Everything happens for a reason ! ∞ Amalia

Everything happens for a reason !

Mars 2023

- outfit -  Allongée sur le lit, nue, je le regarde, tout aussi nu, faire les cents pas dans la suite, accroché à son téléphone. Ce n’est que la deuxième fois en cinq ans que nos ébats sont interrompus, je sais que s’il a fini par prendre l’appel c’est que c’est important et de toute manière je n’ai aucune leçon à lui faire, je suis là avec lui, pour lui. Quand il fini par raccrocher, soupirer en venant s’asseoir au bord du lit, je viens me coller dans son dos, passant mes bras sous les siens autours de son torse et butine son épaule. "Tu vas devoir t’en aller c’est ça ?" Se dégageant doucement de mon étreinte il se relève et m’embrasse doucement avant de passer ses mains dans mes cheveux, son front contre le mien. "Cette fois j’ai pas le choix, il faut que je rentre au plus vite si je veux pas que mes associés ne foutent le bordel, mais ça ne change rien pour toi, la suite est payée jusqu’à demain et cela ne change rien à ton virement non plus, c’est moi qui doit rentrer. Le chauffeur viendra me chercher dans une heure." Me redressant sur mes genoux, je passe mes bras autour de son cou et lui souris. "Ça te laisse le temps de prendre une douche, et je compte bien la prendre avec toi !" Un nouveau baiser et il me soulève dans ses bras pour nous emmener dans la salle de bain, c’est ce que j’aime dans les suites de cet hôtel, la taille de la salle de bain et surtout de la douche.

Vêtue d’un peignoir, assise sur le canapé je le regarde finir de se préparer, il a beau avoir le double de mon âge, il est plus que bel homme et il ne fait pas son âge, je me lève et vient m’occuper de lui faire son nœud de cravate. "Moi qui avait attendu ce weekend … comment je vais pouvoir me rassasier sans toi cette nuit ?" Il m’embrasse sur le front en défaisant mon peignoir dont il tient les deux pans écartés pour me dévorer de son regard. "Avec un corps comme le tiens, dans la robe que je t’ai offerte, je pense qu’il ne faudra pas longtemps pour que tu charmes tous les hommes que tu souhaites, amuse-toi, c’est moi qui régale, je te promets que je me rattraperais le mois prochain." Un dernier baiser et le voilà parti, me laissant dans la suite de cet hôtel jusqu’à demain.

Je n’ai pas vraiment menti, je l’attendais ce weekend, et ce n’est pas nos ébats de tout à l’heure ou ceux de l’instant sous la douche qui ont réussi à calmer mon appétit, cela faisait quelques temps que ce n’était pas arrivé, mais je dois reconnaître que je n’ai pas eu d’autres occasions depuis sa dernière visite, et il m’a laissée sur ma faim. Je regarde l’heure, je n’ai pas envie de descendre et manger seule au restaurant, je décide de commander quelque chose au room service et je descendrai prendre un verre au bar tout à l’heure, qui sait peut-être que comme il l’a dit je trouverai un charmant jeune homme qui voudra bien calmer mes sens.

Il est près de vingt et une heure trente lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrent et que j’en sors dans cette superbe robe, une fois de plus Henri a choisi avec goût, je me dirige vers le bar de l’hôtel que je connais déjà un peu. C’est vrai que d’habitude on dine au restaurant, on prend un verre au bar et on monte dans la suite avant de disparaitre jusqu’à notre départ, ou parfois on fait un tour au spa. Je porte mon choix sur un amaretto sour et avant de m’installer au bar je jette un coup d’œil autours de moi, quelques couple que je vais laisser tranquille, pas de beaux mâles, mais une jeune femme qui semble seule à sa table et s’ennuyer comme les pierres. J’ai envie de parler un peu et si elle ne veut pas de compagnie, elle n’aura qu’à me rembarrée. Arrivant à sa table, mon verre à la main, je la regarde en souriant. "Bonsoir, je sais que c’est un peu cavalier, mais je n’ai pas vraiment envie de boire seule, est-ce que je peux me joindre à vous  ?"

Everything happens for a reason !

Mars 2023

- outfit -  L’un des hôtels les plus huppés de Californie, une robe qui coûte un bras, en sortant de l’ascenseur j’ai un sourire et je me dis que j’en connais deux qui seraient tellement fiers de moi s’ils pouvaient me voir, bien sûr j’ai pris quelques photos que je pourrai montrer à ma mère à ma prochaine visite à la prison, mais je sais que mon père aurait un sourire qui lui lacère le visage de voir que je m’en sors très bien aujourd’hui, en grande partie grâce à ses enseignements. Non mon père n’était pas un grand ponte de la finance, c’était le plus ingénieux des arnaqueurs et pour moi c’était l’homme le plus doux et le plus aimant du monde. Même si ce soir, ce n’est pas moi qui paye la chambre et qu’il n’apprécierait peut-être pas trop que sa fille chérie ait un tel arrangement avec son sugar daddy, j’aime ma vie !

Traversant le hall, passant dans l’atmosphère feutrée et chic du bar, je sais que je ne détonne pas dans ce décor et j’aime savoir que je ne fais pas tâche et qu’on ne va pas me poser de questions ou vouloir me mettre dehors. Aussi je suis à l’aise alors que je passe au bar et commande mon cocktail avant de chercher où m’installer, je n’ai pas vraiment envie de m’installer au comptoir et devenir la cible de je ne sais quel pervers qui pourrait me prendre pour une professionnelle. J’avise la table d’une jeune femme qui semble avoir à peu près mon âge et qui se trouve seule elle aussi, je ne sais pas si elle attend quelqu’un mais je tente ma chance en l’abordant et lui parlant de mon envie de ne pas me retrouver à boire seule.

