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 The game of fate || Albane & Finn

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Finn Wilson
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MessageSujet: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyDim 22 Jan - 10:08

The game of fate  × ft. ALBANE & FINN


Ma respiration est rapide et saccadée, je ne lâche pas des yeux ce petit con que nous sommes venus arrêter avec mon coéquipier. On attendait de le serrer depuis des semaines, hors de question qu’il nous glissent entre les doigts. Quand je l’ai vu détaler comme un lapin j’ai sauté par l’échelle de secours pour partir à sa poursuite. Mon esprit est focalisé sur lui au point que j’en oublis tout ce qui peut bien se passer autour de moi. Je vais l’avoir putain je peux pas le laisser filer. Je déboule comme un fou à l’angle de la rue, il traverse et je fais pareil. Des crissements de frein  me vrillent les oreilles j’ai à peine le temps de tourner la tête pour voir se véhicule foncer droit sur moi.  

La suite c’est le flou artistique. Je perçois des cris et des lumières qui vacillent autour de moi, on s’agite et je suis incapable de réagir. Je finis par perdre connaissance et conduit en urgence vital à  l’hôpital. L’idée que je puisse y passer m’a bien sur traversé l’esprit, au moment où j’ai vu la voiture me foncer dessus j’ai repensé à toute ma chienne de vie, à mes regrets. La vie tien qu’à un fil, en une seconde on peut passer de l’autre côté.

Je ne suis pas croyant, mais si je m’en sort je veux bien croire à mon ange gardien. J’ignore combien de temps c’est déroulé exactement entre mon arrivé aux urgences et maintenant, je suis dans le cirage et mon corps tout entier me fais souffrir. Mes paupières peines à s’ouvrir et à s’adapter à la luminosité environnante. Mes neurones peine à se connecter, ou est-ce que je me trouve au juste ? La dernière chose dont je me souviens c’est de cette bagnole me fonçant dessus puis… plus rien. Trou noire. Merde… l’accident. La blancheur morne des murs… je suis à l’hosto. Je suis en vie visiblement. Peu à peu mes yeux s’habitue à la luminosité ce qui m’entour gagne en netteté. Une voix m’extirpe de ma léthargie, je tourne la tête sur le côté. Cette voix m’est familière… Tellement que je pense le rêver. J’ai dû prendre un sacré coup sur la tête pour qu’elle embrume mon esprit. Pourtant, mon regard se pose sur la silhouette à côté de moi, mon cœur manque un battement.  Albane. Je me renferme instantanément sur moi-même. Impossible. Pas elle. Pas maintenant, pas quand je suis affaibli et encore à moitié dans les vapes.  Le visage fermé de darde sur elle un regard sombre et froid.
“ Qu’est-ce que tu fiches ici ? ”
Ma voix tremble légèrement, à cause de mon état ou du choc que c’est de la revoir ? Je n'en sais rien et au fond peu importe. Ça n’a aucune importance. Comment est-ce que je devais réagir hein ? Tous les souvenirs de notre relation fusionnel et intense se bouscule dans ma tête et me rappelle à quel point j’ai souffert à cause d’elle. Je voulais des explications, mais elle ne m’en a jamais donné. Aucunes que je pouvais croire du moins. La revoir ainsi me donne l'impression de me prendre une nouvelle voiture en pleine face.


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Albane Païs
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyDim 22 Jan - 15:56




❝ The Game of Fate ❞
- Reyna Hazan & Finn Wilson -
Il y a certaines blessures que même le passé n'est pas en mesure de guérir...
   
- Qu’est ce qu’on a ?

L’adrénaline des urgences, l’effervescence de toutes ces blouses blanches qui s’agitent, la valse des brancards qui se succèdent amenés pour la plupart par les pompiers. Le chaos qui résulte dans les regards des familles, l’inquiétude qui règne et l’excitation aussi contradictoire que cela soit, que toi tu ressens. Tu prends le dossier que l’infirmière te tend, le brancard d’un homme au cheveux sombres te devançant pour rejoindre le scanner. « AVP avec traumatisme crânien, plaie béante à la tête, les ambulanciers ont stoppés l’hémorragie mais visiblement il a perdu connaissance en franchissant les portes de l’établissement." Tu approuves, tu as besoin d’une imagerie et vite, tu as besoin d’un cliché pour connaitre l’urgence et le pronostic de cet homme. Le brancard se faufile dans la salle du scanner alors que tu rejoins les coulisses, et salue Leny le manipulateur radio. Tu lui fais connaitre l’urgence de la situation, alors que ton regard se pose sur les deux infirmières qui installent le patient sur la planche d’examen. Tu observes la scène comme tu l’as fait des dizaines de fois, sauf que cette fois ta respiration se cloue instantanément au visage que tu penses apercevoir. Ce n’est pas possible ! Tu es immobile, incapable du moindre geste alors que la silhouette disparait dans la machine, tu hallucines, ça t’est déjà arrivé, souvent même après votre rupture. Ça date de plusieurs années, tu as guéri depuis, du moins c’est ce que tu t’obstines à te dire. Oubliant chaque crise que tu fais la nuit et qui réveille ton colocataire par des hurlements, qu’il est obligé de venir consoler. Ton regard affolé vient se poser sur l’identité du patient. Finn Wilson, Flic, Accident de la voie public alors qu’il poursuivait un délinquant. Tu as l’impression d’être propulsé dans un cauchemar où tu ne maîtrises plus rien. Ta vision devient comme lointaine, les bips de l’appareil s’éloigne puis soudain « Dr Païs vous allez bien ? J’étais en train de vous dire, que le type est mal barré, il a une compression dans le lobe temporal gauche et… » Tu prends conscience de la réalité.


- Amenez immédiatement le patient au bloc ! Faites appeler le Neurochir de garde et dites-lui de venir tout de suite…


Il n’a pas le temps de répliquer que tu dévales les couloirs jusqu’au bloc opératoire. Tu te changes avec une rapidité que tu possèdes naturellement et passe à la salle de stérilisation pour te laver les mains en regardant Finn arrivait dans le bloc. Tu grognes après le personnel.


- Il est où le Neuro !?
« Pas là avant 45 min il est dans les bouchons. »
- Il n’a pas 45 minutes….
« Le seul moyen c’est le de faire en solo Albane… »



Tu serres la mâchoire, la compression sur l’image est importante et sans geste rapide tu sais que Finn n’en sortira pas indemne voir risque gros. Tu fonces dans le bloc, tu es terrorisée. Pas parce que tu as peur de faire cette procédure, tu la gère parfaitement. Mais le patient sur la table c’est Finn. Alors tu te mets au boulot et tu adresses tes consignes à l’équipe qui t’entoure.

[…]

24h se sont passées depuis l’arrivée d’un fantôme de ton passé dans les urgences. Tu aurais dû finir il y a plus de 18h ta garde mais tu es encore là, attentive aux moindres constantes, heures après heure, de l’agent de police Wilson. Tu n’es pas sortie de sa chambre une seule fois sauf pour accueillir sa famille, qui n’était pas réellement enchantée de te trouver là. Sa famille semble ne pas avoir oublié non plus votre passé, ils attendent en salle d’attente que tu les autorises à pénétrer la pièce. Les résultats de Finn sont encourageants, tu doutes qu’il ne se réveille avec la moindre séquelle mais tu es méfiante et c’est ce qui t’a empêché de franchir le seuil de cet hôpital pour terminer ta garde. Ta main abandonne la sienne, tu n’as pas réussi longtemps à ne pas le toucher, alors que tu t’éloignes pour refaire un contrôle des appareils, une voix parfaitement reconnaissable du plus profond de ton âme raisonne. “ Qu’est-ce que tu fiches ici ? ” Tu stoppes tout mouvement en baissant la tête alors qu’un soupire discret de soulagement t’échappe. Tu inspires et prends ton air le plus impénétrable possible. Ton visage se tourne vers lui avec professionnalisme, tu t’évertues à ne rien montrer de tes émotions en cet instant, alors que tu articules.


- Bonjour Monkey. Tu as fait peur à pas mal de monde.


Tu l’appelles par son surnom, malgré toi tu n’as pas oubliée. Monkey était le nom que lui avait donné son équipe, lorsqu’il était au lycée. Le singe, à cause de son agilité sur le terrain.




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Dernière édition par Albane Païs le Lun 23 Jan - 13:09, édité 1 fois
Finn Wilson
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyDim 22 Jan - 17:33

The game of fate  × ft. ALBANE & FINN


Je suis sorti de ma léthargie depuis une poignée de seconde et je grogne comme un ours mal léché. Il fait dire que la revoir là-devant moi m’a fait l’effet de me reprendre une voiture pleine face. Revoir ce visage que j’ai mainte et mainte fois caresser en lui murmurant à quel point elle comptait pour moi, à quel point je l’aimais me fais tellement mal. Toute l’amertume et la douleur qu’elle m’a infligé en rompant avec moi refait surface d’un seul coup. Je pensais être au-dessus de tout ça. J’avais fini par me convaincre qu’Albane c’était de l’histoire ancienne et qu’elle ne valait plus rien à mes yeux. La revoir me renvois la vérité en pleine face et c’est dur à encaisser.

Cette main rassurante qui serré la mienne quand j’ai commencé à émerger c’était la sienne. Je l’ai serré une fraction de seconde avant qu’elle s’extirpe. Pourquoi après toutes ses années elle parvient à me mettre dans un tel état ? Quand je m’adresse à elle ma voix est plus tranchante et froide que je le pensais. Dire que je lui en veux est un doux euphémisme… c’est bien pire que ça. Mais une part de moi espère encore obtenir des explications, savoir ce qui ‘a réellement éloigné de moi alors qu’elle m’avait dans la peau. Je le sais. Toute comme je l’ai dans la mienne. Elle fuit mon regard alors que je ne parviens pas à détacher le mien d’elle. C’est étrange ce que je ressent à cet instant. Une part de moi lui en veux affreusement alors que la seconde voudrait l’attraper pour la serrer contre moi, plonger mon visage dans son cou pour m’enivrer de son parfum. Putain pourquoi tout est si compliqué quand il s’agit d’elle ?

