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 Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula)

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Màiri Orlov
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MessageSujet: Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula)   Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula) EmptyDim 17 Déc - 18:53

TW –LANGAGE VULGAIRE

Encore un autre dimanche de repas en famille obligatoire, le premier du mois, toujours le premier du mois. Personne ne lui a jamais dit qu’un dimanche par mois c’était un dimanche par mois de trop en ce qui me concerne ? Bien sûr que non puisqu’il est le patriarche de cette grande et adorable famille et que le patriarche a toujours raison. Le pire c’est que je ne sais même plus pourquoi je m’entête à venir. Entre le babillage incessant de mes sœurs sur des sujets qui ne m’inspirent pas et ceux de mes frères qui ne sont guère mieux, la plupart du temps soit je m’ennuie, soit c’est un sentiment de colère qui prend le contrôle de mon être. Je n’aime pas être en colère. Je n’aime pas non plus parler du prix de ma nouvelle robe ou à quelle vitesse j’ai fait la course avec ma nouvelle bagnole. Puis… je ne ressemble à personne. Parfois je me demande si mon père n’a pas tué la mauvaise femme. De lui je n’ai rien, en fait c’est faux, de lui j’ai surement hérité de ma couleur de cheveux puisque Vlad a la même, mais c’est tout. Non, je n’ai pas hérité de son tempérament, vous vous êtes trompé. Lui il est comme cela en permanence alors que pour ma part je suis comme cela seulement en sa présence, nuance. C’est vrai que je suis comme cela aussi en présence des membres de ma fratrie, mais bon, il s’agit là d’un détail anodin.

Mademoiselle, nous sommes là.

Youpi, noter le sarcasme. Noter aussi que ça me prend toute la volonté du monde pour descendre du taxi et pour avancer vers la porte du manoir familial. Des gardes se trouvent de chaque côté et comme d’habitude, aucun ne fait le moindre geste envers-moi si ce n’est un sourire de conard. Je reconnais l’un d’entre eux et je dois me retenir pour ne pas lui foutre mon poing sur la gueule. Il était là, chez moi, le soir où je me suis fait tabasser pour la deuxième fois. Même si j’ai passé l’âge de jouer la comédie, je fais semblant de ne pas l’avoir reconnu, car le faire lui donnerait trop d’importance. Maintenant que j’ai accepté d’épouser Vadim, je vais devoir dire à mon paternel que ce petit jeu de pouvoir n’aura plus lieu d’être. Si tout cela pouvait être vrai. Si tout cela pouvait être vraiment avoir une fin. Non, mais non, car au moment ou celui de droite m’ouvre la porte, l’autre murmure un < petite catin > en souriant.

Vy znaete, chto ona govorit vam koshka? (Tu sais ce qu’elle te dit la catin ?)

Allons… Allons…

Le deuxième frère vient d’arriver et me pousse à l’intérieur de la maison sans me laisser le temps de finir ma phrase, chouette.

Chertovsky malenkiy mudak (putain de petit con)

C’est seulement après m’être éloignée que je me rends compte d’un détail important. Tellement important que je n’arrive pas à y croire moi-même.

Il est ou le géniteur ?

Quoi ? Il y a moi, Dracula, le lécheur de derrière et… c’est tout ?

On a oublié de me dire qu’il n’y avait pas de repas ?

Je suis un peu perdue là.

On est obligé de penser à toi tout le temps ?

Lécheur de cul vient de m’envoyer ça à la figure et mon premier réflexe est de rigoler, oui, rigoler.

Non, tu n’es pas obligé et je dirais même que tu peux oublié mon existence, je m’en tape. Tu sais ce que tu peux faire aussi ? Tu pourrais sauter en bas d’un pont ou t’enrouler une corde autour du cou, ça nous débarrasserait d’un poids mort.

Ohhhhhhhhhhhh yéé, il serre les poings et ensuite les dents, ou le contraire parce qu’en fait c’est le moindre de mes soucis. Je le regarde ensuite avancer vers moi tel un prédateur qui tente de sauter à la gorge de sa proie.