Quand elle relève le visage vers moi, je ne peux qu’avouer qu’elle est absolument splendide, un visage et un regard envoutant qui me décontenance durant une ou deux secondes, je n’ai jamais été de ces femmes qui ne peuvent pas reconnaitre la beauté chez une consœur par jalousie par exemple, je dois reconnaître qu’elle est plus que ravissante et sa robe mets très joliment son corps en valeur. Je souris lorsqu’elle accepte que je m’installe à sa table, tirant la chaise en face d’elle et y prenant place. "Merci, c’est gentil de votre part !" Je la vois déposer son téléphone et je me dis que si elle attend quelqu’un ou un appel, je m’éclipserai en temps voulu.

"Un idiot qui a dû repartir à l’autre bout du pays pour ses affaires …" Je ne peux même pas lui en vouloir, je ne suis que l’autre femme dans sa vie, j’ai beau être celle qu’il apprécie, celle avec qui il passe une nuit de plaisir et de tendresse chaque moi, mais je connais très bien ma place et notre deal me va très bien. Je l’apprécie, mais je ne l’aime pas, ce n’est pas de l’amour romantique que je ressens pour lui, de l’amitié, une grande affection mais je sais qu’il n’y aura jamais rien de plus sérieux entre nous et finalement c’est ce que j’aime dans notre relation. Et puis en cinq ans ce n’est que la deuxième fois où il me laisse en plan, alors je ne lui en veux pas. "… mais qui a déjà payé la suite jusqu’à demain donc je ne lui ferais pas une scène, et cela me permet de prendre un verre au bar en charmante compagnie !"

Elle semblait s’ennuyer lorsque je l’ai vue mais à la voir sourire, on dirait que j’ai bien fait de venir rompre sa solitude en m’invitant à sa table. "Si l’endroit me plait ? Il faudrait être vraiment stupide pour ne pas apprécier un endroit comme celui-ci, on y vient de temps en temps et j’ai toujours beaucoup apprécier mes séjours ici !" Trempant mes lèvres dans mon verre et en avalant doucement une gorgée, à mieux la regarder il y a quelque chose qui m’intrique et je me risque à la questionner. "Est-ce que … est-ce que j’ai déjà pu vous croiser ici, ou à San Diego, je sais que c’est trivial mais j’ai l’impression que votre visage ne m’est pas inconnu." Je n’arrive pas à le remettre, est-ce que c’est une femme que j’aurais délestée de quelques milliers de dollars et dont j’ai pu voir la photo d’identité ? Ou est-ce que je l’ai déjà vue dans cet hôtel ? Après tout avec les séjours que j’ai passé ici avec Henri, nos routes se sont déjà peut-être croisées.

Everything happens for a reason !

Mars 2023

- outfit -  Un demi idiot, je ne sais pas pourquoi mais je pense que ce qualificatif ferait sourire le principal intéressé, c'est ce que j'apprécie avec lui, il a beau être un homme important, brasser des millions voir bien d'avantage, lorsque l'on est ensemble il est tout ce qu'il y a de plus normal, avec un sens de l'humour et de la dérision qui s'avère rafraichissant. Ce que j'aime aussi c'est que même s'il connait mon histoire familiale jamais il n'a pu s'en servir à mon désavantage, jamais il ne m'a jugé pour le fait que je sois née d'une femme incarcérée, que mon frère soit dans une institution, non au contraire il apprécie la jeune femme que tout cela a fait de moi. On s'entend bien, on s'envoie en l'air avec passion et fougue une nuit par mois et le reste du temps chacun fait sa vie, il faudrait être folle pour ne pas apprécier un deal comme celui que nous avons conclu il y a cinq ans déjà. Et sans lui je ne me serai pas retrouvée seule ce soir dans un endroit aussi magnifique, en compagnie d'une jeune femme splendide, je ne sais pas trop ce qui m'a poussé à lui demander de m'installer à sa table, si c'est uniquement cette non-envie de boire seule, ou si j'avais finalement besoin de compagnie après qu'Henri m'ait lâchée ce soir.

"Va pour un demi idiot … et moi une totale veinarde !" Je lui offre un large sourire avant de prendre une nouvelle gorgée de mon cocktail, je lui réponds que j'apprécie cet endroit et je me perds une seconde dans ses yeux avant de pousser l'audace et lui demander si on a déjà pu se rencontrer quelque part elle et moi. Son sourire est chaleureux et lorsqu'elle me révèle qu'elle travaille, ravie de savoir que l'endroit est à mon goût, je repose mon verre sur la table. "Je le savais ! Forcément c'est ici que je vous avais déjà vue !" Il y a une chaleur dans sa voix qui me captive, un soupçon de sensualité même mais je dois me faire des idées, elle est juste professionnelle et doit donner à tous ses clients l'impression qu'ils sont uniques, c'est comme ça que ça marche dans des endroits de cette classe ! En tout cas elle fait très bien son job ! "Totalement à mon goût …je suis toujours contente lorsqu'on vient ici, j'ai testé d'autres hôtel dans la région, mais je dois vous avouer qu'aucun n'arrive à ce niveau d'excellence !"

