Rom ∞ « Le principe de l’amitié, c’est les 3 C. Complicité, Confiance, Conneries. »

--Outfit-- La journée a été épuisante, comme souvent à la brigade criminelle. Les crimes sordides et les enquêtes complexes ne laissent que peu de répit. Aujourd'hui, l'affaire en cours a atteint des sommets en termes de complexité, et je sens que mon cerveau est à deux doigts de surchauffer. Les heures ont défilé, et je me suis perdue dans un labyrinthe de preuves, de témoignages et de doutes.

Assise à mon bureau, j'observe la pièce en désordre, les dossiers éparpillés, les photos macabres. Tout cela me rappelle à quel point notre travail peut être sombre et désespéré. Mon binôme, Tom, est resté à mes côtés tout au long de cette journée infernale. Nous avons travaillé en tandem, luttant pour reconstituer le puzzle complexe d'une affaire qui semblait n'avoir ni queue ni tête. Enfin, le moment est venu de mettre fin à cette journée interminable. Je me lève, étire mes muscles endoloris et m'approche du bureau de Tom. Il est plongé dans la lecture d'un rapport, les sourcils froncés, les yeux fatigués. Je frappe doucement du bout des doigts sur le bois du bureau pour attirer son attention.

-"Tom" dis-je doucement. Il lève la tête et me regarde, les yeux fatigués mais toujours pleins de détermination. -"Ça a été une journée de fou, hein ?" Je lui souris en me passant la main sur la nuque tout en refermant son dossier de l'autre. -"Je suis épuisée et à deux doigts de vriller, il est déjà 23h. Et si on allait prendre un verre pour décompresser ?"

La nuit est déjà tombée sur la ville, et même si je sais que notre travail ne s'arrête jamais vraiment, je sais aussi qu'il faut se ménager quelques soupapes de sécurité si on veut éviter de finir totalement marteaux. Alors, pour l'instant, je suis prête à laisser de côté le poids de l'affaire et à partager un moment de détente. Si il n'est pas preneur, je sortirais quand même. Parce que l'idée de rentrer dans mon appartement vide... a quelque chose d'insupportable ce soir.

Noyer mes soucis dans un verre de whisky ou autre alcool fort, n'est sans doute pas l'option la plus saine, mais je sais qu'elle est diablement efficace et dans le moment je ne demande pas mieux. Ma vie commence à prendre un tournant bizarre, pour ne pas dire à partir en couilles... Je suis dans le collimateur des affaires internes et ça sent un peu le roussi, pour mon cul, ce qui en plus de l'accident et de ses suites, commence à faire un peu beaucoup. En même temps, j'ai merdé, je paie les pots cassés. Faut que je trouve une solution et même si elle a peu de chance de m'apparaître au fond d'un verre, ça se tente, non ? Pour être sure de le convaincre, je rajoute un petit regard mignon et un sourire en coin. -"Les dossiers seront encore là demain. Steplaiiiit !"

@Tom Jackson

**LE STYLE**

Je n'arrive pas à me mettre au boulot. Depuis que je suis rentré de chez mes parents et que Jenna m’a juste défoncé de sa froideur et de sa colère j’arrive pas à me concentrer sur le boulot. J’ai quitté Rosie depuis peu en découvrant sa « Secte » ou cette organisation bizarre. En tout cas, elle ne veut pas de moi parce qu’elle préfère sa carrière et qu’elle n’envisage pas de nous. Juste, elle, et moi… Putain y’a des jours où j’aimerais rentrer chez moi et découvrir une voisine sexy qui m’attend nu chez moi, car elle prenait une douche et qu’elle s’est enfermée dehors… Ouais okay je regarde trop de porno… Je réalise que ça fait maintenant 18 fois que je relis cette putain de phrase. Je me force mais tout pédale dans la semoule. Ça ne veut pas. Ça ne semble pas compliqué, mais les wagons ne s’imbriquent pas. En général j’arrive à voir un truc, j’arrive à remarquer un détail, j’ai une piste, une idée… Rien… Tout ce que je vois, c'est tout ce qui me tourne dans la tête entre ma… Mon ex… Et Jenna… Putain j’en suis encore à penser ma copine… Fais chier j’te jure. J’ai envie de faire un grand geste du bras et envoyer valser tout ce qui se trouve sur mon putain de bureau. La voix de ma partenaire résonne alors dans la pièce avec douceur. Je relève la tête vers elle. Est-ce qu’elle a remarqué que je suis au bord du craquage ? Elle me demande de confirmer que ça a été une journée de fou. Je hoche la tête et jette le dossier sur le bureau et m’adosse au fauteuil en passant ma main sur mon visage.