T’as envie de perdre un bout de langue petite conne ? Il aurait dû forcer ta connasse de mère à avorter, la vie aurait été plus simple sans ta gueule devant nous tous les mois.

Il sait que le sujet de ma mère est une corde sensible qui me fait péter un câble a toutes les fois et il adore jouer la faire chanter.

Tu veux qu’on en parle de ta gueule ? Ou de celle de Braaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaad quand tu poussais ta bite dans son petit cul bombé ?

Sa main est partie toute seule et bien que ma tête soit encore sur mes épaules suite a ce coup, je me suis tout de même allongé par terre quelques mètres plus loin. Moi, David, lui Goliath. Un grand 5 pieds et… contre plus de 6 pieds 2 ça ne pardonne pas. Vous croyez que ça me dérange ? Je compte jusqu’à trois et me lève pur lui foutre mon poing sur la gueule… 1… 2…
Vladimir Orlov
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MessageSujet: Re: Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula)   Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula) EmptyLun 15 Jan - 23:40






Dans les petits pots les meilleurs onguents

Màiri & Vladimir
Dimanche, jour familial. Pour plusieurs, c’est un moment festif ou tendre. Pas chez les Orlov. Un vent de tempête pourrait souffler sur la maison familiale et ce serait pareil. Entre les enfants biologiques de ce très cher papa et les rejetons illégitimes qui ont bien voulu semer dans le ventre de toutes les femmes qui tombaient sur son chemin… Disons qu’il y a divergence d’opinions. Par chance, le paternel n’exigeait pas notre présence de façon hebdomadaire. Un par mois. Amplement suffisant pour se lancer des insultes par la tête, manger, puis retourner chacun de son côté.

Je quittais donc mon appartement en laissant Hope entre les mains d’une nanny. Professionnelle et bien formée, je la payais cher et elle faisait un travail formidable. Marlen arrivait donc dans son tailleur avec un sac probablement rempli de merveilles pour la gamine. La femme d’une quarantaine d’années avait toujours quelque chose de parfait à suggérer à la petite.

Hope s’était imposée dans mon quotidien. Une de nos filles avait eu le malheur de partir en cloque. Pas question qu’elle s’occupe de la gamine. Ça coupait des revenus de s’occuper d’un enfant. Pourquoi moi? Parce que j’avais du temps apparemment. Et puis, plus le temps passait, plus la petite bah… Disons que sa présence ne me dérangeait plus. Même que son absence me ferait très mal.

Je les laissais donc toutes les deux et prenais ma voiture direction le manoir Orlov. J’arrivais bien avant tout le monde, car j’avais à discuter avec la tête dirigeante de la famille. Nous parlions affaires autour d’un gin vieilli quand il recevait un appel. Le froncement de ses sourcils n’annonçait rien de bon. Il se levait, tendu, le visage fermé. En raccrochant, il déclarait devoir partir. Je me levais pour le suivre, mais il m’en empêchait, affirmant que je devais rester ici pour accueillir ma fratrie.

« Quoi? Non, pourquoi c’est encore moi qui joue les gardiennes d’enfants?! Eto nelepo! » (C’est ridicule!)

Pas de discussion avec Papa. Il partait sans un regard dans ma direction. On n’argumentait pas les consignes de M. Orlov. Même moi, qui est son héritier. Je serrais le poing, mais je passais mon autre main dans mes cheveux en inspirant un bon coup pour me calmer. Allez, tout irait bien… Enfin, dans la limite du possible.

Je quittais le bureau juste à temps pour entendre, à n’en point douter, un de mes frères et la demi-portion qui me servait de demi-sœur s’engueuler dans la pièce adjacente à l’entrée. Je franchissais le seuil et m’appuyais dans le cadrage, les bras croisés devant ma poitrine. Je le laissais faire, déjà excédé par leur attitude et les insultes qui volaient librement dans la pièce. Le ton montait et l’escalade ne me prenait pas par surprise. La claque faisait tomber Màiri et je la voyais se préparer à charger. C’était mon moment pour intervenir.

