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 Tout travail mérite salaire || Juan & Maya

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Maya Archibald
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MessageSujet: Tout travail mérite salaire || Juan & Maya    Tout travail mérite salaire || Juan & Maya  EmptyDim 3 Sep - 18:56

Tout travail mérite salaire
J’en viens encore à me demander comment j’ai pus en arriver là, comment cette vie faite de luxe et de plaisirs futile de la vie à put à ce point se ternir. Il me reste quoi aujourd’hui ? Pour être honnête pas grand choses, être devenue pauvre est une chose, et très honnêtement bien que se soit dur à encaisser s’il s’agissait uniquement de ça j’aurais pu m’en remettre facilement, mais vie dans son intégralité a explosé en plein vol. Ma famille telle que je la connaissais n’existe plus, elle s’est disloquée, écroulée comme un lamentable château de carte. Mo père est Dieu seul sait ou pour se “protéger” des charges pesant contre lui, ma mère, elle est rentrée dans son pays natale retrouvant le cadre protecteur des siens. J’aurais put la suivre oui… mais ma vie toute entière est ici en Amérique. Enfin ma toute ma vie… ce qu’il en reste du moins car tous mes amis friqués m’ont tourné le dos les uns après les autres.  Tout reprendre à zéro était l’unique option qui me restais. C’était ça où aller me réfugier dans le giron de maman et de sa famille, ils ont toujours méprisait mon père et je refuse de me rapprocher d’eux alors qu’ils crachent dans son dos. Mon père je l’aime, malgré ses trop nombreuses erreurs il reste mon héros. J’espère le voir un jour donner signe de vie, reprendre contact.

Si aujourd’hui j’ai un travail me permettant de me mettre un toit au-dessus de la tête c’est grâce à Javier le frère aîné de ma mère. J’en ai conscience même s’il ne m’a pas réellement laissé le choix, c’était soit j’acceptais son coup de main soit il me ramenais de force avec lui au Mexique. Ce job de serveuse à l’Hacienda ce n’est clairement pas le travail de mes rêves mais il me permet de subvenir à mes besoins. Le bon côté des choses, c’est que dans un tel complexe j’ai peut être la possibilité d’évoluer. Juan Vargas est un homme intimidant et bien qu’il est déjà probablement rendu service à mon oncle en m’embauchant je compte venir le trouver pour négocier un poste avec un meilleur salaire. Ca fais plusieurs mois que je travaille pour lui et que mon travail est je dois le dire : irréprochable. Je n’ai pas peur de faire des heures supplémentaires et de redoubler d’ardeur pour prouver que la fifille à son papa n’a pas peur de se salir les mains. Être en bas de l’échelle n’est pas un problème si à la force de mon travail on me permet de gravir les échelons un à un.

Je n’ignore pas que la fortune de la famille de ma mère à des origines douteuses et certainement peu légales. Leurs réputation n’est pas celle d’enfant de choeur, et j’ignore les rapports entre mon oncle et mon patron. Je ne veux même pas le savoir je prends les choses telles qu’elle viennes et je saisi chaque occasion de faire mes preuves qui se présente à moi. Je suis peut être naïve, ( certainement même ) mais je n’imagine pas qu’avec les rapport quasi inexistant que j’ai avec la famille de ma mère ils puissent me porter préjudice d’une quelconque manières.

Ma journée de travail touche à sa fin, je ne suis pas passée par les vestiaires tant est si bien que je porte encore la petite jupe sombre et le chemisier blanc de ma tenue de travail. J’ai simplement libéré mes cheveux qui au lieu d’être remonté en chignon serré cascade sur mes épaules. Devant la porte de son bureau je prend une profonde inspiration avant de frapper trois coups sec pour annoncer ma présence. J’attends qu’il m’invite à entrer pour actionner la poignée et pénétrer à l’intérieur, prenant soin de refermer la porte derrière moi.