« Ouais… Je suis crevé… »

Elle me dit être épuisée et quand elle me donne l’heure je soupire, incapable de me dire que je ne suis pas assez payé pour tout ça… Mais voilà qu’elle me propose un verre pour décompresser ? Je vais faire vieux pépé, mais j’ai pas envie de boire… J’ai envie d’une douche et… De m’allonger sur mon lit et d’attendre dans le noir que je m’endorme pour me réveiller épuisé… Je vais dire non mais déjà, elle me fait son regard et son sourire auquel je ne peux pas résister. Elle me précise que les dossiers seront encore là demain et me supplie encore. Je roule des yeux. Si au moins, elle me montrait ses seins, j’aurais une vraie raison logique de ne rien lui refuser… Mais là un demi sourire et je craque moi… Ce n'est pas sérieux…

« Okay je paye mais interdiction de parler boulot, petite copine ou famille. »

Elle sait déjà de toute manière et dans tous les cas… Elle fait ce qu’elle veut, c'est ma coéquipière et on s’entend comme si on était amis depuis toujours. Donc si elle me pose des questions, je fais forcément répondre. Je me lève et prends ma veste en tenant la porte ouverte le temps qu’elle prenne la sienne et passe devant moi pour sortir.

« Rappelle-moi pourquoi j’ai décidé d’être flic déjà ? »

Haussement de sourcil amusé quand j'entends les sujets tabous. -"Assez peu de risque que je me mette à parler d'une petite copine." Pas que je sois fermée à la question de l'amour entre femmes, mais je n'ai rien d'homoromantique. L'attirance, le sexe... oui je comprends totalement l'intérêt. Mais dans une projection de couple? Enfin de toute manière, quelle projection ? J'ai complètement arrêté ce genre de connerie. Mon cœur s'est arrêté, ou tout au moins suspendu au rythme des bips des machines d'une chambre d'hopital...

C'est fou quand on y pense, c'est quand j'ai renoncé à tout espoir d'un revival entre nous, qu'il a eu cet accident et que tout m'est revenu en pleine tronche. Ah je faisais la belle... en mode "je suis passée à autre chose". Mon cul ouais ! Et maintenant j'ai ce trou du cul d'Eloan Yates aux fesses. Forcément. Remuer ciel et terre pour enquêter sur un accident qui n'est pas sur ma juridiction, j'ai fini par foutre un peu trop le bordel et me retrouver avec ces chiens galeux des affaires internes à me tourner autour. Un soupir et je chasse mes cheveux en arrière, tout en me décidant à chasser mes pensées. Bien trop morose pour se détendre. -"Famille c'est clair vaut mieux éviter."

Ma soeur est une criminelle, mon père un baron du trafic de drogue... c'est clairement une poudrière potentielle. Mais ça, Tom le sait déjà. Je crois qu'on se cache pas grand chose, depuis le temps. Il se lève, agrippe sa veste et me tient galamment la porte. Je passe et égrène un petit rire quand il me demande de lui rappeler pourquoi il a décidé d'être flic. -"La gloire ? Les congés payés? Les minettes qui rêvent de menottes? Mmmm attends je cherche." Un petit coup de coude dans ses côtes et je continue. -"Nannn je sais ! La très haute considération de la part de ta hiérarchie et de tes concitoyens?" Je me marre de plus belle. -"Toujours pas?" On s'oriente sur l'ascenseur et j'enclenche le bouton d'appel. -"Oh attend ! Je crois que je sais !" Moue navrée aux lèvres et gros yeux. -"T'as fait comme moi ! T'as été trop con pour songer à faire autre chose." Un clin d'oeil et je lui agrippe le bras pour l'entrainer dans la cabine dont les portes s'ouvrent. -"Mais avoue qu'on a quand même une machine à café hyper sexy ?"

