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 Animosité et rivalité || Eric & Rebecca

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Rebecca Crum
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MessageSujet: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptySam 4 Fév - 10:41

Animosité et Rivalité  
— Mars 2018

Je suis absorbée par les paroles de mon père, son air sérieux tire les traits de son visage vieillissant. Il ne le formule pas clairement mais il attend beaucoup de moi. Je marche dans ses pas, vie sa passion avec lui depuis que je sais marcher. Enfant déjà j’aimais traîner au garage avec lui et quand on avait le malheur de me dire que c’était pas ma place, que je devrais retourner jouer avec mes poupées je me contentais de me tourner vers eux, un sourire ironique aux lèvres avant de leur rétorquer qu’avoir des couilles n’est certainement pas gage de talent… et encore moins d’intelligence. Je me suis jamais laissé marcher dessus et vu dans le monde dans lequel j’évolue depuis mon enfance il fallait mieux. De nos jours les hommes pensent encore qu’une femme n’a rien à faire derrière un volant et je prends un plaisir non dissimulé à leur prouver le contraire. J’ai ma place au milieu d’eux, je  suis même probablement meilleure que la plupart d’entre eux.

J’ai encore que très peu de course officielles à mon actifs, je sais que les regards seront rivés sur moi. La fille ainée Crum sur les circuits qui tentent de se frayer une place au milieu des mecs. On m’attend au tournant, beaucoup espère me voir me planter en beauté très probablement. La pression monte, mais ce n’est pas une mauvaise chose je suppose. L’adrénaline, est un moteur dont je compte me servir. J’ai bossé certainement dix fois plus dur que la plupart de mes concurrents. Eux personne ne remet en cause leur place ici. J’ai beaucoup à prouver. L’enjeu pour moi est énorme, c’est pas JUSTE une course.

Derrière mon volant, j’attend le départ. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que je pourrais en compter les battements. Le sang pulse dans tout mon être et cette adrénaline qui me vrille les entrailles est addictive. Je suis plus concentrée que jamais, je m’efforce de me placer dans une bulle afin de ne laisser rien ni personne m’atteindre. Le départ est donné, les moteurs vrombissent. C’est parti. Ma caisse avale l’asphalte, mon attention est focus sur ma course, je soigne mes trajectoires pour ne pas perdre la moindre fraction de seconde. Je ne laisse rien au hasard et mes efforts semble payer. Je suis à la seconde place, talonnant de près la voiture en tête. C’est le dernier tour, je n’ai pas le droit à l’erreur. Les paroles du paternel raisonnent dans ma tête. Je sais qu’il préférerais que j’assure la seconde place plutôt que prendre des risques pour gagner la course. Pourtant, je n’hésite pas une seconde. Je suis là pour gagner, pas pour le contenter de la seconde place… ma détermination est sans faille. Je tente le tout pour le tout, gageant sur stratégie qui est à double tranchant. Sa passe ou sa casse… Je retient mon souffle quand mon pare-choc heurte le sien à l’entré du virage, le cul de sa caisse part en glisse, me laissant juste le temps nécessaire pour négocier cette suite de virages et prendre la tête de la course. J’aurai put me manger le bas côté et faire une sortie de route, mais ça n’a pas été le cas, j’ai tiré mon épingle du jeu, et cette satisfaction d’être la première à franchir la ligne d’arrivée n’a pas de prix. J’ai réussi, j’ai prouvé à toute cette bande de matchos qu’avoir une bite entre les jambes ne les places au-dessus de personne.

Je m’extirpe de mon véhicule et enlève mon casque. Mon équipe s’attroupe rapidement autour de moi pour me féliciter et quand mon regard croisent celui assombrit de mes concurrents un sourire plein de provocation étire alors mes lèvres. Ça vous fait mal au cul ? Ce n'est que le début. Putain on me prendra enfin peut être au sérieux. L’euphorie qui engourdi mon corps est galvanisante. Mon père me félicite bien entendue, mais je vois à son regard que tôt ou tard il voudra parler de mon petit coup de poker. Ça a payé certes… mais l’inverse aurait put se produire aussi, et il s’évertua à bien me le faire comprendre. J’ai tendance à en faire qu’à ma tête, une tête brulée gouvernée par ses émotions, ce qui me rend parfois impulsive et irréfléchie, mais que voulez vous on ne se refais pas.

Devant les journaliste je suis fière de moi. L’engouement autour de moi à cet instant ne serait probablement pas le même si j’étais un homme. La cause féministe aime voir une femme briller au milieu des hommes, rappelant à tous que l’égalité des sexes n’est pas une légende. Cette attention autour de moi me ravie au plus haut point, mais je blêmis quand je vois débarquer dans mon champs de vision l’être le plus arrogant qu’il m’a été donné de rencontrer. Putain. Eric Arroyo. Pourquoi il est là lui ? il participait même pas à la course, il pouvait pas rester chez lui ? Les journalistes se tournent vers lui, et lui accorde une attention qui me donne envie de gerber. Ah ben oui allez donc cueillir les saintes paroles de la “légende”. Mes petits poings se serrent au point d’en faire blanchir mes articulations, ma mâchoire se contracte quand je darde sur lui un regard plein d’animosité. Les journalistes me remercie avant ce s’agroumer autour de lui.


J « Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif et méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité. » Simone de Beauvoir;
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Eric Arroyo
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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyDim 12 Fév - 22:14

La différence entre moi et eux ? Les apparences, sans nul doute. Aucun ne s'est jamais posé réellement la question de savoir pourquoi je perçais là où ils échouaient, pourquoi la plus haute marche du podium était une élévation attendue à chaque fin de course et pourquoi ma putain de prétention affichée ne m'avait pas encore coupé l'herbe sous le pied. La vérité, c'est que personne ne s'est vraiment intéressé à ce qu'il se passait dans mon crâne ou aux stratégies que je semblais prendre un malin plaisir à tisser, se contentant de cette détestation que je distillais à grand coup de canon à eau et à juste espérer qu'un jour, je me plante en beauté. Et c'était encore préférable ainsi, parce que si j'avais eu l'idiotie de laisser quiconque entrer dans ma tête, l'asphalte n'aurait pas pardonné. Alors quoi de mieux que de donner le pain de l'ignoble misogyne et arrogant à manger à ces poules sans une once de réflexion pour me débarrasser des inconvenants tout en jouant de leur frustration exacerbée par mes récurrentes provocations ? Toute ma vie ne fut qu'une question de stratégie où je pourrais en tirer le meilleur profit, pour éviter le Big One où le moindre écart se transformait en jeu de quilles. Que pourrait bien faire le grand Eric Arroyo dans les gradins présidentiels d'une petite course sans prétention auquel son écurie n'avait pas même fait le choix de s'engager, hormis pour parader son blaser jaune et rouge et brandir son sourire le plus pédant ? Elle était là, la beauté de mon rôle. D'avoir une excuse qui agitait la féminisphère et indignait les écervelés, tous sexes confondus.

Dernière ligne droite, les haut-parleurs vociférant les bruits des moteurs par ce capteur placé à ras de sol, une friction sur un capot, un enchevêtrement de plastique et d'acier, damier noir et blanc, la partie étaient finis. L'audace arrivait à payer en de trop risquées occasion, mais une audace sans réflexion ne valait pas un clou. D'une impulsion de mes bras, je me relevais de mes appuis tandis que le public hurlait cette victoire. Moi, je me grimais déjà de mon rictus arrogant, effaçant tout le sérieux qui avait soudé mes traits ces quelques longues heures de course, me préparant à clôturer ma sortie. Vidant les dernières gorgées de ma canette de bière qu'une tension que mes phalanges compactèrent, je pris la direction des marches qui menaient vers les tribunes où aurait lieu d'attribution du podium et les flashs de quelques journalistes qui cherchaient toujours à obtenir la moindre réponse hors des revues de presse.

Une main s'apposa sur mon torse tandis que je franchissais le bandeau de sécurité qui délimitait la zone autorisée au public. L'agent, un homme afro-américain qui pouvait faire pâlir de son simple physique, stoppa mon élan d'une voix grave et gutturale.