Je la saisissais par la taille d’un mouvement vif et l’assoyais dans un fauteuil.

« Tu restes assise et tu ne bouges pas. »

J’attrapais mon frère et lui serrais le trapèze vigoureusement. Il en grimaçait d’inconfort alors que je lui pointais un autre fauteuil dans le coin opposé de la pièce. Une fois tout le monde assis, sauf moi, je pinçais l’arête de mon nez entre mon pouce et mon index en soupirant. Un raclement de la gorge et je prenais enfin la parole.

« Le paternel vient de quitter la maison en trombe. Le repas est prêt et nous ne gaspillons pas de nourriture dans cette putain de famille. Nous allons faire comme chaque mois et manger dans un minimum de civilité, je suis clair? »

Je les fixais tour à tour alors que la porte s’ouvrait encore, laissant entrer un nombre mystère de progénitures du Orlov.

« YA dostatochno yasno ponimayu? » (Est-ce que je suis assez clair?)

Je plantais mon regard sévère dans les yeux de mes deux fouteurs de merde. Même Hope écoutait mieux que ces deux-là.

Arya

Màiri Orlov
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MessageSujet: Re: Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula)   Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula) EmptySam 2 Mar - 13:54

« Tu restes assise et tu ne bouges pas. »

Va chier

Bien que ces mots aient été murmurés, je sais hors de tout doute raisonnable qu’il les a entendus. Est-ce que ma colère me fait bouger de là pour autant ? Je devrais, mais non, non je ne bouge pas et non je ne suis pas devenu docile dans un claquement de doigts. Je détestais venir ici et je déteste la plus grande majorité de ma fratrie sauf deux. Enfin… un et demi ? Il y a cette grande sœur qui, au lieu de me faire chier, préfère m’éviter. C’est le demi… Puis il y a Vlad. Oui, Vlad, ça vous étonne ? Ce n’est pas parce que je le pique et que j’essaie par tous les moyens possible et imaginable de le faire chier que je ne l’apprécie pas. Vlad est probablement le seul qui a toujours agi avec un semblant de justice à mon égard et ça lui donne plein de points brownies. Je l’écoute donc nous dire que nous allions nous comporter sagement durant le repas sans trop sourciller, retenant mon sourire en entendant que le paternel ne sera pas là. Bon débarras.

« YA dostatochno yasno ponimayu? »

Thuig (compris en gaélique)

Quoi ? Si quelqu’un d’autre que moi dans cette famille comprend le gaélique, langue que je parle de moins en moins puisqu’apprise très jeune, je l’embrasse. Puis, j’aime bien faire chier et parler une autre langue que le russe est un moyen comme un autre. Une fois fait, dit, je laisse les autres se diriger vers la salle à manger, le petit con et Vlad aussi, puis les suis en trainant les pieds. Outre-les ces deux-là, nous sommes 7 aujourd’hui. Deux de nos sœurs, puis deux autres de nos frères. Il manque le plus jeune et c’est normal puisqu’il est à l’étranger. Je les regarde s’installer à la table, la place au bout de celle-ci vide puisque notre épatant paternelle est absent, puis je me dirige vers ma place habituelle, soit la dernière place au bout de la table, le plus loin possible du père. J’ai pris soin de laisser une chaise de libre entre moi et l’ainée des filles. Oui, la table de la salle à manger peut accueillir 12 personnes, c’est qu’il à de l’argent le paternelle il ne faut pas l’oublier. Les assiettes sont servies rapidement pour mon plus grand bonheur, un bonheur trop cout puisqu’une des sœurs, celle loin de moi, a décidé que c’était son tour de me faire chier.

Y parait que tu étais habillé comme une mendiante lors du procès d’Alexei.

Pas besoin de porter un tailleur de 15 000 $ pour traduire les paroles du gros con.