J'essaie de le dérider et de changer la gamme d'émotions dans laquelle on se trouve tous les deux. Pas simple, mais on a besoin de se défouler si on veut pas devenir dingue. C'est souvent une question qu'on me pose, "comment fais tu pour voir toute cette noirceur sans déprimer?" Et en fait je me suis rendue compte que j'ai besoin de compenser. De me sentir vivante, de profiter des plaisirs simples, au moins autant que de me défouler physiquement. Parfois l'énergie est trop sombre, trop teintée des malheurs côtoyés et je sais qu'il est nécessaire de recharger mes batteries. -"Faut qu'on prenne des vacances ! Sinon je pense..." Je m'arrête là et grimace. -"Merde t'as dit pas le taff non plus !" Pourtant j'aurais bien exprimé toute mon envie de faire manger ses morts à Eloan Yates !

Je sais parfaitement que quoiqu'on se dise, on va forcément parler histoires de cœurs et boulots et trucs qui font chier. Pourquoi ? Parce que ça fait partie de la vie et que parfois, on a besoin de parler des choses très peu chouettes juste histoire de parvenir à souffler un peu et de les évacuer. D’ailleurs, elle est déjà en train de faire de l’humour à plein régime. Oui, je viens de me séparer de Rosie et j’évite d’en parler déjà parce que ça fait très mal et que dans un commissariat si tu annonces que ta copine te laisse tomber parce qu’elle préfère être productrice de porno pour une secte… c’est immédiatement bien trop la merde pour mon cerveau fatigué et ça va rapidement me faire profondément chier sans parler que je détesterai devoir enquêter sur la secte de rosie ou sur ses activités ou sur elle et me retrouver dans le camp opposé au sien. Ouais puis accessoirement, je suis amoureux et ça fait chier que ça se termine ainsi parce que cette année passée ensemble avait été vraiment une des meilleures de mon existence. Vous l’aurez compris, à cet instant de ma vie, c'est pas la joie. Mais j’avoue qu’une Romy en coéquipière qui met tout en œuvre pour vous faire sourire et rire, c’est un truc qui n’a pas de prix et qui fait chaud au cœur. Elle est pleine d’attentions pour moi et en plus, elle s’évertue à ne rien montrer ni à le faire trop ostensiblement, ce qui est parfait pour moi. Déjà que lorsque tu fais équipe avec la nana sexy qui fait baver tous les mecs du service, on passe son temps à te demander si elle te suce pendant les planques ou si le soir, tu te détends en lui démontant le cul et autres images bien finaudes et savoureuses dont je vous passe l’excentricité des détails… mais en plus Romy a raison. On est dans un cas de figure ou il faut juste lâcher, laisser aller et revenir demain après avoir tout laissé de côté.

J’embarque donc dans son idée d’aller boire un verre alors que pendant que nous prenons nos affaires, elle continue à énumérer des potentiels sujets de conversation et malgré mes soupirs exaspérés, je n’arrête pas de sourire. Ouais Romy Diaz est capable de me faire sourire comme une vraie nouille et croyez-moi quand le moral est bien en dessous des chaussettes, c'est un vrai bonheur. Une fois dans l’ascenseur, elle continue, mais alors que les portes se referment elle me dit qu’il faut qu’on prenne des vacances.