« Vous ne pouvez pas entr... oh... navré, Monsieur Arroyo, je ne vous avais pas reconnu. »

Le type avait rapidement tempéré son geste, récupérant sa dextre gantée tandis que se grimait un air des plus contrits sur ses traits face à mon silence et mon regard que je lui avais adressé.

« Ce n’est rien, vous faites votre boulot. » Lui répondis-je après ce laps de temps qui laissa à douter de ma réaction à ce sujet, lui offrant une accolade d'une force compatissante et toute méritée avant de reprendre ma route, tout en lui confiant le plus effrontément, mon déchet d'aluminium entre les mains.

L'astuce pour fendre une foule de journalistes agglutinés qui infestaient jusqu'au moindre centimètre permissible ? Avancer, simplement. Ces envahissants avaient le désavantage de devoir se caler à une distance somme toute raisonnable afin de parfaire l'image dans leur boitier. À force de les expérimenter, on prenait le pli de cette stratégie, et c'est ainsi que je me retrouvai à ouvrir la cohue telle la mer rouge devant Moïse, tandis que ces derniers volaient brusquement en ma direction pour tenter de glaner le meilleur cliché de mon profil. Je décidais pourtant, en amont de mon objectif, de leur accorder quelques intérêts, histoire d'alimenter leur irrépressible besoin et les rendre plus attendris. Ils étaient comme une femme qu'il fallait flatter avant de se permettre le moindre écart de conduite. L'une d'elles, dans son tailleur étriqué, fut la première véloce à parvenir à outrepasser les questions qui fusèrent à mon attention, une espèce de quiétude régnant immédiatement après, scrutant la plus infime de mes expressions faciales en retour.

« Monsieur Arroyo ! On vous dit macho, que pensez-vous du fait que ce soit une femme qui ait gagné le championnat ? »

Je pris le temps de rester volontairement immobile et silencieux à cet assaut qui n'avait rien de surprenant, lui adressant au passage un petit sourire en coin qui mêlait cynisme et moquerie. Elle pensait m'avoir tendu un piège, mais venait royalement de se foutre les deux pieds dedans.

« Eh bien, je pense que si vous avez besoin de vous accrocher au fait qu'elle soit une femme pour l'encenser, ce n'est pas très valorisant pour ses compétences, si tant est que ce sport vous intéresse vraiment. »

L'attention que je lui portai s'égraina petit à petit dans cet élan verbal qui eut pour effet de si justement rabaisser le professionnalisme de la dame, si tant était qu'elle donnait un peu de vigilance aux subtilités dont elle-même était dépourvue.

« Non... si je suis venu assister à cette course, c'est avant tout pour encourager de jeunes pilotes qui ont du potentiel, dans la réussite de leurs projets et de leurs rêves. Tous les pilotes qui ont couru ce jour méritent d'être salués pour leurs efforts et je félicite tout particulièrement cette demoiselle pour son prix. » Je plissais les lèvres pour accentuer mon sourire. Demoiselle, oui. Pas Crum, pas Rebecca, juste demoiselle. Serait-ce une façon de rappeler qu'elle n'était personne pour amoindrir son importance sans même encourir le moindre reproche ? Assurément. « C'est une belle performance pour ce type de compétition, mais elle va devoir bosser dur pour se mettre à niveau en vue des championnats nationaux. C'est tout ce que je lui souhaite. »

Ai-je encore besoin de préciser que je venais tout en douceur de rabaisser la tenante du titre à prétendre qu'elle était bien loin de mon échelon ? Je ne m'attardai pas pour éviter les tentatives de pièges et les journalistes qui se seraient permis de jouer sur mes mots, en sortir de leur contexte une partie ou déformer mes propos. Je balayais mon regard de la femme qui, en rupture de répartit, avait perdu de sa superbe, désignant dans l'assemblé de mes encenseurs, un de ceux que je connaissais bien, lui accordant la parole d'un geste de la main. On échangea à propos de mes prochaines courses, et je finissais par délaisser ce jeu des questions.

Des ' Monsieur Arroyo ' fusèrent à tous les étages pour chercher mon attention, les élans vocaux me faisant sentir à ma juste place tandis que je repris ma route avec un seul objectif en tête : gagner la proximité de la fille Crum. Ma simple et inopinée présence avait réussi à allumer une flamme tempétueuse dans son regard, dont je pouvais aisément deviner la raison. En plus d'être ce type qui s'évertuait à, astucieusement, les rabaisser en permanence, je venais sans un mot lui voler la vedette qu'elle s'estimait avoir tant mérité. En retour, je lui renvoyais mon plus charmant sourire, un de ceux qui, à moitié pincés sur le flanc de mes lèvres, creusaient quelques charismatiques sillons. Et plus elle dardait sur moi son regard courroucé, plus cela m'enorgueillit. Quelques enjambées suffirent pour me placer à proximité de ma cible, attrapant son épaule avant même qu'elle n'eût l'instinct de s'en dégager tout en agitant ma main libre à l'attention des journalistes qui pointèrent aussitôt leur objectif sur nous. Mon intention ? Lui soustraire toute volonté de m'envoyer chier, car si elle s'y tentait, désormais, que je l'eusse si publiquement félicité, elle s'attirerait les critiques de la presse. Ça serait dommage, le jour de sa première victoire, non ?

Je saluais les appareils photo, braqués sur nous, d'un geste habitué tout en me penchant légèrement vers elle, murmurant à sa seule discrétion.

« Soit belle et sourit, les trois quarts de tes fans ne sont venus que pour ça. »

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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyMer 15 Fév - 12:53

Animosité et Rivalité  
— Mars 2018

L’adrénaline de la course a encore ses effets sur moi. Cette sensation de joie euphorique et de satisfaction intense cloue sur mon visage un sourire franc que l’on me voit peu arborer. Briller, sentir tous les regards braqués sur moi est une sensation galvanisante à laquelle je pourrais que trop aisément m’habituer. Bien sur je m’étais déjà faite remarquer auparavant, une femme parmi les hommes ça fais jaser, mais ça n’a rien de comparable avec ce que je suis entrain de vivre. Tout était absolument parfait jusqu’à ce qu’une ombre au tableau vienne obscurcir ce moment. Le sourire sur mon visage s’évanouie à l’instant où Eric Arroyo fait son entrée. Remarquée… comme à son habitude. Je soupire de lassitude quand je vois les regards se tourner vers lui, comme s’il était un roi. Oui, c’est ça courrez donc recueillir la sainte parole de l’être le plus arrogeant que la terre ait jamais porté. Sans même que je m’en rende compte, mes poings se serrent instinctivement. Ce type provoque en moi un tel agacement que je peine à me contenir et à ne pas l’extériorisé. La présence des journalistes, du public me force à conserver mon calme, et s’il n’y avait personne pour l’admirer il y a fort à parier qu’il ne serait pas là. Il aime trop être sous le feu des projecteurs, monopoliser l’attention… la prendre quant à la base elle ne lui est pas dédiée. Il me vole MON instant. Voilà comment je perçois les choses.  

