"Réalité Alternative" (Leynom)

Cette nuit hante encore mon esprit. Les images de cette fougueuse nuit complètement renversante ou j’ai rejoint une petite délinquante et son avocate et qui s’est achevée dans des orgasmes et des jouissances étourdissantes… Bref, je suis encore hanté par ces images qui parfois enflamment mes rêves. J’échange par messages, mais Lee est occupée et la petite voleuse est totalement insaisissable en ce moment… Donc je calme mes ardeurs à coups de poignets sous la douche ou dans l’intimité de mon lit. Une semaine passe. Puis arrive ce gala du ministère de la défense. Je suis censé me déguiser en pingouin et y montrer ma tronche… Je déteste les mondanités et les trucs dans ce genre où on fait de la politique au lieu de faire le boulot. Ce n’est clairement pas pour moi ce genre de soirée et pourtant je suis forcé par la hiérarchie de m’y pointer. Sauf que si tout le monde débarque déguisé en pingouin je m’approche avec un style bien à moi et légèrement décontracté. Je peux faire classe mais c’est en général pour les mariages de mes sœurs, pas pour un gala de merde avec des débiles de politiciens. C’est donc dans ce palace 5 étoiles dans une salle de réception avec une chemise déboutonnée de quelques boutons en haut et hors de mon pantalon et surtout sans nœud de papillon que je débarque avec mon air de branleur le plus parfait sur le visage.

TENUE

Je me dis qu’avec un peu de chance je vais me faire joyeusement dégager pour « non-conformité de la tenue réglementaire exigée » et probablement que j’aurais la possibilité de voir le 2eme quart-temps des Chargers. J’adore ce Running Back : Campbell. Il est vraiment joué j’adore sa rage sur le terrain et il n’est pas du genre à faire des vagues en dehors. Bref, je crois le commissaire qui soupire face à ma tenue et me lance que « de toute manière Jackson avec ou sans nœud de papillons, tu y es, tu y reste ». Super… Ma pitoyable tentative d’évasion se fait court circuiter… Dommage. Je me déplace vers le bar avisant du regard une magnifique petite silhouette délicate d’une avocate blonde torride et sexy. Une douce chaleur s’empare de moi et me ramène quelques nuits en arrière. Elle est en bonne discussion et je me décide à me placer au bar prenant une coupe de mousseux et j’attends qu’elle me remarque. Mais alors que j’avale une gorgée de mon verre, je sens un parfum que j’adore et qui a hanté longuement mes narines depuis cette nuit. Elle est dans mon dos et je crois que je peux deviner son sourire enchanté de m’avoir pris encore une fois par surprise. Cette meuf c’est Batman…

« La question que je me pose petite voleuse c’est si tu es là pour moi ou pour elle ? »

Dis-je en jetant un regard vers Lee Sloan qui vient de tourner un instant le regard vers moi et je ne sais pas si elle aperçoit Reyna dans mon dos ou si la jolie voleuse se sert de moi pour cacher sa présence à l’avocate en se tenant habilement dissimulée derrière moi ?

❝ Leynom ❞

- Reyna Hazan & @Tom Jackson & @Lee Sloan -

Réalité Alternative

« Tenue » Oublier ce qui s’est déroulé lors d’une certaine nuit, dans un appartement magnifique il y a quelques semaines, n’a pas été forcément très facile. Ton esprit n’a pas oublié les élans de chaleurs, la puissance de vos étreintes, la sensualité des corps ondulants, l’alchimie et la fusion des corps, sans omettre à quel point une caresse ou un baiser était en mesure de faire flamboyer un brasier. Plusieurs jours ont été nécessaires afin de calmer ton état de rêverie, de plénitude, et d’euphorie que les heures passées en compagnie de Lee et Tom t’avait procuré cette nuit-là. Tu sens encore l’essence de leurs corps qui s’embrase sous tes yeux, tu entends dans ton crâne les gémissements étouffés de Lee, le froissement de la peau de Tom qui s’écrase avec fracas sur le fessier de ton avocate. L’exigence des lèvres de ton flic préféré contre ta bouche, pendant que Lee te goûte et te touche. Ton entrejambe est en train de s’échauffer aux souvenirs de la nuit secrète qui a été la vôtre. Tu sursautes alors que la voiture de ton chauffeur s’arrête devant l’endroit de la réception organisée par le ministère. Tu abandonnes un petit rire en respirant et oubliant ce fantasme qui relève à présent de votre passé ensemble. Tu inspires et patiente le temps que ton chauffeur vienne t’ouvrir la porte afin que tu gagnes le hall de réception. C’est criblé de flics recrutés pour l’événement, pas besoin d’étudier leurs CV, il suffit de constater leur allure mais également leur regard sur les invités. Prévisible.