**Bonjour Monkey. Tu as fait peur à pas mal de monde. **

Mon visage est tout aussi froid et fermé qu’est le sien. Pourquoi elle est là ? Elle n’a pas répondu à ma question et ça me fou en rogne, et puis elle utilise pour s’adresser à moi ce surnom appartenant à notre passé… Mais à quoi elle joue au juste ?

“ La derniere chose dont je me souviens c’est cette voiture qui fonçait sur moi… après c’est le trou noir.” Ma voix s’adoucit très légèrement, c’est à peine perceptible. Impossible de détacher mon regard d’elle. Je porte ma main à ma tête endolorie, mes doigts effleure ce bandage. “ Tu n’as pas répondu à ma question Albane… que fais-tu à mon chevet ?  ” Ce n’est pas sa place … ou du moins ça ne l’est plus depuis bien longtemps. Je veux une réponse, je veux que pour une fois elle soit honnête. “ Dis-moi que je peux me tirer de cet hôpital bientôt… ” Oui je sais, je viens de reprendre connaissance et je ne suis pas raisonnable, mais si je l’ai sous le nez comme ça encore longtemps j’ai peur de perdre la raison. Il y a qu’à moi que ça peut arriver ça. Mon ange gardien à la traits  de celle qui a détruit mon cœur quelques années plutôt. Le destin fait drôlement les choses non ?




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Albane Païs
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyLun 23 Jan - 13:57





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Il y a certaines blessures que même le passé n'est pas en mesure de guérir...
   
Tu es en état second depuis que ton regard s’est posé sur lui dans cette salle d’imagerie. Ça fait plusieurs années que tu ne l’avais pas revu, plusieurs mois les premiers temps à changer toutes tes habitudes pour éviter de croiser son chemin. Faire en sorte de ne rien montrer dans ton entourage familial de ce que ça avait été de le plaquer. Le plaquer… Un terme bien ingrat pour caractériser ce à quoi tu as dû renoncer. Tu te rappelles parfaitement comment ça s’était passé, et à quel point la douleur était insupportable. Il a cru que tu avais mis fin à votre histoire parce que tu n’avais plus de sentiments. Ces mêmes sentiments qui t’ont obligés à faire des efforts pour respirer les heures, les semaines et les mois suivants. Ces sentiments qui t’obligeaient à te cacher dans ta chambre ou dans n’importe quel endroit où tu serais seule pour pouvoir pleurer et étouffer des cris d’agonie. Tes parents ne devaient pas savoir pour l’ampleur de l’attachement. Ton père s’en serait occupé sinon… Aucun d’eux, ni personne n’a jamais su à quel point le poignard était encré fort dans ta cage thoracique. Les années suivantes, le chagrin s’est estompé pour être remplacé, ou plutôt écrasé par du faux semblant. Tu noyais son absence par la présence d’autres hommes dont la proximité ne te faisait ni chaud ni froid. Tu es du genre à prendre du plaisir en profitant d’une plastique plaisante puis à jeter ensuite comme un s’il était à usage unique. Tu es une Black Templar, l’attachement ne fait pas parti de l’amusement. Tu pensais que tu étais immunisé à présent, oubliant qu’Eden doive te rejoindre dans ton lit presque 2 à 3 fois semaine à cause de tes cauchemars. Tu avais des certitudes, Finn Wilson n’était plus de ton monde, et ne te ferait plus agoniser. Tout a volé en éclat lorsqu’il était là, inconscient sous tes doigts.


Tu lui as sauvé la vie, le neurochirurgien est arrivé à la fin de ta procédure. A peine habillé, il a visionné l’incision que tu avais pratiqué sur le crane de Finn, n’attendant qu’une erreur pour te hurler dessus et te foutre dehors de cet hôpital pour avoir pratiqué un geste aussi périlleux seule. Mais il n’a pas pu. En soulevant son regard il a approuvé et à murmurer un « Bien joué Païs, c’est du bon boulot ». Tu as donc prétexté au reste du monde que tu restais au chevet de ce patient parce que c’était ta première procédure en solo. Tous ignorent à quel point tu mens effrontément. Tu n’as pas su te relever de ce fauteuil une fois seule dans la chambre avec lui, les yeux rivés sur un visage que tu adorais détailler. Tu te rappelles de vos sourires, de vos éclats de rire lorsqu’au détour d’un couloir au lycée vos baisers se faisait plus envieux, les fois où tu faisais le mur pour passer la nuit avec lui, le regarder dormir ces mèches sombres recouvrant son visage que tu écartais de tes doigts. Tu t’es mise à sentir les larmes et tu as inspiré pour refouler tout cette merde que tu déterres sans le vouloir.


“ La dernière chose dont je me souviens c’est cette voiture qui fonçait sur moi… après c’est le trou noir. Tu n’as pas répondu à ma question Albane… que fais-tu à mon chevet ? ” Tu fais un effort pour te reconcentrer sur le présent et sur le regard de Finn qui te provoque de violent spasmes dans le corps. D’extérieur rien ne parait t’atteindre, pourtant tu es à la fois pétrifiée et heureuse de le voir devant toi. Tes iris le fixe avec une insistance que tu ne maîtrises pas, comme si ton âme reconnaissait la sienne. Tu resserres le dossier de Finn contre toi en prenant la parole.


- Je suis le Dr Albane Païs aujourd’hui. C’est moi qui t’ai pris en charge suite à ton accident.


Tu pinces tes lèvres et dépose le dossier avant de t’approcher pour saisir ta lampe et constatait la réactivité de ces pupilles en t’approchant de lui, oubliant qui il est un instant, tu dois contrôler ces reflexes oculaires.


- Tu as eu de la chance, fixe la lampe… A droite… Gauche. En l’air. Bien tout est normal.


Tu marques un temps d’arrêt ton regard subissant subitement ce que vos rapprochements passés pouvaient provoquer. Comme un lapin prisonnier des phares tu dois faire un effort certain, pour te détacher de ces yeux et reculer.


- Tu es arrivée avec une compression cérébrale sévère. On a pratiqué une décompression manuelle au bloc. Tu as plusieurs commotions sur le corps mais rien de grave. Disons simplement que tu devras attendre avant de courir de nouveau au milieu de la route pendant quelques semaines.


Tu préfères ne pas dire que c'est toi qui l'a sauvé. Après tout... Toi et lui n'êtes plus rien l'un pour l'autre aujourd'hui, ça ne changera rien. Tu tentes malgré toi un trait d’humour même si tu sais pertinemment que son ressenti sur toi est plein d’amertume même après plusieurs années. Tu l’entends te demander s’il peut sortir de l’hôpital et tu pinces tes lèvres. Ouais… Ca n’a jamais été son truc le repos, ou les hôpitaux.


- Tu es en soins intensifs… Tu vas devoir rester ici encore quelques jours. Mais… ta famille est là. Je peux leur dire de venir si tu le souhaites. Ta mère est prête à enfoncer la porte de ces mains, si je l'a fais attendre encore. Quant à ta soeur, je pense qu'elle envisage de me décapiter très probablement.


Tu souris tristement et approuve en reprenant le dossier comme pour se préparer à sortir.



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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyLun 23 Jan - 21:12

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   Oublier une histoire comme la nôtre est impossible. Plus encore quand elle se termine aussi brusquement. Si je me suis persuadé d'être passé à autre chose au fil des années le revoir ainsi remet tout en question. Je me voilais la face et ce constat est affreusement dur à accepter. Avec combien de fille me suis je amusé, en espérant qu'elles gomment peu à peu son visage trop parfait dans mon esprit ? Beaucoup. J'ai jamais pus m'attacher durablement à qui que ce soit. Parce que je l'avais toujours dans la peau ? Par peur de souffrir une seconde fois ? Un peu des deux probablement. Certains diront que je suis un véritable connard avec les nanas mais ce que l'on pense de moi je n'en ai rien à foutre au fond. Ça me passe au-dessus et tant mieux.

   Je suis froid avec elle. Trop peut être, mais c'est ma putain de fierté de mec qui ressort. Elle m'a planté un couteau dans le coeur et je n'ai pas digéré malgré les années qui sont passées. Mon regard ne peux se défaire du sien. Le bleu intense de ses yeux est hypnotique, et je me rappel à quel point j'aimais qu'elle me dévore du regard. À quel point d'un seul regard, un seul sourire elle pouvait me faire me sentir bien. C'est plus le cas aujourd'hui, parce que ce regard me rappel ce que j'ai perdu et ça fait mal. Très mal.

- Je suis le Dr Albane Païs aujourd’hui. C’est moi qui t’ai pris en charge suite à ton accident.  Docteur... Elle a réussi et je n'ai jamais douté d'elle. La féliciter me brûle les lèvres mais je retiens ces mots parce que je suis trop fier. Trop con aussi peut être. Elle s'approche et ma respiration s'accéllère quand elle est si proche à présent que je peux sentir son odeur. - Tu as eu de la chance, fixe la lampe… A droite… Gauche. En l’air. Bien tout est normal. De la chance oui... dans cet accident probablement. Je suis obligé de prendre une profonde inspiration pour m'assurer que je suis encore capable de respirer convenablement. Ce rapprochement et ce tout aussi professionnel qui soit me remue les entrailles. Elle ne laisse rien paraître, elle semble de marbre. En même temps je devais m'attendre à quoi ? C'est elle qui m'a jeté, et elle a certainement tourné la page bien pus facilement que moi. Tu es arrivée avec une compression cérébrale sévère. On a pratiqué une décompression manuelle au bloc. Tu as plusieurs commotions sur le corps mais rien de grave. Disons simplement que tu devras attendre avant de courir de nouveau au milieu de la route pendant quelques semaines. J'entends ses mots et si le sens des termes médicaux m'échappe partiellement je comprend l'essentiel. Je suis pas passé loin de ne pas me relever cette fois. Étonnamment ce n'est pas d'avoir frôler la mort qui fait bondir mon coeur dans ma poitrine. C'est elle. Cette proximité soudaine et inattendue.