Il se fraye un chemin au milieu des journaliste fier comme un coq. “On vous dit macho.” Non si peu. Je lâche un soupire d’exaspération. Ce qu’il peut bien penser de ma victoire j’en ai strictement rien à faire. Je ne cherche ni son approbation, ni son respect… ni rien qui puisse venir de lui. Sa réponse me fit cependant grincer des dents. Comment me dévaloriser tout en clouant le bec à une journaliste qui visiblement ce sent bien bête à présent. Cela dit, il n’a pas tord, le fait que je sois une femme ne devrait pas rentrer en ligne de compte. Je veux être considérer comme n’importe quel pilote. Ni plus ni moins, mais les journalistes écrire des histoires pour vendre leur torchons de conneries. On remarque davantage le fait que je sois une femme que mes compétences, et ça je m’y ferais sans doute jamais. Il en rajoute, se pavane devant son auditoire attentif. Chaque mot qu’il prononce me donne davantage envie de lui tordre le cou. Oh ben j’en ai de la chance, il félicite la “demoiselle”. J’esquisse un sourire sarcastique, le genre de rictus que l’on affiche pour dissimuler une colère grandissante. Aux yeux des journalistes ce con arrogeant est entrain de me féliciter… et m’encourager, mais moi je ne le perçois pas du tout de cette manière. Oh non, monsieur ce sent tellement au dessus de tout le monde. C’est horripilant. Me mettre à niveau pour rivaliser avec lui lors des championnat nationaux ? Il me rabaisse avec une subtilité qui me fais bondir. Je ne peux rien rétorquer sans écorcher mon image. Je me contiens, tente de calmer cette férocité qui tourbillonne en moi. Je serre les dents pour ne pas lâcher de paroles que je pourrais regretter ensuite. Je suis impulsive, et mon tempérament enflammé de ma causera pas de tord aujourd’hui. Si je peux contrôler les mots passant la frontière de mes lèvres, il n’en est rien des éclairs dansant des mes yeux. Je pourrais le tuer d’un seul regard, ça serait fait à la seconde même où il est apparus dans mon champ de vision. Je donnerais cher à cet instant pour effacer de son visage ce sourire pédant, pleine d’une suffisance insupportable. Il est fier de son petit manège, rabaisser ses adversaires subtilement, distiller son poison pour qu’il se propage et face lentement son oeuvre. Ce type c’est un serpent en faite.

Il fend la foule avec une facilité qui m’exaspère. Tout le monde s’écarte sur son passage comme s’il était un dieu. On ne me fera pas croire qu’il soit là pour encourager qui que se soit. Il voulait seulement se pavaner comme un coq au milieux de ses poules. J’ai pas le temps de réagir qu’il est déjà à côté de moi, il attrape mon épaule sans que je puisse me dégager de son emprise. Je pousse un soupire, prenant sur moi car je ne peux pas l’envoyer chier devant tant de perds d’yeux soucieux du moindre scandal à rapporter dans leurs torchons. Il salut fièrement les journalistes, jouant le type bienveillant, félicitant une jeune pilote.  Je me demande comment tous peuvent croire à son petit manège. Pour moi c’est tellement évident qu’il cherche juste à assoir toute sa supériorité.  La pression de sa main sur mon épaule me fais l’effet d’une brulure, je me crispe instantanément, me sentant honteusement prise au piège. Il joue si bien de son charisme que s’en est insupportable. Les mots qu’il souffle à mon intention finissent de me mettre hors de moi. Soit belle et sourit ? Il finit de me clouer au sol, et le pire dans tout ça, c’est ce que je suis obligée d’afficher un sourire de circonstance, le genre sourire faux mais qui dissimule parfaitement tout mon animosité. Un sourire pour la presse, car ça serait surement pas très bien perçut que je fasse la tête alors que c’est sensé être mon moment de gloire.

Le pire pour moi dans tout ça, c’est que je ne peux rien rétorquer, je peux subir cette “humiliation” si bien menée. C’est frustrant. Humiliant. Il a gâché ce moment qui aurait dut être le mien. Je me sent particulièrement impuissante et c’est bien ça le pire. Les journalistes prennent leur photos, visiblement satisfaits, je vois déjà les titres dans la presse dès demain. “Le grand Eric Arroyo félicite et encourage une étoile montante”… Mon nom sera peut être écrit en tout petit ? Le siens me fera de l’ombre… encore. Je rumine ma colère la contient. La presse se dissipe, et je préfère rejoindre l’équipe et me tirer sans un mot. Je suis trop à cran et je pourrais dire des choses que je regrette.

Pour fêter notre victoire, le soir même toute l’équipe compte arroser ça en boite. Faire la fête pour relâcher la pression et fêter comme il se doit cette victoire que nous méritons amplement. J’ai du mal à sortir les pointes lancer par Eric de ma tête. Je lui accorde beaucoup trop d’importance, je le sais parfaitement, mais c’est plus fort que moi. Je ne cherche aucune reconnaissance auprès chez mes adversaires, seulement le respect mutuel que l’on se doit. Outfit -- Bref, je tente vainement de sortir toutes ces conneries de ma tête avant d’entrer dans une des boites de nuits en vogue du moment au coeur de l’Urban Side. Il est minuit passé quand je pénètre au coeur de l’établissement, les basses raisonnent dans ma tête et me donne presque instantanément cette envie irrépressible de faire la bringue. Je suis une fêtarde, je ne m’en suis jamais caché, la raison me rappel à l’ordre quand j’ai une course le lendemain, mais ce n’est pas le cas ce soir. Je suis là pour fêter notre victoire avec l’équipe et c’est bien ce que je compte faire. Je les rejoint, accepte avec un sourire franc cet fois les félicitations de mes coéquipiers. L’équipe, c’est une famille pleine de bienveillance. On veille les uns sur les autres, nous avons des valeurs et je ne suis pas sure que tout le monde puisse en dire autant.

Le temps défile, j’enchaîne les verres. Boire, danser… draguer… bref faire la fête. Quand je reviens vers notre table, un des mes coéquipiers pose sa main sur mon bras et me regarde avec ce regard teinté d’inquiétude. “ Tu devrais ralentir Becca… ” L’alcool m’est déjà un peu monté à la tête, mes iris brillants se pose sur lui. “C’est bon… t’inquiète pas, laisse moi profiter et arroser cette victoire comme il se doit. Je suis une grande fille.” Mon ton est un brin sarcastique. Je ne lui laisse pas l’opportunité de me répondre. Je me descend un shot de téquila, avant de reposer le verre et filer aussi vite que j’étais revenue. Je me fraye un chemin parmi la foule, je comptais me faufiler jusqu’à l’extérieur pour me griller une clope avant de retourner profiter pleinement de ma soirée. Je salut au passage quelques têtes connues, remerciant ceux qui me salut et me félicite au passage. Je progresse et je suis sans doute un peu distraite, ou alors mon esprit est trop embrumé par les vapeurs d’alcool… mais je fais est que j’heurte quelqu’un. Je m’apprêtais à m’excuser en me retournant, mais dès que mes yeux se lève sur l’homme en face de moi je me ravise. Eric Arroyo. Encore. Sérieusement ? Je soupire quand les probabilités de tomber sur lui après ce qui c’est passé un peu plus tôt étaient pourtant infimes. “ Encore toi ? Ton petit numéro tout à l’heur t’a pas suffis ? T’as envie d’en rajouter une couche ?  “ Je suis excédée, ma réaction est probablement trop vive, mais entre ma colère et l’alcool coulant dans mes veines, je ne contrôle plus vraiment la férocité de mes propos. Je suis trop agressive et ça pourrait me desservir… je le sais mais pour l’heure je suis aveuglée par trop de choses. “ Mais non… ici il n’y a pas de journaliste pour immortaliser ton bon profil… ” Mon ton deviens plus sarcastique. Il est plus grand que moi et je suis obligée de lever la tête pour affronter son regard imbus espiègle. Je sais pas pourquoi je suis encore là à perdre mon temps avec ce type d’ailleurs. Il manquerait plus qu’il gâche ma soirée.


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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyMer 22 Fév - 12:38

Un regard sur ma montre et je lâchai un souffle crispé, mon attention braquée sur le rétroviseur de ce bolide à l'arrêt. Il était bien trop tôt, ou bien trop tard, j'avais du mal à jauger, toujours était-il que je n'étais pas à la place où je devais être. Mes pouces battaient une cadence qui n'existait que dans ma tête, rythmée par mon impatience, balayant des yeux les alentours de ce parking bondé où ma Bugatti était garée. Dans le genre discret, on avait vu mieux, surtout pour ce genre de lieu. Je ne me rappelais même plus l'époque où j'avais pu en arpenter un identique, préférant largement les petites fêtes privées où mes envies faisaient office de seules limites. Quelques flashs de portable pour immortaliser la singularité m'arracha d'autant plus de ces crissements de dents, les raclant d'agacement, galvanisant les saccades parasites qui dérivèrent désormais plus nettement des basses qui sortaient du grand bâtiment en arrière.

