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 Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1

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Sydney Jaeger
Sydney Jaeger
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MessageSujet: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyVen 28 Oct - 1:48


Le maître ordonne, je m'exécute. C'est tout simple non ? C'est ainsi que je me retrouve à me parfumer délicatement une fois ma douche prise. Je prend le temps de brosser ma chevelure, qu'elle bouge doucement comme de la soie liquide, avant d'enfiler une robe. Un fourreau noir, cadeau de Jahad pour remplacer celle qu'il a tout dernièrement malmenée. Je n'ai pas l'habitude de la mission qui m'a été confiée et ça me met un peu de pression sur les épaules.

Je dois accueillir un nouveau templier, enfin pas exactement. J'ai pour mission de présenter notre essaim à un transfuge. Je ne sais pas à qui j'aurais à faire puisque je n'ai qu'un nom. Trevor Spencer. Un homme, ça aide non ? Ils sont généralement plus prévisibles en tout cas. Je remonte la fermeture éclair de ma robe, vérifie qu'elle met en valeur mes seins et passe au maquillage. Surveillant l'heure je note que je suis en avance, c'est parfait.

La ponctualité est la politesse des puissants, c'est en tout cas ce qu'on m'a enseigné et ce que je m'efforce depuis de mettre en pratique. Je mets mes yeux en valeur, me contentant d'un rouge à lèvre discret et je quitte mes appartements au dessus du cabaret. Ce soir je ne serais pas en salle à séduire les clients et j'ai de fait un peu l'impression de faire l'école buissonnière. C'est un sentiment agréable qui me fait sourire doucement alors que je descends l'escalier monumental, perchée sur mes talons de quinze centimètres. Je me rend à l'entrée saluant les deux videurs. -"Eli, Soren, coucou les chats." J'écope d'un sourire radieux et de quelques avances du plus hardi des deux. -"Range tes mains Soren, je t'ai déjà dit que tu n'as pas les moyens." Mais Syd... t'es indécente dans cette robe. Mon sourire s'accentue et je fronce le nez avant de lui poser l'index sur le nez -"Parfait alors, mais ce n'est toujours pas dans tes moyens." Je l'aime bien ce garçon, il me regarde comme si j'étais une friandise dont il rêve et ça a clairement tendance à m'amuser.

Je fais quelques pas dehors, savourant la fraicheur de ce début de soirée, alors que les clients commencent à arriver. Je vérifie l'heure sur mon téléphone et me rend compte que je suis descendue avec dix bonnes minutes d'avance. Je sors donc un paquet de cigarettes mentholées pour en planter une entre mes lèvres. -"Eli donne moi du feu." Je me colle à lui, amusée de le sentir mal à l'aise sous le feu du regard de son collègue jaloux en diable. Il boute le feu à ma clope et j'exhale un nuage de fumée en soupirant d'aise avant de marcher un peu, à quelques mètres de l'entrée du cabaret. Je passe rarement par l'entrée principale, préférant celle de derrière, plus discrète et à destination des employés. Mais notre nouvelle recrue doit voir la beauté des lieux, pour ça rien de mieux que de lui montrer la grande salle et son spectacle, avant de glisser dans les arcanes plus discrètes, plus torrides aussi.

Une silhouette au bout de la rue et je plisse les yeux à l'approche d'une jeune homme. Grand, à la carrure agréable, une silhouette qui n'a rien enviée à celles de nos danseurs. Mes yeux remontent et je croise un regard perçant alors que je laisse tomber mon mégot sur le sol pour l'écraser. Je ne saurais dire ce qui affirme ma certitude, pourtant je suis convaincue que c'est lui que j'attend. Une forme d'arrogance dans son maintien? Quelque chose de cet ordre oui... que je retrouve dans le non verbal de nombreux hommes de notre confrérie. A croire que leur rang chez les templiers leur donnent une façon toute différente d'évoluer dans le monde? Mmm en tout cas j'avance pour me placer au milieu du trottoir. -"Monsieur Spencer?" Sourire discret aux lèvres, pose délicate, bien campée sur mes talons, une jambe légèrement pliée. -"Je m'appelle Sydney. Maître Syrus m'a chargée de vous accueillir en veillant à ce que votre arrivée parmi nous, soit des plus agréable." Ne nous leurrons pas, je sais très bien ce que mon maître considère comme mes qualités... Il faut tout de même que cet homme ait de belles références pour qu'il décide de m'offrir sur un plateau. Généralement cet accueil est destiné aux chevaliers d'autres essaims, alors... qu'est ce qu'il a de spécial ce beau brun ?
 
Trevor Spencer
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyLun 31 Oct - 12:01

La porte claqua dans une résonance amortie, poussée d’un élan de pied brusque tandis que son propriétaire se glissait de quelques pas dans les lieux, jetant son trousseau de clés sur le meuble d’entrée. L’appartement était grand, bien trop sans doute pour un homme seul, situé au dernier étage de l’une des tours de luxe qui bordaient la baie, son balcon donnant pleine vue sur l’océan et dominant la ville qui continuait de vivre loin de là, en contre bas. Il se dirigea aussitôt vers la cuisine, ouverte sur sa salle à manger cossue, sans un gramme de poussière et consciencieusement aligné. Trevor n’avait jamais eu la fibre ménagère, mais il avait également les moyens de s’en payer les services. D’un geste négligé, il repoussa la porte du réfrigérateur non sans en avoir extrait une canette fraîche de bière.

« Te voilà... » Avait fait entendre une voix cristalline de l’autre côté du salon qui s’étendait sur plusieurs mètres de long.

La jeune femme avançait lentement, de pas légers comme calculés dans une démarche féline, ses jambes nues jusqu’aux cuisses masquées par la hauteur d’une chemise deux fois trop grande pour elle. C’était d’ailleurs la seule chose qu’elle portait, cette dernière sensiblement ouverte à sa poitrine pour en laisser paraitre sa peau d’albâtre encadré par une longue chevelure rousse. L’attention de Trevor fut immédiatement captée par la présence avant que son air détaché n’en reprenne le dessus se refocalisant du regard sur l’opercule qu’il brisa d’une pression de l’index sur la languette, le gaz libéré en un bruit caractéristique.

« Je te pensais partie. » Fit-il enfin d’une voix bien sobre, concentré sur son geste.
« Je pensais que ça t’aurait fait plaisir. »
« Ça aurait pu. »

La jeune femme n’en abandonna pas pour autant son avancé, venant se placer aux côtés de son amant pour glisser ses lèvres sur l’arrête de son épaule, avant de déployer sa crinière d’un mouvement de tête vers l’arrière dont les pointes chatouillèrent les reins.

« Tu n’es pas d’humeur ? » Demanda-t-elle sur la prudence, déviant le vert émeraude de ses yeux pour chercher à capter le regard de Trevor.
« Je n’ai surtout pas le temps. Tu dois partir. »

Le détachement de l’homme brisa la conversation qui tentait de s’installer, alors que l’agent se soustrayait du contact de la femme pour s’approcher, toujours bière en main, de l’immense baie vitrée qui s’exhibait le long de l’appartement. Au loin, le soleil avait déjà commencé à se coucher, et il ne restait plus qu’un halo rosé au travers des nuages diaphanes. Il porta le liquide ambré à ses lèvres, ingurgitant assez longuement la première lampée pour escorter les pensées du templier. Ce soir, c’était le point de départ de jours nouveaux. On lui avait laissé une semaine pour s’accommoder à son récent déménagement, faire ses marques dans cette ville Californienne dont il ne connaissait rien ni personne. Ça lui avait été suffisant pour ramener les premières natives dans son lit, abordées au détour d’un bar, vite consommées, vite oubliées.

« Déjà... » confia-t-elle d’une voix davantage atténuée d’une tristesse émergente, voyant ses espérances voler en éclat.
« On s’en tient à ça. » Il quitta enfin la contemplation de la ville, si agité là-bas pour en porter le bleu de ses yeux sur son amante qui s’éloignait finalement.

~

Trevor était un homme aux multiples facettes, capable de s’adapter à n’importe quelle situation comme si cette dernière avait été pour lui la plus naturelle du monde, donnant à l’apparat toute son essence et ce fut dans cette optique qu’il se vêtit pour l’occasion. La rousse avait déserté l’immeuble sans réel scandale, le cœur mitigé entre le ravissement de la nuit précédente et la déception de ne pouvoir en profiter davantage. De son côté, lui était déjà passé à autre chose, se parant avec une certaine classe masculine, optant pour la chemise de popeline blanche et ouverte au col, un pantalon de costume noir barré d’une ceinture de cuir de même couleur rehaussée d’armature en argent. Après tout, le chic parisien n’était-il pas de rigueur dans les lieux où on lui avait donné rendez-vous ? Le monde des Templiers ne lui était pas méconnu, encore moins étranger, y ayant évolué quelques années durant, aussi ne se sentait il, ni stressé ni angoissé, à l’idée des premières impressions qu’il pourrait faire à l’égard de sa nouvelle famille, sa confiance toute préservée.

La fraicheur de saison ne semblait pas même l’émouvoir, à lui, natif de New York, habitué au froid et aux variations indécentes de température, il se convenait parfaitement des chaleurs de la côte ouest, qui n’était pas sans lui rappeler l’Arizona, encore moins le Moyen-Orient. D’une flexion du poignet, l’homme à la démarche assurée venait prendre la mesure de sa ponctualité alignée sur le cadran de sa montre Omega, tandis que ses pas marquaient le trottoir qu’il remontait d’une cadence flegme. À peine plus au loin, la haute devanture de sa destination se dessinait : le cabaret Lipstick. Les premiers clients s’approchaient d’un même temps, enjaillés par la soirée qu’ils s’apprêtaient à vivre, émoustillés par les couleurs pailletées et des promesses tant exposées, du luxe et du ravissement féérique. Ce fut pourtant à un différent niveau que le regard de Trevor fut attiré.

Devant lui et venant droit à sa rencontre, le déhanché d’une femme aux courbes divines fit retourner bien volontairement quelques têtes sur son passage, à l’instar d’une sirène enserrée dans son fourreau d’éclat obscur, sa peau ambrée soulignée par la cascade de ses longs cheveux d’ébène, chantant silencieusement à l’adresse des marins égarés prêts à se jeter dans l’océan de ses yeux qui n’aurait d’autre but que de les noyer indéfiniment. L’ex-militaire, lui, ne semblait pas se figer dans ce piège ancestral, à chavirer comme un loup affamé dans les eaux sombres de la perdition, sans pour autant désavouer la beauté indéniable de celle qui lui fut envoyée et qui se présenta à lui. Alors qu’il aurait pu concentrer sa contemplation à dessiner son corps de son regard sans gêne aucune - le monde n’existant plus que pour lui accorder telle offrande - le promenant du vertige de la ligne de ses jambes mises en relief par l’étroitesse de sa robe, au galbe évident de sa poitrine voluptueusement rehaussée, il se contenta d’une fixation à ses iris, ses deux lagons s’opposant à l’opalescence de ceux de Sydney, quatre flots abordant le même rivage.

Les lèvres infléchies dans un similisourire, il l’observa avec accaparement au moment où elle se présentait à lui, n’ayant répondu à sa question que d’un bref mouvement de tête pour confirmer son identité. En retour et pour continuer sur l’art du paraitre pendant que leur rencontre attirait bien involontairement les attentions des valetailles, Trevor brisa la distance qui les séparait encore, avançant sa dextre avec déférence pour attraper sa main et l’emmener à la disposition de sa bouche qu’il ne vint qu’effleurer, le visage sensiblement penché vers la proximité de ses phalanges tandis qu’il ne la quittait pas des yeux.

« Maitre Syrius est fort bon stratège de vous avoir alloué à cette tâche, car votre seule vue rend votre objectif accompli, Miss Sydney. » Souffla-t-il d’une exaltation brûlante en relâchant la main, renforçant aussitôt le plissement d’une de ses commissures, appuyant sur la prestance naturelle dont il était capable d’exposer.

Il était loin d’être dupe quant au rôle dans l’essaim de la divine créature qui se tenait à ses côtés, ses atouts exhibés qui devaient sans conteste dégonfler quelques comptes en banque un peu trop richement garnis. D’un geste équivoque, il lui offrit son bras après s'être pleinement redressé, se préparant à la mener vers leur destination commune quand bien même elle assurerait la mission de guide.

Sydney Jaeger
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyMar 1 Nov - 0:36


La vie serait surement bien plus simple si elle était régie par nos préceptes, si chaque individu qui arpente notre terre suivait l'enseignement des templiers. Quoique... nous n'aurions plus de cibles faciles à se mettre sous la dent, plus de banque d'organes frais pour nos besoins. Je souris à cette pensée alors même qu'apparaît cet homme sur le trottoir. La prestance, l'attitude conquérante, le sourire sibyllin, je ne saurais dire ce qui me met la puce à l'oreille, pourtant je sais. Avant même qu'il ne confirme son identité d'un petit signe de tête je suis déjà convaincue que je suis face à notre transfuge.

Il sourit mais fixe surtout son regard dans le mien, sans le laisser errer sur mes courbes ce qui me tire un petit sourire en coin. Sa main capte la mienne et il me salue d'un baise main absolument parfait, effleurant tout juste mon épiderme de ses lippes. Je soupire en lui indiquant que je suis chargée par notre maître de lui présenter les lieux de la façon qui lui sera agréable et ronronnerais presque au compliment qu'il me fait alors. Je ne suis pas particulièrement sensible à la flagornerie, mais je n'en reste pas moins une femme, qui apprécie les compliments joliment tournés.

Le voilà qui se redresse et m'offre son bras alors que je le remercie d'une simple inclinaison de la tête, avant de me fondre contre lui. Ma hanche vient épouser les lignes de son corps et je glisse la main contre son bras, la posant tel un papillon, tout en délicatesse. -"Parfois mon travail est un vrai plaisir." Petits battements de mes paupières parfaitement fardées alors qu'on s'avance sur le tapis rouge vers l'entrée du cabaret. -"Le Lipstick a ouvert en février, nos quartiers sont en haut." Je sais bien que certains templiers font le choix de vivre loin de l'essaim mais depuis que j'ai rejoint l'ordre j'ai décidé d'y rester.