« Merci d’avoir accepté de me recevoir et de m’accorder un petit peu de votre temps. »  

Le ton de ma voix est poli et ne souffre d’aucune trace d’anxiété. Son aura charismatique a beau être imposante, le timidité n’est pas une chose que je connais. Je suis une femme fière et pleine d’une assurance que je ferais parfois mieux de contenir. Je lui adresse un sourire polie. Mon chemin n’a pas croisé le sien depuis qu’il m’a ouvert les portes de son complexe et m’accordant ce job de serveuse. Je devais faire mes preuves durant quelques semaines, prouver ma détermination, maintenant que c’est une chose que je juge faite, je suis là pour renégocier mon contrat et obtenir un peu plus en termes de salaire. Je suis peut être trop impatiente et j’ai les yeux plus gros que le ventre mais en ayant toujours vécu dans le luxe et l’opulence le retour à la dure réalité de la vie est plus difficile que je l’imaginais..
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MessageSujet: https://pick-a-side.forumactif.com/t2775-tout-travail-merite-salaire-juan-maya   Tout travail mérite salaire || Juan & Maya  EmptyMer 24 Jan - 17:02

Tout travail mérite salaire
ambiance -- Un moment à moi seul, c’était un petit luxe que je m’offrait, enfin, c’était un bien grand mot car même pour ce moment rien que pour moi, j’étais dans mon bureau, les larges baies derrière moi grande ouverte pour faire rentrer l’air et surtout éviter que la fumée de mon joint, là aussi, peut être le seul petit vice durant ce moment à moi, je m’autorise ça, bon, ce n’est peut-être pas le seul que je fume durant ce moment de paix où je passe également des chanson de mon pays mais personne n’a vraiment besoin de savoir non ? En réalité, je me fiche bien de ce que les gens pensent, si je laisse les baies ouvertes, ce n’est pas vraiment pour masquer l’odeur, c’est juste que je déteste l’odeur de fumée et vu que je passe pas mal de temps ici, hors de question d’avoir dans le nez ce désagrément.
La Llorona passait en boucle, diverses chanteuses, mais toujours ce rythme qui, conjugué avec la weed avait quelque chose de très apaisant pour moi. Je souffle un instant, basculant dans mon large fauteuil et fermant les yeux. Le bureau était dans un style purement colonial, histoire de ne pas jurer avec le reste de l’Hacienda et puis de toute façon, le moderne était pour moi quelque chose de sans âme, une table en verre ? Elle ne reflète que votre visage, vous rappel le temps qui passe alors qu’un large bureau en bois, avec l’odeur de cette huile pour traiter le bois, cela me rappelle des souvenirs, celui de ma mère qui me hurlait dessus lorsqu’elle avait traité le parquet et que j’arrivais avec mes baskets toutes crottées. Un fin sourire illumine mon visage alors que j’entends trois coups secs sur la porte. Machinalement, j’autorise l’importun à entrer, sans même cacher mon joint avant que je ne remarque qu’il s’agit de… Oh oui, Maya, cette, hm gamine, en tout cas, lorsque je la regarde, elle me donne l’impression d’être ce genre de femme-adolescente, un curieux mélange attirant pour la plupart des hommes de mon âge. Enfin pour les gens communs, moi, je ne vois qu’une employée.
Je lui offre un large sourire et l’invite à s’installer dans un large fauteuil en cuir qui fait face à mon bureau avant que je ne me redresse, et même me lève le temps qu’elle s’installe.

“Aucun soucis mademoiselle, il me semble qu’il s’agissait d’une augmentation, c’est ça ?”

C’était toujours une question d’augmentation, à dire vrai, elle aurait très bien pu juste demander un entretien que j’aurais compris ce qu’elle voulait, mais elle avait précisé, un détail peut-être, mais c’était un bon point pour elle. Je me réinstalle dans mon fauteuil et la considère un instant avant de reprendre mon joint et de tirer une dernière fois dessus tout en la dévisageant.
Oh, oui, c’était un test, allais-je voir du dégoût ? De l’envie ? De l’indifférence, j’aimais bien tester mes employés… Certaines plus que d’autres, il faut avouer, mais c’était là aussi un léger détail, d’ailleurs, ce n’était même pas la peine vis-à-vis de Maya, elle n’était pas là par hasard, c’était un service que j’avais rendu et il y avait une forme de respect qui s’imposait dans ce genre de situation.

“Pardon, j’espère que ça ne vous dérange pas ?”