« T'inquiète, mon pote... J'en ai pour deux minutes. » Finissais-je par prononcer à voix haute dans un monologue et une caricature d'imitation cynique, la crispation de mes traits ne s'en détendant que brièvement pour mieux se resserrer à nouveau, reprenant d'une locution qui m'était bien plus attitrée, quoi qu'un peu énervée. « Tu fais chier, Franky. Putain. »

Le seul point de deal qu'il connaissait dans le secteur, qu'il m'avait assuré. J'allongeais le fric, il trouvait la came et on se barrait sans trainer. Mais non, il fallut que cet enculé décide de disparaitre depuis près de vingt bonnes minutes maintenant en me plantant comme un connard derrière mon volant, me laissant à la merci de mes pensées qui achevèrent ma résignation. D'un battement de portière contenu après m'être extrait de la carlingue rabaissée, je finis par m'emparer de mon paquet de cigarettes, prenant le temps d'une bouffée d'air frais pour observer les environs, histoire d'être certain que je ne vîmes pas cette putain de tête à claques qui repointait le bout de son nez. J'engageai le filtre entre mes lèvres, glana le briquet pour en déloger une flamme et vint, d'une inflexion de visage sur le côté bordé par une main protectrice d'un vent léger, faire rougir cette petite extrémité gagnant rapidement l'incandescence sous mes inspirations vives. La seconde d'après, je rangeais le tout, les yeux plissés par l'émergence d'une fumée qui remonta assez vicieusement le long de mes paupières, et expira d'un souffle les volutes blanchâtres lorsque je pus enfin récupérer le cylindre entre mes doigts.

À plusieurs dizaines de mètres de là se trouvait le bâtiment qui abritait la boite de nuit en question, un projecteur ornant son toit et balayant le ciel pour en signaler sa présence, tandis que maintenant que j'avais gagné l'extérieur, la musique me semblait plus perceptible. Il y avait quelques badauds, jeunes étudiants pour la plupart qui s'étaient habillés en conséquence, arpentant les abords, des groupes patientant leurs amis avant d'entrer sous le regard vigilant du videur. Côté vestimentaire, je n'avais pas fait grand effort pour ma part, jeans, docks et veste associée, l'option fête n'avait pas été dans mes projets pour l'achèvement de cette journée. J'avais encore de la route à faire et j'avais espérer ne pas trainer davantage. Un énième coup d'œil au cadran de ma montre ne m'en révéla rien de plus sinon le constat que la vie continuait sans considération pour mon exaspération, me forçant à m'acharner un peu plus volontaire sur cette cigarette dont la finalité sonnerait le glas de mes décisions. Si Frank n'était toujours pas revenu au terme de son incinération, alors j'irais moi-même le tracter par le calbar.

Bouffée après bouffée, agitant le gravier qui parsemait le sol à mes pieds, j'en finis par atteindre le filtre, projetant le mégot sans aucune impunité qu'une pression massive de la pointe de ma chaussure éteignit. Jouant des épaules, je parachevais mes élans en retirant le cuir que je revêtais, tirant sur une manche puis l'autre pour le faire tomber, et le porter d'un jeté décontracté sur le dessus de mon omoplate droit, seulement retenu par un index et un majeur joins. La chemise dans laquelle je m'étais glissé après la race, abandonnant de facto mon flashy blouson jaune et rouge contre une parure plus discrète, m'assurerait de pouvoir entrer sans avoir à batailler et si le cas contraire se présentait, mon visage ou à défaut ma carte d'identité se chargerait de remettre les pendules à l'heure. Honnêtement, je n'étais pas vraiment d'humeur à me prêter au jeu de la moindre discussion, pas plus qu'à céder au spectacle de la foule, mais aux grands maux les grands remèdes. Ma colère n'en galvaniserait que plus l'énergie que je placerais dans le taquet que je réservais à ce faux frère. Je m'engageai donc en direction de l'entrée du bâtiment d'un pas bien décidé, me glissant entre la longueur des voitures garées, jusqu'à atteindre la hauteur du type en costard bien plus plus large que moi.

Ce fut lorsque je lui accorda une salutation de circonstance au moment où il ancrait son attention sur moi et ma présentation que je fus percuté d'un élan volontaire, le choc faisant pivoter mon axe d'épaule tandis que j'attribuais mon intérêt au petit gabarit qui n'avait sans doute pas trouvé d'autre moyen d'attirer son regard à elle qu'en agissant de la sorte. Ce n'était pas la première fois. Certains avaient bien trop tendance à ressentir une certaine familiarité à l'égard des têtes connues, comme si le fait qu'ils aient contemplé d'un peu trop près mon portrait dans un magasine leur avait décerné un statut particulier, mais dans le doute, j'avais tout de même porté ma main libre en soutien d'une éventuelle chute qui ne vint pas. Je suivis donc des yeux ce balai blond que ses cheveux décidèrent d'exposer lorsqu'elle pivota vivement vers moi, son visage se dévoilant dans une expression de surprise immédiate et d'aigreur percutante. Si l'étonnement était également apparu sur mes traits, ce fut davantage un sourire qui accueillit la déconvenue, un de ceux-là qui était devenu naturel à force de pratique, à mi-chemin entre l’autosatisfaction et la condescendance.

« Encore toi ? Ton petit numéro tout à l’heur t’a pas suffi ? T’as envie d’en rajouter une couche ? Mais non… ici il n’y a pas de journaliste pour immortaliser ton bon profil… »

« Tiens, mais c'est la jeune fille de toute à l'heure. » Soufflais-je en forçant ce détachement qui me sied d'ordinaire en continuant de conserver l'anonymat de son nom comme si je ne l'avais guère retenu. L'ambre vert de mes iris descendit sur la frivolité de ses courbes, son épiderme apparaissant sous un laçage qui en montrait plus qu'il n'en voilait. « Où as-tu donc caché ton trophée ? C'est que ça laisse peu de place, tout ça...»

Je ne lésinai pas sur l'appui de ma fixation qui s'exhibait sans gêne alors qu'à l'intérieur, j'étais davantage en train de maudire les cent futures générations de Franky. Non, cette rencontre n'était pour moi clairement pas amusante en dépit de ce que je laissais paraitre.

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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptySam 25 Fév - 15:23

Animosité et Rivalité  
— Mars 2018
J’ai probablement déjà trop bu, mon esprit est déjà sous l’emprise des vapeurs de l’alcool est cela se ressent sur mon comportement plus débridé qu’à l’accoutumé. Est-ce que je titube ? Non, je n’en ai pas encore assez mis pour ça, même si ça risque probablement de venir quand je sais que trop bien que me montrer raisonnable n’est pas franchement dans mes habitudes. Certains diront que je suis irresponsable et insouciante, d’autres diront que je profite simplement de la vie. C’est probablement un mélange des deux, bien que l’avis de ceux qui m’entourent m’importe finalement que très peu. C’est délibérément que j’ai ignoré les mises en gardes inquiète de mon ami un peu plus tôt. J’aurais probablement dû l’écouter, mais mon esprit de contradiction poussé me pousse à m’enfoncer dans ma décadence.

Je me frayeun chemin tant bien que mal jusqu’à l’extérieur de l’établissement à la musique assourdissante. J’ai besoin de prendre l’air et de ma dose de nicotine par la même occasion. J’ai déjà sorti de mon sac mon paquet de clopes et mon briquet quand je heurte de plein fouet un homme. Je manque de perdre l’équilibre et me rattrape tant bien que mal en prenant appui sur lui. J’aurai dû m’excuser, mais quand je me suis aperçu de l’identité de l’homme que j’ai malencontreusement heurté, ma langue acerbe n’a pas été capable d’articuler la moindre excuse. Eric Arroyo… Une expression de surprise mêlée à une exaspération évidente naît sur mon visage. Il semble tout aussi surprit que moi mais ce sourire qu’il affiche en posant son regard de petit con arrogeant sur moi me hérisse le poil. Le sort a décidé de s’acharner sur moi aujourd’hui ? De rendre amère ce jour qui pour moi devrais pourtant être parfaitement mémorable.