J'ai cependant un appartement en ville, depuis peu, que je partage avec Elijah. Mon meilleur ami avait besoin de moi et il est après tout la seule personne au monde à qui je ne peux rien refuser. Je le chasse cependant de mes pensées, supposant que le type que j'ai chargé de passer la soirée avec lui fera son office de façon assez satisfaisante pour que je ne le retrouve pas baignant dans un mélange d'alcools du plus mauvais goût. Je marche tranquillement, passe devant les clients qui attendent dans la file et fait signe aux gorilles pour qu'on nous ouvre les portes de ce petit paradis.

L'ambiance est feutrée, délicate, le raffinement est partout où se pose le regard. Ma main ne quitte pas son bras, ma hanche reste harponnée à la sienne tandis que je le guide vers la grande salle. -"Le spectacle commence dans une petite demi heure." Sourire en coin et je me penche contre lui, au prétexte que la musique pourrait couvrir ma voix. Amusant quand on sait qu'elle est loin d'atteindre un niveau sonore proprement dérangeant. Mmm peut être... mais je ne suis pas là uniquement pou servir de guide n'est ce pas? Mon travail est de faire en sorte que la visite soit agréable, donc autant jauger de sa réceptivité à mes attraits, non ?

Je désigne l'espace d'un ample mouvement du bras. -"Vous aurez l'occasion de voir la revue une autre fois, laissez moi plutôt vous montrer l'envers du décor?" Le ton est au questionnement mais déjà ma main rampe sur son avant bras pour se joindre à la sienne, entrelaçant nos doigts comme le feraient des amants. Je lui adresse un petit sourire avant de me détacher de contre son torse, pour tirer sur sa main. -"Je gage que les petits salons sauront mieux vous séduire." Les yeux plissés, le sourire amusé, la démarche féline, je l'entraine à ma suite vers la partie plus discrète mais surtout plus sensuelle de notre cabaret.

Tous ces petits salons, dans lesquels les clients rencontrent nos filles, autant que nos délicieux toy boys. Que ce soit pour du strip-tease ou pour des baises endiablées d'ailleurs. Le client est roi n'est ce pas ? Derrière il y'a aussi Satine production, les salles de tournages de la sublime Roselyn, mais ça il a le temps de le découvrir, n'est ce pas. J'ouvre un salon d'un vert émeraude saisissant. Un immense lit à baldaquin occupe quasiment tout l'espace, des miroirs renvoyant la lumière tamisée, une musique douce permettant de parfaire l'ambiance.

J'entre et referme la porte d'un petit coup de talon. -"D'où nous arrivez vous?" Je sais que ce n'est pas Los Angeles, sinon je le connaitrais déjà. Je n'ai pas la chance d'avoir voyagé, je ne connais pas encore l'étendue de notre royaume, aussi toute information est bonne à prendre. On ne peut jamais vraiment savoir ce qui sera utile ou non, j'ai donc pris l'habitude d'avoir une attention permanence sur les petits détails. D'autant plus quand il s'agit d'une cible ou d'un client, évidemment, mais je ne m'en dépare jamais vraiment.

Il faut de plus avouer que notre monsieur Spencer est parfaitement à mon goût et que si mon emploi du soir est de lui plaire, je n'ai pas pour autant l'intention d'en bouder mon plaisir. C'est ainsi que je conçois la vie de toute manière, comme une douce errance d'un plaisir à un autre. Rien ne m'a jamais vraiment arrêtée dans ma quête d'éternelle satisfaction et je n'en ai nulle intention. On pourrait penser que je suis à plaindre, pauvre petite pute dans un monde de stupre, mais ce serait nier le plaisir que je vis au quotidien. Que les bien pensants s'étouffent s'ils le veulent, en attendant, je vis ma meilleure vie, parfaitement à ma place. Mes grands yeux azuréens fixés dans le bleu pâle de ceux de mon vis à vis.  Si je dois lui rendre la soirée agréable, il me faut simplement découvrir comment.

 
Trevor Spencer
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyVen 4 Nov - 13:29

Il y avait dans la démarche de la femme quelque chose qui exacerbait son charme, son attitude cherchant à flatter de sa seule présence celui qui lui avait offert son appui. C’était peu de dire qu’elle maitrisait son sujet, comme si son existence fut vouée à cet art, de l’être et du paraitre, de la bienséance qui attisait les braises d’une pulsion renfermée. Trevor n’y était pas insensible, comme tout individu aux instincts intacts, mais ceci était lissé dans ses habitudes ; c’était la principale raison pour laquelle il n’apparaissait d’aucune prétention dans cette escorte, loin de se pavaner avec cette créature à son bras, ne semblant qu’accomplir son devoir dans une prestance naturelle.

Remontant la file des nantis sans privilège, l’homme se laissa glisser vers l’intérieur du cabaret, ignorant la réception aux vestiaires, car ni l’un ni l’autre n’était vêtu de veste dont ils auraient eu à se débarrasser. Il suivait son pas, bien que le chemin n’était guère difficile à trouver, acceptant le contact de sa hanche comme guide tacite tandis que ses yeux accueillaient la dérive qui fut faite à la scène. Le tout était d’un luxe charmant, d’érotisme suggéré, de paillettes sans extravagance, prodiguant une richesse romantique maitrisée à la Française. C’était un parti pris qui éveillait la curiosité de l’américain pur-souche avant qu'il ne soit ramené dans les filets de Sydney, divine manipulatrice de l’intérêt.

À cette proximité nouvelle qu’elle avait acquise pour délivrer son message d’un soufflet de lèvres sensuelles, Trevor lui en octroya davantage, courbant son échine, penchant de côté la ligne de ses épaules, offrant ainsi à son expiration chaleureuse la fragrance son propre épiderme aux notes boisées. Il ne put retenir un sourire à bouche close, les commissures s’accentuant d’élévation face à sa démarche. Il n’avait aucun doute sur la sincérité de cette offrande, connaissant les convenances des Templiers ; un tel bijou n’était pas déposé entre les mains de n’importe qui et à bien des égards, il se sentait traité à échelle équivalente d’un client qui en avait les moyens.

Il avait maintenu jusqu’ici un silence contemplatif, se contentant de capter les légères informations qui lui étaient livrées sans y apporter le moindre avis sinon l’appréciation dans le reflet du bleu de ses yeux. Il se vit ensuite conduire hors du devant de la scène, emporté par cette main gracile, alors qu’il n’avait eu qu’à peine le temps de glisser un sensible « Je vous suis » jouant sur les tonalités graves de sa voix, son coffre thoracique résonnant dans un murmure grondant. Il la laissait de bonne grâce camper son numéro d’attrait, puisqu’elle était là pour ça, s’éveillant lentement au plaisir sincère que cela lui procurait. Après tout, il était Templier, débridé de toute morale au regard de dieu, assignant ses péchés sur l’accord d’une volonté céleste, cédant aux vices comme s’ils avaient été de vertu. Pourquoi rechignerait-il alors à l’invitation dont il était témoin et destinataire ?

Dirigé à l’abri des considérations dans l’intimité d’une alcôve apprêtée pour instiller l’envie luxurieuse, Trevor passa une attention rapide sur les éléments composant la chambre, de sa décoration à son ameublement, avant de pivoter pour en suivre les graciles déhanchés de Sydney et d’en remonter à ses yeux qui le harponnaient sans souffrance. Il aurait pu lui livrer ses manières travaillées, celles qui charmaient jusqu’aux femmes les plus difficiles d’accès, celles du prédateur voilé, mais à sa réflexion, cette sirène-là n’était pas faite du commun des mortels, l’une d’elles à qui on pouvait servir le menu du jour. Elle était Templière par la grâce de Dieu et se baignait dans la divine lumière qui lui avait accordé les plus beaux atours ; elle n’était pas l'une de celle qui se maniait comme une autre, bien supposée insensible à l’orgueil et la fatuité.

Et d’un autre côté, lui-même voulait révéler tout ce que les élégants bijoux de sa nature masquaient, et en mesurer la vivacité de son esprit. Était-il prétentieux au point de croire qu’on lui avait cédé le privilège le plus convoité, à lui, Templier sans rang, mais garni de ses ambitions que cela change rapidement ? Ou méfiant à présumer que telle faveur aurait ses vices cachés qu’il devrait surmonter.

« J’ai passé quelques années à Phoenix, à m’élever dans le carcan de son essaim, mais je suis natif de New York. » Confiait-il en se glissant de pas mesurés derrière elle si elle n’avait pas vraiment bougé de sa position, la démarche lente propre à ceux qui désirent prendre tout leur temps. « Ils assurent leur devanture dans un musée et leurs hôtesses sont divines. »

Il se rapprocha d’elle après son contournement, s’alignant dans son dos, le regard courant sur la chute de ce dernier qui mettait en relief les premiers aspects de sa physionomie. Son attitude était souple, maitrisée, sans reflet de prédation qu’il conservait enfoui, son aplomb intact tout comme la sérénité qui l’avait animé jusque lors. Son corps s’étant avancé assez sans prodiguer le moindre effleurement n’offrant que la chaleur de sa proximité au contact de son épiderme ; sa dextre vint s’élever lentement, balayant d’un mouvement calculé la cascade de ses cheveux plus satinés que des fils de soie, les écartant doucement pour s’ouvrir la vue sur la longueur de sa nuque et le dégagement de son épaule.

« Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas d’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude. Sans remords ni regret. »

Un fervent croyant et aguerri de la religion y aura descellé là sans difficulté l’évocation d’un des sept psaumes pénitentiaux qu’il semble avoir détourné de son sens premier pour se l'approprier.

Sydney Jaeger
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyLun 7 Nov - 22:16


Alors que nous avançons dans le cabaret, en un savant pas de deux, résonne à mon esprit l'idée qu'on est jamais aussi libre que quand on est résolu à servir. C'est ainsi que je conçois les missions que me confie le maître en tout cas. Comme une chance de prouver ma valeur, de grimper les échelons de notre monde. On pourrait me penser satisfaite du confort dans lequel je vis mais ce serait fort peu considérer mon intelligence.

Je n'ignore rien du fait que mon pouvoir actuel ne réside que dans mes charmes et que comme le plus beau fruit, ou la plus belle des fleurs, ils finiront par faner en leur temps. Il me faut donc faire preuve de finesse pour savamment me placer avant que cela n'arrive. Ne reculant pas devant la difficulté, je sais me montrer fiable et dévouée, espérant obtenir l'oreille du plus sage d'entre nous, afin qu'un jour peut être il m'élève au rang de chevalier. Ne serait ce pas là une excellente revanche sur la vie ? Je souris en me disant que si ! Que l'enfant que j'étais serais déjà émerveillée par la magnificence des lieux, comme par le port altier de l'homme qui m'offre son bras.

Il dégage une aura d'assurance qui agit sur moi comme un aimant et je n'ai pas à feindre le plaisir quand je laisse teinter mon rire ou quand ma main s'égare pour accrocher la sienne. J'aime la façon dont il se penche pour susurrer qu'il me suit. Je fronce le nez en songeant que je ne comptais pas vraiment lui laisser le choix et l'entraîne vers l'un des salons. J'ai choisi l'émeraude, je le savais libre et j'en aime la décoration comme la couleur. Je trouve que ce salon est assez représentatif de l'esprit des lieux, à la fois décadent et frivole, presque rococo, tout en étant d'une classe qui s'impose d'elle même. Les décorateurs ont fait un travail titanesque et chaque petite pièce à son thème. On a une chambre toute virginale, avec un baldaquin délicat et une décoration soignée, mais aussi le donjon, terrain de jeu de nos dominateurs.

Ce n'est pas un lieu que j'affectionne, parce que je le trouve d'une vulgarité presque crasse. Je peux évidemment faire semblant si nécessaire, il suffit après tout que le client mette le prix, mais ce n'est pas du tout mon rôle de prédilection. Notre crédo est le plaisir, la luxure n'en est qu'un parmi tant d'autre, mais il est celui dans lequel j'excelle, celui auquel j'ai dédié ma vie. Les drogues, l'alcool, tout ça n'aura jamais un dixième de l'incandescence que produit l'extase des sens. La saveur de l'orgasme étant à nulle autre pareille. La porte refermée dans notre dos j'ose une question et tend mes antennes pour capter ce que son corps pourrait dire que sa langue choisirait de taire. Le langage non verbal est une mine d'or, quand on se décide à y prêter attention. Chaque petite dichotomie nous en dit plus sur un interlocuteur que tous les beaux discours.

Longtemps ça a été compliqué pour moi, de me sentir à l'aise en société. Charmer de façon brutale ou bestiale, ça je savais faire, assez naturellement je dirais. Mais quand il s'agissait de séduire par le verbe ou la conversation, mon manque effarant de culture me foudroyait et je n'osais plus. Tout ceci appartient cependant à un passé d'ores et déjà révolu. J'ai appris, à mon rythme, en me passionnant pour des sujets variés, de la philosophie à des futilités, j'avais des années de connaissances à engranger. -"On dit que New York est une ville sublime." Cet éloignement de notre Californie explique surtout son accent tout à fait différent.

C'est agréable, comme si ça titillait l'oreille différemment, donnant envie d'y prêter plus d'attention. Je fais une moue appréciative quand il me parle de son essaim. Un musée, choix tout à fait peu ordinaire, mais pouvait si bien dissimuler des rencontres entre initiés. Des horaires à rallonge, des va et vient aussi bien en semaine que la nuit, la possibilité de salons tout aussi accueillants que ceux ci en arrière scène. Les templiers sont inventifs et discrets, c'est notre force. Passer inaperçus, nous fondre dans la masse informe de nos concitoyens pour roder dans l'ombre et tirer notre épingle du jeu. Pas aussi simple qu'il n'y paraît quand on parle d'un ordre qui existe depuis si longtemps que notre origine se perd dans les âges. Enfin se perd... tout est relatif puisque le maitre fondateur a défini le crédo que nous suivons encore à ce jour.

