Origine(s) & nationalité(s) Née aux Etats Unis de parents américains également
Statut civil & orientation sexuelle Célibataire. Bisexuelle.
Situation familiale Ma famille est quelque choses de très important à mes yeux. Primordiale même. Mon père, aimant et généreux, est aussi mon patron, il m'a toujours encouragée à aller au bout de mes rêves et de mes envies. Je ne lui ai pas toujours rendu la vie facile pourtant. Ma soeur et moi avons eut une adolescence mouvementée. Ma soeur... ma chère et bienaimée petite soeur. Elle est tout pour moi, je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux.
Occupations, études & statut financier Pilote au coeur de l'écurie de mon père, je vis ma passion et je suis douée dans mon domaine. Elevée par mon père j'ai grandie au milieu des moteurs vrombissants. Les courses et le mécanique ont toujours rythmé ma vie et j'aime ça. La vitesse, l'adrénaline sont ma drogue. J'en ai besoin et je suis pilote au coeur de l'écurie familiale depuis mes seize ans.
Les rivalités J'ai vue grandir la rivalité entre les Crum et les Arroyo. La situation se tend davantage au fur et à mesure que le temps passe. Je me demande jusqu'où les choses vont aller... Ce n'est certainement pas moi qui vais chercher à calmer le jeu. Je me bat toutes griffes dehors pour les miens. Mon caractère volcanique pourrait parfaitement me porter préjudices mais qu'importe. Les Arroyos sont qu'une bande de matchos arrogants qui méritent qu'on leur ferme leurs gueules. Je prend d'ailleurs mon pied à chaque fois que je les bats sur le bitume.
Lien vers l'annexe des rivalités *** L'amour d'une soeur ***
C'est le milieu de la nuit et malgré la lueure blafarde de la lune éclairant faiblement la chambre, la noirceur est angoissante pour les enfants. Nos démons, nos angoisses refont surface et il m'arrivait fréquemment d'entendre les pleurs étouffés sous la couette de ma petite soeur. Malgré tout l'amour que nous portait notre père, l'amour d'une mère tendre et aimante-nous manque. En tant qu'ainée je me suis toujours sentie responsable d'elle. Son bien-être, son bonheur était primordial pour moi. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai quitté mon lit chaud pour la rejoindre dans le sien et la rassurer. La serrant doucement contre moi, caressant ses cheveux pendant que je chantonne la seule berceuse que notre mère nous chantait. La seule dont je me souvienne du moins. Mes souvenirs la concernant sont tellement flous. Quasi inexistant. Être présente pour elle était naturel pour moi. Laury et moi avons toujours été très complice, souvent un seul regard nous suffit pour nous comprendre. Je ne compte d'ailleurs plus le nombre de fois ou nous avons fait tourné notre père en bourrique toutes les deux. Il avait d'ailleurs du mal à nous refuser quoi que ce soit quand nous le regardions avec nos grands yeux brillants et nos sourires angéliques.
***L'héritage familial ***
J'ai treize ans aujourd'hui et rien ne me fais plus plaisir que de gratter les moteurs des bagnoles avec mon père. J'ai hérité de sa passion dévorantes pour ses monstres de ferraille. Laury ne comprend d'ailleurs pas toujours cette passion qui me dévore. Est-ce trop de pression pour elle ? Je ne le sais pas réellement. Elle et moi ne nous disputons presque jamais. Notre seul sujet de désaccords c'est les bien les voitures. Papa veut nous communiquer sa passion et plus le temps passe et plus Laury semble vouloir s'en détacher. Qu'une passe sans doute.
Bref, en ce qui me concerne cette passion ne m'a jamais quitté. Je l'ai dans le sang, dans la peau. Ce monde a beau être principalement fait d'homme j'y ais toujours trouvé ma place. J'ai grandi là-dedans et gare à ceux qui me prennent de haut ou tente de me dévaloriser parce que je suis une fille. J'ai beau avoir des airs angélique semblable à ceux d'une jolie poupée bien sage, il n'en est rien. Mon tempérament est aussi imprévisible qu'un volcan. Je suis capable de passer d'un calme olympien à une colère sauvage en quelques instants.