Pendant qu’elle fait pleuvoir les insultes, je mange. Elle a le droit de protéger son petit copain et elle a le droit de trouver que c’est le meilleur des mecs, mais moi j’ai le droit de le trouver plus connard que connard.

Tha gràin agam air an teaghlach seo (je déteste cette famille en gaélique)

Comment va… ton fiancé ?

Je retiens les larmes, de justesse, parce que personne ici ne mérite de les voir. Je n’ai pas demandé à être là putain.

Il baise aussi bien que par le passé ? Je devrais peut-être me glisser dans son lit de nouveau tiens.

Mon premier réflexe est de lui lancer ma fourchette à la gueule, puis mon couteau et ensuite mon assiette avant croiser les bras, inspirant et expirant pour me calmer. Ma perte de contrôle ayant créé un mini chaos plutôt agréable, séance qui, une fois sous contrôle, laisse un sourire de vainqueur sur les lèvres. Non non, pas parce que l’autre pétasse a le tailleur sale, non, enfin oui, mais non. Le sourire me vient de cette idée géniale qui vient de faire pop dans mon cerveau. Sans me soucie des regards je me lève, marche vers l’autre bout de table pour prendre place dans le fauteuil paternel. Le silence est tombé et oui j’ai osé. Il va faire quoi hein ? Me donner la raclée du siècle ? J’ai l’habitude donc…

Elle est ou ta mini moi Vlad ?
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MessageSujet: Re: Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula)   Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula) EmptyLun 8 Juil - 23:11

Màiri m’insultait et je m’en foutais royalement. Elle allait se calmer et le frangin aussi. Je les regardais tour à tour, doutant fortement que nous allions parvenir à avoir un repas sans anicroches. L’espoir fait vivre, dit-on... La petite rousse me répondait en gaélique et j’interprétais sa réponse comme une positive. Je n’en avais aucune idée. Elle ferait bien d’être d’accord parce que je n’avais pas envie de jouer les arbitres avec les Orlov.

Nous quittions la pièce pour nous diriger vers la salle à manger… Màiri ne nous suivait pas tout de suite. Probablement besoin de faire baisser la colère avant de faire acte de présence. Je m’installais à la même place que d’habitude; la chaise immédiatement à la droite de celle de notre père. La chaise du principal intéressé était pourtant vide. Je fixais cet espace rempli de l’absence de Papa avec un air furieux. Je détestais quand il nous faisait cela. Nous rassembler dans un chaos évident et espérer que tout le monde conserve tous ses membres à la fin de la réunion familiale. Nous étions tous ici pour lui faire plaisir, pourtant il brillait par son absence.

Le personnel de la maison servait les assiettes dans un décorum inutile pour le niveau de respect que les convives s’adressaient entre eux. J’avais l’impression que nous n’avions pas notre place dans toute cette richesse. Nous n’avions pas la classe nécessaire… En tous cas, quand notre père était absent. J’approchais ma toute première bouchée de mes lèvres quand ma fourchette restait en suspens… J’aurais pu hurler, car une de mes sœurs s’en prenait à Màiri qui, définitivement, était le souffre-douleur de la journée.

Je grognais, esquissant un petit sourire devant la réponse de la demi-portion. Je savais que Papa aurait eu son mot à dire, mais je me contentais de manger le plus possible avant que la tempête ne s’abatte sur nous. Oui, elle était proche cette tempête… Je le sentais avec la phrase incompréhensible de la petite créature.

« Màiri… Russe ou anglais… Si tu veux nous insulter. »

Je ne me leurrais pas. Elle ne complimentait pas les talents culinaires du chef cuisiner de Papa. Même si je ne comprenais pas les mots, son visage en disait long. Ma sœur continuait de narguer ma demie-sœur et cette fois je ne restais pas de glace.