Il approche dans mon dos et je suspends mon souffle lorsque sa chaleur vient ramper délicatement contre ma peau, un frisson courre le long de mon échine quand sa main fait glisser mes cheveux, découvrant ma nuque. Ma peau frissonne légèrement et j'exhale un soupir, reculant juste assez pour que mes courbes viennent épouser les lignes de son corps. Sa voix grave fait teinter un psaume à mon oreille. Mm l'un des canons pénitentiaux. Je souris en penchant délicatement la tête sur le côté, lui offrant délicatement ma gorge. Un signe de confiance? Non pas vraiment, plutôt une offrande, alors que ma voix résonne à son tour. -"Préserve ta langue du mal, Et tes lèvres des paroles trompeuses ".  Qu'il ne doute pas de ma ferveur, quand nous choisissons d’être sans fraude, nous soutenons notre intégrité morale. Quand bien même cela ne s'applique qu'à nos frères et sœurs en religion.

Jamais je ne mentirais sciemment à un templier, à moins que cela serve le dessein de Syrus. Ils sont finalement les seuls à pouvoir bénéficier de ma sincérité, enfin en dehors d'Elijah bien entendu. Mon meilleur ami a une place toute particulière et si je sais que je devrais m'affranchir de ce lien avec un mécréant, ce n'est pas le moins du monde envisageable. Je donnerais ma vie pour la sienne, sans sourciller et rien au monde ne pourra changer ça, même mes plus vils penchants. Peut être qu'il est sans le savoir ce qui me relie à une vie plus simple, plus douce, celle que j'aurais menée si les templiers n'étaient pas entrés dans ma vie? Le galbe de mes fesses, vient s'écraser contre son bassin et je soupire doucement. -"J'espère que la visite vous sied." Peut être pas l'approche la plus fine, mais je crois que j'ai envie de voir de quel bois est l'homme qui revêt son armure de templier. Les failles sont souvent plus intéressantes à découvrir que les forces, sans doute parce que ce sont les fêlures laissent passer la lumière.

 
Trevor Spencer
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyMar 15 Nov - 16:19

Il avait toujours aimé cette partie anatomique des femmes, par sa singularité, sans dénigrer celles qui plaisaient à tout à chacun et qui réveillait autant d'érotisme évoqué que suggéré. La ligne d'un cou qui démarquait la jonction entre un visage et une épaule, souligné par l'ombre d'une clavicule accentuée, d'une courbe légère et gracieuse, soutenant toute l'élégance et la prestance qu'une portée gracile, voilà ce qui parvenaient à le rendre extatique. Peut-être était-ce dû à cette antithèse qui caractérisait si bien une nuque, construit d'un aplomb solide, mais d'une considérable fragilité face à la force d'une seule main ? Qu'importait en réalité les causes de cette fascination qu'il éprouvait, plus cette portion était grande et fine - toutes démesures préservées - plus il y avait de chance d'éveiller un intérêt sulfureux en lui. C'était d'autant plus vrai lorsqu'on le lui accordait de manière si sensuelle, d'un léger penché qui marquait l'invitation convoyée par quelques mots subtils répondant aux siens d'une justesse saisissante.

Alors sa dextre, maintenue suspendue dans les airs après l'éviction de sa crinière pour sa contemplation, vint cueillir l'offrande d'une caresse délicate, le dos de ses phalanges arpentant son épiderme de la hauteur non loin de son oreille jusqu'à atteindre la descente à l'amorce de son bras, son index ayant pris le relais sur la finition de son parcours. Si ses mains n'étaient guère de complices alliées lorsqu'il était question d'esthétique, d'une épaisseur robuste marquée par les aléas d'une vie capricieuse qui striait par endroit sa peau de lignes en relief, il pouvait largement se vanter d'en avoir la fine maitrise. Il était capable de jouer sur quelques millimètres et en faire sentir les différences, comme un calcul minutieux basé sur la réceptivité et les sensibilités de la femme auquel il était attentif. Un mouvement qui finit par voir s'accomplir un retour en arrière, cette fois-ci la paume ouverte jusqu'à aller couvrir une bonne part de cette nuque gracile, son pouce se logeant à la naissance de son échine tandis que le reste de ses doigts se succédaient parallèlement contre sa gorge. Pour autant, il n'en exerça aucune pression, se convenant de cette saisie suggérée avant qu'il n'en remonte au point de l'amorce de son visage, les pulpes dessinant le contour de sa mâchoire et achevant leur parcours sur la pointe de son menton.

Le bougre avait pris son temps dans le cheminement de ces caresses précieuses, gardant son silence alors même qu'une réponse lui avait été exigée. Dans sa pratique, l'océan de son regard avait suivi le moindre geste et escorté religieusement chacun d'eux, se contentant d'en apprécier la proximité d'une distance chaste. C'était moins le cas de son bassin, contre lequel l'audacieuse était venue se lover, trouvant dans le placement de son corps - qui ne dénotait pas d'expertise - la justesse précise qui lui permettait d'éviter les creux et optimiser les contacts. Comment s'affranchir de la manifestation de son envie quand rien ne lui tolérait d'en faire l'impasse ? Il n'était qu'un homme, dans toutes ses forces et toutes ses faiblesses aussi, bien incapable de contrôler ses afflux sanguins qui s'orientaient doucement vers une seule et unique zone, dressant d'une souple dureté, l'incarnation brute du plaisir éprouvé. Il n'en avait guère honte. Tout était cadeau de Dieu, jusque dans sa nature même par définition. Mais est-ce que cela suffirait à la charmeuse de serpent, ou chercherait-elle plus qu'une preuve prosaïque ?

L'audacieux se maintenait sur sa lancée en évitant de se poser des questions inutiles, non pas dignes de désintérêt sur le fond, mais parce qu'il voulait pour une fois découvrir ce que les instincts lui dictaient en lieu et place d'une quelconque tactique. Pourquoi ressentait-il l’envie d'en connaitre davantage là où même un simple nom était vain à satisfaire son besoin ? Qu'est-ce qui pouvait bien jouer sur sa nature au point de lever le voile sur ses stratégies ? Sans doute la perfection de ce regard qu'il avait capté dès les premiers instants, et qu'il accrochait de nouveau maintenant que sa main à son menton avait obligé une sensible inflexion de son visage, de sorte à pouvoir les affronter derechef. Sa senestre de son côté, restée libre jusque lors, vint s'apposer sur le dénivelé de sa hanche, accentuant son inclination pour en parfaire leur contact, éprouvant la rondeur de son fessier autant que sa fermeté.

« Je ne ferais nul outrage à Maitre Syrius de prétendre que cette visite m'indiffère, et même s'il n'était question d'aucune forme de loyauté et de respect, le mensonge brûlerait mon âme, car Dieu voit la conduite de tous, Il a les regards sur les pas de chacun. »

Ces mots furent prononcés sur l'intonation du murmure, son visage acceptant de se départir de ses yeux pour venir goûter sa peau, d'un effleurement de lèvres escorté par une expiration profonde, y cédant sa langue préservée du mal sur son écorce diaphane telle que la templière l'avait évoqué. Remontant le long de ce chemin que sa dextre avait peu avant dessiné, apposant sa marque d'une trace humide, il grimpa à son oreille, libérant de nouvelles paroles par la suite.

« Quelles sont vos autres espérances qui ne seraient liées à ma satisfaction ? J'aimerais vous les entendre dire. »

Sydney Jaeger
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyDim 27 Nov - 15:51


Si je me suis collée volontairement contre lui, je ne m'attendais pas à la délicatesse de son approche. La lente progression de sa main contre ma peau, suspend mon souffle, me tire un soupir et je m'amollis instinctivement plus près. Quand sa paume marque mon cou de sa chaleur je couine tout doucement alors que ses doigts suggèrent contre ma gorge une prise bien moins sage que celle qu'il esquisse. Mon corps réagit, sans même que je ne pense, il se fait plus souple, ondulant légèrement à la rencontre de la manifestation brute d'un désir partagé. Mes fesses collées contre son bassin, me tirent un frémissement qui hérisse ma peau d'une délicate chair de poule.

La pulpe de ses doigts prend le relais, parcourant le chemin déjà échauffé par les contacts savants qu'il m'inflige et je bascule la tête contre son épaule, m'offrant à l'exploration sereine qu'il est décidé à mener. Mon menton dans sa main, il oriente mon visage de façon à ce que l'azur de nos regards se captent. Pas d'affrontement dans cet échange mais on se jauge tout de même. Mes fesses éprouvent de leur arrondi la force de sa virilité et je lui offre un sourire sensuel et doux, qui a tout d'une invitation à poursuivre. Il agrippe ma hanche et j'éprouve son contact avec plus d'acuité, mes yeux se faisant plus brulants, alors que je contracte les fesses en un succulent effleurement qui échauffe mes sens.

Sa voix n'est plus que murmure quand il reprend la parole. Son souffle agace ma peau, et sa bouche vient tracer un chemin d'humidité qui me laisse pantelante. J'aime cette façon qu'il a de suggérer, sans s'imposer, sans rien exiger. C'est exactement ce qui me fait vriller ce que le rythme de ma respiration trahit, tout comme les palpitations de ma poitrine enserrée dans cette robe. Je frémis quand il reprend la parole et échappe à sa prise, pour me coller de nouveau l'instant d'après mais en lui faisant face. Je penche légèrement la tête sur le côté, croise son regard et mes bras viennent se nouer contre sa nuque. Mes doigts se posent pour agacer l'épiderme du bout des ongles alors que je souris.

Posant les lèvres sur la ligne de sa mâchoire, je remonte doucement, mordillant délicatement jusqu'à son oreille. C'est ma langue qui agace son lobe avant que je ne susurre -"Je n'ai ce soir nulle autre espérance que de vous être agréable."  Mon bassin se plaque contre le sien, en un délicat ondoiement qui attise le feu de son désir, tandis que je suçote le lobe, avant d'y planter les dents. Un peu au delà d'un mordillement, mais pas une morsure tout à fait franche pour autant. Je le relâche et éloigne mon buste, mon bassin restant aimanté à lui. -"Tout dépend de ce que vous avez envie de découvrir." Les lieux, ou moi ? Les deux ? Dans tous les cas je suis en train de sortir lentement d'un pur service commandé.

Si ma mission est de lui plaire, ça n'a pas pour autant à être pénible, n'est ce pas? Je souris en me disant qu'au contraire, je commence à beaucoup m'amuser. Mes mains se dénouent, rampent sur ses épaules, descendent le long de ses bras, mes doigts effleurant les siens. Je caresse en un long serpentement avant de glisser sous elles pour agripper ses hanches. Un simple rapprochement avant de me mordiller la lèvre inférieure en fixant mes prunelles sur sa bouche. La torture de mes quenottes me fait pousser un petit soupir et je laisse mes mains s'insinuer plus avant pour accrocher ses fesses. J'en presse le galbe en lui adressant un sourire étourdissant. -"Je pourrais commencer par vous montrer nos logements. Vous pouvez bénéficier d'un appartement vous aussi, là haut." Je lève les yeux un instant, pour finalement les replonger dans les siens, alors que je me redresse sur la pointe des pieds. Mon buste s'écrase contre son torse, mon bassin cherchant toujours le sien, de petits huit visant à agacer son envie. Si près, je sens son souffle chaud, contre mes lèvres que j'humecte de ma langue dardée entre elles. Il ne reste plus que quelques millimètres pour séparer nos lippes d'un baiser furieux.

Je suis convaincu qu'il le serait, ou... le sera. Il n'y a pas une once de mièvrerie dans son approche quand bien même elle s'avère délicate. Nombre d'hommes pensent que la virilité se loge dans une approche brutale et sans nuance... Je n'oserais mentir en disant que ça ne fait que me déplaire, il y'a des moments où j'adore que la délicatesse soit jetée aux orties, mais l'approche... c'est clairement un instant crucial. Une parade amoureuse, à la recherche d'un intérêt non feint. Je peux feindre, je sais feindre, je suis payée pour ça, mais ça n'a jamais le même charme que de se laisser aller à l'envie d'en savoir plus. Connaître mes clients est une obligation, évidemment. Pour satisfaire quelqu'un et lui donner envie de s'étourdir encore et encore à grands coups de dollars, il ne faut pas seulement lui plaire, ou le satisfaire. Il faut l'amadouer lentement, l'hypnotiser à mesure qu'il se brule à tenter de vous conquérir et enfin l'assujettir. Ce pouvoir est sous estimé, bien entendu. Dans l'esprit des gens qui n'y connaissent rien, une pute est un objet de désir et de plaisir. Ils n'ont pas idée de la quantité de secrets inavouables que je connais sur les notables de leur monde, du nombre d'homme qui vient supplier à mes genoux pour une once d'attention. J'aime mon pouvoir, même s'il règne dans l'ombre des alcôves. Jouer des hommes et de leur pouvoir pour qu'il soit mien, par extension, par envie de me plaire... qu'importe ! J'aime voir tout un monde déposé à mes pieds par celui à qui il appartient. Ce charmant templier a t'il un monde à m'offrir? Je l'ignore encore mais il m'a assez piquée pour que j'ai très envie de le découvrir.

 
Trevor Spencer
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyLun 9 Jan - 23:57

Bouleversante. Cette femme semblait discipliner les techniques de son art d'une main maitresse, au-delà même de la notion d'experte. Si la déité avait possédé une lame entre les gants, aucune garde ni  défense n'aurait pu l'en soustraire, lui pourtant aguerri et fervent adepte des mystifications. C'était sans doute par la grâce de l'en savoir Templière qu'il en avait abandonné toutes ses habituelles distances, car à ce moment précis, Trevor parvient à en être captivé, son corps entier réceptif de son charme serpentueux, attisant ses propres instincts reptiliens et animaux. Tous ses sens éveillés et cloitrés dans l'hypnotique danse qu'elle opéra autour de sa main par ailleurs experte, il se laissa volontairement happer par ses ondoiements enjôleurs, la contribution de son fessier sur son puissant attrait ne faisant que renforcer sa vigueur. Il n'en fut pas démuni pour autant, s'accordant plutôt à en profiter, entrevoyant la perspective d'une déraison poindre sensiblement alors que son sang brûlait d'une fièvre naissante. L'exultation lourde qui s'échappa de ses lèvres en fut le messager tandis qu'elle se pressa face à lui, ses gestes suivant la sinusoïde du creux de sa hanche jusqu'à son bassin, n’effectuant plus grand détour dans la matière qu'il entrava de ses doigts rendus presque possessifs accentuant d'autant plus l'appui qu'elle semblait mettre dans sa manœuvre.

