Je me présente, Crystal Bell et je suis très heureuse de savoir que vous êtes en train de lire mes mémoires, si je puis dire. Ici, je ne vous détaillerai certainement pas toute ma vie, mais les moments clés de celle-ci. Tout d'abord, je tiens à ce que vous connaissiez au moins le principal comme le fait que j'ai vu le jour à Los Angeles, au Centre médical Cedars-Sinaï, le 24 novembre 1996. Si ce nom vous dit quelque chose, c'est parce que c'est l'un des hôpitaux les plus connus au monde et dont moult célébrités y ont été hospitalisés. Mais je m'écarte légèrement de mon sujet. Laissez-moi maintenant vous parler de moi, de ma vie de famille et de mon parcours scolaire jusqu'à mon intégration au sein d'un groupe qui m'a changée à jamais. Allez, commençons par le début, voulez-vous ?
Jusqu'à mes treize ans, j'étais une fille comme les autres, sans le moindre soucis dans ma vie qui se résumait seulement à vivre mon quotidien de petite fille bla bla bla... À un moment donné, je faisais de la natation et de l'équitation – c'était mes deux plus grandes passions de l'époque, bla bla bla. Je vous passe ces détails qui n'ont rien de bien intéressant, seulement le monde d'une petite fille qui devait s'occuper lors de ses week-end pour éviter de rester devant la télé toute la journée. La base typique des parents pour se débarrasser des enfants, j'ai envie de vous dire car pour ma part, j'aurais adoré rester sur le canapé devant les dessins animés, mais non, ils ont juste préférés me fatiguer encore plus que je ne l'étais déjà. Mais je m'éloigne une fois de plus, alors reprenons plus sérieusement.
Le collège. L'endroit où votre vie commence à changer, entre l'envers du décor qui évolue, les nouvelles connaissances que vous vous faîtes et bien entendu, la nouvelle discipline qu'on vous instaure. Ce n'est plus les petites écoles. Ah, et j'oubliais le plus important dans la vie des pré-adolescents : les premiers amours qui vous soulève tout un tas de questions sur votre croissance et la transformation de votre morphologie. Pour ma part, c'est au collège que j'ai constaté un grand changement hormonal que physique. C'est également lors de ma seconde année que j'ai eu ma première relation amoureuse, mais passons ce détail, vous n'avez pas à en connaître autant. Néanmoins, je peux aisément vous dire que ce sont ces années-là qui auront été très divertissantes et riche en bouleversement car c'est au cours de ma troisième année que mon histoire prend un tournant inattendu. Nous sommes le 23 novembre 2009. Ma mère est portée disparue et mon monde écroulé.
Les recherches pour retrouver la trace de ma mère ont commencés le jour-même de mon treizième anniversaire (sympa le cadeau) et l'attitude de mon père m'a alors frappée de colère. Cet après-midi là, j'ai compris à quel point il était en réalité un salaud qui n'en avait rien à foutre de ma mère et qu'il préférait traîner dans les bars plutôt que de s'occuper de sa propre fille et des recherches. Je me doutais bien qu'il se passait quelque chose de louche entre eux, je le pressentais depuis la veille, même bien avant. Désormais, j'en avais la certitude... Et ce n'était que le début des épreuves.
Quelques semaines après la disparition de ma mère, la police n'avait plus aucun espoir de la retrouver vivante et se rendait à l'évidence que poursuivre les recherches n'aboutiraient plus. Ils classèrent donc l'affaire. Entre temps, mon père avait bien changé, et moi aussi par la même occasion. Je lui adressais peu la parole depuis qu'il s'était mis à picoler comme un trou, et son attitude envers moi me déstabilisait au point même qu'il réussissait à me rendre nerveuse et horrifiée à l'idée de me retrouver seule avec lui. Je mis une légère distance entre lui et moi et m'enfermai constamment dans ma chambre pour l'éviter ; une nuit, je le surpris même figé devant ma porte comme s'il s'attendait à ce que je vienne lui ouvrir, c'est vous dire l'angoisse que je vivais depuis la disparition de maman. Mais le plus effrayant dans toute cette histoire, ce n'est pas de vivre avec un père qui a plongé dans l'alcool du jour au lendemain, mais de devoir vivre à ses côtés et subir ses sautes d'humeurs qui peuvent variées d'un instant à un autre. Ça, c'est une épreuve à laquelle j'ai du apprendre à gérer en l'absence de ma mère. Je suis devenue beaucoup plus forte et endurcie mentalement. Il le fallait bien avec le père que je me traînais.