Son regard scrute le mien et alors que j'aurais pu baisser les yeux un peu gêner je n'en fais rien, je ne la quitte pas des yeux, il y a quelque chose d'envoutant chez cette femme, c'est peut-être elle le secret du succès de cet endroit, un atout de charme pour captiver les clients. Elle sourit et passe sa main au-dessus de la table après avoir réalisé que l'on ne s'est pas présentée, je sers sa main dans la mienne. "Et bien enchanté Amy, même si je trouve dommage que personne ne vous appelle Amalia, c'est bien plus joli à mes yeux. Je m'appelle Autumn et … tout le monde m'appelle comme ça." Je ris de ma blague totalement stupide mais c'est tout moi, je relâche sa main et je prends une nouvelle gorgée pour m'empêcher de dire quelque chose d'encore plus stupide. "Donc après vos heures de travail vous rester encore dans cet endroit ? Est-ce que c'est parce que vous l'appréciez autant que vos clients ? Ou que vous n'arrivez pas à quittez votre job ?" Elle doit aimer son job et cet endroit parce que sinon à peine ses heures effectuées, elle filerait ailleurs.

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Mars 2023

- outfit -  Son regard d'azur a un effet presque hypnotique qui ne me laisse que peu m'en détourner, je ne sais pas si elle se rends compte qu'elle a de si beaux yeux ? Je suis certaine que oui, on ne peut pas ignorer pareil atout, surtout lorsque l'on est une femme aussi ravissante qu'elle l'est. Je ne quitte son regard que pour attraper mon verre et y tremper mes lèvres, mais même là, j'ai envie d'y revenir. Qui est cette ensorceleuse, je ne suis pourtant pas du genre à me laisser charmer par une femme, mais je dois reconnaitre qu'elle a quelque chose qui m'intrigue et me donne envie de la connaitre, vraiment. Je me présente et ses mots me surprennent. "Merci, je … heu c'est gentil je, je peux vous retourner le compliment !" Mais depuis quand je réagis aussi bêtement à un compliment aussi basique, et puis elle ne doit faire que son job et être polie avec tous les clients, faut vraiment que j'arrête de penser que les mots veulent dire plus que leur signification moi.

Son sourire aussi a quelque chose de captivant, elle n'a pas ce sourire professionnel, de façade, il semble sincère et si ce n'est pas le cas, elle peut clairement se reconvertir en tant que comédienne ! Je l'observe et je me surprends à réaliser que mon regard se pose une seconde sur son cou avant de glisser sur son décolleté, il faut dire que sa robe la met superbement en valeur, mais il m'arrive quoi là ? Je baisse mon regard sur mon cocktail et tapote mon verre nerveusement, ce n'est pas parce qu'elle m'a fait un compliment poli que je dois la regarder comme ça merde. Ok ça m'est arrivé durant mes études d'embrasser une amie dans un bar quand des mecs bien lourds nous embêtaient et qu'on voulait s'en débarrasser mais jamais je n'ai pensé que j'irais plus loin avec une femme, je n'en ai jamais eu ne serait-ce que l'idée ! Jamais ! Jamais ?

Elle s'enfonce un peu dans son siège et ferme les yeux, alors qu'elle me confie adorer cet endroit mais qu'il lui donne aussi des cauchemars, je ne sais pas exactement ce qu'elle fait comme job dans cet hôtel mais j'ose aisément imaginer que pour qu'un endroit d'un tel standing soit toujours au top, que ses clients comme moi en soit aussi satisfaits à chaque visite, cela doit demander un travail intense et de tous les instants. Elle semble fatiguée, ce n'était donc pas de l'ennui mais une certaine fatigue que j'ai pu percevoir chez elle lorsque je l'ai vue seule à sa table tout à l'heure. Je souris lorsqu'elle me répond et confirme mes suppositions, ne pas avoir le droit à l'erreur dans un établissement comme celui-ci. "C'est une chance pour les clients de l'hôtel d'avoir quelqu'un d'aussi impliquée que vous ! D'aussi … passionnée par cet endroit !" Mes mots sont sincères, je peux sentir que cet endroit et plus que juste son lieu de travail, je sais que c'est ici que je l'ai déjà vue lors de précédente visite, je crois même que j'ai du la voir en arrivant ou quittant le restaurant avec Henri et lui avoir fait remarquer la beauté de cette jeune femme, je sais que ce soir-là il n'en avait pas fait cas puisque comme lors de nos rencontre il n'a toujours d'yeux et d'attention que pour moi.

Elle se redresse et lorsqu'elle se penche sur la table s'approchant de moi, je me surprends à lutter pour garder mon regard plongé dans le sien et ne pas risquer de glisser à nouveau dans son décolleté. Je me sens rougir lorsqu'elle me demande ce qui me fait vibrer, d'un coup je sens que j'ai chaud et je ne comprends pas ce qui m'arrive, de quels pouvoirs est-elle dotée ? Ce qui me fait vibrer à part mon demi idiot, le temps d'une seconde j'en viens même à me demander de qui elle parle. Ha oui Henri. "Oh je … il ne … on ne … enfin on est pas ensemble." Mais pourquoi je n'arrive pas à faire une phrase correcte ? Ce qui me fait vibrer ? Je ne vais tout de même pas lui balancer que c'est de détrousser des grosses fortunes et de détourner l'argent de leurs comptes par mes talents d'arnaqueuse, non ce serait pas une bonne idée je crois. "Vous allez me trouver futile mais … les fringues … j'aime ça et j'aime trouver des coups de cœur, cette robe est superbe, elle vaut cher mais ce n'est pas moi qui l'ai choisie." Je ne veux pas paraitre ingrate, Henri me gâte et à chaque fois il me choisit des petites merveilles, mais je les aimes encore d'avantage quand c'est moi qui les trouvent. Je ne peux m'empêcher, toujours les yeux plongés dans les siens, un sourire timide sur les lèvres je me risque. "La votre est juste … vous êtes divine dans cette robe !" Whaou Autumn mais tu fais quoi là ??

