire, il tourne autour d’elle et l’assaille de questions. Je connais ces techniques d’interrogatoires et si elles ont le méritent d’être efficace dans le cas présent, je ne supporte qu’elle en soit la victime. Mon regard sombre vissé sur elle, je demande - trop sèchement sans doute - à mon collègue pourquoi elle est là, qu’est-ce que c’est que ce putain de bordel !! Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre, pour faire le rapprochement entre cette fille dans la salle d’interrogatoire qui anime une telle rage en moi et ce soir-là où il m’avait laissé devant le Lipstick pour rejoindre une femme. Dan m’explique rapidement l’enquête en cours qui a mené à cet interrogatoire. La mort de Mr Païs
Je parcours rapidement le dossier, soulagé de constater qu'il n'y a rien contre elle. Bien que l'interrogation des proches de la victime soit une procédure habituelle dans ce genre d'enquête, cela n'atténue en rien mon inquiétude de la voir impliquée dans cette situation délicate. Je ne peux m'empêcher d'éprouver une vive inquiétude. Malgré l'absence apparente de charges à son encontre, je reste préoccupé par les conséquences que cette situation pourrait avoir. Mon devoir est de rester professionnel et impartial, mais en tant qu'être humain, je ne peux ignorer mes sentiments, ces émotions qui me ravagent et me force à serrer les poings si fort que mes ongles semblent s’incruster dans mes paumes. « Ne fais pas ça » Mon regard habité par les ténèbres se tourne vers mon coéquipier et ami qui me connait suffisamment pour me sentir prêt à vouloir en découdre. « Ils n'ont rien contre elle, si t’interviens, tu soulèveras plus de merde qu’autre chose. » Il a raison, je le sais et c’est justement ce qui me met autant en colère. Rester là, impuissant. C’est juste insupportable.
Est-ce que sans l’intervention de Dan, j’aurais déboulé comme un fou dans la salle d’interrogatoire ? Probablement, et mon impulsivité aurait certainement été plus destructrice que protectrice. L’interrogatoire arrive à sa fin et n’ayant rien de concret contre elle, elle est libérée. Lorsqu’elle quitte la salle, mon regard accroche le sien, ne pas pouvoir intervenir me fiche en l’air. Ça me rend fou. Pendant qu’elle récupère ses affaires, je m’extirpe discrètement du bâtiment. J’ai besoin de lui parler, de la serre contre moi pour être sûr que tout ira bien. Je l’attends sur le parking, caché derrière l’ombre d’une voiture, comme un putain de petit délinquant. Je suis sur une pente glissante, mon équilibre est plus que précaire, mais je n'en ai rien à foutre, pour elle tous les risques valent d’être pris. Des pas légers raisonnent dans l’atmosphère, et je pourrais jurer, sentir déjà son parfum flottant dans l’air. Mon cœur s’emballe lorsque sa silhouette fine et élancée se dessine enfin. Mon impatience est douloureuse. Je l’agrippe dès qu’elle est à ma portée, la plaquant contre la paroi froide de la voiture, je la comprime entre moi et le véhicule venant dévorer ses lèvres comme un camé qui a besoin de sa dose.
« J’ai faillis le buter ce connard… »
Ces mots sont finalement plus à mon intention qu’à la sienne, mon corps se détend légèrement contre le sien. Mes mains rudes la presse encore contre moi, mon front contre le sien, elle pourra que constater les ténèbres dansant encore dans la profondeur de mon regard.