 « Faudra que je puisse recourir bien vite... je ne suis pas fait pour m'encrouter derrière un bureau. Tu me connais ça me rendrais dingue. Un sourire naturel timide étire la commissure de mes lèvres. Instinctivement ma réponse se fait plus familière que je le voudrais. Rectification Finn, elle t'a connue. C'est du passé. Au fond j'ai pas tant changé que ça mais elle ne le sait pas.  - Tu es en soins intensifs… Tu vas devoir rester ici encore quelques jours. Mais… ta famille est là. Je peux leur dire de venir si tu le souhaites. Ta mère est prête à enfoncer la porte de ces mains, si je l'a fais attendre encore. Quant à ta soeur, je pense qu'elle envisage de me décapiter très probablement.  Quelques jours ? Ca me fais chier parce que je ne suis pas fait pour tenir en place. Allongez-moi dans un lit sans pouvoir bouger... et je deviens le patient le plus pénible qui soit. D'un autre côté une part de moi espère grâce à ce séjour forcé recroiser sa route. Je lui en veux... oh oui, tellement mais une part de moi veux que nos routes se recroisent même si c'est que pour échanger quelques banalités.

 «  Tu peux pas lui en vouloir... même si notre passé ne la regarde pas.  » Même avec les années qui ont passé Sam lui en veut toujours énormément. Elle a toujours été très protectrice avec moi et c'est la seule personne qui a entrevu mon état quand Albane m'a jeté.  «  Attends. » Alors qu'elle commence à vouloir s'éloigner ma main attrape instinctivement la sienne. Je regrette mon geste a la seconde. Elle pourrait mal le prendre, et pourtant ma main ne lâche pas la sienne. Je n'y arrive pas.  « Je suppose que je devrais te remercier. De t'être occupé de moi. Rien ne t'y obligé. Si j'avais été à ta place j'aurais probablement laissé mon tour... Je m'apprêtais à ajouter que ça aurait été trop dure, que je ne l'aurais pas supporté, mais je m'abstien à la dernière minute.  « J'ai toujours su que tu réussirais Albane. Tu es faite pour ça. Sauver des vies... » A défaut d'avoir détruit la nôtre ? Non, je ne suis pas salop au point de terminer mon compliment sur une pique pareille, car oui... mes félicitations sont sincères. Je suis heureux pour elle, qu'elle est réussie sa vie... même si c'est... sans moi.



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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyMar 24 Jan - 15:15




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Il y a certaines blessures que même le passé n'est pas en mesure de guérir...
   
Tu as toujours eu de l’ambition. Enormément d’ambition. Plus jeune pour ton parcours scolaire. Malgré l’amertume des filles de ton âge à te trouver un peu trop jolie à leurs gouts, un peu trop jalouse des regards de leurs petits copains sur toi lorsque tu passais dans un couloir, un peu trop angoissée à l’idée que tu sois meilleure qu’elles. Parce que tu l’étais, et tu n’as jamais eu honte à le penser. Tu n’avais pas la moindre attirance pour les garçons, à l’heure où leurs hormones les rendait tel des animaux prêt à sauter la moindre proie, tu refoulais chacun d’eux avec un franc parler qui t’étais parfaitement propre. Pas qu’il n’était pas désirable au fond, mais tu n’avais pas de temps à consacrer à toutes ces distractions. Tu as su très tôt que tu voulais être une femme de pouvoir, une femme indépendante qui n’aurait besoin de personnes pour briller. Puis tu as croisé le regard de Finn. Tu aimais bien aller dans les gradins du stade pour réviser, l’ambiance qui y régnait quelle soit calme par absence ou, effervescente de joueurs en plein entrainement te permettait d’être efficace. Vos regards un jour sur ce terrain se sont croisés, tu ne sais pas comment, tu ne sais pas pourquoi mais des l’instant où tu as croisé la profondeur de ces yeux ambrés, quelque chose en toi a frissonné. Quelque chose en toi lui appartenait, sans concentement ou accord, tu as été prisonnière de lui. N’allez pas croire que tu es du genre fleur bleue, que tu n’étais qu’une gamine succombant à son premier flirt. La petite intello qui tombe amoureuse de la star du lycée. Tu étais la première à rabaisser méchamment Finn dès qu’il s’approchait de toi. Tu as lutté comme une dératée pour t’échapper de ce qu’il générait en toi. Allant jusqu’à même demander à ton père de changer de lycée. Chose à laquelle, au début en tout cas, il a ri.


« Faudra que je puisse recourir bien vite... je ne suis pas fait pour m'encrouter derrière un bureau. Tu me connais ça me rendrais dingue. » Son timbre de voix est froid, dénué comme jamais d’intérêt face à toi. Pourtant… Tu as pleinement conscience qu’il subit comme toi, le rappel de votre passé qui vous pourchasse. Il pourrait dire qu’il a tout oubliée de cette amourette d’ados, toi comme lui, vous savez qu’on n’oublie pas ce genre de sentiments. Et sa froideur à ton égard le dit pour lui. Tu vois finalement son sourire triste apparaitre sur son visage face au fait qu’il devient dingue s’il ne bouge pas et ton cœur subit un raté alors que tu détournes les yeux.


- J’ai toujours pensé que tu avais des vers aux fesses quand on été ados…


Réponds-tu ouvertement pour noyer ce que l’alchimie de sa présence dans la pièce, créer chez toi. Mais aussi pour décrire son comportement d’hyperactivité. L’humour est une bonne arme pour détourner l’attention, et Finn été à l’époque assez amusé par ton humour parfois douteux. Sa famille l’attends et tu sais que si tu ne les amènes pas dans la chambre ils vont retourner l’hôpital jusqu’à ce que ça soit le cas. Tu inspires prête à t’enfuir de cette pièce qui remonte bien trop de souvenirs auxquels tu as du renoncer. Et pourtant soudainement, une violente décharge électrique te parvient de ta main vers ton corps. Non ! Une enveloppe chaude qui vient recouvrir ta main froide, et qui irradie dans tout ton bras. Ton regard se tourne sur Finn, lui aussi est surpris de son geste et peut être de la sensation qu’il procure aussi. Tu t’attends à ce qu’il la retire aussi vite mais ce n’est pas le cas, sa peau reste contre la tienne alors qu’il te demande d’attendre. Attendre… Finn a-t-il idée de combien de temps ça a pris pour ne plus avoir de larmes des que tu pensais à lui ?  Tu l’écoutes te remercier d’avoir pris soin de lui, te dire qu’à ta place il n’aurait pas su… Tu es une droguée face à une dose, et tes yeux dans les siens se voilent l’espace d’une seule seconde d’une nuance dévastée, lorsque ton pouce instinctivement vient tracer une douce caresse sur sa paume de main. L’idée de vivre dans un monde où il n’aurait jamais existé aurait été insupportable même après autant d’année. Tu t’apprêtes à lui dire ce que tu penses, qu’il aurait été impossible pour toi de ne pas bouger en le voyant en danger mais… tu resteras silencieuse en le laissant finir sa phrase. Des félicitations. Tu baisses ton regard sur vos mains, tes doigts continuent leurs caresses malgré toi, tu chuchotes.


- Réussir… En détruisant tout le reste...


Tu sais qu’il a pensé la même chose. Pas besoin qu’il parle pour le savoir. Quand tu aimes un homme comme tu l’as aimé, les silences ont un sens. Tu reviens dans ces yeux et te referme totalement. Ca fait trop mal de le laisser entrouvrir la porte.


- Je ferais de mon mieux pour que tu puisses sortir vite…


Ta main relâche dans un geste hésitant la sienne.


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Finn Wilson
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyJeu 26 Jan - 22:55

The game of fate  × ft. ALBANE & FINN


Albane a toujours été au-dessus du lot, et ce, autant par son esprit vif que par son physique à se damner. Je n’ exagère même pas quand je dis que je suis tombé amoureux d’elle au premier regard. C’est la stricte vérité. C’est ce que l’on pourrait appeler le coup de foudre, mais je ne suis pas suffisamment fleur bleu pour mettre de tel termes sur notre histoire. Jeune,  j’étais quelqu’un de populaire, sportifs et plutôt beau gosse j’ai jamais souffert de la solitude ou des moqueries. J’étais pas con mais je préférais faire le malin plutôt que d’être sérieux et étudier. Je pouvais obtenir toutes les filles que je voulais… enfin non pas toutes, puisque la seule que je désirais m’ignorais totalement. Un coup dur pour le petit con fier que j’étais à l’époque… et que je suis probablement toujours aujourd’hui. Le courant passé entre elle et moi, un simple regard de sa part et j’étais hypnotisé par ses superbes iris azurs. Elle avait capturé mon coeur avant même qu’elle n’ouvre la bouche pour s’adresser à moi, et pourtant sa langue acéré m’en a fait voir de toutes les couleurs. Elle luttait, elle niait l’évidence un mécanisme de défense qu’elle manie à la perfection.

Je reviens à la réalité, reportant mon attention sur le présent. Le passé, notre passé est mort à la seconde même où elle m’a rejeté. Elle ne m’aimait plus ? Ses mots m’ont fait terriblement mal. Ses mots sonnaient affreusement faux, je refusais de la croire, et pourtant je n’ai rien pus faire pour la retenir. Elle m’a mis au pied de mur avant de disparaître. Ne pas avoir su la retenir à l’époque est mon plus grand regret. Mais on n’avance pas avec une vie pleine de regrets. J’ai dû apprendre à passer au-dessus de tout ça pour avancer. Me focaliser sur mon avenir au lieu de laisser mon passé me ronger.

La froideur de notre échange n’est pas anodine. Pas pour moi, si elle avait définitivement clos le livre elle ne serait pas là à mon chevet. Elle n’aurait pas attrapé ma main en attendant que je sorte de ma léthargie. Non, il ce lien entre nous qu’elle refoule, qu’elle a tenté de brisé par le passé est toujours là. Fragilisé certes… presque rompus, mais encore là.