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Mars 2023

- outfit -  Il m'est impossible de ne pas me rendre à l'évidence, cette jeune femme me trouble, mais ce qui me triture de cerveau est que je ne comprends pas pour quelle raison. Sa beauté ? Elle est divine, je ne peux le nier, tout de ce que je peux percevoir de sa plastique invite à la contemplation et pourtant sa robe n'est pas de celles qui dévoilent trop, trop rapidement. Non elle invite à laisser mon imagination vagabonder et c'est ce qui me perturbe plus que je ne pourrais le penser, je crois que j'ai aimé laisser mon regard se perdre rien qu'une seconde à la naissance de sa poitrine savamment mise en valeur. Je n'ai jamais nié pouvoir trouver des femmes belles, attirantes, mais je crois que c'est bien la première fois que cela met mes sens en éveil à tel point. Son charisme, c'est ça qui me captive je crois. Ces yeux dans lesquels on a, et moi aussi, envie de se noyer alors qu'en même temps j'ai l'impression que je m'y raccroche, il y a cette lueur étincelante qui m'empêche de détourner mes yeux des siens. Je ne sais pas quel sort elle m'a jetée mais je me sens captivée par cette femme, et … je crois que j'aime cette sensation de lâcher prise que cela provoque en moi.

Même sans le vouloir je pense que je ne pourrais masquer ma nervosité, mes doigts qui tapotent sur mon verre, ce bégaiement lorsque je lui réponds que l'idiot qui m'a laissée en plan ce soir n'est pas mon compagnon, je me sens rougir, alors que ce n'est pas la première fois que je suis aperçue en compagnie d'Henri, il m'a parfois présentée comme une cliente, une investisseuse, parfois même la fille d'un ami, voir même sa nièce. Si ces gens savaient ce qu'il se passe entre lui et moi une fois la porte de la suite fermée, ils ne me prendraient, au grand jamais pour sa nièce, à moins d'avoir des pratiques que la morale réprouverait. Je surprends son regard qui glisse de mes yeux au bas de mon visage, je peux presque le sentir sur mes lèvres et j'ai l'impression qu'elles prennent feu, je prends mon verre pour les tremper dans le cocktail frais, elle s'excuse, d'avoir assumer qu'il était mon compagnon. "Non, enfin, seulement de temps en temps …" Mais pourquoi je lui révèle presque sans détour que j'ai une aventure avec cet homme, que je ne suis pas la femme qui partage sa vie mais la femme qu'il cache, qu'il ne voit qu'une fois par mois, à l'autre bout du pays, depuis cinq années déjà. Je me dis qu'après tout si nous devions être découvert, cela aura été cinq années de plaisirs, de délices en tous genres et surtout d'un bon paquet de fric sur mon compte en banque.

Après lui avoir confier ma passion pour les vêtements, je me dis qu'elle va sans doute me trouver futile, se dire que je suis peut-être l'un de ces clientes bourrées aux as qui dépense sans compter. Bon, je dois bien reconnaitre qu'il y a un peu de vrais dans cette idée, mais j'aime profondément chaque pièce que je possède et lorsque ce n'est plus le cas, je m'en débarrasse pour en acquérir de nouvelles. Je capte son regard sur moi, sur ma robe, et malgré moi je me redresse un peu, comme si j'avais une envie de paraitre à mon avantage à ses yeux. Cette femme provoque quelque chose d'inhabituel, de totalement inconnu chez moi et d'une certaine manière je crois que j'aime ça et que je suis curieuse d'en découvrir d'avantage, silencieusement, je me félicite d'avoir eu l'audace de m'inviter à sa table, Au final peut-être que ma soirée sera moins terne que je ne le pensais tout à l'heure. Elle me questionne, me demandant si je souhaite découvrir l'atelier de la couturière de l'hôtel, elle n'a pas besoin de me convaincre que celle-ci possède des pièces magnifiques, elle a par deux fois retoucher mes tenues et cette femme a un savoir faire infini. "Ce serait vraiment un plaisir de découvrir cet endroit, mais c'est possible, à cette heure ?" J'ai bien compris qu'Amalia doit avoir ses accès dans bien des endroits de ce palace, je ne sais pas encore exactement quel est son rôle dans cet établissement mais et si c'était elle la couturière ? Tout est possible en fait.

Elle termine son verre et se lève, son téléphone dans une main je la vois m'observer et tendre son autre main vers moi, je n'arrive pas à quitter son regard, même lorsque je saisis mon verre et le termine à mon tour après que son sourire me capte alors qu'elle m'invite à la suivre. Cette femme que je ne connais pour ainsi dire pas, m'invite à la suivre et je ne réfléchis pas une seconde, ma main glisse dans la sienne et je ressens un léger frisson alors que je me lève à mon tour. "Allons-y ! Fais-moi donc découvrir cette caverne aux merveilles !"