Ses mains se firent plus présentes alors qu'elle-même trouvait accroche à son cou, le galbe de sa poitrine s'oppressant tout contre ses pectoraux, opposant leur délicatesse à la stabilité abrupte de son propre thorax. Il la laissa gravir les échelons de sa taille, tandis qu'elle venait capturer le pendant doux de son oreille, pour savoureusement l'agiter, l'aguicher et l'affrioler avant d'y contracter la force subtile de ses incisives qui prodiguèrent les tonalités des feux à venir, extirpant en réponse un grondement réceptif. C'était comme un jeu, celui des vérités, celui des envies qui transparaissaient sur chacun des actes qui étaient opérés, donnant les précisions muettes de ce qui était demandé et voulu, un partage délaissant des indices que seuls les plus attentifs pourraient décoder. Ses doigts sillonnèrent sur le plissé de sa robe, étirant chaque vague de son fourreau noir pour le faire lentement remonter entre ses phalanges aventureuses qui trouvèrent place à l'amorce de son fessier. Avalant les centimètres de fibre, il n'arrêta sa démarche que lorsque ses pulpes rencontrèrent enfin la douceur de l'épiderme de sa vis-à-vis, ses deux majeurs respectifs venant naturellement se loger contre sa ridule de chaire à la bordure de ses cuisses juste au-dessus de ses bas clipsés de jarretelles, le reste de ses mains épousant ses formes d'une éphémère contrainte.

Devant lui, l'ondine d'ébène prit un peu plus de distance, permettant à nouveau l'entrelacs de leurs yeux qui ne faisaient que se montrer plus révélateur de l'envie furieuse qui les envahissait tous deux sans qu'aucun n'ait volonté à céder à la décharge d'une violence sans force. À bien des niveaux, ils trouvaient dans ces approches flatteuses autant de satisfaction qu'en l'acte libératoire en lui-même, faisant dessiner les perspectives de ce dernier d'une saisissante clarté. Et tandis qu'elle remonta à ses épaules pour en chercher la descente de ses bras, il écarta ses doigts qui délivrèrent le tissu, celui-ci retombant comme une délicate caresse sur la longueur des cuisses qu'il lui était admis de couvrir, avant de les offrir aux effleurements qui venaient d'elles. Brièvement, durant leur rencontre, il avait laissé ses extrémités s'immiscer lentement entre ses phalanges, à la racine même de leur jointure d'une poussée volontaire, mais retenue, que plus d'élan aurait conclue par deux pairs de mains nouées à l'instar de ces gestes que l'on prêtait aux amants. Lui n'en fit que rester à ses amorces, qui outre l'aspect sensuel, ramenait ce si simple acte sur des connotations plus érotiques avant de s'en retirer et les délaisser à leur devoir - qu'elles accomplirent d'ailleurs par leur contact sur ses hanches très masculines et étroites jusqu'à découvrir la fermeté de son propre fessier.

« Vous pourriez. » Répondit-il, ces deux mots portés d'une tonalité que le désir rendit sourds et d'une gravité sans précédent, son torse contre lequel elle venait de s'accoler vibrant à ces quelques syllabes.

Profitant de cette nouvelle posture - dont elle s'employa en outre d'en disposer par l'application très explicite de son bassin contre le sien - il laissa ses bras remonter jusqu'à cueillir sa nuque et sa gorge, comme on le ferait d'une coupe précieuse. Les vagues bleues de ses iris se promenant sur la surface de son visage, il avait capté l'émergence de ce minuscule bouton de rose fleurit entre la pression de ses lèvres, invitation langoureuse d'une envie perceptible qu'il ne saurait refuser. Ses pouces frottèrent ses joues qu'une poudre délicate avait colorées, tandis qu'il la fixait, l'étincelle cyan à ses yeux opalescents redoublant d'intensité, prononcée par une assurance arrogante qui n'avait pourtant rien de déplacé. Il était certain d'être apte à marquer sa chaire autant que son esprit, différent en tout point de tous ceux que ses draps avaient connus ou que ses fantasmes en avaient imagés. Fini les devoirs, les ordonnances et les obligations, il n'était même plus question de stratégie, il se voulait authentique et percevoir en finalité l'image miroir de Sydney, car elle pourrait bien être capable d'à son tour le marquer comme aucune autre ne l'avait fait, elle, choisie de Dieu et offerte à son intérêt à l'instar d'une divine providence. Y avait-il des attentes, et se dessinait-il la possibilité qu'il en soit déçu le cas échéant ? Peut-être pas encore, quand bien même son appétit était aussi éveillé que son membre douloureusement gonflé, ne motivant que davantage son ambition de jouer sur les tensions qu'ils savaient sans contrainte ni interdit. C'était sans doute cela qui enthousiasmait ses expectatives. L'envie de pimenter cela de quelques frissons et connaitre son elle profond.

Il fondit à ses lèvres, s'en emparant d'un baiser sans agressivité, mais empreint de sa volonté possessive, ses deux mains gardées en soutien de son visage qu'il abordait. L'intrusion se fit néanmoins attendre, goutant ses effleurements avant d'aller pêcher la narquoise, découvrant sa saveur et offrant la sienne en retour, domptant ses mouvements sans les soumettre et captant ses souffles d'une respiration prégnante. Il séjourna sur ses charnues, les pressant entre les siennes, laissant les envies monter sans ruade ni brutalité, mais seulement attisé par les feux d'une espérance supplémentaire jusqu'à sentir que plus était quémandé, tant de sa part que de celle qui lui fut livrée. L'inspiration qui marqua la cessation de ces préliminaires labiale fut lourdement portée en annonce, raffermissant sa prise à sa nuque d'une tension de sa main lui interdisant tout échappée quand bien même elle n'en avait eu aucune intention. Sa bouche s'ouvrit pour happer la sienne, sa langue chassant la rencontre d'avec son homologue pour la flatter de quelques emprises appuyées. D'un même temps son corps s'était mis en mouvement, faisant un pas puis un autre dans sa direction, la poussant ainsi de sa large stature pour l'entrainer à reculons en direction de la paroi voisinant la porte close, restée à quelques foulées de leur position.

Sa senestre se souleva pour s'apposer contre le mur avant que le dos de la femme ne le touche, amortissant l'approche sans l'adoucir pour autant, jouant d'une juste nuance sur la brutalité bienveillante. Lorsqu'il fut certain que la cloison entravait désormais ses reins, continuant d'un même temps à conserver tout l’abîme de leur baiser intact, il l'y oppressa de son poids. Sa main libre crocheta sa cuisse, ses doigts s'insinuant sous le revers de sa robe puis d'une levée maitrisée vint lui faire accéder la hauteur de sa hanche, approfondissant ainsi la rencontre de son bas ventre qui se nicha plus généreusement dans l'écrin de son arceau sensiblement ouvert. La posture lui octroyait la délicatesse de ne leur offrir que le contact de ses vêtements à lui et son fin sous-vêtement à elle, prenant rapidement la relève de ce qu'elle lui avait fait éprouver en amont par de petits mouvements accentués.

« Les logements, vous disiez ? » Murmura-t-il après une séparation forcée, marquée par la difficulté de la manœuvre se basant sur une lutte d'esprit sur le tableau de ses envies, appliquant son front contre le sien en gardant la proximité de ses vermeilles couvertes d'une pellicule d'humidité ardente.

Mais point question là de sous-entendu quelconque, car une dizaine de secondes plus tard, après avoir laissé le temps aux interrogations ou aux doutes émit par telle réclamation poindre, sa dextre vint s'écarter de sa promiscuité, relâchant assez abruptement cette nuque qu'il avait pourtant longuement soutenue, pour s'emparer de la poignée de porte, retirant le verrou s'il y avait été apposé, pour ouvrir le battant d'une salve sans détour. La seconde d'après, ses prises emportèrent la brune dans une rotation qui en fit voleter la brume de ses cheveux soignés, à l'instar d'un pas de danse qui les emmenait tous deux hors de la pièce, les livrant à quelques regards égarés.

Le franchissement de l'arche marqua sa nonchalance, l'un de ses bras se calant autour de la hanche de sa belle, libérant son bassin de l'entrave appuyée de même que la proximité de son visage pour qu'elle se retrouve toute à ses côtés. Sa senestre se glissa lentement dans le pli de sa poche, masquant avec désinvolture la bosse généreuse de son pantalon, adoptant rapidement un air détaché alors que la seconde d'avant, il semblait plus que prêt à se noyer au creux du fruit défendu. Espérant que les règles soient d'un muet accord entendu, car les deux avaient bien été choisis, simultanément. Elle et la visite, où chaque pièce ne serait qu'une étape de plus. Il lui jeta un regard de biais, rehaussant l'un de ses sourcils épais, balayant ses lippes d'un sensible passage de langue pour en capter les dernières saveurs qu'elle en avait laissées.

Le jeu pouvait commencer.

Sydney Jaeger
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyVen 13 Jan - 21:25


Quand les mots deviennent accessoires, les corps s'expriment. Ma peau s'électrise et mon corps s'alanguit contre le sien. Ma poitrine est agitée par un souffle plus court, nettement plus âpre, alors que j'offre mon visage à ses savantes caresses. N'y tenant plus je me retourne, me plaquant contre son torse et mon corps se substitue à ma voix, pour faire connaissance. Ondoiements délicats d'un bassin curieux alors que ma bouche et ma langue s'adonnent à attiser l'envie. Le grondement en réponse à ma morsure, me met le feu au ventre, me tirant un gémissement qui aurait été discret, s'il n'avait été exhalé au creux de son oreille.

La douceur de ses mains qui sillonnent le tissu moiré de ma robe me tire un frémissement, un frisson dévalant ma nuque pour s'épanouir en volutes érotiques le long de mes reins. Le tissu remonte, me caresse au passage, mon bassin répondant d'une danse plus lascive au contact du sien. C'est un nouveau gémissement qui franchit mes lèvres quand sa peau trouve la mienne. Il agace mon épiderme de lentes reptations et mon souffle se suspend quelques délicieuses secondes. Il laisse échapper le tissu alors que mes mains cascadent le long de ses bras. La façon qu'il a de suggérer leur étreinte me tire un petit sourire. Chaque geste est mesuré et ça éveille en moi une envie d'en découvrir plus. Mes lèvres à quelques millimètres des siennes, il suffirait d'un geste pour en prendre possession, mais je n'en fais rien, savourant cette tension, cherchant au contraire à la prolonger.

Mes mains cajolent les siennes et ne luttent pas du tout contre la prise qu'il suggère, au contraire, elles s'offrent, mes doigts s'entrouvrant pour l'accueillir, tandis que mon bassin danse lentement contre le sien. J'en reprend l'exploration pour caresser ses hanches, juste le temps de le plaquer plus près de moi, avant d'aller refermer les mains sur ses fesses. J'en éprouve la dureté et ferme les yeux quelques divines secondes. La vibration de son torse impulsée par sa voix, vient se répercuter contre mon buste, achevant de me faire fondre contre lui. Il vient capter mon visage, en une prise entre délicatesse et promesse plus franche, plus bestiale. Enserrée entre ses mains, ses pouces caressant mes joues, je soupire la langue délicatement dardée entre mes carmines. Nos yeux restent soudés, sans défi autre que celui d'aiguillonner l'autre aussi puissamment qu'il le fait dans l'instant.

Nos bouches se découvrent quand il vient se déposer sur la mienne. Mon cou entre ses mains, j'éprouve sa gracilité autant que la force de sa prise. Quelques doux effleurements et puis l'approfondissement de ce baiser. La découverte de sa saveur qui me monte à la tête et me fait pousser un râle qui naît dans le creux de ma gorge. Cette caresse se prolonge et ma bouche se fait plus exigeante, j'aime la façon dont son corps y répond. Cette inspiration, comme s'il se gorgeait de moi, avant qu'il ne se mette en mouvement, une prise possessive agrippée à ma nuque. Quelques pas, sans que nos lèvres ne s'abandonnent, sans que ma langue ne cesse de s'enrouler à la sienne. Mes courbes épousent les lignes de son corps, jusqu'à ce que ce soit le mur qui m'arrête dans mon dos. Sa fraicheur me tire un soupir et je viens mordre sa lèvre inférieure alors que je me cambre pour mieux épouser la rigidité de son membre.

L'incandescence de ce baiser me monte à la tête et je pousse un soupir ravi quand il se loge tout contre mon intimité, remontant ma jambe contre sa hanche. Je la crochète instinctivement, répondant à son impulsion d'une invite ondoyante quand mon bassin fait crisser ma lingerie contre le tissu distendu de son pantalon. L'atmosphère se réchauffe encore sensiblement et ma main droite vient se perdre contre sa nuque, y agrippant ses cheveux, le tirant plus près de moi encore alors que je gémis délicatement d'envie contre ses lèvres. Chaque mouvement de son bassin me fait éprouver sa dureté et me tire de délicieux frissons. Quand ses lèvres se détachent, c'est presque un feulement qui vient résonner dans cette bulle de sensualité. J'ai envie de lui, envie de plus, mais l'attente à cela de magique qu'elle magnifie la conclusion. Son front sur le mien, j'éprouve le reflet de mon désir dans le creux de son regard et lui offre un sourire quand il répond à mon invitation à découvrir les logements.

Clairement, mon intention n'est pas de lui faire l'article d'un logement libre, il l'a très bien compris, je n'en doute pas une seconde. Il suffit de m'attarder sur l'inexorabilité de la manifestation de son désir pour m'en convaincre. Pourtant... alors que je le pense sur le point de sombrer, il s'éloigne, me fait volter jusqu'à ses côtés et ouvre la porte. Je me retrouve étourdie, le corps engourdi de désir, le ventre brulant, palpitant pour réclamer son dû, mais déjà il s'avance. Sa prise possessive contre ma hanche calque naturellement mon pas sur le sien et je relève les yeux pour capter son air serein et détaché. J'esquisse une moue amusée et mon regard semble asséner qu'il ne perd rien pour attendre. Ma tête se pose doucement sur son épaule, juste le temps de deux pas. J'ai les lèvres gonflées de ses baisers, sa saveur sur le bout de la langue, la frustration chevillée au corps alors que ma main droite s'écarte élégamment pour lui désigner l'escalier monumental, à quelques pas, qui grimpe vers les étages.