***Première course officiellle ***
Je me suis battue bec et ongle pour en arriver là. J'ai su faire ma place dans un milieu d'homme. Au coeur de l'écurie familiale je suis respectée. J'ai gagné ce respect à la sueure de mon front. Être la fille ainée des Crum ne m'a pas donné de traitement de faveur. Alors oui, si mon père ne m'avait pas transmis sa passion et son savoir je ne serais peut être pas là aujourd'hui. Mais ce que je veux dire c'est que je mérite ma place comme n'importe quel pilote. Je suis là parce que je suis douée avant toute chose.
C'est le grand jour et mon excitation est à son comble. J'attend cet instant depuis si longtemps que je peine à croire qu'il est enfin arrivé. Concentré, mon père me fait un briefing complet de la courses, nous revoyons ensemble les trajectoires parfaites à prendre... les pièges du circuit. Nous repassons également l'ensemble de mes adversaires les uns après les autres. Il ne veut pas me mettre la pression mais je vois bien tous les espoirs qu'il met en moi.
Derrière mon volant, je serre ce dernier de toutes mes forces avant le départ. Mon casque sur la tête je n'ai qu'une chose en tête, la victoire. Je vois bien dans les yeux de mes adversaires le mépris pour certains, l'amusement de voir une femme ici pour d'autre. Bandes de cons je vais vous prouver que la testostérone n'a pas l'exclusivité sur l'asphaltes. Votre putain de fierté va en prendre un coup les mecs. Le départ est donné et le moteur vrombissant de ma voiture raisonne dans ma tête. Concentrée comme jamais c'est l'adrénaline qui coure sous chaque parcelle de ma peau. Cette sensation est délicieuse. Les virages s'enchaînent, les tours aussi je me focalise sur la voix de mon père raisonnant dans ma tête, j'ai appris la stratégie par coeur et l'applique méticuleusement. Je m'en sort bien et parviens à tirer mon épingle du jeu. Je double mes concurrents un à un... j'atteind sans trop de mal la seconde position. Mes prunelles azuréennes se focalisent sur la voiture devant moi... l'écurie Arroyo est en tête et je veux le battre. Je donne tout, prend quelques risque, je manque de lui passer devant mais malgré tout, je termine à la seconde place. C'est bien, mon père et fier de moi, mais c'est la première que je voulais.
J'ai surpris beaucoup de personne aujourd'hui, ma performance en a surpris plus d'un certes, mais pour moi seule la première place compte. Depuis ce jour, je me démène davantage. Je veux devenir la meilleure. Je veux que mon écurie soit la number one... et j'y arriverais.
***L'importance de sa famille ***
Père ne s'en rendait probablement pas compte mais il nous mettait la pression. Il vivait pour sa passion et attendait qu'on en face de même. Cette pression c'était trop pour Laury, elle avait besoin de s'éloigner quelque temps, de respirer et connaître autres choses que les moteurs... la mécanique et le garage. Au fond, je la comprend, mais je ne suis pas comme elle, j'avais mon rêve en ligne de mire et j'étais focalisé dessus.
Elle s'est éloigné de nous quelque temps et si j'acceptais et comprenais ses choix, elle me manquait terriblement. Ces mois d'absences m'ont paru interminable et m'ont fait comprendre à quel point notre lien m'est primordiale pour ne pas dire vitale. J'ai besoin d'elle et m'imaginer qu'elle pourrait ne plus avoir besoin de moi me déchire le coeur.
Heureusement, elle nous est revenue, et notre relation est aujourd'hui plus forte que jamais. Je serais prête à tout pour elle et elle le sait. Elle pourrait me demander ce qu'elle veut, je ne pourrais pas lui dire non. Elle est aussi une des seules personnes à être capable de me raisonner et me faire entendre raison quand je suis butée et en proie à mon impulsivité.
***Il n'y a pas que les courses dans la vie.***
Oui, j'ai une vie en dehors des courses et de ma vie ne tourne pas exclusivement autour des Crum. Même si tout ça prend une très grande place dans ma vie et mon quotidien. J'aime faire la fête et m'amuser. On n'a qu'une vie, alors autant en profiter pleinement. Agir, faire ce que je veux sans me soucier de ce que l'on pense de moi ou même parfois des conséquences de mes actes. En dehors de l'écurie je suis totalement différente, je relâche la pression. On m'a souvent dit que mon impulsivité allait me perdre... et ce sera peut être le cas. Allez savoir.