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Mars 2023

- outfit -  Mes pensées se perdent dans les méandres de mon esprit, je sais très bien quel est le trouble que je peux ressentir, cet envoutement qu'elle provoque en moi, mais jamais je n'ai vécu pareille sensation, pas de la part d'une femme, jamais je ne me suis retrouvée dans ce genre de situations. Enfin si, ça m'est arrivée de sortir avec des amis et de me faire draguer ouvertement par une femme mais justement c'était frontal cela n'avait rien de subtil et j'ai poliment décliner les avances qui m'étaient faites parce que jamais je n'avais ressenti de l'attirance physique pour une femme. Si au début je pensais qu'Amalia était juste très polie avec une cliente comme moi, je me rends à l'évidence que le regard qu'elle porte sur moi n'est pas celui qu'elle doit réserver à tous les clients de l'hôtel, j'en viens à espérer qu'ils ne sont pas aussi appuyés que ceux qu'elle coule sur moi. Est-ce que je suis véritablement en train de la trouver attirante et mon esprit se pose des millions de questions auxquelles je n'ai pas les réponses.

Le frisson que je ressens lorsque ma main se glisse dans la sienne semble déjà répondre à l'un de ces fameuses questions, non je ne suis pas insensible à son charme. C'est une première pour moi et j'avoue que je suis d'autant plus perdue lorsque le frisson s'intensifie alors qu'elle s'approche lorsque je me relève et vient murmurer à mon oreille qu'il suffit que l'on ne se fasse pas prendre. Je sens le rouge me monter aux joues et je la suis sans un mot. Dans quoi est-ce que je m'embarque, quoi que ce soit, ce sera la faute d'Henri, il n'avait qu'à pas me laisser seule ce soir, pas après m'avoir allumée par message une partie de la semaine et de n'avoir pas réussi à me rassasier durant les quelques heures que l'on a passées ensemble avant qu'il ne reçoive ce coup de fil l'obligeant à m'abandonner.

Je la suis sans opposer aucune résistance, une parfaite oie blanche qui ne sait pas dans quoi elle s'embarque. D'oie blanche, en temps normal je n'en ai pas grande ressemblance, je n'ai pas froid aux yeux, je suis aventureuse et j'aime m'amuser, mais c'est avec des hommes que j'ai appris à jouer à ces jeux-là, les règles sont elles les mêmes avec une femme ? Mais qu'est-ce que je commence à faire là, qui dit qu'en fait je ne suis pas simplement en train de fabuler parce que cette divine jeune femme me porte un peu d'attention et se montre avenante envers moi.

Lorsque les portes de l'ascenseur se referment sur nous, nous isolant du reste du monde, je ne sais pas exactement comment je me sens mais elle ne me laisse pas vraiment le temps d'y penser. Son regard se pose sur mon visage et elle s'approche de moi, très proche je peux sentir son souffle et son odeur m'enivre, elle m'annonce qu'une mèche folle s'échappe de ma coiffure et sens m'en rendre compte je ferme les yeux lorsque ses doigts s'aventurent dans mes cheveux. J'ouvre à nouveau les yeux pour plonger dans les siens et j'ai envie de m'y noyer à l'instant, ce sourire en coin, sa langue qui caresse doucement sa lèvre, et ses mots, tout ça me donne instantanément très chaud. Elle s'excuse arguant que les ascenseurs provoquent quelque chose en elle. Le bruit caractéristique indiquant que nous sommes arrivées à l'étage souhaité, les portes qui s'ouvrent mais pas un geste de sa part ni de la mienne. Je suis venue ici pour la suivre et je n'ai pas envie de faire un pas. Je pince mes lèvres une seconde, comme si l'idée de ce que je vais lui dire peut tout changer. Sans la quitter des yeux je la questionne dans un murmure. "Qu'est-ce que ça te fait … j'ai envie de le savoir …"

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Mars 2023

- outfit -  Moi qui étais descendue au bar pour, peut-être, trouver de la compagnie pour la soirée afin de remplacer Henri et m'amuser un peu, comment aurais-je pu penser une seule seconde que la compagnie que j'y trouverais serait beaucoup plus surprenante que je le pensais. Comment fait-elle, elle semble s'être introduite dans mon esprit et l'embrume de ce voile de sensualité qui me donne envie de la suivre. Dans cet ascenseur, prisonnières de cette cage d'acier, en un pas elle et proche de moi, très proche, très très proche même. Trop proche ? Absolument pas, je n'en ai pas l'impression, parce que cette proximité, aussi surprenant que cela puisse être, me donne presque envie qu'elle s'approche encore d'avantage.

Son geste presque naturel mais ô combien sensuel lorsqu'elle replace la mèche rebelle dans ma coiffure, sa manière si intense de m'hypnotiser de son regard intense, sa prestance, cette aura de mystère et de séduction, son odeur enivrante qui s'insinue dans mes narines, tout cet ensemble me fait tourner la tête et allume en moi un feu encore inconnu. Inconnu non, pas vraiment, je le connais très bien ce brasier qui ne demande qu'à être alimenter pour me consumer, mais c'est bien la toute première fois que je ressens ces sensations en présence d'une femme, et surtout d'une femme aussi sublime qui semble s'amuser du trouble qu'elle provoque en moi.