La foule est déjà dense, les pics assiette sont de sorties, merveilleux. Tu observes la foule en prenant de façon décontractée une coupe de champagne qui passe à ta portée. Lee est forcément de la partie au vu de son job et de sa clientèle. Il y a même ce mec dont parle la presse ces derniers temps, le PDG de ce palace qui subit bien des dommages médiatiques. Tu scrutes la foule avant que ton regard ne tombe sur un chignon impeccable attablé au bar, un sourire s’étire en coin en la voyant sourire à son interlocuteur. Tu trembles délicatement les lèvres dans ton verre, teintant de tes papilles le goût fruité du nectar. Tu élargis ton périmètre d’observation et constate que Lee n’est visiblement pas la seule à être de la partie ce soir. Un smoking assez décontracté, mais qui tombe parfaitement. De l’audace dans la manière de le porter, un minois assez séducteur et une allure pour que tu reconnaitrais partout. Tu approches de lui, le pas félin mais silencieux, alors que sans même un regard tu approches et te fait démasquer, il semblerait que tu te sois trahi par quelque chose ? Tu l’écoutes te demander si c’est pour lui ou Lee que tu es là et tu élargis un sourire alors que pour le moment ton avocate n’a encore pas repéré ta bouille. Tu approches de la nuque de Tom et vient délicatement y respirer son parfum, frôlant de ton nez son épiderme avant d’y déposer ta bouche pour un baiser qui se veut charnel.

- Suis-je réellement obligé de choisir ?

Tes lèvres s’élargissent en un sourire alors que tu contournes Tom, croisant ces prunelles des tiennes, pétillantes et malignes. Tu l’observes de face, remarquant la manière dont sa chemise ressort de son pantalon. Si les boutons ouverts lui donnent un côté très séducteur, tu refuses qu’il puisse paraître moins soigné que ce corps ne l’est. Tu l’approches, te colle presque à lui, en appliquant délicatement les mains sur sa ceinture et le bas de sa chemise, tout en ne quittant pas ces iris.

- Bonjour Inspecteur… L’idée de te déshabiller ici serait tentante mais j’ai peur que cela ne fasse désordre.

Tu pinces les lèvres avant d’embrasser la commissure de ses lèvres et sentir juste derrière toi le parfum divinement équilibré et sensuelle de Lee. Tu entrouvres la bouche et tourne légèrement la tête en susurrant.

- Vous aviez l’air en bonne compagnie Melle Sloan, mais je crois que Mr Jackson et moi sommes des lots bien plus séduisants que votre ami faisant à présent la tête.

Tu te tournes vers elle, glisse ta main sur la chute de ses reins pour venir lui embrasser la joue, non sans fixer au passage l’homme qui semblait désireux de s’en approcher. Tes iris parlent d’elles même en se gorgeant de noirceur, comme un conseil de se tenir loin d’elle.

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--Outfit-- Réception avec tout le gratin du monde judiciaire, j'ai evidemment été invitée et il est hors de question que je n'y brille pas. La fondation a besoin de ce rayonnement pour se faire connaitre et assoir sa position de protection des droits des femmes. Je suis seule aux commandes désormais et si ça m'a fait peur au départ, je crois que je m'y fait et que j'apprécie, même. Nous avions deux visions différentes, sans doute peu conciliables sur la durée. Je ne sais pas, peut être que j'essaie simplement d'accepter un énième abandon ? A croire que c'est tout ce que j'inspire aux autres ? Je rejette cette pensée délétère en replaçant mes cheveux qui cascadent librement sur mes épaules.

Enfiler ma robe ne me prend pas longtemps, me maquiller guère plus. Je suis en avance, ce qui est assez rare, mais je crois que j'ai besoin de me changer les idées. Parce que le manque est un bien mauvais conseiller et que mes nuits se font de plus en plus courtes. Je quitte ma chambre et m'engouffre dans le taxi qui m'attend, repassant mentalement la liste des invités que je souhaite approcher ce soir. Quand j'arrive sur le lieu de réception, je souris, salue les pontes déjà présents et me dirige tranquillement vers le bar.