Je ressens une grande frustration lorsque je constate qu'il ne se rappelle pas de mon nom. Pourtant, je me retiens de lui montrer mon agacement en serrant mes petits poings. Mon orgueil est blessé, mais je préfère garder une attitude calme et détachée. Cependant, je sens que la colère commence à me gagner, surtout avec les effets de l'alcool qui commencent à se faire sentir. Malgré mes efforts pour rester zen, je ne peux m'empêcher de penser qu'il ne mérite pas que je perde mon temps avec lui.

Malgré le manque de luminosité je peux guère manquer son regard glissant dans mon décolleté, car ce n’est clairement pas mes iris sur lesquels il s’attarde à cet instant. Ca m’agace, prodigieusement et pourtant je ne peux pas espérer mettre une robe ainsi et espérer qu’aucun regard ne glisse entre mes seins. Cela dit… S’il avait été question de n’importe qui d’autre, j’aurais été flattée… mais Eric attise bien trop ma colère et mon mépris pour que ça puisse avoir ce genre d’effet. Comme si ça pouvait avoir un quelconque effet bénéfique sur mes nerfs en pelote, je sort une clope de mon paquet, pour la glisser entre mes lèvres avant de l’allumer. Je tire une profonde bouffée de fumée la recrachant au-dessus de ma tête comme si cela pouvait avoir un quelconque effet apaisant. Connerie. Où as-tu donc caché ton trophée ? C'est que ça laisse peu de place, tout ça...» Je le fusille du regard comme si ça pouvait avoir le pouvoir de le faire taire… ou disparaître de mon champ de vision. Je devrais probablement me casser delà, mais une part de moi refuse de le laisser en tirer une quelconque satisfaction. Eric Arroyo semble avoir un véritable don pour me faire sortir de mes gonds. Je ne sais pas si c’est ce sourire pédant ou cet air supérieur qui m’agace le plus. Le tout probablement. Une chose est certaine c’est qu’il fait qu’affirmer ce désir que j’ai de le battre à son propre jeu pour lui faire ravaler cette fierté de connard misogyne. “ Pourquoi ? Tu te proposes de le retrouver ?” J’esquisse un sourire froid et moqueur. Mon ton est clairement sarcastique, il ne s’agit nullement d’une invitation mais je suppose qu’il est suffisamment intelligent pour ne pas l’interpréter ainsi. Qu’il aille perdre ses iris lubriques dans les décolletés de ses groupies. “ Excuse-moi de dissimuler ma joie de te croiser mais j’ai usé mon stock de sourire de faux-cul, j’ai plus rien en stock. ” Je porte ma clope à mes lèvres tirant une longue inspiration dessus avant d’expirer toute la fumée de mes poumons. Je fais clairement référence à son cou d’éclat de tout à l’heure, à la manière sournoise dont il m’a coincée à sourire comme une cruche satisfaite à ses côtés. Alors que je n'avais qu’envie de l’envoyer chier. Il n’avait rien à faire là… il voulait juste mettre son grain de sel dans la machine, prouver sans doute sa supériorité encore une fois. “ T’en veux une ?” Il est encore planté là à côté de moi… et je ne sais pas pour quelle foutue raison je fais preuve de bonne foie et en lui tendant mon paquet s’il veut s’en griller une. Peut être parce que je n’ai pas envie de finir cette soirée sur un note d’amertume.


J « Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif et méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité. » Simone de Beauvoir;
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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyMer 15 Mar - 23:59

La rétorque aux allures de proposition ironique accentua le sourire à mes lèvres, forçant encor le trait de ma sympathie que j'accordais à sa silhouette. Elle pensait vraiment qu'une telle remarque allait me faire reculer comme un adolescent surprenant ses parents en pleine copulation ? C'était censé faire quoi ? Me tirer une grimace qui marquerait mon dégoût ? Alors quitte à la faire basculer dans son propre piège, j'en rajoutai davantage en dressant un sourcil intéressé tandis que je m'égarais sans ménagement dans le laçage de son décolleté, la reluquant comme si elle avait été elle-même le cité trophée, en vulgaire objet. Mais les vapeurs de l'alcool trahi par les tremblements de sa voix la firent se perdre dans quelques bougonnements insipides, arrachant finalement mon attention de sa présence pour me reporter à mes préoccupations premières. Je m'apprêtais à repartir à l'assaut de cette boite de nuit pour en extraire cet abruti de Franky, délaissant ainsi cette impromptue rencontre. Mais ce fut mon regard qui croisa le sien en premier, interrompant toute volonté avant même que mes jambes n'aient pu y réagir. Ma main libre s'éleva dans les airs, se présentant devant mon visage pour outrepasser quelques têtes voyageuses qui obstrueraient nos regards, s'agitant en reflet de mes doléances, demandant ce qu'il était bien en train de branler. En réponse, il m'envoya sa dextre qui appelait à la tempérance et à la patience, avant de déployer deux doigts dressés en escorte des autres repliés, la supplique à ses yeux pour ce temps supplémentaire dont il semblait avoir besoin. Je pestais silencieusement, dardant quelques signes furieux dans sa direction, brandissant mon poing en menace pour ce court échange muet qui se voulait pourtant parfaitement éloquent, finissant par abandonner ma quête d'entrer dans ces lieux et tolérant finalement ce délai.

“T’en veux une ?”

La question portée à mon attention, bien plus proche, me raviva la mémoire de cette présence féminine accostée bien fortuitement, restant un instant interrogateur de savoir ce qu'elle me proposait puis d'aviser le paquet tendu vers moi. La surprise de la démarche me figea une brève seconde, avant que je n'en récupère mon dédain de façade, mes traits se redessinant autour d'un petit sourire arrogant tandis que je plongeais ma main libre dans ma poche, l'autre tenant encore le blouson en cuir par-dessus mon omoplate. En silence, sans même avoir encore répondu à son offre, j'amorçai quelques pas en retrait, me dégageant du passage pour laisser place à un duo de femme qui revenait de leur propre pause cigarette. Leur gaieté gloussante accompagna leur regard mutuel qui s'attarda sur ma silhouette tandis que je leur adressais, de mon côté, le plus pur désintérêt. J'étais plutôt allé m'accoler au mur non loin de la position de la pilote Crum, venant lui faire quasiment face, mon épaule gauche y trouvant appuie tandis que ma jambe du même côté allait croiser sa consœur dans une posture des plus décontractés. Je savais que chacun de mes petits gestes suffisants, appelant à sa patience, serait bien capable de la faire littéralement bondir, et je confessais bien volontiers qu'en l'instant, un indéniable amusement me prit, lié à cette envie de tester jusqu'à quel point. En simple divertissement d'attente pour ces deux minutes qu'on me réclamait, mais que je pressentais bien plus étiré sur la longueur.

« Une clope ? J'ai l'air de faire l'aumône ? Garde ça pour toi, au prix où coûtent les paquets, j'suis pas certain que tu puisses t'en offrir à tour de bras. »

Je dressais un sourcil d'amusement, mes yeux d'un vert hypnotique fixé à son visage pour en contempler la furie que je venais de potentiellement générer. Sans doute se maudissait-elle intérieurement de s'être laissé aller à quelques propositions généreuses à mon égard malgré nos hostilités communes, se prenant sans ménagement le retour brutal de mon caractère de merde. Je ne pouvais pas me permettre de dévoiler quelconques facettes de ma si complexe personnalité, ne laissant entrevoir à mes potentiels adversaires sur le bitume que cette suffisance dont ils me garnissaient grassement. Le trophée des Cup Series était l'un de mes objectifs de cette année alors il n'était pas question de faillir d'entrée de jeu, même si ça me faisait passer pour un odieux connard, et même si quelque part, ça m'en coûtait. Peu pouvaient se vanter de connaitre mon vrai tempérament, si bien que j'en venais parfois moi-même à douter, de savoir quand je portais le masque et quand il tombait. J'attrapai de ma main libre mon propre paquet fourré dans une de mes poches, venant pêcher du bout des lèvres l'un des cylindres de papier par le filtre d'un pincement calculé, toujours engagé dans mon sourire compulsif.