Je lui lance un petit clin d’oeil complice, comme si c’était désormais notre petit secret et j’écrase le mégot, l’esprit légèrement embrumé, mais vu ce qu’elle était venue demander, il n’était pas difficile de rester concentré. On m’avait dit qu’elle bossait bien, les clients n’avaient rien eu à dire sur ses performances, bref un bon élément, mais ce n’était pourtant pas déjà acquis pour elle, je pouvais être une vraie pince quand je le voulais et lâcher du fric, même à une si jolie gueule, n’était pas forcément ma première envie… Oh nan, une autre envie me vint à l’idée en admirant ses jolies jambes, elle devait être incroyable en lingerie cette fille, quoi que, peut-être trop froide.
Oh n’allez pas croire que j’ai envie d’elle, je l’ai déjà dit, c’était professionnel avec elle, le respect tout ça, mais voilà, dans les brumes de mon esprit totalement défoncé par la weed, j’avais bien le droit d’imaginer quelques petites parties de jambes en l’air avec elle non ? Du moment que ce n’était pas Jeanne Grey…. Aucun risque.

“Alors… On va peut-être aller à l’essentiel ? Pourquoi diable devrais-je vous augmenter ?”

Simple, efficace, je rentre dans le vif du sujet, essayant de voir si j’arrive à la déstabiliser, la base. Je me cale un petit peu plus dans mon fauteuil en la regardant droit dans les yeux. Je me permets également de baisser sensiblement la musique qui ne devient qu’un murmure dans mes oreilles et attendant de voir comment elle allait se vendre cette petite blanche propre sur elle… Haaa ce sont les meilleures au lit lorsqu’on arrive à les dévergonder. Respire Juan, pense à autre chose… Putain merde…. J’avais peut-être trop chargé mon joint… Même si c’était problématique, ce le serait encore plus face à Metz’... Dios mio, j’allais encore avoir droit à une éruption de ce volcan si séduisant…. J’allais morfler, mais prendre mon pied après… Attends, non, pense à l’augmentation et à Maya, reste concentré… Non… Attends.. Oui c’était bien ça le but… J’ai de quoi me refaire un joint ?


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MessageSujet: Re: Tout travail mérite salaire || Juan & Maya    Tout travail mérite salaire || Juan & Maya  EmptyDim 18 Fév - 18:04

Tout travail mérite salaire
Je pénètre dans son bureau après m’être annoncé, le cœur battant d'anticipation. Cet entretien, c'est plus qu'une simple conversation pour moi ; c'est une chance de progresser, une étape cruciale sur le chemin de mon évolution professionnelle. J’ai beau être née dans le luxe et l’opulence, dans un monde de privilèges et d'abondance, je ne me suis jamais reposée sur mes acquis. Mon père,  m’a inculqué la valeur du travail, la beauté de l'effort, l'importance de l'engagement. On n'obtient rien dans la vie sans un travail acharné, sans une détermination de fer et un brin d’audace. C'est une leçon que j'ai gravée dans mon cœur. Je suis ambitieuse, je ne m’en cache pas. C'est une part de mon identité, une flamme qui brûle en moi. Et si Juan m’a déjà fait une fleur en m’embauchant, m'accordant une opportunité d'exprimer mes compétences, j’aspire à plus. Mon ambition ne se contente pas de la situation actuelle, elle cherche à repousser les limites, à atteindre de nouveaux sommets. Et ce n’est certainement pas la charge de travail qui m’effraie. Je suis prête à donner le meilleur de moi-même, à investir mon temps et mon énergie.

Tandis que je franchis le seuil de son bureau, un fin sourire discret et poli étire mes lèvres, ajoutant une note de douceur à mon expression. Je le découvre assis derrière son large bureau en bois massif, une pièce imposante qui domine la pièce, un joint coincé entre les lèvres. Je m'avance avec assurance, le bruit de mes talons résonnant sur le sol comme un écho de ma détermination. Je prends place sur l'imposant fauteuil en cuir qui fait face à son bureau, un siège qui semble aussi ferme et déterminé que moi. Avec le dos droit et le menton relevé, je porte une forme de prestance naturelle, une assurance qui se lit dans chaque ligne de mon corps.

« En effet.