Au coin, positionnée sur un tabouret, j'ai une vue panoramique sur la salle, mais surtout sur l'entrée. C'est ainsi que je vois arrivé mon inspecteur préféré, dans une tenue qui si elle ne se plie pas aux codes en vigueur rend grâce à sa silhouette d'une manière hautement satisfaisante. Je laisse mes yeux courir sur lui et un sourire nettement plus sincère flirte avec mes lèvres. Sloan, Bonjour. Je fronce le nez, un peu déçue de ne pas pouvoir rejoindre Tom, mais c'est ainsi. -"Bonsoir Richards, ravie de vous voir en forme." Je ne pourrais pas mentir plus que ça sans aller en enfer, ce type est un vieux juge conservateur et réactionnaire qui serait moins nocif pour la société s'il finissait entre 4 planches, mais non, il s'accroche comme un malade à sa fonction et mes affrontements avec lui au prétoire sont désormais légion. Il parle et j'écoute d'une oreille tout en semblant absolument passionnée, travail d'avocate ou de comédienne ? Difficile à jauger, mais je ne peux pas totalement me mettre à dos ce connard, ce serait foireux pour mes clients et c'est tout ce que je refuse.

L'arrivée de Reyna est inmanquable, elle est torride dans cette tenue, elle aussi tout à fait capable d'être classe sans s'astreindre aux codes habituels du cocktail mondain. Que fait elle ici ? Je me mordille l'intérieur de la joue en me disant que ce serait mieux qu'elle évite le vol... Je devrais trouver un moyen de lui éviter de se faire arrêter et il y a de bien plus jolies manières de passer le temps avec ces deux là. -"Ah oui ? Le vermont ?" J'espère que j'ai suivi, le temps d'une seconde, alors qu'il se permet un geste qui par contre me fait relever les yeux sur lui et le fustiger d'un regard noir. Sa main s'est posée sur mon genou et a directement entrepris de remonter le long de ma cuisse. -"Richards ? Enlevez immédiatement votre main où je vous promets qu'elle ne servira plus qu'à s'accrocher aux barreaux d'une celule." On dirait que je l'ai giflé, ce fils de rat d'égout ne doit pas être habitué, peut être que les stagiaires du tribunal sont plus facile à tripoter sans oser se défendre ?

En tout cas je quitte ma place et lui adresse mon majeur bien dressé. -"On se revoit au tribunal." Menace ? Non évidemment, les plaintes pour viol peinent à aboutir, alors pour des faits d'harcèlement sexuel ou d'attouchement ? De ma démarche chaloupante je m'éloigne et surtout prend la direction de Tom, contre qui Reyna semble allègrement collée. J'arrive dans leurs dos mais manifestement quelque chose me trahit puisque Reyna se tourne vers moi. Je souris en faisant un petit geste de dénégation. -"On ne pouvait pas faire pire compagnie que ce gros con de Richards" Je la laisse m'embrasser et je viens doucement frotter mon nez dans son cou, pour y poser les lèvres. -"Bonjour petite voleuse." Encore un pas, qui me détache d'elle et je plonge dans les yeux de Tom, m'approche et embrasse doucement sa joue. -"Bonsoir inspecteur Jackson." Je me tourne, appuie mon dos contre le bar, attrappe une coupe de champagne sur le plateau tout proche et la lève. -"A nous, à vous qui m'avez manqué."

Mon souffle se coupe progressivement à l’approche de Lee, sait-elle seulement que cette robe la rend exceptionnelle et que tous les regards sont posés sur elle en ce moment ? Que cette robe et sa chevelure, sa démarche et son corps de déesse font que tous les regards sont sur elle ? Je fonds de délice en la regardant approcher alors que la proximité de Reyna toute aussi étourdissante et séduisante fait que je deviens à la fois le connard le moins bien habillé, mais également le mec le plus détesté de toute la salle. Puissants et prétentieux, baissez les yeux, car les deux plus belles femmes de la soirée sont en train de papoter avec moi, un simple flic inspecteur à la criminelle qui en plus ne voulait pas être ici et a fait un effort vestimentaire… discutable. Mais me voici aux prises avec les deux femmes qui ont fait… vrillé ma vie d’une manière étourdissante le temps d’une nuit et mon cerveau se charge soudainement des images de leurs corps nus attaqués par le mien, les bruits de leurs gémissements lascifs, la douceur de leurs caresses étourdissantes… je frissonne de délice et d’extase sous les souvenirs de cette nuit quand je vois Lee embrasser Reyna affichant clairement et sans doute pour le connard qui a mis la main sur sa cuisse qu’elle semble apprécier les femmes plus que les hommes et qu’elle ne se gêne pas de le faire savoir en embrassant Reyna. Vient mon tour et je récolte un baiser sur la joue, mais loin de moi l’idée de me sentir défavorisé, les lèvres de Lee ont ceci de magique, qu’elle peut embrasser le dos de ma main et me faire fondre de délice malgré tout. Je capte les effluves de son parfum qui se dégage de ses cheveux quand elle m’embrasse sur la joue et je souris en la regardant. Pendant qu’elle prend une coupe de champagne pour trinquer à nous et elle ajoute à Reyna et moi qui lui avons manqué. Je souris amusé.