Près de deux années après la disparition (toujours) mystérieuse de ma mère, j'approchais de mon quinzième anniversaire et mon entrée au lycée ne fut pas des plus joyeux. Ma relation avec mon père était au plus bas. Je ne le reconnaissais plus l'homme que j'avais jadis tant admirer. À cet période-là, il ne manifestait plus d'intérêt à mes yeux, n'existait même plus ou seulement quand il s'acharnait sur moi et que je me défendais contre son agressivité. Bien souvent, il nous ramenait des putes à la maison, les baisais presque devant moi et ne semblait pas gêné par cette situation alors que je pleurais toujours ma mère. Cet homme n'était rien d'autre qu'un salaud qui préférait se noyer dans l'alcool et le sexe. Je n'avais plus aucune décence pour ce type, c'en était fini. Dois-je également vous parler de ses absences répétées qui pouvaient parfois durée quelques heures comme toute une journée, la nuit comprise ? Je ne m'étalerai pas forcément sur ce sujet qui m'a tant blessée mais une chose est certaine : je me suis prise en charge toute seule, mon père étant dans l'incapacité de m'élever comme tout bon père le ferait à la mort de sa femme. Aujourd'hui encore j'y pense mais comme je l'ai dis un peu plus haut, je me suis endurcie avec le temps, ce qui m'a permis de survivre dans ce chaos familial. Aucune adolescente devrait subir l'abandon d'un père, d'autant plus que j'avais besoin de lui (même si c'était déjà foutu d'avance) à l'approche du deuxième anniversaire de la présumée mort de maman. Et avec tout ce qui se passait dans ma vie de famille, les choses se compliquaient en dehors : j'étais une lycéenne depuis peu et je fréquentais déjà un garçon de deuxième année. Tout se passait bien à ce niveau-là de mon existence, mais comme toute adolescente, j'aurais eu besoin des conseils parental pour m'aider à avancer mais bien entendu, je n'avais personne sur qui compter, mon père étant un mauvais exemple. Je dus apprendre la vie par mes propres moyens et assumer les conséquences de mes actes. Je pense que vous voyez certainement là où je veux en venir. Non ? Eh bien, je vais vous donner quelques indices : une personne vous plaît et vous développer un sentiment qui peut être réciproque par l'autre, qui peut également vous conduire à faire prospérer ce partage en couchant avec l'autre. C'est ce qui nous est arrivés. J'étais au plus mal dans ma vie et j'avais besoin de réconfort et il me l'a donné. Nous avons couché ensemble et j'ai aimé ça... Mais, je vais m'arrêter-là, je vous en ai déjà trop dit. Le but n'étant pas de vous faire bander ou émoustiller à la lecture de mon histoire car elle est très loin d'être excitante.
J'ai poursuivis mes études et j'ai même sauté deux classes. De tous les lycéens, je fus la seule de ma promo à avoir eu l'opportunité d'entrée à l'université de Berkeley plus tôt que prévu. Là, j'ai été diplômé par deux fois et élue Major de ma Promotion.
À la fin de mes études, j'entrai dans un monde nouveau. Bye Bye l'université, bonjour le travail à plein temps. Je me mis donc à la recherche d'un emploi en informatique et envisageais également à voler de mes propres ailes en me trouvant un appartement pour commencer ma vie de jeune femme, loin de toute autorité parentale, même si la mère de Jordan avait été si gentille avec moi depuis qu'elle m'avait hébergée chez elle. Je ne parle pas de la fois où elle m'a surprise en train de le sucer dans la cuisine un jour où nous pensions qu'elle ne reviendrait pas de si tôt, ce jour-là, j'ai cru que c'en était fini pour nous deux. De plus, je suis heureuse qu'à ce moment bien précis, il ne m'ait pas encore envoyé tout son foutre sur mon visage comme à chaque fois sinon bonjour la honte. Je vous avais dit que je n'entrerai pas dans les gros détails mais c'est cadeau pour cette fois. Et je tiens à le mentionner : elle m'a toujours appréciée, même après cet incident qui aurait pu être éviter, j'en suis consciente. Mais vous savez, j'aime prendre des risques et on en a souvent pris ceci dit. Mais cela n'a pas durée puisque nous avons mis fin à notre relation quelques mois après notre emménagement dans notre nouvel appartement, juste après l'avoir surpris en train de s'envoyer en l'air dans notre chambre avec notre pouffiasse de voisine qui n'arrêtait de tourner autour de lui. Ça n'a pas manqué. Il ne l'a jamais su que je l'avais surpris en plein ébat sexuel. Bien sûr, j'ai été très mal dans ma peau mais ce qu'il savait pas, c'est que j'allais pas laisser cette tromperie prendre le dessus. J'ai mis en place une vengeance... Est-ce que je vous raconte ? Bon, ok, juste vite fait alors. Dame Nature m'a gâtée à ma naissance. J'ai donc usé de cet atout pour m'attirer les regards des mecs et autant vous dire que tous les hommes sont excités lorsqu'ils voient de fortes poitrines ou des femmes qui les aguiches comme des salopes. Oui, j'ai fait ma salope le temps d'une virée en boîte. Mais je vais vous expliquer. Dans un coin assez discret de ladite boîte de nuit où nous nous étions rendus Jordan et moi, je me suis agenouillée devant une bande de chiens affamés et je les ai sucés comme la salope que j'étais devenue le temps de ma revanche. Jordan m'a surprise comme je l'espérais et m'a alors menacé de me quitter. Victoire en ma faveur. Je l'ai rejoins après avoir remercié les gars pour ensuite les refouler. Voilà, vous savez comment ça s'est passé à peu près. On ne me la fait pas à l'envers. Et dans le cas où ça arriverait encore, je serai capable de tout. Je peux tout faire. Notre couple ayant pris fin, il retourna chez sa mère et je vis ma nouvelle vie de célibataire.