« Bordel Katya, ferme-la. Ce n’est pas de la faute de Màiri si tu t’es claquée tout ce qui bouge avant de te caser… »

Sale garce. Sales garces, en fait. Incapable de se blairer, préférant se crêper le chignon à la première occasion. Je n’avais pas de gêne à traiter ma sœur de traînée. C’est ce qu’elle était. Màiri se défendait immédiatement aussi. La vaisselle volait dans tous les sens. Quand je vous disais que la tempête n’était pas très loin! Deux de mes frères se hurlaient dessus alors que les filles haussaient encore le ton. De mon côté, je restais autant que possible imperméable à la situation, coupant finement mon repas avec ma fourchette et mon couteau.

Le silence tombait avec une froideur désagréable quand la tornade rousse s’installait dans la chaise de Papa. Sa question me faisait déposer mes couverts. J’étais furieux. Je prenais la serviette posée près de mon assiette et essuyait ma bouche. On pouvait insulter tout ceux qui était dans la pièce, mais si elle dénigrait Hope… Je ne répondrais plus de moi.

« te dolzhna poniat, gde tvoe mesto, myrie. pomenaite stoel ili ya sdelayu eto za vas. » (Tu devrais apprendre où est ta place, Màiri. Change de chaise ou je le ferai pour toi.)

Je la fixais d’un air glacial… Un vrai iceberg.

« Mini-moi a un nom. Hope. Et elle n’est pas à moi. On me l’a mis entre les pattes. »

Je me penchais tout de même vers l’avant et grondait d’un ton menaçant.

« Mais si tu oses parler d’elle en mal… Je me dégage de tous mes actes qui suivront. »

Les autres n’avaient pas besoin de connaître mes états d’âme. Je ne voulais pas paraître faible. Mais avec Màiri, je ne me gênais pas. C’était peut-être la seule personne dans ma fratrie à qui je permettais de me voir sous mon vrai jour.

Dans mon dos, l’un de mes frères venait d’insulter un autre et j’entendais une claque retentir. Je me retournais vivement, le visage rouge de colère, la mâchoire tendue.

« ÇA SUFFIT! Tout le monde dans son siège, maintenant. Dans le silence. Vous mangez, vous vous taisez. Je déteste manger froid… Mais je ne me gênerai pas de vous accrocher par les orteils dans la cave à vin jusqu’à ce que le sang dans votre tête vous empêche de réfléchir. »

Je voyais mes frères se réinstaller le dos droit. Alors c’était ça, le pouvoir paternel? Je pouvais comprendre que Papa trouvait cela grisant, mais la sensation me laissait amer, pour ma part.
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MessageSujet: Re: Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula)   Dans les petits pots les meilleurs onguents (dracula) EmptyDim 15 Sep - 18:18

« Màiri… Russe ou anglais… Si tu veux nous insulter. »

Vous pensez que je vais obéir ? Poser la question c’est lui répondre. Puis, de toute façon, je n’ai pas le temps. Bon, je dois avouer que j’ai apprécié son intervention avant que l’incident éclate, mais je ne vais tout de même pas applaudir. J’ajoute même que je ne suis même pas centaine de vouloir le voir choisir mon camp plutôt que celle de l’autre bitch. Si la famille au grand complet pouvait disparaitre se serait braiment bien. Enfin, oui, non, peut-être ? Je n’aurais pas dit non étant gamine, mais malheureusement il est trop tard maintenant. Le mal est fait et la barrière est haute, même pour l’héritier Orlov. Ça, c’est si lui, l’héritier, n’ajoute pas quelques pierres à cette même barrière pour qu’elle devienne encore plus imposante. Changer de chaise ? Apprendre où est ma place? Il veut que je lui arrache la tête ce gros con ? Il croit me faire peur avec ce regard froid et sévère ? La suite ? Ce n’est jamais arrivé auparavant que ces paroles me laissent sans voix, mais aujourd’hui est LA journée. Sortez la fanfare, les médailles, les applaudissements en boite et tout ce qui peut aider à célébrer l’exploit.