« J’avoue également ce manque de vous deux mesdames… »

Étrange, mon cerveau vient de penser : « mes dames ». Un peu possessif non ? Et pourtant c’est… ce qu’elles ont été le temps d’une nuit étourdissante dont je tente de laisser tomber un voile opaque afin de ne pas crever de désir à nouveau. Une nuit féerique et somptueuse dont je doute que nous la vivions à nouveau. Ce fut un moment magique et qui s’est terminé au matin. Il nous laisse un sentiment puissant et un souvenir délicieux mais pour autant rien ne signifie qu’il va perdurer ou recommencer. Mais j’avoue que j’en chéris le souvenir. Amusé, je regarde tour à tour les deux femmes quand un des politiciens fait son approche avec un sourire de charmeur des années 30… Putain c’est Carlson, connu dans le milieu pour son « attachement » à des soirées de gala ou il n’est pas rare qu’il termine avec deux trois professionnelles de la nuit. Et on dirait qu’il déteste l’idée qu’un petit fonctionnaire accapare les deux plus belles femmes de soirée. Coupe de champagne à la main il s’immisce dans notre trio d’un rire puissant avant de se tourner vers les femmes leur tendant sa coupe de sorte à me placer dans son dos. Je souris avant de loucher à l’adresse des deux femmes qui lui font face.

« Mesdames enfin… Vous irradiez cette soirée de votre présence… Maitre Sloan je n’ai pas le plaisir de connaitre votre… Amie… »

Mon dieu, deux femmes sublimes s’embrassent et voilà les vieux croulant adeptes du Botox, de l’autobronzant et du viagra qui veulent se foutre au milieu… Je fais quoi ? Je lui vide mon verre entre les jambes pour faire croire à un accident de vessie ? Je suis tenté je n’aime pas trop ce type qui se pense au-dessus parce qu’il a du fric et plus d’influence…

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- Reyna Hazan & @Tom Jackson & @Lee Sloan -

Réalité Alternative

« Tenue » Ça fait un bien fou de les retrouver. Après cette nuit-là, le retour à la réalité n’a pas été spécialement appréciée. Tu as été hantée longtemps de leurs corps dénudés lascivement satisfait d’orgasmes dont tu étais parfois l’investigatrice, parfois la complice. La dure réalité s’est imposée à toi lorsque le lendemain a atteint son apogée, ce que tu avais vécu avec eux ne se reproduirait pas. Tu avais été victime d’un sortilège qui a présent s’était estompé et qui laissait à présent place à des souvenirs rêveurs, portant de longs cheveux blonds, et des muscles saillants. Ouais, tu n’as pas fantasmé que le jeune homme, ton amie de toujours a été l’auteure de bien des émois chez toi par la suite. Quoi qu’il en soit, tu partages les dires de Lee puis de Tom, ils t’ont manqué. Tu leur souris tour à tour, ton petit air naturellement malicieux au coin du visage, avant de prendre ton verre et le porter au centre de ce trio qui n’a jamais été aussi parfait qu’à cet instant.

- Je propose qu’on trinque à nous. A nos plaisirs passés et à nos moments futurs…

Tu adresses un regard amusé et charmeur à Lee, avant de revenir aux divines iris de Tom. Tu t’apprêtes à trinquer avec tes deux partenaires préférés lorsqu’une coupe s’incruste dans ce moment parfait, et qu’un rire dérangeant également. Un homme d’un âge sur s’approche et fait preuve d’une tactique d’approche démodée d’au moins une décennie, en voulant s’immiscer dans la conversation. Tom est malgré lui relégué à l’exclusion alors que l’homme aux allures de « connard aux pleins pouvoirs » s’adresse à Lee pour que tu lui sois présenté. Ton regard prend une teinte plus sombre alors que tu perces celui de l’intru et prends malgré toi une posture plus hautaine. Tu n’apprécies clairement pas être dérangé alors que tu retrouves tes amis, encore moins voir Tom être mis à l’amende comme à l’instant. Et tu apprécies encore moins qu’on passe par une tierce personne pour t’être présentée. Tu apportes ta coupe à tes lèvres, trempant tes lèvres un instant dans le nectar pétillant et imite alors le comportement de l’homme face à toi.

- Dis moi Lee, est ce que ce monsieur « je me crois tout permis » vient vraiment de nous interrompre dans notre conversation avec le Lieutenant Jackson ?