Pour le moment, je ne fais pas valoir mes points de vue, je me contente de le regarder avec la même intensité qu'il me regarde. Mon visage, avec un sourire chaleureux et amical, ne laisse rien paraître de mes pensées ou de mes sentiments. Le fait qu'il fume un joint ne me perturbe absolument pas, et même si c'était le cas, je garderais mes sentiments pour moi, car il est mon patron. Par simple respect pour son statut et pour la hiérarchie qui existe entre nous, je me garderais bien de laisser transparaître quoi que ce soit. Il jouit de tous les privilèges, il est au sommet, à la fois littéralement et métaphoriquement.

« Non, pas le moins du monde. »  

Je croise délicatement mes longues jambes fines, telles deux tiges de lys, et je replaçe une de mes longues mèches blondes derrière mon oreille dans un geste presque théâtral. Le regard que je lui adresse est plus complice et taquin que ce que les conventions d’un entretien professionnel strict le permettraient normalement. Bien que je travaille ici depuis quelques mois à peine et que je sois encore considérée comme une "nouvelle", j’ai pleinement conscience de ma position, mais je suis fermement convaincue que mes talents, mes capacités, peuvent être davantage exploités. Je sais, avec une certitude sans faille, que les clients m’apprécient. Que mon sourire angélique, presque innocent, est un rayon de soleil pour leur journée, que le travail que je fournis est irréprochable, minutieux, et ma ponctualité est impeccable. Je suis toujours prête à faire des heures supplémentaires si c’est nécessaire. On aurait pu penser qu’en venant de cette famille huppée, j’étais incapable de me remettre en question, de retrousser mes manches pour bosser durement et sortir la tête de l’eau. Mais je le suis, et j'en suis fière.

« Vous n’aimez pas tourner autour du pot. Moi non plus. J’ai conscience de travailler ici depuis quelques mois seulement et que vous m’avez offert cette chance uniquement parce que mon oncle vous l’a demandé. »   J’ai conscience de cette fleur qu’il me fait d’or et déjà et peut-être que je devrais m’en contenter, fermer ma jolie bouche et retourner travailler… mais non. Pas maintenant que je suis ici, je suis déterminée et je pense qu’il peut le percevoir rien qu’en observant cette flamme dansant dans mon regard. « Et je, vous en serez éternellement reconnaissante, mais mon père m’a toujours appris à toujours viser plus haut. Je ne suis pas ici pour vous demander de me payer davantage pour le même travail, je suis venue pour vous demander s’il y existe une possibilité d’évoluer vers un poste avec une meilleure rémunération. »   Ma voix est d’une clarté abyssale, souffrant d’aucun tremblement, aucune crainte, à aucun instant mes iris ont quitté les siens. J’inspire un instant avant de reprendre calmement. «  J’ai conscience que beaucoup mes collègues voient en moi qu’une fille de bonne famille qui a tout perdu, c’est le cas certes, j’en conviens, mais je n’ai pas peur de me retrousser les manches pour prouver que je peux être un bon élément. Peut-être même digne de votre… confiance ? »

Je m’avance trop probablement, affirme des choses que je ne devrais pas, mais maintenant que je suis ici, devant lui, c'est bien trop tard pour reculer. « J’ai pour vous une immense reconnaissance, grâce à ce travail ma mère et sa famille ne m’a pas imposé de rentrer au Mexique avec eux.»   Je ne veux pas connaître ce pan de ma famille qui trainne mon père dans la boue, de plus je ressemble tellement à mon père… Ils le verront en moi. Ma blondeur et ma peau pâle au milieu d’eux… je ne serais définitivement pas à ma place. « Laissez-moi me surpasser pour vous.  .
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MessageSujet: Re: Tout travail mérite salaire || Juan & Maya    Tout travail mérite salaire || Juan & Maya  EmptyVen 12 Avr - 16:33