Albane Païs
WebName : Caro' Date d'inscription : 28/08/2022 Messages : 201Surnom : Al' Avatar & crédits : Barbara Palvin & Tumblr Date de naissance : 22/02/1993 Age : 31Statut civil : Célibataire Occupation : Résidente en Neurochir Habitation : Pacific Beach Rivalités : Black Templar (Secte)
Sujet: Re: Forever without you || Albane & Finn Mer 4 Sep - 2:44
Forever without youUne certitude dans tes pensées plane et ne s’estompe pas, malgré le vin que tu engloutis, et le remous de l’eau qui t’entoure dans la vaste baignoire dans laquelle tu tentes de t’apaiser. Tu as tué ton père. Bien sur ce n’est pas tes mains qui sont entachées de sang, ce n’est pas ta présence qui a vu s’éteindre ses derniers battements, ce n’est pas non plus ton corps qui a provoqué sa mise à mort. Mais pourtant c’est bel et bien son propre sang qui l’a trahie, sa propre fille qui a contribuée à sa fin. Tyron Païs, le politicien hargneux et d’une détermination sans faille. L’homme qui s’est toujours battu depuis ta naissance pour faire de toi un être exceptionnel, une templière aguerrie, une fidèle à la cause que votre famille sert depuis la nuit des temps, s’est éteint cette nuit. T’a-t-il poussé trop loin ? A-t-il failli à sa mission de père ? Aussi loin que tes souvenirs t’autorisent à te plonger, tu le vois bienveillant, attentif et inquiet de ton éducation, de ton bien être, et des valeurs qu’il tentait de t’inculper. Ouais… Il l’a été à chaque seconde… Jusqu’à ce qu’un adolescent frivole, indiscipliné et arrogant n’éclipse l’essentiel. Un sportif qui n’avait strictement rien à voir avec ce que tu étais, qui n’aurait jamais dû faire parti du paysage et qui pourtant en a érigé un univers entier. Les templiers sont toujours restés la priorité de ta vie, l’essence même de tes valeurs. Finn n’avait jamais été une menace à ton avenir dans les ordres, en tout cas jusqu’à ce que ton père ne décide du contraire. Sous la crainte de ce qu’on pourrait lui faire, de ce qui pourrait arriver à un gamin volant trop prêt de ton aura, tu avais renoncé à lui. La douleur insoutenable ne suffisant pas à te faire plier et rebrousser chemin au cours des dix années suivantes. Dix ans… Et pourtant il t’aura fallut quelques secondes, quelques micro secondes où une éventualité funèbre s’est dessinée pour que tu décides de tout faire pour le garder sur cette planète. Abandonnant tout principe, toute raison pour la seule et unique raison de le voir respirer encore.
Une larme s’échappe de tes iris pour venir mourir dans la chaleur de l’eau stagnante autour de ton corps. Ton chagrin venant s’étancher au creux d’une gorgée d’alcool. L’acharnement de ton père à vouloir t’éloigner de lui aura eu raison de lui. Ses erreurs, sa désobéissance au maître, ses stratégies défiant les règles ont fini sous la poigne du grand maître. Et l’écho des médias depuis le téléviseur indique la découverte du corps du grand politicien. D’ici quelques heures, les forces de l’ordre viendront te chercher. C’est la procédure. Ils n’auront aucune preuve à charge ou à décharge, mais l’entourage de ton père sera passé au peigne fin afin de connaître les moindres détails de la vie de Tyron Païs. Tu as envie d’être dans les bras de Finn. Tu as envie de tout lui dire, que son regard plonge dans le tien, que ses bras t’enlacent et que les battements de son cœur s’unissent au tien. Seulement tu ne peux pas. Tu déposes ton verre contre le rebord de la baignoire, te laisse glisser et envahir par la vague d’eau chaude en t’immergeant dessous. Tu veux que le temps passe, que la culpabilité cesse de venir mordre ton âme, et que cette histoire s’enterre sans te faire crouler avec elle.
Ton esprit était prêt lorsqu’ils sont venus à ta porte pour t’annoncer que ton père était mort. Qu’ils étaient navrés mais que tu allais devoir les suivre au poste, afin que la procédure soit respectée. Tu as joué ton rôle, jouant ta partition de fille dévastée par la disparition de son père. Effondrement sans ouvrir trop fort la vanne des larmes, résignée et disciplinée devant la fatalité annoncée. On te fait rejoindre une salle d’interrogatoire, tu n’as strictement jamais mis les pieds dans ce genre d’endroit et ton sentiment d’insécurité joue sans doute en ta faveur dans l’instant. On t’indique les causes de la mort, et tu sanglotes devant l’atrocité de l’annonce. Tu ne fais pas semblant pour tout, si tu savais sa fin proche, tu regrettes toujours d’en être arriver à cela. L’inspecteur Scott, se pense malin, il joue au jeu du flic sévère mais ton esprit n’est pas assez embrumé pour ne pas comprendre ce qu’il tente de faire. Cette attitude à te tourner autour, à jouer des menaces cachées, tout ceci vise à te faire perdre tes moyens. Tu restes alors factuelle répondant aux questions posées sans chercher à dissimuler ou à mentir.