**J’ai toujours pensé que tu avais des vers aux fesses quand on été ados… **

Un sourire franc étire mes lèvres malgré moi. Les souvenirs de notre adolescence sont beaux et gravé dans ma tête… dans mon cœur également. Elle évoque nous souvenirs commun, ils ne sont pas morts en elle. Mon regard cherche le sien, mais elle détourne encore le regard, m’évitant comme elle le faisait à l’époque… quand elle cherchait à se dérober et nier l’évidence. Les années sont passées oui, mais les choses ont peut être pas changé tant que ça finalement. Quant elle tente de se dérober je la retient en attrapant sa main. La toucher ainsi me fais l’effet d’une décharge électrique. Elle est surprise, si elle ne dit rien son regard parle pour elle. Elle est troublée tout autant que moi. Je devrais lâcher sa main, mais j’en suis incapable. Je n’y parviens pas, je dois dire quelque chose… et vite. Je la remercie alors d’avoir pris soin de moi. La banalité de mes mots me fou en rogne. J’aurais put trouver mieux très certainement mais je ne voulais pas qu’elle parte. Je voulais profiter de sa présence quelques instant de plus. Je suis comme scindé en deux. Une part de moi lui en veux terriblement quant la seconde la désire avec tout autant d’ardeur qu’au premier jour. Deux sentiments contradictoire qui vont finir par me rendre fou.

Elle ne retire pas sa main, elle ne tente pas de se soustraire à mon emprise. Son pouce dessine des cercles sur la paume de ma main, un contact agréable et léger tout simplement délicieux. Elle a encore sur moi un pouvoir qu’elle ne soupçonne même pas. **Réussir… En détruisant tout le reste...** Je ne peux pas lui donner tords. Sa vie professionnelle semble brillante, elle a réussi c’est évident, mais elle nous a détruit au passage. Là-dessus je ne peux pas lui donner tort. A ses mots, ma main se resserre doucement sur la sienne. “ Il y a des choses qui ont parfois besoin d’être détruites… pour être reconstruite.” Est-ce que je parle de notre histoire ? A elle de l’interprété comme elle le souhaite. Peut être à t elle refait sa vie, certainement même, j’ai du mal à croire qu’une femme comme elle puisse être seule. Mais une part de moi voulait savoir le phénix pouvait renaître de ses cendres. Je dois savoir si je me fais des idée ou si cette lueurs que je perçois dans ses yeux ce sont des regrets.   **Je ferais de mon mieux pour que tu puisses sortir vite… **  Sa main lâche la mienne, elle hésite, elle est fébrile mais je ne la retient pas une nouvelle fois. Je marche sur des oeufs et je ne sais pas comment réagir. Elle provoque en moi des émotions tellement contradictoire que je suis à l’ouest complet. “ Merci Albane”  Elle s’éloigne et s’approche de la porte. Je sais que dès qu’elle l’ouvrira ma famille envahira la chambre et elle s’éloignera et disparaîtra peut être à nouveau. A cette idée une angoisse me noue la gorge. Pas une nouvelle fois… Cette fois ci je peux peut être changer les choses… Insister comme je l’ai fais à l’époque. “ Attends … Accorde-nous une soirée, rien qu’un soir pour te remercier de t’être occupé de moi. Je te dois bien ça. ”  Je me sent terriblement bête à cet instant. J’insiste  alors qu’elle m’a déjà fait comprendre par le passé qu’elle ne voulait plus rien avoir à faire avec moi… j’ai besoin de quoi pour comprendre ? Qu’elle en rajoute une couche ? Je n'aurais au moins rien à me reprocher après ça j’aurai essayé… une dernière fois.



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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyVen 27 Jan - 15:32





❝ The Game of Fate ❞
- Reyna Hazan & Finn Wilson -
Il y a certaines blessures que même le passé n'est pas en mesure de guérir...
   
Son sourire, l’intensité de ces yeux lorsqu’il sourit, tout ça te ramène tellement loin en arrière. Des dizaines de filles auraient tués pour bénéficier de ce que tu avais. Des moments magiques où tu n’avais pas besoin de mettre des mots sur ce qui se passer dans ta tête lorsque tu étais avec lui. Il savait tout de toi, il comprenait tes comportements là où d’autres te voyait comme instable ou lunatique. Il savait d’un regard quand tu n’allais pas bien, et manœuvrer avec la plus parfaite des discrétions pour t’approcher et prendre soin de toi. Tout comme tu savais dans ces yeux lorsqu’il n’allait pas bien et que son sourire de merdeux tenté de l’éclipser. Pour tous, il était l’image parfaite du mec qui n’avait aucun problème, bien dans sa peau. Mais même le plus parfait des hommes possèdent ces peurs et démons. Vous n’étiez que des gamins, des gosses découvrant ce que c’était de vivre un véritable amour. Tu ignorais juste à quel point ça serait douloureux d’y mettre un terme. A quel point, avoir une âme sœur était déchirante au moment d’y renoncer. On dit que le temps efface mêmes les blessures les plus profondes, pourtant lorsque c’est sa main qui recouvre la tienne, tu sens la plaie s’ouvrir tel un poignard s’enfonçant aisément dans ta chaire. Certaines plaies ne peuvent être totalement guérie. Il a fallu que Finn soit aux portes de la mort pour te rendre compte qu’un seul regard de lui, suffisait à te faire replonger.


“ Il y a des choses qui ont parfois besoin d’être détruites… pour être reconstruite.” Que fait-il ? N’a-t-il pas suffisant appris du passé ? Ça fait des années que vous êtes séparés. En somme, pour le monde entier ce n’était qu’une amourette de lycée qui a pris fin. Tu es presque même sûr que certains élèves ne savaient même pas que vous étiez tout les deux. Tu mettais tellement d’énergie pour que ton père ne comprenne pas ce qui se passait. Qu’il ne sache jamais que ton âme lui appartenait. Pourquoi te dire aujourd’hui que les choses peuvent se reconstruire ? Non… Plus rien ne reste de vous. Ces mots attirent ton regard dans le sien, tu y plonges sans doute un peu trop profondément. Tu regretteras de l’avoir fait, tu le sais. Tu te reprends immédiatement, sans doute trop tard mais tu romps votre rapprochement. Il te remercie et tu approuves, il faut que tu sortes de cette pièce et vite. Tout le temps que tu passes auprès de lui, te feront replonger. Il y avait une explication au fait que tu partes et le quitte ainsi. Tu savais que si tu le recroiserais tu ne tiendrais pas tes résolutions. Tu devais le protéger, l’empêcher de te poursuivre malgré sa ténacité qui n’a pas de limites. Tu empoignes la porte de sa chambre pour la franchir alors que tu l’entends de nouveau. Il demande une soirée, juste pour te remercier, et c’est la pire idée qui ne lui soit venu. Tu dois rassembler tout ton courage, lui dire d’oublier le passé, d’enterrer de nouveau profondément tous ce qui semble vouloir refaire surface. Ton regard revient sur lui et tu pinces tes lèvres.


- On sait tout les deux que ce n’est pas une bonne idée…


Tu désapprouves, le regard douloureux et franchit finalement la porte. Dans le couloir, tu te précipites loin de la chambre, te dépêchant de fuir ce qui semble impossible à repousser. Tu te réfugie dans une réserve et ferme la porte, le cœur battant, la respiration haletante alors que tes larmes surviennent sans prévenir. L’ensemble de ton corps tremble, tu es terrorisée, paniquée à l’idée que toute la douleur revienne. Tu y resteras un moment alors que la famille de Finn l’ont rejoint. Plus d’une heure te sera nécessaire pour te reprendre et faire en sorte que ton masque d’indifférence revienne sur ton visage. Tu donneras tes instructions aux infirmières quant à la suite de la prise en charge de Finn, remettant le dossier entre leurs mains mais sans avoir pu t’empêcher de relever son numéro de téléphone. Tu rentreras chez toi, faisant ton possible pour oublier mais… on oublie pas quelqu’un comme lui.


Cette nuit-là, ton colocataire finira par rester dormir dans ton lit. Les cris dans tes cauchemars seront d’une intensité et d’une régularité folle. Toujours le même rêve, Finn et toi vous regardant amoureusement dans sa chambre, tu l’écoutes te dire qu’il t’aime, et tu t’apprêtes à lui répondre. Puis ton père entre dans la pièce de demande de venir avec lui, tu refuses. Une arme se distingue au bout de son bras, il la relève, Finn se redresse du lit et le bruit assourdissant de la détonation retentie. Tu te réveilles en hurlant et tu mets comme toujours un certain temps à retrouver ton esprit. Ce cauchemar te poursuit depuis maintenant 10 ans.


[…]


48h se sont passées depuis ta dernière visite à Finn. Aujourd’hui tu tournes avec le neurochirurgien qui est arrivé avec du retard sur l’urgence de Finn. Il tient à voir son état et l’évolution clinique avant d’accorder son autorisation de sortie. Pénétrant dans la pièce, le Dr Harris te précède alors qu’il approche de Finn.


« Comment va notre cher policier !? Vous n’aviez pas fait les choses à moitié jeune homme. Comment vous sentez vous ? Allez y Levez vous ? Pas de vertiges ? D'inconfort ? »



Ton regard fait en sorte de rester rivé sur le sol ou sur le dossier de Finn. Tu tentes par tous les moyens de renoncer aux appels qui te pousse en sa direction.


« Vous avez eu de la chance mon vieux. Heureusement que le Dr Païs a prit les devants. Elle a refusée de m’attendre pour l’intervention, laissez-moi vous dire que j’étais prêt à lui filer le savon de sa vie. Mais l’urgence étant réelle, je crois que sans ma résidente nous ne parlerions pas aujourd’hui ensemble. Son risque vous a sauvé la vie. »


Tu serres la mâchoire. Pourquoi est ce que ce connard d’Harris dit ça ? Il vient clairement de dire à Wilson que tu étais la nana qui l’avait arraché à une mort probable. Ton regard ose à s’aventurer sur lui, tu inspires tente de rester imperméable mais c’est impossible. Harris le salue et s’éclipse pour voir le patient suivant alors que tu restes clouée sur place. Incapable de bouger.