Ton regard perce de manière assez arrogante les iris du dit « Mr Je me crois tout permis ». Tu n’es pas réputée pour prendre des gants, tu es une fille insolente et qui fait des efforts à ce sujet uniquement si elle le désire. Ta main vient délicatement se déplacer dans la courbure des reins de la jolie blonde à tes côtés. Tu élargis un coin de tes lèvres en un sourire amusé et reprend alors sans prendre d’intermédiaire cette fois.

- Excusez nous Monsieur, mais comme vous le voyez Maitre Sloan et moi, avons des affaires urgentes à traiter et votre compagnie nous serez réellement plus agréable si elle était disons… absente.

Tu élargis ton sourire en emmenant Lee avec toi, et en contournant l’homme pour revenir au côté de Tom et resserrait votre bulle. Tu te moques de qui est cet homme, il pourrait être un ministre que ça ne te ferait ni chaud ni froid, il s’éloigne profondément vexé semble-t-il de s’être fait ainsi mouchée. Tu l’observes en train de s’éloigner et affiche cette fois un sourire bien plus grand en revenant à tes amis. De tes doigts tu fais jouer une carte magnétique que tu viens tout juste d’acquérir en ayant glisser ta main dans la veste de ce politicien en bois.

- Regardez ce que je viens de dégoter… On dirait que c'est la suite royale en plus

Tu affiches une petite moue qui pourrait être assimilé à une gosse prise la main dans le sac et ton regard s'aventure sur Lee. Instinctivement tu ressens le besoin de te justifier.

- Quoi ? Il a été super désobligeant avec Tom, j’allais pas le laisser repartir aussi tranquillement, si ?

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Je me contente d'un haussement d'épaule et d'une moue qui montre bien mon appréciation de l'attitude clairement offensive de Reyna. Je n'aime pas du tout ce genre de pauvre type phallocrate qui se croit indispensable, encore moins quand il vient essayer de marcher sur les plates bandes de mon flic préféré. Je laisse donc Reyna faire du Reyna et j'affiche mon sourire le plus mignon de la terre dès qu'elle m'attire de sa main dans le creux de mes reins. On contourne tranquillement l'impudent, pour se retrouver de nouveau devant Tom. -"Inspecteur Jackson, je crois que ce monsieur n'a pas compris que c'est toi et toi seul qui se glisse entre nous." Ton acidulé et voix suffisamment haute pour lui mettre le seum sur son repli stratégique.

Mes doigts viennent effleurer le haut de Tom et je lui adresse un petit clin d'oeil. -"+1 pour ta légende." Reyna attire de nouveau mon attention, avec le petit larcin qu'elle vient d'imposer et son air tout faussement contrit. J'esquisse un sourire en coin, hausse les yeux au ciel et éclate d'un rire joyeux. -"Reyna Hazan, au milieu d'une assemblée de flic tu t'es vraiment dit que lui tirer la clef de sa chambre était l'option rêvée ?" Un pas en avant et une petite claque délicate sur ses fesses avant de me décaler pour m'approcher de Tom. Je plonge les yeux dans les siens, noue les bras autour de sa nuque et susurre en écrasant mon buste contre son torse. -"Sors les menottes, il y'a une très vilaine fille à punir." Ma langue pointe, happe ma lèvre inférieure et j'en torture la pulpe avant de venir écraser ma bouche sur la sienne.

Je me fous qu'il y ait du monde autour de nous. Clairement ça se sait... puisque j'ai eu quelques petits soucis à cause d'une vidéo... qui n'était pas vraiment tout public... Mais bref. Le monde autour m'indiffère et je l'embrasse langoureusement avant de me détacher pour foudroyer Reyna d'un regard faussement sévère. -"Et je vais devoir accompagner la délinquante en tant que conseil !" Clin d'oeil et bisou volant envoyé du bout des lèvres. -"En plus je crois que j'adorerais voir sa tronche s'il devait rentrer avec bobonne pour nous trouver emmelés dans le lit de sa suite !" Je crois que la tempérance ne fera jamais partie intégrante de mon caractère, bien au contraire. J'ai un tempérament pétillant et irrévérencieux et en compagnie de Reyna ça prend encore plus d'importance. Je me demande parfois si je ne serais pas partie totalement en live sans mon job dans ma vie ? C'est tout à fait possible... L'époque mannequinat c'était quand même totalement n'importe quoi ! Ceci dit j'étais jeune et je n'ai jamais vraiment eu de modèle ou de plan. C'est pas évident pour grandir mais ça a l'avantage de me faire considérer que chacune de mes réussites, c'est à moi que je la dois, et à moi seule ! Peut être que ça ne représente rien aux yeux du monde ou de la société, mais qu'importe ! Je sais d'où je viens et je sais qui je suis. Je crois que je n'ai pas besoin de plus que ça pour être totalement épanouie.

