#1 : naissance dans une famille bourgeoise sur le Rocher de Monaco. L'argent n'est pas un problème et j'ai la chance de grandir dans une famille aimante. Seul fils de mes parents je porte le poids des traditions et les attentes paternelles.
#2: transmettre le nom de Florès ... Un truc dont mon père rêve depuis si longtemps. Peut être aussi pour ça que j'ai eu une adolescence aussi compliquée. De conneries en conneries, menu larcins, soirées dantesques et le surf ! Découverte de ma passion numéro une quand j'avais 13 ou 14 ans.
#3 : rapidement c'est devenu ma priorité. Seule et unique. Les cours tout ça... C'était pas mon truc. Pas que je sois mauvais à l'école mais j'aimais pas ça. J'étais trop épris de ma liberté et puis faut avouer que le contenu des cours est parfois d'un chiant intégral. Mes parents ont été convoqués quand j'avais 16ans, le dirlo du bahut leur a dit une phrase qui reste gravée dans mon esprit depuis "Soit c'est un génie, soit c'est un demeuré ou un petit con, et sincèrement je mise sur la seconde option." Ma mère a pleuré, mon père a gueulé... Et moi bah j'ai continué à rien branler! Enfin si en vrai, je surfais. Je suis devenu bon d'ailleurs, j'ai même commencé à faire de la compétition. Intégrant un club dans le pays basque français j'ai eu la chance de débuter les voyages.
#4: 18 ans c'est l'âge que j'avais quand j'ai découvert les rouleaux du Pacifique pour la première fois. Surfing USA... Quel pied ! Je me suis promis de revenir et je m'en suis donné les moyens. Bosser et obtenir les diplômes nécessaires pour avoir un job! Le job de mes rêves découvert sur la plage à L.A. ça aurait pu être en regardant cette connerie de bay Watch... Mais non ! Sauveteur en mer, mon nouvel objectif de vie.
#5: j'ai la bougeotte, je suis ma sœur en France, et puis je rejoins l'autre en Italie, toujours proche de l'eau, toujours libre et incapable de me poser, bossant pour mettre de côté et me payer un billet sans retour. J'aurais pu demander à mes parents mais c'est pas le style de la.maison. Par nature je préfère ne rien devoir à personne.
#6 : 2013 c'est l'année du grand départ pour vivre mon rêve américain. Loin de la route 66 et du grand canyon, tout près du pacifique, le sable doré pour maison. Van lifer ! Quel pied. Mes parents me prennent pour un dingue mais finalement ils sont habitués et je crois qu'au fond ils sont un peu fier que j'ai réussi ! Que je sois allé au bout !
#7 : j'ai rencontré des gens géniaux sur la plage, une espèce de bande de hippies dont je me sens super proche. J'aimerais avoir la même décontraction pour affronter la vie et cette façon de prôner l'amour universel me plaît beaucoup. On chante autour d'un putain de feu de camp, les pétards tournent un peu, le sexe est plutôt débridé, sans prise de tête... J'aime !
#8 : il y a un an j'ai rencontré une fille, enfin en vrai Lincoln m'a présenté sa soeur, jolie comme un cœur, marrante, sexy. J'ai flashé et coup de chance elle aussi. On a très vite commencé une histoire. J'étais bien, exclusif sans me sentir étouffé. L'ennui c'est qu'il y a 7 mois j'ai tout foutu par terre. Soirée arrosée en boîte et je sais pas... De vieux démons ou un truc que j'assume pas... Je ... Enfin ... Avec son frère on s'est chauffés mais genre vraiment vraiment hard et j'ai vrillé. Je lui ai dévoré la bouche et j'ai eu envie de lui comme rarement dans ma vie. Le mec m'a mis le feu à une vitesse ahurissante. Link... Putain ! De tous les mecs de la terre fallait que je roule une pelle au jumeau de ma meuf ? Panique à bord, soldat à terre. Je me suis barré, comme un pleutre, j'ai pas avoué ce que j'avais fait... Trop dur ! Trop intime aussi ? Pas assumé en tout cas ! Je suis pas gay putain ! Alors quoi ? En tout cas je l'ai quitté sous des prétextes à la con. Elle m'en a voulu bien sûr, mais on se voit encore souvent. Comme des potes. Je crois que je lui plais toujours... Mais moi ? Quand j'imagine nos corps enlacés, c'est l'image de ce con qui vient me hanter... Le feu de ses lèvres, le galbe de ce cul parfait... Merde ! Voilà je recommence à divaguer ? Lincoln lui par contre je l'évite ... Au maximum depuis cette soirée. Il me prend pour un connard sûrement... Il a d'ailleurs peut être pas complétement tort.