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Dernière édition par Albane Païs le Sam 28 Jan - 18:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptySam 28 Jan - 15:54

The game of fate  × ft. ALBANE & FINN


La revoir me replonge ainsi dans des souvenirs douloureux. Tout ce que je fuis depuis des années me reviens en pleine figure de la manière la plus violente qui soit. C’est douloureux et pourtant je n’arrive pas à lui en vouloir comme je le devrais. Pour la manière odieuse dont elle a mis un point final à notre histoire je devrais même pas vouloir lui adresse la parole, mais c’est plus fort que moi. Il y a quelques choses en elle qui m’attire comme un aimant. Plus je résiste, plus cette attraction démesuré semble vouloir s’amplifier. Les années sont passées et j’ai pourtant l’impression que peu de chose ont changé, qu’elle est la même que celle que j’ai connue et aimé désespérément. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours su quand quelque chose n’allait pas, quand elle était tourmentée…

Pourquoi j’ai fais ça ? Pourquoi j’ai attrapé sa main, la serrant dans la mienne ? Je ne suis plus rien pour elle, plus aujourd’hui. L’eau à coulé sous les ponts et le temps m’a probablement gommé dans son esprit. Pourtant, une part de moi espère encore compter à ses yeux. Un espoir infime étreint mon coeur quand mes iris sondent les siens, en quête du moindre indice me prouvant que tout n’est pas mort. Qu’il reste un espoir aussi infime soit-il.

J’ai imaginé la revoir tant de fois, je me pensais capable de rester de marbre, capable de lui dire a quel point elle m’a fait mal. Qu’elle est derrière moi désormais, mais en un seul regard toutes mes certitudes ont volé en éclat. Il lui aura fallut que quelques seconde pour foutre une pagaille monstre dans mon coeur et dans ma tête. L’espace d’un instant, quelques secondes tout au plus j’ai crus percevoir dans ses prunelles l’once d’un espoir. Cesse de lutter contre toi-même Albane putain… quand je la vois aussi bornée j’ai envie de l’attraper pour la serrer contre moi comme je le faisais par le passé pour l’apaiser. Caresser doucement la peau fine et sensible de sa nuque, effleurer la douceur de ses pommettes… mais je reste figé, de marbre. Je ne peux plus me le permettre et c’est rageant. Je tente de la retenir une dernière fois en espérant obtenir un tête à tête avec elle juste un soir…  Tout comme elle je sais que c’est une mauvaise idée que nous céderions probablement à cette attraction folle  qu’il y a entre elle et moi. On sombrerait une nouvelle fois dans un tourbillon qui nous dépasse et nous consume.

On sait tout les deux que ce n’est pas une bonne idée…

Je soupire quand je sais qu’elle a raison mais qu’au fond j’espérais la voir céder, mais ç'aurait été trop facile tellement indigne de la femme compliqué qui me fait chavirer. Un micro sourire anime mon visage l’espace d’un instant j’ai l’impression d’avoir été catapulté à l’époque du lycée ou elle mettait tout en oeuvre pour m’éloigner… mais en agissant ainsi elle obtenait de moi tout le contraire, et les choses ne semble pas être tellement différente aujourd’hui. Sa froideur n’a pas d’emprise sur moi. Ce que j’ai lu dans ses prunelles… je n’ai pas pus me tromper. Ou alors… peut être que si ? Je suis le roi des cons à courir ainsi après une femme qui me repousse sans cesse.

Elle ne me laisse pas l’opportunité de lui répondre. Elle est déjà dehors ne me laissant pas d’autre option que d’accepter son refus. Merde ! J’ai les poings serrés et la mine fermé quand ma mère et ma soeur rentre dans ma chambre comme des folles, se précipitant autour de moi pour s’assurer que je vais bien. Ma mère n’a jamais su pour Albane et moi, Sam, si c’est elle qui m’a ramassé à la petite cuillère quand elle m’a largué. Cette dernière darde sur moi un regard lourd de sens. Je l’ignore car je refuse d’entrer dans ce débat avec elle. Je sais ce qu’elle me dira et soyons clair, je ne veux pas l’entendre.

******

Deux jours sont passé depuis que je me suis réveillé dans cette chambre d’hôpital. Tout le monde est aux petits soins avec moi, ma famille, mes collègues sont passé me voir pour prendre de mes nouvelles. J’espère être rapidement sur pied pour me noyer dans le travail et cesse de penser à cette déesse qui inonde chacune de mes pensées. Mon esprit est tellement accaparé par Albane que je n’ai même pas remarqué cette petite infirmière que je ne laisse pas indifférente. Dans d’autre circonstance j’aurai peut être profité de le situation jouant les connard séducteur pour tirer mon coup et me changer les idées, mais je n’ai pas la tête à ça.

Le Doc rentre. Aujourd’hui avec son aval je dois enfin pouvoir me tirer de ce lit d’hosto. Mon coeur manque un battement quand je l’aperçois en retrais. Elle n’est pas repassée depuis mon réveil. Rien. Silence radio. Je ne peux pas lui en vouloir au fond, c’est ainsi qu’elle a toujours fonctionné. La fuite plutôt que d’affronter les choses. J’écoute que d’une oreille distraite Harris qui m’examine avant de me donner sont aval.

 « Comment va notre cher policier !? Vous n’aviez pas fait les choses à moitié jeune homme. Comment vous sentez vous ? Allez y Levez vous ? Pas de vertiges ? D'inconfort ? »

“ Non rien de tout ça, je me porte comme un charme. Prêt à reprendre du service”

Je suis trop pressé je le sais mais j’ai besoin de forcer mon esprit à penser à autre chose. Ici c’est pas possible. Ici, elle est omniprésente et j’espère la voire apparaître dans l’encadrement de la porte dès qu’elle s’ouvre.

« Vous avez eu de la chance mon vieux. Heureusement que le Dr Païs a prit les devants. Elle a refusée de m’attendre pour l’intervention, laissez-moi vous dire que j’étais prêt à lui filer le savon de sa vie. Mais l’urgence étant réelle, je crois que sans ma résidente nous ne parlerions pas aujourd’hui ensemble. Son risque vous a sauvé la vie. »

Quoi ? Mon regard se porte instantanément sur elle, la dévisageant alors qu’elle s’évertue à regarder le sol. Elle évite d’affronter mon regard. Encore. Elle a peut être peur de ce que je pourrais y lire… Albane m’a sauvé la vie, ses mots raisonnent dans ma tête. Je n’écoute même plus Harris qui s’éclipse après m’avoir donné son accord de sorti. Elle reste là. Seule avec moi, comme si elle était figée sur place. Je viens m’assoir sur le bord du lit quand elle ose enfin relever son regard sur moi.

“ Tu m’as sauvé… ? ”

Nous sommes seuls et je me lève pour m’avancer lentement vers elle. Je connais la réponse à cet question mais je veux l’entendre de sa bouche. Je cherche encore à comprendre pourquoi elle ne m’a rien dit…  Je suis à présent si proche d’elle qu’elle peut sentir mon souffle chaud sur son visage. Son parfum m’enivre je darde sur elle un regard emprunt à la fois de reproche et de tendresse. Elle évoque des émotions tellement contradictoire en moi. Je sais plus ou j’en suis. Je ne sais plus ce que je veux. Je ne sais pas si j’ai envie de la prendre dans mes bras ou au contraire de l’envoyer chier… lui dire que si tout est finis que rien ne sera plus jamais possible il est préférable qu’elle disparaisse ici et maintenant… Je ne dis rien… Lui demander de disparaître j’en suis incapable, même si je souffre un peu plus à chaque seconde qu’elle est là plantée devant moi je n'en ai rien à foutre. La revoir a mis en évidence une chose : rien n’est plus douloureux que son absence. Ma main attrape la sienne. Mon regard dans le sien, il serait si facile de caresser sa joue, d’écraser mes lèvres contre les siennes… malgré cette envie impérieuse je ne fais rien. Je me contente de caresser doucement sa main, le pressant doucement dans la mienne.  

“ Le destin t’a remis sur ma route au bon moment on dirait... ”

Sans elle, sans son intervention je ne serais peut être plus de ce monde. Est-ce un coup du destin ? Y a t il une force qui nous dépasse qui a fait se recroiser nos routes ? Ou est-ce un simple hasard ? Je n’en sais foutre rien mais la seule chose que je sais au fond de moi c’est que je ne suis pas prêt à la laisser disparaître dans la nature une nouvelle fois. Quand je prononce ces derniers mots ma main libre vient effleurer sa joue l’incitant à affronter ce regard qu’elle cherche trop souvent à fuir. Il est tant d’affronter les choses Albane… de cesser de fuir.



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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyLun 30 Jan - 13:45



❝ The Game of Fate ❞
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Il y a certaines blessures que même le passé n'est pas en mesure de guérir...
   
Il a l’air d’aller bien. Tu regardes ce connard d’Harris qui comme à son habitude parle trop, fanfaronne et fait bien trop de dialogue pour ne rien dire. Tu sais que Finn va bien, tu le sais parce que même si tu n’es plus repassée dans sa chambre depuis 48h, tu as scruté son dossier et ces analyses comme s’il s’agissait de ton propre patient. Aucune donnée ne t’a échappé, s’il y avait la moindre chose qui clochait tu l’aurais remarquée, pour lui encore plus qu’un autre. D’une certaine manière il est ton patient, tu l’as sauvé après tout, mais il vaut mieux pour vous deux qu’il n’en sache rien. Parmi toutes les caractéristiques que possède ton ex petit ami, celle qui prime sur tout c’est la ténacité. Il y a sans doute beaucoup de choses qui ont changé en 10 ans. Beaucoup de femmes sans nul doute, entrées dans sa vie. Il n’est probablement plus le gars que tu connaissais comme s’il était une part de toi, à l’époque. Pourtant quand ton regard se repose sur lui, tu n’arrives pas à le voir autrement. Il semble être le même, ce même regard pétillant, ce sourire à en faire vriller n’importe qui, ce charisme qui continue de hanter ton esprit et cette aura qui t’attire envers et contre tout. Toi aussi tu as beaucoup d’hommes depuis lui… Toi aussi tu as cumulé les conquêtes comme on cumule les bonbons à Halloween. Parfois plusieurs le même soir. Pourtant tu n’as jamais pu aimer quelqu’un d’autre que lui. Est-ce qu’une autre femme à compter dans sa vie après toi ? Est-ce que ses sentiments étaient aussi intenses que les tiens ? Est-ce que lorsqu’il frôlé le corps d’une femme il te recherchait ? Toi oui. Tu as recherché durant des années la sensation que ces mains à lui, pouvait provoquer en toi chez un autre. Le vertige que tu ressentais lorsque ces iris s’enfonçaient dans les tiennes. Tu n’as obtenu que des déceptions l’une après l’autre.