Lieutenant Jackson… Je suis inspecteur Reyna Hazan !!!! Je me retiens de grogner parce qu’elle est en train de placer une jolie cartouche au Sénateur Carlson… Bon l’avantage, c'est qu’au début, elle m’appelait agent et que visiblement elle me fait monter en grade petit à petit. Et Lee embarque dans le jeu et les deux femmes contournent le Sénateur pour venir près de moi. Il me jette un regard assassin et je lui renvoie un petit sourire avec un haussement de sourcil provocateur. Il s’en va se retenant de m’insulter. C’est sûr que dans ce genre de soirée c’est forcément compliqué de se montrer sous son vrai jour surtout quand on est une sombre merde. Par contre, on attire l’attention. La brune sulfureuse que tout le monde remarque et l’avocate la plus sexy du monde dont la majorité des mecs se sont branlés sur sa sex tape en pensant qu’il suffirait de lui faire des avances pour qu’elle leur vide les couilles. Et moi. Le rien du tout qui n’est là que pour représenter une partie de la police de San Diego et qui devient subitement l’objet de toutes les jalousies de ces messieurs. Et oui c’est le souci quand on est revendiqué par deux déesses alors que ces messieurs peuvent au mieux dépenser beaucoup d’argent pour l’illusion d’être désiré par deux femmes magnifiques. Mais pas des déesses. Je me retrouve près des deux femmes qui créent une sorte de bulle autour de moi. Nos voix se baissent pour qu’on se parle uniquement pour nous-mêmes.

Reyna nous présente alors l’objet d’un petit larcin et explique son geste en disant que c’est parce que le sénateur avait été désobligeant avec moi et qu’elle ne pouvait pas le laisser partir aussi tranquillement. Lee se met à rire en rebondissant sur son petit vol. Je me sens affreusement flatté d’avoir été vengé et revendiqué par ces deux femmes. Lee me dit que je dois sortir les menottes et qu’il y a une très vilaine fille à punir… Je la voix happer sa lèvre inférieure avant de m’embrasser. L’image est claire et sans attendre ma langue vient chercher celle de Lee pour un baiser torride qui n’a rien à faire ici. Et c’est justement ce que j’adore. Puis Lee s’arrête et regarde Reyna en déclarant qu’elle va devoir accompagner la délinquante en tant que conseil. Puis Lee explique ce qui la ferait rire si le sénateur nous trouvait dans sa suite… Le pire c’est qu’il risque surtout de débarquer avec une pute de luxe hors de prix… Je me lève et comme je n’ai pas de menottes je saisis le bras de Reyna en lui prenant la carte des mains que je range dans ma poche.

« Mademoiselle Hazan, vous êtes en état d’arrestation. Veuillez me suivre jusqu’à l’ascenseur sans faire d’histoire ou je vous menotte ici… »

Je compte le faire avec ma ceinture alors je préfère être un peu loin du monde. J’attire Reyna et de ma main qui tient la carte j’utilise quelques doigts pour attirer Lee en agrippant les siens. Je nous emmène rapidement vers l’ascenseur et appuie sur le bouton d’Appel. Je me tourne vers Reyna et lache la main de Lee. Dans le dos de la jolie brune et sous le regard de Lee je détache ma ceinture et attire vers moi les poignets de Reyna.

« Mme Hazan, vous êtes en état de soumission. Pour acte de vilaine fille je vais vous entraver et vous infliger une punition intense et immédiate. Vous avez le droit de vous soumettre et si vous le désirez votre avocate pour plaider votre cause à condition de participer à votre punition tout en faisant valoir vos droits… »

Ma ceinture achève de nouer des liens autour des poignets de Reyna et je me tourne vers Lee d’un air détaché.

« Maitre, avez-vous quelques chose à rajouter ? »

Les portes s’ouvrent et nous croisons un couple qui ne réalise pas que Reyna est attachée. J’appuie sur le bouton et quand les portes se ferment, je saisi l’épaule que la robe de Reyna couvre et écarte le tissu. La jeune femme se retrouve alors seins nus les mains attachées dans le dos.