Tout travail mérite salaire
ambiance -- Elle parlait beaucoup, beaucoup trop en réalité pour un esprit aussi…. Disons-le clairement aéré pour le moment. Mon regard était rivé sur sa bouche, sa gestuelle, mais mon esprit avait du mal à lutter contre une irrésistible envie de s’imaginer cette bouche qui a l’air d’une délicatesse purement américaine et catholiquement chiante autour de ma queue… Oh putain Juan… Oui, tu viens de rire doucement face à elle, j’imagine qu’elle doit se dire que je me fous de sa gueule… La pauvre, je suis un mauvais patron, mais du moment que la weed se distille en toi, impossible de faire autre chose que de la laisser se couler dans tout ton corps.
Heureusement pour elle, même si je suis ailleurs, je garde l’essentiel, enfin, il me semble de la conversation, mais forcément les points qui me marquent sont ceux où un esprit scabreux peut se complaire. Alors oui, j’ai développé une capacité, celle de savoir écouter sans en avoir rien à foutre. La pauvre, vraiment ce n'était pas le bon moment, mais c’est de ma faute, vraiment, il me semble que j’ai été d’accord pour ce rendez-vous… Non ? Du coup, j’aurais peut-être dû ne pas commencer à fumer, mais c’était bien trop tentant… Nan mais regardez là, une vraie Américaine, elle me faisait penser un peu aux pétasses blondes des lycée américain, les cheffes des pom-pom girls, celle qui n’hésite pas à écraser tout sur son chemin. Ouais, ce genre de fille, visant toujours l’élitisme pour garder son statut social le plus haut possible, bon, certes, totalement rien à voir avec Maya. Comme elle le disait, le poste qu’elle avait, c’était une faveur et bien que mon business ne soit pas le plus propre possible, le côté “légal” de ce que je fais est relativement sans tâche et j’essaye le plus possible d’offrir l’image d’un patron sympa… Bon, peut-être que là, actuellement, je suis un peu trop cool…



Un poste mieux payé, mais avec plus de responsabilités, c’était bel et bien l’esprit ricain qui me fascinera toujours chez eux. De mémoire, mes employés sont bien payés, là où elle est, ça ne doit pas être bien désagréable, enfin, je crois, putain, il me faudra quelqu’un pour gérer ça… Enfin, il y’a Metz’ haaa Metz’... Lorsqu’elle est mode boulot et gérance, ça m’excite, elle est si concentrée, que ça m’amuse de venir la titiller, la voir me lancer son regard noir, et puis devenir féline… Non, mais à quoi je suis en train de penser, Juan, revient sur terre deux minutes sinon tu vas commencer à bander pendant un entretien pro.
Je me penche sur mon bureau avec un petit sourire narquois.

“Je vois que tu parles sans détour aussi, j’aime bien, j’aime bien…” Je lui offre un petit sourire et me redresse pour mieux la jauger.
Bon en fait, mon fil de pensées est totalement à l’ouest et j’essaye de gagner du temps, je me demande si elle le voit. Si c’est oui, chapeau, elle ne le montre pas, si c’est non, elle doit être la pire femme avec un balai coincé dans le cul possible et mon Dieu que c’est barbant rien que d’imaginer une femme aussi mignonne avoir des principes si fermement ancrés en elle que même devant l’évidence, elle préfère ne pas le voir… De quoi je parlais, enfin je dois lui parler. Un poste avec plus de responsabilités… Oui c’était ça.

“Maintenant, ça me laisse penser que ça ne te suffit pas, pourtant, il me semble que je suis un patron plutôt généreux…”

Je m’avachis dans mon fauteuil et pousse un lourd soupire, presque mélodramatique. Oui, je jouais, mais c’était amusant. Vraiment, à quoi elle pensait cette petite ? Venir comme ça dans mon bureau, demander plus ? Je l’ai aidée, c’est un fait, pour moi un détail presque insignifiant, mais elle touchait mes origines et pour elles, je ferais tout.
Avant qu’elle ne parle, je tire sur mon joint et termine doucement, tout en la regardant droit dans les yeux.

“Je ne sais pas ce que tu vaux au final ? Si l’on doit aller droit au but. Plus de responsabilités ? Tu as une connaissance du milieu dans lequel je travaille ? Tu pourrais me dire quoi de l’Hacienda ? Quelque chose qui me fasse penser que tu peux être digne de confiance ?”

Ma voix était d’une octave qui se voulait plus tirante dans les graves, oui, j’étais totalement défoncé et le problème dans ce genre de cas, c’est que la Juan pouvait être le masque du gérant de l’Hacienda… Mais il pouvait être l’autre Juan. Le seul truc maintenant, c’était est-ce qu’elle allait avoir les tripes ou alors elle allait se pisser dessus en comprenant qu'ici, à l’Hacienda, il y a des choses qu’il ne vaut peut-être pas mieux savoir.


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