Les agents de sécurité ne posent pas la moindre question, s'écartant à mon approche pour nous laisser passage. Je m'écarte quelque peu, pour ne pas l'encombrer alors qu'on gravit l'escalier, mais me love de nouveau dès qu'on atteint l'étage. Mon visage vient trouver son cou, j'inspire son odeur, mêlée à celle de son aftershave et mordille légèrement. -"Monsieur est donc pyromane?" Ma voix dénote un certain amusement alors que je développe ma pensée. -"Aimant allumer un brasier sans se soucier de l'éteindre!" C'est à mon tour d'avancer, de le contraindre à reculer de mes mains posées sur son torse. Mes yeux azuréens dénoncent la fièvre qui habite mon corps mais je n'en ai que faire. Quand son dos trouve le mur, je ne m'arrête que quand mon buste s'écrase contre son torse et je viens sur la pointe des pieds glisser la langue sur sa lèvre inférieure pour la happer entre les miennes et y imposer mes dents. Juste une seconde, un petit mordillement, tandis que je glisse la main contre la sienne dans sa poche, en profitant évidemment pour éprouver l'intensité de son envie. Regard rieur et provocateur, caresse lente, tout juste appuyée et je me détache et recule très nonchalamment. -"Je crois que j'aime les pyromanes." Mon rire s'égrène alors que je me tourne vers le couloir. -"Deuxième porte à gauche pour mes appartements, mais gageons que le feu peut attendre?" Froncement de nez et sourire avant de partir, d'une démarche féline vers les communs. J'ondule très volontairement des hanches mais sans pousser le mouvement. Qu'il puisse y lire le vice mais pas la vulgarité. La limite peut sembler fine mais elle a toute son importance. Je gagne l'immense salon, presque désert à cette heure ci et m'installe doucement sur un sofa, repliant les jambes sur le côté pour les poser près de moi, talons effleurant presque mes fesses. Je relève le menton et désigne la place vacante près de moi en la tapotant doucement avant de mordiller ma lèvre inférieure. -"Je vous laisse me rejoindre ou je vais nous préparer de quoi nous désaltérer?"

C'est de lui que j'ai soif et faim, mais je n'en oublie pas pour autant mes devoirs d'hôtesse, quand bien même le désir embrume ma capacité à penser sereinement. Je ne suis pas sans savoir que les templiers ne sont en rien égaux aux autres hommes. La perpétuelle quête du plaisir les rends plus exigeants, plus savants aussi et je dois bien avouer que ce petit jeu m'amuse au plus haut point. A quoi me servirait de me jeter sur lui comme une affamée alors que chaque effleurement tout juste suggéré pousse un peu plus haut le curseur de mes envies. Je ne suis pas du genre patient, mais je crois que cette fois le jeu en vaut bien la chandelle. Je m'amollis contre le coussin qui soutient mon dos dans une pose que je dois bien avouer calculer. Le dos cambré, les seins relevés, la tête délicatement basculée en arrière. Mon regard gourmand ne quitte pas sa silhouette, sillonnant sa carrure, savourant la nervosité de sa taille, l'indécent bombé que sa main me masque en partie, pour retrouver son regard affichant un air faussement innocent. J'attends sa décision, ayant une préférence bien évidemment, mais me contentant d'être ce pour quoi Syrus m'a choisi ce soir. Le devoir avant le plaisir? Mmm non, le devoir pour le plaisir, ou le plaisir dans le devoir. C'est ce que nous sommes, les allégories de l'absolue satisfaction de tous les plaisirs de ce monde. Je me fiche de celui d'après, d'être maudite ou récompensée, je me fous de la peur qui mène les hommes à la baguette. Je me veux libre de croquer la vie à pleine dents, d'en user et d'en abuser comme ça me chante pour le temps que j'ai à passer sur terre. Seul le plaisir compte ! Mmm quoique, si je suis honnête je dois avouer que le pouvoir aussi entête délicieusement. Celui qu'on peut prendre sur l'autre, celui que je désire au sein de l'ordre. Je me veux puissante, contemplant mon royaume... une utopie? Ce serait mal me connaître. Quand je veux quelque chose, je sais me donner les moyens de l'obtenir, ce, quoi qu'il en coute. Ecraser la piétaille pour m'élever au dessus de la mêlée, c'est ce qui m'a conduite ici. Ce qui a fait de moi quelqu'un ! Je suis fière de ma réussite, là où nombre de gens verrait une déchéance. Subjectivité amusante n'est ce pas?

 
Trevor Spencer
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyVen 27 Jan - 22:47

Ses fossettes se creusèrent davantage tandis que son sourire s'élargissait. Étrangement, cette situation galvanisa d'autant plus son appétence qui devint peu aisée de masquer quand bien même il le tentait d'une posture désinvolte, tout comme son attitude, cette main profondément plongée dans sa poche pour détourner l'attention. Cette femme, suspendue à son bras dont la hanche vint rapidement se frotter contre la sienne, semblait aussi attrayante physiquement que spirituellement. Elle se prêta au jeu, sans maudire ni médire, conservant la flamme qu'il avait allumée dans sa chaleur intacte, ce dont il eut confirmation par un simple jeté de regard dans sa direction tandis qu'ils prenaient chemin. Quand bien même avait-elle instinctivement réduit leur distance de proximité, sans doute portée par ce manque bien trop brusquement imposé, il avait de son côté raffermi sa prise avec un peu plus de vigueur, ses doigts s'ancrant à sa taille sur une tonalité possessive pour ne permettre aucune échappatoire bien quan bien même cette intention n'avait nullement été sienne. Il sentit alors son contact se faire d'une douceur charmeuse, tandis qu'elle déposa rapidement sa tête sur son épaule, attisant a fortiori l'énergie de l'impatience dont il s'était fait lui-même bourreau, ne tirant que d'autant plus sur ses rictus de bouche.

Une modeste inclination de visage fût adressée aux agents, l'un et l'autre à la suite, guère plus que ce que la politesse exigeait, empruntant la ligne directrice que sa guide lui avait indiquée, et regrettant sommairement au passage que les marches fussent privilégiées à l'espace exigu qu'aurait brièvement pu offrir un ascenseur. Abandonnant là ses courtes pensées sur les hauteurs du premier palier, il s'enchanta rapidement de la voir reprendre ses aises à son immédiate proximité, sa main courant d'une sensible volupté sur sa hanche tandis qu'elle se dressait face à lui, gagnant les centimètres qui les séparait pour aborder son cou. La pression des dents qu'elle exercera à cette rencontre tirera un long souffle appuyé et marqué, révélant l'appréciation qu'un tel contact put infliger. Un pas après l'autre, il la laissa s'imposer, le feu de ses confessions ravivant les braises de son regard au moment où il chercha à soutenir le sien. Sa dextre, d'ailleurs, s'inclina pour capter le galbe de son fessier qu'une pareille posture soumettait, qu'importaient les œillades errantes qui auraient pu les y découvrir, grisant d'autant plus en outre que cela puisse être le cas. Sa senestre quant à elle voulu s'échapper et profiter de cette nouvelle approche qui remettait à zéro l'ordre des ascendances, lui-même désormais contre le mur et elle venant pêcher cette friandise qu'il lui avait odieusement retirée des lèvres. Mais le plongé de la propre main de Sydney empêcha tout repli, la laissant démasquer dans cet espacement étriqué sa longueur durement exprimée sans qu'elle n'ait aucun mal à l'atteindre. Convergeant directement dans cette direction, elle battit sous l'emprise d'une pulsation nerveuse, vivante et vivace, arrachant un grondement étouffé de son propriétaire dont le roulement des yeux fut rapidement occulté par l'affaissement de ses paupières.

Pyromane, il l'était, sur beaucoup de versants de sa personnalité. Mais allumer un désir brûlant et ardent était sans doute sa flambée favorite. Si le sexe pour le sexe avait ses intérêts, il en trouvait davantage de plaisir lorsque le charme s'accomplissait, lorsque la fusion s'opérait au-delà de ce qu'une simple et vulgaire pénétration prodiguait. Cette femme avait fait de la luxure son métier, et même plus que cela sous le regard de Dieu, et attiser ne serait-ce que les prémices d'une sympathie pouvaient se révéler un véritable défi à cette initiée. Mais, il n'était pas n'importe quel homme, n'importe quel templier bien droit et bien discipliné, n'importe quel transfuge qu'on aurait placé là pour n'être qu'un pion sur la surface d'un large échiquier. Et quelque chose piquait assez sa curiosité de découvrir pareilles étincelles dont elle semblait briller. Il resta accolé contre ce mur qui avait accueilli cette rapide entrevue, l'océan de ses iris s'ouvrant à nouveau sur le déhanché aguicheur qui s'éloignait de quelques pas précis, suivant la balance chaloupée qu'elle distillait sur son sillage, comme la spirale fascinante d'un envouteur, le chant mélodieux du joueur de flûte. Un soufflet rieur s'arracha de ses narines tandis qu'il abaissait sommairement la tête, la secouant d'un amusement marqué avant de prendre l'impulsion suffisante et succéder, en bon marin, la sirène dans les eaux profondes.

Le salon fut découvert sans grande curiosité, n'accordant qu'une très brève attention au duo qui, à leur tour, n'octroya aux nouveaux arrivants qu'une modeste courtoisie, revenant à leur discussion encadré par un verre de vin. Trevor arrêta sa course avant d'avoir atteint la banquette sur laquelle la brune lâcha son dévolu, dessinant des yeux son jeté de jambes jusqu'à la remontée de sa jupe qu'une telle posture imposait, révélant le relief brodé de ses jarretelles et les nœuds de soie des bretelles qui les retenaient. Ses deux bras finirent par s'étirer, après cet instant pris à la contemplation, passant les doigts de sa dextre à ses boutons de manchette pour les défaire, relevant derechef le tissu jusqu'à ses coudes, avant d'infliger un même traitement à son homologue, divulguant ainsi, assez sobrement, l'épaisseur de ses bras qu'une nette musculature renforçait.

« Laissez-moi nous porter nos boissons. » Céda-il hors de ses lèvres, sa tête dodelinant sensiblement à ce nouvel amusement gagné, revenant s'affixer sur le visage de sa vis-à-vis au devant de laquelle il se tenait, à deux mètres d'écart, et d'achever sur un ton qui n'ouvrait aucune voie à la moindre contestation. « Et j'insiste. »

Des fois qu'elle eut voulu jouer son rôle à la perfection, il souhaitait s'octroyer cette démarche gentleman, à moins qu'il ne s'agît là que d'une mesquinerie supplémentaire où il forcerait l'attente à son simple désir. Il avisa le bar, à quelques pas de sa position, où s'exposaient quelques boissons abandonnées à disposition, rangées au derrière de nombreux verres, alignés sur une distincte étagère. S'il avait pu se perdre dans la préparation de quelques cocktails, il préféra s'enquérir d'une bouteille unique pour ne pas laisser trop refroidir sa braise alanguie, non sans avoir couru du regard l'étalage de ce qui lui était proposé. C'est ainsi qu'il regagna l'emplacement sélectionné, un Mezcal Montelobos en main et rien d'autre. Pas même un verre.

Prenant place sur le sofa, du côté de ses jambes repliées sans doute par choix purement volontaire, il se hâta de faire sauter le bouchon de glace, le parfum de l'alcool embaumant immédiatement l'espace, chatouillant de ses effluves d'anis boisé.

« Après vous. » Glissa-t-il, déposant capuchon et bouteille sur le rebord de la petite table basse qui les côtoyait.

Qu'elle s'empresse de venir profiter de l'offre qu'il avait seul sélectionné, ou qu'elle en décline poliment la suggestion, il se serait, de son côté, affairé à bien d'autre occupation. Et pour cause aussi tôt débarrassée de ce qui encombrait ses mains que les pulpes de ces dernières seraient venues frôler les chevilles parées de la hauteur de ses talons. Toujours d'une mesure tempérée, à cette manière qu'il avait de la quérir d'une douceur charmeuse, il vint cueillir son mollet, l'extirpant de sa posture pour l'étendre sensuellement sans en perturber l'élégance.

« Surtout, prenez votre temps. » Murmura-t-il d'un réhaussement d'iris qui portait tout le sous-entendu qu'il y avait à saisir, le bout de ses doigts venant délicatement la déchausser, d'un côté, puis du second.

Il profita de sa lancée pour relever sensiblement cette deuxième jambe, sa finesse constamment captive de ses mains robustes, lui même s'abaissant lentement jusqu'à y déposer ses lèvres. Il aura pris soin, durant toute sa manipulation, à ne jamais desceller plus que la convenance, les deux genoux l'un de l'autre ; pour autant, ce fut dans cette direction qu'il opéra sa nouvelle approche, bordant la droiture de son tibia, privé du contact de son épiderme par ce mince tissu qui enrobait ses membres, flattant l'intérieur de ses flancs de rotules et gageant qu'elle lui accorde alors bien plus d'amplitude dans son geste, s'enquérant de sa permissivité. Il remontait lentement de ses lèvres curieuses et élogieuses, brûlantes d'un inassouvi désir.

Sydney Jaeger
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptySam 4 Fév - 16:23


Alors que je m'installe sur le sofa, je serais bien en peine de dire qui occupe l'espace de détente que nous venons d'investir, mon attention bien trop focalisée sur mon vis à vis. J'aime cette apparente décontraction, la façon dont il s'est amusé à enfiévrer mon corps avant de le délaisser. Automatiquement cela me donne envie de lui faire perdre ce contrôle, comme signature d'une forme de pouvoir sur ses sens. Je souris et ne manque rien de la façon virile qu'il a de relever ses manches sur ses avant-bras. Mes prunelles glissent sur la peau découverte, en éprouvant les contours, fixant quelques instants le bombé de ses veines. Sa voix résonne et j'incline doucement la tête, remontant les yeux dans les siens alors qu'il semble décidé à jouer la carte du gentleman. Un petit mouvement de sourcil l'invite à continuer alors qu'un fin sourire éclaire mon visage. -"Je suis tellement bien installée que je ne m'en plaindrais pas."