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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyMer 22 Mar - 18:38

Animosité et Rivalité  
— Mars 2018

L’alcool bouillonnant dans mes veines ne me pousse pas à demeurer raisonnable. J’aurais déjà dû me casser de là à la seconde même ou je l’ai bousculé. Ce type a le don de faire ressortir ce qu’il y a de pire en moi. Rester là à poursuivre cette “conversion” fortuite est ridicule, j’en ai conscience et pourtant je reste là planté devant lui à soutenir ce regard qui se perd sans doute trop dans mon décolleté. En temps normal un tel regard me flatterais, une légère teinte rosé pourrait même venir teinter mes joues. C’est le cas ? Peut être mais je nierais tout en bloc, c’est qu’une réaction physique sur laquelle je n’ai aucune prise. Qu’il est un physique agréable ne change rien. Il n’en reste pas moins un sale petit con arrogeant.

Je cherche à détourner mon attention de sa présence en m’allumant une clope. J’espère quoi ? que quelques bouffés de fumée pourront calmer mon esprit déjà que trop agacé et embrumé par un trop-plein d’alcool ? Naïvement peut être bien. Je fronce un sourcil en le voyant gesticuler, esquisser des signes de communication brouillon avec un type à l’intérieur. J’esquisse un sourire presque amusé en le voyant agacé. Oh alors ce sourire satisfait n’anime pas toujours ses lèvres moqueuses ? Qu’il soit contrarié m’offre une étrange sensation de satisfaction. Dans une une insensé quête d’apaisement je lui propose une cloque. Je regrette ses mots à l’instant même ou je les ais prononcés. Une élan de générosité qui me ridiculise à l’instant même. L’expression de son visage change instantanément, comme s’il venait de reprendre conscience de ma présence. Qu’il m’est éclipsé aussi aisément est presque vexant, mais vu mon état d’ébriété je n’accorde que guère de crédit à ce que je ressent. Je ne suis pas vraiment dans mon état “normal”. Je soupire d’agacement en apercevant ses deux femmes glousser devant lui comme deux parfaites dindes. C’est presque navrant mais baste, je ne dis rien de crainte que cela puisse être perçu comme une jalousie  pourtant inexistante. Je le méprise c’est tout. Il se rapproche de ma position et je me contente de poser sur lui un regard interrogateur. Cette suffisance, cette putain d’arrogance menace à chaque instant de me faire sortir de gons, de transformer cette patience apparente en une colère que je peinerais à contrôler. Je mords ma lèvres pour m’aider à me contrôler quand ses mots mettent à nouveau ma patience à bien rude épreuve. J’inspire profondément, l’air entrant dans mes poumons est presque douloureuse. Mon calme apparent est à deux doigts de s’effriter et je suis persuadée qu’il en a parfaitement conscience.

« L’aumône non… mais j’ai eut presque pitié du pauvre con abandonné dehors pas son pote… »  

Un sourire presque provocateur se dessine sur mon visage. Je tente de garder mon calme, de répondre sur le même ton calme et provocant que lui. Je refuse d’avoir l’air d’une furie qui perd son calme. Mes iris soutiennent avec aplombs le vers hypnotique de son regard. Ce type est même pas capable d’accepter la moindre politesse de ma part. Il a vraiment un caractère de merde. Je me plante devant lui tirant sur ma clope sans voulant lui attribuer plus d’attention qu’il ne le mérite vraiment.

« Être aussi con c’est naturel chez toi ? Pour se braquer comme ça devant un simple élan de politesse…. Il faut en tenir une sacré couche.»

Malgré la hauteur de mes talons il me dépasse aisément d’une tête de haut et être ainsi observée de haut,  fait qu’ajouter à mon agacement. Je fulmine et je doute que malgré mes efforts cela passe inaperçues. Je refuse de laisser ses mots m’atteindre ça lui donnerait bien trop de crédit, et pourtant je crois que le mal et déjà fait.

« Sous estime moi tant que tu veux, je n'en ai rien à foutre. Je sais ce que je vaut je ne suis pas en quête de ton approbation. Encore moins de ta reconnaissance. Vas te faire foutre Eric…»

Non je ne n’attend rien de ce type, il ne mérite même pas que je perde mon temps ici avec lui, et pourtant je suis encore là, ma clope entrain de se consumer. Si je ne fuis pas à l’intérieur c’est aussi pour ne pas lui offrir la satisfaction d’éviter une confrontation. Il n’a aucun putain de pouvoir sur moi. C’est ce dont j’essaie encore de me convaincre moi-même malgré mon état d’agacement plus qu’avancé.


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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyLun 3 Juil - 13:41

Son animosité m’amusa, et je me sentis bien incapable de me départir de mon sourire suffisant, même en dépit de l’activité de mes lèvres ceinturant le filtre de la cigarette que je vins d’y percher. Un briquet avait jailli entre ma dextre, couvrant du vent de la senestre la flamme qui partit lentement gratter le papier et le tabac aggloméré, les quelques élans de fumée commençant déjà à s’échapper d'entre les interstices de cet espace resserré. Et puis, je finis par récupérer le cylindre entre mon pouce et mon majeur pincé, toujours dans cette posture d’une évidente sérénité puisque je n’avais rien d’autre à faire que mariner le bon vouloir de mon dealer d’ami. Finalement, la jeune femme venait de me créer cette distraction qui avait tant manqué à ma patience, coincé dans l’habitacle de ma voiture, me permettant de contempler les dégâts de l’alcool sur le bon sens et la volonté sans en être le principal acteur, pour une fois. Les volutes brumeuses s’échappèrent de mes narines d’un soufflé propulsé, secouant la tête par un énième dépit d’ironie devant la véhémence aux apparences contenues qui se relâchèrent sur les dernières strates, sa tentative de paraitre pleinement maitresse d’elle-même avortée.

Elle me faisait penser à ma petite sœur. La même fougue, la même rage que sa condition lui infligeait, clamant l’injustice de mère Nature elle-même au lieu de se concentrer sur des choses qui seraient bien plus aisément à sa portée. Mais n’était-ce pas le caractère des humains, après tout, que de toujours lutter vainement pour ce qu’ils aimeraient obtenir et incapable de voir la richesse de ce qu’ils possédaient déjà ? En étais-je d'ailleurs épargné ? Alors ils s’acharnaient, désespérément, accusant le monde de leur incompétence, sans chercher à se remettre préalablement en question. Tous pensaient que j'étais né avec un couvert en argent sur le bord de mes lèvres, ma suffisance portant largement cette idée reçue en étendard, imaginant que la fortune familiale avait induit mon talent, sans même concevoir un seul instant, que l’humiliation et l’opiniâtreté de mon paternel avaient davantage forgé ma réussite que des chèques à rallonge. On ne vainc jamais dans la ouate, mais dans le sang et la douleur. Je me pris d’ailleurs à observer les abords du bâtiment, où les silhouettes partaient et allèrent sans même se soucier de cette jeune femme à l’apparente ivresse. Et si mes intentions avaient été autres ? Où était les garde-fous ? Voilà que sa condition réveillait soudainement quelques instincts protecteurs qui m’obligèrent à la considérer.

« Oh, oui, pas mon approbation, hm. » lançais-je peu après sa dernière rétorque, saisissant l’instant d’une courte pause pour venir récupérer l’arôme du tabac entre mes lèvres, le temps d’une aspiration avant de me pencher un peu plus vers elle et aligner mes yeux à sa hauteur, aussi dressés que son menton pouvait être. Le volume de ma voix s'abaissa de circonstance, comme s'il s'était agit d'une confidence, bien que sa tonalité restait lourdement dans les graves. « Et pourtant t'es là, à me confronter au lieu de m'offrir ton indifférence. Rien à foutre, vraiment ? »

J’avais ébroué la nuée de cigarettes sur son joli visage, la noyant sous les vapeurs de mon expiration blanchâtre comme ultime provocation avant de me redresser.