« Si tu parles autant, je te jure qu’on va les prendre séparément nos vacances… »

Mes pensées me ramènent à Mexico. Une petite maison sur la plage et personne. Les siestes dans le hamac avec… non Jackson tu éteins la boîte à souvenirs et tu restes sur les pensées positives… oh merde… mes prochaines vacances sont dans le Montana… Jenna va sans doute refuser de venir et ma mère et mes sœurs vont me gaver avec Rosie… Putain, tuez-moi… je regarde Romy et soupire.

« On prend ma moto ? Et on se trouve un bar autre qu’un bar de flics ? »

Je n'ai pas envie de baigner là-dedans. Et si je pouvais, j'irais m’exploser la tête avec de l’alcool et je me taperai une nuit dans un hôtel pour cuver un peu. Nous débaroulons dans le parking et je vais vers ma moto. Si elle embarque avec moi, je lui passe un casque que je range sous la selle et des gants.

J'éclate d'un rire joyeux bien que fatigué en l'entendant me signifier que je parle trop et il écope d'une grimace et d'un tirage de langue. C'est con mais ça fait du bien un peu de légèreté. La vie n'est clairement pas simple quand on est flic à la criminelle, d'autant moins quand on vient d'une famille qui appartient au mauvais côté de la balance, enfin peut être pas après tout. Certes ce n'est pas simple, mais ça m'a aussi préparée quelque part. Je n'ai pas grandis dans du coton et je suis de ce fait capable d'affronter toutes les nuances de gris. Du plus clair aux nuances les plus dark.

Il me propose de prendre sa moto et d'éviter les classiques bars à flic ce à quoi j'acquiesce. -"Tant qu'il y'a de l'alcool et un dancefloor je suis !" J'agrippe le casque et j'attends qu'il pose son cul pour le rejoindre, m'agrippant à lui. Je ne suis pas la passagère la plus à l'aise du monde à moto, mais avec lui je suis en confiance. Avantage d'un coéquipier, on se connait bien. Et puis je crois qu'on a des tempéraments qui matchent plutôt bien.

Je me laisse tranquillement porter, sans me soucier de la destination, attendant qu'il mette pied à terre pour descendre et lui tendre son casque. Un mouvement d'épaule et de tête pour replacer mes cheveux et j'avise les alentours pour découvrir la destination qu'il a choisie. Un sourire et je viens glisser mon bras sous le sien, pour avancer de concert. -"T'inquiète cowboy tu finiras par te remettre en selle." Seul et unique commentaire que je me permets de faire sur l'explosion en vol de son histoire d'amour. Ce qui est fichtrement comique quand on sait que je ne m'ouvre plus à la moindre histoire depuis que sa vie est suspendue à un respirateur artificiel... Faites ce que je dis mais pas ce que je fais ? J'en suis foutrement capable. -"Me dit pas qu'on va se taper un bar empli de stripteaseuse quand même ?" Un petit rire et un coup de coude, avant qu'on nous ouvre la porte des lieux. Je me faufile tranquillement, jusqu'à une table libre avec des banquettes en vis à vis et je me pose. Sitôt assise je me redresse, me cambre et surtout lève la main bien haut pour faire signe au bar. J'ai soif ! Et accessoirement j'ai envie de mettre mon bordel de cerveau sur pause.

Clairement ça c'est plus facile à dire qu'à faire. Je crois que le côté chill et profite simplement de la vie, c'est pas pour moi. Je suis un bordel sur pattes, avec 20 idées à la seconde et une incapacité chronique à simplement profiter de l'instant présent. Je vis hier et demain, mais rarement aujourd'hui. Je me dis souvent qu'il faudrait, que je gagnerais sans doute en sérénité, mais j'en ferais quoi ? Une vie calme, posée et douce? Je crois que je me tire une balle au bout de trois semaines, en mode pétage de plomb. Cette pensée me tire un sourire en coin et je secoue la tête pour la chasser avant de reporter mes yeux noirs sur Tom. J'ai remarqué une blondinette qui le mange du regard et je lui murmure. -"A trois heures ! Elle est déjà à point." Petit froncement de nez et j'attends sa réaction quand il aura jeté un oeil à la dame.