Maintenant que je pense avoir fait le tour ma vie (de la naissance à la fin de mes études), il est temps de passer aux choses sérieuses et de vous raconter l'histoire de ma vie actuelle, celle qui a commencée quelques temps après ma rupture avec Jordan. La femme que j'étais jusque-là, vous vous doutez bien qu'elle aura évoluée. Jugez par vous-même.
En ce temps-là, je menais une vie pleinement heureuse. Je n'avais plus de petit-ami et j'avais été embauché dans un centre commercial en tant que Technicienne de maintenance. Je gagnai bien ma vie. Sur mes temps libre, je m'amusai tout simplement et prenait du bon temps avec mes amis. Parfois, il m'arrivait de me défoncer pour oublier ma chienne de vie, principalement le passé qui me hantait bien souvent. Je n'y prenais pas vraiment du plaisir à le faire, mais quand vous êtes au plus mal et que vous n'avez pas de famille pour vous soutenir, il ne vous reste que les amis, pas toujours les plus fréquentables mais les plus importants à vos yeux. Puis, si je devais choisir entre ça et la baise, il est évident que le sexe passait toujours en priorité avant la drogue. Planer à longueur de temps, ce n'est pas la meilleure des solutions alors que de se faire prendre par des bites, ça vous met de bonne humeur et vous aide à surmonter vos besoins. J'ai profité de cette vie qu'on m'offrait et je n'en regrette rien car aujourd'hui encore, je prends mon pied à me faire sauter même si j'ai un nouveau but dans ma vie en plus de mes occupations extérieures : celui de servir le grand Maître et l'Ordre des templiers noirs pour qui j'ai voué une allégeance. Oui, vous avez bien compris. Mais vous vous demandez ce que ça peut bien vouloir dire tout ce charabia ? Laissez-moi vous ramener des années en arrière.
Nous en avons maintenant terminé avec mon récit, relatant mes aventures les plus importantes de ma vie. J'espère que ça vous aura plu et qu'elle vous aura donné l'envie de me connaître, de me rencontrer et aussi que... Non de Zeus ! J'en oubliais le sujet principal : le moment où j'ai rejoins les templiers, une organisation qui me sert de nouvelle famille. Dois-je vraiment tout raconter ? Je pense pas. Ou seulement en écourter la chose. Je les ai donc rejoins il y a des années de cela, ils m'ont acceptés et affecté au poste d'informaticienne pour leur compte, ce qui est logique puisque j'ai deux Masters dans ce domaine. Ah oui, j'ai également appris que mon père faisait partie de la secte pour laquelle je sers actuellement mais ce gros connard de géniteur s'est fait gauler par les flics et se trouve désormais derrière les barreaux. TU N'AS QU'A Y CREVER SI TU VEUX ! Et je tiens également à rajouter que notre lien père et fille n'existe toujours plus. It's Over. Je le maudirais jamais assez pour ce qu'il m'a fait subir ce gros fils de pute qui m'a perdu. S'ajoute à cela le fait que j'ai en moi du sang de tueur en série, merci papa pour ce gène familial que tu m'as retransmis, de quoi bien me réjouir. Est-ce pour cette raison que la secte de Los Angeles m'a envoyée à San Diego ? A cause de mon père ?
| 26 ans Canadienne / Américaine Bisexuelle Célibataire Urban Side Technicienne de maintenance Darkside |