Lorsque les portes s'ouvrent qu'elle reste immobile tout près de moi, laissant échapper que les ascenseurs provoquent quelque chose en elle. Je me risque à lui demander ce que cela provoque en elle, je veux savoir, je veux en avoir le cœur net, est-ce que ce sont mes sens qui ne s'affolent pour rien ou est-ce que cette femme s'amuse à me pousser hors de ma zone de confort ? Son regard ne me quitte pas, et je le soutiens, pas question que je baisse les yeux, mes lèvres se pincent et ma gorge se serre lorsqu'elle me répond. Chacun de son mot glisse comme une caresse sur ma peau et me fait frissonner, je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive mais je ressens moi aussi cette curiosité à découvrir le grain de sa peau sous mes doigts, je sens le rouge me monter aux joues, cette femme provoque quelque chose de nouveau et totalement inattendu en moi et je dois reconnaitre que je trouve ça excitant. Mon cœur s'emballe lorsqu'elle évoque tout ce que je peux lui inspirer, c'est plus fort que moi, sans même que je m'en rende compte mes dents mordillent doucement ma lèvre inférieure alors que je peux voir ses yeux pétiller de malice avant qu'ils ne se détourne de moi une seconde, le temps qu'elle porte son regard sur les portes encore ouvertes.

Aller dans cet atelier. Quel atelier ? Ha oui celui de la couturière de l'hôtel, l'espace d'un instant j'avais oublié le but de notre escapade dans cet ascenseur. Lorsque je l'entends me dire que si on ne sort pas elle risque de ne pas pouvoir me laisser sortir si je continue à la regarder de la sorte. Je bloque un quart de seconde et je ne sais pas ce qui me prends mais je reste immobile lorsque les portes se referment doucement je ne la quitte pas du regard un seul instant. Les portes fermées je tends le bras et appuie sur le bouton d'arrêt de l'ascenseur. "Je … Je crois qu'il est trop tard pour l'atelier …" Quelle mouche m'a piquée, comment ça se passe dans ma tête ? Qu'est-ce qui me pousse à faire ça ? Je ne sais absolument pas mais je tends ma main presque timidement, enfin tendre, elle est si proche de moi que je pose mes doigts sur sa taille dénudée par l'échancrure de sa robe, ressentant une sorte de décharge électrique lorsque la pulpe de mes doigts découvre sa peau. Mes yeux plongés dans les siens j'ai un sourire au coin des lèvres lors que je murmure. "Ce serait … dommage que tu restes avec toutes ces interrogations en tête."

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Mars 2023

- outfit -  Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais lorsque je la sens se rapprocher de moi quelque chose s'allume en moi, une sorte d'étincelle qui ne m'a encore jamais attisée de cette manière, pas avec une femme, pas avec une femme aussi divinement attirante. Lorsqu'elle me laisse une sorte de porte de sortie en parlant des celles de l'ascenseur qui sont ouvertes sur l'étage sur lequel nous avions décidé de nous rendre. Je ne bouge pas, je reste là, tout proche d'elle et dans un élan de spontanéité lorsque les portes se referment j'appuie sur le bouton d'arrêt, mon regard dans le sien, sentant son souffle contre ma peau.

Moi qui pensais passer ma soirée seule, je ne pensais pas que m'inviter à la table de cette jeune femme, seule au bar, aurait le pouvoir de mettre tous mes sens en éveil, de faire bouillir mon sang dans mes veines et grimper ma température corporelle, à moins que ce ne soit la sienne, ou toutes les deux ? Son attitude, sa confiance, son odeur enivrante, tout semble m'attirer irrémédiablement vers elle alors que jamais je n'ai vécu ce genre d'attirance, je lui murmure, une fois les portes fermées que ce serait dommage qu'elle reste là avec toutes ses questions en tête à mon sujet, je sais que je joue avec le feu, mais je crois que j'ai une envie folle de me brûler ! L'idée d'être enfermée dans cette cage d'acier avec elle pourrait m'angoisser et pourtant c'est moi qui ai appuyé pour stopper sa course et nous isoler du monde.

Son regard me trouble et alors qu'elle est sur le point de me répondre je la vois renoncer à la phrase qu'elle aurait voulu dire et en quelques instant sa main qui se pose sur ma nuque me fait frissonner et lorsque ses lèvres se scellent aux miennes je sens le feu s'embraser au fond de moi. Ses lèvres sont si douces et j'abdique et la laisse mener la danse lorsque sa langue vient faire connaissance avec la mienne je succombe et mes doigts caressent doucement sa peau alors que je réponds à son baiser avec plaisir. Je soupire lorsqu'elle y met fin, mordillant doucement ma lèvre avant de me demander si c'est ma première fois avec une femme. J'ai bien embrassé quelques copines mais ça n'a rien de comparable, c'est à des années lumières de ce qu'il vient de se passer. Mon regard plongé dans le sien je sens mes joues s'empourprer et mon corps réagir à son contact. "Pre … première fois qu'une femme me trouble autant …"