- Il allait bien lorsque je l’ai vu pour la dernière fois. Il m’a parlé d’une perquisition dans un club de la ville, le Lip’s je crois. Il m’a demandé de ne pas m’y rendre en sachant que je le fréquente parfois avec mes amies… Mais… Bon sang, j’ignorais que c’était la dernière fois que… « Mr Païs s’y est rendu en effet, mais est ressortie en présence de nos équipes. Où est-il allé ensuite ? »
Tu marques l’arrêt pour sangloter. Le silence accentue l’émotion tu en es consciente. L’agent Scott fait brusquement taper ses poings sur le bureau face à toi, te faisant sursauter et presque couiner, alors qu’il s’assoit.
- Je… Je ne sais pas. « Répondez. » - Mon père était d’un professionnalisme presque obsessionnel, je n’étais pas au courant des affaires qu’il traité. Je tente d’être le plus honnête avec vous Mr Scott mais votre attitude me fait… Me fait peur.
Oui, tu es bouleversée. Jouant de larmes qui coulent sur tes joues. Mais pour autant, tu es intelligente. Et si Finn est dans les parages, lui n’est aucunement dupe de cela. L’émotion est une arme que tu sais magner, et les larmes même face à l’extrême douleur ce n’est pas toi. L’homme dont tu es amoureuse serait instantanément dire que ce que tu fais est une mascarade.
- Je… Je viens de perdre le dernier parent qu’il me restait. Et si des faits me sont reprochés je crois que je devrais appeler mon avocat.
Tu n’en auras finalement pas besoin. Quelques minutes plus tard, ta libération est prononcée. Tu sors de la salle, essuyant tes iris embrumées, trouvant à l’autre bout du commissariat le regard ténébreux de l’homme qui hante ton corps et ton esprit depuis des décennies. Si le silence règne, vos âmes se comprennent. Son instabilité est palpable, il est inquiet, fou d’inquiétude et chez lui l’inquiétude se traduit par l’impulsivité. Tes iris s’accrochent à lui, tu inspires doucement comme pour lui faire comprendre que tu vas bien, tes pas s’arrêtent alors qu’on te somme de rejoindre l’accueil. Tu te résous à rompre le contact alors afin d’obéir. Tu récupères tes affaires, prenant la direction du parking en tentant de l’apercevoir sans y parvenir. Tu sais qu’il n’est pas loin, ton cœur le sait, il bat déjà plus fort. Tu arrives à hauteur de ta voiture, le cherchant continuellement jusqu’à ce que ton corps soit saisit et plaqué contre la carrosserie froide et dure de ton véhicule. Ses lèvres viennent étouffer le gémissement de surprise qui s’échappe de ta bouche, mourant dans un soupire d’apaisement. Tes mains attrapent sa nuque et tu lui rends son baiser avec une langueur qui te ressemble. Il t’a manqué, cruellement depuis des heures qui t’a semblait être des jours entiers. Il est en colère mais pas contre toi, et tu embrasses ses lèvres plus fort en l’écoutant dire qu’il voulait buter son collègue. Ton visage est entaché de maquillage qui à couler sur tes paupières. Son front se pose contre le tien et tes yeux clos mettent quelques secondes à se décider à l’affronter. Tu déglutis, enroulant tes bras autour de sa taille pour le presser plus fort contre ton corps. Tu n’as jamais eu aussi froid.
- Il n’a fait que suivre une procédure. Tu le sais parfaitement.
L'odeur de sa peau envahis tes narines, la chaleur de son corps, provoquant instantanément un sentiment de sécurité. Tu frottes doucement ton nez contre le sien, ouvrant enfin les yeux pour le regarder, observant l’obscurité de son âme, la dangerosité de ses réactions lorsqu’il est dans un tel état de nerfs. Il ne te fait pas peur, cet homme possède l’entièreté de ton âme, et la sienne n’a aucun secret pour toi. Le contraire n’étant pas totalement vrai.