Il s'éloigne, de quelques pas, alors que je m'alanguis tranquillement, savourant tant la position que la vue. On donne souvent attention à la chute de reins des femmes, oubliant le charme incandescent du galbe des fesses masculines. J'en profite allègrement, me mordillant l'intérieur des joues en poursuivant in petto mes questionnements concernant cet homme. Maître Syrus n'offre pas tel accueil à tous les templiers qui se présentent, parce que si je ne suis qu'une templière du rang, par bien des côtés ici je suis la poule aux œufs d'or. J'ai embrassé la foi avec délectation, tout comme je n'ai pas eu à chercher comment je pourrais être utile à l'essaim. Mon corps est un objet de travail, évidemment, mais c'est surtout une intarissable source de plaisir. Là où certains s'abandonnent aux plaisirs artificiels, alcool, drogue, jeux d'argent, je me satisfais de la luxure. C'est quand mon corps exulte que je me sens pleinement vivante.

Il est probable que cette soif inextinguible soit ce qui fait mon charme, aux yeux des clients de mon maître. Je n'ai rien de la poupée de chiffon, qui subirait les assauts en se forçant à sourire, je crois qu'ils le sentent au fond. Il revient, une bouteille à la main, ne tardant guère à l'abandonner d'une poussée sur la table basse, ayant toutefois pris soin de l'ouvrir. S'élèvent de ce flacon des senteurs florales, anis, herbe fraichement coupée, parfum mentholé délicat. Il m'invite à me servir, mais je traine, les yeux posés sur lui alors qu'il s'installe tout près de moi. J'aime la façon dont il me regarde, presque autant que celle dont il me touche. L'emprise délicate de ses doigts se referme à l'encontre de ma cheville, provoquant le crissement exquis de mes bas. Je soupire et le laisse prendre le contrôle de ma jambe. Mon mollet s'étire, il en caresse le galbe et me tire un frisson quand il me regarde ainsi par en dessous. Prendre mon temps? Je souris en réponse au sous-entendu instillé et abandonne un petit râle quand il me retire ma chaussure.

Il y a quelque chose d'extrêmement sensuel dans ce simple geste et je dois avouer y être particulièrement sensible. Ma peau me semble prise de crépitements sous le passage de ses pulpes et ma langue vient happer ma lèvre inférieure que je mordille doucement. Ma main droite s'élève pour se tendre vers le flacon qu'il a ramené et je porte le goulot à mes lèvres au moment où sa bouche vient s'acoquiner avec ses doigts. Une gorgée, alors même que je pousse un petit grondement. Le frisson de l'alcool se mêle à ceux qu'il me donne et je soupire doucement avant de reprendre une gorgée plus importante, fermant les yeux sous la lente progression qu'il m'inflige. Il a cette façon de demander, sans qu'aucun mot ne soit pourtant prononcé, par la délicatesse d'une approche visant à séduire plutôt qu'à posséder. Je pose la bouteille, au pied du sofa, n'ayant soudainement plus la force nécessaire pour atteindre la table et une douce reptation de mon bassin me rapproche un peu de lui, alors que mes jambes s'ouvrent très légèrement, l'invitant à poursuivre.

La hâte de sentir ses lèvres contre ma chair me pousse à glisser encore très légèrement vers lui, ayant pour effet de remonter ma robe le long de mes cuisses, en révélant au passage la naissance de ma lingerie, exposant sans pudeur les bretelles délicates des jarretelle qui enferment mes bas. La lingerie est une véritable passion, j'adore tellement que j'ai des tas d'ensembles que je n'ai encore jamais portés. Qu'importe, j'ai les moyens et j'aime avoir le choix. Je crois que j'ai un besoin presque pathologique d'accumuler des choses, surtout des signes extérieurs de richesse d'ailleurs, comme pour me guérir du manque subi si longtemps. C'est surement ce qu'une psychothérapie viendrait révéler, mais je ne suis pas très désireuse d'introspection. Il est même possible que je craigne un peu ce que cela pourrait finalement révéler. Ma main gauche, se pose sur mon ventre, glisse sur sa longueur et suggère une caresse sur mon intimité seulement couverte par mon tanga.

Un mouvement tranquille, qui part en quête de lui. Mes doigts trouvent ses cheveux et je les caresse avec légèreté avant de les y refermer, le forçant ainsi de ma poigne à relever la tête pour fixer mes azurs dans les profondeurs des siens. Je me perds quelques instants en contemplation avant de lui sourire et de laisser filtrer ma voix. -"Vous me faites languir, monsieur Spencer." Simple constatation, sans aucun reproche, c'est plutôt une bonne dose de convoitise qui teinte ma voix. Je relâche ses cheveux, dévale contre sa joue et finis par laisser ma main échouer contre la peau nue de ma cuisse. Mes doigts tournent lentement, dessinent du bout des ongles de petites arabesques qui font frissonner ma peau. La jambe libre de ses attentions vient se replier contre lui, pour l'enjoindre à se coller plus près. J'ai envie de m'étourdir par son contact et je le fais savoir. L'impatience est palpable, traduite par mon souffle qui devient graduellement plus court, plus lourd aussi. Ma peau frémit, s'électrise et j'ai l'impression que mes cellules elles même se tendent à sa rencontre. Chaque attouchement, aussi infime soit il, galvanise un désir qu'il a déjà fait flamber tout à l'heure.

Son approche semble viser à allumer très posément un brasier que plus rien ne pourra arrêter ensuite. En tout cas c'est ainsi que je le vis, assez surprise et charmée de m'y découvrir aussi sensible. Pour autant, il m'est très difficile de totalement m'y abandonner, comme si je ne pouvais m'empêcher de précipiter les étapes de cette découverte pour en arriver à la libération de la tension divine qui me serre le ventre. Il faut surement que j'avoue que... je n'ai pas l'habitude qu'on me fasse attendre. Amusant parce que ça pique mon égo tout en me rendant aussi plus lascive encore sous chacune de ses attentions. La lente progression du désir est en train d'abattre mes défenses, me laissant tremblante, les pupilles dilatées, la bouche entrouverte sur des soupirs que je ne cherche même pas à masquer. Pourquoi faire semblant que je contrôle alors que je rêve simplement qu'il s'abandonne à mes côtés? Enfin... plutôt tout contre moi, au creux de moi. J'ai gouté à ses lèvres, et je me rend compte que leur saveur me manque maintenant. Insatiable, moi ? Définitivement....

 
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyDim 12 Fév - 13:03

C'est un grondement alourdi qui s'extirpa des lèvres de Trevor tandis que cette prise appliquée à ses cheveux força brièvement son retrait. Si l'étincelle de l'instinct prédateur avait un temps brillé sur la froideur de ses yeux, elle ne put que se galvaniser davantage jusqu'à atteindre le paroxysme de sa férocité animale divulguant ainsi, sans plus aucune barrière de retenue, toutes les sinistres noirceurs de son âme. Le bas de sa mâchoire se mouva d'une translation légère avant de revenir se solidifier par une pression accrue qui fit saillir ses mandibules, rehaussant même quelques reliefs veineux sur l'émergence de ses tempes. Ce fut donc dans l'expression de sa dangerosité dévoilée qu'il s'empara de la main effrontée qui avait osée le soumettre, et s'engageait présentement à quelques dessins sur cette cuisse blanche feutrée d'un bandeau sombre, arrachant d'une prise à son poignet sa sensualité à laquelle elle s'affaitait pour la soulever et la porter à ses lèvres. Trevor lui-même s'était redressé d'un peu de hauteur, l'avancé d'un genou le plaçant allègrement entre ces jambes qui s'ouvraient d'une offrande embaumant l'air, quand bien même plus de proximité lui fut réclamée. Ses yeux ancrés sur elle, soutenant ce regard qui luisait du feu d'une braise incandescente sur laquelle l'homme s'évertuait de souffler, il guida cette paume captive d'un maintien endurci dont elle ne pourrait guère s'échapper si elle en avait eu la volonté. L'épiderme au bord de ses lèvres, ce fut sur la finesse de cette peau zébrée de veine à l'intérieur de son poignet qu'elle put expérimenter la pression de ses incisives qui infligèrent une sensuelle et mesurée blessure avant de la relâcher sobrement.

Profitant de sa propre posture, et de celle affaissée de Sydney, il s'avança désormais au-dessus d'elle comme l'ombre d'un nuage la surplombant lentement, logeant d'abord une main au creux de sa hanche qu'il frôla dans son placement, d'une autre à proximité de son buste, allant positionner son visage à hauteur du sien. Il s'imposait à elle, physiquement, de cette même lenteur calculée qui l'avait caractérisé jusque lors, plongeant plus nettement le bleu de ses yeux glacés irisés d'un gris tempétueux. Suspendu dans le temps, planant à l'instar d'un rapace, il prit quelques secondes supplémentaires d'un silence déontique pour laisser courir la pointe de sa langue sur la surface étrécie de sa lèvre inférieure avant qu'une inspiration lourde précède l'émergence de sa voix grave.

« Si vos espoirs sont toujours de m'être agréable et de me satisfaire, je me dois de vous confesser une chose. »

Sa dextre qui avait maintenu son soutien non loin du bassin de la femme vint à quitter son logement, ses doigts s'affirmant sur le corps captif de sa posture dans une lente rudesse, faisant pression sur la Templière d'une saisie rigidifiée, se faufilant ensuite en direction du buste, escaladant le mont d'un de ses seins sans le moindre détour, l'oppressant à son passage tyrannique avant de gagner enfin sa peau. Le parcours de sa clavicule jusqu'à sa gorge fut d'égale intensité, son pouce venant longer sa trachée d'une nouvelle tension qui, s'il était tempéré pour ne rien endommager de cette zone si fragile, n'en demeurait pas moins cruel et lancinant jusqu'à ce que l'appui se fasse sur la pointe du menton, forçant ce dernier à se redresser, et son cou s'exposer. Il avait profité de la manœuvre pour lui-même se laisser descendre, passant du soutien d'une main à celui d'un coude pour perdre de hauteur et s'imposer davantage de par l'aplomb de son bassin qui trouva cadre parfait à son confort dans l'arceau de sa féminité, toute vêtue qu'elle fut encore. Impossible de masquer - si tant était qu'il en eut véritablement l'envie - la présence condensée de son membre qui s'était galvanisé d'une ardeur débordante, rendant l'assujettissement plus prégnant que jamais, et d'une douce affliction. Ses lèvres étaient allées frôler celle de sa vis-à-vis, à la respiration erratique, marquée par cette langueur dont elle avait verbalement témoigné la véracité, lui refusant pourtant le moindre contact hors de ces exaltations qui se mêlèrent, se nouèrent, s'imprégnèrent.

Quittant enfin le lien invisible qui s'était tissé sur l'océan de leur regard, Trevor avait continué sa plongée jusqu'à accabler le lobe de son oreille droite, happant ce petit bout de chair nappé de bijou pour le contraindre à une supplémentaire torture, de ses dents venues à nouveau mettre ses sens à rude épreuve. Ce ne fut que lorsque sa main atteint enfin son menton que sa voix, plus basse en ampleur mais toujours aussi sourde dans son timbre, s'imposa à elle de nouveau.

« Il est possible que pour cela, je doive vous faire mal. Très mal. »

En amorce de cet aveu qu'un effleurement des lèvres sur sa joue vint ponctuer, son bassin s'engagea à plus généreux contact, venant astreindre la douceur de son entrecuisse d'un élan appuyé, affirmé et presque despotique. Il s'ancra entre ses basses lippes jusqu'à lui en immiscer le tissu de son sous-vêtement, que les fibres et coutures marquèrent d'un touché presque désagréable si ce n'était ce frottement qui s'initia sur la hauteur de sa perle sensible, faisant vibrer l'ensemble d'une promesse de feu explosif. Il ignorait encore la véritable nature de celle qu'on lui avait offerte, du bois dans lequel elle était sculptée, il y avait pourtant descellé dans son regard, plus qu'une tension acceptée, mais peut-être la volonté maitresse de céder à tous les excès.

Sydney Jaeger
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyDim 19 Fév - 19:09


La prise de mes doigts dans ses cheveux ne dure que quelques secondes, avant que son regard ne vienne me foudroyer. Oublié l'homme du monde au contrôle délicat, c'est le regard d'une bête fauve qui se plante dans le mien, me tirant un délicieux frisson. Sa main ne relâche pas son emprise, elle possède la mienne, la tire doucement jusqu'à la délicatesse de sa bouche. Ce sont pourtant ses dents qui viennent à la rencontre de ma peau. La morsure est douce, plus que mesquine, mais elle impose parfaitement le message qu'il a voulu faire passer. Je le défie d'un regard brulant, alors même que son corps s'infiltre près du mien. Il descend à ma rencontre avec une lenteur qui me tire un soupir. Mes jambes s'entrouvrent naturellement pour l'accueillir plus confortablement. Sa virilité, pleinement perceptible, tout contre mon bassin, sous cette infime barrière de tissu, me pousse à mordiller ma lèvre inférieure. Je contemple le ballet de sa langue sur sa lippe, incapable de me soustraire à cette présence dévorante. -"J'espère vous être très... agréable." Ma voix est rauque, en réponse aux tonalités graves de la sienne. Sa main progresse, de ma hanche, à mon buste, dans une lenteur affolante. La façon presque brutale qu'il a de saisir ma poitrine me coupe une seconde le souffle et je ne peux que couiner, tout doucement, quand sa prise s'affirme sur la gracilité de mon cou, relevant mon menton.

Ses yeux gris semblent contenir une tempête qui menace et au lieu de me faire peur, ça me fait fondre. Cette noirceur assumée, qu'il livre ainsi, a un effet inextinguible sur mes sens. Je relâche la pression de mes dents, ma bouche s'arrondit, sur un petit souffle exhalé alors qu'il glisse contre moi et que ses dents se referment sur le lobe de mon oreille. Mes mains gagnent son dos, s'y serrent, agrippant le tissu de ses vêtements, comme pour me retenir à lui. Il est en train de me faire lentement sombrer. Sa voix, chuchotée, tout contre mon oreille, juste avant qu'il ne s'impose brutalement entre mes cuisses... Je ne saurais dire ce qui me fait frissonner, de la promesse ou du contact de la soie tout contre mon bouton de plaisir. Je ne masque pas mon trouble, un petit gémissement venant éclore, avant même que je ne réponde. -"Qui a dit que vous deviez vous contenir?" Pense t'il vraiment que mes limites soient aussi aisées à atteindre qu'une menace de ce type, soit de nature à me faire trembler? Pense t'il que je vais le supplier de n'en rien faire? Je souris à cette pensée, me tortille sous lui, pour tourner le visage, plongeant un instant mes yeux d'azur dans les siens. Juste le temps de m'avancer, tendant mon cou sous la prise de sa main, pour caresser sa lèvre inférieure de la pointe de ma langue. Juste comme il le faisait lui même, un instant plus tôt. Mes yeux brillent, de désir, de promesses, mais certainement pas de peur.