« Alors ? Est-ce qu’on va croiser du monde en arrivant à l’étage ? »

Je souris en fixant Lee avant d’ouvrir ma chemise d’un geste sec faisant sauter les boutons pour que si c’est le cas on puisse me voir autant que Reyna… Oui ça m’excite férocement cette affaire…

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- Reyna Hazan & @Tom Jackson & @Lee Sloan -

Réalité Alternative

« Tenue » On ne te changera sans doute jamais. Ton tempérament c’est celui-là, un franc parlé, une pointe de provoc’ et un soupçon de malice. Es-tu punissable pour cela ? Tu cuisinerais volontier « votre honneur » à ce sujet. Bon ok, ta main est facilement vagabonde et tu viens de voler la clef d’une chambre d’un homme qu’en général on évite de contrarier et alors ? Sa technique de vautour ne lui fera dignement jamais honneur. La seule nana qu’il sera en mesure de soulever avec une attitude aussi dénuée de charme et des manières aussi grossières, c’est une femme qui sera payée pour le faire. Et toi, comme Maitre Sloan, n’êtes ouvertement pas de cette trempe. Ce ne sont pas les hommes qui payent pour vous obtenir… Non, c’est bel et bien votre joli minois à chacune, qui autorise ou non, quelqu’un à vous faire rêver. Et l’ingrat monsieur est loin d’être à ton goût. Tout le contraire de ton flic préféré ou de ton avocate en tout cas, qui eux serait en capacité d’éveiller tes sens en un seul battement de cils. Tes iris les observent tous les deux, alors que Lee se moque de ta dernière acquisition et qu’elle manœuvre pour te faire arrêter.

- Quoi ? Osez me dire que je ne suis pas en mesure d’éveiller votre appétit à tous les deux ? Hum ? J’en étais sûr.

La jolie main de ton avocate réprimande ton fessier avant qu’elle n’approche de Tom et ne commence un doux jeu de séduction où le sujet de réprimande est naturellement, toi. Ton avocate aux courbes divinement mises en valeur, vient réclamer les menottes à Tom et ton regard fixe avec une certaine malice. L’idée qu’il ne t’attache en public serait assez excitante mais, ce qui vaut grandement cette entrave, c’est de regarder la passion qui règne entre tes partenaires alors qu’ils s’embrassent sensuellement à la vue de tous. Certaines personnes semblent les remarquer et afficher de la gêne, toi ? Tes iris les observent avec une intensité et un désir qui ne laisse aucun doute aux pensées qui sont en train de t’échauffer le corps. Lee termine son baiser en te regardant et en affichant un air faussement contrarié de ton acte, et tu approches d’elle pour venir déposer une morsure au creux de son cou.

- Tu devrais en effet… Qui sait… Je pourrais aggraver un peu plus mon cas.

Le regard de Tom tombe sur toi comme un coup de tonnerre qui viendrait doucement électriser tes sens. Tu élargis un sourire en coin en l’écoutant te dire que tu es en état d’arrestation. Hum… Sa phrase si professionnelle, qui t’amène à des pensées outrageuses, éveille en toi des sens tout particulièrement sensuels. Il saisit ton bras à la fois avec douceur et une autorité certaine. Tu mimes une moue faussement innocente en le regard alors que tu n’opposes aucune résistance à le suivre.

- Mais voyons Monsieur l’agent c’est un malentendu, je ne suis que la victime dans cette histoire…

Ton timbre est bas et plein de velours, destiné à un public restreint qui se veut être ton flic et ton avocate préférée. Vous rejoignez ensemble la façade des ascenseurs alors que dans ton dos, tu guettes d’un regard Tom qui retire sa ceinture et attrape tes poignets pour les nouer. Tu inspires, à la fois happée par l’excitation qu’il réveille et par l’amusement que tu ressens. Il te récite tes pseudos crimes, et tu pinces tes lèvres pour faire perdurer ton rôle sans rire. Ton fessier se bombant alors que tu recules d’un pas, faisant presser la rondeur de tes fesses contre l’entrejambe du jeune homme. Tu reprends la parole à l’instant où il énonce le fait que ton avocate peut t’accompagner pour faire valoir tes droits

- Je n’irais strictement nulle part sans elle… Regardez là, Inspecteur… on ne peut décemment pas oser détourner les yeux d’atouts comme les siens…

Tu as fait l’effort de l’appeler par son véritable grade cette fois. Tu tournes ton regard vers Lee, tes iris prenant la teinte de la férocité, tu mords ta lèvre en manquant de te jeter sur sa bouche d’un rouge que tu rêves soudainement de recouvrir de tes propres lèvres. Le « ding » des portes de la cage de fer raisonne comme pour te rappeler que vous n’êtes pas seuls. Un couple s’échappe de l’ascenseur alors que votre trio y prend place. Ton épaule frissonnante à l’instar ou Tom dénude ton épaule de sa bretelle et laisse ta poitrine à la vue d’un potentiel public. Une chaire de poule court ta peau alors que tu bombes de nouveau ton fessier contre lui. Dans le miroir reflétant vos corps, tu vois Tom ouvrir d’un geste sec sa chemise et ta respiration se braque l’espace d’une seconde avant que ta bouche ne susurre.