Ouais c’est pas la joie cette période et en plus on va dire que le boulot n’a rien de gratifiant. Y’a des moments comme ça dans la vie ou on doit juste… Avancer et attendre que ça passe. Ça contraste avec les moments où on se sent sur un nuage et que tout avance et va bien et qu’on se dit que rien ne nous fera redescendre… Je me console en me disant que même si en ce moment j’ai juste mal aux entrailles de cette foutue séparation, je vais finir par remonter. Ça va juste prendre un peu de temps mais bon… C’est compliqué pour moi de tomber amoureux et c’est encore pire quand vous vous faites larguer parce que l’autre veut favoriser sa carrière et que c’est au sein d’une secte et que vous pourriez même finir par enquêter dessus… Je crois que sans croire en Dieu je prie tous les matins pour que la secte de Rosie ne fasse jamais de morts et que je n’ai pas à devoir me confronter à elle… Raaaaa pourquoi je pense encore à ça bordel ? Je propose à Romy de prendre la moto et elle répond que tout lui va du moment qu’elle peut danser.

« Du moment que je peux te regarder faire sans lever mon cul du fauteuil. »

Non là tout de suite je n’ai aucune envie de danser, tiens d’ailleurs j’ai jamais vu Romy dansez-moi. Elle doit être douée, elle a une manière de bouger naturellement qui laisse présager de ses talents de danseuse. Dans tous les cas Romy Diaz c’est la classe incarnée. Montrez-lui la méthode pour voler et dans deux heures elle fera des loopings dans le ciel… C’est presque injuste de le voir d’ailleurs. Je crois que si on raconte notre association le titre seras « L’inspectrice Romy Diaz et son partenaire » Bon okay je suis un peu méchant avec moi-même mais j’ai pour excuse d’avoir le moral dans les chaussettes. Une fois arrivé elle prend mon bras et avance avec moi et me dit en m’appelant Cowboy que je finirai par me remettre en selle… Je vais la tuer… Je n'aurais jamais dû lui raconter le Montana… Mais bon je connais sa vie et je sais qu’elle a aussi besoin de cette exubérance en ce moment afin de se détendre un peu d’oublier. Alors si je dois prendre deux trois fions, allons y… Elle me dit alors qu’elle n’aimerait pas qu’on se tape un bar de stripteaseuse… Je n’avais pas ça en tête mais comme elle me tient le bras, je tourne et fais mine d’aller ailleurs pour changer de direction. On ne sait jamais je peux sans doute récolter un rire ?

Nous arrivons dans un bar et armée de son plus beau sourire elle lève le bras pour qu’on nous serve. Romy me signale que j’ai l’attention d’une petite blonde à trois heures. Sans me tourner pour regarder, je souris à Romy comme si elle venait de me dire un truc drôle et je pose ma bouche sur la sienne quelques secondes avant de reculer. Maintenant soit la blonde insiste et on va devoir envoyer la langue soit elle va comprendre que je ne suis pas dispo.

« Si j’ai pas détalé quand on s’est fait tiré dessus dans cette ruelle c’est pas pour aller me taper une fille et te laisser en plan. »

Et accessoirement j’ai pas spécialement envie de baiser. Je veux rester là avec ma pote. Ma bière arrive et sa boisson avec. J’ai pris une brune histoire de ne pas la siffler trop rapidement. Je lève mon verre vers elle doucement avant de dire.

« À nous. Et par pitié dis-moi qu’il ne faut pas que je te foute ma langue dans la bouche pour dissuader la blonde, j’ai mangé de l’ail… »

C’est faux mais j’essaye de la faire rire et de dire un max de connerie pour noyer un peu la peine. Parce que tout me rappelle Rosie et que j’arrive pas à m’en remettre pour l’heure malgré mes efforts.

» Charlie Emerson ∞ “L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.”
» Nimrod McNamara ∞ “L'amitié, c'est la fidélité, et si on me demandait qu’est-ce que la fidélité ? Je répondrais c'est l'amitié !”
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