Il se lève de son lit sur les consignes du neurochir et tu déglutis pour éviter de déposer tes yeux sur sa musculature, que tu aperçois derrière un tee shirt bien trop moulant. Il est encore plus sculpté qu’à l’époque où il était capitaine d’équipe. Les petites infirmières n’ont pas été insensibles à lui d’ailleurs, tu as entendu l’une d’elle dans les couloirs dire qu’elle n’avait pas pu résister à l’envie de déposer son numéro sur un bout de papier sur son plateau repas. Ce genre de petites manigances t’amusent en temps ordinaire, pourtant en l’ayant entendu fantasmer sur Finn, tu as eu envie de la plaquer au mur en lui comprimant la gorge. Si fort que ces yeux sortiraient légèrement de leurs orbites, que la cyanose la gagnerait et que l’étouffement se ferait sonore. Plus jeune, tu étais folle de jalousie. Tu ne te l’expliques pas mais pourtant durant plus de deux ans, ne pas piquer une crise dès qu’une lycéenne s’approchait de lui été pour toi une véritable épreuve. Tu n’avais jamais aimé aussi possessivement, aussi intensément.


Harris balance finalement ce que tu préférais garder secret. Tu entends l’annonce du titulaire comme un coup de fouet contre ta peau. Ton regard ne se relève pas du dossier, pourtant tu sais que les prunelles envoutantes de ton ex sont rivés sur toi. Tu as toujours su quand, même dans une pièce bondée de monde, il était en train de te regarder. Son regard provoque une trainée de frissons contre ton épiderme et on dirait que les années n’ont rien changé à cela. Harris valide sa sortie et te laisse dans la pièce, alors que tu es incapable de bouger. Tu aimerais afficher plus de détachement mais tu sais que c’est probablement la dernière fois que tu le revois. Son timbre de voix à l’air surpris lorsqu’il te demande si tu l’as sauvé. Comment pourrait-il en douter ? Tu es peut être parti il y a dix ans mais contrairement à ce qu’il pense, ce n’était pas ce que tu voulais… Non. Toi tu aurais voulu tout simplement passer toute ta vie à ces côtés. Tu te rends compte que tu ne lui as pas répondu et tu soulèves enfin tes iris prête à trouver une banalité quelconque à redire, sauf qu’il se lève, s’approche, qu’il vient même franchir une distance qui serait convenable pour vous deux.  La chaleur de son souffle est perceptible, et son parfum survient familièrement pour éveiller tes sens. Il est trop proche, trop sur de lui quand il glisse sa main dans la tienne. La décharge électrique revient instantanément pour se diffuser dans chaque fibre de ton épiderme. Tu déglutis en baissant ton visage, articulant doucement.


- J’ai juste fait mon boulot Monkey. Rien de plus.


Tu sais qu’il repérera le mensonge. Peut-être que 10 années d’absence vous opposent mais ce qui est sûr c’est qu’il t’a trop connue pour savoir quand tu mens. Il dit que le destin t’a mis sur sa route au bon moment et tu désapprouves. Sa deuxième main vient contre ta joue, et tu dois prendre sur toi pour ne pas littéralement franchir des limites qui causerait de nouveau de la souffrance chez lui. Pour ne pas avancer et venir prendre ce que personne n’a su te donner en dix ans. Tu te doutes parfaitement que votre rupture n’a pas été simple à encaisser pour lui non plus, alors tu refuses de lui refaire du mal. Ta main vient doucement s’enrouler autour de son poignet, le caressant, tu fermes les yeux à son contact contre ta joue et ton visage se laisse aller contre. Son toucher, sa peau, son odeur, tu fronces les sourcils de douleurs, c’est une véritable torture de ressentir à nouveau tout ça. Tes prunelles s’ouvrent et plongent dans la profondeur de son âme. Ton rythme respiratoire s’accélère tout comme ton pouls. Tu le dévisages, il est toujours aussi beau. Tu mordilles ta lèvre inférieure sous la nervosité, tu es un fauve qui ronge ces barreaux. Un prédateur luttant contre ces instincts pour le préserver de toi, et du mal que tu causeras forcément en suite.


- Finn… s’il te plait.  


Tu l’examines, tes iris devenant luisantes. Tu souffres, tu agonises qu’il soit là si proche et à la fois si inaccessible. Qu’il soit toujours aussi attirant et interdit. Magnifique et défendu. Ton front se dépose contre le sien.


- Je t’en prie.





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Finn Wilson
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyMar 31 Jan - 20:28

The game of fate  × ft. ALBANE & FINN


Dix années se sont écoulées depuis la dernière fois que j’ai posé mes iris sur elle. Pourtant, quand je la regarde là, ici et maintenant, j’ai l’impression que nous nous sommes jamais quittés. Le temps n’a pas fait son oeuvre, il n’a pas limé mes sentiments. C’est comme si je les avais ensevelis sous une épaisse carapace durant des années, que j’avais finit pas croire qu’ils n’existaient plus… mais je me suis trompé. La revoir me renvois cette vérité en pleine gueule et c’est douloureux. Je n’ai plus aucun droit sur elle, je n’ai plus le droit d’être possessif ou même d’espérer quoi que ce soit. Même si je ne distingue aucune bague à son doigt, elle a probablement refais sa vie. Ca serait logique, ce serait normal et pourtant une part de moi espère que je me trompe, qu’elle est dans le même état que moi. Il me semble avoir perçut quelque chose dans ses iris hypnotique, pendant une fraction de seconde son regard avait changé, une forme étrange de tendresse avait prit la place de la froideur et de l’indifférence. J’espère ne pas me tromper… mais si rien n’a changé Albane est si compliquée que je ne peux être certains de rien.

Ses 48H dans cette chambre d’hôpital m’ont semblées interminables, et ce, malgré les nombreuses visites que j’ai pus avoir. Mon esprit était focalisé sur une seule chose, une seule personne. Albane. Cette femme a le pouvoir de retourner mon cerveau d’un seul regard… C’est dingue. En temps normal je me serais amusé de voir ses petites infirmières  me tourner autour, espérer de moi un peu plus qu’un sourire charmant, mais quand elle est dans le paysage, je suis imperméable à toutes ses tentatives de drague. Je pourrais m’amuser, fuir les complications, la souffrance serait pourtant si facile, mais je ne suis pas de ce qui cède à la facilité.

Le neurochir fait son bilan en vue de m’autoriser enfin de me tirer de cet endroit. Me sentir à la fois si proche et si loin d’elle est insupportable. Je me répète que j’ai pas le droit de nourrir de nouveaux espoirs la concernant, mais c’est peine perdu. Je n’arrive pas à détacher mon regard de sa silhouette en tout point parfaite. Seuls dans la chambre je m’approche d’elle, je suis attiré comme un papillon par la lumière. Mes iris ne peuvent se détacher d’elle, quand elle s’évertue à fixer le sol. Si je suis persuadé que si je la laissé froide et indifférente, si tout était mort entre elle et moi elle n’aurait aucun problème à soutenir mon regard. Je me convainc que ce mal aise qu’elle me laisse apercevoir est une sorte d’aveu de sa part. Je sais que je tire peut être des conclusions trop hâtive, mais si je n’essayé pas de démêler le vrai du faux je m’en voudrais le reste de ma vie. Je refuse de vivre avec des regrets.

J’ai juste fait mon boulot Monkey. Rien de plus.

J’arque un sourcils interrogateur quand je n’en crois pas un mot. Elle a prit des risque pour me sauver la peau, elle est intervenue sans l’aval de son titulaire, elle aurait put perdre son poste. On ne prend pas ce genre de risque pour un inconnu. Ma main ne peut s’empêcher de serrer la sienne, ses doigts fin, sa peau d’une douceur dont je me souviens avec précision. Combien de fois ais je imaginé que je serrais Albane dans mes bras alors qu’il s’agissait d’une énième conquête vide de sens ? Bien trop souvent… Je n’ai jamais trouvé personne lui arrivant à la cheville.

Ma mains libre remonte pour caresser sa joue. Sa peau d’albâtre m’appelle et je pourrais me noyer dans l’immensité de ses yeux bleu. Je pince mes lèvres férocement quand je résiste à cet envie impérieuse de l’embrasser, venir ceuillir ses lèvres serait si facile à cet instant. Le regard qu’elle m’accorde n’est pas plein de colère… de frustration… de tristesse… Elle ne me repousse pas. Pas nettement du moins. Ses dents qui viennent torturer cette lèvre que je voudrais posséder dès maintenant. Putain elle me rends fou. Là, c’est comme si elle agitait un chiffon rouge devant un taureau.

Finn… s’il te plait. Je t’en prie.

Je sent sa détresse. Je ressent la même tristesse qui l’étreint, mais je n’ai pas la même retenue qu’elle. Je ne sais pas résister à cette attirance si forte qu’elle me détruit de l’intérieur.  Dix ans se sont écoulés et pourtant j’ai l’impression d’être le gamin qui c’est fait jeter par l’amour de sa vie.

“ Dis-moi de m’en aller Albane… si c’est vraiment ce que tu veux, mais j’en doute si c’était le cas tu ne serais déjà plus là…  ” Mes doigts glissent délicatement sous son menton, la forçant la planter ses iris dans les miens sans qu’elle est la possibilité de se dérober. “Dis-moi que tu ne ressens rien et je recule… quitte cet hôpital sans me retourner. ” Je veux l’entendre me le dire… et sans tricher, ses iris dans les miens elle ne peut mentir. Elle n’en a pas le droit… et si elle essais je me plais à penser que je le saurais. Elle n’a jamais su me mentir.



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Albane Païs
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyMer 1 Fév - 13:54




❝ The Game of Fate ❞
- Reyna Hazan & Finn Wilson -
Il y a certaines blessures que même le passé n'est pas en mesure de guérir...
   