Je souris presque timidement avant de sentir ses lèvres rejoindre les miennes y goûtant à nouveau avec délice, j'aime embrasser, personne ne s'en est jamais plaint donc je dois bien me débrouiller mais là c'est une expérience totalement nouvelle qui me rend toute chose et lorsque dans un souffle elle me dit de juste me demander si ce qu'elle fait est plaisant ou non pour moi. Mes dents viennent martyriser ma lèvre inférieure alors que sa main glisse sur mon flanc son contact me faisant frissonner alors que mes mains viennent se poser sur ses bras. "Je ne pensais pas que je pourrais trouver ça aussi plaisant !" Une réponse que je lui livre avec un sourire et dans un souffle alors que j'ai envie de goûter à nouveau à ses lèvres, je soupire en sentant sa main glisser sur mes fesses et alors qu'elle me complimente, je me perds dans ses yeux, ma main remonte jusqu'à son cou, glissant dans ses cheveux alors que d'une voix douce mais décidée je me surprends à lui répondre. "Apprends-moi Amalia … j'aime ce que je ressens avec toi !" Un aveu des plus honnête, elle provoque quelque chose d'insensé en moi et j'aime cette sensation, j'ai envie d'en ressentir d'avantage, je ne sais pas jusqu'ou je serai prête à aller mais là, j'ai envie de découvrir davantage dans ses bras.

Everything happens for a reason !

Mars 2023

- outfit -  Je ne me reconnais pas, enfin si mais une nouvelle version de moi, sans aucune limite et surtout qui ose, qui ose sans réfléchir tendre le bras et prendre l'initiative de stopper cet ascenseur et de m'y retrouver seule avec elle. C'est moi qui décide de me jeter dans la gueule du loup et j'aime la sensation que ça provoque en moi, j'aime cet état d'euphorie que cette femme provoque en moi. La manière dont elle me regarde, cette envie que je peux lire dans ses yeux, et lorsqu'elle vient capturer mes lèvres mes dernières appréhension s'envolent, je découvre une sensation folle qui me plait, je la laisse me guider et réponds à son baiser, lui avouant qu'elle est la première femme à me troubler autant. Pourquoi devoir jouer, pourquoi lui faire croire autre chose, non je suis novice dans ce domaine là et je veux qu'elle le sache qu'elle ait toutes les données avant de décider de la suite, si ça trouve cela ne lui plait pas que je n'y connaisse rien aux femmes. Mais mes quelques doutes sont vite balayés lorsqu'elle m'expose son désire que je ne l'oublier pas aussi rapidement. "J'ai bien l'intention de me souvenir de chaque seconde avec toi !" Un aveu dans un souffle, un murmure tout contre ses lèvres qui viennent reprendre possession des miennes alors que son corps se colle contre le mien, son bassin plaqué contre le mien allume en moi un feu nouveau que je ne veux qu'attiser davantage.

Sentir ses lèvres dans mon cou m'irradie de plaisir, un plaisir nouveau et intense qui me donne chaud, tout à coup je trouve que cette robe était la pire idée qu'on puisse avoir, elle est fendu très haut sur ma cuisse mais le haut m'emprisonne et lorsque je lui confie que j'apprécie encore plus que je n'aurais pu le penser, ma main s'enhardit et vient se perdre dans ses cheveux, je l'attire cette fois à mon tour vers moi et goûte avec plaisir à ses lèvres à nouveau, rompant ce baiser en lui demandant de m'apprendre je laisse un soupire s'échapper de mes lèvres lorsque je sens l'une de ses mains quitter mes fesses pour venir glisser sur mon ventre et se poser sur mon sein que je sens rapidement pointer sous la caresse. Son bassin se frottant doucement contre le mien m'enflamme et j'en viens à détester cette robe qui m'emprisonne, son regard planté dans le mien me donne encore plus chaud que toutes ses caresses et j'accueille sa bouche qui dévore la mienne, un nouveau soupire étouffé par ses lèvres lorsque ses doigts masse mon sein et c'est un premier gémissement qu'elle m'arrache lorsque sa main vient à la rencontre de mon entrejambe. Elle m'encourage à ne pas penser, à juste me laisser guider par mes sensations, je la fais taire en prenant d'assaut ses lèvres et cette fois c'est ma langue qui se fait inquisitrice alors que ma main reste dans ses cheveux, l'autre glissant de sa taille au creux de ses reins l'attirant encore plus contre mon corps qu'elle a réussi à enflammer comme aucune femme n'a pu le faire avant elle.

Sa main sur mon entrejambe se fait plus pressante, ses doigts caressent un point sensible et je sens le désir se manifester au creux de mon ventre, j'ai chaud, elle me donne tellement chaud. Ma tête bute doucement contre la paroi de la cage d'acier alors que mes dents martyrisent ma lèvre inférieure sous l'effet de ses caresses, je me fous de savoir qu'on est dans un ascenseur à l'arrêt, que l'on ne se connait que depuis moins de quelques heures, j'ai envie d'elle, j'ai envie de cette femme ! Mes paupières closent je ressens un plaisir fou rien que par ses caresses par-dessus le tissus de ma robe et alors que je laisse un soupire d'aise m'échapper, je ne ressens plus son contact, ouvrant les yeux je la vois s'abaisser, s'agenouiller devant moi, avec cet air malicieux, ce regard pétillant qui me donne encore plus envie de m'abandonner, alors que je la sens dégager ma robe, ses lèvres se posant délicatement sur mes cuisses me faisant frémir alors que je sens ses baisers remonter de plus en plus vers la dentelle qui trahis l'excitation qu'elle provoque en moi.