- Maitre ? Un viol de policier… ça va chercher dans les combien ?

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Alors que nous traversons le couloir, l'excitation est palpable, électrique. Mes pas résonnent, et chaque mouvement nous rapproche de cette cabine d'ascenseur, ce lieu exigu, intime, où la tension va se resserrer encore un peu plus. Tom mène le jeu, toujours avec cette assurance tranquille qui ne cesse de me captiver. Quand nous atteignons enfin la cabine, il glisse ses mains expertes autour des poignets de Reyna, et, avec une lenteur délibérée, utilise sa propre ceinture pour la menotter. Elle se retrouve à sa merci, offerte, vulnérable, mais avec cette lueur de défi qui brûle encore dans ses yeux.

Tom se tourne alors vers moi, ses yeux brillants d'une intensité presque sauvage, et me demande doucement, presque comme un défi, si j’ai quelque chose à ajouter. Mon sourire s’élargit, mes pupilles se dilatent, je les dévore littéralement des yeux. Reyna, sa peau frémissante sous la lumière tamisée, se cambre et, dans un mouvement lent, presse ses hanches contre la dureté tentante de Tom. Ce spectacle est exquis, une tentation à laquelle je n'ai aucune envie de résister.

Je m’approche, glissant mes doigts le long de son flanc dénudé, jusqu’à sentir la chaleur de sa peau sous mes paumes. Mon corps se colle au sien, et j’effleure sa gorge offerte de mes lèvres, chaque baiser se faisant plus brûlant, plus affamé. Puis, mes lèvres descendent, glissent jusqu'à la pointe de son sein, où ma langue s'attarde, taquine, explore. Mes dents viennent doucement mordre cette peau tendre, tirant juste assez pour sentir son souffle s’emballer. Je me recule alors, relâchant ma prise avec un sourire effronté, ma voix se faisant murmure contre son oreille.

-"Je crains qu'on ne soit sur une agression sexuelle caractérisée," je souffle, -"que si on m’empêche de te dévorer sur le champ." Je relève les yeux, dans ceux de Tom et je m'avance, avec une certaine brusquerie, née de l'urgence. Je plaque le corps de la divine petite voleuse entre les notres et ma bouche vient dévorer l'esquise douceur de la sienne. Ma langue cherche sa jumelle, s'y enroule, la taquine et un gémissement rauque vient franchir mes lèvres. Mes mains ont trouvé sa peau, le grain délicieux de cet épiderme qui met le feu au mien. Elles dévalent son dos, caressent le creux des reins, glissent entre le bombé de ses fesses et l'esquise rigidité de notre policier. Torride ! Ces deux êtres ont le pouvoir esquis de faire de moi une nova de désir en l'espace de quelques dixièmes de secondes.

Oubliées les mondanités, les obligations, oubliées les bonnes manières et les qu'en dira t'on ! Je me fous de tout ça, je me contente de savourer la fièvre qui prend graduellement le contrôle de mon myocarde et pulse le désir dans chacune de mes celules. L'ascenseur s'arrête, sur un ding délicieux à l'instant précis où Tom fait sauter les boutons de sa chemise me tirant un petit cri de surprise mélé de désir. -"Inspecteur Jackson, ma cliente et moi même avons besoin d'une très longue audience." Je m'approche de Reyna, la tire à moi et embrasse sa bouche férocement avant de sortir de cette cabine en tanguant. Je la plaque contre le mur juste à côté et ma main se tend vers Tom. Mes doigts se referment sur la taille de son pantalon pour l'attirer plus près de nous.

Dès que je sens sa chaleur tout près j'abandonne la bouche de Reyna pour y murmurer. -"Que l'on puisse vous expliquer en détails... toute la profondeur de... cette affaire." Ma main vient de descendre avec lenteur pour caresser la longueur de son sexe au travers de ses vêtements. Ils sont torrides ainsi, débraillés, l'air canaille, putain ce que je les veux ! J'entends du bruit à l'angle du couloir et j'ai un regard malicieux vers Tom avant d'embrasser ses lèvres. -"Emmenez vite la suspecte dans la suite inspecteur, que je puisse la faire parler... ou..." Je claque avec délice le cul offert de ma voleuse et j'ai un petit rire taquin avant d'ajouter. -"Gémir, ou même foutrement crier."

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