« Mais si tu oses parler d’elle en mal… Je me dégage de tous mes actes qui suivront. »

Croyez-le ou non, je me suis levée, je suis retournée à ma place et j’ai accepté une seconde assiette en gardant le silence le plus complet. Une bouchée après l’autre, la nourriture est entrée de force dans mon estomac, n’ayant jamais beaucoup d’appétit quand je participe à ces rencontres forcées. Il doit croire qu’il a gagné. Ils et elles doivent tous croire que Vlad a réussi à me faire rentrer dans les rangs, finalement. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent je n’en ai rien à foutre parce qu’une fois que tout le monde aura quitté pour un monde meilleur je compte avoir LA conversation du siècle avec mon frère. Je me demande s’il est inquiet de me voir ainsi inquiet ou apeuré. Les seules fois où j’agis ainsi c’est en présence du paternel et encore… Même les piques de la bitch me laissent de glace, ce qui l’a fait parler encore plus fort. L’ignorer semble être pire que de l’envoyer se faire voir, je note. Je note aussi qu’il ne reste que deux de nos frères et qu’ils se lèvent de table, enfin.

Vladimir ?

Si je veux discuter avec lui, il est préférable de lui faire savoir non ? Je me lève donc et m’approche pour une seconde fois aujourd’hui. Est-ce que je choisis une autre chaise que celle de notre paternelle ? Si j’avais le moindre respect pour lui je le ferais, mais puisque je n’en ai pas, je reprends place là où j’ai posé mes fesses un peu plus tôt. Je prends tout mon temps pour m’adosser à la chaise, ma jambe gauche sur la droite et mes mains sur mes cuisses je le regarde.

Ne fais pas comme le paternel Vladimir. Tu es plus intelligent que cet abruti.  

Quoi ?

Il a tué ma mère, devant moi et sans battre le moindre cil. Pour cette unique raison et il y en a d’autres, mais juste pour celle-là je vendrais mon âme au diable pour le torturer pendant des jours, voir des semaines. Je le déteste tellement que personne ne peut comprendre jusqu’à quel point. Tu veux savoir ce qu’il a fait aussi hum ? Toi qui sembles l’aimer, qui sembles vouloir suivre ces pas. Imagine-toi qu’il a, à deux reprises, envoyer des fiers à bras ma tabasser afin de me faire comprendre que je me devais de rentrer dans le rang, que je me devais d’épouser l’homme qu’il a choisi pour moi et autres raisons aussi ridicules les unes que les autres. Il a essayé d’acheter mon amour avec cette voiture de luxe et cet appartement. Il a fait fuir des copains… Il a posé des micros chez moi… ainsi de suite. Tout énumérer serait trop long et c’est le passé.

Je prends une gorgée à même son verre d’eau et poursuis.

Je ne veux pas de mal à Hope, Vladimir. Le simple fait que tu m’en crois capable me fait frissonner de dégouts. Je ne suis pas toi, je ne suis pas lui, je ne suis pas comme tous les autres Orlov. Bientôt je vais devenir une Volkov. Mairi McKellar Volkov et quand se sera fait, il deviendra ma famille. Fini les repas pris avec vous. Fini le vilain petit canard. Tout cela sera terminé. Toutefois… Tu es le seul que je tolère tu vois et ce titre est honorable, crois-moi. Je vais donc te prodiguer un conseil, écoute bien.

Je m’avance, pose les mains sur la table et reprends.

Joue à l’autruche autant que tu veux, mais sache que si tu veux que ta fille t’aime… qu’Hope t’aime… que tu vas devoir casser le moule Orlov et agir différemment que notre père l’a fait avec nous, avec moi. Hope est un ange que tu ne l'a mérites pas et pourtant on ne peut pas changer ce qui est fait. Ne la brise pas comme il m’a brisé parce que si tu le fais, si tu lèves la main sur elle une fois, une seule fois… et crois moi je vais le savoir… Je te tue.

C’est clair ?

Tha mi a’ dol gad mharbhadh (Je vais te tuer)
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