Aucun n’a jamais été en mesure de te séduire après lui. D’une parce que tu as refusé tout attachement, proximité ou relation. Deux parce que, aimer fait bien trop mal, et que tu as beaucoup souffert et pleuré son absence. Ce dont il n’a même pas soupçonné l’impact. Trois, parce que ton corps comme ton âme n’était pas en mesure de refouler ce qu’ils ressentaient en sa présence. Alors tu t’es interdit toute affection que l’homme face à toi soit BT ou ignorant, n’avait aucune d’importance. Tu devais te protéger, oublier ce qu’être amoureuse était en mesure de provoquer en toi. Oublier que tu connaissais ton âme sœur et faire comme s’il n’avait jamais existé. Parce que si tu ne le faisais pas, ton père agirait réellement pour que son existence ne soit qu’un souvenir. Aujourd’hui comme il y a dix ans tu n’es pas plus libre. Ta vie semble épanouie et d’une certaine manière c’est le cas. Tu es une brillante résidente, tu es une BT accomplie, vivant des plaisirs sensuels de la chair à outrance, tu es équilibrée, sportive, respectée. Tu as littéralement tout ce que tu désires… Tout sauf lui. Ton père s’il veillait à tes relations à l’époque, te cherche à présent un mari. Il manigance déjà dans ton dos, ton union avec le fils Fontanges. Qui tu le sais nourris des sentiments pour un autre homme lui aussi… Devrais tu songer à cette union ? Tu n’en as pas la moindre intention sauf qu’il y a presque une semaine Finn est arrivé sur un brancard. Finn a embrumé ton esprit pour que tu ne puisses plus penser à autre chose qu’à lui et toutes ces années vous séparant. Ça n’aurait pas dû arriver… Vos routes étaient belles et bien tracées loin l’un de l’autre, mais au moins il était en sécurité loin de toi.


Pourtant c’est arrivée, et en toi règne un bordel sans nom depuis. Tu passes ton temps à penser à lui, à te demander si tu comptes encore, si durant toutes ces années il a pensé à toi, si une autre était en mesure de t’avoir éclipsé. A te torturer l’esprit avec des questions sans importance. Et outre le chaos dans ton esprit, il y a cette espèce de manque qui a prit naissance dans ton abdomen. Cette envie irrépressible qui s’est insinuée en toi et qui te pousses vers lui. Tu avais plus ou moins réussi à dominer ce désir, mais Harris t’a convié à faire son tour de patients avec lui. Et à présent te voilà face à l’homme le plus dangereux au monde à tes yeux pour toi. Un homme qui voit encore en toi une jeune femme parfaite, une âme qu’il connait et possède sans faire quoi que ce soit. Tu es pourtant celle qui l’a détruit il y a plusieurs années. A-t-il oublié ? Tu l’as fait et tu es capable de recommencer. Tu fais de ton mieux pour refouler l’affection qu’il t’arrache en te regardant, en t’effleurant la peau, en se tenant tout simplement face à toi. Son corps comme son esprit sait parfaitement comment faire face au tien ? Tu tentes de garder de la distance, mais c’est peine perdue. Tu le supplie, tu ne sais pas réellement de quoi en réalité ? D’arrêter ? De reculer ? Ou de simplement continuer ? Tu lui refuses l’accès à tes iris mais il en prend tout de même le contrôle en soulevant ton menton et en y plongeant. Cherchant comme il le faisait avant à savoir ce que tu penses. Tu l’écoutes dire que si tu souhaites son départ il le fera mais qu’il doute de ta véritable envie. Tout est si compliqué. Ne comprend-t-il pas que si tu fais tout ça, que tu t’es éloigné de lui c’était pour lui épargner des ennuis ? Pour le protéger d’un monde qui n’accepte pas la totale liberté de leur membre ? Un monde où, si tu ne te plis pas aux règles, elles se chargent de faire en sorte que toi tu plis. Tes prunelles retrouvent la profondeur de l'ambre de ces iris. Il est tellement beau… Il te répète de lui dire que tu n’as pas de sentiments et tu sens l’une de tes perles salines s’extirpées de ton œil droit, pour dévaler doucement ta pommette. Si Finn possède la ténacité, ton plus grand pouvoir à toi c’est la manipulation. Sauf que ce don tu n’as jamais été en mesure de l’exercer sur ton ex petit ami, en tout cas pas sans qu’il ne s’en aperçoit. Sauf peut-être le jour où tu as dû renoncer à lui… Tu tentes d’échapper à son emprise mais l’attirance est déjà en train de ronger les freins que tu obstines à garder. Tu déglutis prends ton courage à deux mains, tes iris se voilant de détermination, tu vas lui dire ce qu’il veut entendre et l’empêcher de ruiner tout ce que tu as du faire il y a 10 ans.


- Je… Tu… Il faut que tu…


Tu sens la frustration te rendre nerveuse, comme si ton propre esprit refusait de dire ce qu’il faut. Ce n’est clairement pas ton genre de bégayer, ou de montrer de la nervosité à qui que ce soit. Tu es plutôt connue pour ton franc parlé et ton apparence sure de toi. Mais… Sa bouche est tellement proche, ces iris t’appellent tellement fort, son souffle est tellement intense sur tes lèvres. Tu resserres la mâchoire, tu vas y arriver. Ton pouls s’accélère tu le sens, et tes lèvres tremblent de sa proximité. Ton bas ventre se contracte en sentant son parfum embaumé toute la pièce. Ta volonté s’écroule et soudain tu perds le contrôle.


- Je… Et puis merde…


Tes mains se posent sur ses flancs, tu l’attires contre ton corps. Ta bouche se jette sur la sienne, laissant tes lèvres se presser contre les siennes, de manière exigeante et affolée. Tu redécouvre son goût, sa manière de t’embrasser, de te toucher. C’est comme si tu retrouvais de l’air après une apnée bien trop longue. Tes mains se crée un chemin sous son tee shirt comme tu le faisais plus jeune, tes mains froides retrouvant la chaleur folle qu’il a toujours possédé. Tu es en train de plonger, son contact est en train de te faire frémir de la tête aux pieds, à mesure que tu le goutes tes défenses s’amenuisent, il faut que tu t’arrêtes alors brusquement tu le repousses et recule. La respiration saccadée, le cœur palpitant, le regard affolé et ta langue passant sur tes lèvres comme pour sentir une seconde de plus sa présence. Il avance d’un pas et ta main se projette en avant, tel un "non", comme pour lui demander sans un mot de rester où il est.


- Tu dois t’en aller Finn. Je donnerais les documents nécessaires à une infirmière qui viendra te les faire signer.

Tu reprends le dossier en le regardant, le guettant comme s'il était un animal prêt à te dévorer. Tu préférerais presque...


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Dernière édition par Albane Païs le Jeu 2 Fév - 8:43, édité 1 fois
Finn Wilson
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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyMer 1 Fév - 22:15

The game of fate  × ft. ALBANE & FINN

Certains diront qu’avec les nanas je suis un connard finis et quelque part ils ont pas tord. Après elle aucune n’a trouvé grâce à mes yeux, aucunes ne m’a donné envie de me poser sérieusement. Oui j’ai eut des histoires, beaucoup, mais c’était davantage un jeu ou alors des tentatives ridicules de me convaincre que j’étais passé à autre chose. C’est faux j’ai jamais tourné la page, et pourtant dieu sait que j’ai tenté de m’en convaincre. De toutes mes forces, de toute mon âme. Je me servais de toutes mes conquêtes comme d’un exutoire finalement. Un moyen d’oublier, d’ensevelir cette relation trop intense qui même si je ne l’admet pas ouvertement,  m’a brisé.

J’ai toujours pensé qu’elle n’a pas mis un terme à notre relation parce que ses sentiments étaient morts. Ca c’est ce qu’elle a avancé comme arguments pour me tenir à distance. Je n’en ai jamais crus un foutre mots, ses prunelles disaient l’inverse de ses mots… Mais elle était si sur d’elle, je l’ai laissé filer et il n’y a pas un jour où je n’ai pas regretté cette décision. Albane c’est le genre de femme pour laquelle on se bat… Sans relâche jusque dans les profondeurs des enfers si c’est nécessaire,  mais ça il m’aura fallu du temps pour le comprendre. Je le comprends enfin… maintenant que c’est probablement trop tard.

Le désir que sa simple vision diffuse en moi est brûlante et galvanisante. Je ne peux pas me détacher d’elle, c’est impossible, mais si je voulais m’éloigner je ne le pourrais. Pas sans avoir l’impression de m’arracher le cœur de la poitrine. Je suis si proche d’elle, c’est moi qui ai provoqué ce rapprochement, mais l’avoir si proche… et à la fois si loin ça me fais mal. L’amertume qu’elle a insinué en moi ce jour ou elle m’a dit ne plus m’aimer remonte… se mêle à ça un désir violent qui me vrille les entrailles. Je perd la tête, je suis incapable d’agir de manière raisonnable. La seule chose que je vois, c’est elle, ses lèvres… ses iris bleue qui m’attire comme un phare dans la nuit.

Elle me demande de m’arrêter, mais je ne l’entend pas. Je refuse de l’entendre. Je n’accepterai pas qu’elle se dérobe, qu’elle fuit mes iris brillant d’un désir qu’elle a vu mille fois. J’attrape son menton pour qu’elle n’est plus le choix. Elle ne peux pas me mentir les yeux dans les yeux. Elle n’en a jamais été capable et je compte bien là-dessus pour la confronter à la réalité. Je pourrais balayer ses dix années sans elle d’un revers de la main, c’est comme si elles n’avaient changé entre nous. Enfin… c’est ainsi que je le ressent. Je veux l’entendre me le dire. Dire qu’elle n’a pas de sentiments, qu’elle ne ressent rien. Elle ne dira rien, elle est tremblante fébrile. Son souffle est irrégulier. Elle peut jouer les reines de glace, elle est magnifique ainsi, mais je finirais par la faire fondre. Une larme perle au coin de son oeil, roule sur sa pommette. Le dos de mon doigt vient la cueillir doucement. Je voudrais lui dire que tout ira bien, que je serais là pour elle, mais je n’en ai pas le droit. Elle n’est pas… elle n’est plus ma petite amie.

