Amari Jiwe-Sinclair | Quand la réalité rattrape la fiction !

Mon nom vous dit quelque chose ? Oui je suis la romancière Amari Jiwe-Sinclair. Beaucoup de personnes connaissent mon histoire. Ce n’est pas difficile, tu peux la trouver sur internet, sur plusieurs sites ou encore Wikipédia. Oui oui, tape Amari Jiwe-Sinclair, tu verras. C’est bon ? Non ?! Pas grave, je vais te faire un petit topo.

Petit retour dans le temps. 1992, le 03 octobre c’est ce jour-là que j’ai poussé mes premiers cris quand ma mère a accouché de moi, dans mon village d’Afrique natale, Zambési. Je suis la fille d’Aya Jiwe, une des filles du chef du village et de Tyler Sinclair, un explorateur américain qui s’est épris de ma mère quand il est venu ici il y a deux ans. De ce que je sais, j’ai passé un an dans mon village avant que mon père ne doive retourner aux Etats Unis et que ma mère et moi le suivirent. Cela a été un gros changement pour elle d’habiter une ville par rapport au village. Il a fallu qu’elle trouve un travail rapidement après avoir obtenu tant bien que mal sa Green Card. Tout se passait bien jusqu’à mes cinq ans, avant ce soir tragique qui a changé à jamais ma vie. Un camionneur ivre, un pont, la pluie, la voiture de mes parents. Il n’était pas sur le bon côté de la route et il les a percutés de plein fouet. D’après les secours, ils sont morts sur le coup quand il y a eu la collision et que leurs corps ont brulés quand la voiture a pris feu. Par chance, je n’y étais pas, je ne serais pas entrain de vous parler sinon, j’étais chez ma tante qui me garder pour la soirée, laissant une soirée en amoureux pour mes parents. Soirée en amoureux qui s’est finie en drame. Cela devait certainement se dérouler comme ça.

Je n’ai que très peu de souvenirs aujourd’hui de l’enterrement de mes parents et c’est ainsi que ma tante m’a recueillie et m’a élevée. Je me dis aujourd’hui heureusement que je l’avais sinon je me serais retrouvé en foyer d’accueil, transporter de familles d’accueil en famille d’accueil. Ma tante a été là pour moi et je ne la remercierai jamais assez de ce sacrifice qu’elle a fait avec mon oncle. Malgré le fait que j’ai perdu mes parents très jeunes, j’ai reçu de mon oncle et de ma tante une parfaite éducation. Je me demande toujours comment aurait été ma vie s’ils étaient encore vivants. Aurais-je la vie que j’ai actuellement ? Cela est moins sur car je ne me serais pas plongée enfant dans les livres. Je me suis toujours posé cette question dont je n’aurais jamais la réponse. Pour en revenir aux deux personnes qui m’ont élevé, ils ont été comme des seconds parents pour moi, travaillant sans relâche pour m’offrir une belle enfance remplie d’amour et de joie. Je n’ai jamais manqué de rien. Quand j’ai commencé à lire, je passais beaucoup de temps avec toujours un livre dans les mains.  

Me plonger dans les aventures des personnages des livres que je lisais, me permettait clairement de m’évader de la vraie vie. Je rêvais d’aventures sur un navire de pirates, je rêvais d’aventures dans la forêt à la recherche de trésors perdus, oui ça faisait plus garçon manqué que petite princesse. Mais pour moi tout comme les garçons, les filles pouvaient elles aussi vivre la grande aventure et n’était pas obligé de jouer simplement à la poupée. A l’école, j’avais des copines mais aussi des copains avec qui je jouais dans la cour de récré aux pirates, aux aventuriers, à Star Wars, pleins de choses comme ça. Bon non je ne jouais pas au foot, je n’ai jamais trop aimé ce sport. Soit je m’amusais comme ça pendant les récrés, soit j’étais posée dans un coin à dévorer un livre. Vous l’aurez compris, j’avais de très bonne note dans certaines matières. Les années scolaires ont passés et une fois arrivée au lycée, c’est vers des études littéraire que j’ai choisi comme direction. Je ne me qualifierai pas d’intelligente, mais plutôt de cultiver. J’aime beaucoup lire, j’aime beaucoup m’instruire et parfaire ma culture. J’avais 10 ans je crois quand j’ai participé à mon premier concours littéraire que j’ai remporté en écrivant ma première histoire. Depuis ce jour, en plus de la lecture, j’écris, je libère tout ce qui me traverse l’esprit.  

En cours d'écriture ...