#9 : Je suis un dingue de sport, c'est même essentiel à mon équilibre. Tout comme le fait de passer la majorité de mon temps en extérieur. Je vis très mal l'enfermement. Planche à voile, surf evidemment mais aussi plongée, footing, un peu de boxe anglaise... J'aime aussi les sports un peu plus extrêmes. Que ce soit mécanique ou tout simplement sortir avec ma planche en pleine tempête. J'ai un petit côté tête brulée, depuis l'adolescence.
#10 : Je suis quelqu'un de plutôt sociable, en tout cas tant que les relations sont superficielles. Je n'aime pas trop quand on creuse et qu'on essaye d'en savoir trop. Tout le monde pense très bien me connaître mais personne n'arrive vraiment à me sonder au delà de la surface.
#11 : J'adore sortir, voir du monde, faire la fête. Je suis plutôt bon danseur, mais ce que je préfère c'est jour de la guitare ou de l'harmonica. Surtout si je trouve une jolie voix pour m'accompagner. Je chante plutôt pas mal, avec une belle voix de basse mais j'assume pas tellement, alors c'est plutôt le truc que je fais quand je suis tout seul.
#12 : J'aime l'odeur du café, entendre le bruit de l'océan, faire de nouvelles rencontres, le coucher et le lever du soleil, les nuits blanches à refaire le monde, les yeux qui pétillent, la nature, l'ouverture d'esprit, le bleu, la chaleur, ma liberté, le chili con carne, passer du temps sous la douche quand je lâche mon van...
#13 : Je n'aime pas l'odeur de la brioche toastée, c'est gerbant, le rouge, les bruits de la ville, être enfermé, boire de l'eau pétillante, les gens qui ne parlent que de leurs petits nombrils, les fachos, le froid, les journées à ne rien faire, les gens qui jugent, la foule, qu'on me dise ce que je dois ou ne dois pas faire, l'aubergine sous toutes ses formes, boire de l'eau du robinet (ouais c'est pas écolo mais c'est dégueulasse) ....
#14 : Je rêve d'avoir un chien, mais c'est pas simple avec la vie que je mène. N'empêche que je me vois avec un berger australien qui me suivrait partout. Je l'appelerais Neville, parce que je suis un putain de PotterHead.
#15 : Mon van est petit alors de fait j'ai du apprendre à renoncer. Le matérialisme est clairement aux antipodes de la vie que je mène, mais ça me va comme ça. Se contenter de l'essentiel c'est un crédo qui me convient plutôt bien.
#16 : J'ai des parents qui s'aiment comme des fous malgré les années et le temps qui passe. Je crois que ça m'a fait intégrer une sorte de schéma du couple et de la famille idéale... C'est la merde parce qu'au fond c'est pas vraiment moi, mais je galère à m'en défaire.
#17: ma grand-mère paternelle, que j'adorais de façon démesurée disait souvent "Val mon chou, tu es capable du pire comme du meilleur, essaye de te concentrer sur le beau". J'essaye... mais parfois mes démons me rattrapent et je me montre parfaitement odieux, voir pire... Je déteste qu'on tente de me dicter ma conduite. Au mieux je fuis, au pire je clashe et c'est sale. Je sais généralement appuyer pile là où ça fait mal, et quand on m'a poussé jusque là je n'hésite pas. Je ne frappe pas au hasard, je le fais vraiment pour faire mal, volontairement et sans aucun remord. Je me doute que ça ne fait pas vraiment de moi un type bien, mais vous savez quoi ? Je m'en BRANLE !