« La vérité, princesse, c'est que je t'inspire. Regarde-toi, à essayer d'imiter mes mots et mes intonations, à essayer de paraître tout aussi suffisante, tout aussi arrogante, à copier mes gestes et mes manières, parce que tu me vois sereinement réussir là où tes échecs t’amoindrissent. Mais t'as pas encore la carrière de pouvoir te le permettre, tant dans sa grandeur que dans sa noirceur. Alors, un conseil, puisque tu sembles rester et te dire qu'il est bon ton de prêter écoute à mes mots : arrête. Tu n'y gagneras rien. »

Je ne marquai aucun retrait, mais mon menton renvoya l’ordonnance de la sienne, désignant la porte d’entrée qui conduisait à l’intérieur de la boite de nuit où les festivités continuaient de battre leur plein. Mon air avait brusquement retrouvé un peu plus de sérieux, parce que ce conseil que je venais de lui asséner aurait très bien pu être lancé pour moi-même. Les conséquences de la célébrité et ses ravages, parfois, m’épuisaient, tout comme mes faux-semblants. On se croyait tous capable de les surmonter, on se pensait tous un jour apte à y résister, jouant de nos épreuves, de notre résilience et arguant le rêve suffisant pour éteindre les flammes des enfers. On se trompait lourdement.

« Retourne auprès des tiens. T’as rien à faire dans mon espace vital. » lui assénais-je en finalité, espérant que son esprit de contradiction ne soit pas aussi acéré que celui de Romy. Elle serait bien plus en sécurité dedans, que là, dehors à errer.


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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyMer 12 Juil - 13:04

Animosité et Rivalité  
— Mars 2018

Mon calme est seulement d' apparence, je prends sur moi pour ne pas exploser. Je me demande même encore comment j'y parviens. Je crois que c'est uniquement parce que je refuse de lui faire ce plaisir, celui de me voir m'énerver. Je refuse de lui offrir sur moi plus de pouvoir et plus d'importance qu'il en a déjà. Je rêve presque de lui faire fermer sa petite gueule d'arrogance parfaite. L'alcool me monte à la tête et ne m'aide pas franchement à adopter une attitude cohérente et respectable. J'ai abusé ce soir, j'avais le droit, je voulais arroser ma victoire et oublié ce con qui m'a volé la vedette alors que c'était MON jour. Il y a prit un malin plaisir je le sais que trop bien, montrer qu'être un homme fort dans ce milieu ouvre des porte que moi je dois me battre bec et ongle pour les défoncer.

Je sents le sang pulser au niveau de mes tempes, me donnant cette impression de voir la situation m'échapper et de n'être plus la seule maîtresse de cette situation que je sents lentement m'échapper. Je suis sortie de l'enceinte de la boite sans prévenir personne, j'avais besoin de prendre l'air et d'une bonne dose de nicotine. Où est le problème franchement ? Je suis une grande fille qui n'a pas besoin de garde-fou. Oui, c'est bien de s'en persuader n'est-ce pas ? Je lui affirme ne pas chercher son approbation, et c'est vrai - enfin pas de manière consciente du moins - je veux que l'on me respecte et que l'on reconnaisse mes qualités à leurs juste valeur. J'ai un caractère fort, et m'écraser devant un mec ça ne me ressemble pas mais alors pas du tout. Que sa famille est du fric, ou qu'il soit un pilote talentueux ne change absoluement rien. Ma mâchoire se contracte durement quand il se penche vers moi, me dominant de toute sa hauteur pour pointer une vérité qui m'arrache un grognement de frustration. L'ignorer... C'est ce que je devrais faire, je le sais parfaitement et pourtant c'est plus fort que moi. Il a raison mais je refuse encore de l'accepter.

« Non Eric... je ne t'idolatre pas comme une légende vivante... Je suis désolé de te l'apprendre. J'espère que cette « révélation » ne sera pas trop dure pour toi à accepter...  »

Non, je ne me démonterais pas devant lui, c'est tout bonnement hors de question que je lui fasse cette fleur. Il me crache sa fumée à la gueule, mais mon regard ne flanche pas. Je le soutiens avec une fermeté et une forme d'arrogance qui me surprend moi-même. Sa manière de m'appeler « princesse » me fais vrombir. Je ne suis pas une princesse, je ne suis pas fragile, je ne recule devant rien et encore moins devant lui. Je suis une acharnée qui se bat sans cesse pour prouver qu'elle à sa place parmi ce monde d'homme. Je suis me suis d'ailleurs imposée là où personne ne m'attendais et si je n'ai certes pas la grandeur de sa carrière derrière moi, je n'ai pas à rougir de la mienne, et si l'on ne commençait pas  à parler de moi comme de l'étoile montante il ne serait pas là à perdre son temps à me rabaisser de la sorte.

« Ne te méprend reconnaître que tu es un bon pilote ne me fais pas t'admirer pour autant. Ton arrogance en plus de faire de toi un homme agaçant, elle finira par te perdre. » Mes lèvres s'étire en un sourire à la fois satisfait et plein de provocation. Je me pencher davantage vers lui, me trouvant si proche que je peux sentir son odeur et son souffle effleurer mon visage. « Je peux te promettre c'est qu'un jour c'est le cul de ma voiture que tu verra danser sous ton nez.»   Ma détermination est sans faille et c'est en visant la plus haute place, couplé à un travail sans bornes que l'on se donne les chances pour y parvenir.  Je suis sure de moi, trop peut-être et peut être même que les effets de l'alcool m'y aide, mais peu importe.

Il me conseil de retourner vaquer sagement à mes occupations ? Je crois que c'est pas pur esprit de contradiction que je ne bouge pas d'un millimètre. J'affiche un sourire plein de provocation quand il m'affirme être dans son espace vitale. Il va faire quoi ? Je ne suis pas chez lui, son espace vitale il peut le retrouver en se barrant d'ici. Il le fait pas ? Son problème. Pas le mien.

« Tu espères quoi ? Que je t'obéisse docilement ? » Je me fiche de lui ouvertement, tirant sur ma clope qui se consume lentement. « Si ma présence te dérange je ne te retiens pas...  Tu n'as pas le pouvoir, encore moins l'autorité de me faire faire quoi que ce soit. » Mon regard l'invite à se casser en direction du parking ou sa voiture bien trop voyante l'attend. Je viens doucement m'appuyer contre le mur quand les vapeurs de l'alcool commencent à jouer un peu trop sur ma stabilité. Je ne lui ferais pas le plaisir de me voir défaillir. Certainement pas. Mon regard reviens se planter dans le sien comme une ultime provocation.


J « Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif et méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité. » Simone de Beauvoir;
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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyDim 4 Fév - 1:49

J’avais mimé pour imager ses propos d’une flèche qui m’atteignit en plein cœur, simulant un affaissement de mon épaule complice du mur attenant, dans un simulacre de déception moqueuse, aux premiers mots qu’elle me lança. Et puis, mes lèvres s’étirèrent à nouveau tandis que je reprenais une place et une posture correcte, mais de l’amusement, j’avais transité vers une forme d’ennui. Ou peut-être, était-ce de lassitude ; je ne m’étais pas suffisamment penché sur la question pour desceller tous les éléments et facteurs en ma possession et connaitre les véritables raisons de mon état harassé. La soirée se distendait plus que je ne l’avais souhaité et cette petite distraction commençait à tourner en rond, faute sans doute à quelques grammes d’alcool cheminant par là dans l’épaisseur de ses veines et quelques degrés d’un manque qui entreprenait de me trahir.