Elle perds ses mots et ça ne lui ressemble pas. Elle bafouille et un fin sourire étire mes lèvres, quand même avec la meilleure volonté du monde elle est incapable de dissimuler l’intensité sans bornes des émotions qui la traverse.  Plus je me perds dans ses iris plus mon visage se rapproche du sien, résister à l’appel irrésistible de ses lèvres est une épreuve de tous les instants. Putain on devrait me décerner une médaille pour un pareil self control. C’est elle qui cède finalement à cette pulsion qui me tenaillait moi aussi. Ses lèvres foncent sur les miennes, mes entrailles se vrille quand elle m’offre à cet seconde précise tout ce que j’attendais. Une de mes mains glissent sur sa joue, glissant dans cou, sa nuque, quand la seconde attrape sa taille, glissant dans son dos pour la plaquer contre moi pendant que je la dévore avec un baiser d’une intensité rare. Violente. Ma langue part à la conquête de la sienne. Je gémis contre ses lèvres quand je sent ses mains froide glisser sous mon t-shirt. Tout remonte en moi… nous… elle… ce désir sans bornes qui est si intense qu’il en est douloureux. Je refuse de croire qu’après ce baiser un nous n’est plus possible. Je me moque de ses conditions, les siennes seront les miennes. Je ferais n’importe quoi pour elle, pour la toucher… pour l’embrasser. Je la sent s’abandonner contre moi mais elle me repousse brusquement, m’arrachant un gémissement de frustration. Je veux pas la laisser s’enfuir, mais elle m’interdit d’avancer, et pour une fois j’obéis et me fige. Dardant sur elle un regard plein de reproche. Elle m’insuffle le chaud et le froid… M’offrant un baiser d’une intensité unique avant de reprendre son rôle de reine des glaces.

“ Tu ne peux pas faire ça Albane… m'embrasser et me demander de m’en aller… ”

Non, elle ne peut pas faire ça, pas sans penser que je ne me battrais pas pour elle. Si je m’écoutais je foncerais sur elle pour la posséder ici et maintenant, mais je n’en fais rien. Je veux qu’elle comprenne d’elle-même qu’elle a besoin de moi autant que j’ai besoin d’elle. Un jour je lui demanderais la vérité, ses secrets qu’elle dissimule habilement. Le mystère l’a toujours entouré. Sa crainte maladive que l’on sache pour nous… les rumeurs circulant sur sa famille pas comme les autres. Je n’ai jamais cherché je n’ai jamais mis mon nez là où je devais pas par respect pour elle, parce que je pensais qu’elle se confierais à moi un jour… Ce jour n’es jamais venu.

“ Tes mots sonnent faux. ”  Je la regarde, inclinant légèrement la tête sur le côté. “ Je ne ferais pas la même erreur qu’il y a dix ans Albane. Dis-moi pour quelle raison tu t’obstine à me repousser… encore une fois… Tes yeux disent l’inverse de tes mots…  ” Je fais deux pas en avant lentement. “ Auquels dois je me fier Albane… Tes prunelles hypnotiques… ou tes lèvres tentatrices ? Je vais peut être trop loin mais je veux la mettre au pied du mur. Je veux l’entendre se justifier, expliquer ses signaux contradictoires qu’elle m’envoie. Je soupire, secoue la tête de gauche à droite doucement avant de reculer… comme si je jetais l’éponge, la laissant souffler et se dérober une énième fois.

” Tu sais quoi Albane… dérobe-toi encore une fois, fuis  comme tu sais si bien le faire. Mais de toi à moi… Tu te ment… Mais puisque tu y tiens… ” Une part de moi est exaspéré et je cache mon mal-être, ma souffrance derrière cet air non chaland avant de reprendre, uniquement pour la piquer au vif ” Soit gentille, et envois moi comment elle s’appelle déjà ?  Ah oui Tess, elle s’est montré si prévenante avec moi… ” La petite infirmière qui m’a dragué comme une folle, il fallait être aveugle pour ne pas s’apercevoir que je lui plaisais. C’est méchant de jouer sur la jalousie d’Albane… Mais à l’époque il n’y avait rien de tel pour la faire réagir.  Je sais… je suis un connard.



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MessageSujet: Re: The game of fate || Albane & Finn    The game of fate || Albane & Finn  EmptyJeu 2 Fév - 15:03



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Tu peux en dire ce que tu veux, ce baiser ne te laisse pas indemne. En t’abandonnant à sa bouche, tu as désespérément replongé. La droguée qui s’était sevrée s’est piquée de nouveau et aussi raisonnable et déterminée que tu veux l’être en faisant comme si ça ne changeait rien, au tréfonds de ton âme tu sais que c’est faux. Sans doute fait il cet effet là à d’innombrable femmes, mais des la première fois que tu as senti sa bouche contre la tienne, c’était le purgatoire. Un baiser de Finn n’a rien de doux. Il est passionné, animal, explosif. Cette manière de vous dévorer rien qu’avec des lèvres, il l’a toujours eu, cette façon de te désirer dans un baiser comme si lui aussi se consumait en le faisant. Est-ce toi qui l’a rendu comme ça ? Tu en doutes, il avait eu des petites amies avant toi. Celle qu’il fréquentait avant toi était la capitaine des Cheerleaders, une belle blonde charismatique, à qui tout le monde dans le lycée présageait de magnifiques enfants. Tu pourrais en rire, vu le QI de la demoiselle, les pauvres rejetons auraient terminé assistant mécanicien ou caissière. Tu es infâme et tu le sais, des gens très bien et courageux emprunte ce chemin pour simplement gagner de l’argent, survivre ou nourrir leur famille. En vérité, tu ne supportais plus de la voir avec lui après que vos yeux se soient croisés lors d’un de ces entrainements. Elle était d’une stupidité tellement profonde, à se vanter de sa popularité, de ces atouts… elle ne se rendait même pas compte que toi et lui ne pouviez plus vous détacher du regard lorsque vous vous croisiez. Ça a dérapé un jour, il a déboulé au détour d’un couloir, en retard pour son prochain cours et tous les élèves été déjà en classe. Toi tu avais simplement terminé ton cours de sport. Tu le revois te percuter, ton humeur massacrante prêt à lui démonter sa face de playboy. Puis il y a eu ses yeux encore une fois, qui l’espace d’un instant sont passés de l’ambre à l’émeraude. Sa bouche a légèrement tremblé et la seconde suivante tu étais plaquée contre un mur, à le vouloir, à te foutre complètement que la terre puisse encore tournée, tu ne voulais rien d’autre que lui. La simple pression de son corps contre le tien t’avait fait perdre la tête. Tu n’avais jamais connu ça, même dans un fantasme osé il n’y aurait jamais eu autant d’intensité qu’à cet instant là. Tu te demande si c’est à cet instant précis, que ton âme comme ton corps se sont retrouvés soumis à sa seule présence.


Alors quand tu replonges contre sa bouche, que ton corps l’épouse avec une ferveur incontrôlable, que tes mains se saisissent de la plus petite parcelle de peau qu’elles peuvent fouler, tu sais que c’est loin d’être anodin. Tu sais que ce n’est pas juste une pulsion qui te donnera des remords. Tu sais surtout que l’emprise qu’il a toujours eue sur toi, est encore vaillamment présente. C’est pour cela que tu le repousses, tentant par tout les moyens de retarder ou de réduire à néant un avenir qui ne sera jamais possible. Pas sans le mettre en danger. Parce que quoi que tu dises ce type face à toi, tu l’as dans la peau. Incrusté au plus profond de toi. Tu détailles son visage alors qu’il peine à reprendre son souffle et que sa frustration est à son comble. Ses caresses sur ta peau te brûlent encore, tu luttes comme une acharnée pour éviter de revenir contre lui et prendre ce dont tu manques des années. Son regard devient plus sombre lorsqu’il te dit que tu n’as pas le droit de faire ça, puis de lui dire de partir. D’une certaine manière, il aimerait comprendre et tu le sais. Mais tu ne peux pas lui parler de ce que tu es, de ce que ta famille est. Rien n’a véritablement changé… Penser qu’une relation pourrait renaître n’est qu’une utopie, tu devrais recommencer à le cacher, à faire croire à tout le monde qu’il ne représente rien à tes yeux, alors qu’il est tout. Tu baisses les yeux alors qu’il te dit qu’il sait que tes mots sont faux. Bien sur qu’il le sait. Tu l’écoutes te dire qu’il ne refera pas la même erreur qu’il y a dix ans et qu’il veut savoir pourquoi tu le repousses encore aujourd’hui, qu’il voit dans tes yeux que tu mens. Il s’approche et tu recules, le regardant avec de la crainte dans le regard. Comme si c’était lui qui pouvait véritablement te faire peur… Tu serres la machoire en l’écoutant dire qu’il ne sait plus à quoi se fier, tes yeux ou tes lèvres. Ton regard le fixe en le mettant en garde et tu inspires en silence. Que pourrais-tu bien répondre ? Que tu es une black templar ? Que toute ta vie est consacrée aux tiens, et que l’aimer n’est pas permis ? Tu en crève d’envie mais le poids d’années de servitude au BT t’écrase. Tu le supplie du regard. Il finit par désapprouver et à reculer, déçu de ne pas obtenir de réponses. Ces propos au sujet de ton comportement te coulent dessus, il a raison. Fuir à toujours été la solution que tu choisis. Son jugement aussi douloureux soit il parce que c’est le sien, te laisse muette là encore. Il prend son air de connard, celui qu’il maîtrisait à la perfection quand vous étiez encore des gamins. Il te jauge et se sert alors de ta plus mauvaise manie. La jalousie. Tu l’entends te réclamer Tess, l’une des petites soignantes qui craque pour lui et soudainement ton regard se voile d’une nuance orageuse. Tu le regardes de la plus méprisable des façons, en serrant ta mâchoire. Tu te redresses et malgré ton envie de ne rien laissé paraître, tu lui balances son dossier médical à la gueule.


- Tu sais quoi ? Va te faire foutre Wilson !  


Tu le regardes une dernière fois avec les iris pleines de rage. Tu prends la porte et la claque derrière toi avant de foutre le camp. Tu rejoins les infirmières, prétexte une migraine, et donne tes dernières consignes en précisant que tu veuilles que Geneviève, la soignante la plus âgée du service s’occupe de la sortie de Finn. En quittant l’hôpital tu troqueras ta blouse pour un legging et avalera plusieurs dizaines de bornes pour tenter de calmer ton chagrin et la fureur que Finn aura réussi à déchainer en toi.


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