Je tire un peu plus, cherchant ses lèvres des miennes, gémissant de frustration sous sa poigne avant de reposer docilement la tête. Si c'est ainsi qu'il me veut... je pourrais bien faire barrage à mes emportements pour lui être avenante. Mon maître m'a chargé de rendre sa visite mémorable, j'ai envie de la faire enchanteresse. Il a une façon de souffler le chaud et le froid qui dépasse le cadre de mon travail et de mes errances. C'est la femme qui vibre entre ses bras, fait rare, alors que je suis en service commandé. Mes jambes s'écartent un peu plus, la droite se relevant, le pied venant se planter dans le sofa. La gauche elle serpente doucement, le long des siennes, avant de se verrouiller à sa hanche. Mes prunelles ont retrouvé les siennes, je me tends contre la prise de ses doigts, l'incitant par là à la raffermir encore. -"Alors... fais moi... mal." Une supplique sur le ton du défi. Comme si je ne l'en croyais pas capable !

La bestialité furieuse que j'ai lu dans son regard, j'ai envie de la retrouver, j'ai envie de m'y vautrer avec lui. Cette promesse incandescente a achevé de mettre le feu à mon ventre. J'ai envie de lui, une envie dévorante, mais j'ai clairement l'impression que plus je me montrerais empressée et plus il me fera languir. Il suffit de voir comment il a réagi à ma maigre tentative de prise de contrôle, pour que j'en sois assez convaincue. Il aime dominer, prendre son temps, faire monter la température, créer une fournaise dévorante... J'espère obscurément que ce n'est pas ensuite pour m'abandonner... une fois chauffée à blanc. Je gère assez mal la frustration ! Cette pensée me fait pousser un petit râle agacé et j'ondule du bassin à sa rencontre. Quelques lentes reptations, pour mieux sentir la rigidité de son membre, pour mieux m'y assujettir aussi. Mes pupilles sont dilatées, qu'on me le fasse remarquer et je miserais tout sur l'éclairage tapissé de la pièce, quand bien même je suis parfaitement consciente que c'est du au flux d'adrénaline et d'endorphines qui envahissent mon système nerveux. Soupirante et alanguie, je lui offre le contrôle demandé mais glisse tout de même les mains, sous ses vêtements, tirant dessus, jusqu'à ce que je puisse les plaquer sur la peau de son dos. Nouveau soupir, ce contact venant m'électriser. Une main glisse pour s'arrêter à la lisière de la ceinture du pantalon, l'autre monte, en douces arabesques, du bout de mes doigts pour découvrir les creux et les pleins de sa musculature. C'est un supplice, que d'être ainsi suspendue, à ses désirs. Un châtiment délicieux, infligé à la perfection, je dois bien en convenir. -"Je... j'ai... s'il vous plait." Exprimer mes envies pourrait me valoir de patienter encore plus... alors je me contente de le supplier de mettre fin à l'attente. De la façon qui lui plaira, dans tous les cas j'ai déjà abdiqué ma volonté à la sienne. Ne suis je pas... un cadeau ? Si le destinataire est un peu plus féroce que ce à quoi je pouvais m'attendre, ça ne rend cette découverte mutuelle que plus intéressante. J'ai envie d'abolir son contrôle, non pas sur moi, mais sur lui même ! Envie qu'il se brule à mon contact, qu'il s'y perde et se noie en moi. C'est ce que mon regard lui chante quand il croise de nouveau le sien.

 
Trevor Spencer
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyLun 13 Mar - 15:45

La supplique vint condamner la femme qui s’était offert à tous les caprices de l’animal – car dans son regard, cela faisait quelques instants déjà qu’il n’était plus vraiment homme – ses dents oppressant d’une morsure bien plus insistante à hauteur de sa jugulaire qu’il comprima d’une pression nette et douloureuse, mais temporaire, car s’il venait de laisser une première marque sur la peau d’albâtre de la belle aux cheveux d’ébène, il la libéra ensuite complètement de son poids, se redressant pour se tenir sur l’appui de ses genoux sans quitter l’écart de ses jambes. Il en profita pour abandonner son attention sur ses cuisses qu’il avait peu auparavant garnies d’intérêt, le filet fin et brillant de sa propre salive jouant de quelques clartés sur son épiderme à la faveur des néons qui illuminait la pièce, remontant sur sa féminité noyée du tissu de son sous-vêtement qu’il avait, d’une contrainte juste de son membre, collée à ses basses lèvres, voir même insérée entre elles, ce qui laissait tout le spectacle de leur affriolante présence bien mise en évidence. Ce retrait n’avait pour but que de soustraire quelques barrières supplémentaires, ses mains venant désolidariser la dentelle de l’intimité humide, non sans y avoir fait glisser la caresse de son majeur au travers, repoussant le tissu sur le côté avant de prestement s’occuper de sa ceinture qui cerclait sa taille, la boucle d’un métal à l’éclat d’argent libérant la sangle d’acier d’un geste aussi calculé que brut pour s’en débarrasser.

« Inutile de vous échiner à me comprendre. »

Il voyait bien, dans son regard, dans son attitude, qu’elle jonglait entre le feu qu’il lui faisait subir et son devoir qui enchainait parfois son jugement. Au final, la seule chose qu’il désirait d’elle, c’était de connaitre la femme et non la prostituée, tout comme il révélait lui-même sa véritable nature au-delà même des apparences. Le ton de sa voix fut alourdi par le glissement de la matière entre les passants, libérant ainsi l’objet qui vint s’enrouler autour de sa dextre. Il ne faisait pas vraiment durer ce moment, l’écourtant à son minimum souhaité, car en sincérité, il brûlait lui-même du feu dont il s’était fait pyromane, son membre pulsant d’une longueur étirée lorsqu’il le fit enfin délivrer de sa prison de coton, les attaches de son pantalon simplement ouvert sans que ce dernier ne s’en soit abaissé, et s’exprimant hors de son boxer. Son retour, presque alourdi d’une chute de sa masse, fut ponctué par la conquête de ses lèvres qu’il revint martyriser avec cruauté, mettant au supplice de ses attentions dévorantes sa bouche tout entière, passant de ses pulpes à sa langue dont il se fit envahisseur.

Son extrémité luxurieuse vint oppresser son antre de sa pleine circonférence sans s’y insérer encore, laissant les mouvements du bassin quémandeur tenter de chercher l’assouvissement de la sentence par quelques déhanchés qui partirait ramper comme un étroit fourreau à la quête de son sabre veineux auquel il ne répondrait que d’une passible amorce pour se rétracter aussitôt. Il libéra sa contrainte buccale assez subitement tandis que se déployait sa dextre près de son visage qui continuait de maintenir la matière de cuir d’un cercle enroulé autour de sa paume, attrapant l’autre pointe de sa senestre. L’instant d’après, il finit par concéder d’une percussion sadique à s’imposer en elle, s’élançant brusquement entre ses chaires qu’il pourfendit de sa masculinité saillante, ne s’arrêtant dans sa ferveur que lorsqu’il heurta ses cuisses comme un butoir naturel. La captation du gémissement qui aurait pu s’en extraire, cri ou toute autre manifestation vocable fut faite par le biais de cette ceinture qui s’infligea pour sa part en travers de la gorge délicate, oppressant son larynx d’une tension contrôlée en dictant cette asphyxie dominée alors même qu’elle subissait l’assaut d’un plaisir tant désiré, troublant peut-être sa vue, lui offrant la perspective d’un survol digne des plus féroces drogue tant que sa respiration serait soumise à sa maîtrise.

Il l’avait contemplé, de sa posture surplombant la femme, droit fixé dans ses yeux, dont le bleuté avait disparu en une bien trop fine auréole pour être perceptible, ses pupilles largement dilatées de l'excitation qu’il avait fait naitre, et sans doute désormais vacillant par le manque généré, et la surdose d’adrénaline administrée. Nullement débutant dans le domaine, il en relâcha la pression rapidement, lui laissant libre cours à ses aspirations brusques d’oxygène qui ramèneraient alors son lot de papillons virevoltants alors même qu’il commençait à accabler son antre des plus vigoureux assauts, la rendant erratique dans sa prise d’air. Lui-même se sentit galvanisé par ce qu’il venait d’imposer, grondant d’une contrainte de gorge qui manifesta pleinement son plaisir sadique. Il se fichait pas mal de la paire de regards qui ne s’éleva sur eux le temps que d’une brève attention ni de ce qu’ils en devinèrent de leur posture qui ne laissait guère de doute sur ce qui était en train ou allait se jouer. Il savait pertinemment qu’il s’agissait de quelques templiers qui pourraient ne prêter aucun égard à ces agissements ou même s’en voir éveiller leur propre sens. Tout ceci n’avait aucune espèce d’importance pour Trevor. Il s’abandonnait complètement à ses envies reptiliennes tout en l’entrainant avec elle dans ce balai pulsionnel, l’emportant aux confins de ses stupres, dans la lave ardente de ses enfers.

Il la baisait, de manière aussi avilissante que ce terme était, rudement, brutalement, mettant au fourneau les attentions courtoises dont il s’était ornementé jusque lors, et qui avait fait monter la pression jusqu’à son paroxysme. Il n’était désormais plus question d’une parade mièvre, mais d’aborder d’une approche ravageuse les rivages de l’orgasme, dont il risquait de ne pas pouvoir se contenter d’une seule facette, aussi puissant soit-il.

Sydney Jaeger
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptySam 18 Mar - 20:50


La délicatesse de son approche n'est plus qu'un souvenir, cette courtoisie élégante et adroite a laissé place à une animalité pulsatile qui se lit jusque dans ses yeux. Il plante dans mes prunelles un regard aussi sombre qu'ardent et je soupire en m'y noyant alors même que j'abdique, l'autorisant à faire de moi ce qu'il désire. Qu'il me fasse mal si c'est là ce qu'il veut, je saurais ne pas me contenter de cette douleur. Ses dents se posent dans mon cou, comme en réponse et il vient malmener ma chair. Je pousse un gémissement qui s'étire longuement et mon bassin se fait un peu plus tonique à son encontre. Les morsures sont pour moi bien plus brulantes que des baisers, j'y suis d'une sensibilité totalement exacerbée, d'autant plus quand on s'attaque à la zone si réceptive de ma gorge.

Le tendre tumulte qu'il fait naître dans mon ventre, me pousse à me serrer plus près de lui alors même qu'il m'échappe à nouveau. Il se redresse, entre mes cuisses, ses yeux clairs errant sur ma peau. J'aime la lueur que je lis dans ses yeux alors qu'il les pose sur ma féminité dans son carcan de tissu. Il m'en libère d'un geste presque désinvolte, qui n'en est pas moins douce provocation. Ses mains s'activent ensuite à se délester de sa ceinture, qu'il entoure à sa paume, alors que sa voix gronde. Se rend il seulement compte que sa réplique sonne comme un défi? Une incitation à réaliser ce qu'il semble juger impossible? Je suis ainsi depuis si longtemps... Si vous voulez que je fasse quelque chose, soufflez moi discrètement que c'est impossible, ou que j'en suis... incapable. Je crois que ça vient résonner en moi, de façon tellement folle que je ne peux m'empêcher alors de tout mettre en œuvre pour prouver que rien ne m'est vraiment impossible. Sans doute ai-je des choses à prouver? Une incapacité à admettre l'échec ? Non, c'est plutôt lié à mon besoin d'avoir du contrôle sur les choses. Personne ne décide ce que je peux ou ce que je ne peux pas faire ! Je suis la seule à pouvoir le déterminer ! C'est important ! Surement pour palier à tout ce que j'ai subi de ballotements et d'inconséquences durant mon enfance.

Il se laisse retomber contre moi et écope d'un petit soupir ravi, mes mains venant se nouer derrière sa nuque, mes lèvres répondant aux siennes avec une ardeur non simulée. Ce baiser furieux, je le lui rends, je m'y perds, m'y révèle aussi sans doute. Sa langue mène un ballet étourdissant et je gémis doucement en le sentant gagner le repli le plus intime de mon être. Cette présence, qui ne s'impose pas, qui me nargue... c'est terrible. Je me tends vers lui, cherche à le pousser à me posséder vraiment, me cambre et me tord à sa rencontre. Insensible à mon envie, il se contente de me retirer l'objet de mes désirs, chaque fois que je me sens proche d'en ressentir toute l'envergure. Je me dolente de frustration et écarquille finalement brusquement les yeux quand il s'impose en moi d'une percussion brutale. Mes lèvres s'ouvrent sur un cri qui s'étouffe entre elles, le cuir mordant la chair délicate de ma gorge me laisse sans voix. L'asphyxie fige le moment, me fait fondre contre lui. Mes jambes s'écartent légèrement, l'accueillant plus précisément au creux de moi et mon regard se voile, dissimulant le tumulte violent qui agite mes sens.

Mon fourreau se serre à l'encontre de sa virilité qui m'accapare et je tremble doucement contre les lignes viriles de son corps pourfendeur. La pression se relâche, je happe l'air, plus que je ne l'inspire, un souffle qui se fait vite erratique sous la violence qu'impose son bassin. Le désir incandescent, vrillé dans mes pensées, le parfum de sa peau rampe en moi, occulte tout le reste. Je me perds dans ses yeux et gémis doucement sous les entrechoquements de son bassin contre le mien. Chaque reptation de son corps contre le mien, me met à bout de souffle. J'empoigne ses cheveux, sans me soucier de sa réaction précédente, seulement désireuse de mêler les errances de nos inspirations. La façon gutturale dont sa gorge vient de sonner, achevant de m'embraser. Ma langue s'enroule à la sienne et je ne recule le visage que pour planter les dents dans sa lèvre inférieure. Je suis parfaitement consciente de le provoquer, de l'enjoindre ainsi à être d'autant plus bestial et je m'en gorge. Mes noirceurs ne sont plus à prouver, elles me taraudent toujours, dans un coin de mon esprit. Manifestations rampantes de mes déviances, me poussant à sombrer toujours plus loin dans la vaporisation d'une quelconque morale.