Elle s’était rapprochée de moi bien plus que je ne l’avais engendré, sillonnant le sentier bien tracé de mes provocations sur lesquels elle se jetait, garnies de ses inhibitions effarouchées. J’aurais presque pu prédire au terme près la teneur de ses propos tandis, et de facto, j'avais saisi la perche tendue des mots tendancieux employés, pour lui faire comprendre qu’en l’instant, ce n’était guère son fessier qui s’agitait devant moi, et dont je m'efforçait de ne cacher en rien mon intérêt. J’avais donc lorgné le tumulte de sa poitrine quand elle s’était vantée d’un jour réussir à faire danser le cul de sa voiture sous mon nez, aggravation de la maigre importance que je lui accordais, ou symbolique de la seule chose qui m’inspirait en elle : son apparat plus que son résultat sur l'asphalte.

« Y’a bien des choses qui finiront par me perdre bien avant ça, fillette. » Soufflais-je en regagnant ma hauteur glissant le filtre entre mes lèvres et la longueur du papier garni conjoint. L’extrémité rougeoya sous l’impulsion de cette nouvelle bouffée, menaçant bien vite de ne plus rien avoir à consumer.

Ces femmes et leur prétendu combat pour gratter les miettes que le capitalisme leur distribuait allègrement, et sur lesquels elles se jetaient, voraces, comme des pigeons près du banc de la vieille dame du parc. Rebecca Crum ne différait en rien de celles-là. Un autre flash vint envahir notre espace, une photographie de plus volée sans préavis, ne me subtilisant qu’une vague inclination de la bouche et un sourire amer. Je brandis alors aussitôt mon index et mon majeur dressés écartés dans la direction d’un duo mixte à l’air satisfait et bienheureux, pour leur adresser cette symbolique qui se voulait cool et décontracté. Une trace de plus qui se publierait bien vite sur les réseaux sociaux, incontrôlables et nuisibles.

Mon mégot vint rapidement se vautrer sur les gravillons constituant le sol, ceux-là mêmes qui mettaient à mal les plus hauts et fins talons de ces dames, plantant le plat de ma semelle sur son cadavre négligé pour en éteindre, d’une torsion de la cheville, la moindre fumée qui continuait de s’en dégager. Elle se prétendait forte et indépendante ? Tant pis pour elle après tout, pourquoi devrais-je en faire mon problème ? Mais c’était sans compter sur l’assaut de Franky, qui avait enfin décidé de bouger son cul de la banquette à l’intérieur pour nous rejoindre, à sa manière. Et quelle manière ! Il s’était pratiquement vautré sur les frêles épaules de Crum, lançant son bras autour de ces dernières pour s’imposer à elle, poussant le contact sans même donner son avis.

« Alors Eric, on me présente pas ? »

« Putain, Franky, fait pas chier. Viens, on se tire. » Grondais-je, sentant mon impatience, qu’il avait un peu trop grattée, revenir au galop. Je me décolla de la paroi qui avait accueilli mon soutien, prêt à me tirer de là vite fait.

« Attends… pourquoi tu fuis si vite ? Reste ! » Et, tout en tournant ses yeux d'opale vers la rouquine, rabattant sa tignasse blonde laqué vers l'arrière de sa main libre, il s’adressa à elle d’un ton qu’il se voulait volontairement avenant, brandissant de l'autre côté, aux attentions de Rebecca, une grande bouteille de vodka pure. « Pourquoi toutes les jolies femmes s’intéressent à cet enfoiré ? Sérieusement ? Tout ça pour le fric et la célébrité ? Ça te dirait pas de plutôt t’ambiancer avec moi ? Franchement, j’sais être de meilleure compagnie. Regarde. J’ai même pris à boire. Ça te tente ? »

Mon regard devint plus dur et brusquement plus noir, perdant toute trace de sourire, encore plus d’amusement. À quoi il jouait, celui-là ?

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MessageSujet: Re: Animosité et rivalité || Eric & Rebecca   Animosité et rivalité || Eric & Rebecca EmptyVen 1 Mar - 13:26

Animosité et Rivalité  
— Mars 2018

Je ne parviens pas à comprendre pourquoi je reste planté ici, à écouter les divagations sans fin de ce type qui m'exaspère plus que je ne saurais le dire. Il me considère avec un mépris condescendant que je trouve simplement insupportable. Et pourtant, je crois que je refuse obstinément de lui donner ce qu'il attend le plus : me voir partir, battre en retraite. Mon esprit de contradiction, aiguisé comme une lame bien affûtée, se joint à un niveau d'alcool dans mon sang qui frise l'excès, et ensemble, ils me font prendre un malin plaisir à contrarier cet homme. C'est vrai, ce n'est pas la chose la plus intelligente j’ai faite, mais à cet instant précis, je m'en moque éperdument.

L’inondation de mon corps par un excès d'alcool ne me guide pas vers un comportement sage et réfléchi. Au contraire, elle alimente une impulsivité qui, bien trop souvent, se révèle être plus un fardeau qu'une aide. Cette impulsivité, déclenchée par l’excès d’alcool, me met souvent dans des situations indésirables, mettant en évidence le fait que mon comportement impulsif est plus préjudiciable que bénéfique pour moi. Je suis parfaitement conscient que je devrais le laisser là, faire demi-tour, et retourner à la fête qui bat son plein à l'intérieur avec le reste de l'équipe. C'est une évidence, et je le sais pertinemment. Pourtant, contre toute attente, je me retrouve à rester immobile, figée sur place, à une distance de lui qui est beaucoup plus réduite que ce que la prudence conseillerait. Je lui donne beaucoup trop d’importance et cherchant à ce point à surpasser. Chercher à gagner à briller parce que je suis douée, un bonne et même excellente pilote est normale, mais en tant que femme dans un milieu essentiellement masculin, je dois travailler plus dur et me battre avec plus de férocité pour que l’on me prenne au sérieux.

Un hoquet de surprise m’échappe alors que je sent une présence derrière moi. Proche. Beaucoup trop proche, puis des bras m’agrippe et me maintienne si jamais je compter m’extirper. Son souffle dans ma nuque puis l’intonation enjoué de sa voix me confirme que je ne connait pas cet homme. Ce n’est pas un des gas de l’équipe qui vient voir se que je fiche dehors depuis tout ce temps. Un pote a Arroyo ? Super me voilà ravie d’être en compagnie de deux mâles arrogeants. Un sourire un brin amusé éttire mes lèvres en constatent l’agacement d’Arroyo. Son pote a visiblement trop abusé de sa patience. Si tenté qu’il en ait une. L’un tente de se barrer au plus vite quand le second semble particulièrement réceptif à mes charmes, m’invitant à lui tenir compagnie. C’est flatteur oui, mais est ce que sa suffit ? Pas sur que sa gueule d’ange son charmant sourire suffise.

« Toutes ? hum, non je ne crois pas. Ton pote attise ma défiance plus que mon intérêt. »

Pourquoi je suis encore là alors ? Parce que ma putain de fierté couplé à un trop plein d’alcool me pousse à le défier avec des paroles que je regretterais peut être demain. Bref, je clarifie la situation au beau blond un peu éméché - pas plus que moi ceci dit - Eric Arroyo à beau avoir une belle gueule il n’attise pas mon intérêt. Pas plus que j’attise le sien.

« Si tu lâche ton pote ça peut s’envisager…»

Un regard plein de défiance à Arroyo avant de regarder son pote Francky avec mes yeux de biche. Je crois que ça l’emmerde profondément que son pote m’est fait cette offre et j’entend bien surfer sur la vague. Si ça l’emmerde c’est toujours ça a prendre non ? J’arque un sourcil regardant Francky qui a un choix à faire. Joueuse je lui donne un coup de pousse attrapant sa bouteille je l’ouvre pour boire une bonne gorgée de Vodka pure, avant de la lui rendre. Je me penche vers lui effleure ses lèvres des miennes partageant promptement le goût de l’alcool avec lui, à même mes lèvres. Puis je me recule légèrement, plantant mon regard dans le sien, un sourire taquin, plein d’une forme de provocation silencieuse.

« Alors …? »

Je souffle ses mots quand la situation m’amuse clairement. Pas sur que j’aurais agit ainsi sobre, mais qu’importe. Je joue et j’adore ça.

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