Prise d'une pulsion, je la regarde droit dans les yeux et la redresse face à moi, en un puis deux pas, je la pousse jusqu'à ce que ce soit elle qui se retrouve dos à la paroi de métal, je peux lire de la surprise dans son regard et mes lèvres glissent dans son cou, couvrant son décolleté de dizaines de baiser alors que ma main attrape la sienne et la guide vers mon entrejambe qu'elle peut sentir tellement humide, je viens planter mon regard dans le sien et avec une assurance que je ne me reconnais pas lui murmure. "Je veux plus que cet ascenseur, tu me mets dans un état de folie … Amalia, viens avec moi dans ma chambre, apprends-moi … apprends-moi toute la nuit !"

Everything happens for a reason !

Mars 2023

- outfit -  Un sourire presque de défi se pose sur mes lèvres lorsqu'elle me dit de cesser de me mordre la lèvre mais c'est plus fort que moi, sentir sa main presser contre mon intimité est en train de me rendre dingue, je crois que je réalise à peine ce qui est en train de se passer. Je ne suis pas une novice en matière de plaisir charnels, je me défends plutôt bien à vrai dire, mais là … lorsque je sens son doigt glisser sous ma lingerie et venir agacer l'entrée de mon intimité, merde c'est bien la première fois de ma vie que c'est une femme qui me touche de cette manière et m'excite autant. Je suis dans un état second lorsque je réalise qu'elle s'agenouille devant moi et que ses lèvres remontent sur mes cuisses, me donnant encore plus chaud, je n'ai qu'une envie c'est de sentir son, ses doigts s'insinuer en moi. Mais sans savoir quelle mouche me pique je la fait se relever et dans un élan de courage et de folie, je la fais reculer et la plaque à mon tour contre la paroi de l'ascenseur.

Je ne me reconnais pas et je crois que j'adore ça, je viens capturer ses lèvres avec envie avant de saisir sa main et la guider à nouveau sous le tissu de ma robe pour qu'elle me caresse encore. J'ai envie d'elle, jamais je n'ai eu envie d'une femme, ok j'ai peut-être fantasmé une fois ou deux, me demandant ce que cela me ferait ressentir en regardant quelques vidéos avec l'un de mes ex mais là, le corps d'Amalia appelle le mien et je n'ai aucune envie de lui résister, je veux découvrir ce que je commence à ressentir, j'en veux d'avantage, je veux savoir si jouir sous les caresses d'une femme est aussi fou que sous celles d'un homme. Ma bouche, ma langue couvre son décolleté de baisers et de caresses, je goûte à sa peau qui me laisse un goût exquis, sentir sa main contre ma fente dont elle peut sentir toute l'excitation qu'elle provoque en moi, me rend totalement folle. Je désire cette jeune femme, je la veux, je veux tout découvrir avec elle ce soir, cette nuit. Je l'invite clairement dans ma chambre, je veux qu'elle m'apprenne, je veux tout savoir des plaisirs que peuvent se procurer deux femmes. Elle reprend possession de ma bouche avant de me partager un baiser qui me fait fondre alors qu'elle murmure tout contre mes lèvres qu'elle accepte mais … mais quoi ? Je la sens sourire, je sens ses lèvres s'étirer alors que les miennes viennent les caresser doucement. En entendant ses paroles, je plonge mon regard à la fois intrigué, excité, et inquiet lorsqu'elle me demande de m'agenouiller et de l'embrasser, je sais de quel baiser elle parle, celui que je ne lui ai pas laissé le temps de me donner, je l'embrasse avec fougue, comme pour me donner du courage, jamais je n'ai fait ça, mais l'entendre me dire à quel point elle a envie de moi, me fait pousser des ailes et sans la quitter du regard, je me laisse glisser jusqu'à ce que mes genoux touchent le sol.

Mes mains se posent sur ses chevilles et remontent en de douces caresses, petit à petit jusqu'à ce que je touche le bas de sa robe, que je le remonte de plus en plus jusqu'à dévoiler sa lingerie à mon regard. Un court instant j'admire son entrejambe avant de replonger mon regard dans le sien alors que mes lèvres viennent se poser en un baiser chaste sur le tissu que je sens humide. Mes mains remontent sur l'arrière de ses cuisses, m'y accrochant alors que j'embrasse son sous-vêtement. L'une de mes mains vient caresser le haut de sa cuisse et d'un geste je décale le tissu et admire son sexe juste à quelques centimètres de mon visage, j'ai envie d'elle moi aussi, j'ai peur de ne pas savoir faire mais, il n'y a qu'en se lançant qu'on peut le savoir non ? Mes lèvres viennent se poser sur ses lèvres intimes les embrassant avec envie, ma langue venant doucement les fendre et gouter enfin à son nectar. Ma langue la cajole encore et encore alors que je plonge mon regard dans le sien, cherchant ses réactions, cherchant à savoir si elle aime ça, si je m'y prends bien. "Je crois que j'ai trouvé mon nouveau cocktail préféré …" Ma main s'en hardie, dégageant plus son intimité du tissu alors que ma langue vient fouiller pour venir titiller son clitoris, je sais ce que moi j'aime, alors je me sers de ça pour essayer de faire ce qui pourrait lui donner du plaisir à elle aussi. Mon autre main quitte l'arrière de sa cuisse pour glisser sur son ventre jusqu'à caresser le galbe de son sein. "Amalia … tu es … délicieuse !"