Ma vie entière est dédiée au plaisir, à celui que je donne, à celui que je prends... à celui qu'en ce moment j'exige. Mes jambes se nouent aux siennes, mon anatomie cherchant à se confondre à la sienne. Je me sens délicieusement possédée, assujettie à une dévoration que j'appelle de mes vœux. Une onde de plaisir se répercute en moi, en un séisme délicieux et je pousse un petit cri étouffé, ma bouche pressée contre la peau de son épaule que je mords à son tour. Sa hampe veineuse, gorgée de son envie, est en train de me faire sombrer dans un océan de sensualité. Cette étreinte puissante, brutale, me donne envie de plus encore ! Je veux sentir sa peau contre la mienne, sans la moindre privation. Mon déhanchement fébrile trahit tout de mon trouble et de l'intensité des sensations qu'il est en train de m'infliger. Cette plénitude, je m'y abandonne, ne luttant aucunement contre mon envie de le sentir encore et encore. Entêtantes sensations qui me poussent à lui abandonner mes râles, autant que les palpitations sensuelles de mon antre. Je retrouve son regard, un sourire naissant sur mes lèvres alors que j'exhale... -"Mal... très mal." Reprenant ses mots en une provocation supplémentaire. Je doute qu'il en ait besoin, mais j'ai toujours été de celles qui aiment jouer avec le feu, au risque de flamber. Je me consume déjà, mais n'en arrête pourtant pas de souffler sur les braises, voulant le voir me rejoindre dans les flammes. A moins que ce soit moi qui sombre dans celles de son enfer? La voracité de mes pulsions renverse toute autre considération, exigeant son dû.

 
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyJeu 7 Sep - 14:18

S’il existait plus ardente flamme que celle des enfers ou un cœur de volcan déchainé, elle s’incarnerait dans les brûlures de leur passion qui s’exaltait l’un dans l’autre, et se déverserait comme un torrent bouillant, envahissant jusqu’aux plus infimes interstices de leur corps fusionnés. Plus elle jouait de ses insolentes provocations et plus il y répondait d’une dévastation contrôlée, bête tempétueuse qui ne laissait parler que ses plus bas instincts, et allait même puiser plus profondément encore, la sentant capable de toucher des parts de lui-même que nulle autre n’avait exploré jusque lors. Il marquait sa peau sans la blesser, conscient que son corps était un outil qui ne devait souffrir d’aucune escarre, mais inapte de retenir ce besoin viscéral de s’en accaparer le temps de cette union débridée. Apôtre du paradis de chaire, de stupre et de luxure, il se complaisait, sur elle, en elle, de cette extase sans grande limite, de cette anagogie qui pointait vers le mysticisme suprême, balai d’accords qui se juxtaposaient avec brio. Il rendait ce qu’elle infligeait avec plus d’intensité encore, de ce mal qu’elle réclamait incommensurablement, et dont il lui avait vanté mille versions, giflant, fouettant, mordant, pinçant, compressant, cinglant. Ses doigts, ses dents et son membre tout en effervescence, semblaient trouver d’une justesse déconcertante les portions de peau et de chair à atteindre et à satisfaire pour prodiguer cette souffrance sadique qui faisait vibrer autant les corps que les âmes, dans l’arceau de ses jambes écartées, sur le galbe de sa poitrine dressée ou dans la courbe d’un cou où pulsait une veine de vie.

Ses grondements de gorge tendaient vers l’animal, roulant dans un pharynx qui s’extasiait d’avoir découvert si précise concordance d’avec ses propres penchants que certaines avaient jugés – sans doute à raison – des plus malsains. Combien s’en étaient horrifiée, à une époque où toute cette maitrise d’un besoin tout juste émergé n’avait pas encore existé, accentuant sa frustration avant même de n’en avoir dévoilé qu’une once ? Jusqu’à ce que dans un déchainement de violence incontrôlé, il ne finisse par déraper. Mais nulle mort n’attendait cet échange ici engagé, tandis qu’il envahissait, toujours plus loin, toujours plus fort, les deux paires de lèvres désireuses de la sombre sirène, d’un faste vicieux, car l’Ordre l’avait guidé sur la voie du pouvoir sur. Son bassin se fondait régulièrement contre les courbes et les lignes gracieuses de son ventre, flattant l’écart généreux de ses cuisses qui s’ouvraient à son avantage, laissant l’empreinte de leur brutalité sur un sofa qui en souffrait le martyre.

Le cuir de la ceinture était venu mordre l’épiderme de la femme à l’instar d’un violoniste qui jouait de l’archet sur son Stradivarius frémissant, les cordes vibrantes d’une mélodie impudique, et s’était noué, en finalité, autour du poignet droit d’albâtre pour l’en maintenir captif au-dessus de sa tête contre l'accoudoir d’une prise serrée. Il lui laissa d’un juste calcul, la gauche pour continuer ses effronteries, comme s’il accordait cette violence dans laquelle elle ne pouvait que sombrer seulement pour le plaisir d’y répondre, d’une équitable punition aspirée. Cette femme, il la trouvait d’une divine beauté, mais pas exclusivement lorsqu’il fixait ses profonds océans dans l’éclat de cristal de ceux qui s’y noyaient ni dans la porcelaine de son physique dont la perfection ne pouvait être réfutée, davantage sentant une jonction céleste affixée au cœur même de la créature mortelle. S’il n'avait découvert la foi bien avant cet instant précis, il était persuadé qu’il aurait déniché l’absolution dans l’écrin de ses lèvres et la conviction viscérale que nul autre que Dieu n’aurait pu tailler tel joyau.

Le bruit de leur ébat envahissait désormais la salle sans égard pour les visiteurs, deux femmes récemment arrivées et installées dans leur portion à l’écart, se vîmes inspirées pour leur propre affaire, les mains mutuellement enfoncées sous le repli de leurs étoffes. Trouvant appui des deux poings contre l’assise molletonnée, il se redressa d’une distance intentionnelle, observant de sa nouvelle hauteur qui surplombait la silhouette frémissante et encore secouée de ses élans butoirs, prodiguant sans doute là une accalmie à ses oppressions buccales précédentes, se contentant d’une étude fixe qui chercha à contempler l’oraison qu’il avait spirituellement révélée, presque frustré de n’en percevoir que son humanité et pourtant ravi de cet état de fait. Son épieu saillant se retira de son antre d’un glissé volontaire, laissant perler sur son extrémité toute la moiteur de leur échange accumulé, une goutte s’offrant même le luxe d’en dégringoler la longueur. Tenant toujours d’une poigne sèche la lanière qui soumettait sa dextre à son autorité, il tira d’un geste guide dessus pour l’enjoindre de se redresser du moins seulement du buste, tandis que lui-même demeurait presque debout, une jambe au sol, et l’autre repliée, fléchie sur le canapé.

« Dieu vous aime. » Laissa-t-il entendre d’une voix lourde, faisant transparaitre les nuances de ces élans mis en pause, tandis que sa senestre – libre – approchait son index de ses lippes et lissaient ses dernières de leur luisance marquée, comme empreint d’une fascination certaine. « Il vous a fait don de toutes Ses plus grandes faveurs. »

Toujours droit d’une vigueur qui ne voulait se tarir, menaçant à tout moment de rajouter un peu de poudre sur leur feu déjà explosif, il lui céda pourtant quelques brèves secondes de décision. Car s’il lorgnait la sensualité et la profondeur de cette bouche qu’il asservirait sans ménagement et obsessivement, il se languissait également de récupérer le confort de son âtre malmené, tout comme il convoitait l’étroitesse d’un tout autre orifice. Il était persuadé qu’il retrouverait la grâce divine au cœur de chacune de ses attractions, mais il semblait requérir qu’elle lui montre la voie de la plus lumineusement dépravée d’entre elles.


Sydney Jaeger
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Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  Angelina-petrova-models-portrait-brunette-photomodels
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MessageSujet: Re: Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1    Sur toute expérience nouvelle, règne la permanence d'un danger. // Trevey 1  EmptyJeu 26 Oct - 21:34


Comme un soleil nouveau dans l'écrin du crépuscule, je me perds en lui, quand il se perd en moi, mon amant, arquant son corps contre le mien, me faisant rugir de plaisir comme de provocations. Mon cœur s'emballe, éperdu de désir, tandis que nos corps se rapprochent, tels des aimants soumis à l'emprise magnétique. Je vibre sous ses attentions, sous cette délicate violence qui embrase mon ventre en un brasier ardent. Son sadisme savant me met en déroute...

Comme une fleur s'ouvrant sous le doux baiser du soleil, je me donne à lui, éblouie par sa lumière. Mon corps se tends, se tord, cherche plus de contact encore. Dehors les étoiles scintillent, mais le temps qui passe perd tout sens. Le fait qu'on nous observe n'en a pas plus d'ailleurs. Je peux pourtant voir, l'une de ces femmes, les doigts glissés dans le repli de sa robe pour torturer sa féminité au rythme où il sidère la mienne. Le souffle chaud de mon amant caresse ma peau, comme le vent d'été effleure les blés dorés, et je frissonne sous son toucher céleste. J'aime la façon qu'il a de me regarder, de me marquer...

Ses lèvres, sont douces quand elles trouvent les miennes, et nous nous perdons dans un baiser passionné, unissant nos langues dans une danse enivrante. Le monde entier s'efface, ne laissant que la magie de ce moment partagé. Mais cette bouche que je dévore en cette seconde, sait aussi se montrer dure, exigeante, douloureuse... La douleur sublime des morsures qui achèvent mes barrières et me plongent dans un monde de plaisir. Ce monde est le mien, j'ai dédié ma vie à ce plaisir ultime et c'est pour ce genre de moment que je ne pourrais jamais en ressentir le moindre regrets. Le bleu de ses yeux, étoiles étincelantes, me plongent dans un abîme de passion et de désir. Dans leur profondeur, je découvre un univers infini où nos fantasmes se réalisent, où le temps s'abolit pour que nous puissions savourer chaque instant, chaque sensation. Il est fait de ce bois, lui aussi. Je le lis dans ce regard et j'aime ce que j'y vois.

Même quand il s'arrache à moi en me faisant pousser un gémissement de frustration. Il tire sur la prise qu'il m'a imposée et je me redresse, me retrouvant assise, visage levé, regard dévorant. La caresse de ses mots, vaut bien celle de son doigt que je mordille en le défiant du regard. -"Oui il m'aime." J'en suis totalement convaincue, il m'a faite à son image, pour jouir des plaisirs qu'offre la vie. De tous les plaisirs ! Dans mon monde c'est finalement aussi simple que ça. Je me tortille alors un peu, juste pour me trouver agenouillée sur le sofa. Ma bouche vient s'apposer sur son ventre et erre quelques instants en lentes reptations. -"Comme il aime l'infini variation du plaisir."

Excitée, je n'en prends pas moins le temps de l'agacer de la langue que j'appose sur le velouté de son extrémité. Dans cette position mes fesses et mes cuisses nues, exposées, je me sens désirable, vulnérable aussi et je crois que ça ne me rend que plus ardente encore. Je l'embrasse, doucement, presque tendrement, le lèche, découvre ses pourtours, caresse chaque veine pulsatile et gémis sous le feu que ça libère en moi. Ma bouche se trouve vite occupée par le plus délicieux des baillons. Cette chair virile sur laquelle ma langue s'enroule, alors que je ne le quitte pas des yeux. Cette position affichement dominante qu'il incarne, en se tenant ainsi, ça fait rouler des flammes sur ma peau. Il y a dans les mouvements de mes lèvres une nette frénésie que je ne cherche pas à tempérer. Je vis par et pour mes fantasmes et l'instant à la perfection d'un sublime délire. Il y'a une part de mysticisme à la façon parfaite dont deux corps peuvent vibrer à l'unisson. D'aucuns jugent cela indécent, diabolique, interdit même... mais Dieu, le vrai, lui sait et nous guide. Mes lèvres, se veulent douces comme les promesses des anciens oracles, et je m'égare de longs instants dans ce baiser sacré. Je m'emploie à le faire défaillir tout en espérant secrètement gouter encore à sa virilité de temps d'autres manières. Contraste? Dichotomie? Surement mais je n'ai pas envie de penser, seulement de vivre, de ressentir, mieux même de transcender. Le monde matériel se dissipe, laissant place à la magie qui transcende le plan terrestre pour s'élever vers les sphères célestes. Montant et descendant sur la hampe et le gland exacerbé je ne m'en arrache que pour l'embrasser de nouveau avant de tirer sur la ceinture, éprouvant sa poigne après une telle caresse.

Ma tête se penche sur le côté, je torture ma lèvres inférieure de mes dents et soupire doucement. -"Montre moi... à quel point dieu peut m'aimer." Une provocation de ma voix la plus douce alors que je cherche clairement l'appui du dossier en me tournant face à lui. Ma main suivra ou restera suspendue derrière moi par sa poigne, mais je suis décidée à lui présenter ma croupe. J'ai envie d'exploser, avec lui, de sentir les flots rugissants de son plaisir et d'y livrer le mien. Mon corps tremble de l'attente et je peine à me montrer impassible. Et puis je laisse tomber cette idée. A quoi bon ? Pourquoi devrais mimer l'indifférence quand j'ai le corps pétri d'envie ? C'est ridicule ! Alors je laisse mes hanches se déverrouiller en lentes ondulations, en un appel clair et absolu à sombrer avec moi dans la luxure et le stupre. L'expression la plus pure du désir et de l'abandon à mes yeux. Je l'invite de tout mon corps à jouir par et avec moi, à s'abandonner à la douceur comme à la brutalité. Mon esprit se libère des voiles du quotidien et seul l'extase pulsatile compte encore.

 

 


La vie n'est qu'une infinie quête de plaisir.
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